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FRÈRES MARISTEs …

… VADE-MECUM .

Guide administratif
à l’usage des Frères Provinciaux
et de leurs Conseillers

1
Introduction

Chers Frères,
Cet opuscule que nous appelons Vade-mecum a retenu une grande attention dans l'Institut depuis
qu'il a été publié la première fois et dans ses éditions successives. Nous y trouvons les procédures habituelles
qu'il faut suivre dans les tâches du gouvernement. Provinciaux, Économes provinciaux et autres Frères qui
exercent diverses responsabilités, recourent généralement à lui quand ils ont besoin d'effectuer une
consultation rapide. J'ai le plaisir aujourd'hui de vous présenter une nouvelle édition de cette aide
inestimable.
Cette édition est le résultat d'une étude méthodique et détaillée qui fut réalisée par une commission
nommée en mai 2006, composée du Vicaire général, de l'Économe général, du Procureur général et du
Secrétaire général. En prenant le texte publié en 1992 comme élément de base, les membres de la
commission ont mis à jour son contenu, ont regroupé des renvois 1, et ont essayé d'utiliser un langage
pastoral, même si le document est encore de nature normative. Mes remerciements à tous pour leur
persévérance dans cette tâche.
Pourquoi y avait-il nécessité de faire une révision du Vade-mecum en ce moment ? Pour commencer,
rappelons que dans les Chapitres Généraux de 1993 et 2001 on a introduit quelques modifications dans nos
Constitutions et Statuts. Un échantillon de cela, entre autres, est l'insertion d'un statut relatif aux Vicaires.
Deuxièmement, il y avait des expressions et des termes dans l'édition précédente qui étaient devenus
désuets. Par exemple, le Bureau International de Solidarité était appelé Secrétariat Social, une structure qui a
disparu il y a plus de dix ans. À cela il faut ajouter que beaucoup de ceux qui avaient apprécié le Vade-
mecum durant ces quinze dernières années avaient demandé d'inclure quelques procédures nouvelles et d'en
simplifier d'autres.
Le texte présent est la suite d'une longue histoire de directives et de normes qui remonte aux temps
du fondateur. Nous savons qu'à l'époque de Marcellin il y avait déjà un ensemble d'orientations écrites qui
servaient de guide aux Communautés de l'Institut dans leurs relations avec la Maison Mère de Notre Dame
de l'Hermitage. Le Frère François et ses successeurs ont suivi cette pratique.
Certaines de ces directives ont ensuite été intégrées dans ce que l’on a appelé les Règles de
gouvernement, tandis que d'autres sont restées dispersées dans divers documents internes, pour usage des
supérieurs et de leurs Conseils quand c'était nécessaire. À mesure que l'Institut grandissait en nombre, sa
structure devenait plus complexe, et particulièrement à partir de 1903, les gouvernements généraux
successifs ont continué à indiquer des règles pour guider et favoriser la tâche des Conseils provinciaux.
Pendant le généralat du Frère Basilio Rueda il y eut une première tentative pour réunir tous ces
règlements en un seul document. Pendant les années 1968 à 1972, on a publié 29 textes sous forme de
collection sans titre. En 1978, on lui a donné le nom de Vade-mecum de l'Administration provinciale. Dans
les Archives de Rome, il y a un exemplaire de cette compilation.
Tout au long de la période 1987 à 1992, le Frère Charles Howard étant Supérieur général, on a mené
à bien une nouvelle systématisation qui s'est concrétisée dans un texte officiel, approuvé par le Conseil
Général en décembre 1992, auquel on a donné comme titre Vade-mecum - Guide administratif pour usage
des Frères Provinciaux et de leurs Conseillers. Cette édition est celle qui a été utilisée depuis lors jusqu'en
juin 2007.
La philosophie et les objectifs qui ont guidé l'édition de 1992 sont maintenus intacts dans le texte
actuel. Le Vade-mecum de 2007 est encore un guide pour les Provinciaux, Supérieurs de District,
Conseillers, Secrétaires provinciaux et Économes provinciaux, toujours afin de leur faire gagner du temps et
des efforts quand ils doivent traiter des affaires administratives.
Cette version révisée conserve la même structure que l'édition de 1992. Les différents sujets sont
précédés d'une brève réflexion, suivie d'une explication des démarches qu'il faut faire dans la procédure
correspondante. À la fin du texte, il y a 17 annexes qui contiennent des modèles de formulaires qu'on utilise

1
c pour le Droit Canonique ; C pour les Constitutions et Statuts ; V pour Vade-mecum.

2
habituellement et des règles pour s'orienter de manière pratique dans divers sujets. Le contenu des annexes
est un matériel de référence qui peut varier. Dans la page web de l'Institut (www.champagnat.org) on
maintiendra ce matériel constamment à jour avec support électronique pour que celui qui le souhaite en
fasse usage selon ses besoins.
Frères, j'espère que cette dernière révision du Vade-mecum vous sera vraiment utile, tout comme elle
l'est pour ceux qui forment la présente Administration générale. Si c'est ainsi, l'objectif auquel nous aspirons
avec ce texte sera entièrement atteint.
La présente édition du Vade-mecum a été officiellement approuvée par le Conseil général le 13
février 2007, au cours de sa session plénière, afin de constituer un instrument qui offre à tous un service
fraternel et effectif aux frères et laïcs maristes.

Bien affectueusement,

F. Seán D. Sammon, FMS


Supérieur Général
Rome, 6 juin 2007

3
TABLE DES MATIÈRES
I. ADMINISTRATION GÉNÉRALE
1. Services généraux
2. Bureau International de Solidarité (BIS)

II. PROVINCES ET DISTRICTS

3. Fonctions du Frère Provincial


4. Statuts de personnes juridiques
5. Normes de la Province (Approbation)

III. QUESTIONS JURIDIQUES

A. NOVICIAT
6. Maison
7. Admission
8. Durée et absences
9. Prolongation
10. Activité apostolique (Périodes d’)
11. Direction du noviciat
12. Validité du noviciat (Conditions à remplir)

B. PROFESSION RELIGIEUSE
13. Généralités
14. Admission à la première profession
15. Années de profession temporaire
16. Durée des années de vœux
17. Admission au renouvellement des vœux
18. Admission aux vœux perpétuels
19. Anticipation de la date de la profession
20. Autorisation pour l’émission du vœu de stabilité
21. Remarques importantes
22. Convalidation

C. SÉPARATION D’AVEC L’INSTITUT


23. Absence
24. Exclaustration
25. Passage à un autre Institut religieux
26. Passage à un Institut séculier ou à une Société de vie apostolique
27. Passage au clergé diocésain
28. Séparation à la fin de la profession temporaire
29. Indult pour quitter l’Institut : un profès temporaire
30. Indult pour quitter l’Institut : un profès perpétuel
31. Renvoi de l’Institut

D. RÉADMISSION DANS L’INSTITUT


32. Réadmission d’un Frère ou d’un novice

E. QUESTIONS DIVERSES
33. Monition formelle
34. Ordre formel

IV. ADMINISTRATION DES BIENS

4
35. Quelques principes généraux
36. Principes de notre Droit propre
37. Principales responsabilités du Frère Économe d’une Province ou d’un District
38. autres responsabilités de la Province quant à l’administration des biens
39. Réflexion préalable à une décision à caractère économique
40. Acquisition de propriétés
41. Aliénation et changement de propriété (vente)
42. Constructions
43. Entretien des propriétés
44. Emprunts, prêts
45. Baux
46. Contrats
47. Investissements
48. Fondation, suppression d’une maison ou d’une œuvre
49. Convalidation

V. GOUVERNEMENT

50. Élections
51. Consultation avant la nomination des Supérieurs
52. Le Supérieur et son Conseil
53. Le Supérieur local : durée de sa charge
54. Les responsables d’œuvres
55. Affiliation à l’Institut
56. Transfert d’un Frère
57. Frères prêtés à l’Administration générale
58. Montant maximun autorisé
59. Financement de l’Administration générale
60. Biens personnels. Testament
61. Aide à ceux qui ont quitté l’Institut

VI. DOCUMENTS À ENVOYER À L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE

62. Au Frère Supérieur général


63. Au Frère Secrétaire général
64. Au Frère Procureur général
65. Au Frère Économe général

VII. ANNEXES

1. Admission au noviciat
2. Admission à la profession temporaire
3. Admission à la profession perpétuelle
4. Admission au vœu de stabilité
5. Procès-verbal de profession temporaire
6. Procès-verbal de profession perpétuelle
7. Procès-verbal d’émission du vœu de stabilité
8. Formulaire pour présenter les Normes de la Province
9. Exemple de monition formelle
10. Délibération du Conseil provincial
11. Demande de construction ou aménagements et achat
12. Demande de vente
13. Demande d’un accord de principe
14. Demande d’emprunts ou de prêts
15. Plafond autorisé
16. Demande pour la nomination de Vicaires provinciaux
17. Fiche de personne affiliée

5
I - ADMINISTRATION GÉNÉRALE

1. Services généraux

L’Administration générale offre des services pour lesquels elle a besoin de personnel (cf. C 129.2-3). Ces
services sont organisés par le Frère Supérieur général et ses conseillers.

1.1 Procureur général

Le Frère Procureur général est le chargé d’affaires auprès du Saint-Siège. Il fournit les informations et fait
les démarches auprès des divers organismes de la Curie romaine (cf. C 137.6)

1.2 Le Postulateur général

Le Frère Postulateur général est le préposé aux causes de béatification et de canonisation de l’Institut. Il
prépare les documents relatifs à ces causes et organise la diffusion de ce qui peut les faire aboutir (cf. C
137.7). Il informe les Frères et les encourage à faire connaître nos « saints » maristes et à les imiter. À la
demande du Frère Postulateur, le Frère Supérieur général peut nommer des Frères comme vice-postulateurs.
Les vice-postulateurs représentent le Frère Postulateur dans la phase diocésaine des procès et travaillent en
étroite collaboration avec lui.

On peut obtenir des images, des médailles ou des objets-souvenirs, en s’adressant au Frère Postulateur ou au
Frère Directeur de la Maison générale à Rome ou au Frère Directeur de l’Hermitage.

1.3 Le Secrétaire général

Le Frère Secrétaire général est le responsable de la correspondance officielle entre le Frère Supérieur général
et son conseil et les Unités Administratives (cf. C 137.9 et V 63).

1.4 L’Économe général

Le Frère Économe général est chargé des finances de l’Administration générale (cf. C 160) et est au service
des finances et de l’administration des biens de l’Institut (cf. C 137.10). Il est assisté d’un adjoint, du Conseil
international pour les affaires économiques (cf. C 160.4) et de la Commission pour les affaires économiques
(cf. C 160.5). Les Provinces et la plupart des Districts ont un compte avec l’Économat général. Pour les
renseignements concernant les finances, c’est au Frère Économe général qu’il faut s’adresser. (cf. C 160,
160.2-3- et 161.4).

1.5 Autres services

Le Frère Supérieur général et son Conseil nomme des Frères et engage des laïcs pour leur confier différentes
tâches d’animation des activités propres à l’Institut. Parmi eux, on trouve les responsables des archives, des
statistiques, des recherches sur l’histoire de l’Institut, des publications périodiques, les secrétaires et les
membres des commissions, les responsables des cours de formation, etc. (cf. C 137.11).

1.5.1. Les Archives

Les préposés aux archives reçoivent les documents, les classent, les conservent et répondent aux demandes
de consultation.

Il est souhaitable qu’il existe une coordination accrue entre les archives provinciales et l’Administration
générale, en ayant recours aux moyens électroniques et à Internet, pour rendre le service toujours plus souple
et plus efficient.

1.5.2. Les Statistiques

6
Les préposés aux statistiques tiennent à jour les bases de données et les rendent disponibles. Ils travaillent
sous la coordination du Secrétaire général et en étroite collaboration avec les Secrétariats provinciaux et le
service des Archives.

1.5.3. Les Recherches historiques

Le Frère Supérieur général et son Conseil suscite et coordonne des équipes de recherches sur la vie, l’œuvre
et l’époque du Fondateur et des premiers Frères, ainsi que sur l’histoire de l’Institut (cf. C 164.1) en vue de
conserver, approfondir et développer le patrimoine spirituel mariste, par des activités diverses et des
publications.

1.5.4. Les Communications

Les responsables de ce service travaillent au maintien et au développement de la page web de l’Institut et


assurent la publication imprimée ou sur support électronique des Circulaires, des bulletins périodiques et
d’autres documents.

Les publications sont envoyées aux Provinces et aux Districts selon les indications de chacun. Les
commandes sont adressées au Secrétariat général et les frais d’impression et d’expédition sont généralement
à la charge des Provinces et des Districts. Chaque Frère reçoit habituellement un exemplaire des circulaires
dont l’envoi est généralement global, en accord avec la Province.

2. Le Bureau International de Solidarité (BIS) / Fondation Mariste de Solidarité Internationale, onlus


(FMSI)

Le BIS est un Bureau de l’Administration générale. Il se charge, au niveau de l’Institut, d’animer, d’éduquer
et de contribuer au développement de l’esprit et de la pratique de la solidarité, de la justice et de la paix et de
défendre leurs causes.

La FMSI, onlus, est une fondation à but non lucratif, ayant des statuts propres et une entité juridique à tous
les effets devant la loi. Les activités qu’elle réalise sont semblables à celles du BIS, et sa création s’inspire du
charisme de Saint Marcellin Champagnat et de la mission de l’Institut des Frères Maristes.

Compte tenu de la finalité de ses activités, du public dont elle souhaite s’occuper et du contexte interne et
externe dans lequel se développent les activités citées, les objectifs du BIS/FMSI sont les suivants :

 Défendre les droits de l’enfant, en particulier le droit à l’éducation, devant les organisations
internationales. ;
 Travailler en collaboration avec les organisations appropriées qui appuient les projets et la mission
de l’Institut ;
 Collaborer avec les Unités administratives dans les pays en voie de développement pour découvrir
et assurer les ressources économiques provenant de sources aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur
de l’Institut. Ces aides sont destinées à appuyer des projets de pastorale, d’éducation et de
développement et à subvenir à d’autres besoins au sein de ces Unités administratives ;
 Coordonner ou faciliter des campagnes internationales ayant pour but le rétablissement et le retour à
la vie normale de personnes et d’institutions, à la suite de cataclysmes naturels.
 Mettre en place et coordonner des plans d’action pour obtenir des ressources économiques
supplémentaires en vue de répondre aux nécessités de solidarité dans l’Institut.

Procédure à suivre :
 Nommer un membre (ou plusieurs) ou une commission dans l’Unité administrative, qui
servira de liaison avec le BIS. Son but est d’informer et de diffuser les matériaux nécessaires
et de tenir le BIS au courant des ajouts, des suppressions ou des changements qui pourraient
gêner une communication aisée entre le BIS et l’Unité administrative correspondante.
 Consulter la section réservée au BIS dans la page web de l’Institut. On y trouve l’information,
les lignes d’action, les procédures et les7formulaires pour obtenir de l’aide pour des projets
dans les pays en voie de développement.
II. PROVINCES ET DISTRICTS

3. Fonctions du Frère Provincial (d’après les Constitutions)

Droit propre Mode2


ACCEPTATION / DÉMISSION
de Conseillers Provinciaux 150.3.2 Collégialement
de personnes nommées 150.3.5 Collégialement

ADMISSION
au noviciat 96.9 et 112 Seul
à la profession d’un novice en danger de mort 102.3 Seul
à la profession temporaire ou perpétuelle 113 et 150.2.1 Consentement

AFFILIATION
d’une personne à l’Institut 150.2.4 Consentement

MONITION ÉCRITE
par souci pastoral 37.2 (cf. V 33) Seul

ANIMATION DE LA PROVINCE
Premier responsable (spirituel et apostolique) 143 Seul

APOSTOLAT
discernement du Chapitre provincial 85.1 ---
décisions du Provincial et de son Conseil 150.2.6 Consentement
donner mission à chaque Frère 143.2 Seul
entretenir l’esprit missionnaire 91.1 à 91.4 ---
fonder une oeuvre 80.1 et 150.2.12 Consentement
proposition pour supprimer une oeuvre 80.1 et 150.2.13 Consentement
contact avec l’Évêque 80.1 Seul

ARCHIVES
de la Province 143.6 Seul

ASSEMBLÉE PROVINCIALE
convocation 150.1.5 et immédiatement Avis
après C 151
ABSENCE
Permission d’absence prolongée 61.1 et 150.2.2 Consentement

AUTORISATION DE DÉPENSES
Exceptionnellement et avec urgence, moins du 10% du 143.5 Seul
plafond
AIDE ÉCONOMIQUE
Frère exclaustré 117.1 Collégialement
Frères qui quittent l’Institut 117.2 ---

BIENS TEMPORELS

2
Sur le sens des expressions suivantes : Le Provincial peut prendre la décision à lui tout seul (Seul) / après avoir consulté ou pris
l’avis de son Conseil (Avis) / après avoir obtenu le consentement de son Conseil (Consentement) / doit prendre la décision
collégialement avec son Conseil (Collégialement) cf. V 52 et la note 2 de l’appendice à la fin des Constitutions.

8
économe local 162 et 150.3.4 Collégialement
approbation des budgets 161.3 et 150.2.9 Consentement
approbation du rapport financier 161.4 et 150.2.9 Consentement
somme autorisée pour la Province 158.1 ---
capitalisation 159 ---
commission des affaires économiques 161.2 et 150.2.5 Consentement
engagement d’un gestionnaire civil 161.9 et 150.2.17 Consentement
contrôle des comptes 161.5 Seul
établissement du système comptable 161.5 ---
discernement tous les trois ans 159.1 et 159.2 Collégialement
aliéner et acquérir 150.2.8 Consentement
emprunts et prêts 161.11 et 150.2.8 Consentement
excédents 162.4 ---
Provincial, premier responsable de l’administration 143 Seul
demander gestionnaire civil et personnes compétentes 161.2 et 150.2.17 Consentement
usage des biens, manière de les administrer et supervision 158 Seul

CHAPITRE PROVINCIAL
définition et fonctionnement 51 à 151.8 ---
détermination de la date d’ouverture 150.2.18 Consentement

MAISONS
fondation 129 et 150.2.12 Consentement
suppression 129 et 150.2.13 Consentement

COMMISSIONS
d’animation et autres 143.1 Seul

CONSEIL LOCAL
examiner le livre des actes 152.9 Seul
déterminer le nombre de Conseillers 152 Consentement

CONSEIL PROVINCIAL
définition et fonctionnement 148 a 150.3 ---
vote collégial 150.3 et note 2.4 appendice ---
vote avec le consentement du Conseil 150.2 et note 2.3 appendice ---
vote avec l’avis du Conseil 150.1 et note 2.2 appendice ---

CONSTRUCTIONS
autoriser constructions et aménagements dans les limites de 150.2.8 Consentement
la Province
étude préalable pour des constructions nouvelles 161.13 Seul
permission pour des modifications notables dans les limites 161.15 Seul
locales

CONSULTATIONS
avant de nommer un Supérieur de District/Secteur 150.3.3 ---
avant de nommer les supérieurs 153 ---
l’évêque 129 ---
les Frères 121 ---

DESTITUTION
de Conseillers provinciaux 150.3.2 Collégialement
de personnes nommées 150.3.5 Collégialement

DISPENSER
d’un article des Constituciones 145.2 Seul

9
un Frère de ses voeux 116 (cf. V 29 et 30) ---

DOCUMENTS À ENVOYER À
L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE
en temps voulu 143.6 Seul
au Frère Supérieur général (cf. V 62) ---
au Frère Secrétaire général (cf. V 63) ---
au Frère Économe général (cf. V 64) ---
au Frère Procureur général (cf. V 65) ---

ÉLECTION DES CONSEILLERS PROVINCIAUX


en dehors du temps du Chapitre provincial 150.3.1 Collégialement
nombre de Conseillers provinciaux 151.1.2 ---
pour le Chapitre provincial 151.1.2 ---

ENTRETIEN PERSONNEL
avec chaque Frère une fois par an 145.1 Seul

ÉCOUTER
le Saint-Esprit, comme Marie 120 ---
les Frères 52.1 et 122 ---

STATUT
d’un District 127.1, 137.4.13 et 150.2.19 Consentement
d’un Secteur 143.3 et 150.2.20 Consentement
de plusieurs communautés dans la même maison 150.2.15 Consentement

RENVOI
d’un Frère 150.2.3 et V 31 Consentement

FORMATION
changements dans les étapes après le noviciat 103.3 Collégialement
centres maristes régionaux 91.3 Seul
centres de préparation au postulat 96.4 Collégialement
dans une autre Province 104.3 Seul
formation permanente 109 à 109.3 Seul
noviciat interprovincial 100.4 Seul
plan d’action 95.1 et 150.2.6 Consentement
préparation et mise à jour des formateurs 108 Seul
responsabilité 106 Seul

FONDATION
établir ou modifier contrat avec les fondateurs d’une oeuvre 162.5 et 150.2.14 Consentement
d’une maison 129.1 et 150.2.12 Consentement
d’une oeuvre apostolique 80.1 et 150.2.12 Consentement

GOUVERNEMENT DE LA PROVINCE
articles des Constitutions 143 et suivants ---

MISSION
de chaque Frère 143.2 Seul
esprit missionnaire 91.1 à 91.4 ---

NOMINATIONS
accompagnateur des post-novices 2e étape distinct du 105.1 Seul
supérieur
administrateur d’une oeuvre 150.3.4 et immédiatement

10
après C 154 Collégialement
économe provincial 161 et 150.3.4 Collégialement
directeur d’un centre de formation 150.3.4 Collégialement
directeur d’une oeuvre 150.3.4 et immédiatement
après C 154 Collégialement
maître des novices 108.1 et 150.3.4 Collégialement
responsable des postulants dans une communauté 96.8 Seul
supérieur d’un district/secteur 150.3.3 Collégialement
supérieur local 151 et 150.3.4 Collégialement
vicaire provincial V 51.3 Cela dépend
vice-provincial 149.1 Seul

NOVICIAT
admission 96.9 Seul
durée de la retraite et lieu de la 1ère profession 102.2 Seul
périodes d’activité apostolique 101 Seul
périodes hors du noviciat 100.2 Seul
prolongation 100.3 et 150.1.3 Avis

ORDRE FORMEL
quand et comment le donner 37.1 (cf. V 34) Seul

PATRIMOINE SPIRITUEL
connaissance et approfondissement 164.2 ---

PERMISSIONS
administration des biens des autres 29.9 Seul
changement de testament 29.5 Seul
changement des dispositions d’une cession d’administration 29.5 Seul
emplois et fonctions en dehors de l’Institut 40.2 Seul
novices en dehors du noviciat 101 et 100.2 Seul
renonciation d’un Frère à son patrimoine 29.8 et 150.1.4 Avis
se porter garant des biens d’autrui 29.9 Seul
voeu de stabilité 170.1 et 150.1.1 Avis

PERSONNEL LAÏC
salaire juste 88.3 et 156.2 ---
engagement d’un gestionnaire civil 161.9 et 150.2.17 Consentement

PLANS PROVINCIAUX
établir 34.1, 85.1, 88.3, 94.1, 95.1 Consentement
et 150.2.6

PAUVRETÉ
plan en faveur des nécessiteux 34.1, 34.2 et 150.2.6 Consentement
appliquer les Normes 29.11 et 150.2.10 Consentement
autoriser de longs voyages et séjours à l’étranger 29.11 et 150.2.11 Consentement

PRÉDICATEURS
autorisation pour prêcher 147 Seul

PRIORITÉS DE LA PROVINCE
les établir d’après les orientations du Chapitre provincial 150.2.6 Consentement

PROFESSION DES VOEUX


anticipation de la profession perpétuelle pas plus de 3 mois 113.3.2 Seul
Autoriser des changements dans la formule de la profession 114 Seul

11
d’un novice en danger de mort 102.3 Seul
écarter un Frère de la profession suivante 116 et 150.1.2 Avis
lieu de la première profession 102.2 Seul
réception des vœux 146 et 113.2.5 Seul

PROPOSITION DE SUPPRESSION
d’une maison 129 et 150.2.13 Consentement
d’une oeuvre 80.1 et 150.2.13 Consentement

PROJET DE VIE COMMUNAUTAIRE


approbation 50.1 et 150.2.7 Consentement

PUBLICATIONS
permission donnée aux Frères 147 Seul

RÉADMISSION DANS L’ INSTITUT


demande au Supérieur général 113.9 Collégialement

RECONNAISSANCE D’UNE FRATERNITÉ DU


MOUVEMENT CHAMPAGNAT (cf. Projet Vie Frat., 22) Seul
quand et comment le faire

RESPONSABLES D’OEUVRES
attributions 150.2.16 et immédiatement Consentement
après C 154
nominations des directeurs et des économes 150.3.4 Collégialement

RETRAITES
dans la Province 73.2 Seul

SECTEUR
création 143.3 Seul
lui donner un statut, si on le juge opportun 150.2.20 Consentement

ASSURANCES DES FRÈRES


les affilier à des caisses d’assurances 15.2 et 161.8 Seul

SÉPARATION D’AVEC L’INSTITUT


à la fin de la profession temporaire 116 ---
dispense des voeux temporaires ou perpétuels 116 ---
exclaustration 117 ---
renvoi d’un Frère 117 (cf. V 31) ---
passage d’un Frère à un autre Institut 117 ---
passage au clergé diocésain (cf. V 27) ---

SUFFRAGES POUR LES DÉFUNTS


augmentation 55.7 Seul

TESTAMENT
modification 29.5 Seul

TRANSFERT
d’un Frère à une autre Province 143.4 Seul

VISITES
aux Frères, aux maisons de Province une fois chaque année 145 et 145.1 Seul

12
aux responsables de l’Église locale 80.1 Seul
droit à demander procès-verbaux et délibérations 152.9 et 161.5 Seul

VOCATIONS
plan pour les vocations et la formation 95.1, 95.2 et 150.2.6 Consentement
premier responsable 94.1 ---

VOEUX
admission 113 et 150.2.1 Consentement
anticipation de la 1ère profession jusqu’à 15 jours (cf. c 649 § 2) Seul
anticiper la profession perpétuelle jusqu’à 3 mois 113.3.2 Seul
approbation des changements dans formule de la profession 114 Seul
de stabilité 170.1, 170.2 et 150.1.1 Avis
d’un novice en danger de mort 102.3 Seul
dispense des voeux (indult pour quitter l’Institut) 116 (cf. V 29 et 30)
communication écrite sur les candidats à la profession 113.5 et 165.1
prolongation de la profession temporaire 113.7
réadmission dans l’Institut 113.9 Collégialement
réception de la profession 146 et 113.2.5 Seul
refuser un candidat à la profession 116 et 150.1.2 Avis

4. Statuts de personnes juridiques

4.1. Statuts des personnes juridiques civiles

Pour qu’une Province ou un District deviennent des personnes juridiques civiles, il faut l’approbation du
Frère Supérieur général et son Conseil qui, à leur tour, doivent approuver le statut civil correspondant (cf. C
155.1 et 137.4.12).

