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RAPPORT
SUR LA POLITIQUE MONETAIRE
EN 2012
Je tiens à souligner que ces performances sont, d’une part, les résultats
d’un renforcement des capacités de la Banque de collecter les données
statistiques et les analyser et, d’autre part, le fruit d’une meilleure
coordination des politiques conjoncturelles.
NOTES TECHNIQUES......................................................................67
1. ETAT DE REALISATION DES CRITERES
QUANTITATIFS DU PROGRAMME
ECONOMIQUE DU GOUVERNEMENT EN 2012 ....................67
2. POINT SUR L’EXPIRATION DU PEG II ....................................69
3. DEDOLLARISATION DE L’ECONOMIE CONGOLAISE ...........70
BIBLIOGRAPHIE ...............................................................................77
*UDSKLTXH,PSDFWGHO¶DVVDLQLVVHPHQWGHV¿QDQFHVSXEOLTXHV
sur la croissance de l’économie américaine
en 2011 à 2014 ..................................................................15
*UDSKLTXH'HWWHVVRXYHUDLQHVHWGp¿FLWVSXEOLFV..................................17
Graphique 1.3. Evolution de quelques indices bousiers internationaux ......19
Graphique 1.4. Evolution du cours international de pétrole ........................20
Graphique 1.5. Evolution des cours1 du cuivre sur le LME
et de l’or sur le marché de New-York
(le cuivre en USD/tm ; l’or en USD/ot) ...............................20
Graphique 1.6. Evolution des cours1 du blé, du maïs et du riz
sur le marché de Chicago .................................................21
Graphique 2.1. Croissance du PIB réel .......................................................28
Graphique 2.2. Croissance économique, chômage et IHD .........................29
Graphique 2.3. Evolution de la balance commerciale en 2012 ..................31
Graphique 2.4. Evolution comparée des soldes du Trésor
en 2011 et 2012 .................................................................33
Graphique 2.5. Solde cumulé du Trésor en 2012 ........................................34
Graphique 3.1. Tendance1 du taux directeur entre 2001 et 2012 ................37
(QFDGUp&RPSUHQGUHOHPXUEXGJpWDLUHDPpULFDLQRXOH¿VFDOFOLII .....14
Encadré 1.2. Comprendre le cancer de la crise de la dette européenne ...17
(QFDGUp/¶pFRQRPLHHWOD¿QDQFHPRQGLDOHV
un océan d’incertitudes..........................................................21
Encadré 2.1. Croissance économique inclusive :
est-elle possible en RDC ? ....................................................29
Encadre 2.2. L’introduction de la TVA en RDC, un challenge périlleux ......34
Encadré 3.1. Orientation générale de la politique monétaire depuis 2001 :
une tendance à l’assouplissement ........................................37
Encadré 3.2. Le taux directeur à son creux : retour à la case de 1967 .......41
(QFDGUp&RPSUHQGUHOHPXUEXGJpWDLUHDPpULFDLQRXOH¿VFDOFOLII
«Fiscal cliff» désigne l’ensemble des hausses dans l’application des impôts liés à la mise en œuvre
d’impôts et des baisses des dépenses publiques qui GHODUpIRUPHGHODVDQWpRXOH©SD\UROOWD[FXWªXQ
serait entré automatiquement en vigueur si les élus DOOqJHPHQWGHGHVLPS{WVGHVWLQpVDX[UHWUDLWHV
DPpULFDLQVQHV¶pWDLHQWSDVDFFRUGpVj¿QGpFHPEUH prélevés sur les salaires.
VXU XQ SODQ SRXU UppTXLOLEUHU OHV ¿QDQFHV GX
6L DXFXQH ORL Q¶DYDLW pWp FKDQJpH j WHPSV OH Gp¿FLW
SD\V(QHIIHWXQFHUWDLQQRPEUHGHPHVXUHV¿VFDOHV
budgétaire des Etats-Unis aurait été plombé de
et budgétaires arrivaient à échéance le 31 décembre
86'PLOOLDUGVSRXUODVHXOHDQQpH%LHQ
,O V¶DJLW QRWDPPHQW GHV H[HPSWLRQV ¿VFDOHV
qu’un coup de rabot dans les dépenses publiques
instaurées sous l’administration Bush et prolongées
HW XQH PDQQH GH UHQWUpHV ¿VFDOHV UHSUpVHQWHUDLHQW
sous l’administration Obama. S’il n’y avait pas eu
XQH LPSXOVLRQ LGpDOH SRXU DVVDLQLU GHV Gp¿FLWV
GH FRPSURPLV OHV PpQDJHV DPpULFDLQV DXUDLHQW G
SXEOLFV DE\VVDX[ OD KDXVVH GHV LPS{WV HW OD EDLVVH
DFTXLWWHUSUqVGHPLOOLDUGVGHSOXVHQLPS{WVj
des dépenses auraient permis une très importante
partir de cette année.
GLPLQXWLRQGHFHGp¿FLWOHTXHOSDVVHUDLWGHGX
(QRXWUHGpFHPEUHPDUTXDLWOD¿QGX©%XGJHW 3,% SRXU O¶DQQpH ¿QDQFLqUH j HQ
&RQWURO$FW ª DFFRUG EXGJpWDLUH FRQFOX GLI¿FLOHPHQW HW FRQWHQLU XQH GHWWH SXEOLTXH LQVRXWHQDEOH FHWWH
SDUOH&RQJUqVHQDRW&HWWHORLDYDLWSHUPLVOH GRVHG¶DXVWpULWpDEVRUEpHGDQVGHWHOOHVSURSRUWLRQV
UHOqYHPHQWGXSODIRQGGHODGHWWHPDLVSRVDLWFRPPH risquait d’entraîner une très importante plongée
condition des coupes automatiques et drastiques dans de l’activité de la première puissance économique
les budgets de défense et de santé si aucun autre PRQGLDOH DYHF GHV UpSHUFXVVLRQV LQpYLWDEOHV SRXU
accord sur la réduction des dépenses n’était conclu le reste des économies. Le « Congressional Budget
avant son expiration. L’idée était de prévoir des coupes 2I¿FH &%2 ª HVWLPDLW TXH GDQV XQ WHO VFpQDULR OD
GLI¿FLOHVjDFFHSWHUSRXUOHVGpPRFUDWHV HQVDQWp HW FURLVVDQFHDPpULFDLQHSDVVHUDLWGHHQj
SRXU OHV UpSXEOLFDLQV HQ GpIHQVH D¿Q GH SRXVVHU ±HQFRPPHXQHFKXWHGDQVXQHIDODLVH
les deux partis à mettre au point un compromis. A ces
PHVXUHVLOFRQYLHQWG¶DMRXWHUOH©GRF¿[ªXQGpODL
- 0DUFKpV¿QDQFLHUV
Durant les six premiers mois de 2012, la périphérie de la Zone euro a
été l’épicentre d’une nouvelle aggravation des tensions sur les marchés
¿QDQFLHUV&HWWHpYROXWLRQpWDLWDWWULEXDEOH
i. jODPRQWpHGHO¶LQFHUWLWXGHSROLWLTXHHW¿QDQFLqUHHQ*UqFH
La note souveraine de plusieurs ii. aux problèmes du secteur bancaire en Espagne ;
pays avancés a été dégradée par iii. aux doutes quant à la capacité des gouvernements d’opérer
les agences de notation. leurs ajustements budgétaires et leurs réformes ;
iv. à l’incertitude en ce qui concerne les pays partenaires de
IRXUQLUO¶DLGHDX[SD\VHQGLI¿FXOWp
Slovénie
Espagne
Estonie
Finlande
France
Italie
Malte
Portugal
Zone euro
Slovaquie
Etats-Unis
Grèce
Allemagne
Luxembourg
Pays-Bas
Belgique
Irlande
Source : BCC sur la base des données publiées par Eurostat. - jODFULVHpFRQRPLTXHPRQGLDOH
- DX[IDFWHXUVSURSUHVDXSD\V XQQLYHDX
La Grèce fut le premier pays à être placé sous
G¶HQGHWWHPHQW WUqV pOHYp HW XQ Gp¿FLW
OHV SURMHFWHXUV HQ OH QLYHDX GH VD GHWWH HW
EXGJpWDLUHKRUVGHFRQWU{OH
O¶LPSRUWDQFH GH VRQ Gp¿FLW LQTXLpWqUHQW OD Zone euro
WRXWHHQWLqUH3DUODVXLWHODFULVHGHODGHWWHSXEOLTXH Cette crise a été aggravée par le manque de
HQ,UODQGHSURYRTXpHSDUOHVDXYHWDJHGHVEDQTXHV transparence dont a fait preuve le pays dans la
nationales - rendu nécessaire par les excès antérieurs SUpVHQWDWLRQGHVDGHWWHHWGHVRQGp¿FLWQRWDPPHQW
de la dette privée - exacerba les craintes des SDU OD OHYpH GH IRQGV KRUV ELODQ SDU OH ELDLV
GLULJHDQWVHXURSpHQV'XUDQWO¶pWpXQHWHPSrWH G¶LQVWUXPHQWV ¿QDQFLHUV PLV DX SRLQW SDU *ROGPDQ
ERXUVLqUHVXUYLQWHQSDUWLHjFDXVHGHODFULVHGHOD Sachs.
