Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Information identified as archived is provided for L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée
reference, research or recordkeeping purposes. It est fournie à des fins de référence, de recherche
is not subject to the Government of Canada Web ou de tenue de documents. Elle n’est pas
Standards and has not been altered or updated assujettie aux normes Web du gouvernement du
since it was archived. Please contact us to request Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour
a format other than those available. depuis son archivage. Pour obtenir cette
information dans un autre format, veuillez
communiquer avec nous.
This document is archival in nature and is intended Le présent document a une valeur archivistique et
for those who wish to consult archival documents fait partie des documents d’archives rendus
made available from the collection of Public Safety disponibles par Sécurité publique Canada à ceux
Canada. qui souhaitent consulter ces documents issus de
sa collection.
Some of these documents are available in only
one official language. Translation, to be provided Certains de ces documents ne sont disponibles
by Public Safety Canada, is available upon que dans une langue officielle. Sécurité publique
request. Canada fournira une traduction sur demande.
Guide
pour les
aumôniers
du
Service correctionnel
du Canada
Aumônerie
Programme pour les délinquants
PRÉFACE
Division de l'aumônerie
Direction des programmes pour-les,détenus
Service correctionnel du Canada
340 ouest, avenue Laurier
OTTAWA (Ontario) KlA OP9
SEP 26 1997
SOLLICITEuR
SOLLICiktiR GENERAL
GENERALCAMPA
OAM: *On.
OTTAWA (ONTARIO) does not belong to ttle for
of thts document obtatned from the aie
RIA on
RIA CM Fo'ii9htllee must be
PrOpet ain
intencled use. n'apparhennent
d auteur du présentdudocument
contenu du présent auteur.
Les drotts uhlisation paf
pas à l'État:Toute
document doit être approuvée préalablement
TABLE DES MATInES
Préface
PARTIE I Rubrique
Attributions et structure I. 1.
Organigrammes — Administration centrale et
administration régionale I. 2.
Structure des établissements du SCC I. 3.
Division de l'aumônerie
Historique H. 1.
Administration de l'aumônerie H. 5.
Normes opérationnelles H. 8.
H. 12.
Questions de pastorale
Confidentialité III. 7.
Contrebande III. 8.
Correspondance III. 9.
Ressources
Introduction
BahaIsme V. 1.
Bouddhisme V. 2.
Doukhobors V. 4.
Hindouisme V. 5.
Islamisme V. 6.
Témoins de Jehovah V. 7.
Judaïsme V. 8.
Rastafariens V. 11.
Satanisme V. 12.
Scientologie V. 14.
Sikhs V. 15.
Zoroastrisme V. 19.
PARTIE I Page
Attributions et structure I. 1.
ATTRIBUTIONS :
STRUCTURE :
a) Administration centrale :
On trouvera dans une autre section du présent guide des renseignements plus
détaillés au sujet du Secteur de l'élaboration de la politique et des
programmes pour les délinquants de l'Administration centrale nationale,
ainsi que l'organigramme complet de l'Administration centrale nationale du
SCC.
h) Administrations régionales :
Région du Québec :
3, place Laval
CHOMEDEY, LAVAL (Québec) H7N 1A2
(514) 328-3312
I. 1.(3)
Avant d'être admis dans un établissement fédéral, tout détenu fait l'objet
d'une évaluation et est classé selon le niveau de sécurité requis, compte
tenu des conditions et des facteurs qui contribuent au niveau de sécurité
probable. Ce niveau de sécurité fait l'objet d'une révision périodique,
notamment lors des demandes de transfèrement.
Les services d'aumônerie ne sont pas assurés aux CCC étant donné que le
programme appliqué dans ces installations visent justement à faire profiter
les résidents des activités et ressources communautaires, notamment celles
des Églises, mais des aumôniers à temps partiel desservent toutes les
fermes de niveau S2.
I. 1.(4)
Les détenus considérés comme nécessitant une sécurité moyenne sont ceux qui
entretiennent des rapports acceptables avec les autres et qui manifestent
le désir de participer aux programmes.
Les détenus considérés comme nécessitant une sécurité maximale sont ceux
qui se sont prouvés violents ou qui présentent des risques confirmés
d'évasion, ou qui sont des sources constantes de perturbation, ou encore
qui se livrent à des activités criminelles dans l'établissement. Les
détenus qui présentent un risque maximum élevé sont ceux qui posent une
menace grave et constante à la sécurité du personnel et (ou) des autres
détenus.
1985/1987
I. 2.
-1 Directeur général
Opérations correctionnelles
Directeurs :
Directeur général
Personnel
Directeurs :
Directeurs :
-Politique d'ensemble
et planification
stratégique
1 Directeur général
Programmes des délinquants
Directeurs :
-Classification
-Personnel de la
catégorie de gestion
détenus
-Directeur :
V
I. 2. (2)
politique et adminis-
tration des systèmes Directeurs :
Directeurs : Directeurs :
1
Directeurs :
Conseiller principal
—en politique -Politique financière,
Systèmes et opérations
-Gestion financière
Directeur général
—Matériel et administration
Directeurs
-Gestion du matériel
-Administration
I. 2. (3)
Sous-commissaire - Ontario
i
Directeur régional des Opérations Directeur régional, Planification
et gestion des ressources
Ontario
Prairies
Pacifique
Établissement multisécuritaire
ORGANIGRAMMES
ÉTABLISSEMENTS "A"
(Trois gestionnaires qui relèvent du directeur)
DIRECTEUR
ÉTABLISSEMENTS "B"
(Deux gestionnaires qui relèvent du directeur)
DIRECTEUR
C'est aussi au cours de cette période que le Service des pénitenciers a été
intégré au Service des libérations conditionnelles pour donner naissance au
Service correctionnel du Canada.
I. 4. (2)
LE RAPPORT CARSON
Dans son rapport de 1984, le comité Carson a énoncé cinq principes qui
établissaient l'orientation que devait suivre le nouveau commissaire :
1987
I. 5.
DIRECTIVES DU COMMISSAIRE DU SCC
Les aumôniers doivent très bien connaître non seulement la DC 750 Services
et programmes religieux, qui est citée intégralement ci-après et en vertu
de laquelle les services d'aumônerie sont assurés, mais ils doivent aussi
être au courant des sujets sur lesquels portent les autres DC, dont
beaucoup touchent la vie des détenus et par conséquent l'exercice de la
pastorale de l'aumônier auprès de ce groupe, afin de pouvoir s'y reporter
au besoin. Les volumes de toutes les DC se trouvent dans chaque
établissement, aux fins de consultation.
545 Escorte
[voir section 111.12 du Guide]
590 Ségrégation
Conditions d'emprisonnement
9. Le directeur doit s'assurer que tous les détenus placés en
ségrégation se voient offrir :
b. des activités éducatives, spirituelles et de loisir;
1 764 Censure
Restrictions
3.d documents qui favorisent ou préconisent le génocide ou la haine
d'un groupe identifiable qui se distingue par sa couleur, sa
race, sa religion, son origine ethnique ou son sexe;
1 770 Visites
1985/1987
I. b.
ÉNONCÉ DES VALEURS DU SCC
Dans son rapport, le comité Carson avait quant à lui déclaré : "Ce mandat à
plusieurs volets a toujours posé un dilemme. Les employés recrutés pour
-travailler dans un secteur spécialisé ont naturellement tendance à
favoriser une partie du mandat par rapport à un autre. Ainsi, les agents
chargés de la garde des détenus sont plus enclins à mettre l'accent sur les
fonctions de sécurité du mandat, tandis que les employés chargés des
programmes ont souvent plus d'affinités avec la réadaptation." Il avait
ensuite loué le travail accompli par le Groupe de travail Ingstrup pour
redéfinir la mission du SCC.
Voici en outre comment il développe cet énoncé simple dans ses "Notes
explicatives" :
"Il est tout aussi important de fournir l'aide requise que d'effectuer
le contrôle. A ce propos, l'Énoncé de mission est très clair. Nous devons
venir en aide aux délinquants pour qu'ils deviennent des citoyens soucieux
de respecter les lois. Cela signifie que nous devons prendre les meilleurs
moyens pour bien connaître les caractéristiques individuelles des
délinquants. Cela suppose aussi que nous devons avoir une bonne
connaissance de la société dans laquelle les personnes condamnées
retourneront éventuellement. Aider signifie qu'il nous faut de plus
identifier les besoins des délinquants et développer les interventions, les
moyens, les besoins des délinquants et de développer les interventions, les
moyens, les méthodes et les programmes les mieux adaptés pour accroître les
chances de ces individus d'adapter leur comportement aux exigences de la
société et des lois qui en régissent le fonctionnement. Enfin, aider
signifie soutenir activement et constamment les délinquants, pour qu'ils
participent aux programmes susceptibles de les entraîner dans de nouvelles
habitudes de vie acceptables et profitables pour eux et pour notre société.
Les membres du Groupe de travail estimaient par ailleurs que les aumôniers,
en tant que spécialistes du domaine des valeurs, étaient des personnes
appelées à jouer un rôle important pour faire en sorte que les autres
employés du SCC inculquent aux détenus les nouvelles valeurs du Service.
En leur qualité d'employés du SCC, les aumôniers employés pour une période
indéterminée sont également assujettis au Code de discipline, DC 060 du
SCC.
I. 8.
En avril 1986, après que le comité de la haute direction eut accepté les
recommandations émanant des rapports Carson et Scott, on a créé à
l'Administration centrale le Secteur de l'élaboration de la politique et
des programmes pour les délinquants (EPPD). La création de ce secteur
répondait à l'exigence selon laquelle la gestion des délinquants au sein du
SCC, tant sur le plan de l'élaboration de la politique (Directives du
Commissaire) que du point de vue opérationnel, devait se faire d'une
manière intégrée et coordonnée. Plus particulièrement, les missions
traditionnelles de sécurité, de gestion des cas et d'application de
programmes et de services de mise en liberté communautaire étaient
considérées comme des éléments inséparables de notre stratégie de gestion
des délinquants; nos politiques et nos structures, dans l'ensemble du
Service, devaient donc refléter cette réalité.
