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ÉCONOMIE MONÉTAIRE INTERNATIONALE (CM, PLAN)

Chapitre 1 : les principales évolutions du système monétaire


international depuis 1944

Section 1 : le système monétaire international des changes fixes


de Bretton Woods (1944 – 1973)

1.1 À la recherche de la fixité des changes : les accords de


Bretton-Woods (1944)

1.1.1 L’environnement et les positions en 1944

2 : Situation avant après la guerre : étalon-or -> on cherche la fixité


des taux car la volatilité bousille l’écconomie
2-3 : Plan Keynes
2-3 : Clearing Union, banque supranationale de Keynes -> le crédit
substitue l’or
3 : Crédit, bancor de Keynes

3 : White : nouvel étalon

1.1.2. Les institutions du traité

3, 1/34 : Banque mondiale et FMI

4 : 6 règles fondamentales qui résument « l’esprit du traité » : parité


avec l’or, taux de change fixes mais ajustables, libre convertibilité,
utilisation symétrique, déséquilibre temporaire, ancrage nominal

4-5 : 2 règles dans les statuts du FMI

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1.2. Un système monétaire international asymétrique

1.2.1. Le problème de la Nème monnaie et le dilemme de Triffin


(5/110)

6 : N-1 taux de change, pénurie ou excédent de dollars aux USA


6, 39, 1/34 Dilemme de Triffin : soit le monde connaît une pénurie
de dollar, soit un excédent
6-7, 1/34 : Pénurie de dollar (1947-1958), dollar-or
7 : Trop d’avoirs en dollars à l’étranger et pénurie d’or
8, 1/34 : Crise du dollar (1960), « pool de l’or » pour maintenir la
parité du dollar et stabiliser le prix de l’or, protection face à la
spéculation
9 : Fin du régime de Bretton Woods : c’était supposé qu’il y ait
menace de conversion en or des avoirs américains en dollars à
l’étranger afin que les USA règlent les déficits (baisse des stocks) à
l’étranger, mais ça ne s’est pas passé comme ça.
10 : Le 15 août 1971, les États-Unis suspendent la convertibilité-or du
dollar.
11 : Accords de la Jamaïque (1976) -> plus d’or et taux flottants

1.2.2. La transmission contrainte de la conjoncture américaine au


reste du monde

11-14 : demande de monnaie, parité non couverte (iUSA = iRDM + u


(taux de dévaluation anticipé), taux d’intérêts, mouvements de
capitaux, politique de stérilisation (2/34)

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Section 2 : le statut international du dollar et les rivalités
monétaires

2.1 Les fonctions internationales de la monnaie


14 : Monnaie : 3 fonctions : compte, paiement et réserve
15-16 : Monnaie non véhiculaire
16 : L’inertie dans l’évolution des monnaies internationales : la place
du dollar expliquée par les externalités positives
17, 2/34 : Externalités positives
Monnaie d’ancrage : c’est lorsque la monnaie d’un pays donné est
ancrée (reliée) à l’euro ou au dollar.

2.2.1 L’influence de l’euro (créé en 1999) sur la concurrence des


monnaies (18-25/110) (3-5/34)

18 : Coûts de transaction dus aux externalités positives

2.2.2 L’internationalisation du renminbi (5-6/34)

28 : Banque Populaire de Chine : programme en 3 étapes


29 : Projet d’internationalisation du renminbi

Section 3 : les limites du système monétaire international


contemporain

30, 6/34 : Les taux de change sont très volatils dans les années 1970.
30-32, 6-7/34 : Appréciation du dollar en 1980 puis stabilisation,
importations et exportations
33, 7/34 : Zone cible, courbe en S

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3.2 La permanence du problème de la liquidité : demande et offre
d’actifs sûrs

34-36, 7/34 : Taux des bons du Trésor et aversion au risque


35, 8-9/34 : Indice VIX : indice de la « peur »
8/34 : Actifs sûrs : ça qui correspond aux actifs dont la valeur reste
stable dans le temps même si la valeur des autres actifs financiers est
instable.
9/34 : Liquidité : facilité avec laquelle on peut transformer un titre en
monnaie.
9/34 : Les États émettent soit des bons du Trésor, soit des obligations.