dette publique grecque. Les marchés furent plongés Au-delà des causes présentées ci-dessus se pose la
dans la panique et le CAC 40 bascula dans un fossé TXHVWLRQGHVDYRLUVLOD*UqFHO¶,UODQGHYRLUHOH3RUWXJDO
durant deux semaines pendant lesquelles il enregistra ne souffrent que d’une crise de liquidité ou s’ils ont des
GHVYDULDWLRQVMRXUQDOLqUHVQpJDWLYHV SUREOqPHVGHVROYDELOLWp'DQVOHSUHPLHUFDVOHIRQGV
Les craintes quant à l’avenir de l’euro avaient atteint HXURSpHQSRXUUDLW\SRXUYRLU'DQVOHVHFRQGLOVHUD
des sommets et les analystes n’ont cessé de creuser le indispensable d’envisager des restructurations de la
problème pour en ressortir les raisons fondamentales. dette au risque de provoquer un risque systémique.
3OXVLHXUVFDXVHVYDULDEOHVG¶XQSD\VjO¶DXWUHIXUHQW
alors mises en lumière :
i. uQQLYHDXpOHYpGHODGHWWHSXEOLTXHOLpjGHV 9RLU
- CHATIGNOUX, C., ‘‘La Zone euro piégée par ses incohé-
SUREOqPHVVWUXFWXUHOVLPSRUWDQWV GLI¿FXOWpGH
UHQFHV¶¶LQ/HV(FKRV, 10 et 11 novembre 2011 ;
OHYHUO¶LPS{WHWGHPDLWULVHUOHVGpSHQVHV - DE VERGES, M., µµ$SUqV OD *UqFH HW O¶,UODQGH ZKR¶V WKH
ii. XQH ÀDPEpH GHV SUL[ GH O¶LPPRELOLHU HQ QH[W"¶¶LQ/H0RQGH, 28 et 29 novembre 2010 ;
Espagne qui a conduit les agents privés à - PISANI-FERRY, /HUpYHLOGHVGpPRQV /DFULVHGHO¶HXURHW
FRPPHQWQRXVHQVRUWLU )D\DUG
DOW JONES
NIKKEI 225 CAC 40
14400 3700
13600 DOW JONES NIKKEI 225 CAC 40 3600
3500 Les tensions géopolitiques ac-
12800
3400 FUXHV DX 0R\HQ2ULHQW FRQMX-
12000 3300 guées aux perturbations de la
11200 3200 production dans certains pays et à
10400 3100 l’amélioration des perspectives de
3000
9600 O¶pFRQRPLH PRQGLDOH RQW SRXVVp
2900
8800 2800
le prix du pétrole au-dessus des
8000 2700 QLYHDX[DQWLFLSpVj¿Q
janv.-12
juin-12
déc.-11
févr.-12
avr.-12
sept.-12
nov.-12
déc.-12
août-12
mars-12
oct.-12
mai-12
juil.-12
130
Brent WTI
120
110
100
90
80
avr.-12
août-12
févr.-12
déc.-11
mars-12
juin-12
nov.-12
déc.-12
sept.-12
oct.-12
janv.-12
mai-12
juil.-12
Source : BCC d’après les données tirées de la Revue «Les Echos».
Cuivre Or
1800
8500
1750
8200
1700
7900
1650
7600
1600
7300 1550
Cuivre Or
7000 1500
mars-12
sept.-12
févr.-12
mai-12
juil.-12
déc.-11
janv.-12
juin-12
nov.-12
déc.-12
août-12
avr.-12
oct.-12
Pour leur part, les cours des produits agricoles ont globalement été
haussiers, malgré des soubresauts observés au niveau de ceux des
céréales en général et du riz en particulier.
nov.-12
déc.-12
juin-12
janv.-12
févr.-12
mars-12
avr.-12
août-12
sept.-12
oct.-12
mai-12
juil.-12
(QFDGUp/¶pFRQRPLHHWOD¿QDQFHPRQGLDOHVXQRFpDQG¶LQFHUWLWXGHV
1.3. Perspectives
S’agissant des prix des métaux, les prévisions tableraient sur une hausse
graduelle dans les années à venir, consécutif à un raffermissement régulier
et continu de la demande des économies émergentes. Les cours du
bois, par contre, devraient poursuivre leur ascension entamée au dernier
trimestre de 2012, parallèlement à la reprise dans le secteur américain du
logement.
Les prix des produits agricoles devraient également s’accroître jusqu’au
PLOLHX GH UHÀpWDQW OD KDXVVH GHV SUL[ GX EpWDLO FRQVpFXWLYH j OD
sécheresse en 2012. Cette hausse pourrait être suivie d’une baisse, en
raison d’un probable retour à la normale de l’offre des céréales.
Malgré que les turbulences et les incertitudes qui continuent d’affecter les
économies avancées aient affecté les échanges extérieurs de la RDC,
en raison de sa forte dépendance aux exportations des produits de base,
l’économie congolaise est néanmoins restée dynamique au cours de
l’année 2012.
3RXUUDSSHOTXDWUHDQVSOXW{WVXLWHDX[HIIHWVGRPLQRGHODFULVH¿QDQFLqUH Si les conditions sur les marchés
et économique internationale, l’économie congolaise était apparue ¿QDQFLHUVRQWJOREDOHPHQWpYROXp
plus fragile. La crise s’est transmise quasiment à tous les secteurs via HQ GHQWV GH VFLH HQ LO HVW
principalement le canal du commerce extérieur. Plus de 90,0 % des prévu une amélioration en 2013
produits d’exportation étant constitués des produits de base destinées et en 2014 grâce à un rebond de
principalement à satisfaire la demande des économies avancées, l’entrée l’activité économique à l’échelle
en récession de ces dernières s’était traduite par la détérioration des du globe.
échanges extérieurs, avec une chute de 36,0 % des exportations. Ces
10
7,8
8 7,1 6,9 7,2
6,6 6,3 6,2
6 5,6
4
2,8
2
0
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Source : BCC.
