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impôt : l'impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité,
à titre dé nitif et sans contrepartie dans le but d’assurer la couverture des charges
publiques.-Gaston JÈZE
⇒ les impôts constituent une part déterminante de la couverture des dépenses
publiques, mais depuis le Covid-19, l’emprunt représente une part supérieure.
risque de dé cit et de perte de souveraineté
NB : La dé nition ci-dessus aurait été donnée au milieu du 20e siècle, soit après la
2nde GM, et émanerait en réalité d’un autre juriste contemporain : le doyen Vedel.
⇒ Cette dé nition constitue le point de départ de la dé nition de la notion d'impôt
mais pour autant sur certains aspects, elle mérite d'être complétée ou précisée.
L'impôt est payé en argent mais cela n’a pas toujours forcément correspondu à la réalité.
→ le paiement en nature était habituel au Moyen-Age dans le système seigneurial et a
subsisté jusqu’en 1787 = la corvée consistait à e fectuer des travaux physiques et donc
payer avec la récolte de son travail.
⇒ La révolution FR a prohibé le paiement en nature mais il n’a pas complètement
disparu de notre ordonnancement juridique à l’article 1716 bis du CGI. Cet article
dé nit le régime de la dation autorisant les héritiers à remettre à l’Etat, pour payer
les droits de succession, des œuvres d’art.
La scalité est un domaine générant, chez les contribuables et a toute époque, des
phénomènes passionnels et hostiles.
→ le paiement de l'impôt par le contribuable est perçu comme un phénomène
douloureux, accompagné d’un sentiment de con scation arbitraire.
C’est pourquoi il se doit d'être encadré et justi é.
Il existe un emprunt forcé que se rapproche de l'impôt puisqu’il n’est pas volontaire. On
se retrouve obligé d'emprunter pour couvrir certaines dépenses. Cependant, le
contribuable de l’emprunt se voit reconnaître une créance contre l’Etat producteur
d'intérêt.
NB : En 1976, existait un emprunt forcé appelé impôt sécheresse pour faire face à la
vague de chaleur. L’Etat français va emprunter à ces citoyens un % de leur impôt sur le
revenu classique, pour nancer un fonds d'indemnisation des agriculteurs touchés par
la sécheresse, qu’il sera remboursé cinq ans plus tard avec un intérêt.
La contrepartie de l'impôt existe bel et bien mais n’est simplement pas visible = le
contribuable béné cie de l’ensemble des services publics instaurés par l’Etat.
Cependant, le paiement de l'impôt n’est pas une condition d’accès au service public.
Tout citoyen a accès au service public.
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La notion d'impôt exclue que le contribuable puisse se prévaloir de l’absence de
contrepartie pour refuser de s’acquitter de sa dette scale.
-La taxe scale : prélèvement pécuniaire perçu par l’Etat, par une CT ou un
établissement public administratif sur le béné ciaire d’un avantage particulier qui lui a
été procuré à l’occasion du fct d’un service public.
⇒ se distingue de l'impôt en ce qu’elle constitue précisément la contrepartie d’un
service public.
ex : taxe d’enlèvement des ordures ménagères perçue par les CT
-Il existe des secteurs entiers d’activité qui béné cient de prélèvements scaux qui, par
nature, vont leur être a fectés.
→ les ressources scales que constituent la CSG (contribution sociale généralisée)
notamment sont essentielles pour l’équilibre des nances sociales.
L’article 2 de la LOLF vient mieux encadrer ces a fectations qui viennent compliquer
la gestion publique en laissant penser que certaines dépenses sont plus légitimes que
d’autres.
La notion de charge publique pose di culté en ce qu’elle a pour résultat de dire que
l'impôt est perçu dans l’unique intérêt des personnes publiques.
Certaines entreprises privées sont pourtant susceptibles d'être béné ciaires
d'impositions de toute nature.
ex : la CSG a fectés aux organismes de sécurité sociale qui sont des organismes de droit
privé.
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Dans une conception traditionnelle de l'État neutre, l'impôt à l’unique but de couvrir les
charges publiques. L'impôt ne pesait qu’a minima sur les contribuables dans la mesure
où était privilégiée pour ses contribuables une liberté dans l’utilisation des fonds qui
étaient à leur disposition.
La notion d’imposition de toute nature avait vocation à viser toutes les obligations de
payer une somme d’argent qui ne résulte ni d’une obligation contractuelle, ni d’un contrat,
ni du CC, ni du Code de commerce, ni du Code pénal.
Un décret en date du 30 octobre 1980 est venu préciser leur régime en diminuant la
durée de vie de ces taxes para scales à 5 ans.
