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Réalisé par :
KABBAJ Maha
Encadré par :
MBA NZE Karl Lionel
Mme YAMANI NEZHA
OUFKIR Ahmed
Aussi devons-nous souhaité que tous ceux qui ont contribué à réaliser
ce rapport trouvent ici l’expression de notre parfaite considération.
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Table des matières
Remerciement............................................................................................................................1
Introduction :............................................................................................................................3
1. Historique :.................................................................................................................................4
1957 à 1969 :..........................................................................................................................4
De 1968 à 1982 :....................................................................................................................4
1. Le développement d’un manuel de droit international applicable aux usages militaires dans
l’espace.............................................................................................................................................13
Conclusion...............................................................................................................................15
Bibliographie et webographie................................................................................................16
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Introduction :
L’espace fait pleinement partie de notre vie quotidienne. Nous sommes tributaires des moyens
spatiaux pour l’usage d’Internet et des télécommunications, pour les transactions financières
ainsi que les voyages. Pour s’y rendre, il faut disposer de compétences scientifiques,
techniques et industrielles qui ne peuvent être développées que grâce à un engagement
politique et financier significatif. L’analyse de l’occupation actuelle du milieu spatial et des
traits particuliers des politiques spatiales permet d’évaluer le poids relatif des États et les
usages géopolitiques réels : les États-Unis occupant une position prééminente, la Russie,
l’Europe et le Japon venant ensuite, la présence plus récente de la Chine et de l’Inde illustre
leur rôle croissant sur la scène internationale. Il apparaît clair alors que le développement
d’un programme spatial est toutefois nécessaire pour accéder au statut de puissance. Non
seulement parce que ce secteur a un enjeu idéologique, mais aussi parce qu’il a pris une
importance considérable tant dans le domaine économique que dans le domaine géopolitique.
Compte tenu du nombre croissant de ses États, des préoccupations croissantes s’expriment sur
le risque de conflit dans l’espace. La question concerne cependant les dispositions appliquées
spécifiquement à l’espace puisque sa conquête est au centre de l’attention depuis près de 60
ans.
Le présent rapport vise donc à présenter le sujet de la guerre de l’espace. Pour cela, nous
avons abordé dans un premier chapitre l’aspect historique de la guerre dans le monde ainsi
que l’importance stratégique de l’espace. Comme deuxième chapitre, nous avons présenté les
satellites et les activités militaires dans l’espace. Ensuite, nous avons consacré le troisième
chapitre au droit international en ce qui concerne les activités militaires à l’espace. Finalement
un dernier chapitre dédié à la prévention de cette guerre de l’espace .
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Chapitre 1 : Concepts historiques
1. Historique :
1957 à 1969 :
La course de l’espace a débuté depuis les années 1960 lors de la guerre froide qui opposait les
deux superpuissances à savoir les États-Unis et l'URSS. La première invention était celle du
petit satellite Spoutnik-1 le 4 octobre 1957. Ce qui n'était qu'un projet secondaire devient une
immense victoire technologique et symbolique : une nouvelle frontière de l'environnement
humain vient d'être franchie. Une équipe est donc mise en place aux États-Unis pour préparer
un premier lancement. Mais l'URSS lance aussi Spoutnik-2 dès le 3 novembre 1957.
Les deux Etats ont après commencer à envoyer des satellites espions dans l'espace ce qui
menace les autres Etats qui permettaient de pouvoir observer les ressources militaires de
l’ennemi dans des zones peu accessibles afin d’évaluer le danger que celles-ci étaient
susceptibles de représente, d’où l’apparition du missile antisatellite que seul deux Etats ont la
capacité de le produire : États-Unis et la Chine. Ces satellites permettaient aussi de vérifier la
véracité des messages de propagande adverse ou les déclarations de politiciens. Donnant
l’exemple de l’URSS qui affirmait posséder 1 000 ogives nucléaires alors que les satellites
n’en observaient que 10, alors on concluait que la menace était moins grande, ce qui
rééquilibrait les deux forces.