Depuis le XXe Chapitre général, l’approbation de la transformation d’une œuvre de la Province en personne
juridique civile, ainsi que l’application du statut corrélatif, relève du Frère Provincial et son Conseil (cf. C
155.1 et 150.2.16).

En tous cas, on doit veiller attentivement à ce que la création des personnes juridiques ne porte pas préjudice
au patrimoine de l’Institut ou de la Province (cf. C 155.1).

La variété des lois des divers pays ne permet pas de donner des indications précises à cet égard. Il faut
toutefois se rappeler que, tout en respectant la loi du pays où nous nous trouvons, nous devons suivre les
principes du Droit canonique et de notre Droit propre, dans la gestion des oeuvres et dans l’administration
des biens.

4.2. Statuts d’un District

L’érection, la modification ou la suppression des Districts relève de la compétence exclusive du Frère


Supérieur général et son Conseil (cf. C 137.4.1). Il y a des Districts qui dépendent directement du Frère
Supérieur général et d’autres d’un Frère Provincial. Chaque District est administré par un Supérieur de
District (cf. C 127).

Dans les deux cas, on doit établir un statut pour spécifier quelques détails, entre autres, la nomination et les
compétences du Supérieur du District et de son Conseil, les organes de gouvernement, l’administration des
biens et les droits et les devoirs des Frères en tant que membres de l’Institut. Le statut doit indiquer si le
Supérieur de District est ou non membre de la Conférence générale (cf. Conférence générale immédiatement
après C 142).

13
4.3. Statuts des maisons dépendant directement de l’Administration générale

Elles ont pour supérieur majeur immédiat le Frère Supérieur général. Bien qu’elles ne soient pas des
personnes juridiques, elles ont cependant un Statut particulier, approuvé par le même Supérieur (C 129.2 et
137.4.13).

4.4. Statuts d’un secteur ou d’une maison

Pour faciliter le gouvernement de la Province, le Frère Provincial, avec le consentement de son Conseil, peut
établir, s’il le juge nécessaire, un Statut :
- pour un secteur de sa Province (C 143.3 et 150.2.20),
- ou pour une maison qui abrite plusieurs communautés (cf. C 150.2.15).

4.5 Statuts d’œuvres communes

Les Provinces ou Districts ayant des intérêts communs, tels que la formation, des projets missionnaires,
éducatifs ou de coopération économique, etc., peuvent se grouper librement et se donner un statut qui sera
présenté au Frère Supérieur général et à son Conseil pour approbation si ce statut présente des aspects non
clairement conformes aux Constitutions (cf. C 125.1, 137.4.13 et 155.3).

Procédure à suivre :

Il est de la compétence du Frère Supérieur général d’approuver en dernière instance :


 Tout statut civil qui implique l’Institut, une Province ou une oeuvre.
 Les statuts de tous les Districts.
 Les statuts des maisons qui dépendent directement de l’Administration générale.
 D’autres statuts mentionnés ci-dessus, s’ils présentent des aspects non clairement conformes aux
Constitutions.

5. Normes de la Province (Approbation)

Le Droit propre de notre Institut comprend premièrement et avant tout, les Constitutions. D’autres éléments
du droit propre sont contenus dans les Statuts, les Normes et les Règlements approuvés par les autorités de
l’Institut. Nous pouvons citer en particulier les Statuts, les Statuts du Chapitre général, le Règlement du
Chapitre général, le Vadémécum et le Guide de la Formation (cf. Le droit propre et le Guide de la Formation
dans les Actes du XIXe Chapitre général et la Note 1 de l’Appendice des Constitutions).

Les Normes de la Province, que le Chapitre provincial doit établir, permettent à chaque Province de
déterminer certains aspects de notre vie en accord avec la culture et les mœurs d’un pays déterminé. Dans ce
sens, elles font partie aussi du droit propre de la Province. Conformément à C 151.1.3, ces normes doivent
être approuvées par le Frère Supérieur général et son Conseil et elles comprennent uniquement les sujets qui
y sont cités.

Selon notre droit propre, le Chapitre provincial peut élaborer :

a) Les Normes de la Province dont nous venons de parler. Ces Normes entrent en vigueur après avoir reçu
l’approbation du Frère Supérieur général avec le consentement de son Conseil (Il faut les envoyer au
Conseil général pour approbation et elles n’entrent en vigueur qu’à partir du moment où elles ont pas été
approuvées).

b) Les Normes qui sont en vigueur émanant de l’autorité du Chapitre provincial. (Elles sont approuvées
par le Chapitre et ne requièrent l’approbation de personne d’autre) (cf. C 151.1.1-2, 151.1.4-5 et 151.1.3).

14
c) Des recommandations qui pour entrer en vigueur doivent être assumées par le Frère Provincial et son
Conseil (Pour avoir le rang de Normes elles doivent être approuvées par le Conseil provincial) (cf. C 85.1,
88.5. 150.2.6, 151.2 et maints autres sujets).

Procédure à suivre (Approbation des Normes de la Province)

Le Frère Provincial présente au Supérieur général et à son Conseil les Normes de la Province pour leur
approbation (cf. C 137.3.12).

Les Normes de la Province qu’il faut envoyer au Conseil général pour être approuvées, après la tenue du
Chapitre provincial, sont celles qui sont indiquées dans C 151.1.3.
Pour faciliter la communication avec le Conseil général en vue de demander l’approbation des Normes de
la Province, on utilisera le formulaire de l’Annexe 8.

15
III. QUESTIONS JURIDIQUES
A – NOVICIAT

6. Maison (cf. c 647-649)

Le Supérieur général, avec le consentement de son Conseil, émet un décret pour l’érection, le transfert ou la
suppression du noviciat (cf. C 100, 137.3.2).

Dans des cas particuliers et par voie d’exception, il peut permettre que le noviciat soit fait dans une autre
maison de l’Institut, sous la responsabilité d’un Frère éprouvé qui fait fonction de Maître des novices (cf. C
137.3.4).

Dans le cas de l’érection d’un noviciat interprovincial, les Frères Provinciaux concernés doivent se mettre
d’accord sur son fonctionnement (cf. C 100.4) et prévoir qui assume les différentes responsabilités dont on
parle aux numéros suivants.

Le Frère Provincial peut autoriser le groupe des novices à séjourner pour un temps dans une autre maison de
l’Institut (cf. C 100.2). Mais si quelque novice était absent du groupe pendant cette période, il serait
considéré comme « absent du noviciat ».

7. Admission

Le postulant adresse une demande motivée, par écrit, au Frère Provincial. Le rapport des formateurs est
requis (C 96.9). Il faut s’assurer qu’il possède les qualités nécessaires (cf. C 112). Il doit être de condition
laïque (cf. C 112.1). Le droit canonique établit certaines conditions qui doivent être remplies avant
l’admission au noviciat et d’autres qui font que l’admission est invalide (cf. C 113.8, V 63 et Annexe 1).

La réponse favorable du Frère Provincial lui permet de commencer son noviciat (cf. C 96.9). Il ne faut pas
oublier d’envoyer au Secrétaire général la fiche d’admission au noviciat (cf. C 113.8, V 63 et Annexe 1).

8. Durée et absences

Dans notre Institut, le noviciat « dure au moins dix-huit mois et au plus vingt-quatre » (cf. C 100). Le Guide
de la Formation recommande de s’approcher autant que possible d’une durée de deux ans (cf. Guide 238).

Chaque Province doit donc spécifier la durée de son noviciat et le stipuler dans ses normes. La durée du
noviciat que l’on déterminera doit être la somme du temps que les novices passeront dans la communauté du
noviciat (au moins douze mois) et des périodes d’activité apostolique prévues.

Pour la validité du noviciat (cf. C 100) on doit se conformer aux conditions suivantes :
- une présence de douze mois dans la communauté est requise,
- l’absence de plus de quinze jours doit être suppléée (une absence de moins de quinze jours est donc
tolérée).
- l’absence de la maison du noviciat qui dépasse trois mois, continus ou non, rend le noviciat invalide.
- les périodes d’activité apostolique ne comptent ni comme absence du noviciat, ni comme présence dans la
communauté du noviciat (cf. c 649§1).

9. Prolongation

S’il existait un doute sur l’idonéité d’un novice à la fin de son noviciat, la durée du noviciat pourrait être
prolongée mais non au-delà de SIX mois supplémentaires.

Le Frère Provincial, après avoir consulté son Conseil, est le responsable de cette prolongation (cf. C
150.1.3).

16
10. Activité apostolique (périodes d’)

« Une ou plusieurs périodes d’activité apostolique, hors de la communauté du noviciat, peuvent être
organisées. » par le Maître des Novices, avec l’accord du Frère Provincial (cf. C 101).

Ces stages sont faits « sous la responsabilité du Maître des novices » (cf. C 101.3).
Ils « n’interviennent qu’après au moins six mois de présence au noviciat » et se terminent trois mois, au
moins, avant la fin du noviciat. (cf. C 101.1).

11. Direction du noviciat

- Le Maître des novices est nommé par décision collégiale du Frère Provincial et de son Conseil.
- Il aura au moins dix ans de profession perpétuelle et sera dégagé de toute responsabilité qui l’empêcherait
d’accomplir sa tâche (cf. C 108.1).

12. Validité du noviciat (conditions à remplir)

Au début du noviciat, le novice doit être libéré des empêchements signalés au c 642§1, à savoir :
- avoir 17 ans accomplis ;
- ne pas être marié ;
- ne pas être membre d’un autre institut de vie consacrée ou d’une société de vie apostolique ;
- ne pas entrer dans l’Institut par le fait de la violence, la crainte grave ou le dol, ni être admis pour ces
mêmes raisons ;
- ne pas avoir caché son éventuelle appartenance à un institut de vie consacrée ou à une société de vie
apostolique.
Il doit être admis par le Frère Provincial (cf. C 112).
Il doit avoir accompli ce qui est établi ci-dessus quant à la durée, aux absences et à la maison de noviciat.

B – PROFESSION RELIGIEUSE

13. Généralités

La profession religieuse est faite par des vœux publics (cf. c. 654). Les vœux sont publics quand ils sont
reçus par le Supérieur légitime au nom de l’Église (cf. c 1192.1) La profession religieuse n’est pas restreinte
aux vœux comme tels : elle implique également l’engagement à vivre selon le Droit propre à l’Institut (cf. C
15).

14. Admission à la première profession

Le novice envoie une demande d’admission, par écrit et motivée, au Frère Provincial trois mois avant la fin
du noviciat (cf. C 102.1 et 113.1).

Pour que la profession soit valide, il est requis :


- que le candidat ait au moins 18 ans révolus,
- que le candidat ait fait un noviciat valide,
- que le Conseil se prononce par un vote favorable (cf. C 150.2.1),
- que le Frère Provincial accepte l’admission,
- que l’admission soit approuvée par le Frère Supérieur général,
- que la profession soit expresse et qu’elle soit émise en dehors de toute violence, crainte grave ou dol,
- que le Frère Provincial la reçoive lui-même, ou par un délégué.

15. Années de profession temporaire

 Dans notre Institut, la période de la profession temporaire ne doit pas être inférieure à quatre ans (cf. C
113.3.2) et normalement ne doit pas dépasser les six ans. (cf. c 655).

17
 Dans les cas exceptionnels, le Frère Supérieur général peut prolonger la période de profession temporaire
jusqu’à neuf ans (cf. c 657.2).
 Au-delà de neuf ans, la permission est accordée uniquement par le Saint-Siège.

Note :
Il existe quelques cas où il est nécessaire de prolonger la période de la profession au-delà des six ans avant
l’admission à la profession perpétuelle, de façon à ce que le Frère ait au moins deux années d’expérience
apostolique dans une communauté mariste (cf. C 113,4).

Bien que ce soit le Frère Supérieur général qui accorde cette permission, l’avis du Frère Provincial est un
élément important, particulièrement dans certains cas. L’objet de la période de profession temporaire est
d’amener le profès à un niveau de maturité spirituelle lui permettant de prendre un engagement pour toute la
vie. Dans certains cas, la prolongation de la période de probation peut aider à une telle maturité; dans
d’autres, non. Il y a des cas où le problème de base semble l’indécision, et le fait de prolonger les années de
profession temporaire ne peut que renforcer l’indécision.

Il est donc important, quand on fait une demande au Frère Supérieur général, de donner les raisons pour
lesquelles on croit qu’il serait bénéfique de prolonger la période de la profession temporaire. Il ne suffit pas
de demander au Frère qu’il écrive seul, car le Frère Supérieur général est dans l’impossibilité d’entamer un
dialogue avec lui, en vue d’essayer de déterminer la validité des raisons données. Il doit donc y avoir une
lettre du Frère Provincial accompagnant la lettre du Frère.

Dans certains cas, il semble que la meilleure solution soit de conseiller au Frère de ne pas renouveler ses
vœux et de le laisser libre pendant un certain temps, en dehors de l’Institut, mais en lui fournissant
l’accompagnement opportun. Puis, après un certain temps, s’il veut revenir, il pourra en faire la demande.

16. Durée des années de vœux

La profession temporaire est émise pour un ou trois ans (cf. C 113).


Si les vœux sont émis « annuellement », l’année est comptée d’une retraite annuelle à l’autre (cf. C 113.6).

Remarquez bien qu’il n’y a plus de normes pour le renouvellement des vœux basés sur des périodes de six ou
de dix-huit mois. S’il n’y a pas de retraite « annuelle » dans la Province, le Frère doit renouveler ses vœux
quand le temps pour lequel ils ont été émis est écoulé.

Il y a des noviciats interprovinciaux où les Frères font leur première profession à des dates éloignées de la
retraite annuelle des Frères de leurs pays respectifs. Dans ces cas, on pourrait conseiller que le novice émette
sa profession « jusqu’à la prochaine retraite annuelle ». De cette façon, on est à l’abri de toute éventualité par
rapport à la durée de la période annuelle.

Il arrive souvent que des Frères qui doivent faire leur profession perpétuelle fassent leur retraite avec les
autres Frères à l’époque habituelle, mais ne fassent profession que quelque temps plus tard. Dans ces cas, les
Frères renouvellent leur profession temporaire pour la période qui va jusqu’à leur profession perpétuelle. Il
n’y a pas de clause pour une simple prolongation de la profession. La profession doit être renouvelée au
temps de leur retraite annuelle puisque l’année de profession est comptée d’une retraite annuelle à l’autre.

17. Admission au renouvellement des vœux

- Le Frère profès temporaire fait une demande d’admission, écrite et motivée, au Frère Provincial.
- Celui-ci demande l’avis de la communauté du Frère (cf. C 113.5 et 165.1).
- C’est le Conseil provincial qui donne son accord pour l’admission (cf. C 150.2.1).
- Le Frère Provincialimportantes:
Remarques accepte la rénovation de la profession
(renouvellement de latemporaire.
profession temporaire)
- CHAQUE admission doit être AUSSI approuvée par le Frère Supérieur général.
Il faut préciser que :
- chaque admission aux vœux doit être approuvée par le Frère Supérieur général. (Utiliser les Annexes
2-4).
- pour prolonger la période de la profession temporaire d’un Frère au-delà de six ans, le Frère
Provincial doit écrire au Frère Supérieur général, en en donnant les raisons.
- si le Frère a déjà neuf ans de profession temporaire,18
il aura besoin d’un indult émanant du Saint-Siège,
pour prolonger le temps de profession temporaire.
18. Admission aux vœux perpétuels (cf. C 113.3)

Voici les conditions requises pour la validité de la profession perpétuelle, en plus de celles qui le sont pour la
première profession :

- l’âge minimum de 24 ans accomplis,


- la profession temporaire d’une durée d’au moins quatre ans complets.

On ne doit pas admettre un Frère à la profession perpétuelle s’il n’a pas eu au moins deux ans d’activité
apostolique dans une communauté mariste (cf. C 113.4). (Si cette condition manque, la profession reste
quand même valide).

Le Secrétaire provincial doit communiquer la profession perpétuelle à la paroisse où le Frère a été baptisé,
pour que cela figure dans le Registre des Baptêmes (cf. c 535 § 2).

19. Anticipation de la date de profession

La première profession doit être faite aussitôt après la fin du noviciat. Le Frère Provincial peut anticiper la
date de quinze jours (cf. c 694 § 2).
Pour la profession perpétuelle, il peut l’anticiper jusqu’à trois mois (cf. C 113.3.2).

20. Autorisation pour l’émission du vœu de stabilité (cf. C 170)

Le vœu de stabilité n’est pas considéré dans les lois universelles de l’Église. Il prend sa place seulement dans
la loi propre de l’Institut.

Conditions :
- au moins dix ans de profession perpétuelle,
- le Frère fait sa demande au Frère Provincial,
- le Frère Provincial demande l’avis de son Conseil (cf. c 150.1.1),
- Le Frère Provincial donne l’autorisation,
- le Frère Supérieur général confirme l’autorisation.

21. Remarques importantes

Le Secrétariat général envoie les formulaires de l’admission à la profession temporaire, à la profession


perpétuelle et au vœu de stabilité (cf. Annexes 2-4) aux différents Secrétariats provinciaux, avec les
indications pour les remplir. Ces formulaires doivent être renvoyés par courrier rapide au Frère Supérieur
général, au moins deux mois avant la date prévue pour la profession, pour qu’il confirme la décision. De
même, après chaque émission de vœux, on doit envoyer au Frère Secrétaire général, les actes de profession
(cf. Annexes 5-7).

Chaque Province et chaque District doivent avoir un Registre des Vœux, qui recueille la signature des Frères
qui ont fait la profession.

22. Convalidation

19
Le Droit canonique emploie le mot latin « Sanatio » : le mot français qui désigne cette notion est celui de
« validation » ou mieux encore de « convalidation ».

Dans le Droit canonique, le terme est utilisé seulement par rapport au mariage (cf. c 1156-1165). Il peut
s’appliquer analogiquement aux actes d’un Supérieur qui excède ses pouvoirs, à ceux d’un Économe qui agit
au-delà de ses attributions ou sans les permissions voulues et surtout aux vœux douteux.

Pour les deux premiers cas cf. V 49. Pour le moment, nous allons nous référer uniquement aux vœux
douteux.

Dans ce dernier cas, la convalidation peut rendre valide le noviciat, la profession temporaire ou perpétuelle
qui manqueraient de quelque condition nécessaire à la validité.

Chaque cas devrait être étudié séparément, car il y a tant d’éléments impliqués. En général il y a deux genres
de « convalidations » :

22.1. La convalidation simple

Elle est possible si l’empêchement qui a causé l’invalidation cesse, ou dans le cas d’une dispense. En
d’autres termes, la faute est réparée. La personne doit renouveler l’acte qui était invalide. «La
convalidation » entre en vigueur à partir de la date où elle est effectuée.

22.2. La convalidation rétroactive... « sanatio in radice »

Elle comprend la dispense de l’empêchement et/ou de la forme canonique requise. Il n’est pas nécessaire que
la personne renouvelle l’acte qui était invalide, ni même qu’elle connaisse le processus. Elle rend valide
l’acte à partir du moment où il a été autorisé et nous ramène aux effets canoniques au moment de l’acte
original invalide. Seule une autorité compétente peut l’accorder. L’autorité compétente, dans le cas des vœux
religieux, est le Saint-Siège.

Procédure :

Une admission au noviciat ou à la profession accomplie d’une manière irrégulière se normalise


moyennant un indult du Saint-Siège ou la convalidation donnée par le Frère Supérieur général et son
Conseil, selon les cas. Il faudra expliquer clairement la situation qui s’est créée et en particulier quelle a
été l’irrégularité commise. De plus, la personne responsable de la démarche irrégulière doit demander
par écrit la convalidation de sa conduite, en expliquant pourquoi elle s’est trompée.

C – SÉPARATION D’AVEC L’INSTITUT (cf. C 115-117)

La séparation d’avec l’Institut peut se produire de plusieurs façons :


- Absence.
- Exclaustration.
- Passage à un autre Institut religieux.
- Passage à un Institut séculier ou à une société de vie apostolique.
- Passage au clergé diocésain.
- Séparation à la fin du temps de la profession temporaire.
- Indult pour quitter l’Institut, un Frère profès temporaire.
- Indult pour quitter l’Institut, un Frère profès perpétuel.
- Renvoi de l’Institut.

23. Absence (cf. c 665 § 1 – C 61.1 et 150.2.2)

La vie communautaire est une des marques distinctives de la vie religieuse. L’article 61 de nos Constitutions
exprime l’obligation de vivre en communauté et d’observer la vie commune selon les prescriptions du canon
665.

20
Il se présente, toutefois, de justes causes pour qu’un Frère passe quelque temps en dehors d’une maison de
l’Institut.

Pour des raisons de santé, d’étude ou d’apostolat à réaliser à l’extérieur au nom de l’Institut, le Frère
Provincial, avec le consentement de son Conseil, peut donner une permission d’une durée aussi longue qu’il
en est besoin.

Pour d’autres justes causes, le Frère Provincial, avec le consentement de son Conseil, peut donner une
permission pour un an d’absence. De telles justes causes seraient : soigner ses parents malades ou âgés, le
besoin de passer quelque temps dans un milieu différent, le besoin de repos. Il peut y avoir des raisons
provenant de l’Institut telles que : étudier une nouvelle fondation, traiter les affaires de l’Institut, aider un
bienfaiteur insigne de l’Institut. Cette absence d’un an peut être reconduite, soit pour la même cause, soit
pour une autre cause valable, après avoir obtenu un indult du Saint-Siège, qui peut accorder le temps
d’absence nécessaire, si l’on donne les raisons valables.

Puisque de telles permissions exigent que le Frère Provincial obtienne le consentement de son Conseil, la
demande devrait être faite par écrit par le Frère et les causes exposées de manière qu’un jugement de valeur
puisse être prononcé.

Il est important qu’un Frère auquel une telle permission est donnée ne se sente pas séparé de l’Institut. Il doit
être encouragé à jouer un rôle dans la communauté ou la Province. Surtout, il doit être suivi spirituellement
par son Frère Provincial ou par quelque autre Frère capable.

Selon les causes de l’absence, il faut aussi faire des arrangements clairs pour son entretien durant cette
période. S’il reçoit un salaire durant son absence, il faut régler convenablement sa pratique de la pauvreté.

Normalement, un Frère qui est en situation d’absence de la communauté conserve sa voix active et passive.

Enfin, si un Frère est absent de la maison sans permission, il doit être « recherché avec sollicitude et aidé à
revenir et à persévérer dans sa vocation » (cf. c 665.2). Une absence non autorisée « de plus de six mois » est
un motif suffisant de renvoi de l’Institut (cf. c 696).

Note : L’absence est accordée à un Frère dont la santé ou les études ou l’apostolat, etc. exigent qu’il
vive en dehors de la communauté. S’il est décidé qu’un Frère doit se séparer de la communauté pour un
temps, dans le cadre d’un processus de discernement d’une crise de vocation, il doit demander
l’exclaustration.

24 – Exclaustration (cf. c 686 et 687 ; C 117, 117.1)

L’exclaustration est une permission pour vivre en dehors de la communauté avec la suspension de certains
droits et obligations qui sont incompatibles avec la vie en dehors de la communauté. Il s’agit d’une
séparation « partielle » qui est parfois accordée comme début d’une séparation complète. Elle doit être
accordée pour une raison grave.

Un Frère n’a ni voix active ni voix passive tant que dure le temps de l’exclaustration.
Un Frère exclaustré doit pourvoir par lui-même à ses besoins (cf. C 117.1).

Il y a deux sortes d’exclaustrations

24.1. Celle demandée par un Frère

Elle est accordée par le Frère supérieur général, avec le consentement de son Conseil (cf. C 137.3.6).