Les attributions de chaque direction sont réparties entre des divisions qui
relèvent d'un directeur. On peut voir énoncées ci-après les principales
attributions en matière de politique des directions et de leurs divisions.
Division de l'aumônerie :
- renseignements généraux
- planification et services financiers
- personnel et administration
- services d'information de gestion
1987
PARTIE II
Division de l'aumônerie
Historique II. 1.
Protocole d'entente H. 3.
Administration de l'aumônerie H. 5.
AUMONERIE - HISTORIQUE
1962-1981
C'est ce qui a mené à la création du groupe de travail mixte qui avait pour
mandat d'examiner les besoins et l'organisation de l'aumônerie, de
recommander des changements et de proposer des normes et modalités de
formation des aumôniers. On espérait également que les travaux du groupe
permettraient d'établir des liens de communication plus efficaces entre le
Comité interconfessionnel et le Service correctionnel. Dans les
recommandations finales de son rapport, le groupe de travail suggérait que
l'on accepte comme aumôniers "les diacres et les autres personnes
qualifiées". Ainsi, pour la première fois, des femmes et des personnes
n'ayant pas reçu l'ordination pouvaient officiellement faire leur entrée
dans les aumôneries carcérales, même si certaines d'entre elles
travaillaient déjà comme aumôniers adjoints dans certains établissements.
Le rapport faisait également usage d'une terminologie qui s'éloignait des
titres à couleur militaire, remplaçant l'appellation "aumônier général" par
celle de "directeur de l'aumônerie".
BIBLIOGRAPHIE :
1985/1987
II. 2
NgCESSITÉ D'ASSURER DES SERVICES D'AUMÔNERIE
L'établissement assure que tous les détenus sont en mesure d'exercer leur
droit constitutionnel à pratiquer leur religion. Au moment de leur
initiation, il doit les informer au sujet des services religieux; il doit
aussi veiller à ce qu'ils soient bien renseignés en tout temps concernant
les possibilités de participer à des programmes religieux. (Voir la norme
connexe 4304).
4431 Un membre du personnel coordonne et supervise les programmes
religieux de l'établissement.
Explication:
Étant donné qu'il n'est pas possible d'affecter des représentants à plein
temps à toutes les confessions présentes parmi la population carcérale, un
membre du personnel est chargé de coordonner les services religieux et les
ressources communautaires afin de répondre aux besoins spirituels des
détenus.
4432 Il existe une manière systématique de déterminer les besoins en
personnel à l'égard des programmes religieux pour assurer que tous
les détenus ont accès aux employés et aux services.
Explication:
Il faut établir officiellement les croyances et pratiques religieuses de
chacun des détenus et assurer qu'ils reçoivent les services nécessaires.
4433 En vertu des politiques et procédures écrites, les détenus ont
accès aux publications religieuses et ont la possibilité de se
soumettre au régime alimentaire et aux autres exigences des
diverses églises
Explication:
Pendant les heures normales de visite, les détenus peuvent accueillir des
représentants autorisés de leurs églises respectives. Il faut prévoir en
outre la possibilité de visites d'urgence en tout temps.
1987
)
OBJECTIF DE LA POLITIQUE
RESPONSABILITÉ DE L'ÉTABLISSEMENT
6. Les aumôniers doivent avoir accès, en tout temps, à tous les secteurs
de l'établissement afin d'offrir des services aux détenus et aux
membres du personnel. Il faut tenir compte des exigences habituelles
sur le plan de la sécurité, ainsi que de la protection des aumôniers et
des heures de travail des détenus.
COMITÉ INTERCONFESSIONNEL
1987
II. 3.
PROTOCOLE D'ENTENTE
GESTION DE L'AUMONERIE
Résumé :
Fonctions :
Particularités du poste :
Résumé :
Description de poste
Résumé :
: DIRECTEUR ASSOCIÉ DE L'AUMÔNERIE
1
1/
RÉSUMÉ
FONCTIONS
1.5 agir comme personne-ressource, tant dans la région que dans les
établissements, lorsqu'il s'agit de régler des problèmes réels et
éventuels relatifs à la pratique religieuse, aux prescriptions
alimentaires, aux coutumes religieuses, à la spiritualité
autochtone, etc.
2.4 apporter, sur le plan pastoral, son appui à tous les aumôniers et
ce, de façon permanente et personnelle; •
2.5 recommander aux aumôniers des mesures à prendre pour donner suite
aux rapports d'appréciation du rendement et indiquer nettement les
buts et objectifs du rapport sur lesquels il faut mettre l'accent;
3. que le SCC fixe comme objectif un rapport d'un aumônier pour 150
détenus, ce rapport ne devant en aucun cas dépasser un aumônier
pour 200 détenus;
3. la nécessité de définir :
devant être examinées dans une étude d'évaluation et proposer une méthode
pour examiner celles-ci.
Cet examen a abouti à une évaluation des services d'aumônerie, réalisée par
la Division de l'évaluation et de la recherche du SCC, qui a présenté son
rapport en novembre 1986, lequel a été soumis à l'étude du comité de la
haute direction du SCC ainsi qu'au Comité interconfessionnel.
1987
Il. 8.
RÔLE DE L'AUMÔNIER
16. Le rendement de chaque aumônier doit faire l'objet d'un examen annuel
effectué par les autorités organiques et fonctionnelles, et les
objectifs et priorités personnels déterminés grâce à cette démarche
doivent être étudiés au moins trimestriellement de concert avec les
autorités organiques et de l'établissement.
Références :
1987
II. 9.
Dans son rapport (le rapport Lowery), le Groupe de travail mixte sur
l'aumônerie recommandait que les aumôniers soient engagés en vertu de
contrats conclus avec leur autorité ecclésiastique plutôt que d'être
embauchés comme fonctionnaires pour une période indéterminée. Cette façon
de procéder a été adoptée en 1982. A compter de cette date, on a comblé
tous les postes d'aumôniers rendus vacants par suite de la démission
d'employés pour une période indéterminée en retenant les services
d'aumôniers à contrat.
1 1. OBJECTIFS
- un animateur du culte,
2. NORMES
1
H. 10. (2)
1. L'aumônier
2. Le SCC
3. L'Église
criminologie
responsabilité criminelle
connaissance de soi
échelles de valeurs
facteurs sociaux de la criminalité
théologie appliquée
présence visible
culte en milieu correctionnel
"programmes" : Éducation religieuse, évangélisation de base,
croissance spirituelle, etc.
historique de l'aumônerie, comprenant différents modèles
d'intervention
planification
liaison avec l'Église
évaluation, surveillance
travail d'équipe : l'aumônerie et les autres disciplines
l'éducation permanente
5. POSSIBILIBITÉS DE FORMATION :
6. PLANIFICATION DE LA FORMATION :
Pour certains, il peut être utile, pour prendre une décision, de se servir
d'outils d'évaluation employés pour l'éducation permanente; pour d'autres,
il peut être recommandé d'assister à une séance dans un centre d'évaluation
de la carrière.
II. 10. (5)
6.5 Financement
1987
II. 11.
A. AUMONERIE/AUMONIER
1. Obligatoires
a) Rapport annuel
3. Facultatif
B. AUMONIER RÉGIONAL
AUMÔNIERS A CONTRAT
A. A temps plein
c)
régionale et de l'Administration centrale);
B. Temps partiel
I
Il. 12. (3)
1987
Il. 13.
Constitution
I APPELLATION :
II NATURE ET BUT :
Le Comité sert de :
(b) agent de liaison entre d'une part les Églises et autres groupes
religieux et d'autre part le Service correctionnel du Canada en ce
qui concerne le recrutement et la sélection des aumôniers,
III FONCTIONS :
1. Rôle consultatif :
2. Rôle d'appui :
3. Recrutement et examen :
4. Sélection :
5. Liaison
6. Évaluation :
IV SIÈGE :
VI POUVOIRS ET ATTRIBUTIONS :
VII DIRIGEANTS :
VIII QUORUM :
IX MANDAT :
X ASSEMBLÉE ANNUELLE :
L'assemblée annuelle doit avoir lieu dans les trois (3) mois de la fin
de l'année financière, laquelle est fixée au 31 mars de chaque année.
XI MODIFICATION :
La présente constitution peut être modifiée par une majorité des deux
tiers des membres présents à toute réunion, pourvu qu'avis de la
modification proposée ait été donné par écrit à tous les membres au moins
trente (30) jours avant la réunion. Avant que la modification ne soit dite
finale, il doit y avoir consultation avec le Service correctionnel du
Canada.
Il. 13. (5)
ANNEXE 1
MEMBRES ACTUELS :
Armée du Salut 1
ANNEXE 2
à pourvoir
Mme Edith Shore 40, avenue St. Clair est (b) (416) 921-4152
Toronto (Ont.) M4T 1M9
à pourvoir
Rév. Jean André Patry 4157, av. Laval (h) (514) 336-7000
Montréal (Qué.) 112W 2J4 (d) (514) 844-7311
Armée du Salut
M. David Hallman 85, av. St. Clair est (b) (416) 925-5931
Toronto (Ont.) M4T 1 4 8
à pourvoir
Membres d'office
Questions de pastorale
Administration de l'aumônerie
III.
III.
1.
2.
Secret III. 7. •
Correspondance III. 9.
A. ADMISSION
Les détenus qui prétendent devoir suivre, pour des raisons religieuses, un
régime alimentaire spécial peuvent être renvoyés à l'aumônier, qui devra
confirmer leur statut, et cette demande devra faire l'objet d'un examen
approfondi avant que le privilège demandé ne soit accordé.
