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Nous commençons par rendre compte de la diversité des moyens de

communication depuis 1930, nous trouvons seize productions industrielles ainsi


que treize services et quatorze autres modalités.
On peut souligner une dépendance de certains de ces systèmes relevés par LE
BUREAU DU FUTUR ont une dépendance électronique qui préétabli la possible
interactivité entre les différents systèmes. C’est un reproche que nous pouvons
faire au moyen dis « classiques ».

Dans le métier de Manager ou l’information et sa communication est une clé de la


cohésion sociale vouant à une meilleure appréhension et compréhension des
besoins et des objectifs, ainsi qu’à une meilleure mise en place de moyens, l’aspect
dépendant des moyens d’informations à l’électronique doit être pris en compte
dans la matrice, à l’échelle de l’entreprise selon le secteur, les entreprises sont
soumises à des cyber menaces pouvant y paralyser les différents membres et
acteurs. Ainsi depuis l’explosions de TICE les entreprises investissent dans leurs
cyber sécurité. Cela est un scénario auquel le manager peut faire face durant sa
carrière, et sa réactivité et son expertise sont indispensable dans l’hypothèse où
cela se produit lors de missions dans le service public.

Certains moyens d’informations sont dit « dumb », muet ou sot de sa traduction


française, ce terme peut qualifier le système de stérile dans le sens où la diffusion
de l’information ne répond pas à une demande sociale en amont, ce que Jean
Baudrillard qualifie d’information pornographique, avec un surplus d’information,
de flux et d’images, qui pourrait transformer à terme l’homme du 21 ème siècle en
un écran Extraplat, nous rendant uniquement spectateur et enlevant le caractère
événementiel des manifestations humaines. C’est ce que Jean Baudrillard appelle
l’hypertrophie d’information.

Jean Baudrillard souligne dans son raisonnement l’inutilité et la contre-


productivité qui résulte d’une information de masse, acheminée de façon non
efficiente. La communication devient alors destructrice, et l’échange qu’est
l’information fait perdre sa rationalité à son auditeur. Alors que le Manager utilise
comprend, et crée le matériel qu’est l’information il prend alors soin de l’utilisé
efficacement de façon utile et organisée.

Jean Paul Terrenoire et Raymonde Courtas ont examiné les rituels de l’information
télévisée, et émette l’hypothèse que l’information télévisée par la répétition des
procédés scénographique, la gestualité des présentateurs, qui d’après eux
conditionne la réception de l’information par le téléspectateur en dehors des écrits.
C’est ce qu’ils appellent « l’effet rituel ». Ils émettent l’hypothèse que « l’image
construit son destinataire », que les conditions d’un débat à la télévision et que la
forme de l’image que l’on perçoit aura une influence sur notre perception de
l’information, de son interprétation, ainsi que de sa compréhension.
De nouveaux rituels de l’information existe et nombreux d’entre eux passent par
l’utilisation de l’électronique et des nouvelles technologies, alors que de nombreux
moyens existe la numérisation est le moyen le plus utilisé par les créateurs de
logiciel, pour des raisons techniques mais aussi pour des raisons de productivité
de rentabilité et de coût financier. Cependant des réticences de plus en plus fortes
bousculent cette logique et ce décalage entre l’offre et une demande instable. Alors
que Jean Baudrillard et Louis Quéré ont fait état de certaines limites voire danger
de modes d’informations, ces constats ne mettent cependant pas en lumière les
conséquences réelles et concrètes de la demande de moyens d’informations, du au
déphasage entre le fonctionnement social classique que nous connaissons et le
résultat de la consommation de certains systèmes d’information.

Nous nous penchons maintenant de façon plus concrète sur les conséquences du
paradoxe entre la logique de rentabilité des systèmes d’informations, « le
gaspillage d’information » du aux larges bases d’informations accessibles, et la
réaction naturelle sans pour autant prendre la forme d’une prise de conscience
générale face à la discordance des systèmes d’information à laquelle les citoyens
sont confrontés au quotidien.

Tout d’abord, comment se manifeste la demande d’information ? C’est un besoin


complexe à concrétiser explicitement ainsi il faudrait des moyens simple et intuitif
et universel, n’engendrant pas d’énorme coût, favorisant la prise de contact. Ainsi,
le téléphone rempli efficacement ce rôle. L’étude des expositions scientifiques à
Montpellier et à Rennes montre le décalage entre l’offre ; étudiée par les exposants,
calculé en termes de mètres carrés proportionnellement à l’offre d’information
disponible, et entre la demande ; sujet attirant la plus grande curiosité et qualifiée
de plus populaire en dépit du débit d’information. C’est la curiosité et l’implication
qui prévaut sur l’information en quantité. Les enquêtes montrent que l’intérêt
porté à l’exposition de relève pas de l’information, mais d’une psychologie sociale.
Alors même que les individus interrogés ont déclaré avoir vu les affiches, et avoir
été au courant que l’évènement se tenait ils n’y s’y sont pas rendu car ils ne
s’identifient pas à cela et ne se sentent pas concerné, ils ne se soumettent pas à la
simple prise de conscience de l’information.