$¿QGpFHPEUHOHVGRQQpHVSURYLVRLUHVVXUODEDODQFHGHVSDLHPHQWV
indiquent un solde global de 341,7 millions de USD, soit 2,0 % du PIB. Ce
solde résulte principalement de l’excédent de compte capital et opérations
¿QDQFLqUHV
/HFRPSWHFRXUDQWDHQUHJLVWUpXQGp¿FLWGHPLOOLRQVGH86'VRLW
4,4 % du PIB, à la suite de la détérioration des comptes des services et
des revenus. Cependant, des excédents de la balance commerciale et de
celle des transferts courants ont été notés au cours de cette année.
S’agissant particulièrement des échanges commerciaux, ils ont baissé de
14,9 % en 2012, traduisant, notamment la répercussion des turbulences qui
ont affecté les économies avancées. Néanmoins, l’excédent commercial
réalisé s’est situé à 2.099 millions de USD, soit 12,5 % du PIB.
1000
900 Exportations Importations Soldes
800
700
600
500
400
300
200 +RUPLV OH FXLYUH HW OH ERLV OHV
100 autres produits d’exportation ont
0 connu des baisses.
Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Source : BCC.
/DYDOHXUJOREDOHGHVH[SRUWDWLRQVDFRQQXXQÀpFKLVVHPHQWGHSDU
rapport à 2011. En effet, hormis le cuivre et le bois, la quasi-totalité des
produits exportés ont connu une baisse. La valeur des exportations de
cobalt a été en baisse de 19,3 %.
/¶DQQpHDpWpPDUTXpHDXSODQ¿VFDOSDUO¶LQWURGXFWLRQGHOD7D[HVXU
la Valeur Ajoutée (TVA) en lieu et place de l’Impôt sur le Chiffre d’Affaires
(ICA) dès le mois de janvier. Cette réforme a visé l’accroissement de
O¶HI¿FDFLWp GDQV OD PRELOLVDWLRQ GHV UHFHWWHV SXEOLTXHV (Q HIIHW HQ WDQW
qu’impôt sur la consommation, la TVA présente l’avantage de frapper
XQHEDVHLPSRVDEOHSOXVODUJHDYHFTXDVLPHQWSDVG¶H[HPSWLRQ¿VFDOH
sinon temporaire, et, à la différence de l’ICA, elle est non cumulative et
déductible. De plus, cette réforme procède de la nécessité de rencontrer
O¶H[LJHQFH GH FRQYHUJHQFH HQ PDWLqUH GH ¿VFDOLWp j OD IRLV VXU OH SODQ
régional et continental.
A la différence de l’année 2011, la politique des dépenses au cours de
l’année sous revue a été globalement caractérisée par un resserrement, à
l’effet de favoriser la consolidation de la stabilité macroéconomique. A cet
effet, le Gouvernement a exécuté l’ensemble de ses dépenses sur base
caisse.
En outre, le Gouvernement a poursuivi l’implémentation de la réforme
relative à la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat,
LQLWLpHGqVOHPRLVG¶DRW&HWWHUpIRUPHDHXOHEpQp¿FHG¶DSSRUWHU
un éclairage indispensable sur l’effectif réel du personnel actif de l’Etat et,
par conséquent, sur la véritable hauteur de l’enveloppe salariale à allouer
mensuellement au titre de rémunération.
La maitrise des dépenses de rémunération, jointe aux efforts de
rationalisation des dépenses de fonctionnement, ont permis de dégager
et de maintenir une marge de trésorerie appréciable sur l’ensemble de
l’année.
6LWXDWLRQ¿QDQFLqUHGX7UpVRU
$X WHUPH GH O¶DQQpH OD VLWXDWLRQ ¿QDQFLqUH GX 7UpVRU UHQVHLJQH
un excédent de 163,6 milliards de CDF, consécutif à des recettes de
3.612,9 milliards (20,9 % du PIB) et des dépenses de 3.449,3 milliards
/¶LQWURGXFWLRQ GH OD 79$ D YLVp
(19,9% du PIB). Les recettes du Trésor ont été mobilisées à 97,0 % des
O¶DFFURLVVHPHQW GH O¶HI¿FDFLWp
prévisions du Plan de Trésorerie qui les situaient à 3.728,9 milliards de
dans la mobilisation des recettes
CDF. Cette mobilisation sous-optimale des recettes est essentiellement
publiques.
le fait de la contre-performance enregistrée au niveau des recettes non
¿VFDOHVHWSpWUROLqUHV
6¶DJLVVDQWSDUWLFXOLqUHPHQWGHVUHFHWWHV¿VFDOHVTXLRQWUHSUpVHQWp
de l’ensemble des recettes et dons, celles tirées du commerce extérieur
(DGDA) ont été mobilisées quasiment à la hauteur de la prévision, tandis
120
100
2012 2011
80
60
40
20
0
-20
/¶DOOXUH GX VROGH GX 7UpVRU HQ
-40 2012 s’est singularisée par la réa-
-60 lisation des excédents mensuels
oct.
janv
aout
mars
sept.
fév
avril
juill.
mai
nov.
déc.
juin
VXUODPDMHXUHSDUWLHGHO¶DQQpH
Source : BCC.
$ORUV TXH OD JHVWLRQ GHV ¿QDQFHV SXEOLTXHV HQ DYDLW pWp VRXPLVH
j OD FRQWUDLQWH GX ¿QDQFHPHQW GX SURFHVVXV pOHFWRUDO VXU UHVVRXUFHV
intérieures, elle s’est révélée davantage volontariste en 2012. La ligne
directrice de la stratégie gouvernementale en la matière a consisté à
la réalisation systématique et au maintien, tout au long de l’année, des
excédents mensuels de trésorerie, en comprimant le plus possible les
dépenses publiques. Cette politique a donné lieu à l’accumulation d’une
« réserve budgétaire » importante au terme de l’année.
300
249,9
250
200
150
163,6
100
50 27,3
août
oct.
Nov.
Déc.
janv
juil.
avril
mars
fév
juin
Sept.
mai
Source : BCC.
/D 7D[H VXU OD 9DOHXU $MRXWpH 79$ D pWp LQVWLWXpH $ODGLIIpUHQFHGHO¶,&$OD79$HVWXQLPS{WJpQpUDO
HQ 5'& FRQIRUPpPHQW j OD ORL Q GX DRW sur la consommation qui s’applique à la quasi-totalité
2010. Son application est devenue effective à partir de GHV DFWLYLWpV pFRQRPLTXHV (Q SULQFLSH HOOH D XQ
MDQYLHU$YDQWFHODOD5'&pWDLWGHPHXUpHO¶XQ rendement plus élevé. Etant calculée sur la base de la
des rares pays à travers le monde à ne pas appliquer YDOHXUDMRXWpHWRWDOHFRQIpUpHDXSURGXLWWRXWDXORQJ
OD 79$ FRPPH LPS{W VXU OD FRQVRPPDWLRQ (OOH GXFLUFXLWGHWUDQVIRUPDWLRQHWGHFRPPHUFLDOLVDWLRQOD
GLVSRVDLW FRPPH SULQFLSDO LQVWUXPHQW GH OD ¿VFDOLWp 79$FRQVWLWXHXQLPS{WQRQFXPXODWLI(QHIIHWjGLYHUV
LQGLUHFWH GH O¶,PS{W VXU OH &KLIIUH G¶$IIDLUH ,&$ TXL VWDGHVOHUHGHYDEOHGpWHUPLQHOHPRQWDQWGHFHWLPS{W
présentait un certain nombre d’inconvénients. VXUO¶HQVHPEOHGHVHVYHQWHVHWSUHVWDWLRQVHQGpGXLW
le montant supporté lors de ses propres achats et
La principale critique formulée à l’encontre de l’ICA
YHUVHODGLIIpUHQFHDX7UpVRU6LHQGp¿QLWLYHOD79$
pWDLW VRQ FDUDFWqUH FXPXODWLI (Q HIIHW SUpOHYp GqV
HVW VXSSRUWpH SDU OH FRQVRPPDWHXU ¿QDO UHGHYDEOH
O¶pWDSH GH OD SURGXFWLRQ GHV ELHQV HW VHUYLFHV FHW
UpHO HOOHHVWH[LJpHSDUOH¿VFDXSUqVGHVDVVXMHWWLV
impôt entraînait des effets de cascade sur l’ensemble
UHGHYDEOHVOpJDX[ &¶HVWGRQFXQLPS{WQHXWUHGDQV
du circuit de commercialisation. Cette situation
ce sens qu’il n’a aucune incidence sur les résultats de
conduisait au renchérissement des prix des biens
ces derniers.
