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L’ÉCOLE

CLASSIQUE
Encadrée par
Mohamed Tahrouch

Présentée par
Semi Promotion 1
REMERCIEMENT
Nous tenons tout d'abord à exprimer notre profonde
gratitude envers tous ceux qui ont participé à
l'élaboration de ce rapport suite à notre exposé sur le
thème L’école classique.
Un grand merci à notre chers professeur M.Tahrouch
pour son soutien et ses conseils éclairés qui ont
essentiels pour rédiger ce rapport,
son dévouement et son expertise ont grandement
enrichi ce travail.
Nos remerciements vont également à toutes les
personnes qui ont assisté à notre présentation, pour
leur attention et leurs contributions précieuses.
Ce rapport reflète notre dévouement commun et
notre passion pour le sujet, et nous sommes
reconnaissants envers tous ceux qui ont contribué à sa
réalisation.

1
SOMMAIRE
01 Remerciement

02 Sommaire

03 Introduction

04 Contexte historique

08 le taylorisme et le management scientifique

11 La théorie classique de l’administration

15 Le courant bureaucratique

18 Les fondements de l’école classique

20 Conclusion

21 Sources

2
INTRODUCTION
Les idées classiques qui ont émergé entre les années 1800 et 1900 ont
laissé une empreinte indélébile sur la structure et la gestion des
manufactures. Frederick Taylor, avec sa gestion scientifique, a introduit
des méthodes visant à optimiser la productivité. Henri Fayol, quant à
lui, a apporté une perspective globale en articulant des principes
généraux de gestion. Max Weber, avec sa théorie de la bureaucratie, a
favorisé une approche rationalisée et formelle de la gestion.

Ces idées ont eu des implications profondes sur la gestion des


manufactures de l'époque, en guidant la manière dont elles ont organisé
leurs processus de travail et coordonné leurs activités. La quête
d'efficacité et de rationalisation, inhérente à ces approches classiques, a
été particulièrement pertinente dans le contexte du développement
industriel de l'époque, où les manufactures cherchaient à maximiser
leur productivité et à s'adapter aux changements économiques et
technologiques en cours. Ainsi, l'influence de ces pensées classiques a été
un facteur clé dans l'évolution des pratiques de gestion au sein des
manufactures du 19e et du début du 20e siècle.

3
CONTEXTE
HISTORIQUE
LE CONTEXTE POLITIQUE EUROPÉEN ET
L'ÉMERGENCE DE L'ÉCOLE CLASSIQUE EN GESTION
Au moment où les penseurs de l'école classique, tels que Weber, Fayol et Taylor,
ont formulé leurs théories sur la gestion et l'organisation du travail, l'Europe était
un continent marqué par une diversité de régimes politiques. Certains pays étaient
gouvernés par des monarchies absolues, où le pouvoir était centralisé entre les
mains du monarque, tandis que d'autres avaient adopté des formes plus limitées de
monarchies constitutionnelles, avec des parlements élus ou des organes
représentatifs participant au processus décisionnel. Parallèlement, des républiques
émergeaient, fondées sur les principes de souveraineté populaire et d'égalité
politique. Enfin, des empires s'étendaient sur de vastes territoires, englobant des
populations aux cultures variées. Cette diversité politique a influencé les
perspectives des penseurs de l'école classique sur la gestion et l'organisation du
travail, en les confrontant à des défis différents en fonction du contexte politique
dans lequel ils évoluaient.

LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE : UNE ANALYSE


CONTEXTUELLE ET HISTORIQUE
La Révolution industrielle, phénomène majeur du XIXe siècle, a profondément
marqué l'époque où ont émergé les principes fondateurs de l'école classique en
gestion. Ce bouleversement historique a été caractérisé par une transition sans
précédent, passant de sociétés principalement agraires à des sociétés industrielles et
urbaines. La transformation des modes de production a été l'un des aspects les plus
saillants de cette révolution. L'émergence de nouvelles technologies, telles que la
machine à vapeur et le métier à tisser mécanique, a considérablement augmenté la
productivité et transformé la façon dont les biens étaient fabriqués. Cette
augmentation de la productivité a eu un impact majeur sur les relations de travail,
notamment en accélérant le processus de division du travail et en introduisant de
nouvelles formes de supervision et de contrôle.
En somme, la Révolution industrielle a été un catalyseur majeur pour
l'émergence de l'école classique en gestion, en stimulant la réflexion sur les
meilleures pratiques organisationnelles et la gestion du travail dans un contexte de
transformation économique radicale.
4
LES VAGUES DE CHANGEMENT: L'IMPACT DE LA
RÉVOLUTION FRANÇAISE SUR L'ÉCOLE CLASSIQUE

L'impact de la Révolution française sur l'Europe a été profond et multifacette,


influençant de manière significative la pensée politique, économique et sociale de
l'époque. Cette période tumultueuse, s'étendant de 1789 à 1799, a secoué les
fondements des structures traditionnelles de pouvoir et remis en question les
hiérarchies sociales établies depuis des siècles.
La Révolution française a propagé des idéaux républicains de liberté, d'égalité et
de fraternité, qui ont eu un impact durable sur la pensée européenne. Ces idéaux
ont remis en question les privilèges de la noblesse et du clergé, et ont inspiré des
mouvements révolutionnaires à travers tout le continent. Les penseurs de l'école
classique, imprégnés de cet esprit de changement, ont été influencés par les idéaux
républicains et les aspirations démocratiques qui émanaient de la Révolution. Sur le
plan politique, la Révolution française a contribué à populariser les notions de
souveraineté populaire et de gouvernement représentatif, remettant en question
les formes traditionnelles de monarchie absolue. Cette remise en question des
structures politiques a inspiré des réflexions sur la légitimité du pouvoir et la
nature du contrat social, des questions qui ont été explorées par des penseurs
comme Jean-Jacques Rousseau et Montesquieu
Sur le plan économique, la Révolution française a également eu des
répercussions importantes. Les réformes économiques mises en œuvre pendant la
Révolution, telles que la suppression des privilèges féodaux et la nationalisation des
biens de l'Église, ont stimulé le développement du capitalisme moderne. Ces
changements ont influencé la pensée économique de l'époque, en encourageant
une approche plus libérale du commerce et de l'échange. Enfin, sur le plan social, la
Révolution française a ébranlé les fondements de la société d'ordres, en
promouvant l'idée de l'égalité des citoyens devant la loi. Cela a nourri des débats sur
les droits individuels et la justice sociale, des questions qui ont continué à
influencer la pensée sociale européenne au cours du XIXe siècle. Ainsi, l'impact de
la Révolution française sur l'Europe a été vaste et profond, façonnant la pensée
politique, économique et sociale de l'époque. Les réflexions des penseurs de l'école
classique ont été indubitablement influencées par cet événement majeur,
témoignant de son importance durable dans l'histoire intellectuelle de l'Europe.

5
LES RACINES DU CAPITALISME INDUSTRIEL:

L'avènement du capitalisme industriel, conjoint à la Révolution industrielle, a


marqué un tournant majeur dans l'histoire économique mondiale, façonnant
profondément les idées des théoriciens de l'école classique sur la gestion et
l'organisation du travail. Cette transition vers un système économique caractérisé
par la propriété privée des moyens de production, la recherche du profit et une
division accrue du travail
L'émergence du capitalisme industriel a entraîné une transformation radicale
des modes de production. Les avancées technologiques ont permis une
augmentation spectaculaire de la productivité, tandis que la mise en œuvre de
machines et d'usines a bouleversé les structures traditionnelles de l'industrie
artisanale. Cette évolution a conduit à une concentration croissante des moyens de
production entre les mains des capitalistes, favorisant une recherche effrénée du
profit et une exploitation accrue de la main-d'œuvre. Ces dynamiques économiques
ont profondément influencé la manière dont les entreprises étaient gérées et
organisées.
Les théoriciens de l'école classique, tels que Frederick Taylor, Henri Fayol et
Max Weber, ont tous été influencés par ce contexte économique en mutation. Par
exemple, Taylor, dans ses travaux sur l'organisation scientifique du travail, a
cherché à rationaliser les processus de production pour maximiser l'efficacité et la
productivité. Fayol, de son côté, a développé des principes d'administration visant à
améliorer la coordination et la gestion des entreprises dans un environnement de
plus en plus complexe. Enfin, Weber a exploré les implications de la rationalisation
bureaucratique sur la gestion des organisations, mettant en évidence les avantages
et les inconvénients de cette approche.

