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TD N°1 : Le bilan contrasté de la monnaie unique

1°) Rappelez les grandes étapes du processus d’unification économique et monétaire européen.

Union Économique et Monétaire ( UEM )


Étape 1 : Intégration Économique à CECA
Étape 2 : Intégration Monétaire à crédibilité et stabilité monétaire (Vient d’une période
d’instabilité monétaire entre les différents états)
Étape 3 : Union Politique à déléguer la politique monétaire

Rapport Delors (1989) indique 3 phases pour l’UEM :
• Renforcer la coopération monétaire et la libération complète des mouvements des capitaux (à
partir du 1er Juillet 1990)
• La création de l’Institut monétaire européen (à partir du 1er Janvier 1994) à BCE
• La fixation irrévocable des taux de change et l’introduction de l’euro (à partir du 1er Janvier
1999) et création de la banque centrale européenne

Séquence atypique au regard des expériences historiques unification monétaire :
• Unification politique (Etats-Unis, Italie et plus récemment Allemagne) = préalable au processus
d’intégrations économique et monétaire.

2°) Expliquez les principaux avantages de la monnaie unique.

Avantages Inconvénient

à La monnaie unique supprime à la fois les à l’existence d’un taux de change flexible va pouvoir aider
coûts de transactions de change et à amortir les choix asymétriques : choc qui touche un pays
l’incertitude liée au taux de change. ou un sous-groupe de pays à l’intérieur d’une zone
monétaire. Un choc symétrique va toucher l’ensemble des
à Une grande zone monétaire va avoir une pays de la zone monétaire.
crédibilité supplémentaire et va avoir des
taux d’intérêt plus faibles. àLa politique monétaire de la BCE est efficace en cas de
choc symétrique et inefficace en cas de choc asymétrique.

3°) Comment résoudre les défis que doit surmonter l’Union Européenne ?

Les coûts de la monnaie unique :


- Les décisions sur le politique monétaire. En effet, lorsqu’un pays a besoin d’une politique
monétaire expansionniste, un autre peut avoir besoin au contraire d’un resserrement des taux.

- Dans la crise financière de 2007-2008. La BCE est intervenue pour assurer la liquidité des
marchés financiers de la zone. L’Espagne n’a pas disposé d’instrument autre que budgétaire
plongeant l’Etat à son tour dans la crise.


4°) A partir des données du fichier TD1MO.xls, disponible sur l’ENT, un bilan des processus de
convergences nominale et réelle au sein de l’Union Economique et Monétaire (UEM) pour les 11 pays
fondateurs de l’UEM et la Grèce sera effectué en :
a) Vérifiant, pour chaque pays, le respect des critères de Maastricht concernant l’inflation, les
taux d’intérêt à long terme et les finances publiques, pour 1992 (ou 1995 en fonction de la
disponibilité des données), 1999, 2008 et 2011, à l’aide d’un histogramme. Pourquoi ces 4
dates ? Quelles sont vos conclusions ?

Maastricht : Inflation (Pourquoi ?)


Situation : Si un pays de la zone euro a une inflation élevée alors qu’un autre pays de la zone a au
contraire une faible inflation :
• 1er pays : politique monétaire plutôt restrictive (hausse des taux d’intérêts)
• 2ème pays : politique monétaire expansive (baisse des taux d’intérêts)
Problème 1 : politique monétaire unique en zone euro
• Une intervention de la BCE améliorerait la situation d’un pays mais dégraderait
mécaniquement celle de l’autre. à Optimum de Pareto
Problème 2 : taux de change fixes entre les pays membres depuis l’adoption de l’euro.
• Taux de change réels peuvent continuer d’évoluer en fonction de l’inflation à
différentiel de compétitivité-prix entre les pays de la zone.

Quelques dates
1992 : Taux d’inflation très disparates
Depuis 1999 : respect du critère par un effort conséquent de baisse de l’inflation (zone euro)
• UEM a été marquée par une hausse de l’inflation en Belgique, Finlande et dans certains
pays dits périphériques (Irlande, Grèce, Espagne)
2011 : baisse des taux d’inflation du au politiques d’austérités
• Grèce, Italie, Irlande, Portugal et Espagne

Taux d’intérêts à long terme


« Un Etat membre a eu un taux d’intérêt nominal moyen à long terme qui n’excède pas de plus de
2% celui des trois Etats membres , au plus, présentant les meilleurs résultats en matière de
stabilité des prix. »
• Taux d’intérêt nominal à long terme de tous les pays < moyenne arithmétique des taux
d’intérêt des trois pays ayant la plus faible inflation + 2 points.

1999 : emprunt au même taux quasiment quel que soit le pays
• Minimum : 4,5% pour l’Allemagne
• Maximum : 4,8% pour la Belgique et le Portugal
• Risque de défaut considéré comme nul

2008 : crise de la dette
• Critère de convergence des taux d’intérêt obsolète

2011 : Taux d’emprunt différents entre membre
• Allemagne (2,8%) et Grèce (10%)

à L’Allemagne est structurellement plus équilibrée que celles des Grecques. Donc primes de
risques moins importantes.

Finances publiques
Déficit = solde budgétaire de l’Etat MAIS aussi de ces administrations (collectivités, territoriales,
etc…) à Solde négatif vu que c’est un déficit
Dette = ensemble des engagements de l’état et de ses administrations (déficit public, les
différentes transactions avec les autres états, etc…)

Critères de Maastricht :
• Déficit public < 3% du PIB (vient du fait que dans les années 80, le président en France
(Mitterrand), la croissance éco française est pas ouf et on accumule les dettes, il va donc
demander ce qu’on peut faire et on va lui donner le critère des 3%. Et en 1992, quand on
discute de Maastricht, on va choisir de faire comme la France. Donc il n’y a pas de logique
économique derrière ça)
• Dette publique < 60% du PIB (car il ne faut pas une accumulation trop importante, etc…)

Pourquoi ?
• Déficit public trop important : accumulation de la dette publique
- Biais inflationniste incompatible avec l’objectif de stabilité des prix
- Risque BCE relève le taux d’intérêt de la zone euro.

1999 : déficit intérieur à 3% du PIB pour tous les pays et dette publique > 60% du PIB pour 2 pays
(Belgique et Italie) à Ils étaient déjà au-dessus de 60% à cause des profonds changements
institutionnels qui sont en marche, ce sont des pays qui ont longtemps été sous emprunts, et ils en
sont aujourd’hui pas encore sortis

2008 : critère pas respecté pour les pays du Sud (Irlande, Grèce, Espagne et Portugal). Ces pays ont
des échanges commerciaux davantage portés sur la zone euro et donc si il y a une crise, si les
acteurs frontaliers sont en crise, alors ça a un effet quasi instantanée sur notre pays.

2011 : critère du déficit OK pour 4 pays (Allemagne, Autriche, Finlande et Luxembourg) et le
critère de la dette OK pour le Luxembourg et la Finlande
- Pour les autres : gestion de la crise financière et de la détérioration des finances publiques pour
les autres

à Si on dépasse les critères, on rentre dans une procédure (on regarde d’abord les comptes
publics de l’état afin de justifier telle ou telle dépense et essayer de résorber sa dette d’ici 1 an ,2
an, etc… Ensuite si ça ne convient toujours pas, un mécanisme de sanctions financières peut se
mettre en place).. La France a été dans cette procédure de dette excessive comme l’Espagne, le
Portugal, c’est devenu assez commun depuis 2008.