Le temps limite pour le Supérieur général est de trois ans. Pour aller au-delà de ce temps, on doit recourir au
Saint-Siège.

21
Voici quelques raisons qui justifient l’exclaustration :
- difficultés en communauté,
- expérimenter la vie en dehors de l’Institut, (comme préalable à la dispense),
- exercer une activité non conforme au but de l’Institut.

24.2. L’exclaustration imposée

Dans ce cas :
- il doit y avoir des raisons graves, par exemple des problèmes de vie communautaire,
- la demande est présentée au Saint-Siège par le Frère Supérieur général avec le consentement de son
Conseil.

C’est une démarche sérieuse qui ne peut être envisagée que lorsque toutes les autres n’ont pas donné de
résultat. L’Institut doit veiller à ce que le religieux soit capable de se suffire à lui-même. Le Frère a le droit
de soumettre son cas au Saint-Siège, avant que l’exclaustration ne lui soit imposée.

Dans le cas d’exclaustration imposée, le Frère ne peut revenir vivre en communauté si le Saint-Siège ne l’a
pas autorisé à cela.

Procédure à suivre (Exclaustration)

1. Pour l’exclaustration demandée par un Frère, il faut :


- la demande du Frère adressée au Frère Supérieur général.
- un rapport écrit du Frère Provincial et de son Conseil dans lequel il donne son avis sur l’opportunité ou
non d’accorder l’exclaustration.
- l’autorisation du Frère Supérieur général avec le consentement de son Conseil.

2. Pour une exclaustration imposée


- Avant de commencer le procès, le Frère Provincial informera le Frère Supérieur général et demandera
l’avis d’un expert.

25. Passage à un autre Institut religieux (cf. c 684-685 - C 117)

Si un Frère ressent sincèrement de l’attirance pour un autre Institut, il doit commencer un discernement
sérieux avec son Frère Provincial, pour examiner la situation de sa vocation. Si, devant le Seigneur, il est
convaincu qu’il ne peut rester plus longtemps chez les Frères Maristes, il doit demander l’autorisation
nécessaire pour passer à un autre Institut.

Le passage à un autre Institut religieux, qu’il soit clérical ou non, est une affaire qui incombe maintenant aux
Supérieurs généraux (c 684-685).

Le Droit canonique dit clairement :

« Un membre de vœux perpétuels ne peut passer de son propre Institut à un autre Institut religieux sans la
concession des Supérieurs généraux de chaque Institut, avec le consentement, pour chacun, de son Conseil »
(c 684 § 1).

« Le membre, à l’issue d’une probation qui doit s’étendre sur TROIS ans au moins, peut être admis à la
profession perpétuelle dans le nouvel Institut. Cependant, s’il refuse de faire cette profession ou s’il n’est pas
admis à la faire par les Supérieurs compétents, il reviendra dans son premier Institut, à moins d’avoir obtenu
un indult de sécularisation » (c 684 § 2).

22
« Le Droit propre déterminera la durée et le mode de la probation qui doit précéder la profession dans le
nouvel Institut » (c 684 § 4).

« Jusqu’à l’émission de sa profession dans le nouvel Institut, alors que les vœux du membre demeurent, ses
droits et ses obligations dans le premier Institut sont suspendus. Cependant, dès le début de sa probation, il
est tenu d’observer le droit propre du nouvel Institut » (c 685 § 1). Pendant ce temps, notre Institut n’accepte
aucune revendication financière pour cause d’accident, de maladie ou pour toute autre cause.

« Par sa profession dans le nouvel Institut, le membre y est incorporé, tandis que ses vœux, droits et
obligations précédents prennent fin » (c 685 § 2).

Ce qui est dit ci-dessus s’entend de la PROFESSION car il s’agit d’abord essentiellement du passage d’un
Institut à un autre.

Même dans le cas d’une éventuelle ordination sacerdotale du Frère, aucune autre condition n’est requise.

Procédure à suivre (passage à un autre Institut religieux)

 Le Frère Provincial aide le Frère concerné à faire un sérieux discernement.


 Le Frère concerné adresse sa demande au Frère Supérieur général, en ajoutant l’acceptation de la
part de l’autre Supérieur général.
 Le Frère Provincial joint son avis et celui d’autres personnes compétentes.
 Le Frère Supérieur général étudie la demande et décide avec le consentement de son Conseil.

26. Passage à un Institut séculier ou à une société de vie apostolique

Le Droit canonique dit : « Pour passer à un institut séculier ou à une société de vie apostolique, comme pour
passer d’un institut séculier ou d’une société de vie apostolique à un institut religieux, est requise la
permission du Saint-Siège aux directives duquel il faut se tenir » (c 684 § 5).

Procédure à suivre (passage à un Institut séculier ou à une société de vie apostolique)

- Les mêmes démarches préliminaires sont nécessaires pour obtenir les permissions des Supérieurs généraux
respectifs. Une fois ces permissions obtenues, l’affaire est remise au Frère Procureur général qui fera en
sorte d’obtenir l’indult du Saint-Siège.

27. Passage au clergé diocésain

Le Code de Droit canonique actuel indique diverses procédures à suivre quand un Frère désire, pour de
graves raisons, quitter l’Institut. Rien de spécifique cependant n’est indiqué pour le cas d’un Frère qui désire
quitter l’Institut pour passer au clergé diocésain.

Alors que le Chapitre général décida de ne pas introduire la prêtrise dans l’Institut, il ne prit aucune mesure
pour le cas d’un Frère désirant quitter pour devenir prêtre diocésain.

Le Conseil général, après avoir demandé l’avis de personnes compétentes, étudia la question et le 31 mars
1987, il décida qu’il faut appliquer la même procédure que celle envisagée par le Code pour un Religieux
prêtre qui désire passer à un diocèse.

Pratiquement, cela signifie qu’un Frère qui, après sérieux discernement, estime qu’il doit devenir prêtre
diocésain, doit d’abord obtenir une déclaration écrite d’un Évêque disposé à l’accepter dans son diocèse.

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Lorsqu’il a obtenu cette assurance, le Frère écrira au Frère Supérieur général pour demander l’indult
nécessaire pour quitter l’Institut, afin de devenir prêtre dans ledit diocèse. Cette demande doit être
accompagnée d’une lettre du Frère Provincial, comme pour tous les Frères qui demandent de quitter
l’Institut.

Ces deux documents seront envoyés par le Frère Provincial au Frère Supérieur général qui les transmettra au
Saint-Siège, avec son avis et celui de son Conseil, afin d’obtenir l’indult nécessaire.

S’il arrivait que, en cours d’études, le Frère (et/ou l’Évêque) trouve qu’il n’est pas appelé à la prêtrise, pour
quelque raison que ce soit, il peut demander sa réadmission dans l’Institut. Dans ce cas, le Frère Supérieur
général procédera comme l’indique le Statut 113.9 (cf. V 32).

Procédure à suivre (passage au clergé diocésain)

Si le Frère désire devenir prêtre diocésain, il doit :


- Faire un sérieux discernement, aidé par le Frère Provincial.
- Demander la dispense de ses vœux au Frère supérieur général et y ajouter la déclaration de l’Évêque
disposé à l’accepter dans son diocèse.

Le Frère Provincial envoie son avis et celui de personnes compétentes, (cf. V 30).
Le Frère Supérieur général étudie la demande et l’envoie au Saint-Siège.

Remarque sur les numéros 25-27 : Durant le temps que dure le passage, le Frère perd ses doits et ses
obligations au regard de notre Institut et nous n’acceptons aucune revendication financière pour cause
d’accident, de maladie ou pour tout autre cause. Un accord, par écrit, avec l’autre Institut ou la Société de
vie apostolique sera nécessaire.

28. Séparation à la fin du temps de la profession temporaire (cf. C 116)

Durant la période de profession temporaire, il peut se présenter des cas où un Frère trouve, après prière et
réflexion, que sa vocation n’est pas dans l’Institut. L’autorité compétente aussi peut arriver à cette décision.
Dans ce cas, le Frère quittera l’Institut au terme de sa profession temporaire.

Quand le temps de la profession temporaire est terminé, le religieux est libre de quitter l’Institut (cf. c 688 §
1). Le canon n’exige aucun degré de motivations, juste, sérieuse ou grave. Il s’agit simplement d’une
décision libre.

Par ailleurs, pour empêcher qu’un Frère parvenu à cette étape ne continue dans l’Institut, le Frère Provincial
doit avoir de justes raisons et doit consulter son Conseil, avant de refuser de l’admettre à la profession
suivante (c 689 § 1).

Deux cas sont à considérer

a. Dans le cas d’une maladie contractée même pendant le temps du noviciat ou de la profession
temporaire et qui rend le sujet impropre au genre particulier de la vie religieuse, on peut refuser
l’admission (c 689§2). L’avis d’un médecin qualifié doit être pris. Si la maladie a été contractée par
suite de négligence de l’Institut, ou à la suite de travaux réalisés dans l’Institut, on ne peut refuser
l’admission.

b. Si un religieux de vœux temporaires perdait la raison, une expertise médicale est nécessaire. Dans
cette situation, le Frère ne peut ni renouveler sa profession, ni être renvoyé (cf. c 689§3). Il doit être
soigné par l’Institut.

Note : Que signifie l’expression « Au terme de sa profession temporaire » ? Le Frère est lié par ses vœux,
tout le temps pour lequel il les a faits (cf. C 113). Pour une juste raison, il pourrait être autorisé à

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vivre en dehors de la communauté, mais il est lié par ses vœux jusqu’à la date pour laquelle ils ont
été faits.

29. Indult pour quitter l’Institut : un Frère de vœux temporaires (cf. c. 688 § 2 – C 116)

Pour qu’un Frère temporaire puisse obtenir l’indult pour quitter l’Institut, il faut quelque raison grave. Il y a
à la fois une obligation morale d’être fidèle à la grâce reçue et une obligation juridique provenant de la
profession. La première est une question de conscience dont personne ne peut dispenser. Le Frère Supérieur
général peut dispenser de la seconde, avec le consentement de son Conseil.

Recommandations

a) En général, il vaut mieux ne pas accorder l’indult pour quitter l’Institut au Frère de vœux temporaires à
moins d’une absolue nécessité. Une telle dispense risque de dévaluer l’engagement religieux aux yeux des
autres membres de l’Institut.
b) On pourrait transférer le Frère à une autre communauté où il puisse mieux vivre son engagement ou, du
moins, dans laquelle une impression de scandale est évitée.
c) On pourrait lui accorder une période d’absence pour vivre dans sa famille. Cela impliquerait le soutien
nécessaire pour qu’il puisse vivre ses vœux, particulièrement son vœu de chasteté.

Procédure à suivre :(indult de sortie de l’Institut)


En dernière analyse, on peut décider qu’une dispense est la seule solution pour éviter un scandale ou
pour prévenir un dommage plus grave. Dans ce cas, l’affaire doit être soumise à la décision du Frère
Supérieur général et suivre le même processus que pour un profès de vœux perpétuels, sauf
l’autorisation du Saint-Siège.

30 – Indult pour quitter l’Institut : un Frère profès perpétuel (cf. c 691 § 1 – C 116)

30.1. Discernement du Frère

La première chose qu’un Frère devrait faire quand il commence à penser à la possibilité de quitter l’Institut,
est de peser devant Dieu les motifs qu’il croit avoir pour ce faire. Il faut aider le Frère à analyser les motifs,
à les vérifier, à employer tous les moyens matériels, psychologiques et spirituels, possibles et accessibles, qui
facilitent ce discernement. Quoi qu’il en soit, il est important que dans la documentation qu’on envoie à la
Maison générale, il apparaisse clairement tout ce qui a trait à cet « accompagnement pastoral » du Frère au
cours de la prise de décision.

30.2. Le dossier que doit préparer le Frère Provincial

Pour mener à bien les formalités en vue d’obtenir un indult pour quitter l’Institut, il faut d’abord avoir la
demande originale du Frère. Dans sa lettre, il devra mentionner clairement quelles sont les « raisons très
graves » (cf. c 691§1) pour lesquelles il demande l’indult. Pour des raisons de conscience, le Frère peut
envoyer sa demande directement au Frère Supérieur général, mais il doit mettre au courant le Frère
Provincial du fait de cet envoi.

Il est possible que le Frère Provincial ne connaisse pas suffisamment le Frère ou les circonstances qui
entourent le cas. Pour cela, et pour avoir des points de vue différents, il convient d’envoyer l’avis d’autres
Frères qui connaissent bien le demandeur (formateurs, anciens Provinciaux, Supérieur de communauté ou
confrères…).

Les rapports doivent être originaux, signés et datés. La lettre du Frère qui demande l’indult doit être adressée
au Frère Supérieur général et indiquer clairement les motifs de la demande. Les Frères devraient savoir
également qu’ils sont en train de demander « une faveur » à la Congrégation des Religieux et qu’il convient
que le ton de la lettre reflète la démarche de celui qui demande une faveur.

25
La Congrégation des Religieux demande toujours l’avis du Frère Provincial sur la convenance ou non
d’accorder l’indult. Cet avis doit apparaître clairement dans la lettre du Frère Provincial.

30.3. L’obtention de l’indult du Saint-Siège3


Il n’est pas nécessaire que le Frère Supérieur général et son Conseil donnent un avis favorable à la
concession de l’indult. Ils pourraient bien penser que le Frère n’a pas de fondement solide pour faire la
demande ou qu’il n’a pas pris tous les moyens pour se renouveler dans l’esprit religieux et persévérer dans sa
vocation.
Une fois que le Frère Supérieur général et son Conseil donnent un avis favorable pour la concession de
l’indult, le Procureur général s’occupe de l’obtention de l’indult auprès du Saint-Siège.
Une fois l’indult obtenu, le F. Procureur l’enregistre et l’envoie au Frère Provincial avec deux modèles
d’acte. Le frère Provincial ou son délégué doit remettre l’indult au Frère en présence d’un témoin, et signer,
avec le témoin, le modèle d’acte qui détaille ce qui est arrivé. Il enverra au Procureur général l’acte signé. Il
est recommandé de conserver au Secrétariat provincial une copie de l’indult et de l’acté signé.
Notes :
a. Si le Frère part sans laisser d’adresse et avant que son indult n’arrive, le Frère Provincial doit alors
envoyer une note à la dernière maison habitée par le Frère, déclarant que la demande de quitter l’Institut
faite par le Frère a été accordée et que, si quelqu’un connaissait le domicile du Frère, il lui communique
cette information. La note restera affichée pendant dix jours, puis elle sera envoyée au Procureur avec
une lettre du Frère Provincial.
b. Il peut arriver qu’un Frère regrette d’avoir demandé de quitter l’Institut et, quand l’indult arrive, ne
désire pas l’accepter. Le Frère n’est pas obligé de l’accepter. S’il le refuse, il continue d’être Frère et
l’indult perd tous les effets. Le Frère Provincial rendra alors l’indult au Procureur général et l’acte
correspondant signé. Quand l’indult a été refusé, il faut en informer la Congrégation pour les Religieux
et lui rendre l’indult.

Procédure à suivre : (pour quitter l’Institut)


Le Frère Provincial aide le Frère à résoudre sa crise ou à discerner sa vocation.
Le Frère, une fois qu’il a décidé de se retirer, présente sa demande au Frère Supérieur général par le Frère
Provincial. Pour des raisons qui touchent le for intérieur, il est libre d’utiliser une enveloppe cachetée
adressée au Frère Supérieur général ou à la Congrégation pour les religieux.
Le Frère provincial enverra au Frère Supérieur général :
- un dossier qu’il aura élaboré sur la vie du Frère, le discernement suivi, et donnera clairement son avis sur
la convenance ou non d’accorder l’indult.
- des rapports d’autres Frères qui connaissent l’intéressé.
L’indult :
- Le Frère Procureur l’enverra au Frère Provincial,
- celui-ci s’assurera qu’il parviendra au Frère qui l’a demandé, employant, s’il le faut, des moyens juridiques
valables.
Aide économique au Frère : cf. V 61.4.
31. Renvoi de l’Institut (C 117)

Il existe trois sortes de renvoi :


- le renvoi « ipso facto » ... par le fait même,
- le renvoi obligatoire ... aucune monition n’est requise,
- le cas où un Frère « peut être renvoyé ».
3
Dans la réunion du 20 juin 2009, le Conseil général a approuvé un nouveau système pour remettre les indults de sortie
de l’Institut aux frères qui les ont demandés et obtenus. Ce nouveau système remplace celui qui est décrit au n° 30.3 du
Vade-mecum. L’initiative du changement vient des frères Provinciaux et du Supérieur du District, d’Afrique. Voilà la
nouvelle rédaction du n° 30.3 du Vade-mecum.

26
31.1. Renvoi « ipso facto » (cf. c 694)

Il y a deux cas seulement où un religieux est considéré renvoyé « ipso facto » et aucun décret n’est requis,
mais une copie des documents devra être remise au Saint-Siège :

a) Un abandon « notoire » de la foi catholique. « Notoire » implique public, c’est-à-dire que le fait doit être
connu, soit parce que le Frère a fait une déclaration verbale ou écrite, soit parce qu’il a agi publiquement
rejetant la foi catholique ou adhérant à une autre religion, s’y faisant ordonner ou y prenant une part active.

b) Quelqu’un qui a contracté ou attenté un mariage, même seulement civil. (Remarquez qu’un Frère profès
perpétuel ne peut se marier validement, il ne peut que « attenter » le mariage; un Frère profès temporaire
peut se marier validement, mais son acte est illicite et il encourt le renvoi « ipso facto », par le fait même).

Procédure à suivre : (pour un renvoi « ipso facto »)

Aucun décret n’est requis dans les deux cas, mais le Frère Provincial doit :

- Informer le Frère Supérieur général de la marche des affaires et rassembler les documents qui mettent
en évidence les faits, par exemple la copie de l’acte du mariage, s’il peut être obtenu ou d’autres
documents signés, ou notariés, des certificats ou attestations publiques, etc.
- Signer et sceller un formulaire que lui fournira le Frère Procureur général, en vue de faire une
déclaration publique sur le fait.
- Présenter la déclaration à l’intéressé, la faire connaître à la Province et envoyer une copie au Procureur
général.

31.2. Le renvoi est obligatoire (cf. c 695) pour celui :

a) « Qui comment l’homicide, ou enlève une personne par violence ou par ruse, la retient ou la blesse
gravement » (c 1397),
b) « qui procure un avortement » (c 1398),
c) qui vit en concubinage ou qui commet des fautes publiques et scandaleuses contre le sixième
commandement (cf. c 1395 § 1).

D’autres fautes contre le sixième commandement commises avec violence ou menaces, ou publiquement ou
avec un mineur de moins de 16 ans (cf. c 1395 § 2) impliquent aussi le renvoi obligatoire, à moins que le
Supérieur juge que le coupable peut s’amender, le scandale être évité et la justice être sauvegardée par
d’autres moyens (cf. c 695 § 1).

« En pareils cas, le Supérieur majeur, après avoir recueilli les preuves des faits et de leur imputabilité,
signifie l’accusation et ses preuves au membre à renvoyer en lui donnant la faculté de présenter sa défense.
Tous les actes, signés du Supérieur majeur et du notaire avec les réponses du membre redigées et signées par
lui, seront transmis au Supérieur général » (c 695 § 2).

Quand on dit que le renvoi est obligatoire, cela signifie qu’on n’a pas à donner de monition au Frère et que
les Conseillers provinciaux et généraux, tout comme le Frère Provincial et le Frère Supérieur général sont
obligés de voter en faveur du renvoi si les preuves recueillies démontrent que l’intéressé a commis le fait
dont il est accusé et s’il en est responsable.

Quand nous parlons de preuves, nous employons ce mot au sens juridique, c’est-à-dire qu’on doit présenter
nécessairement les documents écrits pertinents (actes notariaux, déclarations signées, documents ayant une
valeur publique, rapports de professionnels et d’experts, etc.). L’aveu signé par l’intéressé est considéré
comme une preuve, mais aussi les déclarations d’au moins deux témoins du fait. Des témoignages sur des
ouï-dire ou des opinions ne constituent pas une preuve.

Pour qu’une personne soit responsable d’un fait (« imputabilité »), il est nécessaire qu’il en soit l’auteur
matériel et qu’il l’ait commis de manière libre et consciente.

27
Le notaire dont on parle pour les cas de renvoi, c’est le notaire ecclésiastique. Le Secrétaire provincial est
notaire de par sa fonction. Le Frère Provincial peut nommer en tant que notaire pour l’un de ces cas la
personne qu’il veut. Le notaire doit certifier que tous les documents sont authentiques, mettre par écrit les
éventuelles déclarations de l’accusé ou, même, son aveu, les signer et les sceller. En tous les cas, le Frère
Provincial devra faire la nomination du notaire par écrit.

Procédure à suivre (pour le renvoi obligatoire)

 Le Frère Provincial informe du fait le Frère Supérieur et obtient le consentement de son Conseil
pourpour
3. Renvoi engager la procédure
d’autres causes (cde696
renvoi
– C (cf.
117)C 150.2.3).
 Le Frère Provincial nomme un notaire pour le cas, rassemble les preuves, présente l’accusation et
les preuves à l’intéressé et envoie le tout au Frère Supérieur général, convenablement signé et
scellé.
 Le Frère Supérieur général procède comme dans V 31.3.
Note : Voir ce qui concerne le droit d’appel (cf. V 31.3.1.f).

31.3. Renvoi pour d’autres causes (cf. C 696-700)

Les causes doivent être graves, extérieures, imputables et prouvées juridiquement. Une liste de ces causes est
donnée au canon 696 § 1. D’autres manquements sont décrits dans les canons 1364 et 1399. Plusieurs
pourraient s’appliquer aux religieux et constituer une raison suffisante pour justifier le renvoi.

Notre Droit propre ne spécifie pas les fautes spéciales pour qu’un Frère soit renvoyé. Les cas dont nous
avons l’expérience sont : l’absence injustifiée et fautes sérieuses contre les vœux.

Procédure à suivre : (renvoi de l’Institut)

- Comme il s’agit d’une situation très délicate, il faudra bien informer le Frère Supérieur général dès le
commencement, se faire conseiller par un expert et suivre les étapes ici indiquées.
- La procédure est clairement indiquée dans les canons 697 à 700.

On peut distinguer deux niveaux : provincial et général.

31.3.1. Démarches du Frère Provincial dans le cas d’un renvoi (c 697 et 698)

a) Avant tout, le Frère Provincial doit obtenir le consentement de son Conseil pour engager la procédure de
renvoi d’un Frère (C 150.2.3).

b) Il nommera, par écrit, un notaire pour le cas (cf. V 31.2).

c) Il réunira ou complétera les preuves (cf. V 31.2).

d) Il adressera au membre une monition écrite ou en présence de deux témoins avec menace explicite de
renvoi, s’il ne vient pas à résipiscence, en lui signifiant clairement la cause du renvoi et en lui donnant pleine
faculté de présenter sa défense ; si la monition demeure sans effet, il procédera à une seconde monition,
après un délai de quinze jours au moins (cf. V 33).

e) Si cette monition n’a pas non plus d’effet et si le Frère Provincial avec son Conseil estime l’incorrigibilité
du membre suffisamment établie et les défenses du membre insuffisantes, après un délai de quinze jours
écoulé en vain depuis la dernière monition, il transmettra tous les actes signés, par lui-même et par le notaire
qui les a rédigés, au Frère Supérieur général avec les réponses du Frère, signées par ce dernier (cf. c 697 § 3).

28
f) « Dans tous les cas dont il s’agit aux canons 695 et 696, le droit du membre de communiquer avec son
Supérieur général et de lui envoyer directement ses défenses demeure toujours intact » (c 698).

31.3.2. Démarches du Frère Supérieur général dans le cas d’un renvoi (c 699 et 700)

a) « Le Frère Supérieur général avec son Conseil, lequel pour la validité de l’acte devra compter au moins
quatre membres, doit procéder collégialement pour peser très attentivement les preuves, les arguments et les
défenses ; et si le renvoi est décidé par vote secret, il émettra le décret de renvoi, lequel pour être valide,
devra exprimer, au moins sommairement, les motifs de droit et en fait (c 699 § 1).

b) Il faut noter que le décret de renvoi reste sans effet s’il n’a pas été confirmé par le Saint-Siège, auquel
doivent être transmis le décret et tous les actes. Pour être valide, le décret doit indiquer le droit que possède
le membre qui est renvoyé de placer un recours auprès de l’autorité compétente (c 700).

c) Le Frère a dix jours à compter de la date de réception pour faire recours au Saint-Siège. Ce recours a un
effet suspensif (cf. c 700).

Note : Les conditions de renvoi sont les mêmes, qu’il s’agisse de Frères profès temporaires ou des profès
perpétuels. Les causes de renvoi d’un Frère profès temporaire peuvent être, en général, moins graves (cf. c
695 § 2).

31.4. Renvoi d’une maison

« En cas de grave scandale extérieur ou d’un grave dommage imminent pour l’Institut, un membre peut être
sur-le-champ chassé de la maison religieuse par le Supérieur majeur ou, s’il y a risque à attendre, par le
Supérieur local avec le consentement de son conseil. Le Supérieur majeur, si besoin est, aura soin d’engager
la procédure de renvoi suivant le droit, ou en déférera l’affaire au Siège Apostolique » (c 703).

