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Jean-Philippe DEMON
Licence Sciences Économiques
Mention Analyse et Politique Économique
LES MARCHÉS
FINANCIERS
13/03/2001
Plan
Introduction
De nos jours les marchés financiers sont omniprésents, en particulier la Bourse, terme
devenu inévitable dans les médias ; tout journal télévisé a une rubrique consacrée à la Bourse,
la presse spécialisée ne cesse de croître et le développement d’Internet a engendré un
engouement populaire envers la Bourse. Cependant les marchés financiers restent complexes
et ont des fonctions particulières, illustrant bien le fait qu’ils persistent néanmoins à être
l’affaire de professionnels. Depuis quelques temps ils connaissent un développement
fulgurant, à tel point qu’ils sont au centre du débat sur le système de financement des retraites.
Les marchés financiers n’ont cependant pas toujours eu la même emprise sur l’économie et
sont le résultat d’un récent changement de cap économique, la confiance qu’on leur accorde
résultant de leur fonctionnement supposé efficace.
Ces considérations nous ont invités à nous demander comment en sommes-nous arrivé
à une telle ampleur des marchés financiers ? Quelle est l’organisation des marchés
financiers ? Qu’en est-il de l’efficacité des marchés financiers ?
Dans une première partie nous éluciderons donc l’évolution du système de
financement de l’économie française et insisterons sur les mutations intervenues au cours des
années 1980, puis nous expliquerons l’organisation globale des marchés financiers en portant
un regard plus prononcé sur la Bourse et enfin dans une troisième partie nous expliciterons la
théorie de l’efficience des marchés financiers et nous énumèrerons les erreurs de marché
allant à l’encontre de son bon usage, avant d’illustrer nos propos.
Partie 1 : Du système bancaire aux marchés financiers.
II/ Le système financier français avant les mutations des années 1980.
L’origine de ce système basé sur le financement externe indirect remonte à la seconde
guerre mondiale : la loi du 02 décembre 1945 établit la spécialisation bancaire mais elle est
une entrave à la concurrence et réduit les capacités de financement. Il s’ensuit fort
logiquement les réformes Debré, effectuées entre 1966 et 1969, qui permettent une refonte en
profondeur de l’appareil bancaire et intensifient l’activité bancaire.
Le nombre de guichets est démultiplié dans le but d’accroître les dépôts qui
constituent les capacités de financement et les ressources des banques. Les banques accordent
ensuite des crédits aux entreprises, c’est ainsi qu’elles jouent le rôle d’intermédiaires entre les
agents économiques ; on parle d’intermédiation financière. Les taux d’intérêts résultaient du
cloisonnement des marchés du fait de la puissance des banques, constituant un oligopole
bancaire, celles-ci régulant le taux d’intérêt en opérant une sélection des investisseurs en
fonction du risque du projet. Les banques sont encouragées à financer plus que ce que
l’épargne collectée le permet en utilisant la création monétaire. Dans ce système l’Etat joue
également un rôle primordial ne serait-ce que par le fait que les banques soient nationalisées.
Il encadrait le crédit, le volume des crédits pouvant être distribué chaque année étant
déterminé, il fixait le coût de refinancement et favorisait certaines banques (le secteur
bancaire mutualiste et coopératif) en leur accordant moins d’impôts ou plus de possibilités
notamment la permission de distribution de crédits à taux bonifiés en fonction de secteurs
jugés prioritaires.
Ces années d’avant mutation sont donc caractérisées par une amplification du système
de financement externe indirect de l’économie caractérisé par l’expansion du rôle
d’intermédiaire des banques assurant 80% des financements externes et qui minimisent les
risques, en vue d’une meilleure efficacité du système qui répond au nom d’économie
d’endettement.
Le marché financier au sens large est celui sur lequel se confrontent les offres et les
demandes de capitaux à long terme. Cette confrontation, afin d'être la plus efficace possible,
doit se réaliser en un lieu commun qu'est la bourse. Elle est à la base d'un système de marché
financier. Les capitaux négociés prennent la forme d'actifs financiers dont il existe plusieurs
types, en quantités et de « qualités » différentes. En bourse, on peut ainsi échanger deux
grandes catégories de valeurs mobilières qui différent selon la nature et l'étendue des droits
qui leur sont associés : les actions et les obligations.
