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Expliquer le mécanisme des crises de la BP

Les crises apparaissent lorsqu’une balance des paiements courants n’est plus viable, c’est à dire
que le déficit ne peut pas être financé par une entrée normale de capitaux. Autrement dit, un
pays, avec tous les flux financiers nets qu’il reçoit de l’étranger + ses réserves de change, ne peut
plus régler ses dettes (commerciales, financières). Dans le système monétaire international, et ce
depuis 70 ans, les crises des BP sont identifiées à l’incapacité d’un pays à payer ses dettes. Mais
on a jamais identifié à une crise de la BP des situations d’excédents. Même si les accords de
Breton Woods parlaient de l’ajustement dans les cas de déficits ou d’excédents, l’ajustement a
toujours été asymétrique, car pesant exclusivement sur les pays en difficulté. C’est une vraie
curiosité de l’histoire !

le libre flottement des monnaies. Quels étaient leurs arguments ?

Pour les économistes monétaristes, le flottement des monnaies présente un nombre d’avantages que l’on
peut résumer comme suit :

- Il restitue à la politique monétaire son autonomie. La politique monétaire sera exclusivement conduite en
fonction de considérations internes (la lutte contre l’inflation par exemple) et non plus pour agir sur des
variables externes notamment la défense de la valeur externe de la monnaie nationale ;

- Le deuxième argument concerne les conditions d’ajustement en cas de choc extérieur. Le flottement libre du
taux de change permet de rétablir l’équilibre de la balance des paiements. Dans ces conditions, il n’est plus
utile de faire supporter la totalité de l’ajustement à des variables réelles de l’économie comme la demande
intérieure, la production, les salaires...

- Avec le flottement des monnaies la spéculation et l’arbitrage sur les marchés ont des effets stabilisants en cas
de variation des cours

La gestion concertée des taux de change,

instituée par le groupe des 5 lors de la conférence de « Plaza hotel » à New York (1985) et du Louvre (1987).
C’est une technique qui consiste à déterminer des « zones cibles » (target zones) pour les cours de change. Ce
sont des marges de fluctuation secrètes et modifiables selon les besoins et les banques centrales doivent
maintenir les cours dans ces marges. Dans les faits ce qui s’est passé lors de ces réunions c’est tout simplement
un forte réévaluation de yen (endaka) et un dépréciation du dollar dès 1987 de 40% par rapport au Deutsche
Mark et au yen.

Mais pour les Etats-Unis il s’agit avant tout d’éviter une catastrophe budgétaire

Le trangle de mundel  : Le « triangle d’incompatibilité », configuration mise en évidence par Robert Mundell,
selon laquelle il est impossible pour un État de maintenir tout à la fois un taux de change fixe (l’appartenance
au MdC du SME), la liberté de circulation des mouvements de capitaux (l’absence de contrôle des changes) et
le libre choix de sa politique monétaire (la fixation du niveau des taux d’intérêt à court terme en fonction
d’objectifs internes de politique économique).

Le dilemme de triffin est un conflit potentiel entre les objectis de stabilité du systéme monétaire international
et les interets economiques nationaux des pays qui utilisent une monnaie de réserve internationale,telle que
dollar americain.

La courbe en J Insiste sur la relation entre manipulation du taux de change et évolution du solde de
la balance commerciale /Elle distingue entre les effets volume et effet valeur du commerce
extérieur/C'est une approche dynamique des effets de la variation des taux de change sur le solde du
commerce extérieur.

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