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Jean Paul Terrenoire et Raymonde Courtas ont examiné les rituels de l’information
télévisée, et émette l’hypothèse que l’information télévisée par la répétition des
procédés scénographique, la gestualité des présentateurs, qui d’après eux
conditionne la réception de l’information par le téléspectateur en dehors des écrits.
C’est ce qu’ils appellent « l’effet rituel ». Ils émettent l’hypothèse que « l’image
construit son destinataire », que les conditions d’un débat à la télévision et que la
forme de l’image que l’on perçoit aura une influence sur notre perception de
l’information, de son interprétation, ainsi que de sa compréhension.
De nouveaux rituels de l’information existe et nombreux d’entre eux passent par
l’utilisation de l’électronique et des nouvelles technologies, alors que de nombreux
moyens existe la numérisation est le moyen le plus utilisé par les créateurs de
logiciel, pour des raisons techniques mais aussi pour des raisons de productivité
de rentabilité et de coût financier. Cependant des réticences de plus en plus fortes
bousculent cette logique et ce décalage entre l’offre et une demande instable. Alors
que Jean Baudrillard et Louis Quéré ont fait état de certaines limites voire danger
de modes d’informations, ces constats ne mettent cependant pas en lumière les
conséquences réelles et concrètes de la demande de moyens d’informations, du au
déphasage entre le fonctionnement social classique que nous connaissons et le
résultat de la consommation de certains systèmes d’information.
Nous nous penchons maintenant de façon plus concrète sur les conséquences du
paradoxe entre la logique de rentabilité des systèmes d’informations, « le
gaspillage d’information » du aux larges bases d’informations accessibles, et la
réaction naturelle sans pour autant prendre la forme d’une prise de conscience
générale face à la discordance des systèmes d’information à laquelle les citoyens
sont confrontés au quotidien.
Cette expérience montre aussi que la demande peut être manipulée, dans le sens
ou en fonctions des affiches et de la communication de l’information en générale
sur l’exposition, la demande sera finalement ciblée et sélectionnée en fonction de
la campagne de communication. Jacques Faule, appellera et qualifiera cette
demande comme « une offre de service deguisée ». Ce décalage entre la demande
et l’offre s’applique aussi dans d’autres domaines tel que dans le monde de
l’entreprise, entre les travailleurs et les employeurs. On peut alors y remarquer un
certain rapport de force. Ainsi Serge Gauthronet met en lumière ce décalage et
explique qu’alors même que les informaticiens et ingénieurs inventent et tentent
de mettre en applications des concepts ou technologies nouvellement élaborées,
l’application de ces nouveaux concepts ne répondent pas à un besoin de la
demande, mais répondent à une logique de ruissèlement des plus haut décideur
voulant mettre en pratique de nouveaux usages professionnels, tout en niant
l’utilité de l’acceptation de ces nouvelles méthodes ou de ces nouveaux médias,
pour les travailleurs plus bas qui devront les appliqués. Dans ses études il met en
avant la difficulté de mettre en place de nouveaux concepts dans ces conditions en
prenant l’exemple du Vidéotex, des oppositions, des conflits et des crises durant
les négociations ont eu lieu lorsque les changements au sein des entreprises de
presse. Ces nouveaux médias ont été vu comme des nouveaux entrants voulant
s’imposer sans une once de concertation. Serge Gauthronet explique que ces échecs
et ces difficultés sont aussi dû à l’incapacité pour les institutions en charge de la
communication, de la cohésion sociale et de la culture, à se charger des missions
concernant les systèmes d’informations, et il dénonce la mise à l’écart des
utilisateurs, premièrement, mais aussi les syndicats du Livre et de la presse dans
les concertations quand celles-ci ne sont totalement ignorées voire privées
d’informations.
Finalement, les questions principales que l’offre d’information doit se poser avant
de créer un contenu dans le but de communiquer une information répondant à un
besoin sont « A quoi ça sert ? » et « Pour qui ?». Au même titre que les théories
économiques sur la productivité relative visant à montrer l’importance du calcul
du besoin de main d’œuvre d’une entreprise ou d’un atelier de production, rendant
compte des limites du nombres d’ouvrier engagés pour effectuer une tâche. Ceux-
ci finissent par se gêner dû à leurs nombres et à la surface utilisée par chacun d’eux
finit par faire baisser la productivité relative de chacun, et affiche les limites du
capital humain que l’entreprise possède. Dans la même logique une information
trop importante, mal ciblée ou dans un mauvais timing montrera contre-
productive. Nous pouvons prendre pour exemple RMC Sport Chaîne d’info très
célèbre, et reconnue comme une source sure dû à la réputation et la légitimité de
ces journalistes, qui lors d’une émission annonce via l’un des journalistes la venue
du petit frère d’un joueur de Bordeaux se nommant Malcolm. Le journaliste face à
l’afflux d’informations présentes sur les réseaux sociaux relaie une fausse
information selon laquelle le petit frère de Malcolm, le dénommé « Dewey » ( en
référence à la série comique Malcolm) aurait été recruté par le centre de formation
de Bordeaux. Cela prouve que face à l’immensité de l’information disponible la
« Fake News » est un danger. Elle l’est encore plus quand nous connaissons
l’influence de certaines personnalités publiques ayant l’occasion de prendre la
parole à tout moment, mais aussi face à des instituions financières notamment très
fluctuantes. Le danger de la désinformation est encore plus grand quand cela vise
les pouvoirs publics comme nous avons le connaître pendant la crise des gilets
jaunes en France, ou encore celle du Covid. Les questions de communication et de
Management ont été aussi au centre de l’attention notamment avec un grand
nombre de Ministre remaniés, de portes paroles et préfet de police remerciés pour
leurs gestions des forces sur le terrain par exemple.
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