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LES VERITABLES CAUSES DE

L’INFLATION
DÉBUT DES POLITIQUES “D’ASSOUPLISSEMENT QUANTITATIF” ET
CRISE DES SUBPRIMES (2001 – 2010)

 Tout a réellement commencé en 2008 avec la fameuse « crise des subprimes », conséquence
du fait que les banques avaient prêté de l’argent aux particuliers ou aux professionnels sans
réelles garanties de remboursement, par pur appât du gain (notamment pour toucher des
primes).

 Quand les bénéficiaires de prêts furent dans l’impossibilité de les rembourser, les banques
commerciales du monde entier se sont retrouvées en grande difficulté financière et en état
de faillite. Elles ont immédiatement arrêté d’octroyer des prêts, et donc de faire circuler la
monnaie. L’économie réelle s’est ralentie ce qui a entraîné une hausse du chômage et des
pertes pour les épargnants.

 Il faut savoir que quand une banque fait faillite, elle entraîne avec elle d’autres banques
étant donné qu’elles se prêtent de l’argent entre elles également (et lors d’une grosse crise,
elles arrêtent de le faire, par manque de confiance).

 Les banques centrales, comme la FED aux Etats-Unis ou la BCE en Europe, au lieu de laisser
mourir les banques incompétentes et envoyer les responsables en prison, se sont mises à
injecter en masse de la monnaie sur le « marché interbancaire » afin de sauver les banques.
Ce que l’on appelle « la planche à billet », l’impression monétaire « gratuite ». Un bien
mauvais signal envoyé aux banquiers et aux traders escrocs qui pourront continuer leurs
méfaits avec la complicité des Etats et des banques centrales..

L’assouplissement quantitatif (en anglais : quantitative easing, abrégé en QE) désigne un type de
politique monétaire par laquelle une banque centrale rachète massivement de la dette publique
ou d’autres actifs financiers afin d’injecter de l’argent dans l’économie avec comme volonté de
stimuler la croissance (N.D.L.R : ça ne fonctionne pas). La banque centrale rachète aux acteurs
financiers en principe des titres de dettes, notamment des obligations publiques (titres de dette
publique) ou privées (obligations d’entreprise), et, dans certaines circonstances des titres adossés
à des actifs comme des titres hypothécaires.

La BCE décide également d’user de cette politique monétaire, avec le « Covered Bond Purchase
Programme (CBPP1) » le 2 juillet 2009. Le programme s’achève en juin 2010 avec « seulement »
60 milliards d’euros de rachats d’obligation. Mais la machine est en route, la boite de Pandore est
ouverte.
CRISE DE L’EURO (2010 – 2014)

 La deuxième salve d’inflation a eu lieu avec la « crise de l’euro », également appelée « crise
de la dette dans la zone euro » de 2010 à 2013, quand la Grèce à vue sa dette publique
s’emballer (de 109% du PIB en 2008 à 147% en 2010 puis 178% en 2013). Le poids du
paiement des intérêts de sa dette a également explosé, ce qui à eu comme conséquence une
crainte des investisseurs concernant une faillite du pays et plus globalement des pays
surendettés européens (Irlande, Portugal, Chypre, Espagne et Italie, voire de la France).

 La réponse de la BCE fut la création, en Mai 2010, d’un « Fonds européen de stabilité
financière » servant à permettre aux banques centrales de la zone euro d’acheter de la dette
publique et de la dette privée sur les marchés secondaires (« quantitative easing »
également). 220 milliards d’obligations d’Etat (dette) ont été rachetés par la BCE, financés
également par des injections de liquidités dans le système financier.

 La FED a lancé quant à elle sa 2e salve d’assouplissement quantitatif (nommée « QE 2 ») en


novembre 2010, en rachetant 600 milliards supplémentaires d’obligation de l’Etat américain
puis une troisième (QE 3), plus massive, de septembre 2012 jusqu’à fin 2014 faisant
atteindre le bilan de la FED à 4600 milliards de dollar (ce que l’on appelle le « bilan » d’une
banque centrale, c’est la différence entre ses actifs (+) et ses passifs (-), notamment la
somme de ses rachats de dettes d’Etat).

 Le 1er Juillet 2012, le « Fonds européen de stabilité financière » est remplacé par le «
Mécanisme européen de stabilité »

ACCÉLÉRATION DES POLITIQUES D’ASSOUPLISSEMENT QUANTITATIF


DANS L’UNION EUROPÉENNE ET AUX USA (2015 – 2020)

 Avec les mêmes méthodes keynésiennes (du nom de l’économiste Keynes) qui n’ont jamais
fonctionnées : des injections de monnaie dans le système financier, au rythme de 60
milliards d’euros par mois (pendant initialement 18 mois, évidemment prolongé de multiples
fois), pour stimuler l’activité économique. Un des « effets indésirables » de cette politique
fut une augmentation artificielle du prix des actions en bourse, totalement décorrélées de
l’économie réelle.

 Ce programme a pris fin le 1er Juillet 2022 (à cause de l’inflation et de l’augmentation des
taux d’intérêt), avec un rachat total de 5000 milliards d’obligation (dette d’Etat). La FED a
emboîté le pas en octobre 2019 en injectant, elle aussi, d’énormes quantité d’argent pour
racheter des obligations d’Etat.

La planche à billet était de nouveau relancée, de façon exponentielle sur une courte durée (de Novembre
2019 à Février 2020), avant la crise COVID, pour connaître certes une grosse augmentation tout le long de la
soit disante « crise sanitaire », mais sur une plus longue période.

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