6
LES VAGUES DE CHANGEMENT: L'IMPACT DE LA
RÉVOLUTION FRANÇAISE SUR L'ÉCOLE CLASSIQUE

L'impact de la Révolution française sur l'Europe a été profond et multifacette,


influençant de manière significative la pensée politique, économique et sociale de
l'époque. Cette période tumultueuse, s'étendant de 1789 à 1799, a secoué les
fondements des structures traditionnelles de pouvoir et remis en question les
hiérarchies sociales établies depuis des siècles.
La Révolution française a propagé des idéaux républicains de liberté, d'égalité et
de fraternité, qui ont eu un impact durable sur la pensée européenne. Ces idéaux
ont remis en question les privilèges de la noblesse et du clergé, et ont inspiré des
mouvements révolutionnaires à travers tout le continent. Les penseurs de l'école
classique, imprégnés de cet esprit de changement, ont été influencés par les idéaux
républicains et les aspirations démocratiques qui émanaient de la Révolution. Sur le
plan politique, la Révolution française a contribué à populariser les notions de
souveraineté populaire et de gouvernement représentatif, remettant en question
les formes traditionnelles de monarchie absolue. Cette remise en question des
structures politiques a inspiré des réflexions sur la légitimité du pouvoir et la
nature du contrat social, des questions qui ont été explorées par des penseurs
comme Jean-Jacques Rousseau et Montesquieu
Sur le plan économique, la Révolution française a également eu des
répercussions importantes. Les réformes économiques mises en œuvre pendant la
Révolution, telles que la suppression des privilèges féodaux et la nationalisation des
biens de l'Église, ont stimulé le développement du capitalisme moderne. Ces
changements ont influencé la pensée économique de l'époque, en encourageant
une approche plus libérale du commerce et de l'échange. Enfin, sur le plan social, la
Révolution française a ébranlé les fondements de la société d'ordres, en
promouvant l'idée de l'égalité des citoyens devant la loi. Cela a nourri des débats sur
les droits individuels et la justice sociale, des questions qui ont continué à
influencer la pensée sociale européenne au cours du XIXe siècle. Ainsi, l'impact de
la Révolution française sur l'Europe a été vaste et profond, façonnant la pensée
politique, économique et sociale de l'époque. Les réflexions des penseurs de l'école
classique ont été indubitablement influencées par cet événement majeur,
témoignant de son importance durable dans l'histoire intellectuelle de l'Europe.