→ une intervention législative était possible après une autorisation annuelle
intervenant au-delà du 31 déc de l’année de leur établissement par l’autorité
réglementaire.
Dans l’article 50 de la LOLF, est disposé que le gouv présente au Parlement un rapport
retraçant l’ensemble des prélèvements obligatoires ainsi que leur évolution.
= juridicisation du concept de prélèvement obligatoires
2.Impôts,taxes et ITAF
→ La notion de prélèvements obligatoires va entraîner des modi cations au regard de la
classi cation qui a été précédemment établie.
Il est de plus en plus di cile de mettre en avant cette théorie de l'équivalence comme
elle a été introduite par la JP ci-dessus.
→ Arret CE, 30 juillet 2003-Cmm Saint-Paul c/ Mme Carlier = ici, la redevance est
dé ni comme toute redevance demandé à des usagers en vue de couvrir les charges d’un
service public ou les frais d’établissement et d'entretien d’un ouvrage public et qui trouve sa
contrepartie direct dans les prestations fournies par le service ou dans l'utilisation de
l'ouvrage. = ne fait référence à aucune équivalence nancière, confusion entre
distinction taxes vs redevences.
-la taxe d’enlèvement des ordures ménagères : les CT ont obligation de prélever
cette taxe.
VS
-la redevance pour enlèvement des ordures, déchets et résidus : les CT ont la
faculté d’instaurer une redevance pour l’enlèvement des ordures, résiduelles et déchets
autrement dit, pour un champ d’application beaucoup plus large que celui des seules
ordures ménagères.
→ le service est géré comme l’est un service industriel et commercial.
Les redevances sont de nature réglementaire et la LOLF prévoit que les décrets sont
caduques s’ils ne sont pas rati és par la plus prochaine loi de nance.
Le droit aux prestations sociales octroyées par des structures est lié à l'a liation
obligatoire des personnes aux di f régimes de sécurité sociale et par ailleurs,au
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versement par les individus de cotisations sociales.
Distinction impôts et cotisations sociales : organisme de droit public qui récupère
les impôts vs organisme de droit privé qui récupère les cotisations + l'impôt n’est pas
a fecté en principe à un objet spéci que.
Les cotisations sociales sont des prélèvements opérés dans un but social et le sont au pro t
d’une personne morale de droit public autre que l’Etat ou les CT ou de droit privé.
= cette déf répond aux caractéristiques de l’article 4 de l’ordonnance de 1959
L’idée était d’assimiler les cotisations sociales aux taxes para scales mais ça ne s’est
nalement pas réalisé.
La détermination des taux des cotisations sociales relève du pouvoir réglementaire dans
le cadre d’une logique tripartite.
= ce taux dépend des négociations qui sont conduites entre syndicats de travailleurs et
syndicats de patronas. S’ils n’arrivent pas à s’entendre, l’Etat décide pour eux et c’est en
pratique quasi-systématique.
NB : la contribution sociale généralisée (CSG) n’est pas une cotisation sociale mais un
impôt.
Les prélèvements indécis sont, en pratique, souvent basculés par le CC dans la catégorie
des prélèvements de toute nature = limiter le nb d’impositions quasi- scales,
innomés et qui, en pratique, sont inclassables.
CONCLUSION
Le droit scal va exprimer le droit de la puissance publique que porte en lui l'impôt. Il
va s’analyser comme la mise en œuvre régulière du droit de réquisition des biens
propres au droit administratif. Le régime mis en œuvre est celui du privilège de
l'exécution préalable avec comme conséquence l’intervention a posteriori du juge
scal.
Les rapports qui vont s’établir entre l'autorité scale et le contribuable ne sont pas des
rapports ordinaires entre particuliers. = branche de droit public composé de l'ensemble
des règles juridiques relatives à l'impôt.
→ la notion seconde suppose que soit explicitement accepté la levée de prélèvement par
ceux sur qui en retombe la charge ou par leurs représentants. Elle est purement
juridique et c’est ici qu’intervient l’article 14 de la DDHC : tous les citoyens ont le droit
de constater par eux mêmes ou par leurs représentants la nécessité de la contribution
publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, le
recouvrement et la durée.
En 1297, ce principe de consentement de l'impôt par le Parlement est con rmé comme
étant une loi fondamentale de l’Angleterre.
Ce Parlement, composé initialement d'aristocrates, se voit accueillir en son sein des
représentants qui vont s’exprimer au nom des contribuables. = division entre Chambre
des Lords exemptés d'impositions et Chambre des communes qui est composée
d’éléments qui veillent à l'impôt.
