Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
La conquête de l'espace a été l'une des réalisations les plus marquantes de l'humanité au XXe siècle.
Toutefois, cette aventure spatiale a soulevé une question fondamentale : s'agit-il d'une compétition
entre les nations ou d'une collaboration pacifique ? Au cours de cet exposé, nous explorerons plus en
profondeur les aspects de la conquête spatiale liés à la compétition et à la collaboration entre les
nations.
- L’URSS est le premier pays à placer un satellite en orbite, Spoutnik en 1957, alors que dans le
même temps le programme des États-Unis piétine. Puis la chienne Laïka, le premier survol
lunaire.
- 1961 Youri Gagarine est le premier homme dans l’espace suivi deux ans plus tard par la
première femme Valentina Terechkova.
- 1961 Kennedy prononce un discours dans lequel il fixe pour objectif d’aller sur la lune et ainsi
de prendre une revanche sur les premiers échecs américains.
- Les États-Unis lancent le programme Apollo
- 1969 Neil Armstrong et Buzz Aldrin réussissent l’alunissage en direct sur toutes les télévisions
du monde entier.
- Médiatisation porte un coup au programme spatial russe qui ne parvient pas aller sur la lune.
Avec l’émergence de nouvelles puissances et la fin de la guerre froide, le nombre de pays se lançant
dans l’aventure spatiale se multiplie.
- L’Inde développe avec l’aide de l’URSS un lanceur de satellite dans les années 70. Son
programme a abouti en 2014 au lancement du premier satellite indien et d’une sonde vers
Mars.
- La Chine de son côté a envoyé en 2003 un homme Yang Liwei dans l’espace et ambitionne
d’atterrir sur la Lune, et a atteri sur mars le 15 mars 2021.
- D’autres puissances émergentes : Japon, Corée du Nord, Corée du Sud, Israël, Émirats Arabes
Unis cherchent eux aussi à prendre une place dans la conquête spatiale.
- Space X, fondée par Elon Musk a été choisi par l’État américain pour préparer un alunissage
avant une possible mission sur Mars.
- Virgin, Amazon, Facebook et Boeing se sont aussi lancés dans des programmes privés pour
développer le tourisme spatial.
- Europe : le lancement de satellites est assuré par Arianegroup, copropriété d’Airbus et du
groupe militaire Safran.
- Des entreprises européennes tentent de développer leur propre projet de fusées.
Cependant, cette privatisation de l’espace pose des problèmes juridiques importants. Ainsi, aux États-
Unis, une loi de 2015 permet l’exploitation de l’espace à des fins commerciales, allant à l’encontre du
droit international qui considère l’espace comme un bien commun depuis 1972.
La collaboration :
- 1967, un traité international de l’espace est signé par les deux superpuissances dans lequel
sont posés les grands principes du droit spatial et de la coopération.
- L’URSS signe en 1966 un accord avec la France pour la coopération scientifique et technique
dans l’espace
- NASA développe avec plusieurs pays européens une coopération pour approfondir les
connaissances sur les phénomènes atmosphériques.
La naissance de l’ISS : l’idée de mettre en orbite une station spatiale permanente se développe dans
les agences spatiales soviétiques et américaines. Si chaque puissance créé sa station spatiale (Mir
Skylab), la réduction des crédits de la NASA, ainsi que les difficultés financières de l’URSS, poussent à
un rapprochement annoncé en 1984 par Ronald Reagan. Ce projet rassemble finalement les cinq
grandes agences spatiales : USA, Russie, UE, Canada et Japon qui signent en 1998 l’accord
intergouvernemental sur la station spatiale internationale. L’ISS est un gigantesque puzzle qui va se
construire dans l’espace autour du premier module russe Zarya. En 2010, l’ISS est totalement
opérationnelle.
Récemment, la NASA a annoncé son programme Artemis, visant à retourner sur la Lune avec
l'objectif d'établir une présence permanente.
- Cherche activement à collaborer avec des partenaires internationaux, montrant ainsi une
volonté de coopération plutôt que de compétition.
- Ce programme dirigé par la NASA mise sur une collaboration internationale, notamment de
l'Agence spatiale européenne (ESA), de l'Agence spatiale canadienne (ASC), de l'Agence
japonaise d'exploration aérospatiale et de plusieurs partenaires commerciaux.
Conclusion :