7
LE TAYLORISME ET LE
MANAGEMENT SCIENTIFIQUE

Biographie

Frederick Winslow Taylor, né le 20 mars 1856 à Germantown, Philadelphie,


Pennsylvanie, était un ingénieur mécanicien et consultant en management américain. Il
est largement considéré comme le père du taylorisme, un système de gestion
scientifique du travail qui a révolutionné l'industrie au début du 20e siècle.
En 1874, Taylor entre à l'université de Harvard, où il étudie la technologie et
l'ingénierie mécanique. Cependant, son éducation est interrompue en raison de
problèmes de santé, et il quitte Harvard sans obtenir de diplôme.
Le travail de Taylor à Midvale Steel Company et plus tard à la Bethlehem Steel
Company a jeté les bases de ce qui allait devenir le taylorisme. En 1895, il publie son
ouvrage majeur, "Principles of Scientific Management" (Principes de la Gestion
Scientifique), où il expose ses idées sur la façon d'optimiser les processus de production
en utilisant des méthodes scientifiques.
Parmi les principes fondamentaux du taylorisme figuraient la division du travail, la
standardisation des tâches, le chronométrage des opérations et la rémunération au
rendement. Taylor croyait fermement que les travailleurs devaient être formés pour
effectuer des tâches spécifiques de manière efficace et que les méthodes de travail
devaient être basées sur des données scientifiques plutôt que sur des méthodes
traditionnelles basées sur l'expérience.
Taylor a également développé des techniques de gestion des ressources humaines,
préconisant une approche systématique de l'embauche, de la formation et de la
supervision des travailleurs.
Frederick Winslow Taylor est décédé le 21 mars 1915 à Philadelphie, Pennsylvanie, à
l'âge de 59 ans. Bien qu'il ait été controversé de son vivant, son héritage en tant que
pionnier de la gestion scientifique du travail reste indéniable, et son nom est associé à
une époque de révolution industrielle et de changement dans le monde du travail.

8
les apports de Taylor
(structure fonctionnelle )
Le taylorisme a eu un impact significatif sur l'industrie et le management aux États-
Unis et dans le monde entier. Les idées de Taylor ont contribué à transformer les
pratiques de gestion dans de nombreux secteurs, de l'industrie manufacturière à la
gestion des services.
Les principes fondamentaux de l’OST:
la division verticale du travail: "Le développement d'une science implique l'élimination
du hasard et la réduction du gaspillage, ainsi que l'amélioration de l'efficacité. Dans le
passé, l'homme a été le premier ; à l'avenir, le système doit être le premier."
La division horizontale: "Dans presque toutes les branches des arts mécaniques, la
science qui sous-tend chaque acte de chaque ouvrier est si grande et représente tellement
que l'ouvrier le mieux adapté pour effectuer le travail est incapable de comprendre cette
science"
Salaire au rendement et le contrôle du temps CHRONOMETRAGE : "Le travailleur, bien
qu'il ait le pouvoir de produire deux ou trois fois plus de travail qu'auparavant, n'était pas
autorisé à recevoir plus d'argent. En conséquence, il n'y avait aucune incitation pour lui à
travailler dur, et s'il était exceptionnellement industrieux, il était en fait puni en recevant
moins d'argent pour son travail"
Principes de base de l'OST:
1. Division du travail: THE ONE BEST WAY Diviser le travail en tâches spécifiques pour
augmenter l'efficacité.
2. Sélection scientifique et formation: Sélectionner et former les travailleurs pour qu'ils
puissent effectuer leurs tâches de manière optimale.
3. Standardisation des méthodes de travail: Établir des méthodes de travail standardisées
pour assurer la cohérence et la qualité.
4. Incitations financières: Fournir des incitations financières pour motiver les
travailleurs à atteindre des objectifs spécifiques.
5. Supervision fonctionnelle: Avoir des superviseurs spécialisés pour guider et surveiller
les travailleurs.
6. Collaboration étroite entre la direction et les travailleurs: Encourager la collaboration
et la communication entre la direction et les travailleurs pour améliorer les processus de
travail.
7. Utilisation de l'analyse scientifique: Utiliser des méthodes scientifiques pour analyser
et améliorer les processus de travail.

9
Les principes fondamentaux de l’OST

10
THÉORIE CLASSIQUE
DE L’ADMINISTRATION

Biographie Henri Fayol (1841-1925) était un ingénieur


minier et un théoricien français de la gestion,
célèbre pour ses contributions au
développement de la théorie classique de
l'administration et de la gestion. Né à Istanbul
en 1841, Fayol est issu d'une famille d'origine
française. Il a étudié l'ingénierie des mines et a
travaillé dans le secteur minier pendant une
grande partie de sa carrière.
Fayol est surtout connu pour ses travaux
sur les principes généraux de gestion et
d'administration, qui ont été présentés dans
son livre "Administration industrielle et
générale" publié en 1916. Dans cet ouvrage, il
a développé une série de 14 principes de
gestion qui sont devenus largement acceptés
comme des fondements de la gestion
moderne.
Fayol a également développé une
classification des fonctions de gestion. Ces
fonctions sont toujours largement utilisées
pour décrire les responsabilités des
gestionnaires dans les organisations.
Henri Fayol est décédé en 1925, mais son
héritage dans le domaine de la gestion
demeure, et ses idées continuent d'influencer
la pratique de la gestion à ce jour.

