Vous êtes sur la page 1sur 25

Cadre juridique scal

Séance 01 : 27/01/2022

Chapitre 01: généralité sur la fiscalité des capitaux mobiliers.

On désigne capitaux mobiliers (revenu mobiliers dans le langage courant) un certain nombre de
placement et de produit qui se repartissent dans plusieurs catégories et sous-catégories.
Certains donnent lieux à des retenus ou prélèvements et parfois certaines taxations sont a ectées
à la source sans même connaitre les revenus particuliers des contribuables.

Le système nancier générant des pro ts important, l’administration s’est attelé à mettre en place
des obligations, aussi bien sur les épaules de la partie béné ciant des sommes que de la partie
versant ces sommes.

Un facteur de qualité du béné ciaire des revenus, diversi e également l’imposition à laquelle il
doit répondre. En e et, si le béné ciaire, est une personne physique, la taxation sera di érente
que s’il s’agit d’une personne morale.
De plus, si le béné ciaire des versements est domicilié en France, il ne sera pas imposé de la
même manière qu’un non-résident. La scalité des capitaux mobiliers, permet de distinguer
di érentes structures, ainsi qu’une classi cation de produits variés.
Il faut prendre en compte le type de produit, mais on va voir aussi que l’imposition même qui
di ère en fonction du produit, di éré en fonction de la personne qui les verse et à qui c’est versé.

Les revenus mobiliers comprennent 3 grandes catégories :

1) Les dividendes et distributions assimilées :

Comprend les produits des actions et des parts sociales distribuées par les sociétés qui sont passibles de
l’impôt sur les sociétés.

Il s’agit donc des dividendes versés aux associés des dites sociétés.

Mais cela peut aussi être d’autres produits tels que des béné ces sociaux qui ne sont pas mis en réserve
ou incorporé au capital ou bien des valeurs mise à la disposition des associés et non prélevés sur les
béné ces.

Dans un certains nombre de situation, la notion de revenus distribuée peut être remis en cause
par l’administration scale pour tenter d’imposer.
Ex : des rémunérations incohérentes, des avances, des prêts ou des acomptes consentîtes aux
associés, ainsi que des distributions consécutives à une dissolution qui peuvent être considéré
par l’administration scal comme des sommes imposables au même titre que des dividendes.

Un abandon de créance est un abus à partir du moment où on a pas mit tout en oeuvre pour
récupérer sa créance.

L’imposition des dividendes versés à des personnes domicilié en France s’e ectue en 2 temps :
_D’une part, lors de l’année du versement, un prélèvement forfaitaire non libératoire (PFNL) est
tout d’abord prélevé à titre d’acompte.
_D’autre part, l’année suivante ces versements sont soumis à l’impôt sur le revenus, déduction
faite, des éventuels prélèvements e ectués antérieurement.
Depuis 2018, l’impôt sur le revenus, en matière de revenus de capitaux mobiliers consiste en un
prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,8% auquel s’ajoutent des prélèvements sociaux de
17,2%.
1
ff
ff
fi
fi
fi
ff
fi
fi
fi
ff
fi
ff
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
ff
ff
ff
Ce PFU de 30% (12,8 + 17,2) est applicable de plein droit ; mais il est possible d’opter pour
l’application du barème progressif et dans ce cas, un abattement de 40% des sommes versées
sera applicable.
Le PFU a été mit en place par MACRON lorsqu’il était ministre de l’économie pour favoriser le
développement des marchés et des entreprises.

Il existe une retenue à la source spécialement prévue pour les revenus distribués aux non-
résidents. Cette retenue à la source est de 20%, on prélève les 20% quelque soit le montant des
revenus. Ils ont le droit de dire à l’administration française qu’ils ont déjà payé des impôts dans
leur pays de naissances pour éviter de « payer » 2 fois des impôts.

2) Les produits de placement à revenu xe :

Ces placements sont di érents des produits à revenu variables tels que les actions ou les parts sociales. Il
s’agit notamment des obligations et des titres assimilés comme les titres participatifs, les e ets publics et
les titres d’emprunts négociables émis par des personnes morales française de droit public ou de droit
privé.

On trouve également parmi ces produits de placement à revenu xe, des revenus de créance non-
représentés par des obligations ainsi que des revenus de dépôts cautionnement ou compte-courant.

On trouve des dispositions particulières pour tout ce qui concerne les bons de caisse, les titres de créances
négociables ainsi que les bons ou contrats de capitalisation qui possèdent la même nature que les contrats
d’assurance vie.

Les produits de placement à revenu xe comme les dividendes, perçues par des personnes scalement
domiciliés en France, sont imposés en 2 étapes :
_D’une part un PNFL
_D’autre part le PFU ou le barème progressif.
Bien entendu, dans un cas comme dans l’autre, les prélèvements d’impôt payés à la source sont
déductibles de la position nale. Depuis 2019 ; on a mit en place le prélèvement à la source.

Par dérogation, certaines catégories de produits sont soumises un prélèvement libératoire. Ex : Les
assurances vies.

3) Les revenus de valeurs mobilières étrangères :

Il faut distinguer 2 situations :

_D’une part, les sociétés étrangères qui exercent une activités en France. Dans ce cas, les
béné ces réalisés sont intégralement réputés distribués à des associés n’ayant pas en France
leur domicile scal ou leur siège social. Cette présomption signi e que tous les béné ces, vont
être soumis à la retenue à la source prévue à l’égard des distributions faites par des sociétés
françaises à des non-résidents.
Cette présomption peut cependant être contredite et une révision de la taxation peut être
envisagé par une société dans ce cas là, cependant, elle devra démontrer que la retenue à la
source excède le montant total des revenus que la société a e ectivement distribué.

Par ailleurs, la société peut aussi justi er avoir transféré les dividendes à des béné ciaires ayant
leur domicile scal ou leur siège social en France.
Cette retenue à la source ne s’applique pas aux sociétés étrangères ayant leur siège de direction
e ective dans un état membre de l’UE, en Islande, Norvège ou Liechtenstein.
En réalité, le cité d’exonération de cette retenue à la source, consiste dans le fait qu’un impôt soit
appliqué dans l’état du siège social de l’entreprise.

_D’autre part, la 2e situation concerne les béné ciaires de revenus de valeurs mobilières
étrangères, qu’ils soient encaissés en France ou à l’étranger, les revenus de valeurs mobilières
étrangères, perçue par des personnes physiques ou morales ayant leur domicile scal ou leur
siège social en France sont passibles de l’impôt français ( impôt sur le revenus ou les sociétés).

2
ff
fi
fi
fi
ff
fi
fi
fi
fi
fi
fi
ff
fi
fi
fi
ff
fi
fi
Bien entendu, les conventions scales conclues entre la France et les pays étrangers prévoient
que l’impôt retenu à l’étranger peut être imputable sur l’impôt due en France.

Ce système qui permet d’éviter la double imposition, d’un même revenu, prend souvent la forme
d’un crédit d’impôt correspondant à l’impôt étranger.

Séance 02 : 03/02/2022

Rappel:

Revenus de capitaux mobiliers : en droit les valeurs mobilières c’est ce qui concerne les
parts, les actions, tous les titres dont on peut parler sont des valeurs mobilières en matière
scale. C’est pour ça qu’on appelle cela des revenus de capitaux mobiliers. Si c’est un
loyer on parle de revenu foncier.

Pour le calcul de l’impôt, la différenciation entre le PFU et l’impôt progressif au barème.


Quand en tant que particulier vous avez des revenus de capitaux mobiliers, vos
placements ne sont pas imposables mais les revenus générés sont imposables. (Interêts,
dividendes etc..)

Imposable de 2 façons: soit le prélèvement forfaitaire unique (le pfu). Si on gagne 100€ on
paye 30€ d’impôts.

Si vous ne choisissez pas le pfu qui représente 30%. On peut choisir d’être imposé au
barème progressif c’est le barème selon lequel tout le monde est imposé pour tous les
autres revenus. Ex : vous avez des salaires qui font l’objet de prélèvement à la source, si
vous êtes en dessous de 15 000€/an vous êtes pas imposé. La tranche la plus élevé est
imposable. 17,2% de prélèvement obligatoire pour l’impôt barème progressif

Si j’ai que 10 000€ de capitaux mobiliers, l’établissement va prélever 30% de pfu si je ne


choisis pas le barème progressif.

Quand vous avez des dividendes plutôt que d’être imposés sur la totalité vous avez le
droit à un abattement. Il y a une part de frais et charges déductibles. On déduit 10% du
salaire rapporté.

Suite du cours: on s’est arrêté sur 2 cas (sociétés étrangères et béné ciaires qui touchent
des revenus de valeurs étrangères)

Il existe un régime spécial qui s’applique aux personnes physiques domiciliées en France
qui détiennent directement ou indirectement 10% dans une structure nancière établis à
l’étranger. Ils béné cieront d’un régime scal privilégié et seront imposés au titre des
revenus mobiliers dans la proportion de leur participation nancière.

L’administration scale distingue 2 types de personnes : ceux qui investissent juste pour le
simple objet spéculatif. Si on a plus de 10% dans une structure nancière on veut vraiment
investir donc on est moins imposé on dispose d’un régime scal privilégié. Ce qui simpli e
l’activité pour la personne.

La situation d’imposition diffère aussi en fonction de chaque catégorie de béné ciaire.


Pour les personnes physiques domiciliées en France, les revenus sont en principe
passible de l’impôt sur le revenu. Il existe des exceptions prévues par la loi.

3
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
Ex : les livrets A qui sont des placements crées par l’état. D’autre part certains placements
font l’objet d’un prélèvement forfaitaire libératoire et non soumis à l’impôt sur le revenu.

L’impôt sur les sociétés concerne quant à lui les personnes morales et l’ensemble de leurs
béné ces ou revenus incluant également les revenus mobiliers. (Il est à peu près à 25%
actuellement.)

Les revenus mobiliers de toute nature perçues par des personnes morales sont
normalement compris dans le béné ce mais certains crédits d’impôts peuvent être
imputés à l’impôt sur les sociétés.

Autre régime spéci que, les sociétés mères peuvent en fonction de certaines conditions
être exonérées d’impôt sur les sociétés sur les produits de leur liale.
Pour éviter que ces sociétés mères ne soient imposées multiple fois dans les sociétés
liales. Elles peuvent être exonérer que si elle a de l’intérêt réel dans sa société liale.

Les revenus mobiliers perçus par des organismes sans but lucratif font aussi l’objet de
règles particulières avec un impôt amoindrit. Ex : associations..