HW VHUYLFHV SURGXLWV VXU OH WHUULWRLUH QDWLRQDO REpUDQW
DLQVLODFRPSpWLWLYLWpGHVLQGXVWULHVORFDOHV(QRXWUH /¶LQWURGXFWLRQ GH OD 79$ HQ 5'& V¶HVW IDLWH DX WDX[
l’étroitesse de son champ d’application consacrait la XQLTXHGHFRQWUDLUHPHQWjO¶,&$TXLFRPSRUWDLW
VRXV¿VFDOLVDWLRQGHO¶pFRQRPLHHWGHFHIDLWOLPLWDLW SOXVLHXUVWDX[GRQWOHSOXVpOHYppWDLWDXWUHIRLV
VRQUHQGHPHQWHQWHUPHVGHUHFHWWHV¿VFDOHV$LQVL appliqué sur l’essentiel des produits de consommation
LO QH SRXYDLW FRQWULEXHU j HQGLJXHU HI¿FDFHPHQW OH courante. La réduction du nombre de taux répond au
développement de l’économie souterraine. Le maintien souci de faciliter la gestion de ce nouvel impôt par
de l’ICA constituait une entrave pour le pays dans O¶DGPLQLVWUDWLRQ ¿VFDOH 6HXO XQ QRPEUH WUqV OLPLWp
OH FDGUH GH O¶KDUPRQLVDWLRQ GH OD ¿VFDOLWp LQGLUHFWH G¶H[RQpUDWLRQV D pWp UHWHQX 6RQW DVVXMHWWLV j FHW
requise dans le cadre du processus d’intégration impôt les personnes morales et physiques effectuant
sous-régionale et continentale. C’est donc fort de ces des opérations imposables avec un chiffre d’affaire
OLPLWHV TXH OD UpIRUPH SRUWDQW LQVWDXUDWLRQ GH OD 79$ annuel égal ou supérieur à 80 millions de CDF.
s’est imposée.
(QFDGUp2ULHQWDWLRQJpQpUDOHGHODSROLWLTXHPRQpWDLUHGHSXLV
une tendance à l’assouplissement
$X FRXUV GH GRX]H GHUQLqUHV DQQpHV OD SROLWLTXH i. des phases de ralentissement ou d’accélération
monétaire de la Banque Centrale du Congo a GHODFURLVVDQFHGHO¶DFWLYLWppFRQRPLTXH
pWp WDQW{W DFFRPPRGDQWH WDQW{W UHVWULFWLYH &HV ii. des tensions ou de l’accalmie sur les marchés
mutations comportementales ont été dictées par les GHVELHQVHWVHUYLFHV
fréquents changements observés dans l’évolution iii. GHODYRODWLOLWpGXWDX[GHFKDQJH
GHO¶HQYLURQQHPHQWPDFURpFRQRPLTXHHW¿QDQFLHU,O iv. des chocs sur les cours internationaux des
s’agissait notamment: SURGXLWVSpWUROLHUVHWDOLPHQWDLUHV
v. GHVHIIHWVGHODFULVH¿QDQFLqUHHWpFRQRPLTXH
LQWHUQDWLRQDOH
vi. des dérapages budgétaires ou de l’accumulation
GHVH[FpGHQWVGHWUpVRUHULHSDUO¶(WDW
vii. de l’impact des chocs électoraux.
1
Graphique 3.1. Tendance du taux directeur entre 2001 et 2012
Hausses
37%
Baisses
63%
=RQHURXJH3RQGpUDWLRQGHV
durcissements monétaires
Zone bleue : Pondération des
assouplissements monétaires
Source : BCC
7DEOHDX/HVIDFWHXUVGHOLTXLGLWpEDQFDLUHHQ
ÀX[HQPLOOLDUGVGH&')
1. Facteurs autonomes
Par contre, les avoirs extérieurs nets se sont accrus de 342,9 milliards de
CDF, largement au-dessus des prévisions, à la faveur, d’une amélioration
des recettes en devises de la Banque et des achats des devises réalisés
sur le marché.
i. Facteurs institutionnels
Le comportement des facteurs institutionnels a occasionné une
stérilisation de la liquidité chiffrée à 28,9 milliards de CDF contre un retrait
programmé de 55,0 milliards. En effet, sur le fond de la stabilité des prix
et du taux de change, il était convenable de réduire les ponctions de
OLTXLGLWp LQLWLDOHPHQW SUpYXHV D¿Q GH VDWLVIDLUH OD GHPDQGH GH PRQQDLH
supplémentaire exprimée par l’économie nationale en pleine croissance.
Dans ce cadre, l’Institut d’émission, via ses instruments de politique
monétaire et de change, a diminué l’ampleur des appels d’offres des
ELOOHWVGHWUpVRUHULH FHUWL¿FDWVGHGHWWHVYHQGXVSDUOD%&& HWLQWHQVL¿p
les achats des devises sur le marché de change.
7DEOHDX&RPSRUWHPHQWGHVIDFWHXUVLQVWLWXWLRQQHOV
ÀX[HQPLOOLDUGVGH&')
(QFDGUp/HWDX[GLUHFWHXUjVRQFUHX[UHWRXUjODFDVHGH
1970
1973
1976
1979
1982
1985
1988
1991
1994
1997
2000
2003
2006
2009
2012
15 12,75
10
9,5
7,5
5 6
4
0
sept.-12
août-12
mai-12
févr.-12
juil.-12
janv.-12
oct.-12
déc.-11
mars-12
nov.-12
déc.-12
juin-12
avr.-12
Source : BCC.
/DFKXWHVLJQL¿FDWLYHGXWDX[GLUHFWHXUDWWHVWHO¶pOLPLQDWLRQSURJUHVVLYHGH
la volatilité et de l’incertitude macroéconomiques, à la suite des avancées
notables enregistrées en matière de conception et de mise en œuvre
GHVSROLWLTXHVFRQMRQFWXUHOOHV/HUHFXOGXWDX[GLUHFWHXUDLQÀXHQFpjOD
baisse les autres taux d’intérêt – nominaux et réels - de l’économie.
S’agissant des taux réels, la marge de positivité du taux directeur a perdu
13,7 points, passant d’une année à l’autre de 17,6 à 3,9 points. Le taux
d’intérêt moyen pondéré (TMP) réel des BTR à 7 jours a connu une chute
VXEVWDQWLHOOH V¶pWDEOLVVDQW j SRLQW j ¿Q GpFHPEUH FRQWUH
points à la période correspondante de 2011. La perte de rendement
explique en partie la diminution de la demande des BTR exprimée par les
particuliers.