Comme on le voit dans ce canon, en réalité il ne s’agit pas d’une expulsion de la maison où réside l’intéressé.
Il s’agit d’une mesure urgente pour mettre l’Institut à l’abri au cas où il faille se dissocier publiquement du
scandale donné ou pour éviter un préjudice sérieux.

Si le Frère était déjà en dehors de la maison, il pourrait y avoir une déclaration équivalente de renvoi, lui
interdisant de revenir et indiquant que des démarches ont été engagées contre lui, selon ce qui est prévu dans
la loi de l’Église.

De toute façon, l’expulsion de la maison est une mesure provisoire qui permet d’agir avec urgence face à un
grave danger. Le plus tôt possible il faut traiter le cas comme celui d’un renvoi normal ou demander au
Saint-Siège, à travers le Frère Supérieur général, de trancher. Le Saint-Siège peut décider la réadmission de
l’intéressé ou lui imposer un indult pour quitter l’Institut, ou opter pour une exclaustration forcée ou toute
autre mesure.

Procédure à suivre (cas spécial de renvoi)

Si un Frère a été expulsé de sa maison, il faut s’occuper de l’affaire avec urgence. Le Frère Provincial
doit bien s’informer, informer le Frère Supérieur général et choisir une des solutions suivantes :
 Réadmettre le Frère dans sa communauté ou dans une autre.
 Commencer les démarches en vue du renvoi (cf. V 31.3).
 Envoyer le cas au Saint-Siège, à travers le Frère Supérieur général, pour que le Saint-Siège
décide.

D – RÉADMISSION DANS L’INSTITUT

29
32. Réadmission d’un Frère ou d’un novice

Il revient au Frère Supérieur général, avec le consentement de son Conseil, de réadmettre dans l’Institut, sans
obligation de refaire le noviciat, un profès temporaire ou perpétuel qui aurait légitimement quitté (cf. c 690§1
et C 113 § 9).

C’est le Frère Provincial, avec le consentement de son Conseil, qui présente la demande de réadmission au
Frère Supérieur général.

En même temps que le Frère Supérieur général admet le candidat, il doit fixer le temps de probation que
celui-ci doit accomplir avant d’être admis à faire la profession temporaire et le nombre d’années de
profession temporaire avant d’être admis à la profession perpétuelle. Il doit tenir compte du nombre d’années
de profession déjà accomplies, si c’est le cas (c 690 § 1)

Le Frère Provincial doit suggérer ce qu’il juge convenable pour le cas particulier du demandeur sur la durée
de la probation et sur le nombre d’années de profession temporaire. Le Frère Supérieur général en tiendra
compte lorsqu’il décidera les détails.

Procédure à suivre : (réadmission)

- L’intéressé fait la demande par écrit au Frère Provincial.


- Le Frère Provincial, avec le consentement de son Conseil, accepte la demande et l’envoie au Frère
Supérieur général.
- Le Frère Supérieur général étudie la demande.

E – QUESTIONS DIVERSES

33. Monition formelle

Dans l’exercice normal de sa charge pastorale, le Supérieur devra de temps à autre inviter un Frère à
amender sa conduite.

En cas de faute grave, il a le devoir de prévenir le Frère par une monition écrite (cf. C 37.2).

La monition peut faire mention d’une éventuelle peine expiatoire qu’on imposerait au Frère dans le cas où
celui-ci ne s’amendait pas.

Dans les circonstances exceptionnelles, concernant d’éventuels cas de renvoi, le Supérieur majeur respectif
peut donner au Frère une « monition écrite ou en présence de deux témoins avec menace explicite de renvoi,
s’il (le Frère) ne vient pas à résipiscence » (c 697 § 2 et annexe 9). On peut consulter une liste d’éventuelles
peines expiatoires dans c 1336 et 1340.

Le droit d’appel du Frère à son Supérieur général demeure toujours intact (cf. c 698).

34. Ordre formel

Ce terme, qui est devenu courant chez nous, ne se trouve pas dans le Droit canonique. Le mot utilisé est celui
de « précepte » et se trouve dans le Livre I du Code canonique, c 49.

Un précepte particulier est :


- un décret,
- émis par écrit,
- par lequel il est imposé, directement et légitimement,
- à une ou plusieurs personnes déterminées,
- de faire ou d’omettre quelque chose,

30
- surtout pour inciter à l’observation de la loi.

L’idée d’ordre formel ne doit pas être associée seulement à l’idée de renvoi d’un Frère de l’Institut. Dans
certaines circonstances, on peut donner un ordre formel destiné seulement à renforcer la volonté de la
personne concernée.

Note : Si le Frère à qui on veut donner un ordre formel et qui a été dûment convoqué ne se présente pas ou
refuse de signer, un procès-verbal devra être dressé. Du point de vue juridique, on considère que le Frère a
reçu l’ordre (cf. c 56).

Procédure à suivre (ordre formel)


L’ordre formel doit se donner uniquement dans des cas exceptionnels et il appartient à un Supérieur
majeur de le donner (cf. C 37.1).
Le Supérieur aura soin :
- de fournir des preuves quant à la gravité des faits (cf. c 50),
- de le donner par écrit ou verbalement devant notaire ou deux témoins qui signent l’acte (cf. c 55),
- d’exposer les motifs de la décision (cf. c 51).

31
IV. ADMINISTRATION DES BIENS

35. Quelques principes généraux

Le principe fondamental est que les biens de l’Institut font partie des biens de l’Église et doivent être
administrés d’après ses lois et selon ses fins (cf. c 635). Les dispositions réglant l’utilisation des biens de
l’Église se trouvent dans le Livre V du Code de Droit canonique et dans c 634 à 640.

Les biens de l’Institut peuvent être classés en actifs à court terme, investissements et immobilisations.

L’administration des actifs à court terme et des investissements est faite par le Frère Économe respectif,
selon les politiques de placements adoptées par le Frère Supérieur général, ou par le Frère Provincial,
suivant le cas. Cela constitue l’administration ordinaire.

L’administration de ce qui constitue le patrimoine stable de l’Institut relève du Frère Provincial, dans les
limites établies par le Droit canonique et du montant autorisé pour une Province. Au niveau de
l’Administration générale, les permissions sont demandées, si nécessaire. Cela constitue l’administration
extraordinaire (cf. C 155.2).

36. Principes de notre Droit propre

a) Le terme « administration » comprend de nombreux éléments. Les Frères voudront bien se référer au
chapitre 10 des Constitutions et, pour les Provinces spécialement, aux articles 156, 157, 158 et 159,
pour les principes généraux, et à l’article 161 et ses statuts pour ce qui concerne la Province en
particulier. Pour l’administration de la maison, voir l’article 162 et ses statuts.

b) Il faut tenir compte de la nature de l’Institut, de son esprit et de son but (cf. C 5,16, 32,33, 34). En tout
nous devons sauvegarder l’esprit et le fait de la pauvreté. Nos écoles sont des instruments d’apostolat
pour « faire connaître et aimer Jésus-Christ » (cf. C 2), elles ne doivent pas être organisées seulement
sur une base économique.

Dans l’Institut, guidé par un plus noble but, il faut que le caractère particulier de pauvreté religieuse
soit sauvegardé, défendu et manifesté. Le souci pastoral et la conscience de la pauvreté religieuse font
partie du patrimoine spirituel de l’Institut et sont une invitation à faire de notre administration un
instrument efficace dans l’usage évangélique des biens (cf. C 32. 34 et 35).

c) D’après notre Droit propre, les Provinces et les Districts, ainsi que l’Institut ont la faculté d’acquérir
des propriétés. Une maison particulière ne peut acquérir de propriété en son propre nom (cf. C 155).
L’Institut, les Provinces (et les Districts, si leur statut le leur permet) peuvent seuls capitaliser (cf. C
159). Les maisons ne peuvent ni posséder ni aliéner (cf. C 155).

d) Quatre caractéristiques de notre administration de biens :

1) Gestion UNIFIÉE au niveau de chaque Province ou District (cf. C 161).


2) SÉPARATION entre la comptabilité des communautés et celle des oeuvres (cf. C 162.2).
3) ÉLABORATION d’un budget annuel (cf. C 162.3).
4) ENVOI PAR LES MAISONS DE LEURS EXCÉDENTS à la caisse provinciale (cf. C 162.4).

e) Nous ne pouvons pas nous en tenir seulement à des normes de productivité et de sauvegarde des biens.
Obtenir l’approbation nécessaire n’est pas, en soi, sauvegarder la pauvreté.

f) Bien que le Frère Économe puisse poser des actes d’administration dans les limites de son pouvoir, il
se rappellera qu’il agit sous la dépendance de son propre Supérieur avec son Conseil. Dans tous les cas
de dépenses extraordinaires, il demande une autorisation spécifique.

32
g) Dans les décisions à caractère économique, il faut tenir compte de l’avis de la Commission pour les
Affaires Économiques (cf. C 161.2) qui est nommée par le Frère Provincial avec le consentement de
son Conseil (cf. C 150.2.5). Cette commission a les attributions suivantes :

1) Aider le Frère Économe.


2) Établir le budget prévisionnel (cf. C 161.3).
3) Étudier les demandes d’autorisation à caractère économique présentées au Frère Provincial (cf.
161.14).

h) Afin de protéger les intérêts de l’Institut, il convient que l’Institut, les Provinces et les Districts soient
des personnes juridiques civiles (cf. C 155.1).

37. Principales responsabilités du Frère Économe d’une Province ou d’un District

ADMINISTRATION EXTRAORDINAIRE : Pour les affaires concernant l’administration du patrimoine


stable de l’Institut, il doit avoir recours au Frère Provincial (cf. C 155.2).

ADMINISTRATION ORDINAIRE : Pour les affaires concernant l’administration des actifs à court terme et
des investissements, il peut décider par lui-même, selon la politique de placements adoptée par le Frère
Provincial (cf. C 155.2).

APOSTOLAT : Il doit être attentif au ministère apostolique des Frères (cf. C 156 et 161.7), aux besoins du
monde et aux pauvres (C 159).

ARCHIVES : Veiller à ce que les titres de propriétés soient valides, en accord des lois civiles. Que les titres
soient conservés en lieu sûr, avec, au moins, un extrait notarié conservé en un second lieu sûr (cf. C 160.3 et
161.6). Conserver aussi les documents relatifs à la fondation des maisons (cf. C 161.6.1-2).

BUDGET : Établir le budget prévisionnel de son unité administrative et le soumettre au Frère Provincial ou
au Supérieur de District (cf. C 161.3).

COMMISSION : Convoquer la Commission pour établir les budgets prévisionnels et étudier les demandes
d’autorisations à caractère économique présentées par le Frère Provincial (cf. C 161.3 et 161.14).

CONSTRUCTIONS : En principe, il suit les travaux de construction (cf. C 161.13).

DÉCISIONS : Il peut décider des affaires courantes inhérentes à sa charge (cf. C 157), c’est-à-dire, de
l’administration des actifs à court terme et des investissements.

DOCUMENTS : Il tient les livres comptables approuvés (cf. C 161.5).

DONS : Il s’assure que les intentions des donateurs sont respectées et sont en accord avec les lois civiles (cf.
c 1299§2 et 1300). Il peut, dans les limites fixées par son Supérieur, faire des dons dans des buts de piété et
de charité chrétienne (cf. c 1285).

ÉCONOMES LOCAUX : Il leur donne des orientations (cf. C 161). Il peut exiger d’eux la production des
livres de comptes et des pièces justificatives. Il reçoit le compte rendu de leur administration (cf. C 161.5).

JUSTICE : Il doit observer les lois civiles en ce qui a trait à l’emploi du personnel civil et payer des salaires
justes, tout en se souvenant que les lois du pays ne sont pas toujours justes à cet égard (cf. c 1286 ; C 156.2).
Si une perte était subie par un Frère Économe agissant au nom de l’Institut et muni des autorisations
régulières, l’unité administrative dont il dépend en devient responsable. Si l’Économe agit sans l’autorisation
requise, ou s’il agit de son propre chef, il est seul responsable (cf. c 639 § 3 ; C 161.12).

OBÉISSANCE : Il exerce sa fonction sous la dépendance de son Supérieur et lui rend compte de son
administration (cf. C 158 et 161, c 636). Il ne doit pas engager un procès judiciaire au nom de l’Institut, de la

33
Province ou d’une maison, à moins d’avoir obtenu la permission écrite du Frère Provincial, ou si nécessaire,
du Frère Supérieur général (cf. c 1288).

PATRIMOINE : Il doit le conserver et mettre en valeur les ressources dont il dispose, dans les limites de son
pouvoir (cf. C 159 et 161).

RAPPORTS FINANCIERS : Il les présente au Frère Provincial et en envoie une copie au Frère Économe
général (cf. C 161.4) adoptant le formulaire établi par ce dernier (cf. C 161.4).

SIGNATURES : Les divers comptes de banque, que ce soit les comptes courants ou d’épargne, doivent être
accessibles à plus d’une personne autorisée (cf. C 157.1).

38. D’autres responsabilités de la Province quant aux questions temporelles

ADMINISTRATION DU PATRIMOINE STABLE (cf. C 155.2).

VÉRIFICATEUR EXTERNE AUX COMPTES (cf. C 161.2a).

CONTRÔLE DES TRANSACTIONS FINANCIÈRES (cf. C 157.1).

ATTRIBUTION DES EXCÉDENTS DE REVENUS (cf. C 159.2).

PROFESSIONNELS EXTERNES (cf. C 161.2a).

REGISTRE DU PATRIMOINE STABLE (cf. C 155.2).

PERSONNES JURIDIQUES CIVILES DES PROVINCES, DISTRICTS OU MAISONS (cf. C 155.1).

RÉVISION PÉRIODIQUE DE LA CAPITALISATION (cf. C 159.1).

39. Réflexion préalable à une décision à caractère économique

Quand il faut prendre des décisions à caractère économique, il est souhaitable que la Commission des
Affaires économiques de la Province, le Conseil provincial et le Frère Provincial tiennent compte des
critères émanant de nos documents et du Conseil général.

Il est spécialement recommandé de consulter les Critères qui apparaissent dans le Plan de Discernement sur
l’Usage évangélique des biens, approuvé par le Conseil général le 5 février 2004 (cf. section correspondante
dans la page web de l’Institut).

40. Acquisition de propriétés

a) L’Église n’impose aucune limite à l’Institut pour l’acquisition des biens; elle fait cependant une mise en
garde contre le luxe, le gain excessif et l’accumulation des biens (c 634§2). Toutefois, les Frères doivent
tenir compte de notre esprit à cet égard. Le Père Champagnat était toujours attentif aux besoins réels des
Frères, mais il était fermement opposé à tout ce qui sentait le superflu comme à toute apparence de richesse.
Nos Constitutions nous invitent à « révéler le visage d’une Église pauvre et servante » (C 35) et nous
rappellent que « dans nos achats, comme dans nos constructions, nous veillons à sauvegarder la simplicité »
(C 32.3).

b) Pour l’Institut, c’est-à-dire le Frère Supérieur général et son Conseil, il n’y a pas de limite fixée par le
droit de l’Église ou de l’Institut. Mais pour les Provinces et les Districts, la limite fixée (plafond) est celle du
montant maximum qu’ils peuvent dépenser sans autorisation (cf. C 158.1 : c 634 § 1). Le Frère Provincial et
son Conseil doivent fixer les limites de ce qu’une maison peut dépenser sans autorisation.

34
Procédure à suivre : (Acquisition d’une propriété)

Avant de procéder à l’achat de toute propriété, les Provinces et les Districts doivent soumettre le projet au
Frère Supérieur général si le prix excède le montant maximum qui peut être dépensé sans autorisation. Il
faut fournir les précisions figurant dans l’Annexe 11 et envoyer toutes les informations demandées.

Le Frère Supérieur général soumettra l’affaire à l’étude de la Commission pour les Affaires Économiques
de l’Institut (cf. C 160.5). Avant de donner son accord, il doit recevoir le consentement de son Conseil (cf.
C 137.3.11).

41. Aliénation et changement de propriété (vente)

a) Avant de procéder à l’aliénation d’une propriété, les Provinces et les Districts doivent obtenir la
permission du Frère Supérieur général si le prix excède le montant maximum que l’on peut dépenser sans
autorisation (cf. c 1291).

Si une propriété est vendue par lots, chaque demande doit signaler les autres lots déjà vendus (cf. c 1292 §
3).

b) Le prix obtenu des ventes ne doit pas être inférieur à celui qui a été fixé au cours de l’évaluation (c 1294 §
1). S’il y avait des raisons spéciales pour agir autrement, elles devraient être établies : (par ex. à cause de sa
nature même, un bâtiment scolaire peut ne pas avoir la même valeur commerciale que celle établie par
l’estimation. Un tel édifice est souvent vendu « pour démolition seulement »; et donc le prix est différent de
celui auquel on pourrait s’attendre si le bâtiment était destiné à être utilisé par l’acheteur.

Il arrive parfois que les Frères « remettent » une propriété aux autorités de l’Église locale ou même à un
comité de parents pour une somme nominale. Dans ce cas le Saint-Siège accorde facilement l’autorisation
nécessaire de vendre la propriété pour une somme inférieure à sa valeur commerciale. Il en serait de même
dans le cas d’une location pour un revenu nominal.

c) Dans certains cas, une vente est effectuée par un échange de propriétés. Cela ne change pas la nature de
l’acte. Cela signifie simplement que le paiement est fait autrement qu’en argent. Il faut suivre la même
procédure et une expertise de la propriété à recevoir est nécessaire pour montrer le rapport de sa valeur avec
celle de la propriété à aliéner.

Procédure à suivre : (aliénation, vente)

Pour toute vente ou échange de propriétés qui excède le montant fixé pour la Province ou le District, la
permission du Frère Supérieur général est requise. Il faut suivre les indications figurant dans l’Annexe
12 et envoyer toutes les informations signalées.

Le Frère Supérieur général soumettra l’affaire à l’étude de la Commission pour les Affaires
Économiques de l’Institut (cf. C 160.5). Avant de donner son accord, il doit recevoir le consentement de
son Conseil (cf. C 137.3.11).

Si la somme excède le montant maximum fixé pour le pays, le Frère Procureur général demandera
l’autorisation du Saint-Siège (cf. c 638 § 3).

42. Constructions

42.1. En général

35
Le XVIIIe Chapitre général a décidé qu’avant de procéder à une construction, les Provinces et les Districts
doivent obtenir la permission du Frère supérieur général si le prix excède le montant maximum qui peut être
dépensé sans autorisation (cf. C 137.3.11). C’est une grave responsabilité que le Frère Provincial et son
Conseil partagent avec le Frère Supérieur général et son Conseil. Ensemble ils doivent veiller à ce que tout
soit fait selon nos Constitutions et les lois de l’Église.

Nos Constitutions nous indiquent quelques critères :

- Pauvreté et simplicité dans notre manière d’être, style de vie et action apostolique (cf. C 32 et 167).
- Simplicité dans nos achats et nos constructions (cf. C 32.1 et 32.3).
- Notre logement doit répondre aux besoins de la vie commune mais avec un caractère visible de pauvreté
(cf. C 61).
- Avant de permettre de nouvelles constructions, le Frère Provincial fait une étude approfondie pour
s’assurer de leur nécessité, connaître la répercussion sur le milieu social et tenir compte aussi des exigences
de la pauvreté évangélique (cf. C 161.13).

42.2. Approbation de principe

Puisque la construction d’un immeuble destiné à un but apostolique demande la collaboration et


l’approbation d’un certain nombre de personnes à différents niveaux, il est nécessaire d’avoir leur
approbation de principe avant d’entrer dans les détails qui supposent, en général, des démarches assez
coûteuses.

Le Frère Provincial et son Conseil peuvent demander une approbation de principe quand ils considèrent que
la nature du projet conseille cela, avant de dépenser de grosses sommes d’argent, et s’assurer que le Frère
Supérieur général et son Conseil en principe ne s’opposent pas au projet.

Dans les cas où le projet est complexe par la durée des travaux, le coût ou d’autres causes de type social ou
légal, le Frère Supérieur général et son Conseil peuvent aussi donner une approbation de principe, même si
la Province a déjà demandé l’approbation définitive.

Une approbation de principe correspond seulement à un examen préliminaire. Si le projet va de l’avant,


l’approbation définitive du Conseil général est requise.

Procédure à suivre (constructions)

1. Pour obtenir l’approbation de principe du Frère Supérieur général et de son Conseil, il faut suivre
les indications de l’Annexe 13 et envoyer toute la documentation indiquée.

2. Pour une construction dont le coût excède le total fixé pour la Province ou le District, la
permission du Frère Supérieur général est requise. Il faut suivre les indications de l’Annexe 11 et
envoyer toute la documentation indiquée.
Le Frère Supérieur général soumettra l’affaire à l’étude de la Commission pour les Affaires
Économiques de l’Institut (cf. 160.5). Avant de donner son approbation, il doit recevoir le
consentement de son Conseil (cf. C 137.3.11).

Note : Si le plan de financement du projet prévoit un emprunt, il faut une autre délibération, qui
demande la permission de faire cet emprunt, en indiquant les conditions. (cf. V 44).

43. Entretien des propriétés

Les constructions et les propriétés doivent être maintenues en bon état. Ce qui est fait pour ENTRETENIR
une construction ou une propriété est considéré comme dépense ordinaire. Dans un grand collège ou une

36
grande oeuvre, cela peut demander une dépense qui va au-delà du montant « fixé » pour une maison ou une
Province, mais c’est une dépense courante, approuvée dans le budget.

Toutefois, quand on fait des modifications à une construction ou à une propriété, les responsables doivent
respecter les limites qui leur sont fixées. Cette dépense est extraordinaire (cf. C 150.2.8).

44. Emprunts - prêts

Actuellement, la demande d’un emprunt peut s’avérer une opération avantageuse si l’on obtient les intérêts
appropriés ou alors il ne convient pas de faire usage de l’argent placé dans des investissements plus
rentables. Cependant, le non-paiement de l’emprunt ou du prêt peut porter tort au patrimoine de la Province;
c’est pourquoi, ces deux opérations sont considérées par le Droit canonique comme des aliénations (cf. c 638
§ 3).

Procédure à suivre : (emprunts ou prêts)

Avant de faire un emprunt, les Provinces et les Districts doivent obtenir la permission du Frère Supérieur
général si la somme dépasse le montant maximum qu’on peut dépenser sans autorisation. Il faut suivre
les indications de l’Annexe 14 et envoyer toute la documentation indiquée. (cf. C 161.11).

Le Frère Supérieur Général soumettra l’affaire à l’examen de la Commission pour les Affaires
Économiques de l’Institut (cf. C 160.5). Avant de donner son approbation, il doit recevoir le
consentement du son Conseil (cf. C 137.3.11).

45. Baux

Il n’y a pas de canon spécifique se rapportant au bail d’une propriété. L’avis de quelque homme de loi
expérimenté est nécessaire pour toute affaire de bail. On doit faire remarquer qu’en suivant la législation
civile, il y a parfois à entrevoir des dangers, par exemple si le bail dépasse un certain temps, il est dès lors
très difficile d’obtenir la possession de la propriété, si l’Institut en avait besoin. En général, les baux à court
terme sont plus sûrs.

Quand des Provinces louent leur propriété, le Frère Provincial et son Conseil ont la responsabilité de
s’assurer qu’un loyer convenable est perçu. Si, par exemple, une école payante est louée à un comité de
parents, il est normal de demander un loyer.

46. Contrats

Sauf en cas de conflit entre le Droit canon et la loi civile, celle-ci doit être observée pour tout contrat (c
1290). Les principaux cas de contrats que nous envisageons sont les suivants :

a) Les contrats de travail pour le personnel civil, les polices d’assurances et des contrats de service social,
tombent sous le coup de l’administration ordinaire.

b) Les contrats qui régissent les droits d’auteur doivent être en accord avec ce que stipule la loi civile. Dans
le cas d’un Frère, suivre C 29.7.

c) Les contrats d’achat et de vente, les emprunts, les prêts ou tout autre contrat qui implique des dispositions
financières dépassant le montant maximum fixé pour une unité administrative particulière tombent sous le
coup de l’administration EXTRAORDINAIRE et les détails du contrat doivent accompagner la demande
d’autorisation correspondante (cf. V 40, 41 et 44).

d) Contrats spéciaux : il arrive parfois qu’une Province ou un District signe un contrat avec une organisation
privée pour un investissement d’argent devant normalement être placé dans une banque ou investi dans une
compagnie où la loi civile est nécessairement appliquée. Dans ces circonstances particulières, on doit

37
prendre un soin spécial pour s’assurer que le contrat est valide de par la loi civile de façon à ce que, s’il
surgissait quelque problème, on puisse avoir recours devant les tribunaux.

47. Investissements

Les investissements existent aux niveaux général et provincial. Le Frère Économe est responsable des
investissements, mais il ne doit les faire que sous le contrôle de son propre supérieur. Les Supérieurs ne
doivent pas laisser les Économes seuls en cette matière (cf. C 159 et 159.1-2).

En principe, les investissements faits par une Province n’exigent pas la permission du Frère Supérieur
général. Cependant, si l’argent est investi dans l’achat de propriété ou dans des projets de construction, la
permission du Supérieur, avec le consentement de son Conseil, est requise (cf. C 161. 13-14 et 137.3.11).

