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Réalisé par :
- FATIMA ZAHRA ZBAIDA
- BOUTHAINA OUDINA
- KAWTAR RAFALIA
- OUIMAIMA RACHID
- WIJDANE TAROQ
Encadré par :
- M.MOHAMMED
TAHROUCH
2020/2021
PLAN
Introduction …….………………………………………………………………………….
Les écoles et, comme toutes les sciences de l’homme, évoluent selon
un enveloppement perpétuel des écoles et des théories les unes par
les autres. Chaque mouvement se développe en réaction contre celui
qui le précède.
D’un point de vue historique, les différentes approches de
l’organisation se sont développées à partir de la seconde révolution
industrielle. Avant cette date, le mode de production était artisanal. Il
n’était pas question en ce temps ni d’organisation ni de théories. Et
qu’au fur et à mesure que la vie économique évoluait, les écoles de
pensée se différenciaient.
La première théorie qui marqua la réalité des entreprises fut celle de
Taylor qui introduisit le courant scientifique en matière
d’organisation et de rationalisation de la production. C’est dans ce
contexte que s’est développée l’Eole classique influencée par les
travaux d’économistes précurseurs : ADAM Smith (1723-1790) qui a
parlé de la nécessité d’une division de travail [décrit dans un chapitre
de son livre la spécialisation temporelle du travail dans une usine
d’épingle ; à cette époque un forgeron expérimenté peut produire 10
épingles par jour, mais grâce à la division du travail, 6 ouvriers non
spécialisés vont réussir à produire 48000 épingles par jour] et DAVID
Ricardo qui préconisait la spécialisation des tâches. Parmi les
principaux précurseurs de la théorie des organisations, apparaissent
le français FAYOL et l'américain TAYLOR, et l'allemand WEBER. Tous
trois sont considérés comme les fondateurs de ce qu'on a coutume
d'appeler "l'Ecole classique du management" et leurs idées ont été
largement mises en pratique dans les entreprises. FAYOL s'est
principalement intéressé aux problèmes de direction de l'entreprise
et a jeté les bases de la théorie administrative. TAYLOR s'est quant à
lui, davantage penché sur l'organisation des ateliers de production; il
a donné son nom au "taylorisme" ou "gestion scientifique du travail».
WEBER prône pour une organisation bureaucratique de l'entreprise
qui est, selon lui, l'assurance de l'efficacité organisationnelle.
Or, on remarque que l'Ecole classique regroupe en son sein des
courants de pensée aux préoccupations différentes mais marqués par
une même approche de l'organisation, à savoir la recherche de la
rationalité. (Rationalité productive : Taylor ; Rationalité
administrative : Fayol ; Rationalité structurelle : WEBER)
Contexte historique :
A. Période de vie :
A partir de la seconde révolution industrielle que les différentes
approches de l’organisation se sont développées y compris la pensée
des classiques qui prend place dans une période historique de
bouleversements du système économique.
2. Shop management
L'écrivain estime que la gestion est également destinée à devenir
davantage un art, et que bon nombre des éléments qui sont
maintenant considérés comme étant en dehors du domaine des
connaissances exactes seront bientôt normalisés, tabulés, acceptés
et utilisés, comme le sont maintenant de nombreux les éléments de
l'ingénierie. La gestion sera étudiée comme un art et reposera sur des
principes bien reconnus, clairement définis et fixes au lieu de
dépendre d'idées plus ou moins floues reçues d'une observation
limitée des quelques organisations avec lesquelles l'individu peut
avoir été en contact. Bien entendu, il doit y avoir différents types de
réussite et l’application des principes sous-jacents doit être modifiée
pour convenir à chaque cas particulier. Taylor a déjà indiqué qu'il
pense que le premier objet de la gestion est d'unir des salaires élevés
à un faible coût de la main-d'œuvre. Il estime que cet objectif peut
être atteint plus facilement par l'application des principes suivants:
CONDITIONS STANDARD :
La tâche de chaque homme devrait nécessiter une journée de travail
complète et, en même temps, l’ouvrier devrait bénéficier de
conditions et d’appareils normalisés lui permettant d’accomplir sa
tâche avec certitude.
b. La discipline de FAYOL :
Fayol avait soixante-quinze ans lorsque fut publié son principal
ouvrage, considéré comme l’un des classiques de la littérature du
management : Administration industrielle et générale en 1916.
1. La division du travai :
Impliquant la spécialisation des travailleurs pour leur permettre de
devenir expérimentés et plus productifs. « La division du travail a
pour but d’arriver à produire plus et mieux avec le même effort. »
2. L’autorité :
À la fois statutaire et personnelle, accompagnée des responsabilités
correspondantes. « Cependant la responsabilité est généralement
aussi redoutée que l’autorité est recherchée. La peur des
responsabilités paralyse beaucoup d’initiatives et annihile beaucoup
de qualités. Un bon chef doit avoir et répandre autour de lui le
courage de prendre des responsabilités.