Ainsi, ces satellites espions peuvent servir dans le domaine de communication et tant
que système de positionnement par satellites au guidage des unités ou missiles.
De 1968 à 1982 :
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- En 1983, les des États-Unis, lance son projet de défense anti-missile contre une frappe
nucléaire stratégique par des missiles balistiques intercontinentaux et des missiles
balistiques lancés par des sous-marins.
- En 1984, les Soviétiques pointent leur laser « Terra-3 » sur une navette spatiale
américaine.
- En 1990, profitant de l'affaiblissement de l'URSS, les États-Unis mettent au point un
concept de contrôle de l'espace qui vise à maîtriser l'information et l'accès à l'espace ainsi
que son utilisation
Depuis 1958, l’ONU milite pour une utilisation exclusivement pacifique de l’espace. Ainsi, le
Traité sur l’espace extra-atmosphérique pose pour principe la liberté d’accès à l’espace et
prohibe la mise en orbite d’armes nucléaires. Ce Traité suscite que les activités spatiales
doivent être conduites conformément au droit international vu que l’espace est devenu de
plus en plus encombré, disputé et concurrentiel.
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La Commission Européenne propose un programme spatial doté de 16 milliards d'euros
pour stimuler son leadership après 2020 puisque le budget spatial européen est inférieur de
quatre à six fois celui de États-Unis. Mais les Américains avec le GPS ont pris de l'avance
tant dans le domaine civil que dans le militaire dans l’espace. Ainsi que la révolution du
New Space, a fait baisser les coûts due au numérique et a fait exploser le nombre d'agences
spatiales. C’est dans ce cadre que Donald Trump à confirmer la création d'une force
spatiale, un sixième corps d'armée indépendant.
L’Europe de la défense dans le spatial, à son tour, dispose des coopérations sur le
programme des satellites d'observation conçus avec une participation minoritaire de l'Italie,
de l'Espagne, de la Belgique et de la Grèce. Un général européen a affirmé : « Notre
environnement évolue avec le New Space et la souveraineté de l'espace n'est pas une
commodité. L'Europe doit se positionner dans ce jeu stratégique". Le général a également
observé que le New Space avait lancé une nouvelle génération de nano-satellites très
difficiles à suivre et à repérer, ce qui amène à revoir la stratégie globale européenne.
L'Europe dispose néanmoins d'un avantage avec ses emprises outre-mer qui sont
d'importance vitale.
Cependant, il y a des approches concurrentes sur la façon dont il faut envisager la régulation
des activités militaires spatiales. L ’école de pensée de « l’espace comme sanctuaire » qui
considère qu’il est nécessaire de s’assurer que l’espace demeure libre d’armes et que tous
les usages militaires doivent être purement passifs. D’un autre côté, l’école de pensée du «
Contrôle de l’espace » ou de la « Défense de l’espace » qui est préoccupée par le nombre
croissant de puissances spatiales et la vulnérabilité des moyens spatiaux.
L’espace : C’est un moyen pour comprendre la planète, pour lutter contre le changement
climatique, pour surveiller l’environnement, pour la mobilité, la connectivité, la sécurité et
les transports autonomes. C’est aussi un moyen utilisé pour toutes les politiques.
Cet espace est même devenu un marché où l’on vend des tickets à moindre coût, le ticket sous
orbite est autour de 250 à 300 milles dollars, les vols sous orbitaux offerts par Space X sont
autour de plusieurs centaines de millions de dollars. D’après Richard Branson il voudrait
avoir un créneau de 400 vols par an dans l’espace.