48. Fonder, supprimer une maison ou une œuvre

Le terme « maison », selon le Droit canon, nº 608, signifie la résidence d’une communauté légitimement
établie, avec un oratoire, alors que dans le langage courant, maison n’implique pas nécessairement
résidence.

Nous entendons par :


- fermer une maison : en retirer les Frères.
- supprimer une oeuvre des Frères Maristes : cesser toute participation de nos Frères à cette oeuvre.

48.1. Fonder une œuvre ou une communauté


La fondation d’une oeuvre ou d’une maison relève du Frère Provincial avec le consentement de son Conseil.
Il faut obtenir au préalable, le consentement écrit de l’Évêque diocésain (cf. c 609 § 1).

48.2. Supprimer une œuvre ou une communauté


La demande de supprimer une oeuvre ou de retirer les Frères d’une maison est soumise au Frère Supérieur
général par le Frère Provincial avec le consentement de son Conseil, après consultation de l’Évêque
diocésain (cf. c 616 § 1 et C 137.3.1 ; 150.2.13).

48.3 La maison du noviciat


La maison de noviciat est érigée par décret écrit du Frère Supérieur général (C 100).
L’érection, le transfert et la suppression du noviciat relèvent du Frère Supérieur général avec le
consentement de son Conseil.

Procédure à suivre (maison ou oeuvre)

1. Fonder une maison relève du Frère Provincial avec le consentement de son Conseil. Il faut :
- obtenir au préalable, le consentement écrit de l’Évêque diocésain et
- adresser l’information au Secrétariat général.

2. Supprimer ou fermer une communauté relève du Frère Supérieur général avec le consentement de son
Conseil. Le Frère Provincial doit lui envoyer la demande pertinente en y joignant :
- la délibération du Conseil Provincial et
- l’avis de l’Évêque diocésain.

3. Pour le noviciat – cf. V 6.

49. Convalidation

Les actes de convalidation sont nécessaires pour réparer un abus lors d’une décision prise et la rendre valide.

38
Dans V 22, nous avons parlé de la convalidation par rapport à l’émission des vœux. Ici, nous parlons de la
convalidation des actions commises par toute personne qui a outrepassé ses attributions dans l’ordre
juridique ou économique.

Dans ces cas, le Frère Provincial demandera au Frère Supérieur général de régulariser ou convalider cette
action, et à cet effet, il lui enverra :
a) le dossier qui doit normalement être constitué avant l’opération en question,
b) une explication de ses actions de la part de la personne qui a pris la décision en dépassant ses
attributions,
c) une demande de régularisation ou convalidation, de la part du Frère Provincial et de son Conseil.

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V. GOUVERNEMENT

50. Élections

Les élections suivantes sont celles auxquelles pourvoient nos Constitutions :

1. Au niveau général

a) L’élection des délégués au Chapitre général – Les détails seront donnés dans la Circulaire de
convocation (cf. C 141 et 142).
b) L’élection du Frère Supérieur général (cf. C 131) et du Frère Vicaire général (cf. C 133)
c) L’élection des Conseillers généraux :
- Au Chapitre général (cf. C 136);
- Hors le temps du Chapitre général. Il y a deux situations possibles (cf. C 136.1 et 137.4.2).

2. Au niveau provincial

a) L’élection des délégués au Chapitre provincial selon le règlement particulier de la Province (cf. C 151.3
et 151.4).
b) L’élection des Conseillers Provinciaux par le Chapitre provincial (cf. C, 149 ; 149.1 et 151.1.2).
c) Si un Conseiller provincial élu par le Chapitre provincial cesse, s’il est destitué ou si sa démission est
acceptée, il revient au Frère Provincial, agissant collégialement avec son Conseil, d’élire son remplaçant
(cf. C 153.1).
d) Le Frère Provincial est nommé par le Frère Supérieur général et son Conseil après une consultation des
Frères (cf. C 144 et 144.1). Dans des cas spéciaux il peut être élu. Si le Frère Supérieur général
approuve une élection de Frère Provincial, on suit ce qui est indiqué par C 144 et 144.2. En accord avec
la Province, il déterminera quels sont ceux qui ont le droit de vote, et tous les aspects de la procédure à
suivre qu’il jugera convenables.

Note : En toute élection, il convient de préciser qui a voix active et voix passive :
* voix active veut dire que la personne a le droit de voter,
* voix passive veut dire que la personne est éligible dans une élection.

50.3 Quelques détails de procédure

Les détails concernant une élection canonique se trouvent dans les canons 164 à 179 inclus. Les points
suivants peuvent être utiles :

a) S’il y a quelque doute quant à ceux qui sont éligibles ou qui ont le droit de vote, il est recommandé d’en
établir la liste.
b) Quiconque n’appartient pas au collège électoral ou au groupe n’a pas le droit de vote. L’élection est
invalide s’il vote. Par exemple, les observateurs ou les invités à un Chapitre ne peuvent pas prendre part
aux élections.
c) Plus de la moitié des membres doivent être présents pour qu’une élection soit valide.
d) Sauf disposition spéciale, l’élection est décidée à la majorité absolue des présents. Majorité absolue
signifie le premier nombre entier suivant la moitié des présents : par exemple, s’il y a 25 présents, la
moitié est 12,5 donc la majorité absolue est de 13; s’il y a 26 présents, la moitié est 13 donc la majorité
absolue est de 14.
e) Quand il s’agit d’un vote par correspondance, comme dans le cas des membres d’un Chapitre, « le
nombre des membres présents » est le nombre des votes reçus à la date indiquée.
f) Dans les élections, le président n’a pas de voix prépondérante pour décider de l’affaire.
g) Le règlement du Chapitre doit indiquer la manière de sortir de l’impasse, et aussi le nombre limite de
scrutins de ballottage (cf. c 119 et C 131).

40
h) L’élection doit être notifiée à la personne qui a obtenu la majorité des voix. Elle doit alors signifier au
Président si elle accepte ou non.
i) Dans une élection directe, il n’y a pas de disposition permettant à une personne de retirer son nom d’une
liste d’éligibles avant l’élection.4
j) Quand plusieurs personnes doivent être élues pour former un Conseil, il vaut mieux les élire l’une après
l’autre. Cela donne aux électeurs la possibilité de choisir des personnes qui se complètent.
k) Notre mentalité sur la question de l’acceptation d’une charge de Supérieur est exprimée par l’article 42
de nos Constitutions. C’était certainement l’idée du Père Champagnat.

51. Consultation avant la nomination des Supérieurs

Les Constitutions recommandent au Supérieur d’écouter et de consulter les Frères, pour découvrir avec eux
la volonté de Dieu (cf. C 121 et 122). La consultation est obligatoire avant la nomination d’un Frère
Provincial (cf. C 144) d’un Supérieur de District ou de secteur, ou d’un supérieur local (cf. c 625.3 et C
150.3.3 ; 153). Il ne faut pas confondre « consultation » (c’est-à-dire : « sondage ») avec « élection ». Dans
ce dernier cas, la décision est prise d’après la majorité des voix. Après une consultation, la décision est prise,
collégialement, par le Frère Supérieur et de son Conseil au niveau correspondant.

Que la consultation se fasse au niveau d’une Province, d’un District ou d’une communauté, il est bon que
chaque Frère soit invité à donner par écrit les noms de ceux qu’il considère comme les plus aptes à rendre le
service correspondant, et les raisons pour lesquelles il propose ces noms. Il est important, pour aider les
Frères consultés et ceux qui analyseront le sondage, que les organisateurs de la consultation adoptent une
méthode qui favorise leur réflexion, leur discernement et leur docilité aux inspirations de l’Esprit-Saint.

51.1 Le Supérieur local (C 153)

Cet article laisse la consultation largement ouverte, en disant qu’elle doit être « convenable ». C’est une
simple répétition de ce que dit le canon 625.3. Quand il s’agit d’une première nomination, le Frère
Provincial peut difficilement consulter les membres de la communauté concernée, à moins que la
communauté ne soit déjà établie, ce qui n’est pas toujours le cas. S’il s’agit de renommer le supérieur, une
telle consultation de la communauté pose moins de problèmes.

D’autre part, rien ne dit que les membres de la communauté soient les seuls qu’il faille consulter. On
pourrait, par exemple, consulter les Frères de la Province afin d’établir une liste de Frères parmi lesquels
pourraient être choisis les supérieurs des communautés locales.

Pour sa nomination, le Frère Provincial doit agir collégialement avec son Conseil (C 150.3.4).

51.2 Un Supérieur de District, ou un Frère chargé de secteur

Dans ce cas, ce sont évidemment les Frères du District ou du secteur qui doivent être consultés.

Il serait bon d’établir une certaine méthode dans le Statut du District ou du secteur, ne serait-ce que
l’application de l’article 144.1 des Constitutions.

51.3 Les Frères Vicaires provinciaux

Le 20e Chapitre général, conformément à ce qui est fixé dans C 123.1 et 143.7, a donné aux Provinces la
possibilité de nommer un vicaire provincial.

La nomination des Vicaire provinciaux a pour but de :


- rendre plus efficace l’animation et le gouvernement de la Province,
- développer des structures administratives nouvelles et plus efficaces,
- développer une direction collégiale de la Province.
4
Note : Si le règlement prévoit la désignation de personnes éligibles avant l’élection, une personne éligible peut refuser d’être
incluse dans la liste. Personne ne peut être inscrit dans une liste nominative sans son consentement (cf c 159).

41
Le Frère Vicaire provincial est un Supérieur majeur (cf. C 123.1). Il substitue le Frère Provincial et l’aide en
suivant ses indications.

Dans sa nomination, on peut établir des domaines où il pourra exercer son autorité et sa responsabilité,
comme par exemple, un territoire donné, une fonction spécifique, un groupe spécifique de Frères, etc.

La durée du mandat du Frère Vicaire est la même que celle du mandat de son Frère Provincial.

L’initiative de nommer un Vicaire provincial dans une Province relève du Frère Provincial. Le processus à
suivre est le suivant :

a) Pour nommer un Frère Vicaire provincial ou plusieurs (cf. C 143.7), le Frère Provincial demande
l’autorisation au Frère Supérieur général, en utilisant l’Annexe 16.

b) L’approbation de la demande et de la méthode à suivre relève du Frère Supérieur général (cf. C


137.3.13) qui l’accorde pour la durée du mandat du Frère Provincial.

51.4 Le Frère Provincial (C 144)

« La consultation pour la nomination est faite selon la méthode déterminée par le Frère Supérieur général
(cf. C 144.1). Il est obligatoire de consulter tous les Frères de la Province (cf. C 144).

Le Statut 144.1 laisse le Frère Supérieur général libre de décider, après entente avec le Frère Provincial et
son Conseil, de la méthode à suivre pour la consultation.

Il y a des Provinces qui préfèrent un sondage à deux tours. Au premier, on présente sur une liste, comme
Frères éligibles, ceux qui appartiennent régulièrement à la Province et qui ont fait leur profession perpétuelle
depuis au moins dix ans. Au second tour, le Frère Supérieur général propose au moins deux Frères, qui sont
disposés à accepter la nomination si on la leur propose.

Procédure à suivre : (Nomination du Frère Provincial)

Le Frère Provincial, six mois avant la fin de son mandat, communiquera au Frère Secrétaire général
les dates prévues pour procéder au sondage et les suggestions sur les modalités de la consultation.

Le Frère Secrétaire général lui enverra une lettre contenant les informations détaillées sur la
procédure à suivre.

52. Le Supérieur et son Conseil

Il y a une brève note explicative à la fin de nos Constitutions sur la manière dont le Supérieur doit agir avec
son Conseil. Le but du texte qui suit est de compléter les idées de cette note et de les expliquer plus
précisément, car il existe une grande variété de pratiques, pas toutes valides.

La difficulté vient en partie de ce que nous appartenons souvent à d’autres groupes dont les Règlements
peuvent être bien différents des nôtres. Par exemple, il y a de nombreuses Assemblées ou Conseils dont le
Président est lui-même membre du groupe et a le droit de vote comme tous les autres membres. Parfois, une
disposition accorde au Président une voix « prépondérante » quand les votes sont également partagés sur une
préposition.

La règle que nous suivons est tout à fait différente : nous avons un CONSEIL, qui donne son avis au
Supérieur et pour certains actes, il doit donner aussi son consentement. Le supérieur n’est pas membre du
Conseil. Supérieur et Conseil sont deux instances différentes. Le Supérieur n’a pas de vote : il n’y a pas de
raison qu’il en ait un.
42
Il se présente des cas où les deux instances, le Supérieur et le Conseil, se réunissent et agissent
collégialement, habituellement pour les élections, les nominations, les destitutions ou pour accepter des
démissions. Dans ces cas, tous les membres du Conseil (le Frère Provincial et les membres du Conseil) ont
le droit de vote.

Considérons les diverses possibilités qui peuvent se présenter dans le cas du Frère Provincial et de son
Conseil.

52.1 Le Frère Provincial agit seul

Il y a pas mal de choses dont le Frère Provincial est personnellement responsable. En général, ces points sont
mentionnés dans les Constitutions dans C 143, 145-147 et leurs statuts. D’autres points se trouvent dans V 3.

Cependant, les Constitutions disent souvent que le Frère Provincial est responsable de certaines questions,
par exemple au Statut 34.1, mais à la fin du statut, il y a une référence à C150.2.6), ce qui indique que, en
cette matière, il n’agit pas seul mais avec son Conseil. Cela fait apparaître deux idées importantes :

a) Le Supérieur est la personne qui a l’ultime responsabilité d’accomplir l’acte ou non. Même quand il
obtient le consentement ou l’avis de son Conseil sur une affaire déterminée, c’est lui qui, en fin de
compte, accomplit l’acte ou non.

b) Le Supérieur dans un Institut religieux n’est pas une autorité absolue et il ne doit pas agir comme s’il
l’était. Parfois son action est restreinte et limitée par l’avis et particulièrement par le consentement de
son Conseil. Un Frère Provincial, par exemple, ne peut pas, de son propre chef, admettre une personne
dans l’Institut (cf. C 113) ni lui accorder une permission d’absence prolongée (C 61.1).

52.2 Le Frère Provincial doit consulter son Conseil

Dans l’article 150, les Constitutions donnent la règle générale, et les Statuts suivants montrent des exemples
de questions pour lesquelles la consultation est obligatoire.

Même s’il n’est pas obligatoire de convoquer une réunion du Conseil pour ce genre de consultation, aucun
membre ne doit être oublié. En principe, pour les affaires mentionnées dans le Statut 150.1, la consultation
se fait évidemment mieux lors d’une réunion du Conseil.

Le canon 127 § 2, 2, qui traite des actes juridiques, souligne que « bien qu’il n’ait aucune obligation de se
rallier aux avis de ses conseillers, même concordants, le Supérieur ne s’en écartera pas sans une raison
prépondérante dont l’appréciation lui appartient, surtout si ces avis sont concordants ».

Une fois ou l’autre, par exemple, nous avons le cas d’un Provincial qui ne tient pas compte de l’avis de son
Conseil, pour l’admission de quelqu’un à la profession religieuse; le Conseil aurait donné son accord pour
l’admission à la profession, mais le Provincial est convaincu en conscience qu’il ne peut pas accepter la
personne. Il a le droit et le devoir d’agir ainsi.

52.3 Le Frère Provincial doit avoir le consentement de son Conseil

C 150.2 donne la liste des affaires où le Frère Provincial ne peut agir sans le consentement de son Conseil.
Le consentement est donné quand la majorité absolue des membres est en faveur. Quelques-uns de ces votes
sont, habituellement, exprimés au scrutin secret.

Les points suivants doivent être observés :

 Le Supérieur ne vote pas, puisqu’il demande le consentement de son Conseil.


 La majorité absolue est le nombre entier qui suit la moitié du nombre des conseillers. Par exemple, s’il y
a quatre conseillers, la majorité absolue est trois; s’il y a cinq conseillers, la majorité absolue est trois.

43
 Un vote partagé ne donne pas le consentement du Conseil et le Supérieur, dans ce cas, n’a pas le droit de
trancher la question. C’est comme s’il y avait eu un vote négatif.
 Si le Frère Provincial le considère nécessaire, il peut toujours laisser passer un certain temps et présenter
l’affaire à nouveau à un autre moment.

52.4 Le Frère Provincial agit collégialement avec son Conseil

Le Statut C 150.3 donne une liste d’affaires concernant, toutes, les élections, les nominations, les dépositions
ou l’acceptation des démissions de personnes qui ont des charges de direction canoniques ou civiles. Dans
ce cas, le Frère Provincial et son Conseil agissent comme « Collège électoral ».

Cela veut dire que chacun, y compris le Frère Provincial, a une voix. La personne est choisie, ou la décision
prise, à la majorité absolue des présents. Par exemple, s’il y a un Frère Provincial avec un Conseil de quatre
membres, la majorité absolue est trois; s’il y a un Frère Provincial avec un Conseil de six, la majorité
absolue est quatre. On devra établir quelque disposition, à l’avance, pour résoudre les cas où on doit avoir
recours à des scrutins supplémentaires (Par exemple, cf. C 131.3 ou c 119, 1-2)

Il faut, cependant, faire une distinction entre :


 Les élections (cf. C150.3.1). Dans ces cas, le Frère Provincial n’a pas de voix prépondérante pour
résoudre les cas de ballottage quand on arrive au dernier scrutin prévu (cf. c 119, 2).
 et tous les autres cas (cf. C 150.3.2-5). Dans ces cas, le Frère Provincial a une voix prépondérante et par
son vote peut dirimer l’égalité s’il y avait ballottage au dernier scrutin prévu (cf. c 119, 2)

CONCLUSION

Tels sont les aspects juridiques de la question et quelques-uns sont peut-être indûment compliqués, mais il
faut nous en tenir au Droit canonique. Toutefois, si nous sommes clairs sur ces points, nous pourrons éviter
d’autres complications. De toute évidence, la plupart des Conseils essayent de parvenir à un consensus sur
les décisions importantes; et quand ce consensus raisonnable n’est pas atteint, alors toute décision
importante doit être renvoyée à plus tard.

53. Le Supérieur local : Durée de sa charge

C’est un principe général, exprimé à tous les niveaux de gouvernement de l’Institut, que le mandat d’un
supérieur a une durée limitée. Et aussi que plus le niveau est bas, plus la durée du mandat est courte.

Conformément au canon 624 § 2 qui déclare « que les Supérieurs constitués pour un temps défini ne
demeurent pas trop longtemps, sans interruption, dans des offices de gouvernement », nos Constitutions
indiquent spécifiquement le nombre de fois que chaque supérieur peut être réélu : (Supérieur général : art.
131, Provincial : art. 144, Supérieur local : art. 153).

Dans le cas du Supérieur local, le fait que, pour un troisième mandat, l’autorisation du Frère Supérieur
général et de son Conseil est requise, indique qu’il faut l’envisager comme une affaire importante et tout à
fait exceptionnelle. Cela ne doit pas être considéré comme une solution facile à un problème de routine.

Le fait que le Supérieur local ne doit être nommé qu’après une consultation convenable montre la sollicitude
que le Frère Provincial doit avoir pour les Frères de la communauté avant de choisir celui qui doit les guider
dans leur service de Dieu.

Le Supérieur ne doit pas être renommé pour plusieurs mandats consécutifs sans interruption (cf. C. 153.1).
Cela montre à l’évidence le souci que le Frère Provincial doit avoir pour la personne du Supérieur lui-même.

La prospérité de la communauté dépend dans une grande mesure du Supérieur. Notre Statut 109.2 impose
au Frère Provincial la responsabilité de procurer aux Supérieurs locaux la formation nécessaire à l’exercice
de leur fonction. Après plusieurs années d’exercice de leur charge, il est bon de pourvoir à leur formation
continue. C’est la raison pour laquelle ils ne doivent pas être renommés indéfiniment.

44
Procédure à suivre (Supérieur local, 3e mandat)

Pour un troisième mandat consécutif dans la même maison, l’autorisation du Frère Supérieur général
est requise. Le Frère Provincial et son Conseil la demanderont en présentant une délibération. (Utiliser
l’Annexe 10).

54. Les responsables d’œuvres

Le gouvernement et l’animation apostolique des oeuvres doivent suivre, autant que possible, les principes
indiqués par les Constitutions. En voici quelques-uns :
- Le Frère Provincial est le premier responsable de l’animation spirituelle et apostolique ainsi que de
l’administration des biens (cf. C 143). Collégialement avec son Conseil, il nomme les Directeurs et les
Économes d’œuvres (cf. C 150.3.4).
- Engagés dans des institutions scolaires ou dans d’autres structures d’éducation, nous nous dépensons
pour le Royaume, au service de la personne humaine (cf. C 85).
- Le Frère responsable d’une oeuvre est l’animateur de l’esprit apostolique de l’œuvre selon le charisme
de Marcellin Champagnat et de nos Constitutions (cf. C 87 et immédiatement après C 154).

Le Frère Provincial et son Conseil doivent préciser (cf. C150.2.16) et immédiatement après C 154) :
- les objectifs de l’œuvre et son ampleur,
- l’équipe d’animation,
- les compétences de chacun de ses membres,
- la durée de leur mandat, compte tenu que dans ces cas on n’applique pas la règlementation prévue pour
les Supérieurs et Économes de communauté,
- le degré de responsabilité de chacun pour l’accomplissement de ses engagements.
Ils évaluent périodiquement l’adaptation de l’œuvre aux appels de l’Église et aux besoins de la jeunesse (cf.
C 168).

55. Affiliation à l’Institut ou à une Province

Notre Institut, en plus des Frères, comprend aussi des personnes affiliées. Elles bénéficient des avantages
spirituels de notre famille religieuse (cf.C 8).

La Province qui obtient leur affiliation se préoccupe de garder le contact avec elles et de leur faire part des
événements importants qui surviennent dans la vie de la Province et de l’Institut.

Elle les aide à grandir dans leur vie chrétienne et soutient leur engagement apostolique.

55.1 Conditions

Pour être affiliée à l’Institut, la personne proposée doit :


- mener une vie chrétienne exemplaire,
- adhérer au charisme et à la mission de l’Institut,
- montrer un attachement exceptionnel à l’Institut.

L’affiliation est accordée à des hommes et à des femmes qui se sont dévouées de façon remarquable et
prolongée à appuyer la mission et la vie de l’Institut et qui donnent un authentique témoignage de vie
chrétienne. Cette affiliation ne devrait donc pas concerner un trop grand nombre de personnes. Dans
beaucoup de cas, une reconnaissance au niveau provincial s’avère plus appropriée 5.

55.2 Procédure
5
Une Province peut envisager une reconnaissance publique pour qui elle le désire, y compris affilier une personne à la Province.
L’affiliation à la Province n’a pas besoin d’être communiquée à l’Administration générale.

45
À la suite de la proposition faite par une communauté ou par la Province, le Frère Provincial, avec l’accord
de son Conseil, envoie une demande motivée au Frère Supérieur général, accompagnée d’un formulaire (cf.
Annexe 17).

Pour sauvegarder la liberté de décision du Frère Supérieur général, il est nécessaire que la personne pour qui
on fait les démarches en vue de l’affiliation, ignore qu’on est en train de les faire.

Après avoir reçu confirmation de l’acceptation de la demande, le Frère Provincial la communique à


l’intéressé et lui demande s’il accepte d’être affilié. Si la personne accepte l’affiliation, le Frère Provincial
demande au Secrétaire général de préparer un diplôme en lui donnant le texte approprié. Ce diplôme lui sera
retourné dûment signé et muni du sceau de l’Institut.

55.3 Relation avec le Gouvernement général

Le Frère Provincial se fera un devoir de communiquer, sans tarder, au Frère Secrétaire général, les
événements importants qui surviennent dans la vie d’un affilié, ainsi que son décès.

Procédure à suivre : (affiliation à l’Institut)

La demande d’affiliation doit comprendre :


- la demande motivée du Frère Provincial
- la délibération du Conseil provincial (Annexe 10)
- le formulaire rempli (Annexe 17)

Note : Pour le diplôme, cf. V 55. 2.

56. Transfert d’un Frère

Le transfert d’un Frère peut être, soit temporaire, soit définitif (cf. C 143.4).

On ne peut faire de transferts qu’entre Provinces. S’il s’agissait d’un transfert à un District ou d’un District
qui dépend directement du Frère Supérieur général, le supérieur majeur correspondant est le Frère Supérieur
général lui-même.

56.1 Le transfert temporaire

Le transfert temporaire répond à des raisons diverses, parmi lesquelles : motifs personnels, collaboration
dans des projets de solidarité, évangélisation et éducation, partage et solidarité, collaboration avec des
centres interprovinciaux de formation, etc.

Dans tous les cas il faut un accord écrit entre les parties concernées. L’accord doit être signé aussi par le
Frère. Si c’est le Frère lui-même qui a l’initiative du transfert, il doit écrire une lettre à son Frère Provincial
pour lui demander son accord.

L’accord doit stipuler, entre autres choses, la durée du contrat établi, les vacances de famille, les
responsabilités économiques, le nom de la Province et pour quelles élections ou nominations le Frère aura
voix active et passive.

Pour ce qui est du Chapitre général, le Frère garde voix active et passive dans sa Province d’origine. Il doit
figurer sur la liste établie à la date de la circulaire d’indiction (cf. C 141 et 142).

65.2 Le transfert définitif

46
Le transfert définitif est habituellement précédé de quelques années de transfert temporaire et il doit être
confirmé par le Frère Supérieur général.