Au début du XVIIe siècle, la crise va être de plus en plus exacerbée entre le monarque
cherchant à contourner ce consentement de l'impôt et la Chambre des communes.
En 1628, va adopter a Bill of Rights réa rmant qu’aucune nouvelle taxe ne peut être
levée sans le consentement du Parlement, que l’autorisation ainsi donnée n’est que
provisoire et que le monarque doit revenir régulièrement demander ce consentement.
⇒ Le con it va déboucher sur la guerre civile de 1648 entre les troupes royales et les
troupes du Parlement. Cette guerre se soldera par une victoire du Parlement et
l’emprisonnement du monarque qui, en 1649 est décapité.
De 1649 à 1660 est instauré la République de Cromwell qui est, en pratique, une
dictature. A sa disparition, les Britanniques vont restaurer la monarchie en remettant
sur le trône Charles II qui va de nouveau s’opposer à la Chambre des communes.
⇒ nouvelle révolution en 1688 entraînant un changement de dynastie. Cette dynastie
acceptera, cette fois-ci, The Bill of Rights de 1689. Cette pétition des droits a rme le
principe du consentement de l'impôt régulièrement demandé au Parlement et concerne
tt les ressources de l’Etat, pas seulement l'impôt. De plus, le consentement est aussi
inscrit au sujet des dépenses.
= naissance des prérogatives nancières permettant au Parlement d’instaurer
son pouvoir législatif et la responsabilité politique du Premier Ministre.
QPC CC-SNC Kimberly Clark, 2010 : Les dispositions de l’article 14 de la DDHC sont
mises en œuvre par l’article 34 de la C.
Le principe de légalité scale ne doit pas être confondu avec le caractère légal de
l'impôt auquel renvoie l’article 34 de la C. = réside dans l’expression de la subordination
du règlement à la loi.
Décision CC-Loi de nance pour 2010, 2009 = ne reconnaît absolument pas une
quelconque autonomie scale aux CT.
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B/Le principe d’égalité
→ va accompagner les ré exions au terme de la théorie scale autour de la notion de
justice scale.
→ Décision CC-Taxation d’o ce, 1873 : a rmation du principe d'égalité. Le principe se
décline selon deux articles de la DDHC
-l’article 13 dès lors que l’égalité est invoqué en scalité
-l’article 6 dès lors qu’il s’agit de mettre en avant l’égalité devant la loi scale.
l’approche justice scale a très largement pris le pas sur l’approche nancement
des caisses publiques.
→ interpréter le texte dans un sens correspondant aux réalités contemporaines.
= fait ressortir le débat autour du fait de créer une imposition de nature
proportionnelle ou de nature progressif.
La seconde nature a nalement été consacrée par le CC.
loi de validation législative : à la suite d’une décision législative, intervient une loi de
validation interprétant une règle posée par l’administration.
Ces sources vont conférer aux Etats beaucoup plus des obligations de ne pas faire, que
des obligations de faire.
En pratique, un contribuable va voir son revenu être imposé deux fois dans l'État (Etats
de la source) où sera naît le revenu mais dans l'État où réside ce contribuable ce qui,
dans l’absolu, est inenvisageable et tout à fait néfaste au développement des échanges
internationaux.
→ Le plus souvent cela arrive lorsqu'un individu ou une société sont présents dans deux
pays qui n'ont pas conclu de convention scale entre eux.
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ex :
-double imposition d’un travailleur
→ il réside dans un pays de l'UE et travaille dans un autre (travailleur frontalier)
→ il est détaché à l'étranger pour une courte période
→ il vit et recherche du travail dans un autre pays de l'UE. et il a transféré ses
allocations de chômage depuis son pays d'origine
→ il a pris sa retraite dans un pays et perçoit une pension d'un autre pays
Une convention scale bilatérale aura pour objet de partager l'imposition entre les
deux juridictions scales des deux Etats.
Quelle est la règle de droit de l’Etat qui va s'appliquer en fct de la nature du
revenu ou du béné ce considéré ? Il s’agit d’organiser la répartition des compétences
scales entre Etats qui sont en situation de concurrence l’un par rapport à l’autre.
évasion scale : éviter qu’un contribuable, tout à fait légalement, du fait de législation
scale nationale di férente d’un État à l’autre, ne paie d'impôt dans aucun des deux
Etats concernés/ d'éviter qu’il paie moins d'impôt qu’il n’en paierait en ne donnant pas
une dimension internationale à ses activités.
L’OCDE établit un modèle qui sert de base aux conventions scales bilatérales de la
France et ses travaux récents ont permis l’émergence de conventions multilatérales.
L’élaboration de ce poid conventionnel va être favorisée par les travaux de cette nouvelle
organisation internationale.
