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Alors que l’inflation culmine à 7% en 2021 en Amérique , un haut depuis

1982 , la FED ( réserve fédérale des Etats-Unis ) cherche à résoudre cette


équation difficile :Remonter les taux pour ralentir la flambée des prix , sans
nuire à l’emplois . Comment ceci est possible ? faut-il-vraiment relever les
taux ?à quelle vitesse ?Quelle réaction de la part de la BCE à ce sujet ? et le
plus important , Quels sont les risques potentiels de cette politique
monétaire ?

En effet , depuis la pandémie , les banques centrales ont baissé leurs taux
d’intérêts affin d’apporter leurs soutient aux états et atténuer le choc sur
l’économie frappée de plein fouet par la pandémie de COVID-19 , et ceci dans
le cadre du QE ( quantitatif Easing) qui concise à rachetter des dettes
souveraines , des obligations d’états à long terme , à 7 ans ou 10 ans , sur les
marchés . En échange de ces achats , les banques centrales créent de la
monnaie , des liquidités nouvelles , qu’elle injecte dans les circuits financiers .
Ainsi les économies peuvent en bénéficier pour maintenir la croissance du
pays malgré la crise .

Cependant , pour la FED , le QE ne semble plus marcher en 2022, surtout


quand on est face à une inflation à haut niveau , et qui dit inflation , dit
augmentation de la masse monétaire , c'est-à-dire la quantité de monnaie en
circulation , et donc une politique monétaire contraire au QE doit être
adoptée pour retirer cette masse  : ne serait-ce que le QT ( quantitative
theteing )

En effet le QT est le mécanisme apposé du QE . Il conciste lui alors à vendre


des titres de dettes au lieu de les acheter . mais avant de l’adopter , la FED est
passé par 2 étapes qui sont d’abord la réduction des achats dans le cadre du
QE et puis l’augmentation des taux d’intérêts directeurs ( à cours terme ) .

Cette nouvelle politique monétaire va certainement réguler l’inflation ce


qui est bénéfique aux banques centrales puisque c’est une situation plus
rentable pour elles , pourquoi ? c’est très simple : quand le taux d’inflation
est élevé et celui des intérêts est bas , on tombe dans le cas des taux réels
négative , c'est-à-dire que l’emprunteur rembourse à son préteur moins que
ce qu’il lui a prêté . c’est pour éviter ce problème que les banques centrales
tentent de réguler l’inflation et augmenter les taux . Mais n’oublions pas que
une augmentation trop rapide de ces derniers – comme la FED l’a envisagé –
peut aussi avoir divers risques : réduction de la consommation des
ménages ,de l’investissement des entreprises et contrainte de la dépense
publique qui en résulte une baisse de la demande et donc du PIB , que l’on
observe dans tout le pays par une baisse de production et donc une baisse de
l’emploi (chômage) . cela fait sans doute un peut peur ! mais que pense la BCE
(banque centrale européenne ) à ce sujet ? l’Europe doit –elle avoir aussi peur
de ce scénario ?

En réalité, cela est loin de provoquer la panique en zone euro , certes ,


elle a réduit ses achats de titres liés au QE , mais ce dernier continue comme-
même ,et ni une remontée des taux directeurs ni le QT sont figurés dans ses
plans de cette année .

dans ce contexte d’inflation , la politique budgétaire dans les deux cotés


de l’atlantique essaye de son coté de trouver des solutions . en Amérique par
exemple , le président américain Joe Biden est persuadé que la plan « build
back better » (est la meilleure solution pour lutter contre l’inflation . si on
analyse ce planun plan de 1800 milliards de dollars ) d’un angle positif on
pourra dire que en faisant des dépenses nécessaires , ce plan créera des
millions d’emplois , faira croitre l’économie , investira dans le pays et dans le
peuple . mais d’un autre coté on pourra aussi comprendre pourquoi ce plan
est resté paralysée dans le sénat après le refus de michan beden : en effet
l’ampleur de ce programme pourra entrainer l’économie dans une phase de
surchauffe dans un contexte de conditions financières très accommodantes .

sinon , en Europe , ce sont des négociations continues autour des dépenses


clés nécessaire à la croissance des pays qui font débat

Tout cela nous rend confus . d’une part , la stratégie américaine de lutte
contre l’inflation semble très dure et à grands risques , d’autre part , celle
européenne peut , quand à elle , n’être qu’un signe que l’inflation est
accueillis favorablement par les hommes politiques , qu’ils y voient un moyen
facile de réduire le pourcentage d’endettement de leurs pays en maintenant
les subventions clientélisques au bénéfices des riches actionnaires , en
rappelant que l’inflation produit mécaniquement un baisse de pouvoir
d’achat , plus pénalisante pour les plus pauvres que les plus riches .
Finalement , on peut affirmer, sans prendre trop de risques , que l’une des
deux banques centrales ( FED ou BCE ) est actuellement trop mesurée ou au
contraire trop enthousiaste quand il s’agit de la question de l’interprétation
de l’inflation , et que les effets des politiques budgétaires adoptés dans les
deux cotés de l’athlentique constituent un grand flou du futur . plein
d’hypothèse que les mois avenir s’en chargeront de vérifier .

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