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Nom : TORRES

Prénom : Maxence Groupe : 3B

GMP1 Evaluation

Rédiger une dissertation

Propos structuré selon un plan type (organisation des idées et argumentation) /10
Recherches préalables à la qualité de l’argumentation (recherches et sources) /5
Maîtrise de la langue /5

« Lors d’un débat


A partir d’un plan détaillé et organisé, et en
contradictoire, faut-il vous aidant des différents points étudiés en
nécessairement dire la vérité pour Expression et Communication, vous
persuader l’auditoire ? » argumentez votre propos.

Au cœur de l'ingénierie, il réside la recherche constante d'innovation, de résolution de problèmes


complexes. Les ingénieurs se trouvent souvent confrontés à des questions délicates telle que la
nécessité de dire la vérité pour permettre de persuader leur auditoire. On sait tous que l'ingénierie
repose sur des principes de transparence et de rigueur. Il est intéressant d'explorer jusqu'à quel point la
persuasion peut parfois nécessiter des stratégies qui ne se limitent pas à une vérité totale. Bien que la
transparence puisse renforcer la crédibilité, beaucoup de gens estiment encore que des stratégies de
communication astucieuses sont nécessaires pour influencer positivement leur auditoire. Une
problématique ressort de nos interrogations, comment la vérité absolue et les techniques de
persuasions cohabitent-elles pour influencer leur auditoire ? Nous allons dans un premier temps
développer l’idée d’une vérité comme un pilier des arguments d’un débat puis dans un second temps
nous verrons dans quel cas il est parfois nécessaire d’utiliser des méthodes de persuasions ou de
dissimulation de la vérité dans certains discours ou certain débat.

L’ingénierie mécanique est un domaine très restreint où la sécurité, la fiabilité et la précision sont des
primordiales. La nécessité de dire la vérité lors d'un débat contradictoire est fondamentale. Les
exemples qui viennent de ce domaine mettent en lumière l'importance de la transparence dans la
communication, surtout lorsque des décisions qui peuvent impacter la conception et l'utilisation de
produits sont en jeu. La dissimulation de données techniques, la déformation de la réalité ou la
présentation d'informations biaisées peuvent compromettre la sécurité et la confiance des
utilisateurs. Prenons par exemple des crashs test de l’Euro NCAP effectué pour tester la
sécurité des véhicules lors d’un impact.
Ici la question de dissimulations et de persuasions ne peut pas être posée car dans ce cas
précis, il y’a des normes et des critères qui ne permettent pas à l’auditoire d’avoir des
contradictions et d’ouvrir un débat sur la vérité de ces tests. De plus, dans le contexte des
applications mathématiques, telle que les statistiques ou les lois de la relativité de Newton
dans le domaine physique, la nécessité de dire la vérité est encore tout aussi cruciale. La
présentation de données incorrectes pourrait conduire à des décisions complexes erronées, avec des
conséquences graves. La discipline mathématique repose sur la recherche de vérité et toute tentative
de déviation de cette norme compromet la crédibilité de la logique. Cela ne reste encore que des sujets
d’ingénierie et mécanique, mais quand est t’il des vrais débats avec un réel auditoire. Parfois les débats
politiques peuvent aussi faire intervenir des vérités vérifiées ou absolues. Un candidat qui présente des
données économiques de manière transparente gagnera la confiance des électeurs. Prenons pour
exemple les débats budgétaires de 2020 , Paul Bérenger a utilisé des arguments chiffrés et vérifiés de
l’ACPR. Lorsqu’il a exposé les défis économiques et proposé des solutions réalistes, il a démontré son
engagement envers la vérité, renforçant ainsi sa crédibilité. Il essaye donc de convaincre les
spectateurs et son audience avec l’honnête mais aussi la valeur que représente ces données. La vérité
est aussi dite le pilier de la démocratie. Avec le débat démocratique, on voit apparaître l’idée d’éthique
de vérité. Ce principe fut défini par Michel Foucault, philosophe français du XXème siècle. L’éthique
de vérité semble essentielle, particulièrement lorsque les médias et les politiques commentent une
décision publique. Elle l’est davantage encore dans le contexte actuel car puisque l’on voit apparaître
une critique croissante de la communication politique et médiatique. On peut aussi faire un lien avec
Socrate qui prônait la quête de la vérité et de la sagesse comme essentielle à une bonne politique. Il
croyait que des dirigeants honnêtes et véridiques étaient nécessaires pour guider la société vers la
justice et l'équité, soulignant ainsi l'importance de la transparence. Finalement, que ce soit dans le
domaine des mathématiques, de la mécanique ou bien plus généralement dans le politique, la vérité est
un pilier essentiel pour bâtir et maintenir la confiance de leur auditoire lors des débats. Les exemples
historiques et actuels soulignent l'importance de la communication avec transparente qui peut
permettre de renforcer la crédibilité des arguments.