Procédure à suivre : (transfert)

1. Pour un transfert temporaire, il est nécessaire d’avoir un accord écrit et signé par le Frère et les deux
Supérieurs majeurs.

2. Pour un transfert définitif, il est nécessaire d’avoir :


- la demande venant du Frère concerné,
- l’approbation du Frère Provincial de sa Province d’origine,
- l’acceptation du Frère Provincial de la Province dans laquelle le Frère demande son transfert,
- la confirmation du Frère Supérieur général (cf. C 143.3).

57. Frères prêtés à l’Administration générale

57.1 Les Frères concernés

Certaines communautés dépendent directement de l’Administration générale. Les Frères qui forment ces
communautés ont pour Supérieur majeur immédiat le Frère Supérieur général. Ils sont déclarés « prêtés » à
l’Administration générale (cf. C 129.3).

57.2 Leurs droits

Ces Frères restent membres de leur Province. Ils ont la voix active et passive pour la consultation en vue de
l’élection du Frère Provincial. Pendant la période de service de l’Administration générale, ils sont privés de
la voix passive pour toute autre élection faite dans leur Province. Le Frère Provincial peut demander des
exceptions qui seront soumises à la décision du Frère Supérieur général (cf. C 129.3 ; 137)

3. Leur engagement

Ces Frères sont choisis par le Frère Supérieur général et son Conseil, en accord avec les Frères Provinciaux
(cf. C 137.4.4 ; 137.5.4).
Les conditions de l’engagement d’un « Frère prêté » seront précisées dans un contrat passé entre le Frère
Supérieur général et le Frère Provincial, visé par le Frère Secrétaire général et par le Frère engagé. La durée
du mandat est normalement de trois ans; il est renouvelable.
Le document du contrat est préparé par le Frère Secrétaire général.

Procédure à suivre (Contrat des Frères prêtés)

- Le Frère Secrétaire général envoie au Frère Provincial plusieurs exemplaires, signés par lui et par le
Frère Supérieur général.
- Le Frère Provincial ajoute sa signature au contrat et envoie celui-ci au Frère concerné.
- Le Frère intéressé signe lui aussi le contrat, en garde une copie et retourne le reste au Frère Secrétaire
général.

58. Montant maximum autorisé

Pour les ventes ou les achats de propriétés, pour les constructions ou les aménagements, pour les emprunts et
les prêts, il existe une somme maximale que la Province peut dépenser sans demander l’autorisation du Frère
Supérieur général et de son Conseil (cf. C 137.4.10 et 150.2.8).

47
Les conditions varient beaucoup d’un pays à l’autre. Le Conseil général établira la quantité en tenant compte
des situations géographiques et économiques (cf. Annexe 15).

Il y a trois types de décisions qui exigent l’approbation du Frère Supérieur général et de son conseil :

a) Les ventes de propriétés. Si l’on dépasse la somme déterminée par le Saint-Siège pour chaque pays, il
faut, en outre, demander l’autorisation au Saint-Siège.

b) Les constructions, les achats et les aménagements.

c) Pour les emprunts et les prêts.

59 Financement de l’Administration générale

59.1 Origine des ressources

Les ressources financières de l’Administration générale proviennent essentiellement de :


- Le Per capita. Ce mode de financement fut initié par le Chapitre général de 1977. C’est la contribution
annuelle que le Conseil général fixe pour chaque Province. Le calcul du per capita dépend du nombre
de Frères appartenant à la Province au 31 décembre de l’année précédente.
- La rentabilité de ses propres ressources, c’est-à-dire des biens qui appartiennent à l’Administration
générale.
- Les contributions volontaires des Provinces en vue de promouvoir la solidarité de l’Institut et de
subvenir à des besoins provoqués par des situations spéciales.

59.2 Destination des fonds

Les ressources de l’Administration générale sont destinées essentiellement à :


- Financer les activités que l’Administration générale réalise au service de l’Institut.
- Assurer la solidarité ad intra dans l’Institut, c’est-à-dire le montant annuel que l’Administration
générale destine au financement des activités des Provinces dans le besoin (projets spéciaux, aide
apportée aux budgets provinciaux, à la formation …).
- Créer un Fonds de solidarité de l’Institut avec les contributions volontaires annuelles des Provinces.
Avec ce fonds, on finance la solidarité ad intra et d’autres projets de solidarité approuvés par le Conseil
général.

60. Biens personnels : Testament

Les actes juridiques concernant les BIENS PERSONNELS causent souvent des tracas aux Frères. Le Frère
Provincial verra à ce que tous soient bien informés de ce dont parlent les Constitutions à l’article 29.

Rappels :
- Le Frère garde la propriété de ses biens, la capacité d’en acquérir d’autres et celle d’ajouter au
patrimoine ce qu’il peut rapporter (cf. C 29). Au cas où le novice ou le Frère possède des biens, on doit
procéder comme suit :
- Avant la profession, le novice doit céder l’administration de ses biens (cf. C 29.3)
- Avant la profession perpétuelle, ou quand le Frère possède quelque bien, il doit faire un testament
valide en droit civil (cf. C 29.4).
- Pour modifier ces actes, il a besoin de la permission du Frère Provincial (cf. C 29.5).
- Après dix ans de profession perpétuelle, le Frère peut renoncer à son patrimoine (cf. C 29.8).

Procédure à suivre : (pour renoncer au patrimoine)

- Le Frère fait la demande au Frère Provincial.


- Le Frère Provincial, avec l’avis de son Conseil, transmet
48 la demande au Frère Supérieur général à
qui appartient la décision (C 29.8).
61. Aide à ceux qui ont quitté l’Institut (cf. C 117.2)

61.1. Les effets de l’indult

L’indult pour quitter l’Institut, aussi bien que le Décret de renvoi, comporte la dispense des vœux et la
cessation de toutes les obligations, spirituelles et temporelles, découlant de l’appartenance à l’Institut. La
personne est complètement séparée de l’Institut, avec tout ce que cela comporte. Sa situation n’est pas
différente de celle de quelqu’un qui n’a jamais été membre de l’Institut. Ceci est clairement affirmé par le
canon 702 § 1.

61.2. Équité et charité évangélique

Le canon 702 § 2 nous rappelle toutefois que nous devons traiter ces Frères avec « équité et charité
évangélique ». C 117.2, qui est basé sur ce canon, dit que nous devons les aider « matériellement et
spirituellement à s’intégrer dans une autre forme de vie ».

61.3. Les biens personnels d’un Frère et ce qui appartient à l’Institut

Nous devons affirmer clairement pendant la période de formation, et même rappeler aux Frères de temps en
temps, que tout ce qu’ils acquièrent par leur travail ou en raison de leur appartenance à l’Institut, de quelque
part que cela provienne, sauf leur héritage, appartient à l’Institut. Quand ils se séparent de l’Institut, ils n’en
peuvent rien revendiquer (cf. C 117.2, qui traduit c 702 § 1).

En premier lieu, les biens personnels d’un Frère doivent lui être rendus s’ils sont entre les mains de l’Institut.
En tout cas, tout acte de cession concernant ses biens doit être restitué au Frère.

S’il est titulaire d’une pension personnelle, toute cession faite à l’Institut doit être remise au Frère. De
même, il faut lui rendre son testament.

61.4. Aide matérielle

Chaque cas doit être étudié avec équité. Un jeune homme qui quitte avec ses diplômes et de bonnes
perspectives d’emploi a moins besoin d’aide financière que quelqu’un qui quitte à un âge plus avancé et
avec moins de chances d’emploi immédiat. Comme il n’est pas possible de donner des règles définies en
cette matière, ce qui suit peut servir de guide.

 Dans chaque pays, les Provinces pourraient établir des critères généraux concernant l’aide à
accorder, par exemple une somme calculée sur le salaire moyen d’un enseignant. D’autres font des
prêts.

 En grande partie, cela dépend de la situation financière de la Province elle-même. Ceux qui nous
quittent ne peuvent pas « équitablement » s’attendre à être traités trop généreusement si ceux qui
restent vivent dans une vraie pauvreté.

 On doit, en outre, considérer la question de la Sécurité sociale. Dans quelques pays, il est possible de
« racheter » les cotisations pour les années antérieures où elles n’ont pas été payées. Quelqu’un qui
quitte est désavantagé s’il ne peut faire cela. Les Provinces doivent prévoir un fonds pour parer à
cette éventualité (cf. C 161.8).

61.5. Aide spirituelle

L’aide dont ces personnes ont besoin va au-delà d’une aide simplement économique. Elles ont besoin de
soutien moral, pour les aider à s’intégrer dans une nouvelle forme de vie. Une charité de ce genre doit
s’harmoniser avec ce qui est dû aussi à l’Institut. Les habitudes et les attitudes changent grandement selon
les cultures. Nous devrions plutôt être guidés par les valeurs évangéliques. Ce n’est pas à nous de juger les

49
gens, mais nous avons une obligation de charité envers tous et de support envers ceux qui sont vraiment dans
le besoin.

50
VI. DOCUMENTS À ENVOYER À L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE

Les Frères Provinciaux seront fidèles à envoyer, en temps voulu, les différents rapports demandés par
l’Administration générale (cf. C 143.6).

62. Au Frère Supérieur général

1. Demande d’un indult pour quitter l’Institut.


2. Demande d’exclaustration.
3. Dossier pour le renvoi d’un Frère.
4. Information sur les éventuelles situations irrégulières des Frères de la Province.
5. Demande pour la nomination des Vicaires provinciaux (cf. Annexe 16).

63. Au Frère Secrétaire général

1. Admission au noviciat (cf. Annexe 1).


2. Admission aux vœux (Première profession, renouvellements, profession perpétuelle, vœu de stabilité)
pour approbation, deux mois avant la date prévue (cf. Annexe 2-4).
3. Le procès-verbal après chaque profession (cf. Annexes 5-7).
4. Informations sur le Chapitre provincial et le formulaire pour l’approbation des Normes de la Province
(cf. Annexe 8).
5. Information à l’occasion de la mort d’un Frère ou d’un affilié.
6. Les réponses au sondage pour la nomination du Frère Provincial suivant le mode approuvé par le Frère
Supérieur général.
7. Délibérations du Conseil, en toute circonstance où une décision du Conseil provincial doit être
approuvée par le Frère Supérieur général et son Conseil (cf. Annexe 10)
8. Dossiers pour l’autorisation de ventes, achats, constructions, aménagements et prêts, ainsi que les
demandes de principe respectives (cf. Annexes 11-14)
9. Situation de la Province et statistiques au 31 décembre de chaque année, suivant les indications du
Secrétariat général.
 Liste de tous les Frères de la Provinces qui vivent dans la Province, par communautés, en
indiquant la fonction de chacun
 Liste des Frères de la Province qui vivent en dehors de la Province.
 Liste des Frères appartenant à d’autres Provinces qui vivent dans la Province.
 Liste des Frères qui ont quitté l’Institut ou qui sont morts.
 Liste des novices actuels.
 Liste des novices qui ont quitté pendant l’année.
 Répartition des Frères par pays d’origine.
10. Abrégé de l’histoire de la Province pendant l’année écoulée (Annales), suivant les indications du
Secrétariat général.
11. Publications de la Province : revues, bulletins, etc.
12. Réponse aux différents questionnaires demandés.

64. Au Frère Économe général

Le Frère Économe provincial enverra au Frère Économe général ces documents :

1. Le rapport financier annuel, en adoptant le formulaire fixé par l’Économe général (cf. C 161.4).
2. La réponse aux enquêtes que le Frère Économe général fera.

65. Au Frère Procureur général

Les pièces justificatives de la remise, de l’acceptation ou du refus de toute dispense de vœux et la


documentation que le Frère Procureur demande en relation avec d’éventuels cas de renvoi ou d’autres
situations irrégulières de Frères de la Province.

51
Annexe 1

ADMISSION AU NOVICIAT
photo
d’identité
PROVINCE : DISTRICT :
Noviciat :
Adresse :
Ville : Pays :

 Joindre une photocopie d’un document officiel d’identité et 3 photos

NOM(S) DE FAMILLE :

PRÉNOM(S) :

NOM COURANT :

LIEU DE NAISSANCE :
Commune : Département :
Pays: Nationalité actuelle :
Date de naissance (jour / mois/ année) :
PARENTS:
Noms du Père :
Prénom du Père :
Noms de la Mère :
Prénom de la Mère :

BAPTÊME : Date (jj-mm-aaaa):


Paroisse : Diocèse :
CONFIRMATION : Date (jj-mm-aaaa) :
Paroisse : Diocèse :

POSTULAT : Lieu : Durée :


NOVICIAT : Date officielle d’admission (jj-mm-aaaa):

Signature du Frère Maître des Novices

52
ADMISSION A LA PROFESSION TEMPORAIRE
CONSEIL PROVINCIAL DE : SÉANCE du :
Le Frère Provincial, ayant obtenu le consentement de son Conseil, conformément à l’article 113 des Constitutions,
admet à la Profession temporaire les Frères dont les noms suivent et soumet respectueusement cette admission au Frère Supérieur général .
DATE
DATE DATE de la future
début du noviciat SUFFRAGES
NOM(S) PRÉNOM(S) première profession OBSERVATIONS
ou dernière favorables
profession (jour, mois, année)
profession

1. sur

Annexe 2
2. sur

3. sur

4. sur

5. sur

6. sur

7. sur

SIGNATURE du Provincial et d’au moins un Conseiller Acceptation du Supérieur général


.

Cette feuille, signée par le Provincial et au moins un Conseiller, doit être envoyée
au Frère Secrétaire général au moins deux mois avant la Profession.

53
ADMISSION A LA PROFESSION PERPETUELLE

CONSEIL PROVINCIAL DE : SÉANCE du :


Le Frère Provincial, ayant obtenu le consentement de son Conseil, conformément à l’article 113 des Constitutions,
admet à la Profession temporaire les Frères dont les noms suivent et soumet respectueusement cette admission au Frère Supérieur général
DATE DATE de la future
DATE dernière profession
NOM(S) PRÉNOM(S) SUFFRAGES OBSERVATIONS
première profession (jour, mois, année)
favorables
profession temporaire

1. /

Annexe 3
2. /

3. /

4. /

5. /

6. /

7. /
SIGNATURE du Provincial et d’au moins un Conseiller Acceptation du Supérieur général
.

Cette feuille, signée par le Provincial et au moins un Conseiller, doit être envoyée
au Frère Secrétaire général au moins deux mois avant la Profession.

54
ADMISSION AU VOEU DE STABILITÉ
CONSEIL PROVINCIAL DE : SÉANCE DU :

Le Frère Provincial, après avoir consulté son Conseil, conformément au Statut 150.1.1, autorise les Frères
dont les noms suivent à émettre le vœu de stabilité, et soumet respectueusement cette admission au Frère Supérieur général.

DATE DATE de la future


NOM(S) PRENOMS(S) de la profession profession OBSERVATIONS
perpétuelle (jour, mois, année)

1.

Annexe 4
2.

3.

4.

5.

SIGNATURE du Provincial et d’au moins un Conseiller Acceptation du Supérieur général


.

Cette feuille, signée par le Provincial et au moins un Conseiller, doit être envoyée
au Frère Secrétaire général au moins deux mois avant la Profession.

55
PROCÈS-VERBAL DE PROFESSION TEMPORAIRE

PROVINCE : DISTRICT :
DATE DE LA CÉRÉMONIE DE PROFESSION : LIEU :
Le PROCES-VERBAL de chaque profession doit être envoyé, sans délai, au Secrétariat général (Constitutions 113.8)

DATE
d’approbation par le Fr. SIGNATURE DES FRERES
NOM(S) PRÉNOM(S)
Supérieur général QUI EMETTENT LEURS VOEUX

1.

2.

Annexe 5
3.

4.

5.

6.

NOM et SIGNATURE du Frère qui reçoit les vœux NOM et SIGNATURE du Célébrant

56
PROCÈS-VERBAL DE PROFESSION PERPÉTUELLE

PROVINCE : DISTRICT
DATE DE LA CÉRÉMONIE DE PROFESSION : LIEU :
Le PROCES-VERBAL de chaque profession doit être envoyé, sans délai, au Secrétariat général (Constitutions 113.8)

DATE
d’approbation par le Fr. SIGNATURE DES FRERES
NOM(S) PRÉNOM(S)
Supérieur général QUI EMETTENT LEURS VOEUX

1.

2.

Annexe 6
3.

4.

5.

6.

NOM et SIGNATURE du Frère qui reçoit les vœux NOM et SIGNATURE du Célébrant

57
PROCÈS-VERBAL D’ÉMISSION DU VOEU DE STABILITÉ

PROVINCE : DISTRICT
DATE DE LA CÉRÉMONIE DE PROFESSION : LIEU :
Le PROCES-VERBAL de chaque profession doit être envoyé, sans délai, au Secrétariat général (Constitutions 113.8)

DATE
d’approbation par le Fr. SIGNATURE DES FRERES
NOM(S) PRÉNOM(S)
Supérieur général QUI EMETTENT LEURS VOEUX

Annexe 7
1.

2.

3.

NOM et SIGNATURE du Frère qui reçoit les vœux NOM et SIGNATURE du Célébrant

58
Annexe 8
FORMULAIRE POUR PRESENTER LES NORMES DE LA PROVINCE
Constitutions et Statuts Normes de la Province
29.7 Ce qu'un Frère perçoit pour ses droits
d'auteur appartient à l'Institut. Les Normes de la
Province, en accord avec la législation du pays,
détermineront les modalités pour régler tout ce
qui concerne ces droits.
29.11 Le Chapitre provincial doit établir les
Normes concernant les objets à usage personnel
ainsi que celles relatives à l'argent mis à la
disposition des Frères pour des besoins divers :
études, voyages, vacances.
Il peut aussi proposer d'autres normes qu'il juge
nécessaires ou utiles à la pratique de la pauvreté,
compte tenu des situations locales. Dans ce
dernier cas, le Frère Provincial, avec son Conseil,
entrera en dialogue avec le Frère Supérieur
général.
50.1 Le projet de vie communautaire est un
moyen important de bâtir la communauté mariste.
Il permet d'exercer la coresponsabilité dans la
recherche de la volonté de Dieu. Le Chapitre
provincial décide de son obligation pour les
communautés.
Ce projet porte sur quelques points de
Constitutions en rapport avec la situation concrète
de la communauté. Il tient compte des priorités de
la Province, précisées par le Frère Provincial, selon
les orientations du Chapitre. Il doit être approuvé
par le Frère Provincial.
50.2 Là où le projet de vie communautaire n'est
pas obligatoire, le Chapitre provincial trouve un
moyen pour y suppléer.
56.1 Les rapports avec la famille, notamment les
visites, sont précisés par les Normes de la
Province, en tenant compte de la diversité des
cultures et des exigences de la vie religieuse
mariste.
60.4 Les vacances sont un temps pour refaire nos
forces et resserrer notre union fraternelle. Selon
les Normes de la Province, la communauté
organise le temps des vacances et prévoit
comment en passer une partie ensemble.
61.3 Notre habit est la soutane avec le col romain
ou le rabat, le cordon et, pour les profès
perpétuels, le crucifix ou un costume qui signifie
notre état de consacrés, dans un Institut laïque.
Les Normes de la Province en précisent les détails.
Quel que soit l'habit que nous portions, nous
veillons à avoir partout une tenue aussi éloignée
de la vanité que de la négligence.
150.2.11 [Le Frère Provincial ne peut agir sans le
consentement de son Conseil pour:] 11. autoriser
les longs voyages et les séjours hors du pays,
conformément aux Normes de la Province.

59
Annexe 9

EXEMPLE DE MONITION FORMELLE

Première monition canonique

(Nom du religieux)

Conformément au Droit canonique et au Droit propre de notre Institut, je vous adresse, par la
présente, la première monition canonique exigée par le canon 697.2 avant votre renvoi de notre
Institut. L’avis de mon Conseil entendu, je déclare maintenant que vous serez renvoyé de notre
Institut à moins que vous :

(Par exemple, ne reveniez à la Maison provinciale dans un délai de quinze jours de la date d’envoi de cette monition.
Vous êtes absent illégitimement de l’Institut depuis plus de six mois, et vous avez rejeté toutes les demandes et
admonitions précédentes de revenir à la vie communautaire). (Davantage de détails peuvent être exigés).

Si vous ne vous soumettez pas dans un délai de quinze jours depuis la réception de cette monition,
vous recevrez une deuxième monition semblable. Si vous ne vous soumettez pas à cette deuxième
monition, j’entreprendrai la procédure de renvoi.

Vous avez le droit, selon la loi, de vous défendre en cette matière à tous les niveaux, par vous-
même ou avec l’aide d’un conseiller canonique. Vous avez le droit de me présenter votre défense,
personnellement ou par écrit, contre cette monition. Vous avez aussi le droit de communiquer
directement avec le Frère Supérieur général à Rome et de lui présenter votre défense.

Veuillez, s.v.p. prendre au sérieux cette affaire.

Donné à : ……………………………………… le : ………………………………..

Provincial
(signature)

60
Annexe 10

DÉLIBÉRATION DU CONSEIL PROVINCIAL6

PROVINCE..........................................................SÉANCE du .................................................

Le Frère Provincial, ayant reçu le consentement de son Conseil (cf. Statut 150.2), soumet
respectueusement ce qui suit au Frère Supérieur général.

VOTE : Oui........ Non .......... Abs ........... sur ............. membres présents.

6
Ne mettre qu’un sujet par feuille.
Le cas échéant, justifier l’absence d’un Conseiller.
Chaque délibération doit être signée par le F. Provincial et, au moins, un Conseiller.

61
Annexe 11

DEMANDE DE CONSTRUCTION ou AMÉNAGEMENTS et ACHAT

Les pièces à joindre à la demande sont les suivants :

1. Identification de l’Unité Administrative qui fait la demande ;


2. La délibération du conseil Provincial par laquelle on approuve la demande ( utiliser l’Annexe 10)
3. Une brève description du projet et de sa motivation ;
4. Un rapport écrit de la Commission pour les Affaire économiques de la Province ;
5. Les plans, s’ils sont applicables ;
6. L’estimation du constructeur sur le coût du projet ;
7. Les précisions en détail sur le mode de financement du projet (s’il s’agit d’un emprunt, voir
EMPRUNT)

Dans le rapport annuel de la Province envoyé au Secrétaire provincial, on précisera selon les cas :
* si l’achat a eu lieu et si le prix payé correspond à celui de la demande, ou
* on fera figurer le rapport final des dépenses de constructions ou des aménagements.

62
Annexe 12

DEMANDE DE VENTE

Les documents à inclure dans la demande sont les suivants :

1. L’identification de l’Unité Administrative qui fait la demande ;


2. La délibération du Conseil provincial par laquelle on approuve la demande (utiliser l’Annexe
10) ;
3. Une brève description du projet et de sa motivation ;
4. Le prix demandé, et la finalité prévue du revenu de la vente ;
5. La valeur de l’immeuble (deux sources fiables7) ;
6. Une lettre de l’Évêque du diocèse8 ;
7. Un rapport écrit émanant de la Commission pour les Affaires économiques de la Province.

Dans la documentation, doivent figurer clairement :


 Le nom et la description de la propriété. En présentant cette demande au Vatican, il doit être
clairement indiqué de quelle propriété il s’agit;
 Les parties de la propriété antérieurement vendues, si la propriété est vendue en lots (cf. c
1292.3) ;
 Une indication de comment cette propriété fut acquise est aussi demandée par le Vatican.
Par exemple, si une Province a acquis une propriété par legs testamentaire, il est possible
qu’il y ait certaines conditions prioritaires à remplir. Si une vente se réfère à des oeuvres
d’art ou quelque chose de précieux qui peut avoir une signification religieuse particulière (le
cas d’une chapelle abandonnée) ce fait doit être connu du Frère Supérieur général et aussi
du Vatican (cf. c 1292.2).

Dans le rapport annuel de la Province envoyé au Secrétaire général, on précisera si la vente a eu


lieu.

7
C’est une exigence du Vatican pour une vente qui dépasse le plafond autorisé.
8
On ne demande pas son approbation. Ce qu’on demande c’est l’évidence que l’évêque est au courant de la vente. Si l’évêque a de
graves objections au sujet de la vente, il peut l’indiquer dans une lettre qui accompagnera la demande. Cette lettre influencera la
décision du Frère Supérieur général et ultérieurement le Saint-Siège dans leur décision.

63
Annexe 13

DEMANDE D’UN ACCORD DE PRINCIPE

Les documents à inclure dans cette demande sont les suivants :

1. L’identification de l’Unité Administrative qui fait la demande ;


2. La demande écrite du Frère Provincial, décrivant l’utilité et la convenance du projet et un
résumé du plan que va être suivi ;
3. L’estimation du coût du projet et de quelle manière l’on va faire face à la dépense ;
4. La délibération du Conseil provincial par laquelle on approuve la demande ;
5. Un rapport écrit de la Commission pour les Affaires économiques de la Province.

NOTE : L’accord de principe donné pour un projet ne dispense pas de la nécessité d’obtenir
l’approbation de ce projet.