En ce qui concerne les non résidents c’est à dire les personnes physiques ou morales
dont le domicile scal est situé hors de France. Les revenues distribuées par des sociétés
françaises donnent lieu à une retenue à la source assurant le paiement pour
l’administration scale. La retenue à la source est opérée par les établissements
bancaires. La plupart des conventions scales prévoient pour les revenus distribuées à
des non résidents une réduction et parfois même une suppression de l’imposition en
fonction de l’état signataire. La retenue à la source présente un caractère d’imposition
dé nitive car elle libère les non résidents de l’impôt français. (Cette retenue est au taux de
20% pour gagner plus.) Ces derniers devront toutefois se justi er pour amoindrir cette
retenue.

Les placements à revenue xe font aussi l’objet d’un prélèvement obligatoire dont le
débiteur est l’établissement domicilié en France gérant du portefeuille.

Les revenus de valeurs étrangères perçus par des non résidents échappent à toute
taxation en France.

Pour les plus values de cession de valeurs mobilières réalisées par des particuliers c’est
également le PFU ou le barème progressif qui sont implicables.

On ne paye que sur ces plus values et on peut déduire sur nos moins values. Or si on fait
rien les établissements vont directement appliqués le PFU.

Les plus values réalisées par les entreprises relèvent du régime des plus values
professionnelles qui est un régime distinct. Il en est de même pour les parts de sociétés de
personnes qui ne sont pas passibles de l’IS et pour lesquels un associé exerce une
activité au sein de la société.

En fait les plus values mobilières c’est lorsqu’on achète des actions et qu’on les a vendu.
Si ce sont des sociétés on parle de plus values professionnelles.

En n le régime des plus values mobilières concernant des sociétés immobilières sont
soumises non pas au régime des plus values mobilières mais au régime foncier.
4
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
Le secteur de l’immobilier en France est le plus imposé.

Les cessions réalisées par des non résidents ne sont en principe imposable que si il s’agit
de participation supérieure à 25%. Cependant il en va différemment si le cédant est
domicilié dans un état ou territoire non coopératif. C’est ce qu’on appelle l’acronyme ETNC
donc les paradis scaux. Ils ont forcément des activités et comme aucune convention
scale n’est rédigée avec eux. La liste de ces ETNC est réactualisée tous les 6 mois et
l’imposition se fait de manière automatique et de manière la plus sévère si des gens se
font attraper.

Certains régimes particuliers concernent les placements collectifs en valeur mobilières, les
opérations sur instrument nancier à terme, les fonds communs de créances et les plans
épargnes en action. Ces divers produits béné cient de régime d’imposition adapté à leur
activité.

Les mesures d’applications et de contrôle : la réglementation relative à la scalité des


capitaux mobiliers est complétée par des mesures d’accompagnement qui sont destinées
à assurer l’application de certains dispositifs (retenue à la source, crédits d’impôts..) mais
également de permettre à l’administration d’exercer ef cacement son droits de contrôles
sur les impositions mais également dans le cadre de procédure tels que des véri cations
de comptabilité ou des examens contradictoires de situation scale personnelle.

Non seulement la scalité est lourde, les impôts sont importants en France mais
également les particuliers ont des obligations administratives très importantes.
Ex : prélèvement à la source était censée faciliter l’impôt or en France ce n’est pas du tout
le cas. En France il faut tout de même faire une déclaration de revenues.. le nouveau
système a permis à l’état d’avoir de l’argent plus tôt dans l’année.

Les professionnels ont eux aussi des obligations administratives et scales.

Les établissements payeurs sont donc soumis à des obligations concernant les
justi cations d’identités, de domicile ainsi que les coordonnées des établissements
recevants les paiements.

Dans le cadre d’un contrat de prêts, les établissements professionnels doivent fournir des
déclarations récapitulatives annuelles sur les opérations de valeurs mobilières ainsi que
les paiements intervenus. Il s’agit de ce que l’on appelle généralement l’imprimé scal
unique. (IFU) et ce document, la banque vous l’envois chaque n d’année si vous avez
des placements.

Il en est de même pour les déclarations d’ouverture et de clôture de compte notamment à


l’étranger une déclaration spéci que est nécessaire annuellement.

Désormais les comptes de cryptomonnaie doivent également être déclarées. C’est une
nouveauté depuis 2021.

Les contrats de capitalisation et d’assurance vie font l’objet de déclaration par les
entreprises professionnelles lors de la souscription ou du dénouement: ces entreprises
devant indiquer les montants cumulées des primes ainsi que les valeurs de rachat.

La déclaration au titre de l’échange automatique d’information prévue par l’administration


scale est obligatoire pour toutes les institutions nancières. Ce qui veut dire que tous les
5
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
établissements nanciers qui se créent en France ou qui veulent avoir une activité en
France sont obligées d’accepter un échange automatique d’informations avec
l’administration scale française. Car l’AFF a le droit de demander les infos qu’elle veut
concernant nos infos bancaires et nancières. Les établissements bancaires ne veulent
plus rendre des comptes à l’administration scale donc ils transmettent directement les
relevés à l’administration scale.
Ex : les virements de 10 000€ sont communiqués à l’administration scale.

Séance 03 : 10/02/2022

Nous allons aborder les différents types d’impositions sur les produits nanciers.

Chapitre 02 : Imposition des revenus mobiliers à l’impôt sur le revenu.

Il s’agit des modalités selon lesquelles, les revenus mobiliers perçus par des contribuables ; sont
soumis à l’impôt sur le revenu. En e et, les revenus mobiliers sont également soumis aux
prélèvements sociaux (CSG, CRDS…).
Ces derniers, sont prélevés à la source pour tous les contribuables de la même manière. C’est
pourquoi, nous nous attarderons sur le régime spéci que de l’impôt sur le revenu avec
notamment la « at taxe » et sur option, l’imposition au barème progressif.

L’impôt concernant les placements peuvent se faire de 2 sortes :


-> prélèvements sociaux, taxes, impôts qui n’en portent pas le noms car plus simple
juridiquement de ne pas les inclure et pour l’Etat cela permet d’appliquer des prélèvements
sociaux à tout le monde, alors que l’impôt sur le revenu, évolue en fonction des revenus qu’on va
avoir.

Les revenus imposables di èrent en fonction de la catégorie, dans laquelle ils sont placés.
Ex : En raison de leurs spéci cités, les plus-values de cession de valeur mobilière ne sont pas
taxés de la même manière que les placements à revenus xe et dépendent du fait générateur et
du calcul de l’impôt.

SECTION 1 : LES REVENUS IMPOSABLES DANS LA CATÉGORIE DES REVENUS DE CAPITAUX


MOBILIERS.

Par principe, qu’ils soient de sources française ou étrangères, les revenus mobiliers perçues par
des personnes physiques ayant leur domicile scal en France sont soumis à l’impôt sur le revenu
dans la catégorie des RCM (revenus de capitaux mobiliers).

Il existe cependant certaines exonérations et des prélèvements forfaitaires, libératoires ou pas


sont appliqués.

Les modalités d’imposition di èrent également pour les personnes morales. Si les RCM sont
perçues par des entreprises, ils sont soumis à l’impôt sur les sociétés.
Dans le cas où une société n’est pas soumise à l’impôt sur les sociétés, la taxation varie selon
que les produits proviennent ou non de l’activité exercée à titre professionnelle.
-> Si on est pas dans une société soumise à l’IS (impôt sur les sociétés) tel que dans les
professions libérales, il faudra véri er si cette profession libérale a pour objet de générer des RCM
ou si c’est une société annexe (société civile).

Les produits des titres qui découlent de biens, se trouvant dans une entreprise, mais sans lien
avec l’activité ne seront pas considérés comme le résultat scal professionnel de l’entreprise.
L’administration scale considère qu’il en est de même pour les produits de placement de la
trésorerie professionnelle quelque sois leurs formes.
Ex : Quand on a une activité professionnelle, dans n’importe quel secteur, si l’argent dans les
caisses de l’entreprise est investie dans un but purement spéculatifs, les revenus, ne doivent

6
fl
fi
fi
fi
ff
fi
fi
ff
fi
ff
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
normalement pas être intégré dans les bilans. Les placements issues de la trésorerie, s’ils ont rien
avoir avec les placements nanciers doivent être taxés.

Sont compris dans le résultat professionnel, sur option express (à préciser au départ, dès l’achat)
les produits issus de l’exploitation de bien a ecté à un usage non professionnel et qui n’excède
pas un certain pourcentage de l’ensemble des produits de l’exercice.

Pour ce qui concerne les biens utilisés pour les besoins de l’activité professionnelle, leur produits,
sont automatiquement pris en compte pour le résultat professionnel, mais pour ne pas
désavantager les exploitants individuels, imposé dans des conditions di érentes, l’administration
admet que ces revenus soient retranchés des résultats professionnels et déclarés par l’exploitant
dans la catégorie des RCM.

Ces modalités (de distinction quand on est un exploitant individuel) s’appliquent quelque soit la
nature des revenus mobiliers (dividendes, placements à revenu xe, créance ou même valeur
étrangère…).
Il est à noter que les revenus de créances, de dépôt, de cautionnement ou de compte courant, ne
sont pas inclus dans les RCM lorsqu’il s’agit de recettes provenant de l’exercice d’une profession.
Il existe, certaines exception quand les revenus perçus par les contribuables proviennent d’une
profession non commerciale. De même, pour les sociétés de personne ; dans le cadre d’une
activité professionnelle, la société de personnes doit incorporé dans ces produits nanciers les
revenus de capitaux mobiliers (RCM), cependant, ils ne seront pas pris en compte scalement
dans la société mais dans chaque associé au regard de sa côte part de revenus dans la société.

Une société de personne = entreprise « transparente » ≠ société de capitaux = SA, SARL qui sont
indépendante qui ont les memes droits et pouvoirs qu’une personne physique.
Dans ces sociétés de personnes on applique les memes règles que les sociétés de capitaux, or
les revenus et charges liés aux activités se répercutent dans les sociétés qui sont des personnes.

La situation est similaire pour les sociétés de personne ayant une activité patrimoniale,
Ex : quand une société civile constituées entre particuliers, possède un portefeuille de valeur
mobilière et se cantonne à encaisser les revenus de ce portefeuille bien qu’il soit encaissé par la
société, ils seront imposé au nom des associés.

Sur le plan scal, il faudra distinguer entre la société qui perçoit les revenus et les associés qui
sont imposables. De ce fait, les conséquences seront di érentes en fonction de la qualité de
l’établissement payeur et des obligations de déclarations annuelles de paiement.
Cela signi e que lorsqu’on aura une structure (personne morale) qui s’interpose entre les revenus
et l’imposition, il faut faire attention car les établissements payeur (qui envoie des déclarations
annuelles => IFU (Imprimé Fiscal Unique)). Il va bien falloir distinguer ce qu’il y a a payer et ce
qu’on a perdue en fonction de chaque associé.

