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Questions concernant la Balance des paiements

Définition :

Un solde à financer dans une balance des paiements ?


Il donne des informations sur les mouvements de capitaux entre un pays et le reste du monde. On
distingue les flux de capitaux à long terme et moyen terme et les mouvements de capitaux à court
terme. (Cours de prof)

Une balance des paiements viable


Une balance des paiements est viable si le pays peut financer le déficit de la balance courante par des
entrées de capitaux compatibles avec ses perspectives de développement et qui ne compromettent
pas sa capacité à assurer le service de sa dette, autrement dit, sans faire de restriction sur le
commerce et sur les paiements. (Réussite for économie)

Erreurs et omissions de la balance des paiements


Les erreurs et omissions représentent à la fois des erreurs ou arrondis dans la collecte des données
ainsi que certains décalages de paiement dans le temps. Par exemple, le paiement d’un avion est
généralement effectué sur plusieurs années alors que la livraison s’effectue une année donnée. Il y a
donc, pour chaque année, un décalage entre flux commerciaux et flux financiers qui se retrouve dans
le poste « erreurs et omissions ». (Cours de prof)

La balance des paiements


La balance des paiements est un document statistique qui relève pour une période donnée les
transactions économiques et financières entre les résidents d’un pays 1 et le reste du monde. (Cours
de prof)

Question :

Expliquer le mécanisme des crises de la balance des paiements


L’ajustement de la balance des paiements s’impose lorsqu’un pays enregistre durant plusieurs années
des excédents ou des déficits au niveau de ses paiements courants. En effet, une balance des
paiements excédentaire ou déficitaire peut avoir des effets indésirables sur les principaux équilibres
internes du pays. Ainsi des excédents durables peuvent avoir pour conséquence une appréciation de
la monnaie nationale par rapport à d’autres monnaies étrangères, chose qui peut pénaliser les
exportations du pays dans certains secteurs. Par contre, un déficit chronique, peut avoir pour
conséquence une augmentation du niveau général des prix dans le pays. (Cours de prof)

La courbe en J et ses principaux enseignements en matière d’ajustement de la balance des


paiements.
La courbe en J précise la relation entre la manipulation du taux de change et l’évolution du solde de la
balance commerciale. A ce titre elle distingue entre l’effet volume et effet-valeur du commerce
extérieur. C’est une approche dynamique des effets de la variation des taux de change sur le solde du
commerce extérieur, en ce sens qu’elle repose sur le principe que les effets de la variation du taux de
change sur l’équilibre de la balance commercial n’est pas immédiat.
Dans une première étape, la dévaluation débouche sur des résultats contraires de ceux attendus. La
dévaluation renchérit le niveau des prix intérieurs, ce qui se traduit par une dégradation de la balance
commerciale. Ce n’est que dans une seconde étape que la dévaluation peut donner les résultats
escomptés, à savoir une amélioration des exportations et une diminution des importations. (Cours de
prof)
Le système monétaire international

Définition :

Qu’est-ce qui distingue un investissement direct à l’étranger (IDE, d’un investissement de


portefeuille (IP) ?
Le statut des investissements de portefeuille est plus ambigu. Lorsqu’ils répondent à des objectifs
d’économie réelle (présence dans le capital d’entreprises étrangères, présence sur le marché...), ils
soutiennent le taux de change réel de long terme. Mais s’il s’agit d’optimisation de rendement à court
terme, il s’agit de flux spéculatifs qui ne font que modifier à court terme le taux de change.

Le dilemme de Triffin
Pour Treffrin, le système de Bretton-Woods contenait en lui une contradiction qui allait conduire à sa
chute. Si les USA sont déficitaires, il y avait plus de dollars dans le monde. Donc l’économie mondiale
serait prospère et la croissance mondiale serait plus forte. Mais plus de dollar signifiait une
disproportion entre les dollars circulants et les réserves d’or détenues par les USA. Cela devrait
conduire à l’impossibilité pour les USA de convertir leur dollar de l’extérieur en or d’où le risque
d’explosion du système. Si par contre les USA sont excédentaires, il y avait moins de dollar dans le
monde, mais les américains pouvaient toujours garantir la convertibilité de dollar, le grand perdent
sera la croissance et la prospérité mondiales.

Quelle différence peut-on faire entre un taux de change nominal et un taux de change réel.

Un taux de change nominal représente la valeur d'une monnaie par rapport à une autre, exprimée en
unités de compte de ces monnaies.

Un taux de change réel prend en compte l'inflation pour déterminer la véritable valeur d'une
monnaie en termes de pouvoir d'achat.

Question :

1. Qu’est-ce qu’un régime de change et en quel un régime de change contribue-t-il à « un


développement rapide des échanges internationaux » ? (2)
A partir ChatGPT :
Un régime de change est le système utilisé pour déterminer la valeur d'une monnaie par
rapport aux autres monnaies. Un régime de change stable et flexible peut contribuer à un
développement rapide des échanges internationaux en favorisant la stabilité et la prévisibilité
des taux de change, ce qui facilite les transactions commerciales internationales et stimule
l'investissement étranger.
A partir le cours de prof :
C’est le régime de conversion d’une monnaie par rapport aux autres. La conversion suppose
l’existence d’une monnaie reconnue par tous et qui doit jouer le rôle de monnaie
internationale.
2. L’économiste américain C. Kindleberger parle de « stabilité hégémonique » pour qualifier le
régime de change instauré par les accords de Bretton Woods. En quoi consiste cette
« stabilité hégémonique » ?

3. Au début des années 70, de nombreux économistes « notamment de l’école monétariste -


sont convaincus que les changes fixes pourront être remplacés avantageusement par le
libre flottement des monnaies. Quels étaient leurs arguments ? (3)
4. Comment voyez-vous l’avenir des relations monétaires internationales ?

5. A Bretton Woods en 1944, le dollar est défini par un poids d’or, et les gouvernements
nationaux doivent maintenir un taux de change fixe entre leur monnaie et le dollar. Que se
passe-t-il lorsqu’un gouvernement ne peut plus maintenir un taux de change fixe par
rapport au dollar ?

6. R. Mundell a expliqué par un schéma les contradictions qui peuvent parfois naître entre la
libre circulation des capitaux, la stabilité des cours de change et l’autonomie de la politique
monétaire. Présentez ce schéma et évoquez ses principaux enseignements. (2)

7. Deux conférences ont marqué les relations monétaires internationales dans les années 80.
Lesquelles ? et quels étaient leurs principaux enjeux ? (2)

8. Sur votre copie d’examen, reportez le numéro de la question et répondez par vrai ou faux.
Si vous répondez faux, justifiez votre réponse (Sans justification, le point ne sera pas
attribué)

Proposition Vrai Faux


1. Sous un régime de changes fixes, l’intervention de la banque
centrale sur le marché de change est une exception
2. Le « déficit sans pleur » est une expression : utilisée par l’économiste
français jacques RUEFF qui traduit le privilège exorbitant du dollar
dans le SMI de Bretton woods
3. L’impact de la dévaluation de la monnaie nationale sur le commerce
extérieur dépend de l’effet prix
4. Dans la balance des paiements, la balance des revenus, enregistre
les transferts des résidents marocains à l’étranger
5. Le système monétaire international de Bretton Woods est fortement
asymétrique, car L’accés au dollar était difficile pour les pays
signataires des accords de Breton-Woods

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