B. ÉLARGISSEMENT
1985/1987
III. 2.
ADMINISTRATION DE L'AUMONERIE
1. BUDGETS ET RÉQUISITIONS
Les aumôniers doivent connaître le code financier "610" attribué aux fonds
de l'aumônerie à tous les niveaux. Ils doivent avoir accès aux relevés
mensuels des affectations budgétaires et des dépenses de l'établissement,
appelés des "SIFOR", où figurent leurs postes "610".
b) Réquisitions :
c) Petite caisse
Étant donné que les modalités d'obtention d'une petite caisse peuvent
varier d'un établissement à l'autre, on conseille à l'aumônier de consulter
l'agent financier pour déterminer quel montant il est possible de dépenser
en se servant d'un bon de petite caisse et pour connaître la marche à
suivre.
1985/1987
III. 3.
Les aumôniers ont droit d'accès aux dossiers des détenus, conservés au
service de garde des dossiers administratifs, ou par les agents de gestion
des cas.
La plupart des aumôniers ne tiennent pas leurs propres dossiers sur les
détenus. Cela est généralement jugé préférable pour maintenir la
réputation de neutralité et d'objectivité dont jouit l'aumônier auprès du
personnel et des détenus, et aussi à cause des questions de confidentialité
et de protection de la vie privée qui se posent.
1985/1987
III. 4.
Les détenus qui découvrent l'Église par un acte de foi peuvent demander à
être baptisés et confirmés. Comme il s'agit là de rites d'initiation à une
manifestation visible de l'Église, il faut déterminer la préférence du
détenu pour une confession chrétienne particulière, ces rites étant propres
à chaque dénomination.
1985/1987
III. 5.
PARTICIPATION DE LA COLLECTIVITÉ
Il peut arriver que, tant dans l'exercice de leurs fonctions que dans leur
vie au sein de la collectivité, les employés des établissements
pénitenciaires fassent appel aux conseils de l'aumônier. Il est souvent
tentant de consacrer du temps aux membres du personnel et à leur famille,
mais il est préférable pour l'aumônier de les aider à s'identifier à une
congrégation locale et à obtenir des services de pastorale auprès du clergé
de celle—ci. Dans ce cas également, l'aumônier peut faciliter le processus
en établissant des rapports fructueux et en aidant les membres du clergé à
comprendre le milieu de travail des employés et le stress que cela
suscite. S'il est important, dans le cadre des services de pastorale
assurés à la famille par l'Église locale de s'occuper de l'employé dans son
milieu de travail, l'aumônier peut exercer une fonction de consultation.
Aux grands moments de la vie de la famille d'un employé, par exemple lors
du décès d'un membre de la famille, d'un baptême ou d'un mariage, la
présence de l'aumônier, s'il est invité, en compagnie du clergé de la
collectivité, peut être une preuve de souci et de soutien. Lors du décès
d'un employé, l'aumônier aura un rôle plus important à jouer, tant au sein
de la collectivité que dans l'établissement, où on célèbre souvent un
service commémoratif.
En tant que membre d'une Église, il est tout d'abord important pour
l'aumônier d'être connu et d'être vu comme un membre à part entière du
clergé de celle—ci. Surtout si l'aumônier ne relève pas du palier de
compétence locale, il est indispensable pour lui de participer aux réunions
du clergé local afin d'être reconnu, accepté et appuyé. S'il ne prend pas
activement des mesures pour empêcher que cela se produise, l'aumônier
risque d'être mis à l'écart de sa propre communauté ecclésiastique.
Autant que possible, l'aumônier doit aussi prendre part à des associations
interconfessionelles, comme des associations de ministères ou des conseils
d'Églises, les aumôniers du SCC étant censés fonctionner comme membres
d'une équipe oecuménique, représentant les Églises du Canada et desservant
les détenus de toute religion.
Par souci pour sa santé tant physique que mentale, l'aumônier voudra
participer à la vie de la communauté de façons qui n'ont rien à voir avec
son ministère religieux.
1985/1987
Ii
III. b.
CONFLIT D'INTUETS
Il convient de rappeler aux aumôniers, qu'ils soient des employés pour une
période indéterminée ou qu'ils travaillent à contrat, qu'ils sont
assujettis aux Principes de conduite professionnelle du SCC ainsi qu'aux
normes de conduite professionnelle que suppose implicitement leur vocation
religieuse.
Tout cadeau offert et accepté doit être acheminé par le Service des visites
et de la correspondance pour y être autorisé et dûment consigné.
1985/1987
III. 7.
SECRET
1985/1987
III. 8.
OBJETS INTERDITS
Les objets interdits sont ceux qui ne sont pas "remis, fournis ou
autorisés".
Références :
1985/1987
III. 9.
CORRESPONDANCE
Des articles religieux envoyés aux détenus peuvent inclure des livres, des
périodiques, des tracts, des enregistrements audio ou des articles
religieux personnels comme des médailles, des chapelets, des croix, des
statues, ou des symboles sacrés d'autres religions. Avant de prendre une
décision, l'aumônier devra éventuellement consulter les représentants
compétents d'autres religions.
ANNEXE N° 1
ÉCHANTILLON
LETTRE DE RENVOI DE FOURNITURES RELIGIEUSES
Madame (Monsieur),
(Signature) Aumônier
85/03/31
III. 9. (4)
ANNEXE N ° 2
Du : Aumônier
(Signature : Aumônier)
85/03/31
III. 10.
Bien qu'il ne soit pas facile de définir le rôle que joue l'aumônier dans
des situations d'urgence et qu'il ne semble pas exister beaucoup de
documentation à ce sujet, on conseille aux aumôniers de consulter le
document de travail établi en 1983 par la Division de l'aumônerie pour
aider les directeurs à gérer les situations d'urgence dans les
établissements. On peut se procurer ce document auprès de l'Aumônerie de
l'Administration centrale.
- suicide
- tentative de suicide
- affliction s'accompagnant de dépression à cause du décès d'un membre
de la famille, de l'échec d'une relation
- voie de fait
- prise d'otage
- évasion
- émeute
- prise d'otage
- grève (détenus ou personnel)
- incendie
- inondation
- panne d'électricité
Tous les établissements ont élaboré des plans pour parer à ces éventualités
et leur personnel a reçu la formation nécessaire pour intervenir dans ces
situations d'urgence. Les aumôniers doivent impérativement connaître ces
plans et comprendre les rôles du personnel. Si leur intervention n'est pas
explicitement prévue dans les mesures de réaction aux situations d'urgence,
I I I. 1 0. ( 2)
ils doivent examiner leur rôle éventuel et offrir leurs services à ceux qui
sont chargés d'établir les plans d'intervention d'urgence de
l'établissement.
Parce qu'ils jouent un rôle délicat, les aumôniers peuvent être en mesure
de détecter le changement perceptible de l'ambiance qui est ordinairement
un signe avant-coureur d'une situation d'urgence. Ils peuvent même
détecter des indices de troubles chez ceux qui craignent celle-ci ou qui
en sont au courant. Cela peut obliger les aumôniers à traiter de façon
responsable les renseignements délicats dont ils peuvent être mis au
courant de manière à favoriser la sécurité et l'ordre dans l'établissement,
tout en conservant la confiance tant des employés que des détenus.
Durant ce genre de situation, toutes les personnes qui ne font pas partie
du personnel sont censées être évacuées de l'établissement. Mais les
aumôniers à contrat doivent s'assurer que les hauts fonctionnaires les
acceptent sur le plan opérationnel comme des employés, conformément entre
autres au Protocole d'entente et au contrat de services d'aumônerie, étant
donné qu'ils peuvent exercer une action importante au sein de
l'établissement, du moins à l'endroit des non-participants, durant cette
situation d'urgence. S'ils se voient refuser l'accès aux détenus qui ne
sont pas impliqués dans ces situations, avant ou après celles-ci, les
aumôniers devraient demander l'aide de l'aumônier régional ou du directeur
de l'Aumônerie pour s'assurer qu'on ne les empêche pas d'exercer leur
ministère légitime.
Une des mesures que les aumôniers devront prendre face à une situation
d'urgence sera de continuer à assurer, dans toute la mesure du possible,
leur ministère habituel. Ils devront éventuellement déployer des efforts
spéciaux pour veiller à ce que les détenus ne soient pas privés de leur
service de pastorale parce que les autorités de l'établissement veulent
punir les responsables ou l'ensemble des détenus.
Les aumôniers doivent aussi être conscients du fait qu'ils ne sont pas
invulnérables au stress et au syndrome d'épuisement; c'est pourquoi on les
exhorte à établir et à exploiter des réseaux de soutien et d'appui,
notamment pour pouvoir faire le point après une intervention d'urgence.
1985/1987
III. 11.
Les mesures à prendre suivant le décès d'un détenu sont régies par une DC
intitulée Décès de détenus et de libérés de jour. Normalement, les régions
ont des IR et les établissements, des ordres permanents à ce sujet, que
l'aumônier doit connaître.
4. Ce n'est qu'en dernier ressort, après avoir épuisé toutes les autres
possibilités ou lorsque le facteur temps entre en jeu (par ex., si les
médias ont obtenu le nom du détenu décédé) qu'il convient de
communiquer la nouvelle du décès par téléphone.
ARRANGEMENTS FUNÉRAIRES
FRAIS DE FUNÉRAILLES
12. Lorsque les dispositions funéraires sont prises aux frais du public,
toute somme conservée en fiducie pour le détenu doit tout d'abord être
utilisée pour le remboursement des frais.
III. 11. (3)
Les aumôniers peuvent offrir leur aide pour les funérailles, si les
dispositions ont été prises par le plus proche parent et si cela est
li faisable et jugé souhaitable par le membre du clergé qui célèbrera les
funérailles. On s'attendra vraisemblablement à ce que l'aumônier célèbre
les funérailles si cela n'a pas été prévu par la famille et il peut choisir
de faire appel à un membre du clergé de l'Église du détenu, si ce n'est pas
la sienne. Dans certains cas, il s'est révélé utile pour toute la
population de l'établissement de célébrer dans la chapelle de celui-ci un
service commémoratif auquel assistent d'autres détenus et des membres du
personnel.