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- Les pays les plus avancées à conquérir l’espace sont : Les USA, La Chine, la Russie, L’Inde
et le Qatar
- Les Acteurs du privé aussi se lancent à la course de l’espace notamment Richard Branson
Patron de Virgin, Jeff Bezos avec son entreprise Blue Origin qui souhaite déplacer les usines
sur Mars pour éviter de mois polluer la terre or pour mettre 1 kilos de matières en orbite, il
faut au moins 100 kilos d’hergoles, de plus l’Hergole c’est de l’énergie et l’énergie a toujours
un bilan lourd sur plan écologique. Elon Musk avec sa plateforme Space X en collaboration
avec la NASA. Le Patron de Space X ambitionne de développer un très gros lancer que l’on
appelle le Straship, première fusée réutilisable plusieurs fois et destinée pour coloniser Mars
en 2026, d’ici 2050 il voudrait emmener énormément de matériel et environ 1 million de
personnes. Aussi le Patron de Stage X organise une levée de fonds auprès des Investisseurs
particuliers milliardaires pour mettre en Place ce dispositif. Quant à Jim Breddestine Patron
de la NASA, il compte y atterir en 2033 Jeff Bezos est aller jusqu’à pronostiquer jusqu’à 400.
D’après ces derniers, Mars serait comme une forme de planète B, où l’homme pourra y vivre
au cas où notre planète deviendrait invivable en cas de changement climatique extrême ou de
catastrophe naturelle. Pourquoi aller sur mars vu qu’il y’a déjà des robots installés sur place ?
D’après Tanguy Bertrand planetologue à la Nasa et spécialiste de l’atmosphère Marstienne «
tout simplement parce que la présence humaine permettrait de mieux contrôler directement les
robots. Car l’homme par rapport à la machine peut appréhender de nouvelles situations,
s’adapter et réagir face à l’imprévu et en tirer profit. Mars est loin, il faut au moins 15 minutes
pour communiquer avec les Robots. Le but est d’envoyer des hommes non pas à la surface de
Mars mais en Orbite de Mars et ainsi piloter les robots en temps réel, le but sera aussi de
tester les capacités physiques, techniques et technologiques de l’homme ainsi repousser ses
limites. Il s’agira aussi de développer des combinaisons, des technologies pour recycler des
systèmes vie qui peuvent recycler l’atmosphère pour produire l’oxygène. Ainsi l’homme
pourra marcher, creuser et explorer la surface beaucoup plus vite. Ce type de projet sur Mars
coûterait environ 210 Milliards $. D’autant plus que le voyage aller sur Mars dure au moins 9
mois ». Elon Musk a dévoilé son plan de colonisation de Mars et comment il comptait
envoyer plus d’un million de personne sur Mars d’ici 2050.
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2. L’organisation réglementaire de l’espace :
Sur le domaine public et étatique, les pays comme la France ont mis à jour en septembre 2020
l’armée de l’air et de l’espace qui a pour but de protéger les capacités spatiales françaises
potentiellement menacés dans un contexte de militarisation de l’espace et aussi les USA avait
aussi un an plutôt mis en place projet une « Space Force ». En ce qui concerne les USA
depuis 1983 le Président Ronald Reagan avait instauré un programme d’initiative de défense
stratégique surnommée « La Guerre des Étoiles ».
Ce programme avait pour but de prémunir les USA d’un bouclier spatial en cas d’attaque de
l’URSS. Ce programme reposait sur des satellites qui étaient censés protéger des cibles. Mais
aujourd’hui les satellites eux-mêmes sont devenus des cibles. C’est ce qu’on appelle la
bataille de satellite. Elle prend forme en 2007 lorsque la Chine affirme avoir envoyé un test de
missile expérimental pour détruire un de ses propres satellites à 800 km d’altitude. Jusqu’à
cette période seul les USA (1958) et L’URSS disposaient des armes capables d’atteindre des
satellites. L’Inde aussi a rejoint l’équipe en 2019 en tirant sur un satellite à orbite basse de
300km.
Aujourd’hui les missiles ne sont pas la seule menace qui plane sur les satellites, il y’a aussi
les Laser qui aveugleraient les satellites, les systèmes d’espionnage, d’interception, de
brouillage de communications ou de piratage à distance. Par exemple en 2018, la France
accuse la Russie d’avoir attaqué un satellite militaire Franco-Italien nommé « ATHENA
FIDUCI » également utilisé par les services de sécurités civiles. Aussi dans le domaine les
État sont très discret et ne communiquent que très peu sur leur ambition par exemple les USA
ont envoyé pratiquement pour 2 ans et demi une navette spatiale sans pilote appelée « Boeing
X-37B ».