De la même manière, la retenue à la source, que la société doit opérer en fonction de la quote
part des produits di érents si les associés sont résidents ou pas. De même, certains associés ne
peuvent pas béné cier de credit d’impôt ou d’éventuels abattements en raison de la société qui
se trouve entre les revenus et l’imposition.

Autre exemple, d’imposition indirecte ou pas personnelle à la personne morale ou physique ce


sont les placements de compte de nancement des campagnes électorales.
Les revenus mobiliers et les plus values, provenant des placements réalisés dans le cadre de la
gestion de compte de nancement de campagne électorale ne sont pas imposable au nom du
mandataire ou du candidat mais de la structure électorale en charge de récolter les fonds.

Autre particularité, les sommes qui proviennent de comptes bancaires inactifs ; Ces produits sont
soumis à l’impôt sur le revenus qui est due par le contribuable, titulaire du compte inactif, bien
que la période d’inactivité est soumise à l’impôt sur le revenu, de manière automatique et c’est la
caisse des dépôts et consignation qui en informe l’administration e ectuant un prélèvement non
libératoire qui par suite sera déduit de l’impôt sur le revenu du contribuable.

7
fi
fi
fi
ff
fi
fi
fi
ff
ff
fi
ff
ff
fi
fi
Compte bancaire inactif : Les établissements bancaires, doivent informé à partir d’une année
d’inactivité sur un compte (0 transactions), l’établissement doit prendre contact avec le client,
pour savoir si on ferme le compte ou non.

Dans ce cadre là, les sommes sur les comptes inactifs sont transmis à la Caisse des dépôts et
consignations, ceux-ci von prélever une somme à la source (impôts sur les intérêts généraient
chaque année), ces sommes là qu’elle conserve et qu’elle rendra au client si celui ci vient à se
manifester un jour.

SECTION 2. LE FAIT GÉNÉRATEUR DE L’IMPÔT.

On entend par fait générateur de l’impôt ; le moment où sont réalisés les conditions légales
nécessaires, pour l’exigibilité de l’impôt. Pour l’impôt sur les revenus, il s’agit de déterminer
l’année au titre de laquelle doit être établie l’imposition.

Le code général des impôts, prévoie que les revenus mobiliers, lorsqu’ils sont payables en
espèce, doivent être soumis à l’impôt au titre de l’année, soit de leurs paiement, soit de leur
inscription en compte. Il n’est donc pas nécessaire de tenir compte de la date d’échéance mais
uniquement de l’encaissement e ectif ou inscription en compte.

De manière générale, les impositions, des RCM font l’objet du Prélèvement Forfaitaire Unique,
éventuellement d’un prélèvement forfaitaire non libératoire ou bien en fonction des produits, d’un
prélèvement forfaitaire libératoire. Il conviendra donc lors de la déclaration de revenus de véri er
que ces éventuels prélèvements ont été pris en compte.
Le paiement de RCM par chèque admet que les revenus ont été touchés lors de la réception du
chèque qui constitue donc le fait générateur lorsque le débiteur est domicilié en France.
En revanche, s’il est à l’étranger, c’est le paiement du chèque qui prévaut => On doit l’impôt
quand on reçoit le chèque.

Dernière petite spéci cité, en ce qui concerne les produits des actions et parts sociales, les
revenus sont imposables au titre de l’année de leur paiement.
Ex : Pour les dividendes, s’il existe un décalage entre le moment où le béné ce est réalisé par la
société et le moment où les associés prononcent l’a ectation de ce béné ce, c’est lors de sa
mise en paiement qu’il sera imposable et non forcement lors de l’année qui a généré les
béné ces.

Séance 04 : 24/02/2022

SECTION 3. LES MODALITÉS DE L’IMPOSITION.

L’imposition des revenus mobiliers, perçues par des personnes physiques, scalement domicilié
en France s’e ectue en 2 temps :
- Lors de leurs versements, les revenus de capitaux mobiliers sont soumis sauf exception à un
prélèvement forfaitaire non libératoire (PFNL).
- L’année suivante, les revenus de capitaux mobiliers sont soumis à l’impôt sur les revenus sous
déduction de l’impôt prélevé à la source. L’impôt est en principe perçue, selon un taux
forfaitaire (Prélèvement Forfaitaire Unique). Toutefois, il est possible d’opter pour le barème
progressif de l’impôt.

Le PFNL s’applique aux dividendes et distributions assimilées, au produit de placement à revenu


xe ainsi que les produits et contrat d’assurance vie. L’imposition dé nitive des RCM
n’interviendra sauf exception que l’année suivante.

Le PFU aussi appelé la « at tax » consiste à une imposition sur le revenu à un taux forfaitaire qui
est actuellement de 30% comprenant 17,2% de prélèvement sociaux et 12,8% d’impôt sur le
revenu. Le champ d’application du PFU est très large puisqu’il concerne l’ensemble des revenus
de valeur mobilière mais aussi les plus-values de cession ; autrement dit, sont imposé au PFU les
produits d’action et de parts sociales comme les dividendes mais aussi les rémunérations des
membres de conseils d’administrations, l’ensemble des produits de placement à revenu xe ou

8
fi
fi
ff
fi
fl
ff
ff
fi
fi
fi
fi
fi
fi
les sommes réparties sur les fonds communs de placement. Ce PFU s’applique aussi bien aux
revenus de sources françaises qu’au revenus de sources étrangères.
En réalité, il touche tous les capitaux de revenus mobiliers (exceptions : montants alloués aux
placements types livrets A…).
Même les rémunérations de conseil d’administration (payé en jeton présence ; on est pas salarié,
on touche une somme forfaitaire à chaque réunion à laquelle on assiste, cette somme forfaitaire
sera imposé comme un RCM donc imposé au PFU).

Sont exclues de l’application du PFU, certains produits spéci ques comme les livrets A ou des
assurances vies.
Certains placements d’épargne solidaire ne sont pas soumis au PFU, ainsi que des produits
versés dans des états ou territoires non coopératifs (ETNC) qui sont soumis à un prélèvement
forfaitaire plus lourds.

Le PFU possède une assiette comprenant le montant brut des revenus. Il est possible d’appliquer
des abattements spéci ques comme par exemple pour les contrats d’assurance vie ou bien, les
éventuelles pertes et moins value qu’il pourrait y avoir lors de la cession de titre ou en cas de non
remboursement d’un capital investie.

En ce qui concerne les revenus de sources étrangères, l’impôt retenu à la source est imputé sur
l’imposition forfaitaire dans la limite du crédit d’impôt auquel il ouvre droit dans les conditions
prévus par les conventions internationale, quand on touche des revenus d’un pays étranger, on
paye le PFU mais si on a déjà payer un revenu à l’étranger, sachant que la double imposition est
interdite, si l’impôt étranger, est plus important que l’impôt français, on ne paye pas d’impôt en
France.
Le taux du PFU est de 30% mais est xé à 7,5% pour les produits des contrats d’assurance vie
d’au moins 8 ans lorsque le montant total des encours ne dépasse pas 150 000€ depuis
septembre 2017.
-> En fait, les contrat d’assurance vie sont à la base, des contrat non imposable, avec le temps,
les di érents gouvernements ont commencé à les taxer di éremment. Dès l’arrivée du PFU, pour
éviter la fuite de capitaux, on a mit en place une imposition de 7,5% sur les sommes qui étaient
déjà dans les comptes d’assurance vie.

Le contribuable a la possibilité d’opter pour une imposition suivant le barème progressif de


l’impôt sur le revenu de l’ensemble des revenus. Mais cette option doit être formulée
expressément sur la déclaration d’ensemble des revenus et elle est exercée de manière globale et
irrévocable pour l’ensemble des RCM imposable au titre de la même année.

L’imposition des revenus au barème progressif est établie sur demande express, du contribuable.
L’option apparaît sur la déclaration de revenus et peut être exercé jusqu’à la date limite de dépôt
de la déclaration sans quoi les revenus seront obligatoirement imposé au PFU.

Cette option (au barème progressif) a pour conséquence, de pouvoir prendre en compte les
dépenses engagées pour l’acquisition ou la conservation de ces revenus ainsi que les dé cits
constatés dans les RCM qui sont reportable d’une année sur l’autre. En n, l’abattement de 40%
peut aussi être pris en compte si les conditions sont remplies.
-> Quand on applique le PFU, on veut simpli er la démarche du contribuable. Si on veut pas
appliquer ce 30% car trop important, on émet l’imposition par le barème progressif.

Lors de l’application du barème progressif de l’impôt sur les revenus mobiliers certaines
déduction de frais et charges sont autorisées pour leur montants réels et justi é. Les dépenses
pour être déduite doivent avoir été e ectivement réglées au cours de l’année concernée. Cela
signi e qu’on ne peut pas appliquer des forfaits, des évaluations forfaitaires de frais que l’on doit
engager.

Ne sont déductibles que les dépenses a érentes à des titres générants des revenus imposables
cela signi e que ne sont pas déductible, les frais relatif au revenus exonéré. Di érents types de
dépenses sont déductibles, comme :
- les frais de garde,
- les frais d’encaissement,
9
fi
ff
fi
fi
ff
fi
ff
fi
ff
fi
fi
fi
ff
fi
- les frais de location de co re,
- autres commissions et primes d’assurance qui constituent des charges déductible lorsqu’elle
concerne des RCM imposable.

D’autre part, certains revenus font l’objet d’une majoration d’imposition de 1,25 sous forme de
sanction qui concerne notamment les rémunérations et avantages occultes ou bien les
rémunérations qui correspondent à un travail non e ectif comme par exemple les versements
excessifs à l’égard de l’importance du service rendu.
Les prélèvement et retenues opérés à la source ouvrent droit lorsqu’ils ne sont pas libératoire à un
crédit d’impôt imputable sur l’impôt due.
Le montant des crédit d’impôt est alors inclut dans le montant des revenus déclarés, en revanche
si la retenue est libératoire, aucune imputation sur l’impôt ne sera possible.

Les modalités d’imputations des crédits d’impôt (le crédit d’impôt qui permet un remboursement
contrairement à la réduction d’impôt qui ne permet pas un remboursement) dépendent des
produits sur lesquels ils portent que ce soit les PFNL sur les contrats d’assurance vie ou bien les
crédits d’impôt sur les intérêts d’obligation ou bien les revenus perçus à l’étranger, l’application
di ère et la retenue à la source applicable, rendra libératoire ou pas le prélèvement.

Chapitre 03 : Les bénéficiaires de revenus de valeur étrangère

On va s’attarder sur les revenus qui proviennent de l’étranger et on va voir quels sont les types de
catégories imposables et comment on les évalue quand ils proviennent de l’étranger.