Chapitre 2 : la détermination des taux de change

Section 1 : les relations de parité (Keynes)

1.1. Parité des taux d’intérêt (PTI)

41-42, 10/34 : Choisir entre la détention d’un actif domestique et d’un


actif étranger -> 3 paramètres : taux de rendement domestique, taux
de rendement étranger et taux de change
42 : PTI et ses 3 hypothèses

1.1.1 La parité couverte contre le risque de change des taux


d'intérêt

42 : Possibilité de s’assurer contre la dépréciation


43 : Arbitrage selon les rendements (qui dépendent des taux
d’intérêt) des monnaies
Le taux anticipé dépend de l’anticipation de l’appréciation/la
dépréciation.

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1.1.2 La parité non couverte des taux d'intérêt

44 : Anticipation de la dépréciation

1.2. Parité des pouvoirs d’achat : les biens échangés identiques


dans différents pays doivent avoir le même prix (11/34)

45 : En l’absence de toute restriction, le cours du change entre deux


monnaies doit correspondre au rapport du niveau général des prix de
chaque pays.

1.2.1 La version absolue de la PPA

45 : Au taux de change donné, une unité de monnaie domestique doit


s'échanger contre le même panier de biens dans le pays et à
l’étranger.
46 : Hypothèses de la PPA

1.2.2. La version relative de la PPA

47 : On raisonne non plus en niveau, mais en taux de variation. Le taux


de variation du cours de change sur une période est égal au rapport
des taux de variation des indices de prix sur la période.

Section 2 : la détermination des taux de change : approche


macroéconomique (12/34)

47 : D’une part, le taux de change est déterminé par des variables


macroéconomiques appelées « fondamentaux ». Selon le modèle
théorique sous-jacent, les fondamentaux jugés pertinents diffèrent.

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2.1. La détermination monétaire du taux de change

13/34 : Augmentation de l’offre de monnaie dans un pays :


dépréciation de la monnaie domestique.
Encaisses réelles (demande de monnaie pour motif de transaction) =
M (encaisses nominales)/P (NGP).
14 : Si le taux d’intérêt domestique augmente relativement à celui
étranger, cela implique que la demande de monnaie domestique
augmente relativement à celle de la monnaie étrangère. ->
ajustement en dépensant les encaisses dans l’achat des biens.

2.2 Le modèle monétaire à prix rigides : la surréaction du taux de


change (51/110)

15 : En même temps, on sait que le dollar se déprécie à LT faut qu’à


CT, le dollar se soit plus apprécié qu’il n’aurait dû.

Section 3 : la détermination des taux de change : une approche


macroéconomique

15 : Un marché est efficient s’il n’existe aucune possibilité d’arbitrage


quand l’information est disponible à tous les agents. Dans ce cas-là,
les prix correspondent aux fondamentaux.
15-16 : 3 niveaux d’information

17 17 : Les agents imparfaitement rationnels sont sensibles aux


rumeurs. Ils peuvent sous-estimer les risques et voient qu’à CT.

18 : Investisseurs en fonction des anticipations des caristes et


fondamentalistes

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19 : Paramètre b qui détermine si les fondamentalistes sont d’accord
ou pas entre eux

Chapitre 3 : l’intégration financière internationale (66/110)

19-20 : Évolution de l’IFI

Pétrodollars : dépôts placés dans les banques internationales

21 : Évolution de l’endettement.

La condition essentielle pour qu’il y ait mobilité des capitaux, c’est


l’absence de contrôle des changes.

22 : La substituabilité fait référence au passage d’une devise à une


autre. Il faut pas qu’il y ait une fiscalité trop forte pour qu’il y ait
substituabilité. Forme faible : présence des coûts de transaction :
intégration imparfaite.