11
Définition de l'administration

Selon Henri Fayol l'administration est :


1. La fonction technique : Cette fonction implique toutes les activités liées à
la production, à la fabrication ou à la transformation des biens ou des
services de l'entreprise.
2. La fonction commerciale : Il s'agit des opérations commerciales relatives à
l'achat, la vente ou l'échange de produits ou de services.
3. La fonction financière : Cette fonction concerne la gestion des ressources
financières de l'entreprise.
4. La fonction de sécurité : Cette fonction a pour objectif de protéger les
biens et les individus au sein de manufacture.
5. La fonction de comptabilité : Il s'agit de la gestion des registres financiers
de l'entreprise.
6. La fonction administrative : Cette fonction englobe toutes les activités de
gestion générale de l'entreprise.

Pour Fayol, « administrer » pouvait se résumer en cinq verbes :


Planifier : La planification comprend l'élaboration de stratégies, de
politiques et de plans d'action pour guider l'organisation vers ses objectifs.
Organiser : La création de la structure organisationnelle, la définition des
tâches et des responsabilités, l'établissement des relations de reporting et
de coordination, et la conception des systèmes de communication.
Commander : Fournir un leadership, de prendre des décisions, de
communiquer efficacement, de résoudre les conflits et d'inspirer la
collaboration et l'engagement des employés.
Coordonner: S'assurer que les différentes fonctions et départements
travaillent en tandem et que les ressources sont utilisées de manière
optimale.
Contrôler : La mise en place de systèmes de suivi et de mesure, la collecte
et l'analyse des données, la comparaison des résultats réels aux objectifs
fixés, et la mise en œuvre de mesures correctives lorsque cela est
nécessaire.

12
Les principes de l’administration
(La structure hiérarchique)
la fonction administrative représente ce que l'on nomme aujourd'hui « management
». Pour Fayol, l'efficacité de la fonction administrative dépend de l'application d'un
certain nombre de principes. Ces principes, qui sont au nombre de 14, sont souples et
susceptibles de s'adapter aux conditions de l'entreprise, de son activité et de son
personnel.. Les quatorze principes développés par Fayol sont les suivants :
1. Division du travail : Les tâches et les responsabilités doivent être réparties entre
les membres de l'organisation pour une plus grande efficacité et une spécialisation
accrue.
2. Autorité et responsabilité : L'autorité des managers doit être accompagnée de la
responsabilité de rendre des comptes pour les décisions prises et les actions
menées.
3. Discipline : Un respect des règles et des directives de l'organisation est essentiel
pour maintenir l'ordre et garantir un fonctionnement efficace.
4. Unité de commandement : Chaque employé doit recevoir des ordres d'un seul
supérieur pour éviter les conflits de priorités et de directives.
5. Unité de direction : Les objectifs de l'organisation doivent être guidés par une seule
et même autorité et des plans cohérents pour assurer l'harmonie dans les actions.
6. Subordination de l'intérêt individuel à l'intérêt général : Les intérêts individuels des
employés doivent être alignés sur les objectifs et les intérêts généraux de
l'organisation.
7. Rémunération du personnel : Les salaires et les récompenses doivent être
équitables et motivants pour les employés tout en étant en ligne avec les
ressources de l'entreprise.
8. Centralisation : Le degré de centralisation de l'autorité doit être déterminé en
fonction de la situation et des besoins de l'entreprise.
9. Hiérarchie : Une chaîne de commandement claire et définie doit être établie, avec
une autorité allant du sommet de l'organisation jusqu'à la base.
10. Ordre : L'environnement et les ressources de travail doivent être organisés pour
une efficacité maximale et pour minimiser les perturbations.
11. Équité : La justice et l'équité doivent guider les relations entre l'entreprise et les
employés, ainsi que les relations entre collègues.
12. Stabilité du personnel : La rétention du personnel et la continuité dans les postes
sont bénéfiques pour l'entreprise et doivent être encouragées.
13. Initiative : Les employés doivent être encouragés à prendre des initiatives et à
contribuer à l'amélioration continue de l'organisation.
14. Esprit de corps : La solidarité et l'unité parmi les membres de l'organisation sont
essentielles pour atteindre les objectifs communs et assurer le succès de
l'entreprise.