5 5 3,9
0,1
0 0
déc.-11
janv.-12
févr.-12
mars-12
juin-12
juil.-12
août-12
sept.-12
nov.-12
déc.-12
avr.-12
mai-12
oct.-12
févr.-12
juin-12
août-12
avr.-12
déc.-11
janv.-12
mars-12
juil.-12
sept.-12
nov.-12
déc.-12
mai-12
oct.-12
Source : BCC.
$XFRXUVGHODSpULRGHO¶pYROXWLRQEDLVVLqUH Ces taux sont ceux appliqués par les banques sur les
du taux de base de la BCC n’a pas été sans effets sur WUDQVDFWLRQV HQ PRQQDLH QDWLRQDOH FUpGLWV HW GpS{WV
le comportement des taux d’intérêt appliqués par les HQIUDQFVFRQJRODLV 6¶DJLVVDQWGHVWDX[GpELWHXUVTXH
banques commerciales. L’observation du graphique OHVEDQTXHVDSSOLTXHQWVXUOHVFUpGLWVHQGHYLVHVLOV
ci-dessus révèle deux traits marquants. seraient apparemment moins sensibles aux variations
GX WDX[ GLUHFWHXU &HSHQGDQW OHV WDX[ EDQFDLUHV VXU
Une corrélation non négligeable et de même sens
OHVGpS{WVHQGHYLVHVGHODFOLHQWqOHGpMjODUJHPHQW
DSSDUDvWHQWUHODWUDMHFWRLUHVXLYLHSDUOHWDX[GLUHFWHXU
SOXVEDV LOVWRXUQHQWDXWRXUGH VRQWGHPHXUpV
à moyen terme et celle d’une certaine catégorie des
tendanciellement rigides.
taux d’intérêts bancaires – débiteurs et créditeurs.
70 Taux directeur
60
Taux débit.BCM-MN
50
40 Taux débit.BCM-ME
30
Taux créd.BCM-MN
20
10 Taux créd.BCM-ME
0
déc.-06
déc.-07
déc.-08
déc.-09
déc.-10
déc.-11
déc.-12
juin-07
juin-08
juin-09
juin-10
juin-11
juin-12
Source : BCC.
Impact de
Période Ampleur
l’action
)LQGpF¿QIpY Retrait 56,7
Début mars - début avril 12 Injection -86,7
Début avril - mi juin 12 Retrait 30,0
Mi juin - mi août 12 Injection -47,0
0LDRW¿QGpF Retrait 27,0
Total -20,0
Source : BCC.
SRQFWLRQUHWUDLW LQMHFWLRQpODUJLVVHPHQW
200
180
Encours total Encours 7 jrs
160
Encours 28 jrs
140
120
100
80
60
40
20
0
21-mars-12
4-avr.-12
11-janv.-12
25-janv.-12
7-mars-12
11-juil.-12
25-juil.-12
3-oct.-12
16-mai-12
30-mai-12
19-sept.-12
13-juin-12
27-juin-12
22-août-12
5-sept.-12
17-oct.-12
31-oct.-12
8-févr.-12
28-déc.-11
18-avr.-12
22-févr.-12
2-mai-12
14-nov.-12
28-nov.-12
12-déc.-12
26-déc.-12
8-août-12
Source : BCC.
Il sied de souligner que l’encours des BTR a d’abord connu une forte
DXJPHQWDWLRQ DWWHLJQDQW XQ SLF GH PLOOLDUGV GH &') j ¿Q IpYULHU
DYDQWG¶DPRUFHUXQHWHQGDQFHJOREDOHPHQWEDLVVLqUHHQWUH¿QPDUVHWPL
DRWRLOV¶HVWpWDEOLjPLOOLDUGVGH&')'H¿QDRWj¿QGpFHPEUH
l’encours des BTR a été moins variable, se stabilisant autour de 95,0
milliards de CDF.
x 6WDWXTXRSRXUOHFRHI¿FLHQWGHODUpVHUYHREOLJDWRLUH
/D %DQTXH &HQWUDOH GX &RQJR D PDLQWHQX OH FRHI¿FLHQW GH OD UpVHUYH
obligatoire à 7,0 % eu égard à la nécessité de disposer d’un levier de
sécurité dans un contexte de baisse sensible et simultanée du taux
directeur et de l’encours des BTR.
*UDSKLTXH&RHI¿FLHQWGHODUpVHUYHREOLJDWRLUHGHSXLV
HQ
8
7 7
6
5
4 4
3
2 2
2
0
31 déc.1993
30 déc.2005
16 sept.2006
29 nov.2006
31 janv.2008
31 déc.2008
26 oct.2009
31 déc. 2012
Source : BCC.
(YDOXDWLRQGHVREMHFWLIVGHODSROLWLTXH
monétaire
20 Cible
16 Réal.
12
8
4
0
IPC Stock monétaire Base monétaire
ss
Source : BCC.
*UDSKLTXH7DX[G¶LQÀDWLRQFRPSDUpV
HQ
RDC
Moyen-Orient/Afr.Nord
Europe centrale-orientale
Communauté des Etats Indép.
Asie en développement
Amérique lĂƟne et caraïbes
Afrique subsaharienne
0 2 4 6 8 10 12
6RXUFH%&&)0,HW,16
Au cours de trois dernières décennies du siècle 'HSXLV FHWWH SpULRGH MXVTX¶DX GpEXW GHV DQQpHV
SUpFpGHQW OH FDGUH PDFURpFRQRPLTXH pWDLW PDUTXp O¶LQÀDWLRQDpFKDSSpDXFRQWU{OHGHODSROLWLTXH
SDU GH SURIRQGV GpVpTXLOLEUHV VH WUDGXLVDQW pFRQRPLTXH $XVVL OD GpFHQQLH D pWp FHOOH GH
QRWDPPHQWSDUO¶DFFpOpUDWLRQGHODGpSUpFLDWLRQGHOD O¶K\SHULQÀDWLRQ OD SOXV VpYqUH TXH OD 5'& Q¶DLW
PRQQDLHQDWLRQDOHHWGHVpSLVRGHVGHIRUWHLQÀDWLRQ MDPDLV FRQQXH DYHF XQ SLF GH GX WDX[
YRLUH G¶K\SHULQÀDWLRQ 4XHOTXHV DQQpHV VHXOHPHQW G¶LQÀDWLRQ HQ &HWWH pYROXWLRQ HVW FRQVpFXWLYH
DSUqVO¶DFFHVVLRQGXSD\VjO¶LQGpSHQGDQFHOHU\WKPH principalement à la monétisation systématique des
GHIRUPDWLRQGHVSUL[LQWpULHXUVV¶pWDLWDFFpOpUpMXVTX¶j Gp¿FLWV SXEOLFV DX[ HIIHWV PDFURpFRQRPLTXHV GHV
DWWHLQGUHSOXVGHHQDYDQWGHUDOHQWLUj SLOODJHV HW HW GHV JXHUUHV DLQVL TX¶DX[
HQ DQWLFLSDWLRQVLQÀDWLRQQLVWHVGHVDJHQWVpFRQRPLTXHV
&HSHQGDQWFHUHFXOQ¶pWDLWTXHGHFRXUWHGXUpHFDU A la faveur du processus de stabilisation du cadre
sous les effets décalés du choc pétrolier de 1974 et PDFURpFRQRPLTXHDPRUFpHQXQHGpVLQÀDWLRQ
GHODFRQWUHSHUIRUPDQFHGXVHFWHXUPLQLHUO¶LQÀDWLRQ DpWpUpDOLVpH'HHQOHWDX[G¶LQÀDWLRQ
UHPRQWHUDjHQYLURQHQDYDQWGHV¶pWDEOLU D pWp UDPHQp j HQ DYDQW GH FRQQDvWUH
jHQ$LQVLO¶LQÀDWLRQPR\HQQHDXFRXUV XQH DFFpOpUDWLRQ MXVTX¶j HQ VRXV
GH FHWWH GpFHQQLH D pWp G¶HQYLURQ O¶DQ /D l’effet de la hausse des prix des produits pétroliers et
mise en œuvre des politiques macroéconomiques DOLPHQWDLUHVDXQLYHDXPRQGLDOGHODFULVH¿QDQFLqUH
inappropriées au cours de la seconde moitié de la LQWHUQDWLRQDOHHWGHVFRQÀLWVDUPpVGDQVODSDUWLH(VW
GpFHQQLH D DFFHQWXp OHV WHQVLRQV LQÀDWLRQQLVWHV du territoire national.