Il s’agit des produits perçus par des personnes physiques et provenant d’établissements payeurs
situés à l’étranger. Il existe plusieurs catégories de revenus imposables comprenant notamment :
- les dividendes,
- les intérêts,
- tous types de répartitions faites aux associés (dividendes normalement mais ils peuvent être
versés sous di érentes formes = pécuniaire ou matérielle),
- les rémunérations d’administrateurs et jetons de présence,
- les produits de prestations de retraite ainsi que les redevances
- les produits de fond de placement.
Les dividendes sont soumis à l’impôt quelque soit la situation du siège social qui se trouve à
l’étranger. L’impôt est exigible peu importe la nature du produit distribué et peut importe la date
de création de la société étrangère. Il en est de même pour les intérêts qui sont imposables
lorsque les sociétés ont leur siège à l’étranger à l’exception des produits provenant de société en
non collectif ou en commandite simple.

Les sommes gurant au crédit d’un compte courant (somme que prêtent des sociétés à leurs
associés) d’une société étrangère, ne sont pas considérées comme des revenus distribués. Les
comptes courant sont très encadrés notamment quand ça provient de sociétés étrangères.

Séance 05 : 03/03/2022

Les remboursements d’apport ou de primes d’émission (produits qui ne sont pas des gains /
revenus, ce sont des produits de capitaux) échappent en général à l’impôt, sans d’ailleurs, qu’il y
ait a distinguer si les primes sont remboursées ou non, aux actionnaires, qui ont été appelés à les
verser.
Les primes, on ne va pas véri er qui les a versé. Parfois, on fait des échanges de primes, il y a
des mécanismes qui permettent d’échanger des apports ou primes d’émissions versés, peu
importe le cadre contractuel. La personne a qui on va rembourser l’apport, ne sera pas forcement
la même personne qui nous a octroyer cet apport.

Une répartition est considérée comme un remboursement que si tous les béné ces ou réserves
ont été auparavant répartis. Dans le cadre d’une entreprise, parfois, on va clôturer une structure,
10
ff
fi
ff
ff
fi
ff
fi
dans le cadre de cette fermeture on établie une comptabilité nale, on va repartir les biens qu’il
reste dans l’entreprise => Répartition.

Cette répartition concerne les biens qu’on a investie dans l’entreprise, on va donc, pas les taxer
quand on les récupère. Si cette répartition ne concerne que les biens liés à l’entreprise, on sera
imposable que si tous les béné ces n’auront pas été reparties.

Pour véri er la condition de répartition, l’administration scale (AF) considére la situation sociale
(situation de la société) à la date de versement du capital. En cas d’existence de béné ces (qui
n’auraient pas été répartis) les sommes remboursées ne seront imposé que dans la limite des
béné ces ou des réserves.

Dans le cas d’une société en liquidation, l’impôt sera exigible, seulement en présence d’un boni
de liquidation et après reprise des apports qui sont pas été remboursés.
-> Droit des sociétés, quand on parle de liquidation de société c’est pas forcément péjoratif, car
on peut liquider une société en bonne santé car changement de structure ou changement de
secteur d’activité, dans un autre état…
-> Si la société est en bonne santé et qu’on l’a liquide, on appel ça un « boni » de liquidation, ce
boni sera imposable une fois que toutes les répartition de béné ce auront été faites.

En cas de rachat de titre l’imposition applicable, sera celle du régime des plus values.
Toujours selon la répartition scale des béné ciaires de revenu étrangers, l’amortissement du
capital, constitue un élément imposable, sauf en cas d’exception, comme pour les sociétés
concessionnaires des Etats.
-> Le principe d’amortissement est un principe comptable. L’amortissement est le mécanisme
comptable par lequel, les biens des entreprises sont déduits chaque années à raison de leurs
valeurs.
Ex : véhicule de livraison qui paye un véhicule qui coûte 10 000€. L’AF propose de déduire une
partie de ces 10 000€ sur une certaine période. Ici, 2 000€ pendant 5 ans.
Quand on déduit l’amortissement, on paye moins d’impôt.

Les rémunérations d’administrateurs, ainsi que des membres de conseil de surveillance, dont le
siège social est situé à l’étranger, sont en principe imposable sur le revenu au titre des RCM. Il en
va de même pour les redevances de propriété industrielle où les honoraires versées à un
administrateur en rémunération d’une activité professionnelle distinctes de celle d’administrateur.

Administrateur : dirigeant de certains type de sociétés, notamment Société Anonyme avec soit un
Conseil d’administration ou un Conseil avec un PDG de surveillance. Ces administrateur sont
rémunéré non pas en salaire mais en jeton présence.

Les jetons de présence payé par les sociétés étrangères à leurs actionnaires, à l’occasion des
assemblées générales sont considérés comme des RCM, peu importe les modalités de paiement
de ces jetons présence l’imposition est exigible à compté du règlement e ectif des jetons.
Aucune déduction de frais ne sera admise pour la base d’imposition contrairement aux jetons de
présence versée par une société française. Les jetons de présence ce sont donc des paiements
e ectués aux propriétaires des entreprises qui se rendent aux réunions générales.

Pour tout ce qui concerne les obligations et les e ets négociables émis par des collectivités
publiques ou privées étrangères, c’est l’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers qui est
applicables, comme pour les produits émis de France.
Il en va de même des produits de trust, quelque soit le type de produit distribués ou les biens
placés dans le trust.

Le trust (en France ça n’existe pas, on appel ça de la ducie).

Contrats anglo-saxon, les trusts (con ance) on place dans un trust, on signe un contrat avec un
trusty, celui-ci va devenir comme le propriétaire de ce que je lui con e. Ce que je lui con e ne
sera plus dans mon patrimoine. L’AF déteste les trust, car ne pleut plus saisir et ne plus faire
payer des impôts dessus. Les trust sont souvent placés dans les paradis scaux.

11
ff
fi
fi
fi
fi
fi
fi
ff
fi
fi
fi
fi
fi
ff
fi
fi
fi
Dans les trusts on peut mettre :
- portefeuille
- Valeurs mobilières
- Immeubles…
Le trusty doit rendre par la suite les produits avec un béné ce. Le trusty devient comme le
nouveau propriétaire des biens qu’il a dans son contrat.
Tous les produits générés par un trust, il faut déclarer le trust, déclarer ce qu’il y a dedans et
déclarer la plus-value. Donc plus aucun intérêt en France.
—> En France on fait de la ducie.

Les trusts ne sont qu’à l’étranger. Les produits réinvesties dans un trust, ne sont pas imposable à
l’exception des trusts se trouvant dans des entités étrangères soumises à un régime scal
privilégié.
-> Le concept c’est le suivant, on peut prévoir que le trust va générer des revenus, on touche pas
à ces revenus, on les réinvestie dans le trust.

Autres produits, après les trusts dans la catégorie des RCM ce sont les :
- Redevance : somme d’argent que son verse pour l’exploitation d’un forage pétrolier. Ex: TOTAL
paye des redevance dans les Etats où il est, pour pouvoir exploiter.
- Royalties : sur des oeuvres culturelles ( lms, chanson…) on les touche quand on a créer l’objet
initial.
Ce sont tous les revenus qui découlent de l’exploitation d’un droit.
Ils sont assujettis à l’impôt sur les RCM, bien entendu, les convention scales internationales
peuvent encadrer cette imposition avec des dispositions particulières.

Pour ce qui concerne les produits de fond de placement ou d’investissement constitués à


l’étranger, la réglementation scale ressemble aux fonds placés en France, dans le cas où la
structure qui gère les fonds correspond à une personnalité morale de droit français.
Les fonds communs peuvent se dé nir comme une copropriété de valeur mobilière dont les parts
sont émises et rachetées à la demande des porteurs, à la valeur liquidative majorée ou diminuée
selon les cas des frais et commissions.
-> Les produits de fonds de placement ou d’investissement sont des produits assez fréquent. On
est pas titulaire d’un titre mais d’une valeur. Dans cette valeur il peut y a voir plusieurs titres.

L’AF assimile les revenus de fonds de placement à des revenus de valeur mobilières, sauf dans le
cas où une convention scale bilatérale l’imposerait autrement.
Les produits et gains de contrat d’assurance vie situé à l’étranger sont imposable de la même
manière que ceux situés en France, en revanche, les produits issus d’un capital retraite de source
étrangère ne sont imposés comme des revenus de capitaux mobiliers que si le béné ciaire justi e
que les sommes versées lors de la constitution des droits n’étaient pas déductibles du revenu
imposable ou bien exonéré dans l’Etat de constitution.

Les revenus taxables, dans la catégorie de la valeur mobilière sont déterminés à partir de leur
valeur brute encaissée au jour des paiements pour le cours de change. Seuls les impôts établis
dans le pays d’origine peuvent être déduits.
-> Quand on touche des valeurs mobilières venant de l’étranger, on déclare la somme total qui
peut être dans une autre monnaie. C’est pourquoi on regarde le cours au jours auquel ça nous a
été versé.

Les revenus de valeur étrangères, sont soumis au même régime scal qu’il soit encaissé en
France ou à l’étranger. Il existe toutefois un régime permettant à la France, de taxer les
participation au moins 10% détenus par des personnes physiques domiciliés en France, dans des
structures nancières étrangères soumises à un régime scal privilégié.
-> Ce mécanisme renvoie à une situation où on a quelqu’un qui déclare tout, une personne
physique situé en France qui possède des biens, des valeurs mobilières à l’étranger mais dans un
état ayant un régime scal privilégié (on sait de par la jurisprudence qu’on considère un pays avec
une scalité privilégié, où on paye moitié moins de ce qu’on payerait en France).
Si je suis soumis au PFU en France (30%) et j’ai des placements dans un état ou je suis imposé à
15%, dans ce cas là, l’AF a la possibilité de m’imposer en plus de ce que j’ai déjà à payer à
l’étranger.

12
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
Les conventions internationales conclues par la France, permettent notamment, d’éviter les
doubles impositions en prévoyant pour les béné ciaires de revenus de valeurs mobilières
étrangères domiciliées en France. L’imputation sur l’impôt français, de l’impôt étranger ou d’une
éventuelle décote. Si aucune convention scale n’a été signée, les revenus seront soumis à
l’impôt français pour leur montant nets d’impôt étranger.
-> Application du mécanisme anti double imposition.
1. Soit on évite la double imposition en déduisant de ‘l’impôt étranger, l’impôt payé à l’étranger.
2. Soit on exonère les produits nanciers en France.
3. Soit on décote, par rapport aux revenus à l’étranger, en France on nous déduit une partie des
revenus qu’on aurait du payer.

L’imputation de l’impôt étranger est normalement fait sur l’impôt français, mais aucune imputation
ne peut être faite, si un crédit d’impôt a été généré à l’étranger. L’Etat français déduit l’impôt payé
à l’étranger pour ne pas payer deux fois. Si à l’étranger on a un crédit d’impôt on le demande à
l’Etat d’origine et pas en France.
Le montant du crédit d’impôt ne pourra être sollicité que dans l’état étranger d’origine et dans le
cas où il concerne bien la même catégorie de revenu imposé en France. Parfois, les conventions,
prévoient une imposition forfaitaires quelque soit le montant e ectif de l’impôt étranger. Il s’agit
notamment des accords conclus avec les pays en voie de développement.