→ La SDN va chercher à éliminer tous les obstacles, notamment le phénomène de
double imposition, qui sont de nature à limiter ses échanges internationaux.
Ces travaux vont constitués la base de négociations se mettant en œuvre entre pays
développés. = L’Organisation Euro de Coopération Eco (OECE) est fondée en 1948
pour gérer les fonds du plan d’aide américain Marshall de reconstruction. L’OECE va
devenir l’OCDE (Organisation de coopération et de dév éco) en 1961.
Les pays en dév ont, de leur côté, à leur disposition dans le cadre de l’ONU, un modèle
qui s’inspire du modèle de l’OCDE mais conçu pour permettre de réduire la fracture
entre Etats développés et Etats en dév en les favorisant. = permet aux Etats en dév
d’accéder à la faculté d’imposer les revenus trouvant leurs sources sur leur
territoire.
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b)Conventions bilatérales et conventions multilatérales
→ L’OCDE en 2019 estimait qu’il y avait à travers le 4500 conventions scales
bilatérales.
Dans le prolongement de la crise de 2008, les Etats avaient besoin d’argent et voulaient
davantage lutter contre les paradis scaux.
= l’OCDE a travaillé sur un certain nb de logiques visant à éliminer précisément ces
mécanismes.
2017 : convention préparée par l’OCDE qui a été quali é d'instrument multilatéral =
modi cation de l’ens des CF bilatérales a auxquels sont partis les Etats signataires.
⇒ permet aux CF bilatérales d’évoluer en fct des modif du modèle de l’OCDE.
(2)Si oui = alors le juge va véri er si la quali cation de la situation qui résulte de la loi
est conforme aux stipulations de la CF
(3)Si oui = privilégie la CF
rappel : Arrêt Ass CE, 2022-Schneider Electric = la convention bilatérale ne peut pas,
par elle-même, directement servir de base légale à une décision relative à l'imposition. Elle
ne peut que conduire à écarter pour tel ou tel point la loi scale nationale.
⇒ la convention scale a besoin de la loi nationale pour donner un fondement
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à l’imposition et compte tenu de cette spéci cité, il n’y a pas lieu de faire
prévaloir une quelconque hiérarchie des normes.
⇒ le juge européen véri e que ces grandes libertés soient respectées au niveau
national.
Les directive euro du 23 juillet 1990 concernant la scalité des groupes de société.
→ se heurte à un refus des Etats de voir une harmonisation en termes de scalité
directe.
La directive euro ATAD (anti tax avoidance directive) visant à prévenir les
comportements d’optimisation scale.
Il est d’usage que le législateur adopte les dispositions à caractère scale par
l’intermédiaire des lois de nances. Ici, le processus est di férent en ce qu’il est accéléré
par l’utilisation illimitée de l’article 49 alinéa 3 ou de l’article 44 de la C.
Dans les textes scaux vont gurer des dispositions qui viennent réformer de manière
structurelle des dispositions relatives à une imposition existante ou encore des
dispositions relatives à la création d’une nouvelle imposition.
Dans le cas de la loi de nance, il n’y a pas de navettes entre les deux assemblées et ça
contribue au choix du gouv de favoriser une facilité au terme de vote au détriment
d’une discussion plus consenties.
En 1981, les dispositions relatives à la procédure ainsi qu’au recours ont été détachées
de ce code pour gurer dans le Livre des procédures scales.
→ divisé en trois parties
-législative
-réglementaires des décrets
-regélémtnarie des arrétés
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Le CGI se veut très complexe et très technique. Au l du temps, il est devenu illisible.
-Les collectivités d’Outre Mer ne sont pas soumises au Code Général des Impôts, en
revanche les départements d’Outre Mer le sont. = Nouvelle Calédonie et Polynésie
Française, ici la France va être lié à ces territoires par une convention scale visant
à éviter les doubles impositions comme elle peut l'être avec un Etat étranger.
⇒ L’ens des règles territoriales posées par la loi interne va s'éclipser à partir de l’instant
ou la situation du contribuable correspond à une situation prise en compte dans le
cadre d’une convention scale bilatérale signée par un autre pays organisant le partage
de la compétence scale entre Etats et d’éviter la double imposition.
Si le contribuable estime un tel acte illégal, il peut saisir le JA par le biais d’un REP ou
en soulevant une exception d’illégalité. = mécanisme classique du droit
administratif.
Dans la pratique, ce REP va apparaître très limité.
Ces actes doivent être distingués des actes individuels par lesquels
l'administration scale applique à chaque contribuable la loi scale et vont
donc générer un contentieux spéci que.