SRXVVDQWOHWDX[G¶LQÀDWLRQPR\HQjHQYLURQ
l’an.
*UDSKLTXH(YROXWLRQGHORQJWHUPHGXWDX[G¶LQÀDWLRQ
HQ
2ème période
1ère période 140 121,5
60 53,3 120
50 100
40 80
30 60
20 40
10 5,8
20 26,5
0 0
1966
1967
1968
1969
1970
1971
1972
1973
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
160
4ème période
ème
12000
3 période
140 135,1
10000 9796,9 120
8000 100
80
6000
60 54,3
4000
40
2000 20 4,4
13,7 2,7
0 0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
Source : BCC.
*UDSKLTXH7DX[G¶LQÀDWLRQPHQVXHO
HQ
4 2011
3 2012
2
-1
-2
oct.
janv.
févr.
mai
juin
avr.
août
juill
sept.
nov.
déc.
mars
Source : BCC.
2 %RLVVRQVDOFRROLVpHVWDEDFV VWXSp¿DQWV
10
prix à la pompe nombre des modifications des prix à la pompe
1500 8
8
1200 6
6 5
900
4 4 4 4 4
600 4 3
2
300
2
juin 2009
juin 2011
juin 2012
1 1
avr. 2009
déc. 2008
oct. 2009
janv. 2010
nov. 2010
mars. 2011
févr. 2009
20 juill. 2011
sept. 2012
30 juill. 2011
déc. 2012
mars 2012 0
200120022003200420052006200720082009201020112012
Source : BCC.
1200
1150 Progr. Stock
1100 Réal. Stock
1050 La croissance du stock monétaire
1000 a été inférieure à la programmation.
950 939
900
850
800 790 884
750
700
août-12
déc.-11
sept.-12
janv.-12
juin-12
nov.-12
déc.-12
févr.-12
mai-12
oct.-12
mars-12
avr.-12
juil.-12
Source : BCC.
Février 5,48
Mars 5,07
Août 6,43
Augmentation
Septembre 2,73
Novembre 0,15
Décembre 13,58
Janvier -5,97
Avril -1,38
Mai -2,18
Contraction
Juin -5,75
Juillet -0,99
Octobre -4,09
La hausse du stock monétaire au Source : BCC.
dernier quadrimestre est d’une
nature saisonnière. L’augmentation du stock monétaire en 2012 tient principalement à
l’accroissement des avoirs extérieurs nets (AEN) et des créances sur le
secteur privé. Les AEN ont connu une hausse de 579,2 milliards de CDF,
dont 199,7 milliards au premier semestre et 379,5 milliards au second
semestre. Cette évolution découle principalement de l’excédent enregistré
au niveau de la balance des paiements. La hausse du stock monétaire
est subsidiairement attribuable à l’augmentation des autres postes nets
(APN) du système bancaire.
2012
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
0 20 40 60 80
Source : BCC.
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Source : BCC.
3ème Période 3
6
2ème Période
1ère Période 13
0 5 10 15
Source : BCC.
160
140
120
100
80
60
40
20
0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Source : BCC.
juin-12
août-12
avr.-12
janv.-12
juin-12
juil.-12
août-12
sept.-12
nov.-12
déc.-12
mars-12
avr.-12
mai-12
oct.-12
déc.-11
janv.-12
juil.-12
mars-12
sept.-12
nov.-12
déc.-12
mai-12
oct.-12
Source : BCC.
140
120 Encaisses avoirs libres Tot. Réserv. Libr.
100
80
60
40
20
0
déc.-11
nov.-12
déc.-12
févr.-12
août-12
janv.-12
avr.-12
sept.-12
juil.-12
juin-12
mars-12
mai-12
oct.-12
Source : BCC.
(QFDGUp/DPDvWULVHGHVJHUPHVLQÀDWLRQQLVWHVORUVGXODQFHPHQWGHVELOOHWV
jYDOHXUIDFLDOHDGDSWpH
'DQV OH FDGUH GH VRQ SURMHW GH PRGHUQLVDWLRQ GX x la discipline dans la conduite des politiques
V\VWqPH QDWLRQDO GHV SDLHPHQWV O¶,QVWLWXW G¶pPLVVLRQ PDFURpFRQRPLTXHV SULQFLSDOHPHQW EXG-
D SURFpGp j OD UpIRUPH GH OD VWUXFWXUH ¿GXFLDLUH DX gétaire et monétaire. Pour mener à bien la
début du second semestre de l’année 2012. Durant UpIRUPHOD%DQTXH&HQWUDOHDEpQp¿FLpG¶XQ
les cinq années qui ont précédé le lancement de cette appui solide de la part du Gouvernement ainsi
UpIRUPH GHV FUDLQWHV SURYHQDQW GH GLYHUV PLOLHX[ ± que d’un cadre renforcé de coordination des
DFDGpPLTXHV SURIHVVLRQQHOV GH OD ¿QDQFH DFWHXUV SROLWLTXHVEXGJpWDLUHPRQpWDLUHHWGHFKDQJH
SROLWLTXHVSRSXODWLRQHWFVHVRQWpOHYpHVWHOOHVGHV L’amélioration de la coopération entre la BCC
FORFKHWWHV SRXU VRXOLJQHU OHV JHUPHV LQÀDWLRQQLVWHV HWOHV0LQLVWqUHVGHV)LQDQFHVHWGX%XGJHWD
inhérents à ces coupures. Se fondant sur le spectre de facilité l’échange d’informations et assoupli le
ODGpFHQQLHFHVLQTXLpWXGHVWDEODLHQWVXUXQUHWRXU SURFHVVXVG¶DMXVWHPHQWHQFDVGHQpFHVVLWp
SXU j O¶K\SHULQÀDWLRQ GDQV OHV MRXUV TXL VXLYUDLHQW OD de mesures correctives. C’est dans ce cadre
PLVH HQ FLUFXODWLRQ GHV ELOOHWV GH &') qu’il conviendrait de souligner l’engagement
&')&')HW&')'pMRXDQWWRXWHVOHV pris par les autorités publiques en faveur de la
K\SRWKqVHVFDWDVWURSKHVODUpIRUPHDpWpFRQGXLWHGH pérennisation de la stabilité du cadre macro-
main de maître par la Banque Centrale du Congo. pFRQRPLTXH
3OXVLHXUVIDFWHXUVTXHQ¶DYDLHQWSDVSULVHQFRPSWH x la sensibilisation. Une campagne ordonnée
OHVUpIRUPHVPRQpWDLUHVGHODGpFHQQLHVRQWjOD G¶H[SOLFDWLRQ HW GH YXOJDULVDWLRQ G¶XQH
base du succès remarquable de cette action. Il s’agit SDUW VXU OD SHUWLQHQFH HW OHV DYDQWDJHV GH
principalement de : O¶DGDSWDWLRQGHO¶pYHQWDLO¿GXFLDLUHHWG¶DXWUH
SDUWOHVPHVXUHVG¶HQFDGUHPHQWSULVHVSRXU
x OD SODQL¿FDWLRQ ULJRXUHXVH GH O¶RSpUDWLRQ /D éviter tout retour vers le passé. Un accent
%DQTXH&HQWUDOHDPLVjSUR¿WVRQH[SpULHQFH particulier a été mis sur la sincérité de l’autorité
HWVRQVDYRLUIDLUHDFFXPXOpVDX¿OGXWHPSV monétaire et le changement des mentalités en
HQPDWLqUHPRQpWDLUHSRXUFRQFHYRLUOHSURMHW matière de conduite de la politique monétaire.