3. La discipline :
C’est – à dire « essentiellement l’obéissance, l’assiduité, l’activité, la
tenue, les signes extérieurs de respect réalisés conformément aux
conventions établies entre l’entreprise et ses agents … lorsqu’un
défaut de discipline se manifeste ou lorsque l’entente entre chefs et
subordonnés laisse à désirer …. La plupart du temps le mal résulte de
l’incapacité des chefs »
4. L’unité de commandement :
Chaque employé ne doit connaître qu’un seul chef, et in ne doit pas
exister de dualité de commandement. « Dans toutes les associations
humaines, dans l’industrie, dans le commerce, dans l’armée, dans la
famille, dans l’Etat, la dualité du commandement est une source
perpétuelle de conflits… »
5. L’unité de direction :
Un seul chef et un seul programme pour un ensemble d’opérations
visant le même but. C’est la condition nécessaire de l’unité d’action,
de la coordination des forces, de la convergence des efforts.
9. La chaîne hiérarchique :
(Ou principe d’administration hiérarchique), ce chemin « est imposé
à la fois par le besoin d’une transmission assurée et par l’unité du
commandement. Mais il n’est pas toujours le plus rapide… C’est une
faute que de s’écarter de la voie hiérarchique sans nécessité ; c’en est
une bien plus grande de la suivre quand il doit en résulter un
dommage pour l’entreprise … quand un agent se trouve dans
l’obligation de choisir entre les deux procédés et qu’il ne lui est pas
possible de prendre l’avis de son chef, il doit avoir assez de courage
et se sentir assez de liberté pour adopter celui que l’intérêt général
impose ».
10. L’ordre, à la fois matériel et social :
« L’ordre social exige une connaissance exacte des besoins et des
ressources sociales de l’entreprise et un équilibre constant entre ces
besoins et ces ressources. »
13. Initiative :
C’est la liberté de proposer et d’exécuter. « …A tous les niveaux de
l’échelle sociale, le zèle et l’activité des agents sont accrus par
l’initiative. L’initiative de tous, venant s’ajouter à celle du chef et , au
besoin, la ,suppléer, est une grande force pour les entreprises ».
1. Division du travail :
Le poste, les taches et les responsabilités de chacun doivent être
clairement définis.
2. Structure hiérarchique :
La relation entre un patron et ses subordonnés doit être définie
d'une manière explicite et les limites de l'autorité de chacun, établies
avec précision.
3. Sélection du personnel :
Le choix d'un nouvel employé doit être fondé sur sa formation et ses
connaissances techniques, que l'on aura vérifiées à l'aide de tests.
6. Avancement :
Les employés doivent recevoir un salaire a taux fixe et obtenir de
l'avancement d'après leur compétence et leur ancienneté.
La mise en place de l'administration bureaucratique est, selon
Weber, une puissante manifestation de la rationalisation .Elle
témoigne de la progression de la domination légale ou rationnelle au
détriment de la légitimité charismatique ou traditionnelle souvent
présentes dans les structures d'autrefois. M. Weber distingue trois
types de domination légitime :
1. La légitimité charismatique :
Elle est fondée sur la reconnaissance du charisme du leader, c'est-à-
dire ses dons, ses qualités extraordinaires. Dans ce cas, la disparition
du leader et le problème de la succession qui y est associé peuvent
remettre en cause l'organisation et sa survie.
2. La légitimité traditionnelle :
Elle repose sur la croyance en la sainteté des traditions valable de
tout temps et en la légitimité de ceux qui sont appelés à exercer
l'autorité par ces moyens. Cette légitimité est fragilisée par sa vision
historique qui ne tient pas compte des évolutions de
l'environnement.
3. La légitimité rationnelle-légale :
La validité de la légitimité de ce type de domination provient de son
caractère rationnel, elle repose sur la croyance en la légalité des
règlements arrêtés et du droit de donner des directives qu'ont ceux
qui sont appelés à exercer la domination par ces moyens. Dans
l'organisation proposée par M. Weber, l'autorité est ici fondée sur la
légitimité rationnelle-légale. L'autorité de type légal-rationnel
s'impose suite à la croyance en la validité d'un statut légal et d'une
compétence positive fondée sur des règles établies rationnellement.