1985/1987
III. 12.
Les aumôniers qui sont des employés pour une période indéterminée de la
Fonction publique du Canada sont, en raison de leur emploi auprès du SCC,
des agents de la paix, investis de tous les droits et responsabilités que
cela comporte. Par contre, les aumôniers qui sont engagés en vertu d'un
contrat signé par leur autorité ecclésiastique ne sont pas des agents de la
paix et ne jouissent que des droits et responsabilités de citoyens
ordinaires.
Dans l'un ou l'autre cas, il peut arriver qu'on demande aux aumôniers
d'escorter des détenus en absence temporaire de l'établissement. Leur
intervention, à ce titre, est régie par la CD 545 intitulée Escortes.
9. Avant de confier des détenus aux gents d'escorte qui ne font pas partie
du Service, il faut observer la marche à suivre suivante :
1985 /1987
III. 13.
1985/1987
III. 14.
1985/1987
III. 15.
PROGRAMMES DE SPIRITUALITÉ 'AUTOCHONE
OBJECTIF DE POLITIQUE
PRATIQUES SPIRITUELLES
12. Les aînés doivent être rémunérés en vertu d'un marché de services
personnels ou d'une entente cadre conclue avec l'organisme contractant.
13. Les aînés ont normalement droit de se déplacer sans escorte dans
l'établissement.
•
1985/1987
III. 16.
AUTRES RELIGIONS
Bien que tout aumônier se trouve limité dans son aptitude à desservir les
détenus d'autres religions ou même d'autres disciplines chrétiennes par ses
connaissances et ses habiletés ainsi que par les contraintes de sa propre
confession religieuse, il peut s'assurer que les détenus ont accès aux
écrits religieux de leur foi et, dans la mesure du possible, à une action
pastorale exercée par des membres compétents et responsables de leur groupe
religieux.
Il peut aussi être nécessaire pour les aumôniers de consulter les autorités
de la religion en question au sujet des écrits religieux et d'autres
articles religieux que le détenu devrait légitimement avoir en sa
possession pour pratiquer sa religion. Les écrits et autres articles
peuvent être founis par le groupe religieux, achetés par le détenu à même
ses fonds, ou, en dernier recours, obtenus grâce à des fonds prélevés sur
le budget de l'Aumônerie de l'établissement.
Les aumôniers doivent veiller à ce que tous les détenus aient accès à une
éducation religieuse appropriée, soit grâce aux programmes qu'ils assurent,
soit au moyen de programmes assurés ou fournis par correspondance par des
représentants du groupe religieux du détenu.
Bibliothèque de l'aumônerie
Logement
Ségrégation
Classement et placement dans un établissement
Correspondance
Correspondance générale
Correspondance avec l'avocat
Correspondance confidentielle
Comparution devant les tribunaux
Décès
Élargissement
Discipline
Discrimination
Griefs et plaintes
Soins de santé
Information mise à la disposition des détenus
Blessure et invalidité
Affaires internationales
Entrevues
Langues
Infractions des détenus
Rémunération
Effets personnels
Programmes
Isolement protecteur
Accueil
Religion
Fouilles
Transfèrements
Transfèrement involontaire à un établissement fédéral
Transfèrement volontaire à un établissement fédéral
Transfèrement volontaire à un établissement provincial ou territorial
Fonds en fiducie
Visites et communication téléphonique
Travail et éducation
1987
III. 19
APPELS TÉLÉPHONIQUES
Les bureaux des aumôniers peuvent être munis d'un téléphone raccordé au
standard de l'établissement ou donnant directement et automatiquement accès
à une ligne extérieure.
Les aumôniers doivent s'assurer que l'utilisation de leur téléphone par les
détenus ou au nom de ces derniers est conforme à la politique de
l'établissement et au plan de gestion du cas du détenu. Cela peut obliger
l'aumônier à ne pas acquiescer à la demande d'un détenu avant d'avoir '
consulté l'agent de gestion du cas de ce dernier. Les aumôniers doivent en
effet s'assurer que les appels téléphoniques qu'ils autorisent sont
clairement liés à leur action pastorale en faveur du détenu et ne sont pas
le résultat d'une manipulation de la part de ce dernier.
Il est recommandé que les aumôniers tiennent un registre des appels qu'ils
autorisent les détenus à faire, ou qu'ils font au nom d'un détenu afin de
pouvoir rendre compte de l'usage du téléphone par l'aumônerie.
1985/1987
III. 20.
PROGRAMMES DES BÉNÉVOLES DE L'AUMÔNERIE
-
Tous les bénévoles qui viennent travailler à l'établissement doivent se
conformer aux règlements du SCC énoncés dans les ordres permanents de
l'établissement et dans les instructions régionales servant à appliquer la
Directive du Commissaire qui énonce comme suit la politique du SCC relative
aux bénévoles :
Objectif de la politique
Évaluation annuelle
Décharge de responsabilité
7. Les bénévoles doivent tous signer une formule de décharge qui libère le
Service de toute responsabilité pour les torts éventuels résultant de
leur action auprès des détenus, sauf si ces torts sont directement
attribuables à la négligence du Service.
III. 20. (2)
Compte tenu de la politique énoncée dans la DC ainsi que des dispositions
de l'IR et des ordres permanents de l'établissement, l'aumônier doit
diriger des programmes de bénévoles qui répondent aux besoins spirituels et
religieux des détenus. Les pages qui suivent renferment des conseils à ce
sujet.
III. 20. (3)
BÉNÉVOLES DE L'AUMÔNERIE
1. Groupes ecclésiaux
2. Groupes paraecclésiaux
3. Bénévoles indépendants
L'aumônier est aussi chargé des détails d'ordre pratique comme les
suivants :
1985/1987
PARTIE IV
Ressources
(e) Créer une tribune permettant aux membres du grand public de discuter de
questions de justice pénale.
1987
IV. 2.
HISTORIQUE
OBJECTIF
BUTS
ACTIVITÉS
SERVICES
DOCUMENTATION
Trousse 'Alternatives'
Cassettes vidéo
Bulletin
Affiches
Documents théologiques
1985/1987
IV. 3.
ASSOCIATIONS D'AUMONIERS
OU
1987
IV. 4.
CONSEIL CANADIEN DE RÉCONCILIATION
C.P. 2098
Succursale postale "A"
MONCTON (N.-B.) ElC 8H7
(506) 855-1811
- Services en chapelle
- Groupes de prière
1985/1987
IV. 5.
Les Comités consultatifs de citoyens (CC) ont été créés en 1967, après la
publication d'un rapport parlementaire faisant valoir la nécessité d'aider
le public à mieux comprendre le rôle des établissements du SCC grâce à un
partage des responsabilités avec la collectivité. Tous les établissements
du SCC sont maintenant obligés d'avoir des CC et les bureaux de libération
conditionnelle sont encouragés eux aussi à en avoir.
1985/1987
IV. 6.
Les sièges nationaux des Églises suivantes peuvent fournir les noms,
adresses et numéros de téléphone de leur subdivision régionale (diocèses,
conférences, congrès, presbytères, etc.) ainsi que des congrégations et du
clergé locaux, de même que toute autre information dont peut avoir besoin
un aumônier au sujet d'une confession religieuse particulière.
1987
IV. 7.
Évêque de Saint-Jérôme
355, rue Saint-Georges
Saint-Jérôme (Qué.) J7Z 5V3
(514) 432-9741
Répartition de la mission :
1987
IV. 8.
C'est en 1939 que la Société Elizabeth Fry a été créée au Canada en tant
qu'organisme bénévole à but non lucratif nommée en l'honneur d'une Quaker
anglaise du XVIIIe siècle qui s'intéressait à la réforme des prisons. Bien
que la Société n'ait pas d'affiliation religieuse, un grand nombre de ses
membres et des bénévoles sont animés par des motifs religieux.
Colombie-Britannique :
Prairies :
Ontario :
Est :
1985/1987
IV. 9.
Notre vision
1987
IV. 1 0.
La Société John Howard représente une force cohérente pour toutes les
sociétés existant au Canada et elle sert également d'interlocuteur auprès
du gouvernement fédéral au sujet des questions de politique communes. Elle
sert également de chambre de compensation de l'information qui dessert les
médias et le public.
Les sièges des sociétés provinciales sont situés dans les villes
suivantes :
Victoria Edmonton
Regina Winnipeg
Toronto Montréal
Saint-Jean Halifax
Montréal St. John's
1985/1987
IV. 11.
1985/1987
IV. 12.
Elle produit deux tabloIdes. "Jubilee", publié six fois par année, est
destiné à la chrétienté à l'intérieur et à l'extérieur des prisons. "New
Life Inside", publié trois fois par année, est conçu spécialement pour les
détenus qui ne connaissent pas le Christ ou qui n'en ont qu'une
connaissance limitée et vise à les encourager à participer aux programmes
de l'aumônerie.