VpOHFWLRQQHUOHVPHVXUHVOHVSOXVHI¿FDFHVHW Cette action a mis la BCC en contact avec
cohérentes et programmer soigneusement la diverses couches de la population et d’autres
VpTXHQFHGHVDFWLRQV VHFWHXUV G¶DFWLYLWp DJHQWV GHV VHFWHXUV
SXEOLFHWSULYpDVVRFLDWLRQVSURIHVVLRQQHOOHV
'LVSRVLWLIGHVXLYLGHODSROLWLTXHGHFKDQJH
Tout comme pour la politique monétaire, la conception et le suivi de la Les interventions de la BCC sur le
politique de change relèvent de la compétence du Comité de Politique marché des changes ont essen-
Monétaire. WLHOOHPHQW YLVp O¶REMHFWLI G¶DFFURLV-
sement des réserves de change.
Les réunions ordinaires du CPM – ainsi que celles du CPM restreint –
servent également de cadre d’orientation de l’action de la Banque Centrale
sur le marché de change eu regard à la nécessité de s’assurer de sa
coordination avec les interventions sur le marché monétaire.
2EMHFWLIVHWLQVWUXPHQWGHODSROLWLTXHGHFKDQJH
60
Achats Ventes
50
40
30
20
10
0
Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Source : BCC.
920
910 912,1
900
Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Source : BCC.
Les acquisitions des devises opérées par la BCC ont permis de conforter
le matelas des réserves de change, lesquelles se sont établies à 1.634,2
PLOOLRQVGH86'j¿QFRQWUHPLOOLRQVXQHDQQpHSOXVW{W
Ce niveau représente 2,2 mois de couverture en importations des biens
et services. Deux points mériteraient d’être soulignés. Le niveau des
UpVHUYHV GH FKDQJH DWWHLQW j ¿Q GpFHPEUH D GpSDVVp GH PLOOLRQV
GH 86' OD FLEOH DQQXHOOH ¿[pH j PLOOLRQV GH 86' VDQV TXH OD
RDC n’ait encaissé les déboursements au titre d’appuis à la balance des
paiements qui devraient résulter des trois revues non conclues du PEG
II. En outre, les interventions sur le marché des changes ont constitué un
instrument essentiel dans la constitution des réserves de précaution pour
l’économie. En effet, si les achats des devises n’avaient pas été réalisés,
OD%&&DXUDLWHXGHVpULHXVHVGLI¿FXOWpVSRXUUHQFRQWUHUODFLEOHDQQXHOOH
des réserves. Ces dernières n’auraient progressé que de 9,6 % et se
situeraient à 1.394,2 millions de USD (soit un gap de 215,8 millions par
UDSSRUWjODFLEOHj¿QGpFHPEUH
1 800 1634,2
1 600
1 400
1 200
1 000
1003
800
600
400
215
200 79
22
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Source : BCC.
(Q YXH GH UHQIRUFHU O¶HI¿FDFLWp GH OD JHVWLRQ GH VHV GLIIpUHQWVSDLHPHQWVD¿QGHUpSRQGUHDX[
UpVHUYHVGHFKDQJHOD%&&DPLVHQSODFHXQQRXYHDX EHVRLQVGHOLTXLGLWp
FDGUH GH JHVWLRQ GHVGLWHV UpVHUYHV $ FHW HIIHW HOOH - déterminer le niveau tactique et la composition
a créé une structure technique dénommée « Comité des réserves de change et s’assurer de
GH *HVWLRQ GHV 5pVHUYHV GH &KDQJH &*5& ª &H l’exécution de ce portefeuille cible par la
Comité a pour mission de gérer les réserves de change Direction des Opérations Bancaires et des
de la Banque suivant les orientations stratégiques 0DUFKpV
arrêtées pour chaque exercice par le Gouverneur
- assurer un niveau adéquat de réserves en vue
VRXV IRUPH G¶LQVWUXFWLRQV &HV GHUQLqUHV Gp¿QLVVHQW
GHSUpVHUYHUODVWDELOLWpGXPDUFKpGHFKDQJH
les limites des habilitations du Comité et les marges
de déviation dans le choix des investissements en - suivre l’évolution des taux de change et des
UHVSHFWDQW XQ pTXLOLEUH RSWLPDO HQWUH OD OLTXLGLWp OH taux d’intérêt sur les marchés internationaux et
UHQGHPHQWHWOHULVTXH3RXUFHIDLUHOH&*5&GHYUD mesurer leur impact sur le niveau des réserves
périodiquement se doter d’une orientation tactique GHFKDQJH
pour la gestion des réserves sur une période de un à - approuver le rapport mensuel sur l’exécution
WURLVPRLVHQYXHG¶XQHDGDSWDWLRQGHODSRVLWLRQHQ des décisions du CGRC préparés par la
monnaies étrangères à l’évolution des marchés. Direction des Opérations Bancaires et des
0DUFKpVHQpWURLWHFROODERUDWLRQDYHFOD6RXV
Pour exécuter sa mission le CGRC est notamment
Direction chargée de la Gestion des Risques
chargé de :
DYDQWOHXUWUDQVPLVVLRQDX*RXYHUQHXU
- Gp¿QLUOHFDGUHRSpUDWLRQQHOGHJHVWLRQGHV
- LQIRUPHUVDQVGpODLOH*RXYHUQHXUGHWRXWH
réserves de change conformément aux
pYROXWLRQGHVPDUFKpVVXVFHSWLEOHGHPRGL¿HU
QRUPHVHWSURFpGXUHVHQODPDWLqUH
OHSUR¿OGHULVTXHGXSRUWHIHXLOOH
- suivre l’évolution des réserves de change ainsi
- SUpSDUHUHWVRXPHWWUHDX*RXYHUQHXUDYDQWOD
TXHOHXUUHQGHPHQWHWpYDOXHUWRXWDXORQJGH
¿QGXPRLVGHQRYHPEUHGHFKDTXHDQQpHOH
O¶DQQpHOHULVTXHDXTXHOHOOHVVRQWH[SRVpHV
SURMHWG¶LQVWUXFWLRQVjPHWWUHHQH[pFXWLRQDX
DLQVLTXHPDLQWHQLUO¶pTXLOLEUHHQWUHULVTXH
FRXUVGXSURFKDLQH[HUFLFH
OLTXLGLWpHWUHQGHPHQW
- rendre mensuellement compte au Gouverneur
- suivre et analyser le Plan de trésorerie
de l’exécution de sa mission.
en devises notamment les échéances de
21 19,8
18,0
14
4,0
7
0
IPC
La stabilité du niveau général des Stock monétaire
prix et du taux de change devrait Base monétaire ss
rWUH SUpVHUYpH HQ YXH GH PDvWUL-
Source : BCC.