64
Annexe 14

DEMANDE D’EMPRUNTS OU DES PRÊTS

Les documents à inclure dans cette demande sont les suivants :

1. L’identification de l’Unité Administrative qui fait la demande ;


2. La demande écrite du Frère Provincial, donnant les raisons pour lesquelles on demande un prêt9.
3. La délibération du conseil provincial par laquelle on approuve la demande ;
4. Un rapport écrit émanant de la Commission pour les Affaires économiques de la Province ;
5. Préciser l’aspect technique de l’emprunt : montant, institution financière, taux, remboursements,
garantie donnée.

9
Selon le canon 1293.1.1 une “juste cause” est requise pour toute action ou transaction qui peut avoir un effet nuisible sur le
patrimoine d’une Unité Administrative.

65
Annexe 15

PLAFOND AUTORISÉ

Conformément à C 137.4.10, le Frère Supérieur général, agissant collégialement avec son Conseil,
a fixé les sommes maximum suivantes qu’une Province ou un District peut dépenser sans
autorisation (plafond)

1. Pour les constructions, achats, aménagements et emprunts-prêts

Afrique 300.000,00 $USA


Asie 300.000,00 $USA
Amérique latine 400.000,00 $USA
Amérique du Nord, Europe, Pacifique 500.000,00 $USA
MIC et MAPAC 200.000,00 $USA

2. Pour les ventes de propriétés

Les mêmes montants mentionnés au point 1 s’appliquent. Par contre, certaines Provinces et
Districts auront besoin de demander la permission du Saint-Siège, si cette somme excède le
montant maximum fixé pour leur pays.

NOTE : Ces plafonds s’appliquent suivant le lieu où se réalise l’activité et non selon le lieu où se trouve la
Résidence de la Province ou du District.

66
Annexe 16

DEMANDE POUR NOMMER DES VICAIRES PROVINCIAUX

Il revient au Frère Provincial de prendre l’initiative dans cette affaire. Le Frère Provincial devra
spécifier clairement dans la demande les points suivants :

1. Quels sont les besoins de la Province qui justifient la convenance de la nomination de Vicaires
provinciaux.
2. Combien de Vicaires propose-t-il de nommer et quelles seraient leurs fonctions.
3. Quel processus de nomination propose-t-il et quel en serait le calendrier.

67
Annexe 17

FICHE D’UNE PERSONNE AFFILIÉE


à l’Institut des
Frères Maristes des Écoles

Province mariste :

Nom de l’Affilié (e) :


(Dans le cas d’une femme mariée, donner aussi son nom de jeune fille)

Prénoms :

Né(e) le / à :

Pays :

Jour / mois / année :

Nationalité :

Curriculum vitae :
résumé

Attitudes face à la religion, à l’Institut :

Services rendus :

Date de l’affiliation :

Date du décès :

NB: Adjoindre un curriculum vitae complet. Faire deux copies : une pour la mettre dans
les archives de la Province et l’autre pour l’envoyer au Secrétaire général.

68
INDEX ANALYTIQUE10
Absence

- du noviciat 6, 8
- de la communauté sans permission 23
- permission d’absence 23, 52.1.b
- permission d’absence: un Frère qui ne renouvelle pas les voeux ou qui demande un indult 28 (note), 29.c
- absence non justifiée 31.3
- document 63.9

Acceptation

- de l’admission à la première profession 14


- du renouvellement des voeux 17
- du Supérieur général pour passage à un autre Institut 25
- de l’évêque pour passage au clergé diocésain 27
- de l’indult de sortie 30.3 (note.c)
- de la demande de réadmission 32
- d’une élection 50.3.h
- d’une charge 50.3.k
- des démissions 52.4
- d’une demande d’affiliation 55.2
- d’un transfert définitif 56.2

Achats (voir Acquisitions)

Acquisitions (achats)

- faculté d’acquérir 36.c


- acquisition de propriétés ou de biens 40
- achats 40
- simplicité dans nos achats 40.a
- procédure 40 (procédure)
- approbation de principe 42.2
- contrats 46
- achat - investissements 47
- montant maximum autorisé 58
- de biens personnels 60
- les biens acquis par le travail appartiennent à l’Institut 61.3

Administration

- Administration générale chapitre I


- maison dépendant de l’Administration générale 4.3
- remarque 22.2
- principes généraux quant aux questions temporelles 35
- ordinaire et extraordinaire 35, 37
- principes de notre Droit propre quant aux questions temporelles 36
10
La numérotation de cet index correspond aux articles du Vade-mecum et non au numéro de la page.

69
- éléments de l’administration 36.a
- au service de la mission 36.b
- actes d’administration 36.f
- rapports économiques 37
- livres comptables 37
- signatures pour comptes en banque, comptes courants et caisses d’épargne 37
- responsabilités de l’administrateur 37
- recours au Fr. Provincial pour des affaires concernant l’administration extraordinaire 37
- autres responsabilités de la Province sur des questions temporelles 38
- réflexion préalable à une décision à caractère économique 39
- permission pour l’aliénation 41.a
- investissements 47
- convalidation des actes administratifs irréguliers 49
- cession de l’administration des biens personnels 60

Administration générale

- Procureur général 1.1


- Postulateur général 1.2
- vice-postulateurs 1.2
- Secrétaire général 1.3
- Économe général 1.4
- commission pour les affaires économiques de l’Institut 1.4
- conseil international pour les affaires économiques 1.4
- archives de l’Administration générale 1.5.1
- statistiques de l’Institut 1.5.2
- recherches sur l’histoire de l’Institut 1.5.3
- les publications 1.5.4
- BIS 2
- frères prêtés à l’Administration générale 57
- financement de l’Administration générale 59
- origine des ressources de l’Administration générale 59.1
- le per capita 59.1
- destination des fonds de l’Administration générale 59.2
- fonds de solidarité de l’Institut 59.2
- documents à envoyer à l’Administration générale 62-65

Admission

- au noviciat 7
- à la première profession 14
- à la prolongation de la profession temporaire 15
- au renouvellement de la profession temporaire 17
- à la profession perpétuelle 18
- au voeu de stabilité 20
- approbation du Fr. Supérieur général 21
- dans un autre Institut 25
- non-admission 28
- non-admission contre l’avis du Conseil provincial 52.2
- documents Annexes 1-4

70
Affaires diverses

- chargé d’affaires auprès du Saint-Siège 1.1


- Commission pour les affaires économiques, Institut 1.4, 40-44 (procédure)
- Conseil international pour les affaires économiques 1.4
- concession des Supérieurs généraux: passage à un autre Institut religieux 25
- indult pour quitter l’Institut: un Frère de voeux temporaires 29
- décret de renvoi 31.3.2
- monition écrite dans le cas d’une faute grave 33
- ordre formel 34
- Commission pour les affaires économiques, Province 36.g, 37, 39, annexes 11-14
- décisions du Fr. Économe sur les affaires courantes 38
- le président n’a pas de voix prépondérante dans les élections 50.3.f
- nomination des Vicaires provinciaux 51.3, annexe 16
- le Frère Provincial agit seul 52.1
- le Frère Provincial doit consulter son Conseil 52.2
- le Frère Provincial doit avoir le consentement de son Conseil 52.3
- le Frère Provincial agit collégialement avec son Conseil 52.4
- aide à ceux qui ont quitté l’Institut 61

Affiliation

- à l’Institut 55
- reconnaissance envers certaines personnes au niveau provincial 55
- conditions pour l’affiliation à l’Institut 55.1
- procédure pour obtenir l’affiliation à l’Institut 55.2
- communication des événements importants dans la vie d’un affilié 55.3
- décès d’un affilié 63

Aide

- le BIS obtient des ressources économiques supplémentaires 2


- la profession temporaire a pour objet d’aider à la maturité 15 (note)
- absence pour soigner ses parents malades ou âgés 23
- aider un Frère absent à revenir 23
- aider à faire un discernement 25 (procédure), 27 (procédure), 30.1
- aider à observer les lois 35
- Commission pour les Affaires économiques. Aider le Frère Économe 36.g.1
- méthode pour aider les Frères consultés 51
- la Province aide l’affilié à grandir dans sa vie chrétienne 55
- la solidarité ad intra dans l’Institut 59.2
- Fonds de solidarité 59.2
- aide à ceux qui ont quitté l’Institut 61

Aliénations (voir Ventes)

Animation

- le Fr. Provincial est le premier responsable 54


- des œuvres apostoliques 54
- équipe d’animation 54

71
Années (durée)

- de profession temporaire 15
- de l’activité apostolique 15 (note)
- durée des années de voeux 16
- réadmission: années de profession temporaire 32
- formation après des années d’exercice 53
- de transfert temporaire 56.2
- années de cotisations non versées à la Sécurité sociale 61.4
- statistiques annuelles 63.9
- histoire de la Province 63.10
- rapport financier 64.1

Apostolat

- périodes d’activité apostolique des novices 10


- activité apostolique 15 (note)
- activité apostolique dans une communauté 18
- absence pour des raisons d’apostolat au nom de l’Institut 23
- administration au service de la mission 36.b
- Fr. Économe: attentif au ministère apostolique 37
- plan de discernement sur l’usage évangélique des biens 39
- immeubles au service de la mission 42.2
- responsables d’œuvres (directeurs et économes d’œuvres…) 54
- Les affiliés se distinguent par leur dévouement et appui de la mission de l’Institut 55.1

Approbation

- d’un statut de personne juridique civile 4.1


- du statut d’un District 4.2
- du statut des maisons dépendant de l’Administration générale 4.3
- du statut d’un Secteur 4.4
- du statut d’une maison 4.4
- du statut d’œuvres communes 4.5
- des normes de la Province 5
- de l’admission à la profession 14, 17, 18, 21
- de la profession temporaire par le Frère Supérieur général 14, 17
- de la profession perpétuelle par le Frère Supérieur général 18
- réadmission 32
- des livres comptables 37
- des achats 40 (procédure)
- des ventes 41 (procédure)
- des constructions 42 (procédure)
- approbation de principe 42.2
- approbation définitive 42.2
- l’entretien des propriétés 43
- des emprunts et des prêts 44 (procédure)
- de l’élection du Fr. Provincial 50.2.d
- de l’inscription sur une liste nominale 50.3 (note)
- d’un transfert définitif 56 (procédure)

72
- si l’on dépasse le montant maximum autorisé 58
- rapports pour l’admission au noviciat et aux voeux 63.1-2, annexes1-4

Archives

- de l’Administration générale 1.5.1


- coordination croissante entre les Provinciaux et l’Administration générale 1.5.1
- collaboration avec les statistiques 1.5.2
- de l’Économe d’une Province ou District 38

Assurances

- polices d’assurances et contrat de service social 46.a


- s’assurer de la validité d’un contrat 46.d
- sécurité sociale de ceux qui quittent l’Institut 61.4

Autorisation

- pour qu’un groupe de novices séjourne pour un temps en dehors du noviciat 6


- pour une exclaustration 24
- pour le passage à un autre Institut 25
- pour vivre en dehors de la communauté 3, 29.c
- pour des actes d’administration pour des dépenses extraordinaires 36.f, 37
- étude préalable pour les demandes à caractère économique 36.g
- pertes subies 38 (justice)
- montant maximum autorisé 40-42, 44, 58
- du Saint-Siège pour certaines ventes 41 (procédure), annexe 12
- contrats qui tombent sous le coup de l’administration extraordinaire 46.c
- pour le troisième mandat d’un Supérieur local 53 (procédure)

Avis

- du Frère Provincial pour la prolongation de la profession temporaire 15


- de la communauté pour le renouvellement de la profession temporaire 17
- du Conseil provincial pour émettre le vœu de stabilité 20
- du Frère Provincial et son Conseil pour l’exclaustration 24 (procédure 1)
- d’un expert pour une exclaustration imposée 24 (procédure 2)
- du Frère Provincial et d’autres pour le passage à un autre Institut 25 (procédure)
- du Frère Supérieur général et son Conseil pour le passage au clergé 27
- du Frère Provincial pour le passage au clergé 27 (procédure)
- du Frère Provincial pour quitter l’Institut 30.2
- de la Commission pour les Affaires économiques de la Province 36.g
- de la Commission pour les Affaires économiques de l’Institut 40-42 (procédure), 44 (procédure)
- d’un homme de loi expérimenté 45
- de l’Ordinaire pour supprimer une oeuvre ou fermer une communauté 48 (procédure.2)
- avis du Conseil au Supérieur 52, 52.2
- du Frère provincial et son Conseil pour renoncer au patrimoine d’un Frère 60 (procédure)

Baux

- baux ou loyers 45

73
- avis d’un homme de loi expérimenté 45
- danger possible si le bail dépasse un certain temps 45
- le Fr. Provincial et son Conseil ont la responsabilité de s’assurer que les loyers sont perçus 45

Biens

- administration des biens de l’Institut chapitre IV


- que la création des personnes juridiques ne comporte aucun préjudice au patrimoine de l’Institut 4.1
- le statut du District doit établir des organes de gouvernement, l’administration des biens 4.2
- les biens de l’Institut font partie des biens de l’Église 35
- faculté de capitaliser 36.c
- faculté d’acquérir des biens 36.c
- caractéristiques de notre administration des biens 36.d
- critères du Plan de Discernement sur l’Usage évangélique des biens 39
- Acquisition et vente de biens 40-41
- le Frère Provincial est le premier responsable de l’administration des biens 54

Biens personnels des Frères

- biens personnels des Frères 60


- garde la propriété de ses biens, la capacité d’en acquérir d’autres et d’ajouter au patrimoine 60
- cession de l’administration des ses biens avant la profession 60
- testament valide avant la profession perpétuelle ou quand il possède quelque bien 60
- 10 ans de profession perpétuelle avant de pouvoir renoncer au patrimoine 60
- renonciation d’un Frère à son patrimoine 60 (procédure)
- biens personnels de ceux qui quittent l’Institut 61.3

BIS

- BIS 2
- nomination de membres ou d’une commission de liaison avec le BIS 2
- Liaison avec le BIS (Procédure à suivre) 2
- destination des fonds de l’Administration générale 59.2
- Fonds de Solidarité de l’Institut 59.2

Budget

- budget annuel 36.d.3


- établir le budget prévisionnel 36.g.2
- budget de la Province ou du District 37
- l’entretien est une dépense courante prévue dans le budget 43

Chapitre général

- élection des délégués 50.1.a


- élection des Conseillers généraux 50.1.c

Chapitre provincial

- élaboration des Normes de la Province 5


- autres normes et recommandations que le Chapitre provincial peut élaborer 5

74
- élection des délégués 50.2.a
- élection des Conseillers provinciaux 50.2.b
- observateurs 50.3.b
- vote par correspondance 50.3.e
- règlement du Chapitre 50.3.g
- voix active et voix passive des Frères transférés, conformément à un accord écrit 56.1
- documents à envoyer à l’Administration générale 63.4, annexe 8

Collégialité

- nomination du Maître de novices 11


- renvoi d’un Frère 31.3.2.a
- élection des remplaçants des Conseillers provinciaux 50.2.c
- consultation avant la nomination 51
- nomination du Supérieur local 51.1
- le Frère Provincial agit collégialement avec son Conseil 52.4

Commissions

- pour les affaires économiques de l’Institut 1.4, 40-44 (procédure)


- pour les affaires économiques de la Province 36.g, 37, 39, annexes 11-14

Communauté

- statut d’une maison qui abrite plusieurs communautés 4.4


- activité apostolique en dehors de la communauté du noviciat 10
- expérience apostolique dans une communauté 15 (note), 18
- son avis pour l’admission au renouvellement des vœux 17
- absence de la communauté 23
- l’exclaustration est une permission pour vivre en dehors de la communauté 24
- permission d’absence pour un Fr. qui ne renouvelle pas la profession ou demande un indult 28 (note), 29.c
- transfert d’un Frère à une autre communauté 29.b
- comptabilité de la communauté 36.d
- logement de la communauté 42.1
- fondation d’une communauté 48.1
- suppression d’une communauté 48.2
- consultation au niveau de la communauté 51.1
- supérieurs locaux 51.1, 53
- sollicitude du Frère Provincial pour les Frères de la communauté 53
- la prospérité de la communauté dépend, dans une grande mesure, du supérieur 53
- affiliation à la suite d’une proposition faite par la communauté 55.2
- communautés dépendant directement de l’Administration générale 57.1

Communications

- publications de l’Institut 1.5.4


- de la profession perpétuelle à la paroisse où le Frère a été baptisé 18
- droit de communiquer avec le Frère Supérieur général 31.3.1 f
- communication des dates prévues pour un sondage 51.4 (procédure)
- événements importants qui surviennent dans la vie d’un affilié 55.3
- contrat des Frères prêtés à l’Administration générale 57 (procédure)

75
Conseil général

- organisation des services généraux 1


- approbation des statuts des personnes juridiques 4.1
- approbation des statuts d’un District 4.2
- approbation des statuts d’œuvres communes 4.5
- approbation des Normes de la Province 5
- fondation, transfert et suppression du noviciat 6, 48
- convalidation d’actes irréguliers 22
- permission d’exclaustration et demande pour une exclaustration imposée 24
- concession du passage à un autre Institut religieux 25
- décision sur la manière de réaliser le passage d’un Frère au clergé diocésain 27
- indult pour quitter l’Institut : pour un Frère de vœux temporaires 29
- indult pour quitter l’Institut : pour un Frère profès perpétuel 30
- renvoi 31.3.2.a
- réadmission 32
- réflexion préalable à une décision à caractère économique 39
- approbation pour des affaires économiques 40-42 (procédure), 44 (procédure), 47
- approbation définitive 42.2
- élections de Conseillers généraux pendant le Chapitre général 50.1
- élections de Conseillers généraux hors le temps du Chapitre général 50.1
- nomination du Frère Provincial 50.2.d
- troisième mandat d’une supérieur local 53
- élection des Frères prêtés à l’Administration générale 57.2
- montant maximum autorisé 58
- Per capita 59.1
- approbation des projets de solidarité 59.2

Conseil provincial

- approbation des statuts des personnes juridiques 4.1


- proposition de statut d’un District 4.2
- approbation des statuts d’un Secteur 4.4
- approbation des statuts des maisons qui abritent plusieurs communautés 4.4
- recommandations du Chapitre provincial qu’il peut assumer 5.c
- prolongation du noviciat 9
- nomination du maître de novices 11
- admission aux vœux 14, 17, 18
- autorisation pour l’émission du vœu de stabilité 20
- permission d’absence 23
- rapport sur l’opportunité d’accorder l’exclaustration 24 (procédure)
- refus d’admission à la profession suivante 28
- renvoi ipso facto d’un Frère 31.2 (procédure)
- renvoi d’un Frère 31.3.1.a y e
- présentation de la demande de réadmission 32
- l’économe agit sous la dépendance de son propre Supérieur avec son Conseil 36.f
- nomination de la Commission pour les Affaires économiques 36.g
- fixation de la limite des dépenses pour une maison 40.b
- délibération du Conseil annexe 10
- constructions, en général 42.1

76
- approbation de principe 42.2
- bail d’une propriété 45
- fondation d’une œuvre ou d’une communauté 48.1
- proposition pour la suppression d’une œuvre ou d’une communauté 48.2
- demande de convalidation 49
- élections des Conseillers provinciaux par le Chapitre provincial 50.2.b
- élections des remplaçants des Conseillers provinciaux élus 50.2.c
- nomination des supérieurs, consultation préalable 51
- nomination d’un supérieur local 51.1
- différentes modalités dans la prise de décisions pour le Supérieur et son Conseil 52
- nomination des responsables d’œuvres (directeurs, administrateurs,…) 54
- demande d’affiliation 55.2
- avis sur la renonciation au patrimoine de la part d’un Frère 60
- délibérations à envoyer 63.7

Constructions

- le suivi est assuré par le Frère Économe provincial 37


- sauvegarder la simplicité 40
- constructions 42
- approbation de principe 42.2
- entretien et modifications d’une construction 43
- argent investi dans une construction 47
- montant maximum autorisé 58.b

Consultation

- du Plan de Discernement sur l’Usage évangélique des biens 39


- des Frères avant la nomination du Frère Provincial 50.2.d, 51.4
- avant la nomination des supérieurs 51
- de la communauté avant la nomination de son supérieur 51.1, 53
- le Frère Provincial doit consulter son Conseil 52.2

Contrats

- divers cas de contrats 46


- actes d’administration extraordinaire si les contrats dépassent le montant maximum fixé 46
- accord écrit pour le transfert temporaire à une autre Province 56
- contrat des Frères prêtés à l’Administration générale 57.3

Convalidation

- d’un acte irrégulier 22


- simple ou rétroactive 22
- du noviciat 22
- des professions 22
- questions temporelles 49
- d’un acte de gouvernement 49
- d’un acte économique 49

77
Décret

- renvoi ipso facto, sans décret 31.1


- renvoi obligatoire et pour d’autres causes 31.2, 31.3.2.a
- doit être confirmé par le Saint-Siège 31.3.2.b
- ordre formel 34
- fondation, transfert, suppression de noviciat 48
- effets du décret de renvoi 61.1

Délégués

- profession reçue par un délégué du Frère Provincial 14


- au Chapitre général 50.1.a
- au Chapitre provincial 50.2.a

Délibérations du Conseil

- pour supprimer une œuvre ou pour fermer une communauté 48 (procédure 2)


- demande d’affiliation 55 (procédure)
- à envoyer au Secrétariat général 63.7, annexe 10
- à joindre aux demandes à caractère économique annexes 11-14

Demande

- d’admission au noviciat 7
- de prolongation de la profession temporaire 15
- d’admission au renouvellement de la profession temporaire 17
- de l’avis de la communauté d’un Frère sur le renouvellement de sa profession temporaire 17
- de l’émission du vœu de stabilité 20
- de permission d’absence 23
- d’exclaustration 24.1
- d’exclaustration imposée, au Saint-Siège, 24.2
- de passage à un autre Institut 25
- de passage au clergé séculier 27
- d’indult pour quitter l’Institut 29, 30
- de réadmission 32
- d’autorisation pour des dépenses extraordinaires 36.f
- la Commission pour les Affaires économiques étudie les demandes 36.g
- approbation de principe 42.2
- d’un bail convenable 45
- pour fermer une œuvre ou supprimer une communauté 48
- de convalidation 49
- pour la nomination des Vicaires provinciaux 51.3
- pour un troisième mandat d’un Supérieur local 53 (procédure)
- d’affiliation 55.2
- de passage temporel 56.1
- de passage définitif 56 (procédure.2)
- pour renoncer au patrimoine 60 (procédure)
- dossier pour des demandes à caractère économique annexes 11-14

Dépenses

78
- autorisation pour tous les cas de dépenses extraordinaires 36.f
- fixer les limites de ce que peut dépenser une maison 40.b
- approbation de principe avant de dépenser de grosses sommes d’argent 42.2
- L’entretien des propriétés est considéré comme dépense ordinaire 43
- montant maximum que l’on peut dépenser sans demander l’autorisation 58

Discernement

- d’une crise de vocation 23


- discerner la vocation pour un autre Institut 25
- le passage au clergé diocésain 27 (procédure)
- cas de demande d’indult pour quitter l’Institut 30.1
- méthode de consultation qui favorise le discernement 51

Districts

- ils ont un compte avec l’Économat général 1.4


- on leur envoie les publications 1.5.4
- le BIS à leur disposition 2
- ils peuvent avoir le statut de personne civile 4.1
- statut de District 4.2
- peuvent participer dans des œuvres communes 5
- le District doit avoir un Registre des Vœux 21
- affaires économiques (si le statut propre n’indique pas autre chose) chapitre IV
- consultations pour nommer un supérieur de District 51.2
- doivent répondre aux enquêtes venant de l’Économe général 64.2

Documents

- la postulation prépare les documents des causes 1.2


- les archives conservent les documents 1.3
- statistiques de l’Institut 1.5.2
- le service des communications publie des documents 1.5.4
- du Droit propre de l’Institut 5
- rapports économiques 37
- conserver les documents des propriétés 37
- livres comptables 37
- inventaire du patrimoine stable 38
- consultation du plan de discernement sur l’usage évangélique des biens 39
- accord écrit pour un passage temporaire 56.1
- contrat d’un Frère prêté 57
- à envoyer à l’Administration générale 62-65
- à envoyer au Frère Supérieur général 62
- à envoyer au Frère Secrétaire général 63
- à envoyer au Frère Économe général 64
- à envoyer au Frère Procureur général 65
- à envoyer joints aux demandes à caractère économique annexes 11-14

Droits des Frères

79
- établis par le statut d’un District 4.2
- l’exclaustration suspend certains droits... 24
- le Frère a le droit de soumettre son cas au Saint-Siège 24.2
- ils restent suspendus durant la période de probation dans le passage à un autre Institut 25,25-27 (note)
- ils prennent fin par la nouvelle profession dès qu’il est incorporé dans le nouvel Institut 25
- droit d’appellation 31.2 (procédure), 31.3.1.f
- voix active et voix passive 50.2 (note)
- accord pour un transfert temporaire 56.1
- droits des Frères prêtés à l’Administration générale 57.2

Droit propre

- dans les statuts des personnes juridiques, suivre les principes de notre droit 4.1
- il est contenu dans différents documents 5
- durée su noviciat 8
- la profession implique l’engagement à vivre selon notre Droit propre. 13
- durée et mode de la probation pendant le passage à un autre Institut 25
- observer le droit propre du nouvel Institut dès le début de sa probation dans le cas d’un passage 25
- principes de notre droit propre dans les affaires économiques 36