1
IV. 12. (2)
Bowden (Alberta
Ed Holmes, C.P. 2604, OLDS, TOM 1PO
Cornwall (Ontario)
Bryan Keough, RR 1, MAXVILLE, KOC ITO
Calgary (Alberta)
Joy & Conrad Kockerbeck
a/s Christian Community Church
4825, ch. Richard, SO, T3E 6K6
Edmonton (Alberta)
Glen Smith, 6904 - 107B Ave., T6A 1N7
Guelph (Ontario)
Debbie Rigby
58, ch. Kingham, ACTON, L7J 2M2
Hamilton (Ontario)
Lewis Adcock, 1030 Upper James, Suite 200, L9C 6X6
Kingston (Ontario)
Bob & Lisa Aucoin, 242, rue Brock, K7L 1S4
Montréal (Québec)
Claude Brassard
409 Ostiguy Cr., OTTERBURN PARK, J3H 1M2
Terre-Neuve
Roger Robinson
C.P. 112, BADGER, AOH 1A0
Regina (Saskatchewan)
Don Wins, R.R. I, S4P 2Z1
Toronto (Ontario)
Norval Anderson
41, prom. Princeway, SCARBOROUGH, MIR 2V8
Warkworth, Ontario
Richard Abernathy
C.P. 1372, BRIGHTON, KoK 1H0
Winnipeg (Manitoba)
Ken Gerbrandt
C.P. 2865, STEINBACH, ROA 2A0
1985/1987
IV: 13.
ARMÉE DU SALUT
Section des services correctionnels
Quartier général
C.P. 4021
Succursale postale "A"
TORONTO (Ont.) M5W 2B1
(416) 598-2071
Il y a plus de cent ans que l'Armée du Salut travaille activement dans les
établissements correctionnels. De nos jours, le personnel rémunéré à plein
temps et un nombre appréciable de bénévoles de l'Armée du Salut assurent
des services sociaux comme des services de counseling, ainsi qu'une
orientation spirituelle et un appui fraternel grâce à des visites et, dans
certains établissements, la tenue régulière de services en chapelle. De
plus, le personnel de l'Armée du Salut participe aux enquêtes
communautaires et à la surveillance des libérés conditionnels.
L'Armée du Salut assure également des services aux familles des détenus et
de ceux qui viennent d'être mis en liberté. Ses membres travaillent
également avec les victimes d'actes criminels.
1985/1987
IV. 14.
ALCOOLIQUES ANONYMES
Les aumôniers devraient être disposés à appuyer le travail des AA, surtout
en ce qui concerne l'élément religieux, étant donné qu'on s'attend à ce que
les membres croient en un Être suprême et que le travail en 12 étapes
des AA oblige un membre à se confesser.
LA SEVENTH STEP SOCIETY
C.P. 341
Fredericton (N.-B.) R3B 4Z9
1985/1987
IV. 15.
GLOSSAIRE
a) Abréviations
DC Directive du Commissaire
CX Agent de sécurité
(Il y a quatre niveaux de CX : CX8, CX6, CX 4, CX 2)
UR Unité résidentielle
M2 L'organisation Man-to-Man/Person-to-Person
SO Surveillance obligatoire
IR Instruction régionale
AS Armée du Salut
AT Absence temporaire
85/03/31
IV. 15. (5)
Peine consécutive : peine imposée par le tribunal qui doit être purgée
après l'expiration d'une première peine. La durée d'emprisonnement
correspond au total des peines imposées.
Peine de durée déterminée : peine d'une durée déterminée ayant une date
d'expiration précise.
85/03/31
IV. 15. (6)
Peine d'une durée indéterminée : peine qui n'est pas assortie d'une date
d'expiration, imposée aux personnes considérées comme des criminels
dangereux ou des récidivistes.
Acte criminel : Acte considéré comme tel dans le Code criminel ou autres
lois fédérales. Les auteurs de ces actes sont passibles de peines
plus sévères que ceux qui commettent des infractions punissables sur
déclaration sommaire de culpabilité.
Loi sur la libération conditionnelle des détenus : Elle prévoit les trois
critères juridiques qui régissent le pouvoir de la Commission
nationale des libérations conditionnelles de libérer les détenus. La
Commission peut accorder une libération à un détenu, sous réserve de
toute condition qu'elle juge souhaitable, si elle estime que :
85/03/31
IV. 15. (8)
Il PROVINCE DE TERRE-NEUVE:
I II Des comités de services pastoraux représentant les églises dans les 7 centres
correctionnels de la province supervisent le travail de membres bénévoles du
clergé local qui voient aux besoins spirituels des détenus dans les
établissements.
1 II .
Directew: des services correctionnels pour adultes, ministère de la
Justice,
1 120, rue Water, Saint-Jean (Terre-Neuve) AlC 5X8
(709) 576-3880
Il PROVINCE DE L'fLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD:
PROVINCE DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE:
1 ...2/
1
1
IV. 15. (2)
PROVINCE DU NOUVEAU-BRUNSWICK:
Des membres des clergés catholique romain et protestant choisis par des
associations ecclésiastiques locales assurent des services religieux dans
chacun des 12 établissements de la province.
Directeur exécutif des services correctionnels, ministère de la Justice,
15, rue Carleton, Frédéricton (N.-B.) E3B 5H1
(506) 453-2724
PROVINCE DU QUÉBEC:
PROVINCE DE L'ONTARIO:
3/
IV. 15. (3)
PROVINCE DU MANITOBA:
PROVINCE DE LA SASKATCHEWAN:
La province passe des marchés avec le diocèse anglican pour les services d'un
aumônier Z;temps plein pour un des établissements, avec l'Institut Pastoral de
la collectivité pour un aumônier dans un autre et avec l'Armée du salut pour
un aumônier à temps partiel dans le troisième établissement de la province.
Directeur exécutif des services correctionnels, ministère de la Justice
1874, rue Scarth, Régina (Saskatchewan) S4P 3V7
(306) 787-3573
PROVINCE DE L'ALBERTA:
Pour ses 8 établissements, la province passe des marchés avec l'Armée du salut
pour un aumônier protestant et avec des paroisses locales pour des aumôniers
catholiques romains.
Sous-ministre adjoint, Services correctionnels,
Ministère du Solliciteur général,
10365 - 99e Rue, Edmonton (Alberta) T5V 37
(403)27-
PROVINCE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE:
TERRITOIRE DU YUKON:
TERRITOIRES-DU-NORD-OUEST:
1987
ASSOCIATION INTERNATIONALE DES AUMÔNIERS DE PRISON
1987
PARTIE V
Introduction
Bahalsme V. 1.
Bouddhisme V. 2.
Scientistes V. 3.
• Doukhobors V. 4.
Hindouisme V. 5.
Islamisme V. 6.
Témoins de Jehovah V. 7.
Judaïsme V. 8.
Restafariens V. 11.
Satanisme V. 12.
Scientologie V. 14.
Sikhs V. 15.
Zoroastrisme V. 19.
IV. 15. (9)
85/03/31
INTRODUCTION
TERMINOLOGIE
PRESCRIPTIONS ALIMENTAIRES
JOURS SAINTS
Services d'aumônerie
Ministère des Services communautaires et sociaux
Gouvernement de l'Ontario
Pièce 216
700, rue Bay
Toronto (Ont.)
M7A 1E9
(416) 965-3733
(3)
RÉFÉRENCES :
1987
Il
V. 1.
BAHAÏSME
GÊNÉRALITÉS
Le bahaIsme a été fondé en Perse par Bahà'u'llàh, mais s'est depuis lors
répandu à travers le monde. Les bahaIs croient au monde idéal de demain,
dont leurs Temples de la justice constituent le modèle.
PRATIQUES
I. JOURS SAINTS
Les bahaIs suivent le calendrier julien. Ils observent neuf jours saints
où il est interdit de travailler :
II. CULTE
i) PRIVE
ii) PUBLIC
V. MINISTRES
PERSONNES-RESSOURCES OU ORGANISMES
1985
V . 2.
BOUDDHISME
GÉNÉRALITÉS
Le bouddhisme est né en Inde au VIe siècle avant notre ère et s'appuie sur
les expériences religieuses de Siddhartha Gautama, qui lui ont permis de
devenir le Bouddha, celui qui s'est "éveillé" à la Vérité. Les événements
de sa vie présentent le modèle de base, c'est-à-dire les trois joyaux, sur
lesquels se sont fondées toutes les communautés bouddhiques. Ces joyaux
sont le Bouddha, "l'éveillé" ou "l'illuminé"; le Sangha, l'assemblée des
croyants; et le dharma, l'enseignement de la voie, la loi.
I
V. 2. (2)
PRATIQUES
1. JOURS SAINTS
II. CULTE
•
i) PRIVÉ
ii) PUBLIC
iii) FETES
V. AUTRES EXIGENCES
i) GÉNÉRALITÉS
1) Ne pas tuer.
2) Ne pas voler.
3) Ne rien faire d'impur.
4) Ne pas mentir.
5) Ne pas prendre des aliments ou des boissons nocifs,
d'alcool ou de drogues.
VI. MINISTRES
PERSONNES—RESSOURCES OU ORGANISMES
1985
V . 3.
ORIGINES
La Science chrétienne a été fondée par Mme Mary Baker Eddy, une ancienne
congrégationnaliste, à Boston, au Massachusetts, en 1879. Elle a résulté
de sa découverte, en 1866, au cours d'une grave maladie, de la "révélation
finale du principe divin absolu de la guérison mentale scientifique",
qu'elle a appelé la "Science chrétienne". Mme Eddy a écrit son ouvrage
définitif intitulé Science et santé, en 1875, qui a été suivi, en 1883, de
La clef des écritures. Cette Église était conçue pour "rétablir le
christianisme primitif et son élément perdu de la guérison".
CROYANCES
Dans la Science chrétienne, on décrit Dieu comme étant "le principe divin,
la vie, la vérité, l'amour, l'âme, l'esprit, l'intellect". Jésus est
accepté comme l'homme qui a présenté le Christ, l'idée divine. Le salut
n'est possible que par la destruction des irréalités que sont le péché, la
maladie et la mort.
PRATIQUES :
LIVRES SAINTS
SIÈGE AU CANADA :
(416) 593-1031
1987
V. 4.
DOUKHOBORS
GÉNÉRALITÉS
PRATIQUES
I. JOURS SAINTS
Il. CULTES
étant symbolisée par le pain, par le sel et par l'eau placés sur la table
lorsqu'ils se réunissent.