Ce qui explique cette hausse brutale de la dette c’est le fait que les états augmentent les finances
publiques pour racheter des dettes. Donc l’endettement de l’Etat augmente en 2008, dans le but
de maintenir le système bancaire à flot.
La France a un endettement de 99,3% en 2018, et le déficit public est de 3,2 %

à Depuis l’intro du traité de Maastricht, il y a un effort de convergence nominale, malgré tout, le
contrat qu’on peut faire c’est que ces critères de convergence nominaux européen ne sont pas
respectés.

Coût salarial unitaire (CSU)
CSU = coûts salariaux, y compris cotisations sociales employeurs, en termes nominaux (monnaie
nationale), divisés par les quantités produites (valeur ajoutée ou production)
Autre définition possible : rémunération par tête divisée par la productivité du travail

Efficience du processus : comment on atteint un objectif de la meilleure manière (moins chère)
Pourquoi ne pas utiliser le salaire horaire ?
- Prise en compte de l’efficience du travail
- Comparaisons internationales plus pertinentes (car en France la législation du travail est
de 35h et ce n’est pas la même partout, donc c’est mieux d’utiliser le coût salarial unitaire)

1999 – 2008 :
• Hausse marquée des CSU français et des pays du sud de la zone euro (notamment l’Espagne)
• Hausse modéré en Allemagne (accords syndicaux et mise en place des lois Hartz à vise à
fluidifier marché du travail, notamment en réduisant/allégeant les contraintes législatives et
fiscales des entreprises, notamment visant à licencier un salarié)
• En Espagne : faibles gains de productivité + progression soutenue des salaires (indexation sur
l’inflation)
2011 : écart élevé des CSU entre pays de la zone euro (Or Irlande : baisse du CSU par rapport à
2008)

Analyse du diagramme en bâton des coûts salariaux :
- Une augmentation continue des coûts salariaux
- Ca augmente plus fortement dans des pays à disparité entre les pays
- Il faut aussi tenir comptes des charges car elles rentrent dans les coûts salariaux
Exemple : l’Allemagne, les coûts salariaux ont augmenté, mais la productivité a augmenté donc ça
se compense.

Taux de change nominaux
Depuis l’adoption de l’euro :
- Taux de change nominaux fixes
- Taux de change réels variables

Conséquences des différentiels d’inflation :
• Appréciation dans les pays du Sud : une perte de compétitivité et une dégradation du
commerce extérieur
• Dans certains pays du Nord comme l’Allemagne, politiques de modérations salariale :
gains de compétitivité
• Compte extérieur équilibré de la zone euro mais profonds déséquilibres entre les pays :
performances en matière de commerce extérieur très divergentes
- Allemagne, Pays-Bas ou Luxembourg : excédents
- Pays du Sud déficits persistants : déficits persistants

Si on regarde par rapport au monde ce n’est pas flagrant (Ex : chine et USA)
Si on regarde la situation interne à la zone euro, les disparités sont profondes et donc des pays ont
des situations complètement différentes (Ex : Allemagne est en excédent)

Conclusion :

Convergence :
• Nominale remise en cause
• Réelle à double vitesse

La Grèce, l’Irlande le Portugal
- les 3 pays membres les plus frappés par la crise en 2010-2011
- Présentent des déséquilibres extérieurs et des problèmes de compétitivité-coût en 2011.

Plusieurs problématiques :
- Dette souveraine et bancaire ;
- Ecarts de compétitivité à l’intérieur de la zone.


b) En faisant le même exercice pour les variables de coûts salariaux et de solde courant. Quelles
sont vos conclusions en termes de compétitivité dans la zone euro ?

Les critères de convergence :
• Les quatre critères sont définis dans l’article 121 du traité instituant la Communauté
européenne. Ils imposent la maitrise de l’inflation, de la dette publique et du déficit public,
la stabilité du taux de change et la convergence des taux d’intérêt.

Critères de convergence (traité de Maastricht) :
• Stabilité des prix : le taux d’inflation d’un Etat membre donné ne doit pas dépasser de plus
de 1,5 point celui des trois Etats membres présentant les meilleurs résultats en matière de
stabilité des prix.
• Situation des finances publiques : interdiction d’avoir un déficit public annuel supérieur à
3% du PIB ; interdiction d’avoir une dette publique supérieure à 60% du PIB.
• Taux de change : interdiction de dévaluer sa monnaie, ceci fut rendu obsolète avec le
passage à l’euro pour les plus de la zone euro.

TD N°2 : Le cadre comptable en Économie ouverte


On a un cours sur la balance des paiements car : document global , il regroupe tous les échanges
entre les différents pays (biens et services, capitaux sous la forme d’actif financiers, etc… et plus
particulièrement les investissements). On a besoin de ce document pour faire des comparaisons
afin de connaître la compétitivité
(Compétitivité = capacité de production, de vendre ses productions qui sont suffisamment
attrayantes pour être vendu, donc + un pays est compétitif + il va vendre facilement sa
production).
Et également pour refléter la situation financière des pays, et donc potentiellement la dette de la
France et plus uniquement celle de l’Etat, des collectivités et des associations. On a donc une
dette extérieure, qui reflète la situation de la France par rapport aux autres pays.

1°) La balance des paiements de la France en 2013


A partir des informations extraites du document « La balance des paiements et la position extérieure
de la France », Rapport annuel 2013 de la Banque de France, et téléchargeable à
https://www.banque-france.fr , remplissez le tableau 1.
Finalité de l’exercice : 

• savoir enregistrer les opérations dans les catégories adéquats

• savoir si une opération correspondra à un débit ou à un crédit

• donner une interprétation économique aux principaux soldes

• synthétiser la situation économique d’un pays à partir de l’analyse des principaux soldes 


Recettes Dépenses Soldes


1. Transactions courantes 796,4 826,6 - 30,2
1.1 Biens 415,7 + 21,6 479,8 - 42,5
1.2 Service = 191,9 = 173,6 = 18,3
- Transports + 37,1 + 38,8 - 1,7
- Voyages + 42,7 + 32,3 + 10,4
- Autres + 112,1 + 102,6 + 9,6
1.3 Revenus primaires 155 115,7 39,3
1.4 Revenus secondaires 12,2 57,5 - 45,3
2. Compte de capital 2,331 0,555 1,776
2.1 Actifs non financiers non produits 0,093 0,017 0,076
2.2 Transfert en capital 2,238 0,538 1,7
Avoirs Engagements Net
3. Compte financier - 148,1 - 134 - 14,1
3.1 Investissement directs 7,5 12,6 - 5,1
3.2 Investissements de portefeuille 66,3 136,1 - 69,8
3.3 Produits financiers dérivés - 216,1 - 199,3 - 16,8
3.4 Autres investissements - 4,4 - 83,4 79
3.5 Avoirs de réserve - 1,4 - 1,4
4. Erreurs et omissions

Les échanges de biens : échanges de marchandises et du négoce international

Négoce international : depuis 2013, les transactions liées aux achats de marchandises étrangères
non importées sur le territoire douanier français, puis revendues à des non-résidents, ainsi que les
achats et ventes à des non-résidents de marchandises françaises ne quittant pas le territoire
douanier français.
• Inclus dans les biens, mais distinguées des marchandises générales
• Origines :
- activité de grande entreprise de négoce, de l’énergie, de l’agroalimentaire
- Développement des échanges intra-groupe (consommations intermédiaires)
• Solde provenant des marchandises générales : 415,7 − 479,8 = −64,1
• Transactions de négoces : 21,6

Les services : deuxième grande composante des transactions courantes.

