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LE ROLE DES BC TODAY DANS LE MONDE

 Terme « autorité monétaire »


- Avant  BC + Ministère de l’éco et des finances
- Today  BC uniquement car est en charge de la pol monétaire

 3 époques dans l’histoire des BC selon Goodhart


- L’ère victorienne (1840-1914)  l’étalon-or et au cours de laquelle est créée théorie du prêteur en dernier
ressort

- Décennies du contrôle gouvernemental (1930-1960) des BC  la q° de la régulation éco devient majeure 


justification de l’intervention de l’État suite à la crise de 29 (modèle keynésien)
Il doit assurer la G et le plein-E en utilisant la politique budgétaire et celle monétaire.
Donc BC est au service de la politique gouvernementale.
- (3) Triomphe des marchés de capitaux (1980-2007)  indépendance des BC + globalisation fin + la « Grande
Modération » (1990-2007)  Période houleuse où on assiste aussi à la multiplication des crises fin
1987  Krach financier
1997  Crises de change asiatique
2001-2002  Crise argentine
2001  Crise de la bulle internet
2007  Crises des crédits subprimes  2008  Crise mondiale
2010  Crise des dettes souveraines en Europe
On assiste aussi à l’apparition d’un nouveau rôle de la BC  surveillance des marchés fin pour prévenir les bulles
spéculatives ; surveillance macro-prudentielle avec les accords de Bâle III.
- Il existe aussi des périodes intermédiaires  perturbations éco et recherche de new accords
 Donc on voit que BC créées pour stabilité fin en créant liquidité et crédits et ainsi fin les dépenses des
ménages, @ mais aussi celles de l’Etat

I) Les avantages de l’indépendance des BC


A. Les travaux fondateurs
FED (1913) dev indep en 1951
Bunddesbank en 1954
Robert Barro et David Gordon  « Rules, discretion and reputation in a model of monetary policy »
Hypothèse d’anticipations rationnelles les fait dire que pol monétaire doit reposer sur le pilier de la crédibilité : il faut
que les agents éco considèrent que la BC va bien mettre en œuvre la pol anti-inflationniste qu’elle annonce et pas les
manipuler.
PB  BC doivent construire crédibilité sur le long terme car « les marchés sont courageux comme des lièvres et ils
ont une mémoire d’éléphant».
Qd la BC veut faire augmenter la production au-delà de son niveau potentiel  une pol monétaire discrétionnaire =
pol monétaire qui n’a pas de but sur le long terme mais qui agit coup par coup en f° du moment incite la banque à
tricher vis-à-vis du secteur privé  crée inflation  problème d’incohérence temporelle et une inflation de longue
durée (biais inflationniste)
Donc, la transparence est un moyen de pallier le manque de crédibilité de la BC.
Alesina et Summers [1993] montrent que + une BC est indépendante, - il y a d’inflation

 grande inflation dûe à un biais inflationniste et rend compte du différentiel d’inflation parmi les pays
considérés en f° du degré d’interférence du gouvernement dans les activités de la banque centrale.
PB d’incohérence temporelle traité par
- F. Kydland et E. Prescott, « Rules rather than discretion : the inconsistency of optimal plans », Journal of
political economy en 1977.
- G. Calvo, « On the time consistency of optimal policy in the monetary economy »
- Econometrica en 1978

 Étude de ce que dissent R.J. Barro et D. Gordon à ce sujet


- Dès qu’on a fixé un programme mais qu’on arrive pas à le suivre à la lettre dans le temps  incohérence
temporelle
EX  arrêter de fumer
- Autorités de la pol monétaire  tentent de mener pol discrétionnaire + expansionniste que ce qu’avaient
prévu les @ et ménages pour lutter contre le chô et relancer act éco. Mais comme les @ et ménages savent
qu’ils se font duper et que les BC vont tenter de mener cette pol  anticipent hausse des P  n’agissent pas
comme prévu (= anticipation rat°elles)
Donc vaut mieux que BC fasse pol de stabilité des prix que pol discrétionnaire
Mais hard car BC soumise à des pressions extérieures
- Faut un ancrage nominal pour lutter contre effets néfastes des pol discrétionnaires = fixer une variable
nominale comme objectif de la politique monétaire (tx de change, inflation, …)

