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ORAL SES

QUEL EST LE ROLE DES INSTITUTIONS EUROP2ENNES DANS LA CRISE GRECQUE ?

https://www.cairn.info/revue-gestion-et-finances-publiques-2017-4-page-47.htm#:~:text=Au%2Ddel
%C3%A0%20des%20mesures%20financi%C3%A8res,la%20contagion%20de%20la%20crise.
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/expliquez-nous/expliquez-nous-le-role-de-la-bce-dans-la-
crise-grecque_1782487.html
http://dessinemoileco.com/le-role-de-la-bce-face-a-la-crise-de-la-dette/
http://www.franceculture.fr/2015-07-27-tout-comprendre-sur-la-dette-grecque-en-six-etapes
https://www.lemonde.fr/europe/video/2015/09/23/comprendre-la-crise-grecque-en-cinq-
etapes_4768598_3214.html
http://institutions.ville-geneve.ch/fr/bm/interroge/archives-questions-reponses/detail/question/quel-est-
le-role-de-la-banque-centrale-europeenne-dans-la-crise-grecque-dou-vient-largent-ver/
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/06/30/crise-grecque-8-plans-d-austerite-depuis-
2009-4-gouvernements-2-plans-d-aide_4664337_4355770.html
https://www.france24.com/fr/20171011-bce-banque-centrale-dette-grecque-profit-interet-economie-
europe
https://www.dailymotion.com/video/x2x6a1g
https://www.dailymotion.com/video/x2gjjwo
https://www.dailymotion.com/video/x2ggdy1

Il faut distinguer les rachats qui ont été effectués par la BCE dans le cadre de son programme «
Securities Markets Programme » (SMP), de ceux qui sont réalisés dans le cadre de son programme
d'assouplissement quantitatif, depuis 2015.

Le programme SMP
Le programme « Securities Markets Programme » (SMP) a été lancé en mai 2010. Il consistait à
racheter sur le marché secondaire les obligations souveraines des Etats de la zone euro faisant face à la
défiance des investisseurs, qui exigeaient des primes de risques élevés pour acquérir ces titres. La
Banque centrale européenne (BCE) a ainsi procédé au rachat d'obligations du Portugal, de l'Irlande, de
l'Italie, de la Grèce et de l'Espagne pour un montant total d'environ 220 milliards d'euros. Ce
programme est aujourd'hui arrêté. Il a été remplacé en septembre 2012 par le programme « Outright
Monetary Transactions » (OMT), qui n'a toutefois pas débouché sur l'acquisition de nouveaux titres
par la BCE.

Ces rachats effectués dans le cadre du programme SMP n'ont pas donné lieu à de la création
monétaire. En effet, si la BCE procédait bien à des injections de liquidités lors de ses rachats, elle
procédait à la « stérilisation » de ses interventions. Cela signifie qu'elle intervenait auprès des banques
pour retirer le même montant de liquidités que celui qu'elle leur avait apporté en rachetant les titres de
la dette publique. Par exemple, si la BCE rachetait sur le marché secondaire de la dette publique des
titres d'une contrevaleur de 5 milliards d'euros, elle allait dans le même temps procéder à une reprise
de liquidités pour un montant global de 5 milliards d'euros également.

La reprise de liquidité de la BCE dans le cadre d'opérations de stérilisation correspond à un emprunt


auprès des banques. Cet emprunt (désigné sous le terme de « reprise de liquidité en blanc ») prend la
forme d'une facilité de dépôts rémunérés. Les banques ont la possibilité de placer leurs excédents de
liquidité, à concurrence du montant fixé par la BCE et selon une procédure d'appel d'offre, dans un
compte ouvert auprès de la BCE. Ces montants sont rémunérés, contrairement à ceux qui sont placés
en excès du montant des réserves obligatoires. Mais le taux de rémunération de ces dépôts est inférieur
au taux de refinancement principal de la BCE.