V. MINISTRES
Les Doukhobors n'ont aucun prêtre ou ministre étant donné que les
intermédiaires entre l'individu et Dieu sont superflus.
PERSONNES—RESSOURCES OU ORGANISMES
1985
V. 5.
HINDOUISME
GÉNUALITÉS
L'hindouisme est une tradition vivante qui s'est développée peu à peu au
cours des 4 000 dernières années. Le terme "hindouisme" tire son origine
du nom du fleuve Indus, qui désignait également les populations vivant sur
ses bords. L'hindouisme est fondé sur des principes éternels et n'est pas
contraint à l'obéissance à une révélation divine manifestée dans une
personne ou à une date historique. Il n'est donc pas assujetti à une forme
de culte qui serait associée à cette révélation. Les hindouistes croient
principalement qu'en dernier ressort, la vérité est une, mais qu'il y a
plus d'une manière d'en faire l'expérience, de la comprendre et de la
décrire. Ils font preuve d'un sens de l'unité dans la diversité. La
vérité transcende toutes les définitions verbales formulées par les
humains.
I. PRATIQUES
1. JOURS SAINTS
II. CULTE
i) PRIVE
ii) PUBLIC
iii) FETES
Il est recommandé que chacun des hindouistes possède certains des textes
sacrés qui ont été élaborés au cours de l'histoire de l'hindouisme. Les
notions qui avaient fait partie de la tradition orale du peuple hindou ont
été consignées dans quatre volumes connus sous le nom de Védas. Le
Rid-Véda est apparu en premier; on y retrouve le mode de vie des Hindous,
des hymnes mystiques de louange ainsi que la croyance en la puissance des .
éléments ou des esprits de l'univers tels que le vent, l'eau, le feu, la
terre et l'éther. Les autres Védas, le Sama-Véda, le Yajur-Véda et
l'Atharva-Véda, ont été écrits par la suite. Ces livres sont centrés sur
les détails pratiques des rituels sacrificiels, le feu sacré, la
composition musicale et le chant, les mantras ou prières symboliques et
d'autres précisions ayant trait à la méditation.
La Bhagavad GItâ est le livre saint qui est lu dans les foyers hindous et
récité lors des cérémonies et des funérailles. Ce livre est également
recommandé à tous les adeptes de l'hindouisme.
V. MINISTRES
1$
•V. 5. (5)
PERSONNES-RESSOURCES OU ORGANISMES
•
The Hindu Temple of British Columbia
The Vishva Hindu Parishad
3885, rue Albert
Burnaby (C.-B.)
V5C 2C8
(604) 299-5922
1
1985
V . b.
ISLAMISME
GÉNÉRALITÉS
•
anges d'Allah; la foi en tout ce qui est mentionné dans le Coran à propos
des prophètes/messagers d'Allah, y compris Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jésus
et Mohamet; la foi aux livres saints d'Allah : le Coran, la torah, les
psaumes de David et les évangiles; la croyance selon laquelle les êtres
humains doivent chacun rendre compte de leurs propres actes; la foi en la
vie après la mort et au jour du jugement.
Ces articles fondamentaux de la foi sont exprimés et décrétés par les actes
du culte contenus dans les cinq piliers de la foi (voir section B(I)i). En
outre, des lois sacrées, appelées Sharra, fondées sur la révélation divine
et dérivées du Coran, de la science des traditions, du consensus des
savants et du raisonnement par analogie, précisent et règlent le culte
islamique, les exigences sur le plan religieux et la vie quotidienne.
Bien que tous les musulmans estiment faire partie de la communauté des
croyants (umma), il existe au sein de l'islam deux groupes de base, les
sunnites et les shrites, qui divergent sur deux questions fondamentales :
1) la lignée de succession à Mahomet, 2) l'autorité religieuse. La
majorité des musulmans se rattachent au sunnisme et croient que la lignée
de succession passe par les amis de Mahomet et maintiennent que le Coran,
selon l'interprétation qu'en donnent la science des traditions (hadith) et
le consensus des savants (idjmâ), est le seul fondement, faisant autorité,
de l'islam. Par contre, les sht'ites croient que la lignée de succession
passe par la famille de Mohamet et que l'autorité religieuse réside en
I
l'imâm, dont les interprétations du Coran, de la doctrine et de la pratique
et les déclarations sur ces points sont divinement inspirées et
infaillibles. Tous les shl'ites se soumettent à l'autorité de l'imâm. Il
y a eu douze imâms depuis la mort de Mahomet, et le retour du XIIe Imâm,
I V. 6. (2)
PRATIQUES
I. JOURS SAINTS
i) PRIVÉ
ii) PUBLIC
iii) F2TES
3a) Aucun autre nom que celui d'Allah ne doit être invoqué au moment
de l'abattage.
V. AUTRES EXIGENCES
i) TENUE VESTIMENTAIRE
VI. MINISTRES
PERSONNES-RESSOURCES OU ORGANISMES
1985
V. 7.
TÉMOINS DE JEHOVAH
ORIGINES
Dans les années 1870, Charles Taze Russell, un adolescent sans instruction
théologique, a organisé à Pittsburg, en Pennsylvanie, une classe d'études
bibliques dont les membres l'ont en définitive nommé leur pasteur. Ce
groupe a abouti à la fondation de la Watchtower Bible and Tract Society.
En 1931, sous la direction du successeur du pasteur Russell, Joseph E.
Rutherford, on a adopté le nom de "Témoins de Jehovah".
CROYANCES
Les Témoins de Jehovah croient en un seul Dieu, dont le nom a été révélé
comme étant "Jehovah". Son fils Jésus-Christ est un dieu distinct et
inférieur qui a été envoyé pour inaugurer le royaume de Jehovah.
PRATIQUES
Les Témoins de Jehovah se réunissent trois fois par semaine dans la Salle
du Royaume pour participer à l'enseignement biblique et à l'école du
ministère théocratique et ils se réunissent également dans les domiciles
des membres en petits groupes d'étude.
MORALE
Ils s'opposent aux fêtes qu'ils estiment d'origine païenne, y compris Noël,
Pâques et les anniversaires de naissance.
Les membres qui violent délibérément les lois de Jehovah telles qu'elles
sont interprétées par les dirigeants de la Watchtower Bible and Tract
Society peuvent être renvoyés s'ils ne répondent pas après s'être fait
donner une désapprobation de la Bible.
PRESCRIPTIONS ALIMENTAIRES
Aucune.
LIVRES SAINTS
SIÈGE AU CANADA
Témoins de Jehovah
C.P. 4100
Halton Hills (Ontario)
(416) 451-8200
1987
V. 8.
JUDAÏSME
GÉNÉRALITÉS
L'essence de la foi juive est contenue dans la Shema que le fidèle récite
tous les matins et tous les soirs : "Écoute, Israël : Yahvé notre Dieu est
le seul Yahvé. Tu aimeras Yahvé ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton
âme et de tout ton pouvoir. Que ces paroles que je te dicte aujourd'hui
restent gravées dans ton coeur!" (Deutéronome 6, 4-6). Les doctrines et
les principes de base du judaïsme relatifs à ses croyances, à sa
philosophie, à son droit et à ses rites sont énoncés dans la torah écrite
et orale, c'est-à-dire les cinq premiers livres que l'on désigne souvent
sous le nom de Pentateuque ou des cinq livres de Moïse, et dans le talmud,
c'est-à-dire l'interprétation orale.
PRATIQUES
I. JOURS SAINTS
Le calendrier juif est luni-solaire, les mois étant comptés d'après la lune
et les années, d'après le soleil. Voici, par exemple, pour 1984, la date
juive des fêtes et la date grégorienne équivalente :
i) PRIVE
Un juif qui observe la Loi est tenu de prier trois fois par jour
- le matin, l'après-midi et le soir - soit à la maison, soit à la
synagogue. Ces prières peuvent être récitées en public ou en
privé, mais la prière publique est préférable. Les Juifs
orthodoxes ou traditionnels se couvrent, durant la prière, la
tête avec un chapeau ordinaire ou avec une calotte (yarmulke ou
kippah) et portent, durant la prière du matin, un châle (talith),
muni de glands ou de franges aux quatre coins, conformément aux
préceptes de la torah. En semaine, ils peuvent porter des
phylactères (tefillin), qui sont des boîtes de cuir noir
renfermant quatre passages des écritures - Exode 13, 1-10 et
11-16, Deutéronome 6, 4-9 et 11, 13-21 - et qu'ils s'attachent, à
l'aide d'une courroie, au front et à la partie postérieure du
bras gauche. Il est essentiel que les détenus juifs soient
surveillés, de préférence par l'aumônier, lors qu'ils appliquent
les phylactères. Les Juifs qui observent la Loi récitent
ensuite, le matin et le soir, la prière dite Shema (Deutéronome
6, 4-6). Les juifs orthodoxes se couvriront peut-être la tête
toute la journée en signe d'hommage à Dieu.
ii) PUBLIC
iii) FÊTES
Seule est permise la viande cachère (permise) des animaux, des oiseaux et
des poissons. Un animal est considéré comme cacher s'il rumine et s'il a
le sabot fendu en deux ongles (fissipèdes) (par ex., le boeuf, la chèvre,
le mouton, etc. - conformément à Lévitique 11 et à Deutéronome 14). Il est
interdit de manger la viande de tout animal qui ne rumine pas et n'a pas le
sabot fendu. Les oiseaux cachers sont principalement ceux qui ne sont pas
des oiseaux de proie (par ex., le poulet, le canard, l'oie, la dinde,
etc.). Ces animaux et ces oiseaux doivent, pour être considérés comme
cachers, être abattus et préparés de la manière prescrite.
Un poisson est considéré comme cacher s'il a à la fois des écailles et des
nageoires (par ex., la carpe, le saumon, le corégone ou poisson blanc, le
thon, la sardine, etc.). Contrairement à la viande, il n'y a aucune
prescription en matière d'abattage ou de préparation du poisson. Les
règles relatives au lait ne s'appliquent pas non plus au poisson, qui peut
donc être mangé avec des produits laitiers s'il est préparé avec des
matières grasses non dérivées dela viande ou s'il est grillé.