L’application de principes bureaucratiques demeure encore très
répandue, surtout dans des organisations comme l'armée, les
municipalités, les hôpitaux, les Ecoles, les universités...etc. Si autant
d'organisations ont aujourd'hui recours aux principes
bureaucratiques, c'est parce que leur succès repose en grande partie
sur la réalisation efficace et rapide d'une énorme quantité de travail,
ce qui n'est possible que si leurs employés respectent certaines
règles et instructions. Bien que constituant un système de
fonctionnement sécurisant et comportant une certaine rationalité.
A cette date, il confia la société à son fils qui décéda en 1943. C’est
alors qu’Henry Ford reprit le poste jusqu’en 1945, où il recommanda
son petit fils aîné à l‘élection de ce poste.
E.TOYODA : Le Toyotisme
a. Connaissance générale sur ce personnage :
Kiichiro Toyoda est un industriel japonais, fondateur du groupe
Toyota. Né le 11 juin 1894 et décédé le 27 mars 1952 au Japon, il a
tout d’abord débuté sa carrière en fabricant des métiers à tisser. Il se
reconverti ensuite dans le moteur à explosion.
En 1936, suite au succès de sa première voiture en série, il créa en
1937 le Toyoda Motor Corporation. Dès lors il fera tout pour
rattraper son retard sur les Etats-Unis.
Zéro défaut :
Limiter au maximum les défauts de fabrication de manière à éviter le
gaspillage des ressources.
Zéro panne :
La mise en place d’un système de maintenance préventif qui vise à
éviter les pannes.
Zéro délai :
L’élaboration d’un système de production facilement
reprogrammable et adaptable.
Zéro stocks :
La suppression des stocks de produits finis ou de produit
intermédiaires.
Zéro papier :
L’instauration d’un système d’information moins formel et moins
vertical.
F.LYNDALL FOWNES URWICK :
a. Informations biographique sur l’auteur :
Né le 3 mars 1891et décédé le 5 décembre 1983. C’est un anglais qui
fut principalement un consultant d'affaire influent au Royaume-Uni.
Il est reconnu pour avoir intégré les idées des théoriciens antérieurs
comme Henri Fayol dans une théorie globale de l'administration. Il a
écrit un livre intitulé The Elements of Business Administration, publié
en 1943. Avec Luther Gulick, il fonde la revue académique
Administrative Science Quarterly.
1. Le principe de finalité :
Chaque organisation et chacune de ses parties doit être l’expression
du but de l’entreprise.
2. Le principe de spécialisation :
Les activités de chaque personne dans l’organisation doivent être
limitées à l’exécution d’une fonction simple.
3. Le principe de coordination :
Faciliter la coordination = l’unité de l’effort.
4. Le principe d’autorité :
L’autorité suprême doit exister quelque part dans l’organisation et il
doit y avoir une ligne claire d’autorité tout au long de la hiérarchie.
5. Le principe de responsabilité :
La responsabilité d’un supérieur, pour les actes de son subordonné,
est absolue.
6. Le principe de définition :
Chaque position dans la structure doit être clairement définie par
écrit et communiquée à toute personne concernée (ses devoirs, son
autorité, sa responsabilité et ses relations avec les autres positions).
7. Le principe de correspondance :
8. Le principe de supervision :
Personne ne doit superviser plus de cinq ou au plus six subordonnés
si leur travail interfère l’un sur l’autre.
9. Le principe d’équilibre :
Les diverses unités d’une organisation doivent être gardées dans un
rapport de pouvoirs équilibrés, l’une ne doit pas dominer les autres.
b. Sa théorie :
1. Planning :
Définir les tâches à accomplir dans leurs grandes lignes et indiquer les
moyens pour les exécuter.
2. Organizing :
Créer une structure formelle de subordination pour définir la
répartition du travail entre les différentes unités de la firme.
3. Staffing :
Définir une politique du personnel (recrutement, formation,création
des conditions exigées par le travail).
4. Directing :
Prendre en permanence des décisions sous forme d’ordres et
d’instructions
5. Coordinating :
Assurer l’action concertée des unités de la firme pour les intégrer
dans un tout.
6. Reporting :
Informer à la fois les autorités supérieures sur le déroulement du
travail, et les subordonnés sur les buts de l’organisation (comptes
rendus, rapports, réunions)
7. Budgeting :
Délimiter et contrôler par des budgets financiers toutes les activités
de la firme.
La reconnaissance de l'interdépendance et de la
dynamique des phénomènes économiques,
La recherche de lois générales ou "naturelles" valables en
tous lieux et à toutes époques,
L'étude d'un système économique basé sur le
développement du salariat et la monétarisation de
l'économie,
L'intérêt pour les processus de production, les échanges, la
formation des prix et de la richesse,
La confiance dans les effets de libre concurrence.
A. Théories principales
Richesse et monnaie
Théorie de la valeur-travail
Libéralisme économique
La place de L’épargne
Il faudra attendre.
Conclusion
En effet :