Contrairement aux biens, les échanges de services sont étroitement liés à leur production.
• Les transports et les voyages : excédent de 10,4 milliards d’euros
• Coût total des services de transports (maritime, routier et aérien) : 38,8 milliards.
• Solde des services en matière de transport : déficitaire de 1,7 milliards.

Revenus primaires = les revenus liés directement au cycle de production ( revenu des agents,
revenu des entreprisse, des subvention )
• flux qui reviennent aux agents économiques pour leur participation au processus de
production (rémunérations des salariés), pour la fourniture d’actifs financier (revenus
d’investissement) ou pour la location de ressources naturelles (loyers). Les impôts et
subventions sur les produits et la production sont également inclus dans les revenus
primaires. à liées à l’activité économique (au cycle de production)

Revenus secondaires = : tous les transfert des résident vers les non-résidents et réciproquement.
• transactions entre résidents et non-résidents qui ne font pas intervenir le transfert de
propriété d’un actif fixe ou le transfert de fonds lié à l’acquisition d’un actif fixe. à tous les
transferts (sauf exceptions) des agents résidents vers les non résident et les non résident
vers les résidents

Le solde des transactions courante est négative ( dépenses > recettes ) on est déficitaire,
il faut financer sa production, on regarde les investisseur sur le territoire

è avoir de réserve (= réserve de la Banque Centrale, elle a besoin de réserve pour influencer la
création monétaire, et donc combler les différents déficits qu’il y a dans un pays) négatif dans la
balance des paiements, signifie que on reconstitue les réserves (ce n’est pas une sortie, c’est une
entrée, mais on doit de l’argent vu que c’est en négatif)


Le solde des avoirs de réserve : stock de réserves officielle de change dont dispose la Banque
centrale.
- Diminuent lorsqu’un pays connaît un déficit de ses transactions courantes et de ses
opérations en capital non compensé par un excédent du compte financier.
- Lorsque excédent du compte des transactions courantes et du compte de capital : pays
dispose d’une capacité de financement.
- Dans la balance des paiements : signe négatif = reconstitution des stock de réserves

à L’Allemagne est un pays à capacité de financement (elle a bcp de réserve)

Equilibre de la balance des paiements => le solde de la balance des paiements est nul.
- Solde du compte des transactions courantes + solde du compte de capital = solde du
compte financier.
- Le poste erreurs et omissions réalise l’équilibre : 14,324

Tous l’enjeux des producteurs de stats publiques, c’est d’avoirs des stats fiables, la balance des
paiements est produite chaque année par la banque de France. Et la crédibilité d’une nation vis-à-
vis de l’extérieur pour acquérir des financements passe par des stats fiables. Donc le postes
erreurs et omissions doit être la plus faible possible (tendre vers 0).

Différence entre investissements direct s’est on s’investit directement dans une entreprise (on
détient au moins 10% du capital de l’entreprise et investissement de portefeuille c’est un
placement financier (portefeuille d’action), processus de diversification des actifs.

Rappel séance précédente :
La balance des paiements renseigne sur la compétitivité d’un pays.
La balance des paiements doit être égal à 0, elle doit être équilibrée. Transaction courantes +
comptes capital = comptes financier + erreurs et omissions.
è La balance des paiements ne peut pas être déficitaire !


La balance e paiement permet d’évaluer la Compétitivité des pays.
Pour que la balance soit équilibré il faut que les transactions courantes + le compte de capital =
compte financiers + erreurs et omissions => La balance de paiement ne peut donc pas être
déficitaire


• Commentez, en vous aidant du graphique 1, les impacts respectifs des différentes postes de la
balance courante sur le solde de la balance courante française depuis 2008.

Les revenus primaires et les services impactent positivement la


balance courante. En revanche, les revenus secondaires et les
biens l’impact négativement.
On voit que depuis 2008, le seuil des transactions courantes est
déficitaire, il est influencé de la même manière depuis 2008, et
cette situation ne s’arrange toujours pas. C’est une situation qui
est structurelle (=…).

Le solde des transactions courantes de la France est déficitaire
depuis 2008 malgré deux mouvements en sens contraire :
• Excédent des services et des revenus primaires ;
• Déficit enregistré au niveau des biens et des revenus
secondaires.

Déficit courant n’est pas compensé par le solde du compte de capital è Besoin de financement externe
La France est dans cette situation depuis 2008, et c’est un pays a besoin de financement.



En 2017 :
• Solde des transactions courantes déficitaire : - 13,1 milliards d’euros (0,6 % du PIB). (nette
amélioration depuis 2013)
• Alourdissement de la facture énergétique : 7 milliards d’euros.
• Déficit des échanges de biens et services : 21,7 milliards provenant exclusivement des
échanges au sein de la zone euro. (déficit par rapport au pays de la zone euro, mais en
excédant pour rapport aux autres pays, c’est intéressant aux seins des régions économiques
qui sont créés, cela intensifie les échanges entre les pays, il y a + d’échanges entre le France et
les pays de la zone qu’entre la France et les pays extérieurs è intensité relative bcp +
importante, mis en place grâce à l’union éco et monétaire.

Pourquoi il y a un différentiel aussi important entre l’importation et l’exportation ? Pourquoi on a un
déficit chronique comme ça ?

• Facteurs de compétitivité hors coûts : positionnement qualitatif de l’offre française et
insuffisance du nombre d’entreprises exportatrices.



l Expliquez, à partir du graphique 2, l’endettement net de la France vis-à-vis du Reste du
Monde.

Investissement de portefeuille : processus de diversification
des actifs possédé => placement financier, pas de but
d’investissement dans l’e/
Investissement direct à l’étranger : on investit directement
dans une entreprise ( on détient au moins 10% d’une entreprise
résidente )

Position extérieur nette = besoin de financement vis-à-vis des
pays étrangers.
Le solde des investissements directs est positif, alors que le
solde des investissements de portefeuille est négatif.
Les investissements de portefeuilles vont aggraver la situation,
pareil pour les autres investissements, même s’ils ont
tendances à s’équilibrer.

Position extérieure : patrimoine ou endettement net de la nation vis-à-vis de l’extérieur

Balance des paiements : flux annuels

Depuis 2008 :
• La position extérieure nette de la France négative : valeur des avoirs financiers détenus sur
l’étranger était donc inférieure à la valeur des engagements contractés auprès de l’étranger
• Investissements directs effectués à l’étranger , ne permettent pas de compenser les
engagements de la France vis-à-vis de l’étranger
• Augmentation continue acquisition de titres financiers français effectuée par les non-
résidents vs diminution opérations d’emprunts effectuées par les résidents français auprès de
l’étranger.


En 2017 :
• Position extérieure de la France débitrice : - 461 milliards d’euros ( - 20,1 % du PIB)
• Inférieur au seuil d’alerte européen (35 %)

Seuil d’alerte européen :
Procédure des déséquilibres macroéconomiques : détection, prévention et correction des
déséquilibres macroéconomiques qui pourraient nuire à la stabilité économique d’un pays de l’UE,
de la zone euro ou de l’UE dans son ensemble.
• Depuis 2011
• Renforcer la surveillance des pays ou des déséquilibres excessifs ont été constatés dans le
cadre de la procédure pour déséquilibre excessif (PDE) (on a cette procédure

Pourquoi ?
Si un pays de l’UE présente des déséquilibres macroéconomiques, ceux-ci peuvent avoir des effets
néfastes sur d’autres pays de l’UE.
- Exemple déficit important de la balance courante ou bulle immobilière, crise financière.
Les états membres de la zone euro qui ne suivent pas les recommandations au titre de la PDE
- Sanctions progressives, allant d’un dépôt portant intérêt à des amendes annuelles. (0,1 %
du produit intérieur brut de l’Etat membre).