I/ La bourse.
A/ Le rôle de la bourse :
La bourse, qu'elles que soient son origine, sa nature ou son importance, est d'abord un
lieu de négociation et d'échange. Cela signifie qu'elle met en présence directe les agents
économiques offrant leurs capitaux et les agents demandant des capitaux. Il y a mise en
relation des capacités de financement et des besoins de financement. La bourse permet en
outre une allocation optimale des ressources financières vers les agents ou les secteurs qui
assurent l'utilisation la plus efficace de ces capitaux. Trois fonctions principales de la bourse
permettent à cette confrontation d'être la plus efficace possible : la liquidité, l'évaluation et
l'arbitrage.
Le but des investisseurs est avant tout d'assurer la rentabilité de leur portefeuille. La
bourse se doit de satisfaire cet objectif en permettant à chaque détenteur de titres de se
dégager rapidement et facilement d'un investissement que l'agent jugera, à l'avenir peu
rentable. La bourse permet ainsi la liquidité du titre, c'est à dire sa transformation rapide en
monnaie.
L'agent doit être capable de comparer à chaque instant la rentabilité de tous les titres
qui lui sont offerts afin de maximiser la rentabilité de son propre portefeuille. L'évaluation des
titres est donc la deuxième fonction fondamentale de la bourse : les titres doivent, à tout
instant, être évalués les uns par rapport aux autres afin que la circulation de l'information soit
parfaite.
Enfin, le but de l'arbitrage est, très synthétiquement, de favoriser un investissement
jugé plus rentable qu'un autre. L'opération consiste à profiter d'un écart de cours d'une même
valeur entre deux places financières en investissant sur la place la plus basse et en revendant
sur la plus haute. L'arbitrage permet donc de resserrer les écarts de cours, de fluidifier le
marché, et d'assurer son équilibre.
Toujours dans un souci d'efficacité optimale, il est important que les coûts de
transaction soient les plus faibles possibles et que l'information soit fiable, rapide et d'une
déontologie sans faille.
C/ La valeur fondamentale :
De l’efficience informationnelle des marchés, se dégage la conclusion que le prix
d’une action incorpore toutes les informations disponibles, soit la totalité de l’information
possible si l’on se place dans l’hypothèse de la forme forte de l’efficience. Ainsi en analysant
l’ensemble des informations économiques, comptables et financières d’une entreprise, il est
possible de déterminer la valeur fondamentale qui la caractérise et d’en déduire la valeur
d’une de ses actions. Il existe diverses méthodes de calculs de cette valeur. Une première
consiste à additionner la valeur des actifs d’une entreprise et sa capacité à faire des bénéfices.
Une autre méthode consiste à déterminer la somme actualisée de ses bénéfices futurs. Il s’agit
alors de prévoir les dividendes futurs de la société.
En théorie, les différents prix successifs d’une action devrait osciller autour de cette
valeur intrinsèque, résultat des caractéristiques propres à la firme. La valeur fondamentale
apparaît alors comme une moyenne sur le long terme du prix des actions.
Il semble donc qu’un marché efficient est un marché efficace au sens où il réalise sa
fonction, c’est à dire qu’il permet une allocation optimale des ressources. Cependant, ce
fonctionnement reste théorique et de nombreux auteurs ont essayé de remettre en cause ce
concept.
II/ Remise en cause du concept d’efficience des marchés financiers :
A/ Une théorie difficilement applicable :
Tout d’abord, tout ordre passé sur un marché financier donne lieu à des coûts de
transaction ; cependant, d’après la définition de Jensen, cela n’empêche pas la réalisation d’un
marché efficient, au contraire plus les coûts de transaction seraient élevés, plus les marchés
seraient efficients. Il existe aussi certaines bourses de par le monde qui exigent un impôt de
bourse.