De son côté, la Russie aurait développé un laser ultra secret appelé « LASER PERESVET » .
L’Inde aussi à développer des missiles antisatellites et elle est la 3 ème nation à agir dans le
domaine, la France quant à elle compte développer d’ici 2023 des « NANO SATELLITES
PATROUILLEURS » pour mieux surveiller l’espace et expérimenter un démonstrateur de
Radar de très longue portée. Pour parvenir à cet objectif la France a prévu un budget entre
2019 et 2025 de 4,3 milliards Euros. Dans l’espace les opérations militaires s’avèrent être plus
complexe, par exemple la destruction d’un satellite produit d’énormes débris qui crée non
seulement des déchets dans l’espace, mais une fois ces débris éparpillées dans l’espace ils
peuvent entrer en collision avec d’autres appareils. Actuellement les taux de débris dans
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l’espace dépassent les 44% et d’ailleurs le Récent Tir de Missile pour destruction de satellite
par la Russie a créé un tolet avec les États-Unis car il a favorisé de façon considérable les
débris dans l’atmosphère spatiale et ils ne pourront être évacués totalement que dans une
dizaine d’années.
- Au niveau de l’armement dans l’espace, le traité de l’espace de 1967 est clair, il interdit
l’usage de placer les armes à destruction massive dans l’espace, mais n’interdit pas l’usage
des armes pour se protéger néanmoins il stipule que l’espace doit être utiliser à des fins
pacifiques.
- Le traité de l’espace de 1967, stipule que l’espace n’appartient à personne et les corps
célestes également. Les Américains ont leur propre interprétation de ce traité en ce sens qu’ils
disent que le principe de la non appropriation de l’espace concerne La Lune, les Planètes et
non les ressources, dont ils permettent à leur entreprise privée d’exploiter les ressources des
corps célestes. Le traité de l’espace ne prévoit pas une privatisation de l’espace. Aussi en cas
de problème, de violation du droit international, de dommages causés aux pays sur l’espace, le
pays dans lequel les opérations se sont passées est responsable.
Le traité de l’espace signé en 1967 par les USA et L’URSS définit un Astronaute comme un
envoyé dans l’espace au service de l’humanité. Un Astronaute est un aussi un métier, un agent
formé pour aller travailler dans l’espace.
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3. Contraintes & alternatives de la conquête de l’espace :
La planète Mars est à 220 millions de kilomètres du Soleil et la planète Terre, là où nous
habitons, est à 150 millions de kilomètres du Soleil. Alors on pourrait se dire que la Terre et
Mars sont à 70 millions de kilomètres l'une de l'autre (220 millions -150 millions).
Pourquoi ? Car les planètes ne tournent pas autour du Soleil en faisant un cercle mais en
faisant une ellipse.
Le plus proche que l'on puisse être de Mars est de 54,6 millions de km. Pour cela les
planètes Terre et Mars doivent être alignées par rapport au Soleil, la Terre doit être la plus
éloignée possible du Soleil et Mars doit être le plus proche possible du Soleil
Les règlements élaborés ne sont pas suffisants pour cadrer tous les domaines d’utilisation de
l’espace, voici certains règlements qui sont sous forme de cinq traités.
- L’accord sur les corps célestes de 1979 : six états que l’ont ratifié en 1988.
- Traité de l’espace extra-atmosphérique : un texte de loi très important qui occupe une
position centrale dans le corpus de droit spatial, il régit les activités en ce qui concerne
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l’exploration et l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique, y compris la lune et les
autres corps célestes. Voici les principaux principes de traité :
Le principe de la liberté de d’exploration de l’espace et
l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique.
Le principe de L’interdiction de toute revendication souveraine sur
partie quelconque de l’espace extra-atmosphérique.
Ce traité interdit de placer les armes nucléaires dans l’espace et tout type d’armes de
destruction massive et il interdit également sur la lune et les autres corps célestes,
l’aménagement de base militaire, les essaies d’armes et l’exécution de manœuvre militaire.