13
14
LE COURANT
BUREAUCRATIQUE

Biographie

Max Weber, né le 21 avril 1864 à Erfurt, en Allemagne, est un sociologue,


économiste et théoricien politique de renom. Son œuvre majeure, "L'éthique
protestante et l'esprit du capitalisme", publiée en 1905, marque le début d'une
carrière académique prolifique. Il bénéficie d'une éducation solide et diversifiée,
étudiant le droit, l'économie, l'histoire et la philosophie dans diverses universités
allemandes.
L'un des concepts les plus influents développés par Weber est celui de la
bureaucratie. En tant que sociologue, il était fasciné par l'évolution de la société
moderne et cherchait à comprendre les forces qui la façonnent. Son étude de la
bureaucratie était une réponse à cette curiosité intellectuelle.
Weber a décrit la bureaucratie comme une forme d'organisation caractérisée
par des règles formelles, une hiérarchie claire, une division du travail et une
impersonnalité dans les relations. Il voyait la bureaucratie comme une
conséquence inévitable de la rationalisation de la société moderne, où les
institutions étaient de plus en plus organisées selon des principes rationnels et
efficaces.
Sa description des caractéristiques de la bureaucratie a fourni un cadre
conceptuel important pour comprendre les organisations modernes. Bien qu'il ait
reconnu les avantages de la bureaucratie en termes d'efficacité et de rationalité,
Weber était également conscient de ses inconvénients potentiels, tels que la
rigidité, la bureaucratie et la perte de liberté individuelle.
Max Weber décède le 14 juin 1920 à l'âge de 56 ans des suites de la grippe
espagnole. Malgré sa mort prématurée, son héritage intellectuel est immense. Ses
travaux dans les domaines de la sociologie, de l'économie, de la politique et de la
religion continuent d'exercer une influence profonde sur de nombreux domaines
de la pensée sociale et humaine. Il est largement reconnu comme l'un des plus
grands penseurs du XXe siècle.

15
Les formes d'autorité :
(La structure hiérarchique)

Max Weber a élaboré une classification des formes d'autorité, qui sont des
fondements de son analyse sociologique. Selon Weber, il existe trois types
d'autorité :
1. L'autorité traditionnelle : Cette forme d'autorité repose sur les coutumes, les
traditions et les habitudes. Elle est légitimée par la croyance en la légitimité
des pratiques ancestrales et des institutions héritées du passé. Les dirigeants
traditionnels tirent leur légitimité de leur position dans la lignée familiale, de
leur statut social ou de leur rôle dans des rituels religieux. Les exemples
incluent les monarques héréditaires, les chefs de tribus et les patriarches
religieux.
2. L'autorité charismatique : Cette forme d'autorité repose sur la personnalité
et le charisme d'un individu. Les leaders charismatiques suscitent
l'admiration, la confiance et la loyauté de leurs partisans grâce à leur
charisme personnel, leur vision inspirante ou leur capacité à mobiliser les
masses. Leur autorité n'est pas basée sur des règles ou des traditions établies,
mais sur leur capacité à incarner un idéal ou une cause. Les exemples incluent
des figures historiques telles que Mahatma Gandhi, Martin Luther King Jr. et
Nelson Mandela.
3. L'autorité légale-rationnelle : Cette forme d'autorité repose sur des règles
formelles et des procédures rationnelles. Elle est légitimée par la conformité
à des lois, des règlements et des normes établis par une autorité supérieure,
comme une constitution, un code juridique ou des règles organisationnelles.
Les dirigeants légaux-rationnels tirent leur légitimité de leur position officielle
dans une organisation ou un système politique. Les exemples incluent les
dirigeants élus, les fonctionnaires gouvernementaux et les dirigeants
d'entreprise.
Ces trois types d'autorité ne sont pas mutuellement exclusifs et peuvent
coexister dans une même société ou organisation. Weber a souligné que la
légitimité de l'autorité peut varier en fonction du contexte historique, culturel et
social, et que les formes d'autorité peuvent changer au fil du temps en réponse
aux évolutions politiques, économiques et sociales.

