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Introduction générale

Chapitre I : L’analyse de l’évolution du système monétaire international à la lumière

des grandes phases historiques (avant 1870-2010)

Introduction :

Section 1 : L’évolution du système monétaire international (SMI) avant 1944.

1.1 Le système de compensation

1.2 Le système de l’étalon-or (1870-1914)

1.3 Le système de change-or (1919-1938)

Section 2 : L’évolution du système monétaire international SMI depuis 1944.

2-1 Le système de Bretton Woods (le taux de change fixe 1944-1971

2-2 Le système de change flottant (la fin des parités fixes (1973-2010)

2-3 Le tableau explicatif de l’évolution du SMI depuis 1971 jusqu’à nos

jours.

Conclusion

Chapitre II : Les principales grandes crises économiques

Introduction

Section 1 : Les principales crises américaines et l’Amérique latine.

1.1 Le krach 1929.

1.2 Les crises d’américains du crédit 1966-1970-1974

1.3 La crise inflationniste 1980-1982

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1.4 Le krach américain de 1987

Section 2 : Les crises asiatiques

2-1 La crise japonaise 1989-1990

2-2 La tourmente asiatique et la crise politico-financière russe de 1997 et 1998

2-3 Tableau économique qui exprime les principales crises depuis 1929

Chapitre III : La crise financière et monétaire internationale actuelle (2008-2009)

Introduction : 

Section 1 : Les causes de déclanchement de la crise

1.1La politique des banques centrale

1.2 L’accroissement de marché du su brime aux Etats-Unis

1.3 Le rôle de rehausseur du crédit

Section 2 : Les causes de transmission de la crise

2.1 La transmission par la titrisation

2.2 La transmission de la crise par les fonds d’investissement

2.3 L’engagement indirect des Banques

Conclusion

Chapitre I V: L’impact de la crise actuelle sur quelque pays du monde

Introduction :

Section 01: l’effet de la crise sur l’économie réelle aux USA.

1-1-1 L’impact de la crise sur les établissements financiers :

1-1-2 Banque Lehmann Brother 

1-1-3 Banque Baer Stearns 

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1-1-4 Banque Fannie Mae et Freddie Mac :

1-1-5 Banque Merrill Lynch :

1-1-6-Compagnie d’assurances AIG :

1-2 L’impact de la crise sur l’emploi aux USA :

1-3 L’effet négatif  de la crise sur le secteur automobile des USA :

1-3-1-L’impact est limite sur l’agriculture :

1-3-2- L’impact sur les exportations :

1-3-3- Une baisse du revenu net à relativiser :

1-4 Les mesures prises par les USA pour faire face à la crise :

1-5 L’impact de la crise sur l’Europe

1-5-1-Impact sur les banques européennes:

1-6 Impact de la crise sur la croissance en Europe

1-7 L’impact sur le secteur automobile et l’emploi de Europe :

1-8 L’impact sur d’autres entreprises européennes :

1-9 Les mesures prises par l’Europe pour faire face à la crise :

1-9-1 Lutter contre le protectionnisme :

1-9-2 Rétablir la confiance dans les marchés financiers :

1-9-3 Mettre en place une nouvelle régulation des marchés financiers :

Section 02 : Le cas de BRIC « Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine ».

1- L’impact de la crise sur les BRIC :

2-1 L’impact de la crise sur le Brésil :

2-2 L’impact de la crise sur la Russie :

2-3 L’impact de la crise sur l’Inde :

2-4 L’impact de la crise sur la Chine :


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2-4-1 Le ralentissement de la production et de la croissance :

2-4-2 L’impact sur les PME :

2-4-3 Ralentissement des IDE :

2-4-4 L’impact sur les banques chinoises 

2-5 Les BRIC face à la crise :

2-5-1 Le Brésil :

2-5-2  La Russie face à la crise :

2-5-3 L’Inde face à la crise :

2-5-4 La Chine face à la crise :

Section 3 : Les impacts de la crise actuelle sur l’économie nationale

3-1 Section Amorce d’un ralentissement de la croissance économique :

3-2 Les mesures prises en Algérie pour faire face à la crise 

3-3 Les politiques pris par le gouvernement pour faire face à la crise :

3-4 Les députés Algériens exigent des mesures de protection :

Conclusion 

Conclusion générale

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La notion de système financier international renvoie, en premier lieu, à l’existence d’opérations

financières internationales.