Économe

- Économe général 1.4


- actes d’administration 36. f
- principales responsabilités du Frère Économe provincial 37
- étroite collaboration avec le Frère Provincial 37
- relations de l’Économe provincial avec les Économes locaux 37
- contrats 46
- financement de l’Administration générale 59

Élections

- des délégués au Chapitre général 50.1.a


- du Frère Supérieur général et du Frère Vicaire général 50.1.b
- des Conseillers généraux pendant le Chapitre général 50.1.c
- des Conseillers généraux hors le temps du Chapitre général 50.1.c
- des délégués au Chapitre provincial 50.2.a
- des Conseillers provinciaux par le Chapitre provincial 50.2.b
- des remplaçants des Conseillers provinciaux élus par le Chapitre provincial 50.2.c
- du Frère Provincial, dans des cas spéciaux 50.2.d
- détails de procédure 50.3

Emprunts (voir prêts)

Évêque

- déclaration disant qu’il est disposé à accepter le Frère qui veut devenir prêtre 27
- consentement écrit pour fonder une œuvre ou une communauté 48.1
- consultation préalable pour supprimer une œuvre ou fermer une communauté 48.2
- lettre pour les ventes que doit approuver le Vatican annexe 12

80
Exclaustration

- pour discernement d’une crise de vocation 23 (note)


- exclaustration 24
- exclaustration demandée par le Frère 24.1
- exclaustration imposée 24.2
- exclaustration imposée après le renvoi d’une maison 31.4
- documents 62.2, 63.9

Formation

- statut d’œuvres communes de formation 4.5


- procurer aux Supérieurs locaux la formation nécessaire 53
- transfert pour collaborer dans des centres interprovinciaux de formation 56

Formateurs

- le rapport des formateurs est requis pour l’admission au noviciat 7


- rapport éventuel sur le Frère qui demander à quitter l’Institut 30.2

Formulaires

- pour l’admission à la profession temporaire 21, Annexe 2


- pour l’admission à la profession perpétuelle 21, Annexe 3
- pour l’autorisation à émettre le vœu de stabilité 21, Annexe 4
- pour présenter les Normes de la Province Annexe 8
- pour une délibération du Conseil provincial Annexe 10
- pour des demandes de constructions ou aménagements et achats Annexe 11
- pour des demandes de vente Annexe 12
- pour une demande d’approbation de principe Annexe 13
- pour une demande d’emprunts et des prêts Annexe 14
- pour la nomination de Vicaires provinciaux Annexe 16
- pour les affiliés Annexe 17

Gouvernement

- chaque District est administré par un supérieur de District 4.2


- création d’un Secteur pour faciliter le gouvernement d’une Province 4.4
- mandat d’un Supérieur de durée limitée et nombre de réélections possibles 53
- gouvernement et animation des œuvres 54

Indult

- pour prolonger la profession temporaire au-delà de 9 ans 17 (procédure)


- pour convalider le noviciat ou la profession 22 (procédure)
- pour quitter l’Institut et devenir prêtre 27

Indult pour quitter l’Institut

- exclaustration préalable à l’indult 24.1


- pour passer au clergé diocésain 27 (procédure)

81
- d’un profès temporaire 29
- d’un profès perpétuel 30
- refus de l’indult pour quitter l’Institut 30 (note.b)
- réadmission de quelqu’un qui a quitté l’Institut légitimement 32
- aide à ceux qui quittent l’Institut 61
- effets de l’indult pour quitter l’Institut 61.1
- documents à envoyer à l’Administration générale 62.1, 65

Justice

- justes raisons pour ne pas admettre à la profession 28


- sauvegarder la justice par d’autres moyens que le renvoi 31.2
- causes prouvées juridiquement pour procéder à un renvoi 31.3
- responsabilité du Frère Économe provincial ou de District 38
- aide à ceux qui quittent l’Institut 61

Loyers (cf. Baux)

Maisons

- statuts des maisons dépendant de l’Administration générale 4.3


- statut de maisons abritant plusieurs communautés 4.4
- maison du noviciat 6
- absence de la maison du noviciat 8
- absence d’une maison de l’Institut 23
- note à envoyer à la dernière maison habitée par le Frère qui a quitté l’Institut 30.3 (note.a)
- renvoi d’une maison quand le Frère a déjà quitté la maison 31.4
- les maisons ne peuvent ni posséder ni aliéner 36.c
- envoi par les maisons de leurs excédents à la caisse provinciale 36.d.4
- conserver les documents relatifs à la fondation des maisons 37 (archives)
- fixer les limites de ce qu’une maison peut dépenser 40.b
- les dépenses pour l’entretien peuvent aller au-delà du montant fixé 43
- une maison est aussi bien une communauté qu’une oeuvre 48
- fondation, fermeture et suppression d’une maison 48

Maître des novices

- un Frère éprouvé pour faire fonction de Maître des novices 6


- période d’activité apostolique sous sa responsabilité 10
- nommé par décision collégiale 11
- conditions pour être Maître des novices 11

Maladie

- absence pour soigner des parents malades 23


- l’Institut n’accepte aucune revendication financière pour maladie pendant le passage 25-27 (note)
- contractée pendant le temps du noviciat ou de la profession temporaire 28.a

Mission - Missions

- le BIS travaille en collaboration avec les organisations qui l’appuient 2

82
- statut d’œuvres communes en faveur de projets missionnaires 4.5
- collaboration avec la communauté ou la Province (Frère ayant une permission d’absence) 23
- nos œuvres sont au service de la mission 36.b
- adhérer à la mission de l’Institut et l’appuyer est une condition pour être affilié 55.1
- financement des activités des Provinces dans le besoin 59.2

Monition

- monition écrite pour un renvoi 31.3.1


- monition formelle 33
- monition avec menace explicite de renvoi 33
- possibilité de faire mention d’une éventuelle peine s’il n’y a pas d’amendement 33
- exemple de monition formelle Annexe 9

Montant maximum autorisé

- aux Provinces et aux Districts 40-42, 44


- Montant maximum autorisé à un District ou à une Province 58, Annexe 15

Nominations

- personne ou commission de liaison avec le BIS 2


- supérieur de District 4.2, 51.2
- maître des novices 11
- commission pour les Affaires économiques, de la Province ou du District 36.g
- Frère Provincial 50.2.d, 51.4, 51 (procédure), 63.6
- des personnes éligibles 50.3.i
- consultation avant la nomination 51
- du Supérieur local 51.1, 53
- d’un Supérieur de Secteur 51.2
- des Vicaires provinciaux 51.3, annexe 16
- nominations faites collégialement 52.4
- nombre de fois que certains Supérieurs peuvent être élus 53
- responsables d’œuvres (directeurs, administrateurs,…) 54

Normes

- approuvées par les autorités et faisant partie du droit propre 5


- de la Province 5, annexe 8
- d’autres normes et recommandations que peut élaborer le Chapitre provincial 5
- durée du noviciat établie dans le Plan de formation de la Province 8
- pas de normes pour le renouvellement des vœux pour des périodes de 6 ou 18 mois 16
- procédure de renvoi conformément à la norme du droit 31.4
- chaque Province doit établir ses propres normes pour les responsables d’œuvres 54

Noviciat

- maison de noviciat 6
- noviciat interprovincial 6
- novice qui fait le noviciat en dehors de la maison de noviciat 6
- autorisation pour que le groupe de novices séjourne pour un temps en dehors de la maison du noviciat 6

83
- érection d’un noviciat 6, 48.3
- transfert d’un noviciat 6, 48.3
- suppression d’un noviciat 6, 48.3
- admission 7
- durée du noviciat 8
- validité 7, 8, 12
- prolongation de la durée du noviciat 9
- périodes d’activité apostolique 10
- première profession 14
- première profession dans des noviciats interprovinciaux 16
- anticipation de la date de la première profession 19
- convalidation 22
- maladie contractée pendant le noviciat 28
- réadmission sans obligation de répéter le noviciat 32
- document d’admission 63.1
- fiche d’admission au noviciat annexe 1

Œuvres

- une œuvre peut être personne juridique 4.1


- statuts d’œuvres communes 4.5
- comptabilité séparée de la communauté 36.d
- simplicité dans nos œuvres 42.1
- dépenses d’entretien 43
- fondation d’une œuvre 48.1
- fermeture d’une œuvre 48, 48.2
- responsables d’œuvres 54
- équipes d’animation des œuvres 54
- durée du mandat des responsables d’œuvres 54

Ordre formel

- ordre formel 34
- précepte particulier 34

Passage

- à un autre institut religieux 25


- probation durant le passage entre les deux Instituts religieux 25
- à un institut séculier ou à une société de vie apostolique 26
- au clergé diocésain 27

Patrimoine matériel

- responsabilités de l’Économe 37
- le non-paiement de l’emprunt ou du prêt peut porter tort au patrimoine 44
- capacité d’ajouter au patrimoine personnel ce qu’il peut rapporter 60
- renonciation d’un Frère au patrimoine 60 (procédure)

Patrimoine spirituel

84
- recherches sur l’histoire de l’Institut 1.5.3
- souci pastoral et conscience de pauvreté religieuse 36.b

Pauvreté

- régler la pratique de la pauvreté pendant les permissions d’absence 23


- sauvegarder, défendre et manifester la pauvreté 36.b
- fait partie du patrimoine spirituel 36.b
- l’approbation obtenue ne sauvegarde pas en soi la pauvreté 36.e
- l’Économe doit être attentif aux besoins des pauvres 37
- révéler le visage d’une Église pauvre 40.1
- dans notre manière d’être, style de vie et action apostolique 42.1
- notre logement doit avoir un caractère visible de pauvreté 42.1
- dans nos constructions, tenir compte des exigences de la pauvreté 42.1

Permissions

- du Supérieur général pour prolonger la profession temporaire une 7e, 8e ou 9e année 15


- du Vatican pour prolonger la profession temporaire une 10 e année ou plus 15
- convalidation des actes réalisés sans permission 22, 49
- absence sans permission 23
- d’absence 23
- exclaustration: permission pour vivre en dehors de la communauté 24
- exclaustration imposée: permission du Saint-Siège pour revenir 24
- des Supérieurs généraux pour le passage à un autre Institut 25
- pour faire des dépenses extraordinaires 36.f
- l’administration extraordinaire exige la permission du Supérieur 37
- l’administration ordinaire n’exige aucune permission 37
- aucun procès judiciaire engagé sans la permission du Frère Provincial 37
- pour des affaires à caractère économique 40-47
- approbation de principe 42.2
- pour modifier la cession de l’administration des biens personnels ou le testament 60

Personnel laïc

- justice dans l’engagement du personnel civil 37


- contrats de travail 46.a

Plafond (voir Montant maximum autorisé)

Postulateur général

- Postulateur général 1.2


- documents des causes de béatification et de canonisation 1.2
- faire connaître les saints maristes 1.2
- Vice-postulateurs 1.2

Président (Supérieur en tant que tel)

- dans les élections, le président n’a pas de voix prépondérante 50.3.f


- notification à la personne élue pour qu’elle signifie si elle accepte ou non 50.3.h

85
- normalement, il n’a pas de vote 52
- il n’est pas membre du Conseil 52
- le Frère Provincial a une voix prépondérante, excepté dans les cas des élections. 52.4

Prêts - Emprunts

- prêts 44
- opération à risque 44
- contrat de prêt 46.c
- aide sous forme de prêt à celui qui a quitté l’Institut 61.4

Procureur général

- Procureur général 1.1


- lui remettre la demande de passage à un Institut séculier ou à une Société de vie apostolique 26
- indult pour quitter l’Institut 30
- cas de renvoi 31
- ventes qui ont besoin de l’autorisation du Saint-Siège 41 (procédure)
- documents à lui envoyer 65

Profession religieuse

- le maître des novices doit avoir 10 ans de profession perpétuelle 11


- profession religieuse 13
- admission à la première profession 14, 21
- prolongation de la profession temporaire 15, 16, 21
- 7e, 8e ou 9e profession temporaire 15
- lettre du Frère qui demande à faire une 7e, 8e ou 9e profession temporaire 15
- 10e profession temporaire et successives 15
- durée de l’année des vœux 16
- admission à la rénovation de la profession temporaire 17
- admission à la profession perpétuelle 18
- années de vie apostolique avant la profession perpétuelle 18
- anticipation de la date de la profession 19
- actes de la profession 21, Annexes 5-7
- séparation à la fin du temps de la profession temporaire 28
- non-admission à la profession temporaire suivante 28
- Frère Provincial: dix ans au moins de profession perpétuelle 51.4
- céder l’administration de ses biens avant la première profession 60
- testament avant la profession perpétuelle 60
- documents 63.2-3

Propriétés

- L’Institut, les Provinces et Districts peuvent en acquérir 37.c


- une maison particulière ne peut acquérir de propriété 37.c
- conserver les titres de propriété dans les archives 37
- achat 40
- vente 41
- entretien des propriétés 43
- modifications à une construction ou à une propriété 43

86
- loyer, location 45
- montant maximum autorisé pour achats, constructions, ventes et aménagements des propriétés 58
- le Frère garde la propriété de ses biens personnels 60
- documents 63.8

Province

- les Provinces ont un compte avec l’Économat général 1.4


- collaboration des Secrétariats provinciaux avec le service des statistiques 1.5.2
- les publications sont envoyées aux Provinces 1.5.4
- statut de personne juridique civile 4.1
- les Provinces peuvent créer des œuvres communes avec d’autres provinces 4.5
- Normes de la Province 5
- le Plan de formation doit spécifier la durée du noviciat 8
- tenir un Registre d’émission des Vœux 21
- un Frère en permission d’absence doit avoir une mission associée 23
- principes de notre droit propre 36.a
- la Province peut capitaliser 36.c
- la Province peut acquérir des propriétés 36.c, 40 (procédure)
- autres responsabilités quant aux affaires économiques 38
- limite fixée pour l’acquisition de propriétés 40.b
- elle peut vendre des propriétés 41.a, 41(procédure)
- elle peut procéder à des constructions 42.1, 42 (procédure.2)
- elle peut faire des emprunts 44
- elle peut louer des propriétés 45
- elle peut signer des contrats spéciaux 46.d
- investissements 47
- élections 50.2
- reconnaissance au niveau provincial 55
- transfert de Frères 56
- les Frères prêtés restent membres de leur Province 57.2
- somme maximum autorisée 58, annexe 15
- per capita fixé annuellement 59.1
- contributions volontaires à l’Administration générale 59.1
- solidarité ad intra 59.2
- Fonds de Solidarité 59.2
- aide matérielle aux Frères qui ont quitté l’Institut 61.4

Provincial (Supérieur majeur)

- fonctions du Frère Provincial selon les Constitutions 3


- quelques Districts dépendent de lui 4.2
- il peut établir un statut pour un Secteur ou pour une maison 4.4
- recommandations du Chapitre provincial qu’il peut assumer 5.c
- démarches en rapport avec le noviciat 6-12
- procédure pour la profession temporaire 14-15, 17, 28
- procédure pour la profession perpétuelle 18
- il peut anticiper la profession 19
- il reçoit la demande d’admission au vœu de stabilité 20
- démarches pour la convalidation 22, 49
- procédure en relation avec l’absence de la communauté 23

87
- procédure en relation avec l’exclaustration 24
- procédure en relation avec le passage à un autre Institut religieux 25
- procédure en relation avec le passage au clergé séculier 27
- procédure en relation avec l’indult pour quitter l’Institut 30.1-2
- procédure en relation avec le renvoi d’un Frère 31
- procédure en relation avec la réadmission 32
- il peut donner une monition formelle 33
- il peut donner un ordre formel 34
- l’administration du patrimoine stable dépend de lui 35, 36.a
- étroite collaboration avec l’Économe provincial 37
- il reçoit le budget prévisionnel et les rapports financiers 37
- il tient compte de nos critères à nous quand il faut prendre des décisions à caractère économique 39
- procédure en relation avec des demandes à caractère économique 40-47
- il fixe les limites de ce qu’une maison peut dépenser 40.2
- procédure en relation avec la fondation, la fermeture ou suppression d’une communauté ou œuvre 48
- procédure pour sa nomination ou élection 50.2.d, 51.4
- procédure pour la nomination d’un Supérieur local 51.1, 53
- il peut demander la nomination de Vicaires provinciaux 51.3
- cas où il agit seul 52.1
- cas où il doit consulter son Conseil 52.2
- cas où il doit obtenir le consentement de son Conseil 52.3
- cas où il agit collégialement avec son Conseil 52.4
- procédures en relation avec les responsables d’œuvres (directeurs, administrateurs, …) 54
- procédure en relation avec l’affiliation 55
- procédure en relation avec le transfert de Frères 56
- démarches au sujet des Frères prêtés à l’Administration générale 57
- procédure en relation avec les biens personnels des Frères 60
- il envoie fidèlement les documents à l’Administration générale chap. VI

Publications

- le service des publications 1.5.4


- à envoyer au Frère Secrétaire général 63.11

Rapports

- Le Frère Procureur général envoie des rapports au Saint-Siège 1.1


- des formateurs pour l’admission au noviciat 7
- sur l’opportunité ou non d’accorder l’exclaustration 24 (procédure)
- avis d’un médecin qualifié sur la maladie d’un temporaire non admis au renouvellement des vœux 28.a
- expertise médicale si un Frère de vœux temporaire perdait la raison 28.b
- à joindre à la demande de l’indult pour quitter l’Institut 30.2, 30 (procédure)
- qui peuvent être considérés comme des preuves juridiques 31.2
- rapports des Économes locaux 37
- rapports financiers 37
- rapport sur la valeur des propriétés échangées 41.c
- fidélité des Provinciaux à envoyer les rapports à l’Administration générale 62-65 (note)
- le rapport financier annuel de la Province à envoyer au Frère Économe général 64.1

Réadmission

88
- réadmission d’un Frère ou d’un novice dans l’Institut 32
- temps de probation pour le candidat réadmis dans l’Institut 32

Recours

- droit du Frère renvoyé à placer un recours auprès du Saint-Siège 31.3.2.b


- droit d’appel du Frère qui a reçu une monition formelle au Frère Supérieur général 33
- s’assurer que le contrat est valide pour pouvoir avoir recours devant les tribunaux 46.d

Renvoi

- une absence non autorisée, de plus de six mois, est un motif de renvoi 23, 31.3
- renvoi d’un Frère de l’Institut 31
- démarches du Frère Provincial pour un renvoi 31.1, 31.2, 31.3.1
- abandon notoire de la foi catholique 31.1
- mariage d’un Frère 31.1
- homicide commis par un Frère 31.2
- enlèvement ou rétention d’une personne par violence 31.2
- mutilation d’une autre personne causée par un Frère 31.2
- blessure grave d’une autre personne causée par un Frère 31.2
- avortement procuré par un Frère 31.2
- concubinage d’un Frère 31.2
- faute publique et scandaleuse contre le sixième commandement 31.2
- délits contre le sixième commandement (avec des circonstances aggravantes) 31.2
- abus sexuel de la part d’un Frère 31.2
- preuves pertinentes des faits, pour le cas de renvoi 31.2
- le notaire, pour les cas de renvoi 31.2
- fautes sérieuses contre les vœux 31.3
- monitions écrites pour un renvoi 31.3.1.d-e
- démarches du Frère Supérieur général pour un renvoi 31.3.2
- renvoi d’un Frère d’une maison 31.4
- monition avec menace de renvoi 33
- l’ordre formel n’est pas associé seulement à l’idée de renvoi 34
- effets du décret de renvoi d’un Frère 61.1
- exemple de monition formelle Annexe 9

Responsables. Responsabilité

- faire le noviciat sous la responsabilité d’un Frère éprouvé 6


- Le Frère Provincial: responsable de la prolongation du noviciat 9
- Le Maître des novices: responsable des périodes d’activité apostolique des novices 10
- principales responsabilités du Frère Économe 38
- Le Frère Supérieur général et le Frère Provincial partagent la responsabilité des constructions 42.1
- Le Frère Économe est le responsable des investissements 47
- Le Frère Provincial est personnellement responsable 52.1
- responsables d’œuvres (directeurs, administrateurs,…) 54

Secrétariat général

- Secrétaire général 1.3


- il reçoit les commandes des publications 1.5.4

89
- démarches en relation avec les professions 21
- il faut l’informer lors de la fondation d’une communauté ou d’une œuvre 48 (procédure.1)
- sondage pour la nomination du Frère Provincial 51 (procédure)
- démarches en relation avec l’affiliation 55
- il prépare et signe le contrat des Frères prêtés à l’Administration générale 57.3
- documents à envoyer au Secrétaire général 63

Secteurs

- statut d’un Secteur 4.4


- consultation pour nommer un Supérieur de Secteur 51.2

Stabilité

- vœu de stabilité 20
- confirmation de l’autorisation par le Frère Supérieur général 20
- documents 63.2-3, annexes 4 y 7

Statuts
- de District 4.2
- des maisons dépendant directement de l’Administration générale 4.3
- des œuvres communes 4.5
- des personnes juridiques civiles 4.1
- de Secteur 4.4
- d’une maison qui abrite plusieurs communautés 4.4

Supérieur général

- il organise les services généraux 1


- procédure en relation avec l’approbation de statuts 4
- certains Districts dépendent directement de lui 4.2
- il est le Supérieur majeur immédiat des maisons de l’Administration générale 4.3, 57
- procédure en relation avec les Normes des Provinces 5
- procédure en relation avec le noviciat 6, 48.3
- procédure en relation avec les professions 14-15, 17-18, 21
- il confirme l’admission au vœu de stabilité 20
- il peut convalider certains actes 22, 49
- procédure en relation avec l’exclaustration 24
- procédure en relation avec le passage à d’autres Instituts 25-27
- procédure en relation avec l’indult pour quitter l’Institut 29-30
- procédure en relation avec le renvoi de Frères 31
- il réadmet un novice ou un Frère 32
- droit d’appel du Frère qui a reçu une monition formelle au Frère Supérieur général 33
- il peut autoriser à intenter un procès judiciaire 38
- procédure en relation avec des autorisations à caractère économique 40-42, 44
- les investissements faits par une Province n’exigent pas son autorisation 47
- il lui incombe de supprimer une œuvre ou de fermer une communauté 48
- élection du Frère Supérieur général 50.1 .b
- procédure en relation avec la nomination ou l’élection d’un Frère Provincial 50.2.d, 51.4
- procédure en relation avec la nomination de Vicaires provinciaux 51.3
- autorisation pour un troisième mandat d’un Supérieur local 53 (procédure)

90
- procédure en relation avec l’affiliation 55.2
- il confirme le transfert définitif 56.2
- procédure en relation avec les Frères prêtés à l’Administration générale 57
- établissement du montant maximum autorisé 58
- établissement du per capita annuel 59.1
- il autorise un Frère à renoncer à son patrimoine 60 (procédure)
- documents à envoyer au Frère Supérieur général 62

Supérieur local

- il peut expulser un Frère de la maison 31.4


- consultation appropriée pour sa nomination 51.1
- durée de sa charge 53
- autorisation pour un troisième mandat d’un Supérieur local 53

Suppression

- d’un noviciat 6, 48.3


- d’une communauté 48, 48.2
- d’une œuvre 48, 48.2

Testament

- à faire avant la profession perpétuelle 60


- à rendre au Frère qui quitte l’Institut 61.3

Transfert d’un Frère

- transfert temporaire 56.1


- transfert définitif 56.2

Validité

- du noviciat 7, 8, 12
- de la première profession 14
- des raisons pour prolonger la profession temporaire 15
- de la profession perpétuelle 18
- convalidation 22, 49
- du décret de renvoi obligatoire 31.3.2.b
- des titres de propriété 38
- des contrats 46.d
- testament valide en droit civil 60

Ventes

- les maisons ne peuvent ni posséder ni aliéner 36.c


- principes généraux 41
- changement de propriété 41
- perte de propriété 41
- autorisation du Saint-Siège pour certaines ventes 41 (procédure)
- procédure 41 (procédure)

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- prêts et emprunts sont considérés comme tels par le droit canonique 44

Vocation - Vocations

- on doit aider un Frère absent sans permission à persévérer 23


- processus de discernement d’une crise de vocation 23 (note), 25, 30.1
- Un Frère de vœux temporaires sans vocation 28
- le Frère Provincial aide le Frère à discerner sa vocation 30 (procédure)

Votes – Vote aux élections

- vote secret pour décider le renvoi 31.3.2


- ceux qui ont droit de vote 50.3.a-b
- élection à la majorité absolue des voix 50.3.d
- élection par correspondance 50.3.e
- le président n’a pas de voix prépondérante 50.3.f
- notification de l’élection à celui qui a obtenu la majorité 50.3.h
- vote collégial 52.4
- voix prépondérante du Frère Provincial dans un vote collégial 52.4

Vœux religieux (voir aussi : Profession Religieuse)

- vœux publics 13
- vœu de stabilité 20
- dispense des vœux 61.1
- documents 62.2-3

Voix passive et voix active

- un Frère avec permission d’absence conserve sa voix active et passive 23


- un Frère n’a ni voix passive ni voix active tant que dure l’exclaustration 24
- le Frère en situation de passage perd tous les droits, y compris la voix passive et la voix active 25
- voix active et voix passive 50.2 (note)
- établir les listes s’il y a des doutes 50.3.a
- préciser qu’un Frère en situation de transfert temporaire garde voix active et passive 56.1
- droits des Frères prêtés à l’Administration générale 57.2

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