I) Politique mise en place


a) Politique mise en place par la BCE : les plans d’aide
b) Pour limiter sa diffusion aux autres pays

II) Limites de cette politique


a) Une politique qui plonge la Grèce dans une grande précarité
b) Une économie grecque sous perfusion

INTRO :
Le 1er janvier 1981, ce qui s'appelait alors la Communauté économique européenne (CEE, ancêtre de
l'Union européenne) accepte en son sein le pays le plus pauvre de ce "club de riches", afin de l'ancrer
dans l'Europe démocratique après l'effondrement de la dictature des colonels (1967-74) . Lors du
sommet de l'UE en juin 2000, la Grèce reçoit le feu vert européen sur la base de ses comptes de 1997 à
1999. Le montant du déficit public de 1999 (1,8% du PIB selon le gouvernement socialiste de
l'époque) était bien en deçà de la limite fixée par le traité de Maastricht.

En septembre 2004, un nouveau gouvernement conservateur à Athènes procède à une révision des
comptes montrant que le déficit dépassait en réalité depuis 1997 le plafond de 3% du PIB.
Crise des subprimes qui plonge le pays en dette alourdie dette

PARTIE A :

3 plans d’aides tardif :


Le premier plan d’aide a donc consisté en une chose très simple : faire passer la dette grecque des
mains, ou plutôt des tiroirs caisses, du privé à ceux du public. Le FMI et les Etats de la zone euro
prêtent 110 milliards d’euros à la Grèce et la BCE se met à racheter des titres de dette grecque pour
éviter que leur prix ne s’effondre. Ce premier plan prévoyait que la Grèce reviendrait se financer sur
les marchés au premier trimestre 2012. Mais dès 2011, tout le monde voit que c’est impossible, et qu’il
faut de nouveau prêter à la Grèce.
Le deuxième plan d’aide est scellé le 27 octobre 2011. Il prévoit une nouvelle aide de 130 milliards
d’euros, une annulation de 107 milliards d’euros de ce que doit la Grèce aux créanciers privés
(banques, fonds, etc.), et une recapitalisation des banques grecques, c'est à dire un don en capital.
En deux plans d’aide, la dette grecque a donc changé de structure. Elle était constituée à 80% par des
bons du trésor échangeable sur les marchés financiers. Aujourd'hui, ils représentent 29% de la dette
(soit 91.6 milliards d'euros, dont 27 milliards détenus par la BCE) le reste (221,05 milliards d'euros)
est constitué de prêts. Par cette transformation, ce sont des entités publiques (FMI, BCE, FESF, États
de la zone euro) qui ont remplacé les investisseurs privés, puisqu’ils détiennent maintenant 75% de la
dette grecque, contre 0 avant la première crise. Ainsi, la dette grecque a été collectivisée, et le marché
des obligations souveraines grecques « exfiltrés » des marchés financiers classiques. Aujourd’hui c’est
un marché à part, où seuls s'aventurent les fonds qui sont prêts à prendre beaucoup de risque en
échange d'une forte rémunération. Voilà pourquoi, un potentiel défaut de la dette grecque n'a pas
provoqué de panique sur les marchés financiers. En revanche c’est devenu le problème commun des
citoyens-contribuables de la zone euro. Au total, la dette de la Grèce s'élève à 312.65 milliards d'euros.
Le nouveau plan d'aide, d'un montant de "82 à 86 milliards d'euros" sur trois ans, selon une source
européenne, 85 milliards selon le gouvernement grec, doit permettre à Athènes de payer ses arriérés et
faire face à ses échéances. Il doit aussi permettre de recapitaliser les banques.
Après une nuit de tractations, les dix-neuf dirigeants de la zone euro se sont mis d'accord pour
négocier un troisième programme d'aide à la Grèce. En contrepartie de ce soutien financier, la Grèce
doit s'engager à mener des « réformes sérieuses », a annoncé le président du Conseil européen, Donald
Tusk.
Ce nouveau programme de rigueur contient notamment :