16
Application contemporaine du modèle bureaucratique de Weber :

17
LES FONDEMENTS DE
L’ÉCOLE CLASSIQUE
L'école classique de management, également connue sous le nom d'approche
scientifique du management, a été fondée par des penseurs tels que Henri Fayol,
Frederick Winslow Taylor, Max Weber et Henri Ford, au début du 20e siècle. Voici
quelques-uns des fondements principaux de cette école :

Division du travail : L'école classique soutient que la division du travail est


essentielle pour accroître l'efficacité et la productivité. En divisant les tâches
en étapes simples et répétitives, les travailleurs peuvent devenir plus
spécialisés et donc plus efficaces. Ce principe repose sur plusieurs idées clés :
1. Efficacité accrue : En se concentrant sur des tâches spécifiques, les individus
peuvent perfectionner leurs compétences dans ces domaines particuliers, ce
qui entraîne une augmentation de leur efficacité et de leur productivité.
2. Économies d'échelle : En divisant le travail en tâches spécialisées, les
organisations peuvent bénéficier d'économies d'échelle en exploitant les
avantages de la spécialisation pour réduire les coûts de production et
d'opération.
3. Utilisation optimale des compétences : La spécialisation permet à chaque
membre de l'organisation d'utiliser pleinement ses compétences et son
expertise dans un domaine particulier, ce qui conduit à une meilleure qualité
de travail et à une plus grande satisfaction au travail.
Autorité et responsabilité : Selon cette école, il devrait exister une chaîne de
commandement claire où l'autorité est déléguée du haut vers le bas. Chaque
employé devrait savoir à qui il rend des comptes et de qui il reçoit des ordres.
Ce principe est intimement lié à celui de l'unité de direction, qui concerne la
structure globale de l'entreprise. Il permet d'éviter les conflits entre
supérieurs et entre employés, d'améliorer la productivité et la prise de
décision, et de favoriser des relations personnelles plus fructueuses.
Principes d'administration : Henri Fayol a identifié 14 principes généraux de
management qui sont toujours pertinents aujourd'hui. Ils incluent des
concepts tels que la division du travail, l'autorité et la responsabilité, la
discipline, l'unité de commandement, l'unité de direction, la subordination
des intérêts individuels à l'intérêt général, etc.