2°) Les Etats-Unis et la question de la contrainte extérieure. Quelque soit le pays, la contrainte
extérieure s’écrit de la même façon :
𝑌 − 𝐴 + ∆𝐹𝐼 = −∆𝑅

Où Y est le revenu global du pays considéré, A son absorption interne, ∆𝐹𝐼 son financement
extérieur net et ∆𝑅 la variation de ses avoirs officiels de change.
Néanmoins la situation des Etats-Unis (nième pays) diffère de celle des (n – 1) pays dans la mesure
où les Etats-Unis peuvent financer leur déficit courant en émettant des dollars (ce qui confère aux
Etats-Unis, selon certains économistes, un pouvoir exorbitant). Ces dollars sont détenus par les
agents privés non-résidents et/ ou par les banques centrales des (n – 1) pays.
Depuis la fin des années 1990, les banques centrales, en particulier celles des pays émergents, ont
accumulé des montants très importants de dollars et ont ainsi contribué au financement extérieur
net cumulé de la balance des paiements américaine.

à L’exercice qui suit vise à illustrer cette tendance observée au niveau mondial depuis la fin des
années 1990 et qui est symptomatique de l’aggravation des déséquilibres observés à l’échelle
internationale et de l’expansion de la base monétaire mondiale.

Les banques centrales n’existent pas : pour financer leur déficit courant, d’un montant égal à 100,
les Etats-Unis émettent leur propre monnaie qui est détenue par les agents privés non-résidents,
c’est-à-dire les agents privés des (n – 1) pays :


Remplissez le tableau 2 qui synthétise la contrainte externe des Etats-Unis et des (n – 1) pays :

Sans banque centrale, la contrepartie du déficit c’est les autres pays


La contrepartie du déficit américain est l’excédent courant (n-1) des pays.
• Positions de créditeur net
• Financement du déficit courant

Il n’y a pas de variations d’avoirs de réserve donc le taux de change nominal s’ajuste : dépréciation
du dollar vis-à-vis des monnaies des (n-1) pays. Etant donné l’absence de banque centrale, le taux
nominal doit s’ajuster en fonction des autres pays. L’ajustement se fait en constatant le solde,
donc comme il est déficitaire, le dollar devra être déprécié par rapport aux monnaies des autres
pays.

Solde courant Financement Variation des
(Y – A) extérieur net ∆𝐅𝐈 avoirs de réserve
∆𝐑

Etats-Unis - 100 100

(n – 1) pays 100 - 100

( (n-1)pays = les autres pays.


-100 correspond à un financement car les (n-1) pays ont payées les EU .. Etant donné qu’il n’y a pas
de BC, le tx de change doit s’ajuster par rapport aux autre pays , cela se fait par rapport au solde
courant des pays , ici solde EU déficitaire donc le dollar doit être déprécie par rapport aux monnaies
autre pays )

l Les agents privés des (n – 1) pays décident d’acheter des devises des (n – 1) pays contre
une partie de leurs dollars, pour un montant de 60. Décrivez l’ajustement qui va se produire.

ii. Il n’y a de variation d’avoirs de réserve donc le taux de change nominal s’ajuste : dépréciation
du dollar vis à vis des monnaies des (n-1) pays.

Ils achètent des titres entre elle pour stabiliser les tx de change. Le déficit peut être financer par la
BC en accumulant des avoir de réserve. Donc la situation est tel que le solde courant des EU doit
être financer , des pays qui ont à la fois un solde courant positive qui finance une partie du besoin
de financement des EU et l’autre partie correspond au avoirs de réserve de la BC.

l Cet ajustement permet aux Etats-Unis d’augmenter leurs exportations de 20. Expliquez
comment la contrainte extérieure des Etats-Unis et des (n – 1) pays va être alors modifiée.
Modifiez le tableau 2en conséquence.

Augmentation des exportations :


• Diminuer le déficit courant des USA de 20 ;
• Le besoin de financement extérieur américain réduit de 20
• Les (n-1) pays verront leur excédent courant diminuer de 20

Conséquences : réduction des déséquilibres mondiaux

Solde courant Financement Variation des
(Y – A) extérieur net ∆𝐅𝐈 avoirs de réserve
∆𝐑

Etats-Unis - 80 80

(n – 1) pays 80 - 80

l Les banques centrales interviennent.

• Les dollars, pour un montant de 60, vendus par les agents privés non-résidents sont achetés par
les banques centrales des (n – 1) pays. Décrivez l’ajustement qui se produit et les conséquences
dans les deux zones – Etats-Unis et (n – 1) pays.

Les banques centrales des (n-1) pays en achetant des dollars vont accumuler des réserves. Cette
accumulation de réserves induit une expansion de la base monétaire mondiale et, en l’absence de
stérilisation, une création monétaire dans les (n-1) pays

Les banques centrales des (n-1) pays en achetant des dollars vont accumuler des
réserves.
• Accumulation de réserves è expansion de la base monétaire mondiale et une création
monétaire
Contraintes extérieurs des USA n’est pas modifiée
• Déficit courant financé par agents privés et banques centrales des (n-1) pays.

• Synthétisez les modifications survenues sur les contraintes extérieures en modifiant le tableau
initial.

Solde courant Financement Variation des


(Y – A) extérieur net ∆𝐅𝐈 avoirs de réserve
∆𝐑

Etats-Unis - 100 100

(n – 1) pays 100 - 40 - 60 (avoir de


réserve des
Banque Centrale)


La contrainte extérieure des Etats-Unis n’est pas modifiée. Son déficit courant est financé à la fois
par les agents privés et les banques centrales des (n-1) pays.



TD N°3 : Le taux de change

Le taux de change de Yuan

Entre EU et la Chine y’a énormément d’échanges.
Finance même le déficit Américain.
Le taux de change instrument pour la chine de politique commercial, un instrument pour
améliorer la compétitivité des entreprises chinoise => donc c’est un élément déterminant.

1°) Donnez la définition du taux de change nominal bilatéral et expliquez ses deux modes de cotation.

Taux de change nominal ( = sans enlever les effets d’inflation)bilatérale : avoir un indicateur
économique qui va permettre de savoir de combien je vais avoir de devises étrangère avec ma
devise domestique.

• Taux de change nominal bilatéral d’une monnaie domestique = cours ou prix, de cette
monnaie domestique par rapport à une devise étrangère.
Par exemple : EUR/GBP = 0,8250/0,8252
- Cours de vente : 1 euro vend 0,8250
- Cours d’achat : 1 euro s’achète 0,8252

• Convention : taux de change exprimés avec quatre chiffres après la virgule.