Les relations financières qui se nouet entre résidents et non-résidents, ces opérations

financières reposent principalement sur des mécanismes d’endettement(ou d’acquisition de créances),

mais elles portent aussi sur des titres de propriété : l’actionnaire n’est pas seulement bailleur de fonds, mais

également détenteur d’un pouvoir direct dans la société.

L’activité des banques multinationales et des marchés financiers internationaux forme l’ossature du

système financier, tous les systèmes bancaires des intégrés à la finance internationale ont été affectés par

des crises d’ampleur variable :

La crise 1929, la crise Asiatique le crash boursier de l’automne 1987 et la subprimes aux Etats-Unis (Bulle

de l’immobilier en 2007) : qui à déclenchée aux Etats-Unis. C’est du petit marché des subprimes, du nom

de ces crédits Hypothécaires Américain risqués, que tout est parti. Des banques ont octroyé des crédits

immobiliers à des ménages aux revenus très modestes peu solvables en calculant leur capacité d’emprunt

sur la valeur de la maison achetée tant que les prix immobiliers progressaient ce système fonctionnait. Mais

lors que l’immobilier à commencer à ce replié (reculer) au Etats-Unis en 2007, la crise est d’une manière

plus générale encore, la conséquence des axés observés sur le marché du crédit aux Etats-Unis. Dans les

années 1990, la politique monétaire très souple c'est-à-dire, les taux d’intérêts trop bas rendent le crédit très

cher, mené par le président de la réserve fédérale Américaine(Fed)  « Aham Greem

Spam, »  avant conduit à la fonction d’une bulle spéculative à la bourse de New-York notamment sur les

valeurs Internet, celle-ci avait fini par éclater au printemps de l’année 2000.

 Problématique générale :

 Quel est l’effet des crises monétaire et financières sur l’économie réelle ?

 Quelles sont les solutions prises pour luter contre l’instabilité monétaire et financière ?

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Chapitre I : L’analyse de l’évolution du système monétaire international à la lumière

des grandes phases historiques (avant 1870-2010)

Introduction :

Section 1 : L’évolution du système monétaire international (SMI) avant 1944.

1.4 Le système de compensation

1.5 Le système de l’étalon-or (1870-1914)

1.6 Le système de change-or (1919-1938)

Section 2 : L’évolution du système monétaire international SMI depuis 1944.

2-1 Le système de Bretton Woods (le taux de change fixe 1944-1971

2-2 Le système de change flottant (la fin des parités fixes (1973-2010)

2-3 Le tableau explicatif de l’évolution du SMI depuis 1971 jusqu’à nos

jours.

Conclusion

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Chapitre I : L’évolution du système monétaire international à la lumière des
grandes phases historiques.

Introduction :
Les échanges commerciaux internationaux et les mouvements de capitaux exigent la mise en place
d’un système monétaire cohérent et efficace qui est définit comme l’ensemble de méthodes utilisées pour
permettre l’échange de biens, de service et des dettes entre les pays de devises différentes.
Autrement dit est un ensemble de règles cohérentes permettant de déterminer les modalités de
conversion des monnaies entre elles : comment les agents économiques peuvent –ils utiliser la monnaie,
qu’elle est la monnaie mise à leur disposition, comment peut on passer d’un système à l’autre et comment
est elle née en fonction de leurs besoins ? Ces besoins correspondent aux trois fonctions traditionnelles de
la monnaie qui est à la fois :
Unité de compte : elle permet de mesurer la valeur de biens et de services susceptibles d’être échangés  ;
elle permet de compter elle est le numéraire ;
Moyen de règlement : elle permet d’acheter et de vendre ces biens et ces services ; elle permet d’acheter,
elle est le pouvoir d’achat.
Avoir de réserve : car l’échange contrairement au troc, est déconnecté dans la monnaie permet d’attendre
elle est réserve de valeur.

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Section 1 : L’évolution du système monétaire international avant 1944
1-1 Le système de compensation : la compensation est l’extinction d’une dette par la fourniture d’une
marchandise. Il s’agit d’un troc international.
Les marchandises sont échangées l’une contre l’autre ou de façon triangulaire. Par exemple un pays
accepte d’acheter des voitures contre des quintaux de blé. Le vendeur se procure du blé en troquant du vin.
La compensation est le seul système possible lorsqu’il n y a pas de convertibilité des monnaies entre elles.
Le commerce triangulaire est un bon exemple d’un système de compensation à l’échelle de la planète.
C’est un système primitif et très pénalisant pour les échanges dés lorsque le nombre de zones monétaires et
de produits à l’échange augmente.
On aurait tort de croire que la compensation soit un système qui a disparu depuis longtemps. Dés qu’une
monnaie cesse d’être convertible, c’est le seul système de règlement international qui peut être pratiques
toutes les monnaies ne sont pas convertibles, un des buts des accords de Bretton Woods a été de rendre
convertible le plus grand nombre possible de monnaies nationales. Aujourd’hui encore un grand nombre de
monnaies locales ne sont pas convertibles (par exemple le peso cubain).