Fêtes - Pour les principales fêtes juives, il doit y avoir du vin cacher
(dans une situation d'urgence, du jus de raisin cacher).
Pour le repas spécial pris en commun les deux premières nuits de la Pâque,
il faut des aliments spéciaux dont le pain sans levain (matzoh), un (1) pot
de raifort cacher pour la Pâque ("Kosher for Passover"), un légume vert
frais - persil, céleri, laitue, etc. - un peu d'eau salée et un mélange de
pommes, de noix de Grenoble ou d'amandes hachées et du vin cacher; ces
aliments doivent être cachers pour la Pâque.
V. AUTRES EXIGENCES
i) GÉNÉRALITÉS
MINISTRES
PERSONNES-RESSOURCES OU ORGANISMES
1985
V. 9.
GÉNÉRALITÉS
L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (les mormons) est
née aux États-Unis au début du XIXe siècle à la suite des prières de Joseph
Smith. Il eut une vision, et l'ange Moroni lui révéla le Livre de Mormon.
Sous la direction de Brigham Young, les mormons fondèrent Salt Lake City
(Utah), qui est actuellement le siège de cette Église.
PRATIQUES
I. JOURS SAINTS
Étant une religion chrétienne, cette Église observe les principaux jours
saints chrétiens et le dimanche, jour de la semaine consacré au culte et
faisant fonction de sabbat. Il est interdit de travailler ces jours-là.
V. 9. (2)
Il. CULTE
i) PRIVÉ
ii) PUBLIC
L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours tient pour inspirés
l'Ancien et le Nouveau Testament selon la version dite King James édictée
sous Jacques ler d'Angleterre, le "Livre de Mormon", et le "Livre de la
doctrine et des alliances" et la "Perle de grand prix", qui contiennent les
révélations divines aux prophètes d'aujourd'hui.
PRESCRIPTIONS ALIMENTAIRES
V. AUTRES EXIGENCES
i) GÉNÉRALITÉS
VI. MINISTRES
Les saints des derniers jours n'ont aucun clergé professionnel, car tous
les hommes dignes peuvent célébrer les divers offices du sacerdoce dont les
fonctions et les responsabilités précises sont exposées dans les lois et
les coutumes de cette Église.
V. 9. (3)
PERSONNES-RESSOURCES OU ORGANISMES
1985
V. 10.
ORIGINES
CROYANCES
PRATIQUES
L'Église évangélise dans les bars "gais" en se servant de slogans comme "Tu
cherches un amant? Jésus t'aime". L'Église métropolitaine est implantée
partout en Amérique du Nord et même outre-mer. Elle a son propre clergé,
composé de ministres des deux sexes, et elle dirige le Séminaire biblique
samaritain où sont formés les membres du clergé. Pour subvenir à leurs
besoins, un grand nombre de ces derniers occupent des emplois ordinaires.
Les ministres s'occupent grandement de conseiller les personnes à
orientation homosexuelle et ils tentent de les aider à faire face à leur
sentiment de culpabilité et de rejet par leurs Églises et les membres de
leur famille.
1987
V. 11.
RASTAFARIENS
GÉNÉRALITÉS
Le mouvement rastafarien remonte aux années 1930. Son nom provient de RAS
TAFARI MAKONNEN, nom de l'empereur d'Éthiopie connu sous le nom de Hailé
Sélassié et qui avait les titres suivants : roi des rois, seigneur des
seigneurs, sa majesté impériale le lion conquérant de la tribu de Juda, élu
de Dieu.
PRATIQUES
I. JOURS SAINTS
II. CULTE
V. MINISTRES
1985
V. 12.
SATANISME
ORIGINES
CROYANCES
Les satanistes croient en la suprématie du diable, non pas dans une version
anthropomorphique mais plutôt clairement symbolisée dans le dieu romain
Lucifer. .Le Satanisme est l'inverse du Christianisme; celui qui est
considéré comme le diable dans la chrétienté devient le dieu des satanistes
et les vertus chrétiennes deviennent les vices des satanistes et vice
versa. Dans la mesure où la vie est une lutte entre la lumière et la
noirceur, les satanistes sont en faveur de la noirceur.
PRATIQUES
[Telle qu'elle est décrite dans l'ouvrage Satanic Rituals, cette "messe
noire" semblerait obscène et blasphématoire à n'importe quel chrétien. Les
aumôniers doivent prendre garde que des satanistes ne demandent pas à avoir
accès à la chapelle pour y tenir leurs rites.]
MEMBRES
ÉCRITS
[Même si les détenus peuvent obtenir ces ouvrages grâce au Service des
prêts inter-bibliothèques, il n'est pas recommandé que les aumôniers les
aident sur ce plan.]
1987
V. 13.
GÉNÉRALITÉS
L'Église adventiste du septième jour est une église chrétienne ayant des
racines communes avec la chrétienté en général, issue au XIXe siècle d'un
certain nombre de groupes qui soulignaient l'imminence du retour du
Christ. L'adventisme du septième jour s'appuie sur les principes
évangéliques. Cette religion met l'accent sur la doctrine du salut par la
foi au Christ et assure de la vérité de l'inspiration et de l'autorité de
l'Ancien et du Nouveau Testaments. Les écrits inspirés de Ellen G. White
constituent une aide importante pour comprendre la Bible et exposant des
intuitions fournissant à cette église des orientations générales.
Cependant, ses adeptes n'estiment pas que ses écrits jouissent de la même
autorité doctrinale que la Bible.
PRATIQUES
I. JOURS SAINTS
Il. CULTE
i) PRIVÉ
ii) PUBLIC
V. MINISTRES
PERSONNES-RESSOURCES OU ORGANISMES
1985
V. 14.
SCIENTOLOGIE
ORIGINES
CROYANCES
Que l'âme des hommes jouie des mêmes droits. Que l'étude de l'esprit
et la guérison des maladies mentales ne doivent pas être séparées de la
religion et limitées à des domaines non religieux. Que nul sauf Dieu
n'a le droit de suspendre ou d'écarter ouvertement ou subrepticement
ces droits.
ÉTHIQUE
Le Code de scientologie
Le Code de l'honneur
Est considérée comme une "bonne action" toute décision éthique qui
contribue à la survie de l'individu, de la famille, du groupe, de
l'humanité et des autres formes de vie, à la conscience spirituelle et à
l'Être suprême.
V. 14. (3)
JOURS SAINTS :
ÉCRITS :
SIÈGE AU CANADA :
Église de Scientologie
696, rue Yonge
Toronto (Ontario) M4T 2A7
(416 960-6248
1987
V. 15. (1)
LE SIKHISME
GENERALITES
LA KHALSA
4. La Khalsa représente la fraternité sikh. Elle est également connue comme
"la Voie". Il s'agissait à l'origine d'une armée de "soldats de Dieu"
chargés de mettre en pratique les idéaux du Sikhisme.
5. Le mot "SINGH" (qui signifie littéralement lion) se trouve dans le nom de
chaque membre de la Khalsa. Un "SINGH" est un "soldat de Dieu" prêt à se
livrer, de sa propre volonté, aux formes les plus élevées de dévouement et
d'engagement. Un des préceptes les plus stricts de ce groupe est qu'un
SINGH ne doit pas craindre la mort.
REMARQUES GENERALES
7. Le lecteur de ce document n'aura garde d'oublier deux observations:
a. D'après l'expérience du SCC avec les Sikhs, ceux qui sont dans le
système pour diverses infractions criminelles de nature courante, ne
sont généralement pas d'esprit religieux. Par contre, ceux qui ont
été incarcérés pour des attaques terroristes sont fondamentalement
religieux et ce sont probablement leurs croyances qui les ont poussés
V. 15. (2)
- 2 -
(2) Kirban: porté en permanence par les hommes et les femmes. Les
Sikhs protesteront violemment si on le leur enlève car le port du
Kirpan répond à un impératif religieux. Cependant, l'enlever à un
détenu ne viole aucun précepte, particulièrement lorsqu'il s'agit
d'un terroriste, car le crime qu'il a commis est considéré comme
une insulte à la congrégation (laquelle correspond à l'humanité
lorsqu'il y a crime). Comme le délinquant doit, de toute façon,
subir un rite de purification et être rebaptisé à cause de son
crime, cette entorse au principe religieux ne revêt pas une
importance particulière.
c. Kara: à l'origine, il s'agissait d'un bracelet de fer. De nos jours,
il est généralement en acier inoxydable. La religion exige le port de
ce bracelet mais, là encore, sans donner de précision. Pour nombre de
Sikhs, il faut qu'il soit très large, par exemple de J. à 2 pouces.
Dans certains cas, la largeur de cet article est dictée par la
pratique culturelle non par le principe religieux. Un bracelet étroit
en acier inoxydable satisfait donc parfaitement aux exigences de la
doctrine. Comme il doit être étroitement ajusté, le fidèle a le choix
entre supporter la douleur lorsqu'il le glisse sur la main et le faire
souder en place sur le poignet.
d. (1) Kesa: donne une dignité particulière au Sikh qui peut ainsi être
reconnu parmi des milliers de personnes; il ne peut donc jamais se
faire passer pour un non-Sikh et échapper à ses devoirs.
Certains, une minorité, disent que ces signes extérieurs ne sont
pas nécessaires et que, pour des raisons économiques, le port de
la barbe rend difficile la recherche d'un emploi. De toute
manière, l'absence de barbe ne signifie pas que la personne en
cause n'observe pas les autres préceptes, comme le port du Kirpan.