2 modes de cotation du point de vue de la monnaie domestique
Cotation à l’incertain Cotation au certain
= une unité de la devise étrangère est exprimée en =une unité de la devise domestique est exprimée
une qté variable de la monnaie domestique en une qté variable de la devise étrangère :

Exemple : 1 dollar = 1,25042 euros cotation à
l’incertain du point de vue de l’euro Exemple : 1 euro = 1,25042

Hausse du taux de change nominal : Hausse du taux de change nominal :
- Appréciation nominale de la devise - Dépréciation nominale de la devise
étrangère ( ici, le dollar) étrangère ( ici, le dollar)
- Dépréciation nominale de la monnaie - Appréciation nominale de la monnaie
domestique ( ici, l’euro) domestique ( ici, l’euro)



Le taux de change du Yuan ( 2)

• Taux de change réel externe (TCRE) : ration des prix étrangers sur les prix intérieurs, exprimés
dans la même monnaie :
𝑬×𝑷∗
𝑻𝑪𝑹𝑬 =
𝑷
Avec :
E : taux de change nominal au certain du point de vue de la monnaie étrangère ( nb d’unités de monnaie
domestique par unité de monnaie étrangère)
P* : prix étrangers Libellés en monnaie étrangère
E x P* : prix étrangers libellés en monnaie domestique
P : prix domestiques libellés en monnaie domestique

Mesure de la compétitivité d’un pays comparativement à celle d’un pays étranger ( taux bilatéral)
- Hausse de TRCE : dépréciation du taux de change réel
- Conséquence : gain de compétitivité-prix de l’économie domestique vis-à-vis de l’éco
étrangère :
o Hausse des prix étrangers plus forte que celle des prix domestiques
o Et/ou une Dépréciation nominale de la monnaie domestique vis-à-vis de la
monnaie étrangère ( hausse de E)



• Taux de change réel interne (TCRI) :
𝑷
𝑻𝑪𝑹𝑰 = 𝑵𝑬
𝑷𝑬
Avec :
P@A : le prix des biens non échangeables
PA : le prix des biens échangeables

Mesure de la compétitivité interne du pays : incitation à produire les biens échangeables
relativement aux biens non-échangeables.
- Hausse de TRCI : incitation plus grande à produire les biens non échangeables contre les
biens échangeables
- Conséquence : moindre capacité à exporter et à produire des biens substituables aux bens
importés = perte de compétitivité


• TCR = indice , car les prix des différents pays sont disponibles sous formes d’indices par rapport
à une année de référence.
- D’où : indice de prix ( IPC) des différents pays exprimés dans la même année de référence
pour calculer le TCR.

Démonstration :
- Soit t0 l’année de base et et l’indice du taux de change nominal :

𝐸U
×𝐼𝑃𝐶U∗
𝐸UW 𝑒U ×𝐼𝑃𝐶U∗
𝑇𝐶𝑅U = ×100 = ×100
𝐼𝑃𝐶U 𝐼𝑃𝐶U

- D’où la valeur de TCR en t0

𝐸UW
×𝐼𝑃𝐶U∗
𝐸UW 1×100
𝑇𝐶𝑅UW = ×100 = ×100 = 100
𝐼𝑃𝐶U 100

Indice : on a une année de référence qui vaut base 100, puis on compare par rapport aux autres
années..
Taux de change nominal ( Et/Eo) en indice * Indice des prix


2°) Donnez les différentes définitions du taux de change réel bilatéral en précisant leurs modalités de
calcul

Question n°3 :
l Retracez l’IPC des Etats-Unis et de la Chine, en prenant 1994 comme année de référence
(1994 = 100). Calculez alors l’indice du taux de change réel du Yuan vis-à-vis du dollar
(1994 = 100) de 1994 à 2004.
[,\]^^
• Indice du TCN ( 1994 = 100) = 𝑒U = = 0,96
[,_]`a

• Evolution des IPC dans chaque pays ( 1994 = 100) : 𝐼𝑃𝐶b``a = 100 et à partir du taux
d’inflation 𝜋U (en %) :
𝜋U
𝐼𝑃𝐶U = 𝐼𝑃𝐶Udb ×(1 + )
100
𝑒U ×𝐼𝑃𝐶Ugh
𝑇𝐶𝑅U = × 100
𝐼𝑃𝐶Uij

• TCR défini de manière à être compatible avec la définition du TCN => cotation à l’incertain
du point de vue du yuan
- Hausse du taux de change nominal = dépréciation de Yuan
- Hausse du taux de change réel= dépréciation réelle du Yuan

l Reportez sur un graphique les indices du taux de change nominal et du taux de change réel du
yuan vis-à-vis du dollar de 1994 à 2014 (1994 = 100)
Voir excel

Inflation chinoise a été plusieurs fois négatives , en EU c’est que à partir de 2009 (crise) ..

𝐼 − 100
= ∆
100


graphique :
- Une hausse du taux de change correspond à une dépréciation du yuan vis-à-vis du dollar.
- Une baisse du taux de change correspond à une appréciation du yuan vis-à-vis du dollar.
Au milieu des année 200.. la chine mène Politique de croissance par les exportation pour cela il
faut avoir un taux de change le plus élevé possible.

L’inflation des E-U n’est pas la même mais Les évolutions sont quasi similaires ( ça baisse) ca veut
dire qu’on a un écart qui est rester a peu près constant, pourquoi ? pcq la chine exporte
énormément vers les EU







l Commentez l’évolution des deux indices, en calculant les pourcentages d’appréciations
nominale et réelle du yuan vis-à-vis du dollar depuis 2005, c’est-à-dire depuis l’abandon par
les autorités chinoises de la parité fixe qui unissait le yuan au dollar américain.

Pourcentage d’appréciation de la monnaie chinoise :


𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒u^^a
∗ 100
𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒u^^v

71,32
𝑇𝐶𝑁 ∶ − 1 ∗ 100 = 24,8%
94,78

63,14
𝑇𝐶𝑁 ∶ − 1 ∗ 100 = 30,4%
90,65

depuis l’abandon, en juillet 2005, de la parité fixe qui unissait le yuan au dollar américain :
- Le taux de change nominal s’est apprécié de 24,8%
- L’appréciation réelle du yuan vis-à-vis du dollar a été plus forte, 30,4% en raison d’une
hausse plus rapide des prix à la consommation en Chine par rapport à celle enregistrée aux
États-Unis.

Si appréciation réelle > appréciation nominal ça veut dire qu’il y’a une inflation plus important en
Chine qu’en EU.
La monnaie chinoise est donc sous-évalué. Les niveau de vie ont changé ..


Question n°4 :
l Rappelez ce que stipule la loi du prix unique. S’applique-t-elle entre la Chine et les Etats-Unis
dans le cas du Big Mac ?

La loi du prix unique (LPU) : prix d’un même bien, libellé dans une monnaie commune, identique
entre les différentes pays.

Indice Big Mac c’est intéressant de l’utiliser car y’en a dans énormément de pays et donc c’est
qque chose de comparable assez facilement on prend l’ensemble des prix de Big Mac=> on fait des
parité de pouvoir d’achat

Juillet 1994, prix d’un Big Mac en Chine= 16,90 yuans soit 19,60/6,20 = 2,73 US$ contre 4,80$ aux
EU
- Prix du Big Mac libellé en dollars différent entre les deux pays : LPU non vérifié en Juillet
1994.



l Calculez le taux PPA permettant d’assurer, par définition, l’égalité des prix du Big Mac entre la
Chine et les Etats-Unis. La monnaie chinoise était-elle sur ou sous-évaluée par rapport au
dollar américain en Juillet 1994 ? Justifiez votre réponse en calculant le pourcentage d’écart
du taux de chômage observé au taux de PPA précédemment calculé.