1-2 Le système de l’étalon-or (Gold standard) 1870-1914


ème
Le système de l’étalon-or (gold standard) s’est imposé dés la fin du XIX siècle (à partir de 1870)
corrélativement avec la domination mondiale de la Grande-Bretagne. Il a été longtemps présenté comme
sorte d’automatisme de sauvegarde de l’équilibre économique international.
Régulateur automatique des flux de biens et de capitaux, il assurait aussi mécaniquement l’équilibre des
balances des paiements.
1-2-1 Caractéristiques de l’étalon-or :
L’étalon-or se caractérisait par les traits suivants :
- Chaque pays définissait sa monnaie par un certain poids d’or et laissant librement circuler à
l’intérieur de ses frontières la monnaie métallique qui représentait l’essentiel de la circulation
interne ;
Les monnaies fiduciaires et scripturales internes étaient convertibles à tout      moment en un
poids de métal or, c'est-à-dire qu’il existe une couverture           métallique garantissant la      
monnaie fiduciaires émise ;
- La frappe de cette monnaie-or était libre et ne dépendait pas de l’état. L’hôtel des     monnaies
convertissait automatiquement en pièces d’or qui lui était apporté à cette fin ; la valeur nominale de
la monnaie coïncidait avec sa valeur réelle exprimée en métal-or. Par exemple, la livre sterling était
fixée à une valeur d’ordre 7.322 grammes.
- La monnaie-or circule librement à l’extérieur des frontières et jouissait d’un pouvoir d’achat
universel.
1-2-2 Du système étalon-or : Ce système de l’étalon-or s’appuyait sur un ensemble de processus
correcteurs supposés capables d’éviter à l’économie nationale et internationale de graves perturbations.
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- Il y a déséquilibre international lorsque les balances commerciales sont          déséquilibrées. Mais
en système de gold standard de tels déséquilibres étaient          supposés se résorber automatiquement.
En effet, si une balance commerciale est déficitaire, cela entraînerait un paiement en or au profit de
l’étranger. La sortie d’or induit une réduction de la masse monétaire, d’où, en vertu de la théorie
quantitative de la monnaie, une baisse des prix nationaux une telle baisse stimule les exportations et freine
les importations. Progressivement, le déséquilibre de la balance se résorbe. Inversement, un excédent de la
balance commerciale suscite une entrée d’or. Donc un accroissement de la masse monétaire se traduisant
par une hausse des prix, puis un ralentissement des exportations et un accroissement des importations, d’où
progressivement un retour à l’équilibre de la balance commerciale par ailleurs, le système de l’étalon-or est
par définition un système de change fixe.
Aucune grande variation n’est toléré sauf une zone de fluctuation de plus au moins 1% par rapport à la
parité de change.
1-2-3 Les limites de l’étalon-or : Dans la logique de l’étalon-or, l’équilibre externe prime sur l’équilibre
interne, la monnaie domine l’économie et la stabilité de change ainsi que l’équilibre de la balance
commerciale l’emporte sur le niveau d’activité et les conditions de vie de la population.
Dans ce système, se situe une nation mondialement dominante, la Grande Bretagne, qui était liée aux
échanges internationaux et détentrice d’une part importante des réserves en or du monde. Par cette position
privilégiée, elle avait imposé aux autres pays un régime monétaire basé sur des ajustements nécessitant des
baisses des prix dont elle projetait dans ses importations.
 Le rééquilibrage constaté dans le système de l’étalon-or résulte souvent d’une politique active du
taux d’intérêt pratiqué par les Banques centrales, en particulier la Banque d’Angleterre compte
tenu de son hégémonie commerciale et financière, la Grande Bretagne avait dynamisé ce système
pour conforter sa puissance. Toute fois, après 1918, l’or se faisait rare et les irrégularités dans la
production du métal jaune freinaient la régularité des échanges commerciaux. De plus,
l’émergence de nouveaux rapports de force internationaux au profit des Etats Unies a fait que la
Grande Bretagne avait perdu d’importance dans l’économie Mondiale.
C’est ainsi qu’après 1918, la monnaie –or cessait de circuler à l’intérieur des pays. Les monnaies
fiduciaires et scripturales perdaient leur convertibilité interne en métal ; la frappe libre d’or disparaissait
complètement.
La convertibilité or des monnaies n’étaient maintenue qu’entre Banques centrales et en lingots, il y a
en passage du gold spécie standard au gold bullions standard.
Cependant l’or demeurait toujours l’étalon de référence et toutes les monnaies étaient définies par un
poids du métal jaune.
1-3 Le système de change-or :(gold exchange standard) 1919-1938)
Le système de l’étalon change-or (gold ex change standard) s’est imposé après la première guerre
Mondiale non pas pour remplacer le gold standard, mais pour le consolider par un recours plus important
supposé temporaire à des devises clés, en l’occurrence à la livre sterling. C’est ainsi que la Grande
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Bretagne pour maintenir sa domination financière internationale sans se de partir de son encaisse-or avait
imaginé un système lui permettant d’offrir des sterling aux Banques centrales, c'est-à-dire des réserves
Sterling théoriquement convertibles en or.
Cette période de, entre deux guerres (1919-1938) se caractérise par l’échec des tentatives de mise
en place d’un nouveau SMI.
La conférence de Gêne (1922) en Italie pose certes de principes d’un nouveau SMI fondé sur
l’étalon de change or ou (GES) mais ne conduit pas au fonctionnement effectif d’un nouveau SMI sous
l’effet de la crise 1929. L’économie mondiale se fragmente aux zones monétaires distinctes avec pour
conséquences un strict contrôle d’échange.
La monté du protectionnisme voir de l’autarcie le développement des accords de compensation. Au
cours de la même période la Grande Bretagne et l’Allemagne échouent dans leur volonté de revenir à la
valeur or de leur monnaie. D’avant guerre, ces tentatives s’accompagnent de sévères politiques
déflationnistes, entraînant de faillites entre les entreprises et la monté du chômage.
En France la stabilisation Poincaré 1926-1928 qui est en fait une dévaluation contribue à retarder
l’échéance de l’entré en crise de l’économie française.
 Les années 30 à partir de 1930 correspondaient à des périodes de change flottant et finalement
après 1938 de contrôle étatique du change.
Après 1945, en exécution des décisions de la conférence de Bretton-Woods, le gold ex change
standard avait été rétabli.
L’affaiblissement de la Grande-Bretagne et l’apparition d’une puissante économie renforcée par la
guerre, les Etats-Unis ont permis à l’étalon change-or d’être un dollar standard.