Mais les conditions les plus improbables à exécuter sont celles relatives à
l’information. Il est évidemment difficile de transmettre une information à tous les
investisseurs au même moment ; malgré les progrès technologiques en matière de
communication, les décalages temporels dans l’obtention des informations semblent
inéluctables. De même, l’information doit être compréhensible pour tous dans le but d’être
interprétée de la même façon par tous les agents : investisseurs professionnels et boursicoteurs
amateurs n’ont certainement pas les mêmes capacités de compréhension face à des
évènements très techniques. D’autant plus que le nombre d’individus plaçant leur épargne en
Bourse sans avoir aucune connaissance financière de base ne cesse de croître, leur
intéressement au marché n’est pas forcément régulier et ils peuvent donc aisément passer au
travers d’informations. L’efficience des marchés est certainement plus probable lorsque ceux-
ci ne sont constitués que d’investisseurs avertis.
Il paraît aussi utopique de penser que les investisseurs disposant d’énormément
d’actifs (les fonds de pension par exemple) n’utilisent pas leurs simples agissements pour
réaliser une plus-value ; pourquoi ne pas vendre massivement ses titres pour que leurs prix
diminuent et les racheter aussitôt les cours suffisamment bas ?
La rationalité des agents peut également laisser planer quelques doutes, les
investisseurs n’ayant pas forcément un comportement cohérent face aux informations et ce
pour plusieurs raisons : le besoin de liquidité, la non-compréhension…
Les conditions nécessaires au bon fonctionnement des marchés financiers sont donc
souvent difficiles à mettre en œuvre dans la réalité autant du point de vue du comportement
des agents que de celui du processus lié à l’information.
Il est très difficile de se rendre compte de la naissance d’une de ces bulles. Pour cela, il
faut pouvoir connaître les déterminants du prix considéré, ce qui n’est pas toujours évident.
Actuellement, certains économistes s’inquiètent de la présence d’une bulle spéculative sur les
marchés américains et en particulier pour les valeurs de l’Internet. Ainsi, le magazine
américain Fortune livre les estimations suivantes : prenons le géant cybermédiatique AOL.
Pour justifier le niveau actuel de l'action, il faudrait que les bénéfices augmentent de 67%,
chaque année jusqu'en 2010. Dans le cas de Yahoo, le niveau du cours correspond à une
progression de 95% par an. C'est-à-dire que les bénéfices doivent pratiquement doubler,
chaque année, durant dix ans. A titre de comparaison, Microsoft a réalisé «à peine» 40%
d'augmentation annuelle du bénéfice durant les dix dernières années. L’analyse de cette étude
laisse apparaître que des entreprises comme Yahoo ou AOL sont cotés à des niveaux bien plus
hauts que ne le laisse penser les fondamentaux qui les caractérisent, notamment le niveau de
bénéfices. Faut-il y voir l’existence d’une bulle ou est-ce une des caractéristiques des valeurs
de la nouvelle économie ? Les récentes corrections qu’a subi le NASDAQ au printemps 2000
semble privilégier la première solution.