Séance 06 : 10/03/2022

Chapitre 04 : La TVA sur les opérations bancaires et financière.

La TVA est un impôt primordial pour l’Etat français car il représente quasiment 50% des recettes
scales. Il s’agit d’un impôt indirect sur la consommation et à la charge du consommateur nal.
Le mécanisme de la TVA concerne toutes les personnes assujettis.

Une entreprise assujettie facture de la TVA à ses clients et il elle l’a reverse à l’Etat. Il s’agit de la
TVA collectée.

Une entreprise cliente qui est assujettie paye de la TVA à ses fournisseurs, mais cette TVA sera
remboursée par l’Etat. Il s’agit de la TVA déductible.

Ex : je suis une entreprise, je vend mon produit coûte 100€, sur ces 100€ je vais ajouter la TVA et
donc je vais vendre mon produit à 120€. C’est le consommateur nal qui va payer 120€, je vais
garder 100€ et verser 20€ à l’Etat.

Collecté 20€ de TVA et j’ai payé 10€ de TVA lorsque j’ai acheté un bien à 50€ auprès de mon
fournisseur. Je vais donc payé 10€ de TVA à l’Etat.

La France a inventé la TVA et aujourd’hui, elle est reprise par beaucoup de pays du monde entier.

L’entreprise assujettie reverse à l’Etat, ou se fait rembourser la di érence, entre la TVA collectée et
la TVA déductible. Cela correspond à la TVA à payer ou bien à un crédit de TVA.

La TVA perçue par l’Etat, est donc celle restée à la charge du consommateur nal. Elle n’est ni
une charge, ni un produit pour l’entreprise assujettie.

Toutes les opérations ne sont pas forcément soumises à l’application de la TVA. Certaines
activités en sont exonérés et il existe di érents taux en la matière.
Concernant les opérations bancaires et nancières, elles entrent bien dans la champ d’application
de la TVA, mais sont soumises à des règles spéci ques. En e et, certaines opérations bancaires
et nancières sont exonérées, d’autres sont imposables de plein droit et une dernière catégorie
d’opération sont exonérées mais peuvent être soumises à la TVA sur option.

La plupart des opérations bancaires et nancières, sont exonérés de TVA quelque soit la qualité
des personnes qui les réalisent.

13
fi
fi
fi
fi
ff
fi
fi
fi
fi
ff
ff
ff
fi
fi
fi
Sont donc exonérés, toutes les opérations liés au crédit, aux cautionnement, au dépôt de fond,
compte courant, virement, créances, toutes les opérations de négociation sur les devises, Celles
sur la gestion d’action par 2 société, obligations et autres titres, ainsi que les gestions de fond
commun et les opérations relatives alors à l’exception de l’or à usage industriel.

Sont imposables à la TVA de plein droit, les autres opérations comme :


- Gestion de crédit par des personnes autre que celle qui a octroyé le crédit. Ce sont, toutes les
sociétés, gestionnaires de crédit mais qui ne sont pas des sociétés prêteuses.
- Les opérations de recouvrement de créances
- Les opérations de garde ou de gestion portant sur les valeurs mobilières.
- Les opérations portant sur les monnaies et pièces de collection ainsi que sur l’or en barre ou en
lingot sont aussi imposables à la TVA.

Certaines opérations ne se rattachent pas spéci quement au commerce des valeurs mobilières et
de l’argent et elles sont donc imposables à la TVA de pleins droit. Il s’agit des opérations de
crédit-bail (leasing : la possibilité de louer des produits sur du MT ou LT sans en être propriétaire),
des locations de co res-fort ou encore d’opération de location de matériel prestation informatique
et consultation de produit nancier.

Les autres types d'opération qu’on a et qui sont soumises à l’imposition de la TVA sont des
opérations qui s’écartent techniquement de la nance.

Selon le code général des impôts, certaines opérations, qui sont exonérés peuvent être
imposables sur option. L’assujetti qui opte pour cette option, devra l’appliquer à l’ensemble des
opérations pour lesquelles elle est possible. Autrement dit, quand un établissement décide
d’appliquer la TVA obligatoirement, il doit l’appliquer sur tous les produits sur lesquels il y a cette
option envisageable. Cette option peut être dénoncée à compté de la 5e année qui suit celle au
cours de laquelle elle a été exercée. L’option on peut revenir dessus, 5 ans après lavoir choisie /
exercée.

Opérations exonérés pouvant faire l’objet d’une option. Les opérations qui se rattachent aux
activités bancaires et d’une manière générale au commerce de valeur et de l’argent, comme par
exemple, toutes les opérations des établissements de crédit, des sociétés de bourses, de
change, et qui constitue pour elle, leur activité principale font parti des opérations pouvant faire
l’objet de l’option à la TVA, tel est le cas par exemple d’une opération sur des e ets de
commerce, donnant lieu à des rémunération autre que des agios (intérêt de pénalité que l’on paye
lorsque nous sommes à découvert par exemple) ou des commissions.
De même, les opérations sur compte et cheques bancaires qui ne sont pas exonérés de la taxe
sur les activités nancières.

Autre exemple, les opérations sur valeur mobilière, pour le compte des clients, autres que celle de
garde ou de gestion, qui sont imposable de pleins droit. Il en est de même pour les opérations
d’a acturage et les rémunérations encaissées par des organismes habilité à collecter des fonds
dans le cadre de régime spéci que.
Ce sont des cadres très particuliers pour lesquels les établissements peuvent choisir d’être
soumis à la TVA sur leurs activités. En général elle le font mais pas tout le temps. On a la
possibilité pour ces secteurs spéci que de choisir a se soumettre à la TVA mais les grandes
entreprises ne le font pas.

L’option pour le paiement de la TVA est ouvert au banquier, aux établissement nancier, au
prestataire de service d’investissement et de change. Si d’autres personnes, que ce type de
professionnel, réalise à titre principal des opérations se rattachant aux activités bancaires et
nancières, elles auront aussi la possibilité d’exercer l’option.

L’option doit être exercé par le dépôt dune déclaration écrite, au service des impôts du lieu
d’exercice de la profession. L’option s’applique aussi longtemps quelle n'est pas d’énoncée et sa
dénonciation ne peut pas intervenir avant la 5e année.

Pour les opérations bancaires et nancières, la base d’imposition est constitué par le montant
brute d’écourtage ou autre commission. Il existe des dispositions particulières pour les opérations

14
fi
ff
fi
ff
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
ff
de change et le fait générateur, de la taxe sur les valeurs ajoutée est déterminée selon les règles
du code général des impôts en fonction du service ou du produit. Les opérations bancaires et
nancières imposables à la TVA relèvent du taux normal de la taxe (20%).

En aparte, les taux réduits (10% en restau, 5,5% grande consommation et 2,1% produit
pharmaceutiques et journaux…)

Il existe certaines déductions sur les opérations concernant les services bancaires et les
prestations de services bancaires qui sont réalisés en dehors de l’UE. Les opérations bancaires et
nancières non imposables en France, ouvrent droit à des déductions si leur lieu d’imposition, se
situait en France.

Le consommateur nal, est situé en France, c’est pas pour autant qu’il est imposable en France.
Dans les grands magasins, on a les services taxes free, où le touriste va montrer son passeport,
son billet retour comme quoi il va rentrer chez lui à un moment donné, donc il va pouvoir se faire
rembourser la taxe.

Les personnes qui réalisent des opérations bancaires et nancières sont soumises à toutes les
obligations déclaratives et de facturation des assujettis à la TVA.

La TVA, est un impôt exigible à la date de livraison lorsqu’il s’agit d’un bien corporel. Il s’agira le
plus souvent, de la date de facturation.
En ce qui concerne les prestations de services, l’exigibilité ne se fait qu’à l’encaissement du prix,
il y a donc un intérêt pour la trésorerie de l’entreprise, qui n’avance pas la TVA à l’Etat.

La TVA doit apparaître obligatoirement sur la facture, mais des obligations douanières sont
également nécessaires si le consommateur nal, n’est pas situé en France. La déclaration de TVA
laisse donc apparaitre la base du montant collecté ainsi que le dit montant, mais aussi le montant
de la TVA déductible et si l’assujetti doit payer de la TVA ou bien s’il béné cie d’un crédit.

Séance 07 : 17/03/2022

Chapitre 05 : Mesure d’application et de contrôle.

La réglementation scale des capitaux mobiliers prévoie également, en plus, du calcul de l’impôt,
des dispositif administratif auxquels sont soumis, les contribuables. Cela permet à
l’administration scale d’imposer plus facilement les contribuables mais aussi de les contrôler.

Ce sont principalement les établissements payeurs, qui sont soumis à des obligations concernant
les justi cations d’identité, de domicile ainsi que de versements de leurs clients.
La principale documentation, à laquelle sont astreint les établissements payeurs, est une
déclaration récapitulative annuelle des opérations sur valeur mobilière et les paiements de
revenus mobiliers e ectués durant l’année.

Le double de cette déclaration, est remis au client ou béné ciaire a n qu’il puisse également
indiquer les revenus lors de sa propre déclaration.
Les établissements payeurs, ont un rôle d’autant plus important, depuis la mise en place du
prélèvement à la source envers l’administration scale puisqu’il leur appartient de reverser l’impôt
prélevé.

Les établissements payeurs sont soumis à divers mesures obligatoires concernant les revenus de
capitaux mobiliers. En e et, l’administration scale considère que les établissements qui assure le
paiement de ce type de revenu doivent exiger des béné ciaires leurs identités et domicile scal.
Ces obligations administratives se sont accrues avec les di érentes législations internationales et
autres mécanismes mis en place par les états comme la retenu à la source, PFU, crédit d’impôt
ect…

15
fi
fi
fi
fi
fi
fi
ff
ff
fi
fi
fi
fi
fi
fi
ff
fi
fi
fi
Aujourd’hui, l’administration scale impose aux établissement payeurs, de suivre à la trace leurs
clients.

Par ailleurs la documentation doit être délivré directement aux administrations, que cela concerne
la déclaration des paiements e ectués ou bien les prélèvements e ectués par les établissements.
Il convient donc de savoir quel est la dé nition d’un établissement payeur.
Le code général des impôts donne une liste de ce qu’est un établissement payeur :

- Il s’agit de personne ou d’organisme, y compris les caisses publics, qui payent ou prennent à
l’encaissement des coupons a érent à des valeurs mobilières ainsi que ceux qui achètent ces
coupons et qui s’entremettent dans leurs négociations.