- La convention sur la responsabilité internationale pour les dommages causés par des
objets spatiaux (1972) : ce texte établit les principes concernant la responsabilité et
l’indemnisation de tous les dégâts qui peuvent être engendrés par les objets envoyés
dans l’espace.
- L’accord sur le sauvetage des astronautes et la restitution des objets lancés dans
l’espace extra-atmosphérique : (conclu en 1968) cet accord prévoit des procédures
pour prêter assistance aux équipages des vaisseaux spatiaux en cas d’accident et pour
restituer au pays de lancement les objets spatiaux trouvés à l’extérieur du territoire de
ce pays.
- La convention sur l’immatriculation des objets lancés dans l’espace extra-
atmosphérique (1976) : les signataires de cette convention s’engagent à immatriculer
auprès secrétaire général les objets lancés dans l’espace tout en précisant leur mission.
Malgré tous ces traités, il semble que la mise sur orbite et les essais le stationnement dans
l'espace d'armes de tous les types de dispositifs ayant un objectif militaire constituent selon les
traités des activités légitimes. Le laxisme principal de ces textes permet aux états la mise au
point, l’essai et le déploiement de dispositifs antisatellites, ce qui laisse ainsi la porte ouverte à
l’armement de l'espace, ce qui ne manquera pas de menacer sérieusement l'ordre public dans
l'espace et le maintien de la paix en général.
La chine et la Russie ont proposé en 2008 un sujet de traite sur la prévention et la mise en
orbite d’armes (PPWT).
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Le projet de traité sur "le non-déploiement des armes dans l'espace et le non-emploi de la
force contre les objets cosmiques", qu’a été présenté par la Russie et la Chine, 12 février, dans
le cadre de la conférence du désarmement, n'a pas beaucoup de chances d'aboutir. Depuis plus
d'une dizaine d'années, les deux pays ont alternativement avancé une telle proposition, avec
souvent le soutien l'un de l'autre.
En revanche la première fois que Moscou et Pékin s’unissent officiellement pour prendre à
témoin la communauté internationale de leurs bonnes intentions s'agissant de la nécessité
d'interdire l'"arsenalisation" de l’espace. Car tel est bien l'objet premier de cette initiative qui
souligne, d'autre part, l'accroissement de la coopération stratégique russo-chinoise, récemment
illustrée par de spectaculaires manœuvres militaires communes.
Pékin et Moscou connaissent déjà le refus - maintes fois réitéré - des Etats-Unis à tout traité
international qui limiterait leur "liberté d'action" dans l'espace. Si la Maison Blanche a rejeté,
mardi, l'initiative présentée par le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, la
réaction américaine est sans surprise : le 24 janvier, Donald Mahley, responsable au
département d'Etat pour les questions de sécurité internationale et de non-prolifération, avait
insisté sur le double langage de la Chine, qui a procédé à un test d'arme antisatellite le 11
janvier 2007.
La destruction d’un satellite météo chinois obsolète, "offre une puissante raison d'être
sceptique quant aux efforts de la Chine pour promouvoir un traité sur la prévention d'une
course aux armements dans l'espace (Paros)", avait déclaré M. Mahley, en rappelant le refus
des Etats-Unis "de négocier des contraintes et limitations à leur droit de développer, tester et
déployer des capacités dans l'espace". Les arguments de Washington sont notamment basés
sur l'impossibilité de définir une "arme de l'espace", et de vérifier que telle ou telle nation ne
dissimule pas, sous le couvert de son programme spatial, un satellite tueur.
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destruction massive dans l'espace, sans interdire formellement la destruction de satellites.
Mais Moscou et Pékin sont surtout préoccupés par la formidable avance prise par les Etats-
Unis en matière de défense antimissile, laquelle fait notamment appel à des missiles qui
frappent leur cible dans l'espace. La Russie est foncièrement opposée au projet américain
d'installer un troisième site antimissile en Pologne et en République tchèque, et conditionne
son attitude sur d'autres dossiers (par exemple l'indépendance du Kosovo) à son abandon par
Washington.