Au regard de ces chiffres, il paraît étonnant que les autorités régulatrices ne prennent
pas de mesures pour tenter de revenir à des niveaux plus proches de la réalité économique. Le
grand manitou des marchés américains, à savoir Alan Greenspan directeur de la banque
centrale américaine, aura bien essayé depuis 5 ans de raisonner les acteurs des marchés
financiers. Sa formule « l’exubérance irrationnelle des marchés » restera comme le signe de
son impuissance. Il semble, en effet, que plusieurs facteurs jouent pour le maintien d’une telle
bulle. Frédéric Lordon, dans son ouvrage « Fonds de pension, pièges à cons ? », s’est ainsi
intéressé aux causes de la dimension de la bulle américaine comme de sa durée
exceptionnelle. Il présente l’hypothèse que « l’une des caractéristiques les plus profonde de la
bulle est qu’elle a cessé d’être une aberration locale, une dérive transitoire, une parenthèse
dans le cours d’une dynamique financière autrement raisonnable, pour devenir un caractère
permanent du régime d’accumulation financiarisé ». Ceci voudrait dire que les bulles
spéculatives sont devenues une des caractéristiques « normales » des marchés financiers et
qu’il devient inutile de chercher à les enrayer. Il pousse plus loin son analyse : « la bulle puise
les raisons de son prolongement indéfini dans le fait de répondre à une nécessité fonctionnelle
de ce régime d’accumulation… ». A présent, la bulle devient une nécessité. Mais une
nécessité pour qui et pour quoi ? En fait, cette forte hausse des cours qu’engendre la bulle va
devenir le réservoir qui permet d’atteindre des normes de rentabilité exorbitante. On pense
alors à ces fameux 15 % de retour sur fonds propres qu’exigent les gestionnaires de fonds de
pension. Pour Lordon, « les fonds de pension contribuent à l’entretien d’une bulle chronique,
aussi bien en y déversant leurs liquidités qu’en puisant dans la hausse des cours de quoi
satisfaire leurs exigences de rentabilité financière ». Il arrive ainsi à la conclusion que les
fonds de pension « nourrissent » la bulle spéculative, ne trouvant plus dans les performances
de « l’économie réelle » leurs possibilités de rentabilité. On comprend mieux pourquoi des
normes de régulation ne se mettent pas en place. Il est en effet impossible de réduire les
exigences de rentabilité et donc de dégonfler la bulle sans déclencher une crise importante.
Toute baisse sérieuse et durable des cours conduit à un effondrement des marchés. La seule
solution paraît être la fuite en avant, mais jusqu’à quand et jusqu’à quel niveau ?
On peut penser que dans les années à venir, la finance va connaître de nouveaux
« petits » krachs, tels ceux de 1997-1998. Se produiront alors de petits ajustements,
dégonflant temporairement la bulle, mais qui ne parviendront pas à signer la mort de ce
régime financiarisé. Cependant, si l’on suit toujours le raisonnement de Lordon,
l’accumulation de ces « petites crises » va entraîner un cumul de tension qui provoquera sur le
long terme une « grande crise ». Cela ressemble fortement à un processus économique et
historique qui a frappé l’économie mondiale à la fin des années 30, suite à la crise de 1929.
Elle se déclencha aux États-Unis après une période d'euphorie économique, une forte hausse
des valeurs boursières, un crédit facile et abondant facilitant la spéculation. Cette crise
majeure se révéla par un krach boursier : chute des cours de 90% en 3 ans, qui mirent 25 ans à
retourner à leur niveau. Pour Lordon, la suite de l’histoire est claire, si rien n’est fait, si le
marché est livré à lui-même, « le régime d’accumulation financiarisé est voué à disparaître
dans les convulsions et dans les ruines ».
B/ Quelques exemples :
Le 17 septembre 1998, le cours relatif à Alcatel, grande société de l’industrie
technologique française, chutait de 38.4%. Les explications ont été multiples, mais aucune
réelle justification n’a été avancée à propos de cette mémorable chute. A l’origine, Serge
Tchuruk annonce que sa société ne pourra tenir ses prévisions ; la sanction ne se fait pas
attendre et des ordres massifs de ventes du titre sont enregistrés, et la SBF décide de
suspendre le cours tant il y a de ventes. A l’ouverture de la Bourse de New-York, même
scénario… Suite à une mauvaise nouvelle, la réaction a été immédiate mais certainement
exagérée ; il peut s’agir d’une surréaction amplifiée par un certain mimétisme, les ordres de
vente s’enchaînant les uns à la suite des autres. De plus, la veille de l’annonce de la mauvaise
nouvelle, le cours d’Alcatel chutait déjà de 5.9% à Paris et de 10% à New-York ; y aurait-il eu
délit d’initié, certains investisseurs ayant bénéficier d’informations privilégiées ? L’hypothèse
de vente massive de quelques fonds de pensions anglo-saxons détenant une forte part de la
capitalisation d’Alcatel a également été avancée, remettant en cause l’atomicité des
investisseurs.