VHUOHVDQWLFLSDWLRQVLQÀDWLRQQLVWHV
HWG¶DPpOLRUHUO¶HI¿FDFLWpHWODFUp-
dibilité de la politique monétaire. (i) 3UR¿OGHO¶LQÀDWLRQHQ
Les prix à la consommation devraient demeurer stables tout au long de
O¶DQQpH'HVOpJqUHVSRXVVpHVLQÀDWLRQQLVWHVSRXUUDLHQWVXUJLUYHUV
les mois d’août et de décembre, en raison de la pression de la demande
GHVELHQVHWVHUYLFHVVXUOHPDUFKp8QHSpULRGHGHEDVVHLQÀDWLRQVHUDLW
observée entre mars et juillet à la suite de l’incidence récessive sur la
4,0
3,5
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
-0,5
-1,0
-1,5
-2,0
févr.-13
août-13
sept.-13
avr.-13
juin-13
janv.-13
mars-13
nov.-13
déc.-13
juil.-13
oct.-13
mai-13
Source : BCC.
1059 100
1050 Flux progr. Progr. Stock
75
975
44
900 50
900
25
825 9
750 0
-11 -25
675
600 -50
févr.-13
août-13
avr.-13
sept.-13
déc.-12
mars-13
oct.-13
mai-13
juil.-13
nov.-13
déc.-13
janv.-13
juin-13
Source : BCC.
1050 80
Flux progr. Progr. Stock
1030
975 944 60
900
40
36 23
825
10 20
750 4
675 0
-4
600 -20
févr.-12
juin-12
août-12
avr.-12
janv.-12
déc.-11
mars-12
juil.-12
sept.-12
nov.-12
déc.-12
mai-12
oct.-12
Source : BCC.
6WRFNVj¿QMXLQ )OX[FXPXOpVj¿QMXLQ
Plafond des AIN de la BCC 855 714 638 710 47 000 16 602 - 170 004 - 186 605 Resp.
Plafond sur le CNE - 116 853 - 360 350 38 000 7 602 - 205 498 - 213 099 Resp.
Source : BCC.
$¿QGpFHPEUHFHVWURLVFULWqUHVRQWpJDOHPHQWpWpUHVSHFWpV/HV
AEN se sont sensiblement accrus de 328,0 millions de USD contre une
hausse programmée de 194,0 millions, dégageant une forte marge de
134,0 millions. Cette situation reste attribuable notamment aux achats
importants de devises effectués par la BCC durant le deuxième semestre
et aux encaissements exceptionnels liés aux ventes de « licences 3G »
aux entreprises de télécommunication.
Par ailleurs, les AIN et le CNE se sont fortement contractés, dégageant
des marges respectives de 147,8 milliards de CDF et 421,1 milliards,
par rapport aux baisses programmées respectivement de 31,8 milliards
et 59,4 milliards. Les baisses enregistrées par ces deux critères se sont
chiffrées à 179,6 milliards et 480,5 milliards.
7DEOHDX6LWXDWLRQGHVFULWqUHVTXDQWLWDWLIVj¿QGpFHPEUH
HQPLOOLRQVGH&')VDXILQGLFDWLRQFRQWUDLUH
6WRFNVj¿QGpF )OX[FXPXOpVj¿QGpF
Progr.
Progr. Réal. Progr. Réal. Ecart Observ.
ajust
Plancher des AEN de la BCC 188 375 141 194 328 134 Resp.
(En millions de USD)
Plafond des AIN de la BCC 839 496 629 040 30 782 - 31 820 - 179 673 - 147 854 Resp.
Plafond sur le CNE - 151 723 - 635 400 3 130 - 59 472 - 480 547 - 421 076 Resp.
Source : BCC.
3. DEDOLLARISATION DE L’ECONOMIE
CONGOLAISE
(Q GpSLW GH OD EDLVVH VLJQL¿FDWLYH GH O¶LQÀDWLRQ GHSXLV HW GH OD
stabilité du taux de change nominal, le degré de dollarisation de l’économie
congolaise demeure élevé. Soucieux de restaurer les principales fonctions
GHODPRQQDLHQDWLRQDOHD¿QGHODUHSODFHUDXFHQWUHGXV\VWqPHPRQpWDLUH
congolais, le Gouvernement et la Banque Centrale du Congo se sont
accordés pour élaborer une stratégie visant la dédollarisation à terme de
l’économie nationale.
Cependant, étant donné que la réduction de la dollarisation à court terme
ne pourrait être possible, la stratégie mise en place s’inscrit sur un horizon
de long terme. Elle se fonde sur l’expérience de la plupart des pays qui ont
été confrontés à la dollarisation (principalement en Amérique latine et en
Asie), laquelle révèle que la lutte contre ce phénomène est un processus
de longue haleine en raison de son institutionnalisation dans les mentalités
et les habitudes des agents économiques. Il serait également utopique
d’envisager la dédollarisation sans avoir réduit au préalable la volatilité de
O¶LQÀDWLRQHWGXWDX[GHFKDQJH
S’agissant de l’opportunité de la dédollarisation, la RDC présente à l’heure
actuelle plusieurs atouts.
Sur le plan politique, en dépit de la persistance des tensions à l’Est, le
SD\VDI¿FKHXQHVWDELOLWpSROLWLTXHDYHFOHVLQVWLWXWLRQVGpPRFUDWLTXHPHQW
élues.
Au SODQpFRQRPLTXHHW¿QDQFLHU, il s’observe, depuis plusieurs années et
plus particulièrement sur les trois dernières :
un renforcement de la synergie entre les politiques budgétaire,
monétaire et de change ;
une croissance économique soutenue, en moyenne 7,1 % l’an, soit
1,8 point au-dessus de la moyenne de l’Afrique Subsaharienne ;
XQH VWDELOLWp UHODWLYH GHV SUL[ LQWpULHXUV DYHF XQ WDX[ G¶LQÀDWLRQ
inférieur à 4,0 % l’an ;
une stabilité remarquable du taux de change oscillant en moyenne
entre 916 et 922 CDF le dollar ;
XQ HVVRU GH O¶DFWLYLWp ¿QDQFLqUH DWWHVWp QRQ VHXOHPHQW SDU XQH
croissance numérique notable des établissements de crédit et de
27-févr 1. Examen et adoption Surveiller le Maintien du dispositif Accalmie sur les principaux
du projet de compte comportement du actuel de la politique marchés et amélioration de la
rendu de la 1ère secteur minier en vue monétaire, le taux marge de positivité du taux directeur
réunion ordinaire de juger de l’orientation directeur à 20,0 %
du 31 janvier 2011 ; des instruments de la HWOHFRHI¿FLHQWGHOD
politique de change réserve obligatoire
2. Analyse de la
7,0 %
conjoncture
économique au
24 février 2012 et
perspectives
3. Divers
30-mars 1. Examen et adoption Poursuivre la régulation Révision à la baisse 1. 'pFpOpUDWLRQGHO¶LQÀDWLRQ
du projet de de la liquidité au moyen du taux directeur qui et stabilité sur le marché de
compte rendu de GHOD¿[DWLRQGHV passe de 20,0 % à change ;
la 2ème réunion fourchettes d’appels 17,0 % et maintien 2. Poursuite de la stabilité sur les
ordinaire du 27 d’offres qui tiennent GXFRHI¿FLHQWGHOD différents marchés ;
compte de la ponction réserve obligatoire à
février 2012; 3. Remontée de la marge de
effectuée par le Trésor 7,0 %.
2. Analyse de la positivité du taux directeur
public
conjoncture
économique au
29 mars 2012 et
perspectives;
3. Communication sur
la mission du FMI
4. Divers