NUMERO SPECIAL

CIT\Qli/\NTL-IIlJillFMF .\NNFF- N. 5 VLNDREDI26 IIVRIIR 201h

JOURNAL OFFICIEL
NUMERO SPECIAL
DE LA
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REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE

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PrT\ du lllttll0ro d 'uth.' ann~..-·,· anu.:TicurL' 1 )()() Pour k~ cxcmpLt1rc.., a L·L'ni11L'r ct a kgai1'>L'L tl "L'rd j1L't\'U

Pnx JutHtlllèro k_!.!all~0. .~.000

de-.; Journuu\ o//icicf, au plu-, tard k !L'LH.Il JXL'c0dant L'Il plu:-. du pt 1\. du llll1lll'ro Je'> !'rab dl' l!Jllhl"L' l'l dl'
Pour le-., Cll\ 01-.; par po"\ l'. alfranchi~~~..-·mL'nt en plu:-.. b date tk parut1o11 du << .U >. >> légall"atlon l'Il\ Îf!t!L'lll

SOMMAIRE 14 juillet 2014 portant cu;ation. cnganisation ctfonctionne-

PARTIE OFFICIELLE mcnt desjuridictions de cnmmcrcc.
L'i\SSFMHLEE N,\TION/\LF /\/\DO l'TF,
2016 ACTES PRESIDENTIELS
LF CONSEIL CONSTITL!TIONNFL /\ DH Li\ RF CO~H>RMF /\
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
l.i\ CONSTITUTION :
13 Janv... Lui urganiquc no 2016-11 portant modification des
LF l'RESIDENT DF Li\ REPl;HLIQUF I'ROMULCil!F 1./\ LOI DONT
articles 5 ct 22 de la loi organique n° 2014-424 du
Li\ TFNFUR SUIT:
14juillct 2014 portant création, organisation ct tonc-
tionm:mcnt des JUridictions de Commcrœ. 45 Article 1.- Les atiiclcs 5 ct 22 de la loi organique n° 2014-
27 Janv... Ordonnance no 2016-20 portant modification de la
424 du 14 juillet 2014 pot1ant crémion, organisation ct fonction-
loi 11°2014-136 du 24 mars 2014 portant réglemen- nement des juridictions de commerce sont modifiés ainsi qu'il
tation des Bureaux d'lnf(mnation sur le Crédit. 4(J suit:
27 janv... Décret 11° 2016-24 portant Code d'éthique ct de Article 5 !Wlt\'eau: La tentative de règlement amiable est obli-
déontologie des praticiens de médecine ct de phar- gatoire avant toute saisine du tribunal du commerce ct sc tient
macopée traditionnelles. 46 entre les parties elles-mêmes, ou avec l'intervention d'un tiers
dans le cadre d'une médiation ou d'une conciliation.
PARTIE NON OFFICIELLE
Article 22 nou\'cau: Au jour fixé pour l'audience, si les patiics
Avis cl annonces. 49
comparaissent ou sont régulièrement représentées, le tribunal de
commerce s'assure que les parties ont entrepris les diligences en
PARTIE OFFICIELLE vue de parvenir à une résolution amiable de leur litige.