Pour 4,80$ au EU et 16,90 yuans en Chine

Taux PPA permettant d’assurer l’égalité des prix du Big Mac entre les deux pays = taux de change
qui permettrait d’obtenir un prix du Big Mac en Chine égal à 4,80US$

𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑢 𝐵𝑖𝑔 𝑀𝑎𝑐 𝑒𝑛 𝐶ℎ𝑖𝑛𝑒 , 𝑙𝑖𝑏𝑒𝑙𝑙é 𝑦𝑢𝑎𝑛 16,90
= = 3,52
𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑢 𝐵𝑖𝑔 𝑀𝑎𝑐 𝑎𝑢𝑥 𝐸𝑈 𝑙𝑖𝑏𝑒𝑙𝑙é𝑒 𝑑𝑜𝑙𝑙𝑎𝑟 4,80

6,20 par rapport au 3,52 qu’est ce que ça signifie ?
=Le yuan est sous-évalué


• Monnaie Chinoise sous-évalué en juillet 1994 par rapport aux taux de PPA, taux de
change, 1$=6,20 yuans vs taux de PPA 1$=3,52 yuans


• Pourcentage de sous-évaluation nominale du yuan :
𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑃𝑃𝐴 3,52
− 1 ∗ 100 = − 1 ∗ 100 = −43,14%
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é 6,20


• Conclusion : La chine disposait d’un avantage de compétitivité-prix de 43,14% par rapport
au EU, sur la base des différences de prix du Big Mac entre les deux pays.




l La réévaluation du yuan à laquelle ont procédé les autorités chinoises vous paraît-elle
suffisante ? Justifiez votre réponse en comparant le pourcentage d’appréciation nominale du
yuan depuis 2005 calculé dans les questions 3(c) et 4 (b).

Depuis l’abandon, en juillet 2015, de la parité fixe qui unissait le yuan du dollar américain :
- Appréciation du yuan de 24,8% vis-à-vis du dollar.
- Malgré appréciation nominale, sous-évaluation persistante de 43,14% en juillet 2014
- Réévaluation du yuan finalement modéré puisque la chine bénéfice tjr d’un avantage de
compétitivité-prix important.

Question n°5 :
l Quel intérêt présentent les taux de change effectifs par rapport aux taux de change
bilatéraux ? Donnez la définition d’un taux de change effectif nominal, d’un taux de change
effectif réel et précisez pour chacun des deux taux de change leur modalité de calcul.


effectif : on est sur un ensemble de pays

c’est quoi l’intérêt de comparer un ensemble de
pays , pq on calcule des taux de change effectif ?
les taux de change effectif l’idée c’est d’avoir un
meilleur reflet des incidences macroéconmq
pour la chine on a besoin de vérifier quel est
l’incident de l’évolution des taux de change vis-
à-vis des partenaires , c’est bcp plus intéressant
d’utilisé le taux de change effectif ( moyenne
pondéré des diffèrent taux de change
bilatéraux) que celui de bilatéral

• Taux de change effectif = calculé vis-à-vis
d’un ensemble de pays partenaires => meilleur reflet de l’incidence du taux de change sur les
conditions macroéconomiques d’un pays

𝒏 𝒘𝒋
• Taux de change effectif nominal ( TCEN) = 𝚷𝒋ˆ𝟏 𝒆
𝒋
- Indice d’une moyenne pondéré de taux de change nominaux bilatéraux, où :
o ej indice du taux de change nominal bilatéral de la monnaie domestique vis-à-vis de
la monnaie du pays j, cotation au certain du point de vue de la monnaie
domestique.
o Wj poids du pays j dans le commerce extérieur du pays domestique

𝒘𝒋
𝒆𝒋 ×𝑰𝑷
𝒏
• Taux de change effectif réel ( TCER) = 𝚷𝒋ˆ𝟏
𝑰𝑷𝒋

Indice d’une moyenne pondérée de taux de change réels bilatéraux, où :
- IP indice des prix dans le pays domestique
- IPj indice des prix dans le pays j


• Caractéristique du taux de change effectif réel (TCER) :

- taux de change effectif nominal corrigé d’une mesure des prix ( généralement prix à la
consommation) ou coût relatifs
- Variation du taux de change effectif réel= évolution du taux de change nominal + écart
d’inflation du pays domestique vis-à-vis de ses principaux partenaires commerciaux.
- Hausse des taux de change effectifs = appréciation de la monnaie domestique

• Remarque : toute les variables en indice sont définies par rapport à la même année de base.


l Le graphique 1 retrace l’évolution des taux de change effectifs nominal et réel du yuan de
1994 à 2014 (1994 = 100). Commentez l’évolution des taux de change effectifs en analysant
les mécanismes qui sous-tendent l’évolution de la compétitivité-prix du yuan.


• Mouvement d’appréciation nominale vis-à-vis du dollar mais dépréciation vis-à-vis d’un
ensemble de monnaies.

• Idem pour le TCER mais mouvement de dépréciation plus fort => gains de compétitivité-
prix enregistrés par la Chine.

• La chine en fixant la parité avec les autres pays lui a permis de gérer son inflation.

• Pourquoi l’inflation est stable malgré la sous-évaluation ?
- Fixité du change notamment vis-a-vis d’une ancre forte ( le dollar)
- Contrôle des prix
- Absence de tensions sur les marchés des biens et du travail.

• Depuis 2010 (élargissement des marges de fluctuation du yuan vis-à-vis du dollar) : inversion
de la tendance.

Le taux de change effectif est un produit : moyen pondérer des taux de change bilatéraux donc on
a une analyse globale l’inconvénient ici on parle des échange commerciaux qui ne sont pas
forcement à l’échelle du monde …
Donc par fois c’est plus intéressant de regarder les taux de change bilatéral que effectif ..

l La banque BNP Paribas dans une note destinée à ses principaux clients investisseurs en Chine
résumait la politique de change suivie par la Chine de la façon suivante : « ….. ». Commentez
en expliquant les différents fondements sur lesquels repose la stratégie de change suivie par
la Chine.

• TC = outil essentiel de la politique économique suivie par la chine efin d’assurer une
croissance vigoureuse de son économie.

• Distinction de deux périodes :
1) Depuis 1994 : modèle de croissance tirée par les exportations. => TC relativement bas.
o Pour assurer la compétitivité-prix
o Assurer une forte rentabilité des placements étrangers car rattrapage
technologique obtenu par des IDE
2) À partir d’avril 2012 : politique de libéralisation progressive de son taux de change =>
mouvement d’appréciation de sa monnaie.
o Assouplissement du contrôle des change : fluctuation du yuan de 2% au dessus ou
en dessous de son cours pivot fixé chaque matin par la banque centrale chinoise et
indexé sur le dollar, contre 0,5% jusqu’à présent.
o Réorientation de politique générale : croissance reposant moins sur les
exportations et l’investissement et d’avantage sur la demande intérieure.
§ Baisse des exportations et du coût des importations
§ Moins de tensions inflationnistes et pouvoir d’achat des consommateurs
chinois préservé.

La condition de Marshall-Lerner

Condition de Marchall-Lerner (marche uniquement si la BC est équilibré, et si y’a pas de


comportement à la marge à l’exportation et à l’importation) : Il peut y avoir un effet de volume
ensuite un effet de valeur
D’abord une aggravation de la balance commerciale puis une amélioration. On peut aggrever les
importation ( ça coute plus cher puisque notre monnaie s’est déprécié) mais on va améliorer les
exportation

Définition : La somme des élasticités des importations et exportation par rapport aux taux de
change doit être supérieur à 1. ( cf. cours)
- Lorsque dépréciation : effet positif exportation + effet négatif importation

Soit 𝒅𝑩𝑪 = 𝒑𝑿 . 𝑿 + 𝒑𝑴 . 𝑴

1°) Montrez que, compte tenu des caractéristiques du pays décrites précédemment, la condition de
Marshall-Lerner est vérifiée si : 𝑇𝐶. 𝜀” + 𝜀• > 1

Variation total de la Balance Commercial :


𝑑𝐵𝐶 = 𝑑𝑝” . 𝑋 + 𝑝” 𝑑𝑋 − 𝑑𝑝• . 𝑀 − 𝑝• . 𝑑𝑀

Division par les mêmes valeurs :
𝑑𝐵𝐶 𝑋 𝑝” 𝑀 𝑝•
= 𝑑𝑝” . + . 𝑑𝑋 − 𝑑𝑝• . − . 𝑑𝑀
𝑝• . 𝑀 𝑝• . 𝑀 𝑝• . 𝑀 𝑝• . 𝑀 𝑝• . 𝑀

› .•
( ainsi on retrouve le taux de couverture : TC = œ et on le remplace )
›ž .Ÿ

dBC dp• p• . X p• . X dX dpŸ dM
= . + . − −
pŸ . M p• pŸ . M pŸ . M X pŸ M

dBC dp• dX dpŸ dM
= . TC + TC. − −
pŸ . M p• X pŸ M

La question qui se pose est : Comment améliorer la BC alors qu’on a une dépréciation de e(taux de
change nominale domestique) ?