- Il y a aussi des personnes ou organismes qui payent des revenus de capitaux mobiliers en
l’absence de coupons.

- Ensuite on a les personnes débitrices de revenus de capitaux mobiliers, qu’elles payent soit
directement, soit par l’intermédiaire d’établissement situé hors de France. Les personnes
redevables de capitaux mobiliers, sont considéré comme des établissements payeurs.

- Les sociétés de personnes (sociétés particulière qui permettent d’imposer au niveau des
associés et non au niveau des sociétés : on les créer pour des évènements éphémère) peuvent
également être considérés comme des établissements payeurs pour la fraction de revenus de
capitaux mobiliers encaissé par elle, et qui sont imposables au nom de leurs membres.

La di culté dans la dé nition des établissements payeurs, réside principalement dans la qualité
des intermédiaires bien que le texte ne comporte aucune distinction entre les intermédiaires
professionnels et occasionnels. Il convient de constater que les personnes qui n’interviennent
qu’à titre privé, comme par exemple, en tant que mandataire occasionnel ou représentant légaux,
ne sont pas soumises aux obligations des établissements payeurs.

Il est possible de se dispenser des obligations des établissements payeurs en fournissant pour
chaque mandat, les justi cations d’identité et de domicile qui serait normalement exigé par un
établissement payeur.

Il est tout à fait possible, de se soumettre volontairement aux obligations des établissements
payeurs a n notamment de s’exonérer de toutes responsabilité vis à vis des contribuables
concernés.

Le code général des impôts (CGI), concerne essentiellement les intermédiaires professionnels,
autrement dit, les personnes ou organismes dont la profession consiste à titre habituelle de gérer
des valeurs mobilières françaises ou étrangères appartenant à autrui, soit à e ectuer des
opérations sur coupons de valeurs mobilières.
Ce sot les deux critères pour savoir si on est professionnel ou pas.

Professionnel : personne qui gère à titre habituel des portefeuilles, peut importe d’où ça vient, et
deuxième critère, il les gèrent pour autrui, pas pour lui.

Exemples de personnes dont la profession est d’être intermédiaire ou établissement payeur et


sont considérés comme des établissements payeurs. Il s’agit notamment des banques, des
établissements nanciers, de crédit, de société de bourse, des courtiers, des agents d’a aires.

Les personnes qui gèrent des valeurs mobilières ou accomplissent des opérations sur titre pour le
compte de leurs clients sont également considérés comme des établissements payeurs, même
dans le cas où leurs profession concerne principalement un autre objet. C’est le cas par exemple
des caisses publiques (caisse des dépôts et consignation, comptable du trésor, o cier public ou
ministériel comme les notaires qui sont des fonctionnaires publics qui interviennent dans une
historie de succession de portefeuille et les huissiers).

16
ffi
fi
fi
fi
fi
fi
ff
ff
fi
ff
ff
ffi
ff
Les opérations soumises à ces obligations sont les paiements proprement dit, les achats de
coupons, ainsi que les actes d’entremise ainsi que les prises à l’encaissement lorsque les
sommes sont encaissées par un intermédiaire et reversées à un présentateur.

D’une manière générale, le CGI concerne tous les revenus de capitaux mobiliers, qu’il soit
subordonnés à la production de coupons, qu’il s’agisse de revenus de parts sociales ou de
revenus d’actions ainsi que de bons de caisses et opérations subordonnées à des intérêts. La
responsabilité des intermédiaires peut donc facilement être engagée, qu’il soit béné ciaire des
versements ou pas.
Les paiements peuvent avoir lieu sous la forme de versement en numéraire, de l’inscription au
crédit d’un compte, remise de chèque, virement, ou par tout autre procédé.

Le paiement peut être direct vis à vis des béné ciaires, ou par le concours d’un intermédiaire
situé hors de France. Dans tous les cas, les obligations des établissements payeurs, sont
nécessaires s’il s’agit seulement d’une société française.
Cela signi e que les revenues de valeur mobiliers françaises, qui sont payés par une
établissement situé à l’étranger, sont également concernés par le statut des établissements
payeurs. Dans le cas d’un établissement étranger, qui intervient pour le compte d’un intermédiaire
français, c’est cet intermédiaire qui aura la qualité d’établissement payeur.

De la même manière, la société étrangère à personne morale étrangère, qui paye des revenus
mobiliers par l’entremise d’un établissement payeur situé hors de France, n’est pas soumise aux
obligations des établissements payeurs, même dans le cas où elle possèderai en France, une
succursale (di érence avec une liale ; alors qu’une succursale) dès lors que cette dernière
n’intervient pas dans les opérations de paiement.

Filiale : c’est une société indépendant qui appartient à des actionnaires => société mère, elle peut
avoir un statut indépendant, si elle est liquidée, la société mère ne l’est pas forcément

Succursale : ce n’est qu’une vitrine pour laquelle le résultat est directement intégrée dans la
société mère, elle n’a pas de statut indépendant

La législation sur les établissements payeurs a été rédigée de manière à ce que tous les revenus
mobiliers payés en France ou par un débiteur français donne lieu obligatoirement à l’élaboration
de la documentation administrative. Il est nécessaire de considérer comme établissement payeur,
le béné ciaire du revenu lui même, dans l’hypothèse où ce béné ciaire, bien que domicilié en
France, n’est pas lui même imposable car il encaisse par le compte de tiers auquel l’impôt sera
réclamé. C’est exactement, pour pouvoir imposer les sociétés de personnes que la législation est
prévus en ce sens.

La qualité d’établissement payeur, est attribué aux sociétés de personnes dans la limite des
revenus mobiliers qu’elles encaissent et pour lesquels elles ne sont pas personnellement
imposables.
Ex : Société civile, on les utilise pour imposer les associés mais on peut prévoir qu’elle paye l’IS
(Impôt sur les Sociétés).

Une société en nom collectif est soumise aux obligations des établissements payeur, pour tout
ces revenus mobiliers, en e et, les revenus sont intégralement compris dans la base d’imposition
des associés. Chacun pour la côte part, correspondant à ses droits.

La société en commandite dont les membres sont responsables indé niment est également
soumise aux obligations des établissements payeur, mais seulement dans la fraction des revenus
mobiliers encaissés par elle pour les associés responsables et connus.
Dans le cas contraire, si les associés ne sont pas connus, c’est la société elle-même, qui sera
réputé béné ciaire et donc redevable de l’impôt.

Les sociétés civiles non soumises à l’impôt sur les sociétés sont considérés comme des
établissements payeurs et doivent délivrer à leurs associés toute la documentation nécessaire.
Les sociétés civiles dont on connait le plus : société civile immobilière, c’est une société
transparente, c’est une société civile non soumise à l’IS, ce sera les associés qui seront taxés.

17
fi
fi
fi
ff
ff
fi
fi
fi
fi
fi
Sont exclues des charges des établissements payeurs, les établissements qui sont situés hors de
France.
Dans le cas de paiement à l’étranger, de revenus de valeur mobilières, la société distributrice ou
l’intermédiaire français, sont considérés comme des établissements payeurs pour le compte
duquel l’établissement payeur étranger est intervenu.

Séance 08 : 24/03/2022

Le code général des impôts, prévoit que toutes personnes ou société, qui fait profession de payer
des revenus de valeur mobilière ou bien dont la profession comporte à titre accessoire, des
opérations sur valeurs mobilières est dans l’obligation d’exiger, du requérant d’un paiement son
identité et l’identi cation de son domicile.

La loi prévoit explicitement, qu’il n’est pas possible de payer quoique ce soit sans connaitre le
nom et l’adresse e ective d’une personne. Une entreprise qui travaille avec un établissement
payeur ne pourra jamais se défendre en disant quelle n’a pas les coordonnés du béné ciaire du
paiement.
Un établissement payeur verse pas forcément à son client mais à quelqu’un qui a été mandaté
pour son client. Aujourd’hui on est obligé de connaître l’identité complète et les coordonnés
complètes du béné ciaire de ces revenus.

L’établissement payeur est tenu d’exiger du béné ciaire un justi catif de son identité ainsi que de
son domicile réel ou siège social.

Domicile réel : Pas un domicile pour quelques temps (genre AirBNB).


-> C’est un endroit où on vit réellement : justi catif de domicile de moins de 3 mois, avis
d’impôt.

L’établissement payeur peut toute fois prendre personnellement la responsabilité d’attester cette
identité, s’ils sont connus de lui.
Le code général des impôts dé nit la nature des justi cations d’identité et de domicile, qui
doivent être exigés par les établissements payeur ainsi que les personnes qui doivent produire
ces justi cations.

Par exemple, pour les personnes physiques, il peut s’agir de la carte national d’identité, d’un livret
professionnel ou des familles, d’un passeport ect…
Pour les personnes morales, il conviendra de fournir également un exemplaire des statuts certi é
par le représentant légal ainsi que les récépissé de déclaration en préfecture pour les associations
par exemple.

Dans certains cas, une attestation délivrée par le service des impôts sera sollicité a n de faire
apparaitre le domicile ou le siège social et le lieu d’imposition de la personne désigné.

Les documents exigés, mentionnent toujours le domicile ou le siège social, ils comportent pour
les personnes physiques, une photo d’identité, et ils sont pour la plupart renouvelés
fréquemment.
Le certi cat justi ant de l’impôt déjà versé au trésor, est un document justi catif, d’identité, mais il
est le plus souvent destiné, au béné ciaire des revenus, qui a en France, son domicile ou pas.

L’éventuel crédit d’impôt doit apparaitre sur le certi cat et dans certains cas particulier, il n’est
pas nécessaire de le délivrer comme par exemple les béné ciaires qui ne disposent pas en
France d’une résidence ou ceux qui sont domicilié dans un pays qui attribue de façon exclusive
un impôt en France.

Au niveau des modalités pratiques d’établissement de document, les établissements payeurs


e ectuent une double déclaration : une remise au client et une à l’administration scale.
Lorsque les béné ciaire sont redevables d’un impôt sur le revenu, ils obtiennent l’imputation du
crédit en la joignant à la déclaration annuelle dans laquelle sont mentionnés les revenus
correspondant.

18
ff
fi
fi
fi
fi
fi
ff
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
Autrement dit, lorsque j’ai déjà payer des impôts par l’intermédiaire d’un établissement payeur, ce
dernier me fournit un certi cat qui pourra déduire l’impôt que j’aurai à payer l’année suivante.

Pour les personnes morales passibles à l’impôt sur les sociétés (IS) ; les certi cats qui justi ent de
l’impôt versés, doivent être joint aux déclarations de résultats, au cours de laquelle les revenus
ont été encaissés.