→ le rescrit : est une prise de positions formelle de l’Ad scale sur l'application d'une
norme à une situation de faite décrite loyalement dans une demande présentée par un
contribuable.
Il faut distinguer au sien des recrits...
-le rescrit général, article L80 B LPF
-les autres rescrits spéci ques et portants sur des domaines précis
⇒ les demandes doivent comporter, sous peine de nullité, l’indication des conséquences
du défaut de réponse.
La perquisition peut se faire dans les locaux d’une personne tierce, mais en lien
avec le contribuable : tant que l’endroit est susceptible de contenir des éléments
préjudiciables (souvent, chez le cabinet d’avocat du contribuable qui organise sa fraude
scale).
Le juge ayant autorisé la visite se doit de superviser son déroulement, il peut donc se
rendre dans les locaux. Il peut aussi décider de suspendre la visite. S’il n’est pas présent,
il désigne un OPJ pour le remplacer.
→ L'OPJ doit se charger de protéger les droits de la défense.
→ Lorsque l’occupant des lieux (ou son représentant) ne peut être présent, l’OPJ
demande la présence de 2 témoins & un PV doit être dressé sur le champ par l’OPJ. Le
PV & l’inventaire est transmis au juge et une copie à l’occupant des lieux.
L’adm peut demander qu’on lui présente les pièces comptables, ce qui est di férent
d’une visite dcp, il n’y a pas de JDL = le dispositif de agrance scale : L.16-0 BA
LPF.
→ permet à l’adm, lors de la procédure de visite domiciliaire, d’aller plus loin dans la
saisie : une saisie conservatoire des sommes correspondant aux impositions évitées + au
montant de l’amende susceptible d’être donnée.
Contrôles sommaires :
- Contrôle formel : interventions de véri cation des données des contribuables
(adresse, nom, situation familiale), cela relève de la logique de mise à jour de
l’adm scale.
- Contrôle sur pièce : examen critique des déclarations par l’adm, cohérence avec la
déclaration de revenus. Ces contrôles sont e fectués sans que le contribuable en
ait connaissance.
Contrôles approfondis :
- Véri cation de comptabilité (personnes morales), Art L13 al 1 LPF : « les agents
de l’adm des impôts véri ent sur place, en suivant les règles prévues par le présent
livre, la comptabilité des contribuables astreints à tenir & à présenter des doc
comptables ».
→ permet au service scal de confronter les éléments de la déclaration, la sincérité avec
les éléments réels & extérieurs, en se rendant sur place = contrôle externe.
→ peut porter sur un ou deux impôts ou sur toute l’étendue de l’imposition. L’adm peut
remonter dans le temps et choisir de contrôler une période en particulier.
Loi du 8 juillet 1987 = a remplacé et réaménagé une procédure très mal vécue :
procédure de véri cation approfondie de la situation scale d’ensemble du contribuable
(VASFE = incarnée par Giscard d’Estaing). Qui a ensuite été remplacée par le SFP
(pour des raisons politiques, la volonté de ne pas être trop intrusif en matière scale).
⇒ Donc elle ne s’applique qu’aux contribuables astreint à la tenue d’une
comptabilité et se cantonne aux revenus liés à l’activité professionnelle
(béné ces agricoles, béné ces industriels et commerciaux ou professions
libérales).
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- Examen contradictoire de la situation scale personnelle (SFP, personnes
physiques) : A la di férence de la véri cation de comptabilité, Le SFP ne sera
mis en œuvre non seulement pour le contrôle global du revenu des contribuables
mais aussi pour les contribuables qui ne sont pas soumis à la tenue d’une compta
= élargissement. Ils ne se déroulent donc pas chez le contribuable mais dans les
locaux de l’adm. Pour autant, le contradictoire s’applique toujours.
Le droit de reprise entraîne le droit de recti cation a postériori. Elle le fait sans faire
appel au juge : logique purement administrative.
Recti er = s’intéresser aux revenus ou béné ces déclarés pour rétablir ce qui aurait dû
gurer dans la déclaration = supplément d’imposition.
Peu importe qu’il s’agisse d’une omission ou d’une erreur, il s’agit de corriger les
imperfections = l’adm peut recti er elle-même ses erreurs.
ART L.55 LPF : « une insu sance, une inexactitude, une omission ou dissimulation dans
les éléments servant de base au calcul des impôts ».
Mesure assez extrême = procédure exorbitante du droit commun, elle ne pourra être
mise en œuvre que dans des cas prévus par le LPF.
L.66 LFP : procédure d’imposition d’o ce pour tous les impôts déclaratifs
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L.73 LPF : procédure d’évaluation en matière de béné ces industriels et commerciaux,
béné ces non commerciaux, béné ces agricoles.
