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THEME 4.

L’impact du numérique sur la vie de l’entreprise

CHAPITRE 3 : Comment le numérique transforme-t-il l’environnement des entreprises ?

 INTRODUCTION

https://www.youtube.com/embed/ZqZUVawuhtA

1. Quel est le bouleversement logistique permis par la robotisation chez Amazon ?

2. Quelles sont les conséquences de ce changement ?

Objectif général :

Problématique :

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MISSION 1 : Comment le numérique affecte-t-il l’environnement de l’entreprise ?

1.1) En quoi l’économie numérique est-elle importante ? Quel est l’enjeu d’un tel développement pour les
entreprises ?
1.2) Rappelez la définition de la dématérialisation. Quelle est la forme de dématérialisation opérée par le ministère
de la santé de PF ? Quel est son intérêt ? En quoi cette dématérialisation a-t-elle un impact sur l’économie ?
1.3) Proposez une définition de l’ubérisation à l’aide des différents documents et vidéos en annexe 3. Quelles en
sont les effets pour les entreprises et les ménages ?
1.4) Repérez les facteurs qui ont une incidence sur le comportement des consommateurs et des consommatrices.
Expliquez la phrase soulignez en annexe 4. Montrez que la facilité d’accès à l’information des consommateurs et des
consommatrices influence les décisions des entreprises.

MISSION 2 : Quelles sont les modalités de fonctionnement d’une économie numérique ?

2.1) Expliquez le fonctionnement d’une place de marché en illustrant par un exemple. Repérez les principaux
avantages pour les entreprises de faire appel à ces places de marché. Présentez les relations d’échanges B to B, B to
C, B to G (government) et C to C en illustrant chacune par un exemple.
2.2) Montrez les intérêts des effets de réseau pour les entreprises citées dans l’annexe 6.
2.3) Rappelez la définition d’une externalité. Présentez, sous forme de tableau, les effets de ces plateformes pour les
consommateurs et les entreprises.

MISSION 3 : Quels sont les impacts sur les décisions de l’entreprise ?

3.1) Montrez que le numérique a contribué au passage d’une économie de la propriété à celle de l’usage. Expliquez
l’intérêt pour les entreprises puis pour les ménages de l’émergence de ces nouveaux modèles de production et de
consommation (sous forme de tableau).
3.2) Caractérisez chacun de ces modèles. Présentez pour chaque modèle les intérêts et limites (sous forme de
tableau).
3.3) Repérez les transformations les plus importantes en matière d’emploi. Relevez les nouveaux emplois de demain.

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ANNEXES

ANNEXE 1 : Le numérique, un secteur en plein développement


Aujourd’hui, tout le monde parle du numérique : les médias, les réseaux sociaux, les ministres et le gouvernement …
L’école devient « numérique » avec le développement de l’utilisation d'ordinateurs et de tablettes en classe (...), la
découverte des robots (...), Et pour cause : ne pas en maîtriser les usages peut se révéler handicapant tant le
numérique s’est répandu dans nos vies et dans tous les secteurs d’activité. La crise sanitaire a accéléré la
transformation numérique. Il était temps, car sur le classement de l’indice DESI (relatif à l’économie et société
numérique) la France, qui était classée à la 15e place lors de l’édition 2021, pointe désormais à la 12e avec une
petite progression en score lequel est de 53,3 % vs un peu plus de 50 % l’année dernière. Non seulement la crise a
renforcé la prise de conscience des entreprises (digitaliser leurs activités), mais elle a également boulversé les
comportements des consommateurs (e-commerce) :
 51 % des entreprises françaises déclarent que le digital contribue à leur chiffre d’affaires (contre 42% en
2021),
 2,3 milliards de transactions ont été réalisées sur internet en 2022,
 L’économie numérique représente désormais 5,5% du PIB français.
Données retravaillées