L’administration scale sollicite de la part des établissements payeurs, des justi catifs de
paiement, ces établissements doivent fournir des documents justi ant une retenue à la source ou
tout prélèvement forfaitaire opérés sur les produits de placement ayant générés des revenus.
-> Les établissement payeurs doivent faire des certi cats à leurs clients et doivent justi és que ça
a bien été prélevé. Admettons que ce soit une structure avec peu de personne et que ce soit le
propre dirigeant qui se fait une déclaration de prélèvement alors qu’il ne l’a pas fait.

Le contrôle de l’administration scale concernant les revenus distribués et leurs retenus à la


source est constitué par un double bordereau remis par l’établissement payeur, aux béné ciaires
avec la désignation des valeurs mobilières dont provient les revenus payés ainsi que le décompte
des sommes mises en paiement et le montant des retenues opéré au pro t du trésor.

Pour permettre le contrôle de ces prélèvements, l’administration scale précise qu’en fonction du
type de revenus les établissements payeurs doivent produire des justi catifs attestant les
retenues et les versements.
Le délai de conservation de ces documents ; est de 10 ans dans le cas où il n’y a aucune
procédure engagée.

II. Déclaration annuelle des paiement des revenus mobiliers et opérations sur les valeurs
mobilières.

Le législateur a institué une obligation de déclaration concernant les valeurs mobilières selon un
model unique dé nit par l’administration. Cette déclaration, est couramment appelé : l’imprimé
scal unique (IFU).

IFU : c’est un document adressé à tous les béné ciaires de paiements et c’est en réalité une
déclaration comme les déclaration de revenus, déclaration d’IS, ce sont des formulaires pré-
établie par l’administration scale.
Quand vous validez votre déclaration ça vous envoie les formulaire déjà remplies.
L’IFU est un formulaire qui ne concerne que les revenus de valeurs mobilières, destinés à tous les
béné ciaires pour qu’ils puissent faire leur déclaration d’impôt.

Cette déclaration, doit être faite, dans le premier trimestre de l’année, qui suit celle des paiements
et elle est communiquée en meme temps dans l’administration scale.

L’IFU c’est une spéci cité française, quand ils font l’IFU, les administrations payeurs le transmette
à leurs clients et à l’administration scale. Cette déclaration d’IFU est nominative et un double
doit être remis à un béné ciaire et elle regroupe sur le même formulaire, toutes les infos de
versement concernant des plus values, ou encore, des éventuels régimes de faveur comme les
placements d’épargne en actions ou de retraites.
Cette déclaration unique comprend l’identi cation du déclarant, de la nature des opérations
réalisées, du souscripteur au béné ciaire, ainsi que le détail des opérations réalisés dans l’année.

Le déclarant, est tenu de réaliser l’IFU quand il e ectue un paiement ou une opération portant sur
des produits ou des valeurs mobilières, ainsi que les pro ts réalisés sur des marchés d’instrument
nanciers.
Il s’agit le plus souvent d’établissement de crédit ou de société d’assurance, mais l’IFU, peut
également être produit par des sociétés pour leur propre distribution ou par des débiteurs pour
les revenus de créance, les gérants, prestataires de services, d’investissement ou certains
intermédiaires comme des notaires peuvent également établir ce type de déclaration.

19
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
ff
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
L’IFU, est aujourd’hui principalement dématérialisé et il regroupe d’une part tous les paiements
faits au titre des revenus mobiliers et autres parts tous les résultats de cessions de valeur
mobilières.

Les paiements et opérations portant sur des produits ou valeur mobilières sont à déclarés à
l’exception des fameux jetons de présence.
Ces revenus doivent être déclarés quelque soit leur régime d’imposition et meme s’ils sont
exonérés. Il n’y a pas lieu de tenir compte de la scalité du béné ciaire, l’imprimé doit être remplie
comme si le béné ciaire était une personne physique soumise à l’impôt sur le revenus.

L’IFU, contrairement à une déclaration traditionnelle (prise en considération de ce qu’on a versé,


notre situation…), a pour but de véri er que les sommes qui ont été prélevés ont été déclarés.
Le béné ciaire va devoir déclarer ses revenus en fonction de la scalité.

Les revenus imposables sont ceux soumis à l’impôt sur le revenu, et sont déclarés pour leurs
montants brut, sans aucunes déductions de frais et charges.

Sont également répertoriés tous les prélèvements e ectués qu’ils soient libératoire ou pas, et la
déclaration doit être communiqué à l’administration scale par le béné ciaire des revenus.

Le béné ciaire, après avoir justi é de son identité et de son domicile, correspondant à ceux
transmis aux déclarants, devra communiqué la liste des opérations réalisés chez le déclarant.
Le béné ciaire, s’il a 10 placements, il va recevoir 10 IFU à transmettre à l’administration scale.

Certains établissements sont autorisés à déclarer pour le compte de leurs clients, comme par
exemple, les copropriétés (syndic autorisé à déclarer pour la copropriété).
La période couverte par la déclaration est l’année civile précédente.
Mais certaines entreprises, dont l’exercice comptable ne coïncide pas avec une année civile
peuvent rédiger deux déclarations avec :
- un premier IFU pour la période du 1er Janvier à la n de l’exercice
- Un deuxième IFU partant du début de l’exercice jusqu’à la n de l’année.
La déclaration peut être faite numériquement par télé-déclaration (service spéci que dédié aux
sociétés) ou sous format papiers (moins souvent) bien que les sociétés envoie à leur client sou
forme papier, généralement c’est en numérique.
La déclaration doit obligatoirement être établie sur un support informatique pour les déclarants,
notamment quand ils ont plus de 100 déclarations à e ectuer, sans quoi, une amende de 15€ par
déclaration sera e ectuée.

Séance 09 : 31/03/2022

Quelque soit le mode de souscription, ou de transmission, les déclarations des opérations


réalisées au cours d’une année civile, doivent être produite au plus tard, le 15/02 de l’année
suivante. Aucun report de délai n’est accordé dès lors que le double de la déclaration remis au
client doit être utilisé par ce dernier pour la rédaction de déclaration de ses revenus.

La déclaration papier, doit être déposée auprès de la direction des services scaux dont dépend
le domicile ou le principal établissement du déclarant.

L’administration scale dispose donc de la déclaration originale de la part du déclarant et le


double est remis au client, il ne s’agit pas d’une copie, mais bien des certi as et imprimés
demandé par l’administration qui ont été remplies une secondes fois.
-> Parfois il peut y avoir une évolution, le déclarant, entre ce qu’il va envoyer le 15/02 à
l’AF et au client il peut y avoir une di érence de montant car ce sont des documents
o ciels. Cela n’arrive pas constamment mais c’est tout à fait possible, d’où l’importance
de réaliser ce « double ».

L’obligation de déclaration fais l’objet de sanction lorsqu’elle n’est pas respectée. Une amende
égale à 50% des sommes non déclarées pourra être appliquée. L’amende n’est toutefois pas
applicable lorsque l’omission du déclarant est réparé spontanément avant la n de l’année au

20
fi
fi
fi
ffi
fi
fi
ff
fi
fi
ff
fi
fi
ff
fi
ff
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
cours de laquelle la déclaration aurait du être souscrite et de plus, l’infraction qui aura été réparé
spontanément doit être la première commise par l’établissement payeur depuis les 3 dernières
années.

Cette amende, est appliquée à partir du moment où la déclaration de l’établissement payeur n’a
pas été e ectué, même si le contribuable a régulièrement déclaré, les revenus.
Les grosses structures sont pas ce problème car tout est automatisé chez elles.
Dans les structures plus petites, on peut prendre une amende de 1 500€ par compte non
déclarés.

La pénalité a pour objet de sanctionner le défaut de souscription des déclarations des personnes
qui assurent le versement de revenus de capitaux mobiliers. Cette sanction est indépendante du
fait de vouloir échapper à l’impôt et quelque soit l’attitude du contribuable.

Lorsque les revenus sont déclarés par l’établissement payeur, mais ils ne l’ont pas été
intégralement, la sanction sera la même. Autrement dit, il ne faut pas simplement déclarer une
somme quelconque pour respecter cette somme déclarative, la sanction s’applique si on ne
déclare rien ou on ne déclare pas tout.

Si des revenus sont déclarés à tord, dans ce cas, l’amende, sera plafonnée à 750€. Cette
sanction n’est pas applicable dans un cas de force majeure ainsi que si elle est réparé
spontanément et qu’aucune erreur n’ai été commise dans les 3 dernières années.

Tout autres erreurs, dans la déclaration, comme une fausse adresse, une mauvaise identité ou
bien une référence de compte incorrecte sont également sanctionnés par des amendes de 15€
par inexactitude.

La production tardives d’une déclaration entraine l’application d’une amende de 150€ sauf lors de
la première infraction.
Lorsqu’une même déclaration ait déposé tardivement et comporte des erreurs, toutes les
amendes prévues à cet e et se cumul.

L’IFU est obligatoirement transmis à l’AF de manière informatique dans le cas où cette obligation
n’est pas respectée, une amende de 15€ est applicable par déclaration qui ont été transmises
autrement. Les établissements payeurs, peuvent dans certains cas être déchargé de leurs
responsabilités, vis à vis de l’AF dans le cas ou les établissements réalisent une individualisation
des revenus opérés par l’établissement payeur et que ce détail, est communiqué à l’AF.

Certains produits nanciers, font l’objet de déclaration supplémentaire et spéci que. Il s’agit
notamment des contrats de prêt, des déclarations d’ouvertures et de clôture de compte, ainsi que
des contrats de capitalisation et d’assurance vie d’autres déclarations concernent l’échange
automatique d’informations au regard notamment des conventions scales bilatérales.

III. DÉCLARATIONS TYPES OBLIGATOIRES :

1. Déclaration concernant les contrats de prêt :

Concernant les déclarations de contrat de prêt, les établissements payeurs, sont tenus de
déclarer à l’AF, la date, le montant, et les conditions de prêt ainsi que les noms et adresses du
prêteur et de l’emprunteur.
Les produits procurés chaque année, par les placements de cette nature, doivent par ailleurs être
déclarés sur l’IFU relatif au paiement de revenus mobilier.
Un contrat de prêt est un acte par lequel, une personne physique ou morale met une somme
d’argent à la disposition d’une autre personne à charge pour cette dernière, de restituer la somme
selon les modalités convenues quelque soit le type de contrat ce qui signi e qu’ils donnent lieu à
l’établissement d’un écrit bien que les contrats verbaux restent possibles.

Les bons de caisses, les bons au trésor et les bons de capitalisations doivent aussi être déclarés
quelque soit leur montant, mais dans ce cas, le souscripteur doit renoncer à l’anonymat scale.

21
ff
fi
ff
fi
fi
fi
fi
Un certain nombre de contrat, dont la connaissance par voie de de déclarait à l’AF n’est pas
nécessaire, sont donc dispensés de cette obligation. Il s’agit par exemple, des prêts inférieurs à
5 000 €.