1.Intérêts de retard :
→ Le contribuable de bonne foi devrait échapper aux sanctions mais pas aux
régularisations du trésor. Il peut donc être soumis à des intérêts de retard.
Loi du 8 juillet 1987 (loi Ecardi) : institue un intérêt de retard unique : 0,20%/mois. Il
est dû en cas de paiement tardif, qql soit la nature du paiement demandé et de
l’infraction commise. → A ce taux d’intérêt de retard peuvent s’ajouter les sanctions
prévues par le code : le leg ne considère pas les intérêts de retard comme une sanction.
-majorations scales : sont calculés par rapport au montant des droits qui sont dus,
sont proportionnels à ces droits.
→ majoration de 10% venant sanctionner un défaut ou retard de paiement.
→ majoration de 40% pratiquée en cas d’inexactitude, d’omission dans la déclaration
ou de manquement délibéré.
→ majoration de 80% en cas de manœuvre frauduleuse, de découverte d’activités
occultes ou d’abus de droit.
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→ majoration de 100% en cas de refus de collaboration concernant les obligations
déclaratives ou de refuser de répondre aux injonctions de l’administration.
-amendes : sanctions forfaitaires qui correspondent aux pénalités, sont sans lien avec
les droits. Elles viennent sanctionner un défaut de diligence du contribuable, omission,
exactitude, dissimulation, facture de complaisance...
La plainte posée par l'administration scale ne peut l'être qu’après que soit rendu un
avis conforme par un la Commission des Infractions scales (CIF), organisme
admin indépendant.
si l’avis est conforme, l'admin scale ne peut refuser d’engager des poursuites.
2.Les peines
personne physiques
→ encourues devant le juge pénal et peuvent aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et
500
000 euros d’amendes ou le double du produit tiré de l’infraction lorsqu’il est > 5000 000
euros.
→ emprisonnement de 7 ans et amende jusqu'à 3 millions d’euros si fraude scale en
bandes organisées.
personnes morales
→ les amendes sont 5 fois supérieurs pour qu’elles soient davantage dissuasives.
Le Conseil cons considère que le principe non bis in idem ne s’applique pas ici, il est
donc possible de cumuler les sanctions nancières scales et pénales dans la
mesure où seuls les contribuables auteur des manquements les plus graves font
l’objet d’une procédure devant le juge judiciaire. = la répression pénale ne fait que
prononcer la répression admin.
III-Les procédures juridictionnelles
→ il y a 3 à 4 millions de réclamations contentieuses soumises à l’admin scale mais
moins de 20 000 aboutissent à l’accès au juge de l'impôt.
Au regard d’un tel volume d’a faires, le contentieux scal indique que les règles de
procédure qui lui sont applicables se di férencient des règles de procédure
traditionnelles devant le JA ou JJ.
Cette réclamation préalable joue le rôle primordiale de ltre de manière à imposer que
s’opère un dialogue entre l’admin et le contribuable.
= la réclamation préalable peut être rédigée sur papier libre et adressée au service
scaux par lettre recommandé accusé de réception.
→ elle doit mentionner l'imposition contestée et contenir un exposé et un sommaire des
moyens et conclusions.
Le contentieux des garanties est réglé par une procédure d’urgence appelée référé
scal : le contribuable va s’adresser dans les 15j au juge des référés qui doit se
prononcer dans un délai d’un mois sur la teneur des garanties = le référé garanti.
= les première mesures prises consistent à supprimer les impôts indirects qui
frappaient le commerce, les transports parce que ça pesait beaucoup trop sur
les particuliers.
exception : les droits d’enregistrement (=lors de l’achat d’un bien mobilier/immobilier,
les droits qui garantissent la propriété privée) ne disparaissent pas a n de ne pas porter
atteinte à la reconnaissance du droit de propriété.
= création d'impôts égalitaires entre tous les citoyens proportionnels au revenu qu’ils
tirent de leurs exploitation, imposition directe et équilibrée fondée sur la
proportion de ce que l’on gagne.
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Lorsqu’il a fallu rétablir ses impôts a n de répondre à de nouvelles nécessités
nancières, seuls les juridictions judiciaires pouvaient rassurer les contribuables vis-à-
vis d'impositions impopulaires
= les tribunaux judiciaires se voient con er le contentieux des enregistrements et des
taxations indirectes en l’an 7.
En l’an 8, le Conseil de la préfecture, ancêtre des TA, est créé et se voit attribuer la
compétence à l’égard de l’ensemble des impôts directs.
L’appel du contribuable doit être interjeté da dans les deux mois qui suivent la
noti cation du jugement du TA.