A Genève, M. Lavrov a mis en garde contre "une nouvelle spirale dans la course aux
armements, à la fois dans l'espace et sur terre". Cette remarque illustre les préoccupations
russes (et chinoises) : la Russie a notamment perdu la guerre froide parce qu'elle était
incapable de suivre le rythme de la course aux armements engagée avec l'Amérique, et elle ne
tient pas à commettre à nouveau une telle erreur.
En réponse aux critiques suscitées par leur projet, Un nouveau projet a été soumis à la CD en
2014.
Des règles de fond fixant la conduite des états en cas de conflit armé peuvent être un sujet de
discorde mais une clarification du droit existant est nécessaire. L’incapacité des forums
actuels suppose qu’une alternative viable et acceptable soit trouvée. Une solution possible
serait l’élaboration d’un manuel rédigé par des experts avec les apports de juristes renommés,
experts techniques, de spécialistes militaires et d’observation pertinente comme le comité
international de la croix rouge. Cela permettrait que les discussions ne soient pas orientées par
les intérêts de chaque état, ni par la temporalité de quelconques tensions politiques. Un groupe
d’experts internationaux peut avoir la capacité de mettre en synergie des perspectives
internationales tout en préservant une neutralité par rapport au contenu et à l’interprétation de
la loi. Doté d’une expertise dans le domaine du droit spatial, des activités militaires dans
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l’espace, de droit public international et du droit des conflits armés, il pourrait permettre aux
états d’intégrer une loi qui fasse autorité dans leur propre droit militaire opérationnel.
En septembre 2015, le centre de droit aérien et spatial de McGill accueillait une table ronde
d’experts afin de poser les bases du développement du MILAMOS. Il a été décider que
l’écriture de ce manuel serait entreprise en commun par 2 universités (McGill et Adelaide) en
coopération avec d’autres institution.
2. La conférence de désarmement :
La Conférence du désarmement est une instance de l'Organisation des Nations unies (ONU)
en charge de négocier un accord multilatéral sur la prévention d’une course aux armements
dans l’espace sous tous ses aspects, mais la situation demeure bloquée sur ce sujet.
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Conclusion
En somme, nous pouvons retenir que l'espace représente un enjeu considérable pour les
Nations et même les acteurs du secteur privée. D'une part, nous notons l'ambiguïté juridique
au niveau du traité de 1967 qui donne à tout le monde de l'interpréter à sa guise, d'autre part
nous observons le facteur géostratégique en terme de croissance, d'influence et de domination.
En effet, les Nations étant en perpétuelle concurrence qu’avoir l'ascendance sur un rival ou un
partenaire en matière de technologie spatiale, de satellites, de nano satellites patrouilleurs, de
brouillage, de Laser, et même d'espionnage ne pourra qu'accentuer les rivalités criardes entre
elles d'autant plus que cette conquête de l'espace nécessite un coût budgétaire colossal, d'où la
nécessité de s'interroger si le coût en vaut la chandelle. Les Acteurs du privé quant à eux se
sont aussi orientés vers un tourisme de l'espace en explorant les possibilités d'y faire des aller
retours et ainsi pourquoi pas permettre à l'homme d'être le premier être mulitplanétaire. Au vu
de ses ambitions réalistes ou irréalistes une question reste en suspens celle de savoir si
l'homme ou l'espèce humaine en général pourra satisfaire sa soif d'exploration.
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Bibliographie et webographie
- https://www.nasa.gov/
- https://www.spacex.com/vehicles/starship/
- https://www.cairn.info/revue-defense-nationale-2016-6-page-80.htm
- https://www.blueorigin.com/
- https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-puissances-de-lespace
- https://iss.cnes.fr/fr
- https://www.un.org/en/node/160977
- https://www.linternaute.fr/actualite/guide-histoire/1788667-conquete-spatiale-resume-
dates-exploration-espace/
- https://www.un.org/press/fr/2018/ag12083.doc.htm
- https://treaties.unoda.org/t/outer_space
- https://www.universalis.fr/encyclopedie/espace-conquete-de-l-la-militarisation-de-l-
espace/3-les-conflits-spatiaux/
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