Un autre exemple connu est la chute des cours représentant les nouvelles technologies.
Au cours du mois d’avril 2000, les cours ont constamment diminué avec une baisse record de
10% le 14 avril 2000. Cette chute correspond à un éclatement de la bulle crée sur les start-up
cotées ; en effet, avec le développement d’Internet, les investisseurs ont sans cesse renouvelé
leur confiance aux entreprises insérées dans les nouvelles technologies et ont anticipé une
situation économique future trop élevée. La bulle n’a cessé de grossir jusqu’au moment où ces
sociétés ont dû annoncer des prévisions moindres et où les investisseurs se sont aperçus du
trop fort décalage entre la valeur fondamentale et la cotation boursière. Les ventes se sont
succédées, créant un réajustement de la valeur des actions par rapport à la valeur réelle des
entreprises.
Ces deux exemples expriment bien la remise en cause de l’efficience des marchés
financiers, ceux-ci n’ayant pas toujours un comportement cohérent par rapport à la situation
économique réelle. La grande volatilité du marché des actions et les troubles évidents du
système financier expriment le manque de stabilité évident d’un tel système en l’état actuel
des choses, d’autant plus que les maux financiers affectent la sphère réelle.
Les problèmes économiques rencontrés au cours des années 1970, ainsi que le
renforcement de la concurrence par la mondialisation , ont poussé les autorités à mettre en
place un système de financement de l’économie plus adapté et censé être beaucoup plus
efficace, à savoir l’économie de marchés financiers. La Bourse en est le moteur, caractérisée
principalement par un marché des actions volatil et un marché des obligations, refuge de
sûreté. Le bon fonctionnement des marchés financiers repose sur le principe d’efficience,
mais celui-ci s’avère difficilement applicable, d’autant plus qu’il existe quelques
dysfonctionnements relatifs au comportement des investisseurs. Ces mécanismes allant à
l’encontre de l’efficience des marchés financiers entraînent des crises, parfois des krachs
boursiers, dus à l’éclatement de la bulle financière. Les conséquences peuvent être terribles et
se répercuter sur la sphère réelle ; en effet, il s’ensuit une diminution de la richesse des
investisseurs qui sont aussi les ménages.
A une époque où les transformations du système de financement des retraites semblent
de rigueur, la réflexion devrait s’intensifier à propos de l’idée d’un système par capitalisation,
basée sur l’exploitation des marchés financiers. La question des retraites est un sujet de
société, toute la population est concernée. Il semble donc hasardeux de laisser la volatilité des
marchés financiers se charger d’assurer une répartition équitable du revenu national : les
inégalités de revenus des retraités ne feraient qu’amplifier et en cas de crise sérieuse, certaines
générations seraient totalement flouées. N’oublions pas que la rentabilité des marchés
financiers repose sur les richesses crées par la population active et qu’en ce sens le problème
macroéconomique lié au problème des retraites reste identique avec un système par répartition
ou par capitalisation, ce dernier demeurant inéquitable sur les plans intra et
intergénérationnels.
La discussion à propos des retraites n’est pas terminée et la tendance du moment qui
vise plutôt à réformer le système par répartition semble plus adéquat. Mais peut-être qu’en
améliorant l’efficacité des marchés financiers et en résolvant ses quelques
dysfonctionnements, l’indexation des retraites sur ces marchés financiers reste imaginable.
Bibliographie
Livres
« Marchés financiers : gestion de portefeuille et du risque » B. JACQUILLAT / B. SOLNIK
« Macroéconomie financière » M. AGLIETTA
« L’efficience des marchés financiers » P. GILLET
« Théorie économique et crises des marchés financiers » H. BOURGUINAT / P. ARTUS
« Fonds de pension : piège à cons ? » F. LORDON
Magazines / Quotidiens
L’Expansion du 15 février au 1er mars 2001 : « Bourse : pourquoi on vous ment »
Sites Internet
www.attac.org : Site de l’association ATTAC
www.lesechos.fr : Site du quotidien économique Les Échos
www.ladocfrancaise.gouv.fr : Site d’informations publiques