- Faut cohérence intertemporelle car permet d’être crédibles aux yeux de la soc  lutter contre les anticipations
inflationnistes des agents éco

- Faut que BC soit indep du pouvoir pol pour pas qu’elle subisse de pressions notamment éléctorales

 1992 à Maastricht  indep de la BCE


 1993  indep de la Banque de FR
 1997  indep de la Banque d’Angleterre
 1998  indep partielle de la Banque du Japon *
 Indep des BC est à l’inverse de la policy mix qui vise à coordonner pol monétaire et budgétaire donc rendre la
BC dep de l’Etat

B. La stabilité des prix doit-elle être l’objectif prioritaire de la politique monétaire ?


Stabilité des prix  l’objectif prioritaire mais d’autres
- lutte contre le chômage,
- croissance
- stabilité des marchés fin et marchés des changes
- stabilité des taux d’intérêt

 Chômage
Plein-emploi qd le taux de chômage = au chômage structurel (mauvaise adéquation entre les O d’emplois et les
qualifications des salariés).
 Croissance éco
Recherche d’une forte croissance liée à l’objectif de plein-emploi  qd on se rapproche du plein E  les entreprises
aug leurs dépenses d’équipement en K pour améliorer leur productivité  croissance.
Si le chômage élevé et le taux d’utilisation des capacités faible  entreprises pas intérêt à aug leurs capacités de prod
et la taille de leurs équipements.
Pol de l’offre = encourager l’investissement des entreprises ou l’épargne des ménages

 Stabilité des marchés financiers pour désamorcer les bulles spéculatives.

 Stabilité des taux d’intérêt pour renforcer celle des marchés de capitaux.
Hausse des taux  peut créer d’importantes pertes de portefeuille.
Faillites ont été nombreuses ds les A 1980-1990 car volatilité des tx d’intérêt surtout ds secteur des caisses d’épargne
américaines (savings and loan associations et mutual savings banks)

 Stabilité des marchés des changes : préoccupation d’autant plus forte en économie ouverte

Mandat hiérarchique  stabilité des P comme prioritaire dans la plupart des BC. Si elle est réalisée, d’autres
objectifs : niveau d’emploi élevé, croissance soutenable et non inflationniste
Mandat dual  La Fed doit en pratique accorder la même importance aux deux objectifs de son action : stabilité des
prix et emploi maximum. Elle doit assurer une croissance à long terme des agrégats de monnaie et de crédit
compatible avec la croissance potentielle de la prod  garantir le niveau d’E max, la stabilité des P et des taux
d’intérêt à long terme modérés.

Pas d’incohérence entre la recherche de la stabilité des P à long terme et stabilité d’un taux de chômage correspondant
à son niveau structurel  deux types de mandats pas très différent (si taux = à la def retenue pour le niveau d’E max).
Mais, en pratique  pas le cas, si le public estime qu’un mandat hiérarchique = accorder trop d’importance au
contrôle de l’inflation et pas assez à la stabilisation conjoncturelle.
Situation où faible et stable inflation  favorable à la croissance éco  les BC en ont fait l’objectif prioritaire mais
seulement à long terme, car fluctuations à court terme de l’activité éco ne peuvent être ignorées  vouloir l’atteindre
à court terme  trop forte variabilité de la prod.
 Les BC peuvent chercher à limiter les fluctuations conjoncturelles en laissant l’inflation s’écarter de manière
transitoire du niveau correspondant à l’objectif de long terme. Mais si elles poursuivent des pol de court terme
expansionnistes sans se soucier des conséquences à long terme  pb d’incohérence temporelle.
 Cette crainte  mandats hiérarchiques où la stabilité des P prio. Mais pb si la BC obnubilée par l’inflation («
barjo de l’inflation » ou « inflation nutter » Mervyn King, le Gouverneur de la Banque d’Angleterre) et
s’intéresse uniquement à son contrôle.
 Il existe ainsi 2 stratégies de pol monétaire permettant d’atteindre la stabilité des P.

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