(1)

dBC
pŸ . M
> 0

e

la Somme des impacts : Etant donné qu’on a pas de marge à l’exportation on a α = 1 ó p• = p
(prix à l’exportation)

¦§œ
¥›œ §œ
ó = 0 ó ¦¨ = 0 on dérive par rapport au taux de change (e) pour voir son effet puisque
¥£
¨
c’est égale à 0 donc e n’a pas d’effet.


(2)

Volume des exportations :
𝛆𝐗
∗𝐧𝐗
𝐞. 𝐩∗𝐗
𝐗=𝐘
𝐩𝐗

±œ
∗°•
p∗•
X=Y . e±œ
p•

X = K. e±œ


¥• b •
= K. e±œ db = K. e±œ . ε• . = ε• .
¥£ £ £

¦œ
œ
ó ¦¨ = ε• l’effet c’est l’élasticité des importations
¨

Volume des importations : y’a pas de comportement à la marge pour les importations donc β = 0

p• des importations


pŸ = ep∗• ó p∗• = ž
£

¦§ž
¥›ž ¥› ›ž §ž
donc = p∗• donc ž = d’où ¦¨ = 1 à partir de ca on va pouvoir determiner quel
¥£ ¥£ £
¨
est l’effet sur les importations.

𝐩𝐌 d𝛆𝐌
𝐌 = 𝐘 ∗𝐧𝐗
𝐩
e. p∗” d±ž
M = Y ∗°•
p
d±ž
∗°•
p∗”
M=Y . 𝑒 d±ž
p

¸Ÿ
ó = K. (−εŸ ). 𝑒 d±ž db
¸£
¸Ÿ b
ó = K. 𝑒 d±ž (−εŸ ).
¸£ ¹
¸Ÿ Ÿ
ó = (−εŸ )
¸£ £

ºž
donc º¼
»
= −εŸ effet élasticité négatif aux importations
¼

¦𝐁𝐂
§ž
ó ¦¨ = 0. TC + ε• . TC − 1 + εŸ = 𝐓𝐂. 𝛆𝐗 − 𝟏 + 𝛆𝐌
¨

donc 𝐓𝐂. 𝛆𝐗 + 𝛆𝐌 > 𝟏


2°) Montrez alors que si la balance commerciale est initialement équilibrée, on retrouve bien la
condition restreinte de Marshall-Lerner, à savoir la somme des élasticités-prix du commerce extérieur
doit être strictement supérieur à 1.

BC équilibrée ó exportation en valeur = importation en valeur ó TC=1


𝐓𝐂. 𝛆𝐗 + 𝛆𝐌 > 𝟏 ó 𝛆𝐗 + 𝛆𝐌 > 𝟏

La condition selon laquelle la somme des élasticités prix du commerce extérieur doit être
strictement supérieur à 1 est donc une condition restreinte de Marshall-Lemer :
- Ne s’applique que lorsque la balance commerciale est équilibrée
- Pas de comportement de marge ni à l’exportation ni à l’importation

Question n°3 :
Calculez la variation des prix à l’exportation et à l’importation ainsi que des volumes
importés et exportés entre les années t1 et t0 , t2 et t1 , t3 et t2.

En déduire la valeur de la balance commerciale pour chaque année. Commentez et expliquez


l’évolution enregistrée par la balance commerciale au cours de ces différentes années.













TD n°4 : Le modèle Mundell-Fleming

Questions :

1°) Quels sont les instruments de politique économique à la disposition des Etats ? Quelles sont les
contraintes qui s’imposent sur l’usage de chacun de ces instruments ?

3 grandes catégories d’instrument :


- Les instruments de la politique monétaire
- Les instruments de la politique budgétaire
- La politique de change

Deux types d’actions pour la politique monétaire :
- Par le taux d’intérêt
o Outils : interventions de la banque centrale sur le marché interbancaire.
o Effets attendus : orientation des comportements (stimulation ou freinage de
l’économie).
- Par liquidité
o Outils : mise à disposition de la monnaie banque centrale aux banques
commerciales
o Effets attendus : favoriser les crédits et donc l’activité économique.

Trois types d’actions pour la politique budgétaire :
- Par le solde
o Outils : le déficit budgétaire
o Effets attendus : stimulation (multiplicateur keynésien) ou freinage de l’activité
économique
- Par les recettes
o Outils fiscalité
o Effets attendus : stimulation de l’offre ou de la demande
- Par les dépenses
o Outils : le budget
o Effets attendus : stimulation de l’offre ou de la demande

La politique de change :
- Outils : la dévaluation
- Effets attendus : gain de compétitivité – prix

Les risques :
- Politique monétaire : tensions inflationniste, bulles spéculatives.
- Politique budgétaire : aggravation de la contrainte extérieure
- Politique de change : renchérir le prix des biens importés et affecter les emprunts
contractés en devises domestique.


2°) Comment le régime de change influe-t-il sur l’efficacité de la politique monétaire ? Quel est
l’élément important à prendre en compte ?

• En Economie fermée :
- pas de fuite hors du circuit de l’économie nationale
- pas de « contrainte extérieure »

• CCL : le Policy Mix ( mélange de politique budgétaire et monétaire) a une efficacité
maximale.

• Si économie ouverte : prise en compte du régime de change.

• Régime de changes fixes. ET forte mobilité des capitaux :
- Étape 1 :Baisse du taux d’intérêts
- Étape 2 :Stimulation demande interne – augmentation des importation –
aggravation soldes des transactions courantes
- Étape 3 : dépréciation de la monnaie
- Etape 4 :Stabilisation de la monnaie par la BC sur le marché des change –
diminution des réserves de changes- masse monétaire diminue
- Étape 5 :remontée des taux d’intérêt

ð Conclusion : En change fixes et avec forte mobilité des capitaux, la politique monétaire
est innéfficace.

• Régime de changes flottants :


-Etape 1à3 identique
-Etape 4 : accroissement de la compétitivité des exportations- retour à l’équilibre extérieur

conclusion : en change flottants, la politique monétaire est inefficace.

La conclusion générale du modèle de Mundell-Fleming : en changes flottants l’instrument
monétaire doit être privilégié en ce qui concerne la régulation conjoncturelle.

3°) Qu’appelle-t-on le triangle des incompatibilités ?



« triangle des incompatibilités » : un espace économique ne peut bénéficier à la fois de la stabilité
des taux de change, de la liberté des mouvements de capitaux et de politiques monétaires
autonomes.











4°) Comment le système financier a-t-il modifié la conduite de la politique monétaire ?


La transformation du système financier : le triangle d’incompatibilité

• Condition de l’optimalité d’une zone monétaire : les chocs qui l’affectent sont susceptible
d’être gérés grâce à des mouvements de facteurs de production.