(2)Le port du TURBAN ne répond pas non plus à un commandement. Il
suffit que la tête soit couverte et pour cela, n'importe quel
morceau de tissu ou ur;1 mouchoir fait l'affaire. La coutume peut,
par contre, exiger un turban de six mètres, longueur qui, pour des
raisons pratiques, peut être ramenée à un mètre, c'est à dire
assez pour être enroulé deux fois autour de la tête.
(3)Les Sikhs considèrent la propreté comme très importante; ils se
lavent les cheveux fréquemment. Ils se couvrent la tête avec une
serviette dès qu'ils sortent de la douche. I
(4) Aucun principe religieux n'est violé si les cheveux sont touchés
par une autre personne pour quelque raison que ce soit. On peut
procéder de la façon suivante:
(a) demander à l'individu d'enlever son turban ou ce qui lui couvre
la tête;
(b) l'aviser que l'on Va lui toucher la tête et les cheveux;
- 4 -
FETES RELIGIEUSES
CEREMONIES RELIGIEUSES .
18. Les cérémonies religieuses célébrées pendant les jours de fête peuvent
être menées par n'importe quelle personne qui connaît bien le rituel. Il
n'y a pas de prêtre, de pasteur, de ministre ou d'autre personne désignée.
19. La cérémonie religieuse n'exige pas non plus de local spécialement aménagé
ou consacré. Elle peut avoir lieu dans la chapelle ou dans tout autre
pièce convenable. Elle dure d'une demi-heure à deux heures.
20. Pour commencer la cérémonie, on apporte le livre saint (version en un
volume) et on le place sur un support convenable. Il peut être soit
apporté de l'extérieur dans un contenant spécial, soit gardé dans
l'établissement sous protection spéciale et avec des soins particuliers.
On examinera les avantages et les inconvénients de chaque solution et on
avisera en conséquence.
21. La cérémonie prescrit l'usage d'un mélange sacré d'aliments, combinaison
de farine, de sucre, de beurre et d'eau. Ces ingrédients peuvent être
apportés de l'extérieur ou préparés par un Sikh dans l'établissement. Il
n'y a aucune objection à sonder le mélange d'aliments pour voir s'il ne
contient pas d'objets interdits. Chaque participant n'a besoin que d'une
très petite portion de nourriture sacrée.
22. Rien n'empêche que des personnes non sikhs soient présentes pendant la
cérémonie à condition:
a. qu'elles aient la tête couverte;
b. qu'elles ne portent pas de chaussures; et
c. qu'elles ne fument pas dans la pièce pendant la cérémonie.
23. Des visiteurs peuvent essayer d'introduire de la nourriture sacrée qu'ils
auront apportée d'un temple ayant une signification particulière pour un
détenu. Si cette démarche est autorisée, il n'est besoin que d'une très
petite quantité de nourriture et disons-le encore, il est tout à fait
autorisé de la sonder avec une fourchette pour voir si elle contient des
objets interdits.
V. 15. (6)
- 6 -
HABITUDES ALIMENTAIRES
24. La religion sikh n'interdit aucun aliment bien que, pour des raisons
culturelles, beaucoup de ses adeptes ne mangent pas de viande. Le
végétarisme n'a pas de valeur spirituelle particulière. Les habitudes
alimentaires restent une question personnelle, la seule prescription étant
'que l'individu ne doit pas perdre son harmonie mentale à cause de l'usage
excessif d'hallucinogènes ou de drogues.
Bien que ces pratiques alimentaires soient d'origine culturelle plutôt que
religieuse, certains Sikhs n'ont jamais mangé de viande de leur vie et
dans la mesure du possible, on doit essayer de répondre à leur demande de
régime végétarien.
USAGE DU TABAC
25. L'usage du tabac est interdit chez les Sikhs, au point que certains
refuseront de toucher du tabac ou des produits du tabac; le fait
d'affecter ces personnes à des travaux de nettoyage risque d'entraîner des
difficultés d'ordre religieux.
INCOMPATIBILITES
26. En général, les Sikhs ont de bonnes relations avec la plupart des groupes
présents dans les établissements. Cependant ils ne s'intégrent pas
beaucoup et ont plutôt tendance à rester seuls.
27. La seule exception aura trait aux personnes hindoues. Les Sikhs et les
Hindous peuvent cohabiter dans un établissement mais on évitera
autant que possible de les mettre en contact direct les uns avec les
autres, afin d'éviter toute explosion de violence.
28. En général, ils ne créent pas de problème disciplinaire au sein des
établissements. Dans la plupart des cas, leur sens de l'autodiscipline
facilite grandement leur adaptation aux exigences des établissements.
29.Adresser à l'AC toute question de nature similaire qui ne peut être
résolue localement.
V. 15 (7)
7
CSC 1987
V. 16.
ORIGINES
CROYANCES
Bien que ses adeptes prétendent qu'il ne s'agit pas d'une religion, le but
ultime de ce mouvement est identique à celui des religions, notamment
l'union entre l'homme et Dieu. Le but avoué de la MT, en tant que
technique de méditation fondée sur l'hindouisme, est d'unir celui qui
médite et la réalité ultime qu'en religion on appelle Dieu. Dans ses
écrits, le Maharishi parle fréquemment de Dieu en tant qu'Être suprême,
correspondant dans l'hindouisme védantique à la nature, c'est-à-dire le
Brahman panthéiste omniprésent. Le moi intérieur fait partie de cet être
divin et le problème fondamental de l'homme est l'aliénation de la divinité
véritable de son être. Le salut est possible grâce à la méditation, qui
permet à l'adepte d'entrer en contact avec l'état intérieur de la
conscience pure.
Sur le plan pratique, sur lesquel les adeptes de la MT insistent sans faire
allusion à l'élément religieux, cette technique est considérée comme un
moyen d'accroître l'ordre, la stabilité, l'intelligence et la vigueur de
celui qui s'y adonne et, en influençant le milieu, comme un moyen de
réduire le stress, la criminalité, la maladie et les accidents, pour
déboucher en définitive sur une société idéale. Ce but ultime ne diffère
pas appréciablement de celui des religions.
PRATIQUES
ÉCRITS
SIÈGE AU CANADA :
(613) 234-7007
1987
V. 17.
ÉGLISE DE L'UNIFICATION
"Moonistes"
ORIGINES
CROYANCES
Tout comme les juifs ont persécuté les chrétiens, Moon s'attend à ce que
les chrétiens persécutent son Église. Récemment, Moon a toutefois été
emprisonné pour évasion fiscale, mais certains chrétiens libéraux l'ont
défendu en invoquant les libertés civiles. Son Église a également cherché
à cultiver l'appui du christianisme en offrant des colloques bibliques
gratuits aux membres du clergé et en invitant des érudits chrétiens à
prononcer des conférences au séminaire de cette Église, situé dans l'État
de New York. L'Église de l'unification met l'accent sur la dualité
bien-mal, lumière-noirceur, esprit-chair, Dieu le père-Dieu la mère,
homme-femme. Jésus n'est pas dieu, ce sont les chrétiens qui l'ont déifié
V. 17. (2)
parce qu'ils considéraient la crucifixion comme une réussite, non pas comme
un échec. S'ils réussissent, les disciples de Moon peuvent l'emporter sur
Jésus.
ÉCRITS
ORGANISATION AU CANADA
Centre de l'unification
3680, av. du Musée
Montréal (Qué.) H3G 2C9
(514) 845-6071
Église de l'unification
87, av. Bellevue
Toronto (Ont.) M5T 2N6
(416) 960-5610
1987
V. 18.
ORIGINES
CROYANCES
L'Église enseigne que Dieu est une famille de personnes qui ne cesse jamais
de croître, les êtres humains atteignant leur destin en tant que membres de
la famille de Dieu. Elle rejette la doctrine de la Trinité.
PRESCRIPTIONS ALIMENTAIRES
AUTRES PRATIQUES
Les membres versent deux sortes de dîme; là première est payée annuellement
au siège de l'Église et la seconde est versée à la congrégation locale lors
des fêtes.
L'Église s'oppose à tout acte qui prive un être de la vie, et ses membres
sont donc des objecteurs de conscience.
1987
V. 19.
ZOROASTRIME
GÉNÉRALITÉS
PRATIQUES
I. JOURS SAINTS
jour saint donné peut être célébré jusqu'à trois fois au cours de l'année,
selon la date où commence le calendrier de la secte dont il s'agit.
II. CULTE
i) PRIVÉ
ii) PUBLIC
Les
est
pas
restrictions alimentaires des zoroastriens sont très limitées. Le porc
interdit, mais tout le reste est permis dans la mesure où il ne nuit
à la santé. Un bon nombre des adeptes sont végétariens par choix et
1
non pas par obligation.
V. AUTRES EXIGENCES
Selon la secte, les fidèles peuvent être tenus de porter deux vêtements
spéciaux : tout d'abord, des sous-vêtements spéciaux dits Sadra et
fabriqués d'étoffe de mousseline fine; puis, un fil sacré, dit Kusti,
autour de la taille. Ce fil est composé de nombreux fils et de noeuds et
est porté en raison de sa valeur d'ordre symbolique et pour la prière. Il
symbolise l'unité et la proximité de Dieu. Ce fil sert au rituel dit
I
Padyab, au cours duquel on le dénoue et le noue à nouveau.
C(.3
1
1
V. 19. (4)
VI. MINISTRES
Les zoroastriens ont des prêtres, qui sont ordonnés pour diriger le
peuple. Ces prêtres reçoivent une formation spéciale et sont issus d'une
famille religieuse (et ce, de manière qui rappelle le système des castes).
Ils sont investis de leur autorité en Inde, dû cette religion compte
beaucoup plus d'adéptes qu'au Canada. -
PERSONNES-RESSOURCES OU ORGANISMES
F. e
F .1
1.
: z
c ,
1985
MUNI C ha) la -ee--
HV 8867 J3 1987 F
Guide pour les aumôniers du
Service correctionnel du C
anada, 1987
DATE DUE