Les contrats de prêts réalisés dans des établissements de crédit enregistrés par le comité des
établissement de crédit, quelque soit leurs formes, sont aussi dispensé de cette obligation
déclarative. Cette dispense, concerne aussi bien les opérations de crédit que les cautionnements
portant sur les e ets de commerce.

En ce qui concerne les bons de caisses, tous les établissements publics, sont aussi dispensés de
déclaration particulière en raison des formalités exigées en amont, par la réglementation des
relations nancières.
Sont également dispensés de déclaration, les émissions de bons de caisses lorsque le
souscripteur se place sous le régime de l’anonymat scal dans ce cas, la déclaration des bons
est e ectué directement par l’établissement payeur ; au moyen d’un IFU spéci que pour lequel, il
engage sa responsabilité.

Sont également dispensé de déclaration, les prêts consentis par des organismes à but non
lucratif ou bien les prêts consentis par des vendeurs en cas de vente à crédit ou dans le cas, de
prêt accordé par un employeur au titre d’une participation, à l’e ort de construction.

Vente à crédit : On emprunte aucune somme, on paye par des mensualités, le véhicule au
vendeur.
Un vendeur aujourd’hui dit : « je travaille avec un établissement qui va vous faire un crédit et donc
vous pourrez acheter mon véhicule ». Les vendeurs à crédit on les voit de moins en moins.

Certains employeurs peuvent faire des crédits à leurs employés en contrepartie d’un e ort dans la
construction de la société ou parfois même pour acheter un appartement. (1% patronale…).

Les contrats de prêt ayant fait l’objet d’un acte notarié, ne sont pas dispensé de déclaration. Les
opérations de compte courant, d’associé, sont en principe soumis à une déclaration dans le cas
où il s’agirai d’un prêt. Cette obligation déclarative concerne aussi bien l’intermédiaire c’est à dire,
toute personne qui intervient à un titre quelconque dans la conclusion d’un contrat sans être
partie au contrat. C’est le cas par exemple des agences de prêt e ectués par des fonds qui leur
ont été con és.
Le débiteur en l’absence d’intermédiaire, est également soumis à cette obligation. Qu’il s’agisse
d’un contrat de prêt conclu directement auprès des parties ou même un prêt consentis par un
prêteur professionnel, au moyen de ses fonds propres.

Le créancier qui aurai consenti à des débiteurs un prêt est également concerné par la déclaration
du contrat. C’est d’ailleurs souvent lui, à qui il appartient de déclarer l’ensemble des prêts de
manière contractuel

Le déclarant, doit e ectué une déclaration pour chaque prêt sur un imprimé fournis par l’AF. Ce
document comprend toutes les coordonnées de l’établissement prêteur ainsi que de
l’emprunteur. Peuvent être ajoutées, les coordonnées de l’éventuel intermédiaire. La date, la
durée ainsi que le montant en principal doivent être indiqués de meme que les taux d’intérêt, les
mensualités et les éventuels conditions particulières dont fait l’objet le contrat.

Séance 10 : 07/04/2022

La déclaration des contrats de prêt doit être adressée selon la loi, dans le premier mois de
chaque année suivant celle de la conclusion du contrat. La loi prévoie qu’au mois de janvier, les
contrats de prêts établies l’année précédente doivent être déclarés. Devant la di culté de réaliser
cette obligation et pour faciliter aux redevables l’établissement des contrats de prêt, la date limite
de production a été prolongé au 15 février par l’AF.

La non déclaration des contrats de prêt génère des sanctions. En pratique, les déclarations de
contrats de prêt, sont adressés aux services scaux dès la rédaction des contrats. Les prêts

22
ff
fi
fi
ff
ff
fi
fi
ff
ff
fi
ffi
ff
inférieurs au montant de 760€ n’ont pas à être déclarés, et les prêts correspondant à des
comptes courant non bancaires ; font l’objet de dispositions particulières notamment en raison
des obligations liées à des associés de déclarer par l’intermédiaire de la comptabilité les sommes
prêtées.

Les comptes courants d’associés sont les sommes que les associés peuvent mettre a disposition
de l’entreprise pour une certaines période, ces sommes là ne sont pas forcément des prêts. Dans
ce cas là, on est pas obligé de le déclarer en matière de contrat de prêt.

Il existe aussi certains aménagements pour les prêts constatés par acte notarié dans ce cas, les
déclarations ne sont établies que dans un seul exemplaire par le notaire.

Dans le cas d’un défaut de production d’un contrat de prêt, à l’AF, des sanctions sont prévus par
le code général des impôts (CGI) allant de 150€ d’amende à 1 500€ par déclaration.

2. Déclaration d’ouverture et de clôture de compte.

Le contrôle de l’AF concerne tous les dépôts de valeur mobilière, qu’il s’agisse de titres ou
d’espèces. C’est pourquoi, la déclaration de compte de toutes natures, doit être e ectué auprès
de l’AF dès son ouverture.

Un chier ; nommé FICOBA (Fichier Nationale des Comptes Bancaires et Assimilés) regroupe
l’intégralité des comptes connus en France. Il a même été rajouté en 2021, l’identité des loueurs
de co res forts. FICOBA c’est l’outil de travail des huissiers et de l’AF.

Les déclarations d’ouvertures, de clôture ou de modi cation de compte incombent aux


établissements (personne physique ou morale) qui gère ces comptes.

La déclaration des comptes concerne tous les comptes ouverts au nom de leurs clients, quelque
soit leur nationalité, leurs domicile ou même la dénomination du compte.

Ces déclarations ne sont pas exigés pour les comptes de passage ouverts à des clients
occasionnels en vu d’une opération isolée.
Il convient toutefois que l’intitulé de ces comptes mentionne l’identité et le domicile du client
occasionnels.
De même, les comptes internes des établissements soumis à cette obligation n’ont pas à déclarer
leur propre compte à moins qu’ils soient utilisés pour retracé des opérations avec la clientèle.
Seul l’activité commerciale doit être concernée ; par ailleurs, les banques doivent pouvoir indiquer
à la demande de l’administration l’identité des personnes concernées par les écritures retracées.

Les comptes ouverts par les notaires, ou bien les entreprises de fabrication enregistrant des
opérations purement commerciale, n’ont pas non plus à être déclaré.

Les comptes de trésorerie et d’opérations interbancaire, comme les comptes enregistrant les
avoirs des établissements nanciers, du trésor public ou d’autres intermédiaires nanciers sont
pas à être déclarés puisqu’ils font l’objet d’une accréditation ayant connaissance de ces infos.

Les comptes titres, constituent une catégorie qui entre dans le champ d’application de
l’obligation déclarative et ils ne sont pas visés dans les exceptions du chier FICOBA.
En revanche, il existe une tolérance administrative relative aux comptes titres rattachés. Cette
tolérance est applicable à l’ensemble des établissements, soumis à l’obligation déclaratives, à la
condition qu’il s’agisse bien de compte titre, que l’ensemble des dépôts et des prélèvements
soient retracés sur des comptes principal qui soit lui même déclaré au FICOBA comme un
compte multiple.

Doivent être déclarés, les ouvertures , ainsi que les clôtures de comptes mais aussi toutes
modi cations portant sur les éléments essentiels d’identi cation du compte ainsi que ces
titulaires.

23
fi
fi
ff
fi
fi
fi
fi
fi
ff
Les formalités d’immatriculations concernent tous les établissements inscrits au répertoire de la
banque de France. Chaque déclarant reçoit une immatriculation lui permettant de procéder à
l’envoie des déclarations.
-> Un établissement qui a une activité bancaire se déclare auprès de la banque de France et cette
dernière fournie une immatriculation qui permet ensuite de manière dématérialisée de déclarer
tous les comptes qui seront ouvert dans les établissements.

Le compte se caractérise par son numéro, par sa nature (épargne, courant, à terme…), par son
type (compte simple, joint, collectif…), par son caractère (compte unique-simple, multiple quand
présence de sous compte) et en n par le nombre de titulaire (plusieurs personnes titulaires d’un
comptes => procurations).

Les renseignements relatifs aux di érents titulaires du compte.

Il convient de préciser lors d’une déclaration, tous les renseignements relatifs, au titulaire du
compte, ainsi que les éventuels indications de mandataires, ou de béné ciaire e ectif pour les
personnes morales (obligation nouvelle apparue en 2017).
La déclaration est adressée au services FICOBA de manière mensuelle. Cela permet à FICOBA de
recevoir de traiter et de renvoyer au déclarant l’accusée de réception de leur enregistrement.

Le service FICOBA, permet aussi une assistance technique auprès de ses établissements et il
assure la souscription e ective des déclarations tout en procédant éventuellement des relances
en cas de défaillances.

Il y a une sanction, en cas d’absence de déclaration, une amende de 1 500€ est prévu par
compte non déclaré.
Si des omissions ou des inexactitudes apparaissent dans les déclarations, elles seront
sanctionnées d’une amende de 150€ par omission sans pouvoir dépasser 10 000€, aucune
tolérance n’est prévu en cas de première infraction.

3. Les déclarations de contrat d’assurance vie

Le CGI impose aux entreprises d’assurance de déclarer la souscription ou le dénouement des


contrats de capitalisation et d’assurance vie ainsi que le placement de même nature.
La loi oblige aussi, de déclarer chaque année, le montant cumulé des primes versées, ainsi que la
valeur de rachat et le montant du capital garantie.

-> Chaque année on déclare les contrats de capitalisation ou les contrats d’assurance vie mais on
déclare aussi les sommes versées en vertu de ces contrats.

Les organismes d’assurance concernes sont les entreprises d’assurance, les institutions de
prévoyance ou encore les mutuelles et organismes assimilées. Ces déclarations sont également
sanctionnées en cas d’absence par des amendes Allan jusqu’a 1 500€ par déclaration et 150€
par omission ou inexactitude.

4. L’échange automatique d’information :

Les institutions nancières françaises, doivent mentionner sur une déclaration spéci que les
informations requises pour l’application des conventions conclues par la France permettant un
échange automatique à des ns scales.
Cela permet notamment l’application de l’accord FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act)
entre la France et les USA et les di érents accords d’échanges au niveau internationale.

Tous les organismes d’assurance teneur de compte et institution nancières, sont tenus de
déclarer et déposer les infos requises pour l’application des conventions permettant un échange
automatique.
Ces infos concernent notamment tous les revenus de capitaux mobiliers ainsi que les soldes de
comptes et la valeur de rachat des éventuels contrats d’assurance vie et placement de même
nature.

24
fi
ff
fi
fi
fi
ff
ff
fi
fi
ff
fi
Examen :

3 questions de cours (30 min par question) :


Durée : 1H30

25

Vous aimerez peut-être aussi