Cette expérience montre aussi que la demande peut être manipulée, dans le sens
ou en fonctions des affiches et de la communication de l’information en générale
sur l’exposition, la demande sera finalement ciblée et sélectionnée en fonction de
la campagne de communication. Jacques Faule, appellera et qualifiera cette
demande comme « une offre de service deguisée ». Ce décalage entre la demande
et l’offre s’applique aussi dans d’autres domaines tel que dans le monde de
l’entreprise, entre les travailleurs et les employeurs. On peut alors y remarquer un
certain rapport de force. Ainsi Serge Gauthronet met en lumière ce décalage et
explique qu’alors même que les informaticiens et ingénieurs inventent et tentent
de mettre en applications des concepts ou technologies nouvellement élaborées,
l’application de ces nouveaux concepts ne répondent pas à un besoin de la
demande, mais répondent à une logique de ruissèlement des plus haut décideur
voulant mettre en pratique de nouveaux usages professionnels, tout en niant
l’utilité de l’acceptation de ces nouvelles méthodes ou de ces nouveaux médias,
pour les travailleurs plus bas qui devront les appliqués. Dans ses études il met en
avant la difficulté de mettre en place de nouveaux concepts dans ces conditions en
prenant l’exemple du Vidéotex, des oppositions, des conflits et des crises durant
les négociations ont eu lieu lorsque les changements au sein des entreprises de
presse. Ces nouveaux médias ont été vu comme des nouveaux entrants voulant
s’imposer sans une once de concertation. Serge Gauthronet explique que ces échecs
et ces difficultés sont aussi dû à l’incapacité pour les institutions en charge de la
communication, de la cohésion sociale et de la culture, à se charger des missions
concernant les systèmes d’informations, et il dénonce la mise à l’écart des
utilisateurs, premièrement, mais aussi les syndicats du Livre et de la presse dans
les concertations quand celles-ci ne sont totalement ignorées voire privées
d’informations.

Le manager est confronté de part sa profession a des besoins multiples et différents


sur un court, moyen ou long terme, il est ainsi dans son devoir de gérer aux mieux
les mutations et de conduire le changement, alors même que le changement se veut
à première vue technique et ne relève pas directement du Management. On
comprend dans cet exemple l’importance cruciale qu’a le manager dans
l’introduction de nouvelle technique d’information ainsi que de nouveaux médias
afin d’obtenir un climat serein dans lequel le changement est plus apte à être
accepté et par conséquent accepter la prise de décision des décideurs sans conflits.

La rentabilité économique des nouveaux médias et système d’information pousse


à l’urgence du changement en laissant le décalage se créée entre les changeurs et à
la demande sociale d’accepter, d’adopter, et d’adapter l’offre technologique
présentée. Les systèmes d’informations avancée étant rigide dû à la contrainte
technique pèse sur le temps de parole notamment à l’écran. Nous avons l’exemple
des nouveaux réseaux, qui sont lourdes plateformes donnant une offre quasiment
illimitée, avec une demande en décalage qui n’en a pas besoin, une fois de plus cela
relève d’une négligence des utilisateurs des institutions. Finalement nous nous
rendons compte que le décalage entre l’offre et la demande et plus précisément un
décalage entre l’émetteur et l’utilisateur.

Finalement, les questions principales que l’offre d’information doit se poser avant
de créer un contenu dans le but de communiquer une information répondant à un
besoin sont « A quoi ça sert ? » et « Pour qui ?». Au même titre que les théories
économiques sur la productivité relative visant à montrer l’importance du calcul
du besoin de main d’œuvre d’une entreprise ou d’un atelier de production, rendant
compte des limites du nombres d’ouvrier engagés pour effectuer une tâche. Ceux-
ci finissent par se gêner dû à leurs nombres et à la surface utilisée par chacun d’eux
finit par faire baisser la productivité relative de chacun, et affiche les limites du
capital humain que l’entreprise possède. Dans la même logique une information
trop importante, mal ciblée ou dans un mauvais timing montrera contre-
productive. Nous pouvons prendre pour exemple RMC Sport Chaîne d’info très
célèbre, et reconnue comme une source sure dû à la réputation et la légitimité de
ces journalistes, qui lors d’une émission annonce via l’un des journalistes la venue
du petit frère d’un joueur de Bordeaux se nommant Malcolm. Le journaliste face à
l’afflux d’informations présentes sur les réseaux sociaux relaie une fausse
information selon laquelle le petit frère de Malcolm, le dénommé « Dewey » ( en
référence à la série comique Malcolm) aurait été recruté par le centre de formation
de Bordeaux. Cela prouve que face à l’immensité de l’information disponible la
« Fake News » est un danger. Elle l’est encore plus quand nous connaissons
l’influence de certaines personnalités publiques ayant l’occasion de prendre la
parole à tout moment, mais aussi face à des instituions financières notamment très
fluctuantes. Le danger de la désinformation est encore plus grand quand cela vise
les pouvoirs publics comme nous avons le connaître pendant la crise des gilets
jaunes en France, ou encore celle du Covid. Les questions de communication et de
Management ont été aussi au centre de l’attention notamment avec un grand
nombre de Ministre remaniés, de portes paroles et préfet de police remerciés pour
leurs gestions des forces sur le terrain par exemple.

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