Bien que de nombreux exemples aient été démontrés concernant des modèles de débats avec une totale
transparence dans les propos, il existe néanmoins des situations plus complexes où la transparence et
la vérité peuvent être mise à l'épreuve. Dans ce paragraphe nous verrons donc dans quel cas il est
parfois nécessaire d’utiliser des méthodes de persuasions ou de dissimulation de la vérité. En effet,
certains contextes spécifiques nécessitent parfois une communication stratégique où la vérité est
biaisée ou même totalement mise de côté pour sans doute compromettre des intérêts légitimes. Dans le
domaine politique, les exemples de manipulation des chiffres lors de débats contradictoires sont
malheureusement fréquents et il y’a un bon nombre d’exemple pour les refléter, illustrant des
situations où la vérité n'est pas toujours présentée de manière transparente. Imaginons une situation où
deux candidats s'affrontent lors d'une campagne électorale, débattant des questions économiques
cruciales. Fin 2011, Claude Guéant répond à Manuel Valls à l'Assemblée nationale. Alors que le
premier est attaqué sur son bilan et répond par une avalanche de chiffres, le deuxième dénonce une
"fuite en avant de la surenchère". La dissimulation intentionnelle de certains chiffres économiques vise
à influencer positivement l'opinion publique. C’est ce qu’on appelle aussi « démontrer la contre
vérité » Une figure bien connue de ce genre de manipulation de l’auditoire c’est Edward Bernays. Il
est considéré comme le fondateur de ces propagandes politiques. Selon Bernays, les experts en
relations publiques devraient utiliser des techniques de persuasion pour modifier les opinions de
manière à servir leurs intérêts suggérant parfois que la vérité puisse être adaptée ou simplifiée. Il n’y a
pas seulement en politique où la vérité est manipulée. En effet, si on reprend le domaine de l’industrie
mécanique on peut aussi trouver de nombreux exemples où les débats sont orientés. L’exemple le plus
concret et d’actualité est évidemment les différentes manipulations des constructeurs automobile
concernant l'autonomie maximale théorique de leurs voitures électriques sans clarifier que cette
autonomie peut varier en fonction de plusieurs facteurs tels que les conditions climatiques, la vitesse
de conduite et l'utilisation des accessoires. Cette manipulation induit donc les consommateurs en
erreur en leur faisant croire que leur véhicule électrique atteindra toujours l'autonomie maximale
annoncée, ce qui n’est pas du tout le cas dans les conditions réelles. La dissimulation d'informations
aussi importantes peut influencer le choix des consommateurs en faveur de la voiture électrique, sans
qu'ils aient une compréhension complète des performances réelles du véhicule. Tesla est la marque la
plus connue quant à ces informations déformées qui sont données aux grands publiques. Nombreux
sont les clients qui ont des retours négatifs sur la marque à cause de leur manipulation dans les chiffres
qu’ils énoncent. On peut notamment constater que c’est sur le Model 3 qu’il y a eu le plus de critiques,
soit le véhicule qui a le mieux marché. Un réel débat c’est créé autour de cette polémique pour savoir
s’il était éthique pour une marque reconnue de vendre des véhicules avec des données pas tout à fait
claire. Néanmoins la marque a pu être acquittée car ces données n’étaient pas réellement vérifiables.
Lors de ce développement nous avons vu que déformer la réalité ou tout au moins la transformer
pouvait ainsi jouer sur l’opinion et c’est normal car agir dans le sens de l’auditoire c’est donner ce que
l’auditoire souhaite entendre et cela ne peut qu’agir positivement sur lui.

Enfin pour conclure, lors de ces expositions, nous avons énuméré quelques exemples qui illustrent
bien les différents cas où la vérité peut ou ne peut être dissimulée ou manipulée. L’auditoire à souvent
tendance à suivre ce qu’il souhaite entendre certes avec une part de vérité, mais l’auditoire est aussi
enclin à écouter des discours et des débats avec transparence et honnêteté où il peut avoir confiance.
Néanmoins, perdre la transparence dans un débat peut aussi être source de problème plus tard. En
effet, on a aussi vu que dans certains cas plus compliqués, où il ne s’agit plus de paroles et de débats, il
est plus difficile de transformer des chiffres sans que ceux-ci soient découverts et réfutés. Il est encore
plus difficile de dissimuler la vérité quand celle-ci à des conséquences néfastes par la suite. Je prône
personnellement l’entière clarté des propos, la vérité doit être la vérité et elle ne doit ni être
transformée, ni dissimulée.

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