ANNEXE 2 : Arrêts de travail, fini les volets à papier à déposer


L’assemblée de la Polynésie française a adopté à l’unanimité, ce jeudi, un projet de loi sur la dématérialisation des
arrêts maladie. À partir du 1 er janvier, les arrêts pourront être disponibles et transmissibles en un clic entre
prescripteur, patient et employeur via une application. Dématérialiser pour simplifier la transmission des arrêts
maladie. C’est l’objet du projet de loi adopté ce jeudi à l’unanimité par l’assemblée de Polynésie. À partir du
1er janvier 2024, les salariés devant être arrêtés pour raison médicale n’auront plus à s’inquiéter de la manière dont
ils feront parvenir les fameux volets de leur arrêt de travail à leur employeur et à la CPS. Grâce à l’interopérabilité
des systèmes d’information, les professionnels de santé, les malades et les employeurs disposeront, en un seul clic,
des informations relatives à l’interruption. Pour le ministre de la Santé Cédric Mercadal, il s’agit « d’améliorer la
qualité de vie » des patients qui pourront prévenir de leur absence « depuis le fond de leur lit ».
La démarche de dématérialisation des services publics. Et ce projet s’inscrit dans la continuité de la démarche de
dématérialisation des services publics engagée par le gouvernement, qui veut permettre l’accès par Internet aux
informations et aux démarches administratives. « L’objectif de cette loi ce n’est donc pas de remplacer le
papier, assure encore le ministre. L’objectif c’est de donner un moyen probant, via un smartphone de déposer son
arrêt maladie sans que ça pose de problème à personne ». Mais ce dispositif ne marque cependant pas la fin de
l’arrêt sous format papier puisqu’il sera disponible pour tous ceux qui « n’ont pas d’autres possibilités que de
l’utiliser ».
https://www.radio1.pf/ 12/10/23

ANNEXE 3 : Ubérisation
L’Ubérisation
L’ubérisation tire son nom de l’entreprise Uber, qui développe des applications mobiles dans le secteur du transport
de personnes en VTC (voiture de transport avec chauffeur). Par extension, on qualifie d’ubérisation le phénomène
économique de désintermédiation, de numérisation, et de facilitation administrative qui s’est développé autour de
start-ups ces dernières années. Phénomène de rupture et de « disruption », l’ubérisation s’illustre dans les domaines
hôteliers : Airbnb ou Booking par exemple, mais aussi dans le transport de personnes : Uber, Blablacar, Turo...
L’ubérisation repose sur l’usage d’une plateforme numérique, d’une quasi-immédiateté des échanges entre le client
et le prestataire, la mutualisation des ressources et la limitation des infrastructures et des démarches
administratives. Pour ses détracteurs, l’ubérisation symbolise un modèle économique qui aurait des conséquences

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sociales négatives, en entraînant une augmentation une précarisation des contrats de travail et une concurrence
déloyale pour les acteurs économiques traditionnels (taxis, hôteliers...).
« Ubérisation », novethic.fr, octobre 2022

Dessine-moi l’éco répond à la question : « L’ubérisation est-elle une chance pour l’économie ? »

https://youtu.be/5isAcquYnHQ?si=Z3d36ONQjwuWhZ20

ANNEXE 4 : L’e-réputation
La révolution numérique donne du pouvoir au consommateur
La globalisation des marchés, la concurrence, l’évolution et le progrès technologique, la digitalisation du parcours
client et bien d’autres facteurs ont fait qu’aujourd’hui, le comportement du consommateur n’est plus ce qu’il était.
L’essor du Web 2.0 (...) doit permettre à l’organisation d’acquérir un avantage concurrentiel durable, grâce à une
relation profitable et sur le long terme avec les clients, et sur la base de la valeur du produit ou le service proposé.
Aujourd’hui, le consommateur a la possibilité d’interagir avec l’entreprise. La communication est devenue bilatérale
et interactive, elle ne va plus que de l’entreprise vers le client, mais ce dernier a aussi la possibilité de répondre, de
réagir, de parler, d’exprimer un avis, une opinion ou une insatisfaction. Le consommateur d’aujourd’hui est de plus
en plus informé, grâce aux réseaux sociaux et aux communautés virtuelles, il a le pouvoir de nuire à la réputation
d’une entreprise ou d’une marque, il a le pouvoir de donner des recommandations, des prescriptions (buzz, bouche
à oreille électronique, commentaires sur facebook et autres réseaux...) et d’influencer les décisions de ceux qui font
partie de son entourage, et qui peuvent lui faire confiance plus que n’importe quel autre message à caractère
publicitaire. Il est aussi important de signaler que l’essor des technologies de l’information et de la communication a
modifié la manière dont les gens communiquent et aussi leurs modes de vie et d’interaction avec les autres (...).
Rachid Amin, www.journaldunet.com 27 septembre 2022