Le pouvoir en cassation devant le CE doit être formé dans les deux mois à compter de la
noti cation de la décision de la CAA.
-Le contribuable va aussi pouvoir faire une opposition à contrainte sur la base qu’il
estime qu’il n’est pas personnellement dans l'obligation de payer cet impôt ou encore
que le montant est excessif ou alors que le délai de prescription de l’acte a été dépassé.
= selon la nature de l'impôt, la compétence di fère.
-le recours pour excès de pouvoir qui s'exerce pour demander l'annulation d’un AA
illégal. → Il ne s’agit pas pour le contribuable de contester directement l'imposition qui
lui est réclamée. Il va contester la légalité d’une instruction, d’une circulaire
ajoutant à la loi une règle qui n’a pas lieu d'être.
→ va être mis en oeuvre à l'égard de décisions individuelles qui serait détachable
de la procédure même d’impositions.
Va être reconnu aux contribuables une liberté dans les choix de sa gestion en leur
garantissant di férents mécanismes de sécurité juridique.
Le contribuable béné ciera d’un socle de garanties communes.
La loi scale doit avoir su samment déterminé son objet, son montant et une juste
proportion entre cet objet et le montant. Elle doit également respecter les garanties de
procédure dont va pouvoir béné cier la personne poursuivie.
Décision CC, 1983-Loi de nance pour 1984 = invalide le régime des perquisitions
scales, faute de garanties su santes o fertes au niveau du JJ. Violation de l’article 66
de la C.
Cf Arrêt CE, 1985-Dupont = Le contribuable n’est jamais tenu de tirer des a faires qu’il
traite, le maximum de pro ts que les circonstances lui auraient permis de réaliser.
→ Il n’appartient pas à l’administration de se prononcer sur l'opportunité des choix
arrêtés par l’entreprise pour sa gestion. L’administration ne saurait critiquer les
solutions retenues par un particulier dans la conduite de ses a faires
personnelles et de la gestion de son partenaire privée.
Cet o fre de choix peut permettre à une personne normalement exclue du champ
d’application d’une imposition, d’y être rattaché à sa demande.
ex : des personnes non assujetties à la TVA et qui vont demander à être rattaché à son
régime parce qu'elles y voient un avantage.
PROBLÈMES
Ce dispositif pose des problèmes dans la mesure où en pratique cela permet de
maintenir en l'état des situations scales illégales mais conformes à la doctrine.
⇒ Le CE ne va appliquer ces textes qu’avec beaucoup de rigueur, vont faire l’objet d’une
interprétation très stricte de la part du juge et dans des cas précisément déterminés.
-les rescrits anti abus de droit, article L64B LPF = engagé par l'administration
craignant que soit engagé à leur encontre un mécanisme de répression des abus de
droit.
⇒ mécanisme de consultation de l'administration scale. En cas de réponse positive qui
peut intervenir au terme d’un délai de 6 mois, le contribuable est assuré de ne pas voir
son montage être remis en cause.
-les recrits contrôle, article L80B X LPF = le contribuable peut solliciter par écrit et
avant l’envoi de tt proposition de recti cation un rescrit sur un point particulier
examiné par le véri cateur.
→ les recrits abstentions = des situations durant lesquelles le véri cateur a pris
position lors du contrôle.
Article L47 LPF = une véri cation de comptabilité peut être engagée sans que le
contribuable en ait été informé par l’envoi d’un avis de véri cation.
→ l’envoi de l’avis de véri cation doit être fait en temps utile de manière à permettre
l’assistance du conseil au contribuable. Cet avis doit être envoyé environ 15 jours avant
l’intervention.
exception : un délai de 2 jours peut être considéré comme su sant sans compter les
week end et jours fériés
RAPPEL
La vérification de comptabilité a pour objet d'examiner, dans les locaux de l'entrepr
comptabilité en la confrontant à certaines données de fait ou matérielles afin de s'as
l'exactitude et de la sincérité des déclarations souscrites
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Le texte prévoit l’envoi ou la remise d’un avis de véri cation.
→ le législateur a été amené en 1982 à limiter la portée de la remise en main propre aux
cas de contrôle inopiné tendant à la constatation matérielle des éléments physiques de
l’exploitation ou de l’existence et de l’état des documents comptables.
= cette formulation signi e que l'administration va constater l'existence et la
présence de doc comptables mais que le contrôle au fond de ces documents ne
va commencer qu’à l’issue d’un délai raisonnable permettant au contribuable
de se faire assister.
L’article 25 de la loi de nance recti cative pour 2004 permet aux petites
entreprises qui souhaitent respecter leurs obligations scales et qui estiment que les
échanges écrits ne su sent pas, de demander à l’administration d'intervenir sur place
pour les aider à bien appliquer les règles scales.