18
Rationalité économique : L'école classique met l'accent sur la rationalité
économique dans la prise de décision. Les décisions doivent être basées sur des
faits et des données plutôt que sur des émotions ou des intuitions.
Approche scientifique : Frederick Taylor, considéré comme le père de la gestion
scientifique, a développé des méthodes pour étudier scientifiquement les
processus de travail afin d'identifier les meilleures façons de les exécuter. Son
approche comprenait l'analyse des tâches, l'établissement de normes de
performance et l'incitation des travailleurs à les atteindre. Elle repose sur 4
principes :
1. le principe de l’évidence: L'évidence est un concept qui se réfère à la qualité de la
preuve ou de la justification d'une assertion, d'une idée ou d'une théorie.
L'application de la méthode scientifique dans le management implique la
recherche de l'évidence pour soutenir les décisions de gestion et d'améliorer la
performance organisationnelle.
2. le principe d’analyse: Dans le cadre de la méthode scientifique, le principe
d'analyse joue un rôle fondamental dans le processus de recherche et de
découverte. Ce principe implique la décomposition d'un problème complexe ou
d'un phénomène en éléments plus simples et plus compréhensibles afin de les
étudier en détail et d'en tirer des conclusions précises et objectives.
3. le principe de synthèse et de mise en ordre: Ce principe consiste à regrouper,
organiser et intégrer les données, les observations ou les résultats de recherche
afin de créer une compréhension globale et cohérente du phénomène étudié. Une
fois que les données ont été organisées et les tendances identifiées, les chercheurs
procèdent à une synthèse des résultats.
4. le principe de dénombrement et de généralisation: également connu sous le nom
de principe de classification, est un concept important dans le domaine de la
recherche et de la méthode scientifique. Ce principe implique de regrouper des
éléments similaires en catégories ou en classes afin de faciliter l'analyse et la
compréhension des données, et de généraliser les conclusions obtenues à partir de
ces données à des populations plus larges.
Hiérarchie organisationnelle : Ce principe est basé sur la clarté de la ligne
d'autorité entre les postes de direction et les postes subordonnés, ce qui facilite la
responsabilité et l'efficacité de la communication organisationnelle. Les
théoriciens de l'école classique, tels que Fayol et Taylor, ont développé des
principes de gestion qui ont contribué à la structure hiérarchique des organisations
et à la manière dont les décisions sont prises. En apprentissage supervisé, l'échelle
hiérarchique peut également être utilisée pour construire des modèles
décisionnels à partir de données, où chaque niveau de la hiérarchie peut être
associé à des décisions plus complexes et plus éloignées de la source des données.
Ces fondements ont jeté les bases de nombreuses théories et pratiques de gestion qui
ont influencé le développement de la gestion moderne.

19
CONCLUSION
En conclusion, l'école classique de gestion, incarnée par les
travaux de Frederick Taylor, Henri Fayol et Max Weber, a
profondément influencé la manière dont les organisations sont
structurées et gérées. Les principes d'efficacité opérationnelle
de Taylor, les 14 principes de gestion de Fayol et la vision de la
bureaucratie de Weber ont établi des fondations solides pour
la gestion moderne. Ainsi, même aujourd'hui, ces contributions
continuent de façonner nos pratiques de gestion en mettant
l'accent sur la rationalisation, la hiérarchie, et l'organisation
efficace des tâches au sein des organisations.
Bien que l'école classique ait été une étape importante dans le
développement de la gestion, d'autres approches et courants de
pensée ont émergé par la suite, apportant de nouvelles
perspectives sur la manière de comprendre et de gérer les
organisations. Parmi ces approches, on peut citer l'école des
relations humaines, l'école des systèmes, l'approche
contingente, et bien d'autres encore. L'exploration de ces
courants de pensée permettrait de comprendre comment la
gestion a évolué au fil du temps et comment elle continue à
s'adapter aux défis et aux changements dans le monde des
affaires et de l'organisation.

20
SOURCES
LES SOUCRES PRINCIPALES (avec modifications)

21
L'ÉQUIPE DU
TRAVAIL

1 2

Aglilah Ouidad Oumaima agouzoul


Al Busaili Hind Ibtissam asrih
Groupe 1
Bekkari Abderrazak Rania aoumi
Barki Chaimae Douae aoulad benrian

Aya Chekri CHATTAHY Malak


Douaae ines Chakouri BEN ALILOU Wafae
Groupe 2
Majda Boutahar BENMCHICH Lamiaa
Ouiam Benali BHAR Zineb

El Aroussi Hind Nidal Dhaissi


Rababe El Malki Elhaidouri Zineb
Groupe 3
Hibat allah El Kalai Ziad EL yahyaoui
Douali Ikhlass Mohamed El Yahyaoui

22

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