• Le choix européen résulte en partie de l’effondrement du système de Bretton woods
(1944-1971)
- Serpent monétaire Européen (72-78) : fluctutation autour de 2,25 de la partie
bilatérale.
- Puis du Système monétaire Européen : encadrement des marges de fluctuations
autour du cours de l4ECU avec un mécanisme de change et un système de crédit
entre les pays.



Exercices :

Question n°1 :
a) En supposant que les hypothèses standard sur les conditions de Marshall-Lerner sont
respectés, déduisez si le taux de change est côté à l’incertain ou non du point de vue de la
monnaie nationale.

• Cotation à l’incertain du pont de vue de la monnaie nationale : une hausse de e traduit
une dépréciation de la monnaie, qui augmente X et diminue Z

• Cotation au certain du point de vue de la monnaie nationale : une hausse de e traduit une
appréciation de la monnaie, qui diminue X et augmente Z

•𝐵𝐶 = 𝑋 − 𝑍
ó 𝐵𝐶 = 900 − 30𝑒 − 100 − 0,2𝑌 − 10𝑒
ó𝑩𝑪 = 𝟖𝟎𝟎 − 𝟒𝟎𝒆 − 𝟎, 𝟐𝒀

𝑑𝐵𝐶
= −40 < 0
𝑑𝑒

• Cotation au certain par rapport a la monnaie nationale : lorsque la monnaie s’apprécie, la
BC se dégrade selon les conditions marshall-lerner.

b) Déterminez l’ensemble des combinaisons du produit national et du taux d’intérêt assurant
l’équilibre de la balance des paiements.

• En l’absence de réserves de changes : 𝐵𝐶 + 𝐾 = 0


800 − 40𝑒 − 0,2𝑌 + 50 + 5𝑟 = 0
800 − 40𝑒 + 50 + 5𝑟 = 0,2𝑌
𝒀 = 𝟒𝟐𝟓𝟎 − 𝟐𝟎𝟎𝒆 + 𝟐𝟓𝒓


Equilibre interne :
Marché des biens et services :
𝑌 = 𝐶 + 𝐼 + 𝑋 − 𝑍
𝑌 = 0,8𝑌 + 50 + 750 − 20𝑟 + 900 − 30𝑒 − 100 − 0,2𝑌 − 10𝑒
𝑌 = 1600 + 0,6𝑌 − 20𝑟 − 40𝑒
1600 = 0,4𝑌 + 20𝑟 + 200
𝟎, 𝟒𝒀 + 𝟐𝟎𝒓 = 𝟏𝟒𝟎𝟎


Marché de la monnaie : 𝟎, 𝟓𝒀 − 𝟐𝟓𝒓 = 𝟏𝟐𝟓𝟎

Donc :

𝟎, 𝟒𝒀 + 𝟐𝟎𝒓 = 𝟏𝟒𝟎𝟎
Equilibre Interne, solution : Y=3000 et r=10
𝟎, 𝟓𝒀 − 𝟐𝟓𝒓 = 𝟏𝟐𝟓𝟎


c) Si 𝑒 = 5, calculez le niveau d’équilibre du produit national et le solde de la balance des
paiements.

Pour e=5
On a : 𝐵𝐶 + 𝐾 = 800 − 40𝑒 − 0,2𝑌 + 5𝑟 = 100

Excédentaire => Appréciation de la monnaie => hausse de e ou hausse des réserves de changes

d) Sous les hypothèses que (i) le coefficient de réserves obligatoires des banques commerciales
est de 0.25, et que (ii) la proportion que le secteur non bancaire maintient entre ses
encaisses en monnaie fiduciaire et ses dépôts bancaires est également de 0.25, montrez que
l’offre de monnaie, dans un système de change fixe, s’adapte de manière telle que la balance
des paiements tend à s’équilibrer.

Rappel :
- Base monétaire = M0 = billet (B) + réserves obligatoires (RO)
- Masse monétaire = M = billets + dépôts (D)
- Comportements :
o Secteur non bancaire B =bD = 0,25D
o Banques commerciales RO = rD = 0,25D

• Multiplicateur de crédit :

b
Ø 𝑀 = 𝑏𝐷 + 𝐷 = 1 + 𝑏 𝐷 ó 𝐷 = 𝑀
bËÌ
ÌËÍ
Ø 𝑀^ = 𝑏𝐷 + 𝑟𝐷 = 𝑀
bËÌ
bËÌ
Ø D’où : Δ𝑀 = Δ𝑀^
ÌËÍ

En change fixe :
- Surplus BP => excès de l’offre e devises :
- 2 effets :
o Augmentation actif banque central
o Injecte dans l’économie de la monnaie nationale :
1+𝑏
Δ𝑀 = Δ𝑀^ = 2,5 + 100 = 250
𝑏+𝑟

Conséquences ajustement successif de l’offre de monnaie
- sur l’offre de monnaie 𝑀 h = 1250 + 250 = 1500
- l’équilibre interne : Y=3250 ( hausse du produit national) et r=5 ( baisse du taux d’intérêt)
- Nouveau solde : BP=25 => dégradation du solde

e) Supposons que les autorités monétaires décident une réévaluation et portent le taux de
change à 𝑒 = 8. Calculez l’effet de cette politique sur le niveau du produit national et sur le
solde de la balance des paiements en considérant que l’offre de monnaie reste inchangée.
f) Le niveau d’équilibre initial du produit national correspond au niveau de plein-emploi.
Déterminez la valeur du taux de change et celle de l’offre de monnaie qu’il conviendrait de fixer
pour que les équilibres interne et externes se réalisent.

Equilibre interne :
0,4Y + 20r = 1280
0,5y – 25r = 1250

Solution : Y = 2850 et r = 7 => BP = -5
ð La réévaluation a détériore le solde de la BP, qui est maintenant déficitaire.

Marché des biens : 0,4y + 20r = 1600 – 40e
Marché de la monnaie : 0,5Y -25r = Ms
BP : 0,2Y – 5R = 850 -40e

• Solutions :
- A partir de l’équilibre du marché des biens et de celui de la BP :
Le taux de change e = 6 et le taux d’intérêt réel r = 7
- A partir de l’équilibre du marché de la monnaie : Ms = 1350

• Condition du plein emploi :
- Réévaluation
- Légère augmentation de l’offre de monnaie.

Question n°2 :
• Commentez les équations de consommation, d’investissement et de demande de monnaie, en
expliquant en quoi elles diffèrent du modèle vu en cours.

• Expliquez le signe du paramètre b.

• A quoi correspond l’égalité 𝑟 = 𝑟 ∗


• Ecrivez les conditions d’équilibre sur les différents marchés en régime de taux de change
flexible et calculez ensuite l’équilibre global.

• Déterminez les multiplicateurs budgétaire et monétaire en change flexible et commentez-les.

• Ecrivez les conditions d’équilibre sur les différents marchés en régime de taux de change fixe
et calculez ensuite l’équilibre global.

• Déterminez les multiplicateurs budgétaire et monétaire en change fixe et commentez-les.

• En régime de change fixe, déterminez l’effet d’une hausse du taux d’intérêt étranger. Expliquer
pourquoi il est différent de celui calculé en cours ?

• Est-ce que l’effet calculé à la question précédente serait aussi celui obtenu si la fonction
d’investissement s’écrivait maintenant 𝐼 = 𝐼^ − 𝑎𝑟 ? Raisonnez graphiquement.



Le modèle Mundell-Fleming ( 2.a.b.c)

Interprétation des variables :
- La consommation dépend du revenu disponible après taxe : cela implique que la politique
budgétaire peut aussi prendre la forme d’une réduction des

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