= permet à toutes les entreprises de régulariser leur situation durant les contrôles sur
place de l’administration sans attendre la proposition de recti cation.
Le législateur prévoit certaines dispositions qui visent à limiter la durée de véri cation
des comptabilités puisqu’en terme pratique le véri cateur ne va pas pouvoir être sur
place plus de 3 mois.
Cf article L52 LPF
La direction générale des FP incite ses véri cateurs à organiser les entretiens
nécessaires à la véri cation dans les locaux de l’administration concernant l’ESFP
(examen contradictoire de la véri cation scale personnelle) contrairement à la
véri cation de comptabilité qui se déroule au domicile du contribuable.
RAPPEL
permet à l'administration fiscale de vérifier que les déclarations du contribuable son
en rapport avec la réalité de ses revenus
Le législateur prévoit que lorsque tout s’est bien passé, il n’est pas possible de renouveler
un contrôle de comptabilité. Cf Article L61 LPF
→ l’administration est dans l’obligation d’indiquer au contribuable le montant des
droits et pénalités résultant des redressements. Cf Article L48 LPF
Il doit informer le contribuable des résultats de la véri cation de comptabilité.
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Cf Article L50 LPF = rend impossible pour l'administration de procéder à des
redressement pour le mm impôt ou la mm période, une fois l’ESPF achevé, à part si le
contribuable lui a fournis des infos incorrects
Loi du 10 août 2018, Loi Essoc soit la loi pour un Etat au service d’une société de
con ance = accorde un droit à l’erreur en ce qu’elle permet à un contribuable de bonne
foi après une erreur, une inexactitude commise dans ses déclarations, de béné cier d’un
intérêt de retard à taux réduit. Il dispose de la possibilité de procéder à la régularisation
avant tout contrôle scal ou l’engagement d’un contrôle
Ces marges de négociation sont établies tant dans l'établissement que dans le paiement
de l'impôt a n d’éviter de systématiquement se tourner vers le juge de l'impôt.
= le droit scal a aménagé des modes alternatifs des règlements des di férends.
ex : accorder des remises gracieuses aux contribuables qui en font la demande depuis
1982. Cf article L247 LPF, l'administration peut accorder, sur la demande du
contribuable, des remises totales ou partielles d'impôts directs régulièrement établis lorsque
le contribuable est dans l’impossibilité de payer par suite de gêne ou d’indigence.
Article L194-1 alinéa 1 LPF = prévoit que si malgré l’accord, le contribuable décide in
ne d’aller devant le juge de l'impôt, il lui reviendra de prouver le caractère exagéré du
redressement et par conséquent, ça déchargera l'administration de la charge de la
preuve.
= ce type d’accord ne rêvait pas une véritable valeur contractuelle.
Les transactions sur les pénalités sont d’usage courant et elles deviennent dé nitive une
fois qu’elles ont été approuvées par l'administration et exécutées par le contribuable.
Cf Article L251 LPF
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En termes transactionnels, vont exister des situations particulières telles que les
dations (=paiement de droit de succession sur la base de négociations avec
l'administration aux termes du Code général des impôts) ou les rescrits qui participent
à cette approche de négociation avec l’administration.
Le législateur s’est e forcé de reprendre dans les textes les pratiques de l’administration
scale.
= informer les contribuables sur le droit par l’élaboration de chartes largement
di fusées.
ex : La charte du contribuable véri é en 1975 opposable à l’administration
-L'ENVOI D'UN AVIS DE VÉRIFICATION.
-LA LIMITATION DE LA DURÉE DE LA VÉRIFICATION DE COMPTABILITÉ
-L'EXIGENCE D'UN DÉBAT ORAL ET CONTRADICTOIRE.
-L'INFORMATION DES RÉSULTATS DE LA VÉRIFICATION DE COMPTABILITÉ
-LES CONSÉQUENCES FINANCIÈRES DES RECTIFICATIONS FISCALES
Le législateur a, pour sa part, déjà établi une liste de charge pour l'entreprise qu’il va
considérer comme des dépenses somptuaires.
= logique d'acceptabilité de certaines dépenses jugées somptuaires.
B/L’abus de droit
→ permet d’engager la responsabilité de celui qui use de manière anormale ou excessive
d’un droit avec l’intention de nuire.
En matière scale, l'abus de droit vise les cas dans lesquels les contribuables vont user
d’un droit que la loi leur reconnaît mais dans un but autre que celui prévu par la loi et
cela a n d’éluder l'impôt
Cf L’article L64 du LPF
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