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Les enjeux de l’e-réputation

https://www.guest-suite.com/blog/enjeux-e-reputation

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ANNEXE 5 :

ANNEXE 6 : Que sont les effets réseau


Si ces plateformes (google, facebook, et amazon) sont devenues si dominantes, c’est parce qu’elles bénéficient des
« effets de réseau ». La taille engendre la taille : plus les vendeurs d’Amazon peuvent attirer de clients, plus les
acheteurs y achètent, plus les vendeurs seront attirés... (...) Les entreprises ne peuvent pas se passer de Google qui,
dans certains pays, traite plus de 90% des recherches sur le Web. Facebook et Google contrôlent les deux tiers des
revenus publicitaires en ligne aux Etats-Unis. (...) Cependant, les barrières à l’entrée ne cessent d’augmenter.
Facebook possède non seulement le plus grand réservoir de données personnelles au monde, mais aussi le (...)
réseau de connexions et de relations entre la liste de ses abonnés et le monde réel. Amazon a plus d’informations
sur les prix que toute autre entreprise. Les assistants vocaux, tels qu’Alexa d’Amazon et l’assistant Google, leur

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donneront encore plus de contrôle sur la façon dont les gens vivent l’Internet. (...)
www.lenouveleconomiste.fr
ANNEXE 7 : Le rôle des plateformes dans les effets de réseau
Covoiturage, partage de logements ou prêts entre particuliers, ces pratiques se sont fortement développées ces
dernières années avec l’essor d’internet et des applications mobiles. Le succès de ces plateformes comme Airbnb,
Leboncoin ou Turo témoigne de l’engouement pour l’économie collaborative. (...) Ces plateformes (...) facilitent la
mise en relation et les interactions entre individus, elles peuvent fournir des revenus complémentaires. (...) Mais
certains reprochent à ces mêmes plateformes de concurrencer de manière déloyale les entreprises existantes, de
favoriser l’évasion ou l’optimisation fiscale et de renforcer les inégalités. (...) Une plateforme de consommation
collaborative est un marché (...) qui met en relation deux groupes d’utilisateurs (des offreurs et des demandeurs),
chaque groupe valorisant la présence d’utilisateurs sur l’autre face. (...) Ces effets positifs s’appellent des externalités
de réseaux croisées. Le succès d’une plateforme dépend de sa capacité à attirer une masse critique d’utilisateurs (...)
et à stimuler les effets de réseaux (...). Généralement cela passe par (...) la mise en place de systèmes de notation et
de réputation. (...)
www.Hal.archives-ouvertes.fr
ANNEXE 8 :

Afin de fidéliser ses clients, Michelin est passé d’une logique de vente à une culture du service grâce à l’invention
d’une formule tout compris de location et d’entretien pour les professionnels. Les commerciaux de la division poids
lourds leurs proposent de ne plus acheter de pneumatiques mais de les louer sur la base d’un tarif au kilomètre
parcouru, offre complétée par des applications numériques garantissant des économies de carburant. Cet exemple
illustre un nouveau modèle économique : l’économe de la fonctionnalité, qui conduit les entreprises à une approche
responsable de conception et de production des cycles de vie des produits, en cherchant à limiter la quantité de
matières premières et d’énergie utilisées dans les processus de production afin de baisser les coûts. Les biens sont
réutilisés et réparés. L’économie de la fonctionnalité améliore aussi la compétitivité et la profitabilité, puisque les
entreprises ne souhaitent plus seulement réaliser des économies d’échelle en produisant toujours plus : elles jouent
avant tout sur la performance de la solution issue de l’usage du bien. L’économie de la fonctionnalité privilégie
l’usage plutôt que la vente d’un produit afin de mieux respecter l’environnement. Tout ceci concourt à faire émerger

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une nouvelle structure de coûts. L’économie de la fonctionnalité crée également des emplois peu délocalisables,
grâce à la gestion des produits en location par exemple.
Les auteurs, 2023.
ANNEXE 9 :

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ANNEXE 10 :

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