• une réforme de la TVA pour la « rationaliser » ;
• des mesures pour améliorer la « durabilité » du système des retraites en vue d’une plus vaste
réforme de ce dernier ;
• la mise en place de mesures de coupes quasi automatiques dans les dépenses en cas d'excès
budgétaire ;
Trois jours plus tard, le Parlement grec vote un neuvième plan d'austérité. Le parti Syriza lui-même,
auquel appartient le premier ministre, s'était prononcé contre ce plan.
Nouveaux organismes se mettent en place :
La crise grecque fait paniquer les marchés financiers qui rechignent aussi à prêter à l'Espagne, l'Italie,
le Portugal, l'Irlande… les taux d'intérêt auxquels ces pays empruntent bondissent. Les États membres
de l’Union européenne auront appris, avec une immense difficulté, à faire front ensemble malgré leurs
divergences de point de vue. En 2012, pendant cette crise de la dette publique européenne, qui aura
frappé la Grèce et touché d’autres pays européens, le Mécanisme européen de stabilité (MES) voit le
jour. Il remplace et pérennise deux mécanismes d’aide mis en place temporairement au début de la
crise de la dette, avec pour ambition de prêter de l’argent aux États en difficulté et de renflouer les
banques en cas de pépin. le Fonds européen de stabilité financière dit prêter à un taux de 1,5% .
PARTIE B :
La troïka désigne alors les experts représentant la Commission européenne, la Banque centrale
européenne et le Fonds monétaire international1,2, chargés d'auditer la situation économique grecque
et notamment l'état de ses finances publiques3 dans le cadre de l'accord de refinancement de la Grèce.
Cette instance relativement informelle a été créée à la suite de la décision prise le 25 mars 2010 par les
chefs d'État ou de gouvernement en vue de mettre sur pied un programme commun et d'accorder des
prêts bilatéraux conditionnels à la Grèce, s'inspirant aussi en cela des recommandations du Conseil
ECOFIN;
Les politiques que mènera Grèce : une cure d'austérité au coût économique et social élevé:
engagement est pris de diminuer à nouveau les pensions de retraite en 2019 et de réduire, l'année
suivante, le seuil à partir duquel est payé l'impôt sur le revenu. Les allégements de dette à court terme
seront conditionnés à la mise en oeuvre de ces réformes.
Les rémunérations ont diminué de 35% en moyenne. Le salaire minimum grec, de 750 euros en 2010,
a fondu à 586 euros, et même à 510 euros pour les moins de 25 ans en 2018.
https://www.letemps.ch/monde/grece-nest-plus-perfusion
tension politique entre les pays surtout all et dans la grece :

fort taux abstention en grece a la suite de la crise apres les mesures alors que c’est obligatoire
ourquoi ? Parce que c'est le cœur du discours d'Angela Merkel aux Allemands depuis 2010 : l'aide à la
Grèce ne coûtera rien aux contribuables allemands. Lors d'une réunion électorale en mars 2010 en
Rhénanie du Nord, elle avait proclamé : « pas un euro pour les Grecs ! » Et lorsque, pour « sauver
l'euro » en mai, elle avait dû faire passer la pilule d'un prêt à Athènes, elle avait affirmé que ce prêt
serait remboursé. S’ensuivent de longs mois de tractation pendant lesquels Angela Merkel ne change
pas sa position de 2010. Un troisième plan, oui, mais pas sans nouvelles réformes structurelles. Quant
à l’allégement de la dette, c'est peine perdue pour les Grecs.

CONCLUSION :
Sauver la grece mais contreverse dans le pays
Après la crise financière de 2008, qui a ruiné le pays donc le peuple, après la crise du Covid-19 et avec
aujourd’hui la guerre en Ukraine, la Grèce subit depuis plus d’une décennie des chocs successifs qui
plongent le pays au bord de la pauvreté.

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