2016 ACTES PRESIDENTIELS Si les parties ont rempli ces diligences mais n'ont pu s'accorder,

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE et que l'affaire est en état d'être jugée, le tribunal délibère, dans
les meilleurs délais, sur rapport d'un de ses membres.
LOI organique 11° 2016-11 du ]]janvier 2016 portant modifica-
tion des articles 5 et 22 de la loi organique 11°2014- 424 du Ce délai ne peut excéder quinze jours.
46 JOURNAL OFFICIEL DE Li\ REPUBLIQUE DE COTE DïVOIRE
Si l'affaire n'est pas en état d'être jugée, le tribunal la renvoie à
une prochaine audience ct contie à l'un de ses membres le soin
de l'instruire en qualité de juge rapporteur.
Si les parties n'ont entrepris aucune diligence en vue de parvenir
à un règlement amiable, le tribunal déclare l'action irrecevable.
Art. 2.- La présente loi sera publiée au Journal officil:'! de la
République de Côte d'Ivoire ct exécutée comme loi de l'Etat.
Fait à Abidjan. le 13 janvier 2016.
Alassane OU/\TT/\R/\.
ORDONNANCE n° 2016-20 du 2 ?janvier 2016 portant modifi-
cation de la loi 11°2014-136 du 24 mars 2014 portant régle-
mentation des Bureaux d'lnfimnation sur le Crédit.
LE PRESIDENT DE LA REPUHL!QUE.
Sur rapport du ministre auprès du Premier Ministre. chargé de 1'1-:t:o-
nomic ct des Finances.
Vu la Constitution;
Vu la loi n°20 14-136 du 24 mars 2014 portant réglementation des
Bureaux d'information sur le Crédit ;
Vu la loi n°20 15-X40 du 1X décembre 2015 portant budget de l'Etat
pour l'année 2016 en son article 12 ;
Le Conseil des ministres entendu,
ORDONNE:
Article 1. Il est ajouté un alinéa 5 à l'article 53 de la loi
n°2014-136 du 24mars 2014 susvisée, libcll( ainsi qu'il suit:
Article 53 alin1;a 5 : L'obligation d'obtenir , : consentement
préalable du client prévue à l'alinéa premier ci-dessus ne s'ap-
plique pas au client ayant bénéficié de prêts a\'ant le 21 avril
2014.
Art. 2.-- La présente ordonnance sera publiée au Joumal
officiel de la République de Côte d'Ivoire ct exécutée comme loi
de l'Etat.
Fait à Abidjan. le 27 janvier 2016.
Alassane OU!\TTAR/\.
DECRET 11° 2016-24 du 27 janvier 2016 portant Code
d'hhiquc ct de dhmtologie des praticiens de Médecine ct de
Pharmacopée traditionnelles.
LE PRI'SIDFNT DE LA REPURLIQUE.
Sur rapport du ministre de la Santé ct de l'llygiènc publique.
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°20 15-536 du 20 juillet 2015 relative ù l'cxerticc ct à l'or-
ganisation de la médecine t.:t de la pharmacopée traditionnelles;
Vu le décret n°96-630 du 9 août 1996 portant création. organisation
ct li.mctionncment du Conseil supérieur de la Publicité:
Vu le décret n°96-~77 du 25 octobre 1996 portant classification,
délinition ct organisation des établissements sanitaires privés;
Vu le décret n°96-~7X du 25 octobre 1996 lixant les conditions d'au-
torisation ct d'immatriculation pour l'installation des professions de santé
dans le secteur privé;
26 février 2016
Vu le décret no 2016-02 du 6 janvier 2016 portant nomination du
Premier Ministre, chef du Gouvernement :
Vu le décret n°20 16-04 du 12 janvier 2016 portant nomination des
membres du Gouvernement ;
Le Conseil des ministres entendu.
DECRETE:
CIIAPITRI' PREMIER
Dispositions g(;nérales
Article 1.- Il est institué un Code d'éthique ct de déontologie
des praticiens de médecine ct de pharmacopée traditionnelles.
Ali. 2 . - Les dispositions du présent Code s'appliquent aux
praticiens de médecine ct de pharmacopée traditionnelles habili-
tés à exercer leur art en Côte d'Ivoire. ainsi qu'ù leurs collabora-
teurs ayant effectué un stage d'au moins six mois dans le domaine
de la médecine ct de la pharmacopée traditionnelles.
CIIAPITRI' 2
Devoirs i!J;néraux et rcsponsahilité
du praticien de médecine traditionnelle
Ali. 3.- Le praticien de médecine traditionnelle exerce son
a1i dans le respect de la vic ct de la personne humaine.
A1i. 4.- Le praticien de médecine traditionnelle promeut la
santé et le bien-être des populations.
Art. 5.- Le praticien de médecine traditionnelle pratique son
mi avec honneur ct dignité.
Art. 6.- · Le praticien de médecine traditionnelle accomplit
personnellement tous les actes nécessaires à la prise en charge
cflïcicntc de ses clients.
Art. 7.- Le praticien de médecine traditionnelle est tenu de
disposer de registres où sont répertoriés tous les actes qu'il
accomplit.
Ces registres sont retirés auprès du ministère en charge de la
Santé.
Ali. X.- Le praticien de médecine traditionnelle veille à ne
jamais favoriser par ses conseils ou par ses actes, des pratiques
contraires à la loi, à la préservation de la santé des populations,
aux usages de la médecine conventionnelle ainsi qu'aux bonnes
mœurs.
Art. 9. -Le praticien de médecine traditionnelle s'abstient de
tout acte de nature à porter atteinte à sa profession, notamment
le charlatanisme.
A1i. 1O. Le praticien de médecine traditionnelle a l'obligation
de faire documenter ses acquis scientifiques ct expérimentaux en
matière de médecine traditionnelle par écrit ou par toute autre
méthode de conservation, en vue d'en assurer la pérennité.
Art. 11.- Le praticien de médecine traditionnelle est tenu de
signaler immédiatement à l'Organisation nationale des Praticiens
de Médecine traditionnelle ct au district sanitaire, toute réaction
indésirable ou etfet secondaire constatés lors d'un traitement.