23 : Si l’indice Kapoen de Chinn et Ito est élevé, ça veut dire qu’il y a


peu de restrictions sur les changes, et ça ça implique que le degré
d’ouverture financière est élevé. Inversement, si l’indice Kapoen a une
valeur qui est faible, cela implique qu’il y a beaucoup de restrictions
sur les changes, et donc que le degré d’ouverture financière est faible.

L’ouverture financière est moins importante chez les pays en


développement. Elle est plus importante dans les pays émergents que
dans les pays en développement.

Section 2 : l’expansion des flux financiers internationaux


(67/110)
2.1 Le ratio solde courant/PIB

24 : Les entrée nette de capitaux viennent des pays qui ont un excédent
courant. Un excédent courant peut se rapprocher d’une situation où
l’épargne est plus élevée que l’investissement.

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25 : Si l’économie est frappée par un choc négatif, ça affecte le PIB.
Comme les agents cherchent à avoir une stabilité de leur
consommation, à la suite du choc, ils vont pas baisser leur
consommation dans la même mesure que la baisse du revenu.

26 : On peut placer une partie de notre épargne qui sera affectée à


d’autres pays que notre propre pays. En principe, si on est rationnel,
on va chercher à placer notre épargne dans plusieurs pays en même
temps. On va chercher à diversifier nos placements, et ainsi diversifier
nos risques.

26-27 : Si dans chaque pays financièrement intégré, les fluctuations


de la consommation sont moins liées aux fluctuations de la
production, alors au niveau international cela doit se traduire par un
accroissement de la corrélation entre les rythmes de consommation
des différents pays. Si dans chaque pays, les fluctuations de la
consommation sont de moins en moins liées aux fluctuations du PIB
de ces pays, cela doit impliquer un accroissement de la corrélation
des consommations entre les pays. Parce que la consommation dans
chaque pays est de moins en moins liée à ce qui se passe dans chacun
de nos pays.
27 : Pour des motifs de stabilité financière, on peut limiter la capacité
des investisseurs domestiques à acquérir des actifs étrangers. C’est
un obstacle à la diversification internationale des portefeuilles (coûts
de transaction, friction).
28 : Il y a avantage informationnel pour l’investisseur domestique.

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Section 3 : intégration financière internationale et instabilité
(72/110)

28 : Grâce à l’intégration, on a un meilleur partage du risque, ce qui


signifie que les agents économiques se protègent mieux contre les
risques que si l’intégration était faible.
29 : Les crises de change, ce sont des dépréciations de grande
ampleur et soudaines des monnaies domestiques sur les marchés des
changes dues à la dégradation des fondamentaux (Krugman). Les
spéculateurs précipitent la dégradation. (Modèles de 1ère génération)
30-31 : Attaques, point N.
3.1.2 Les attaques spéculatives autoréalisatrices
31 : Dans les modèles de la deuxième génération, ce n’est pas
nécessaire qu’il y ait dégradation des fondamentaux pour que se
produise une crise de change ; ce dont on a besoin, c’est que les
spéculateurs décident d’attaquer.
32 : si on anticipe que le pays va mener une politique expansionniste
après une attaque, et donc on attaque la monnaie de ce pays, et si
l’attaque réussit, ce pays mènera effectivement une politique
expansionniste. Par déduction, si le pays en question n’avait pas été
attaqué, il n’aurait pas modifié sa politique économique.
Attaque : emprunter de la monnaie à CT et la vendre massivement
sur le marché des changes.
33 : La BC augmente le taux d’intérêt pour augmenter le coût de la
spéculation. L’augmentation du taux d’intérêt concerne tous les
agents économiques du pays, pas uniquement les banques.
Augmenter le taux d’intérêt a un coût pour l’économie, et ce coût sera
comparé au coût qui serait à supporter pour quitter le régime de
change.

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