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Section 2 : L’évolution du système monétaire international de 1944-2010
2-1 Les accords de Bretton Woods 1944-1971 (le système de taux de change fixe)
Avant même que la seconde guerre mondiale ne se termine pas, de plans de réorganisation de
l’économie mondiale avaient été élaborés, par la Grande Bretagne sous la direction de « John Maynard
Keynes » (sous le plan Keynes), l’autre par les Etats-Unis élaboré par Harry Rexwhite (connu sous le plan
(White) ces deux plans avaient servi de base aux travaux qui aboutirent aux accords de Bretton-Woods de
Juillet 1944.
Ces accords portaient essentiellement sur les questions monétaires et financière internationales.
Cependant certaines recommandations avaient concernés rechercher par le pays participants d’un accord
permettant de réduire les obstacles apportés au commerce international.
Les principales décisions qui avaient été prises durant cette conférence de Bretton Woods sont les
suivantes.
- Le rétablissement du Gold ex change Standard comme système permettant la convertibilité des
monnaies entre elles.
- La stabilités des monnaies par la définition de la parité officielle chaque devise en terme d’or ou
dollar US selon les valeurs en rigueur le premier juillet 1944. A cette date une once d’or (soit
l’équivalent de grammes) valait 35 dollar ou un dollar est égale à 0.888 grammes d’or donc les
parités devaient être fixes mais ajustables avec des marges de fluctuation par rapport au dollar de
1% de part et d’autre ;
- Un code de bonne conduite en ce qui concerne les mécanismes d’ajustement des taux de change ;
- Une procédure de crédits international mutuel ou chaque pays pourra en bénéficier selon des
besoins exprimés notamment dans le cas de déficits des balances des opérations courantes ;
- La mise en place de deux institutions internationales : ce fonds monétaire International et la
Banque Mondiale.
Fonds monétaire International : (FMI) doit assurer la stabilisation des monnaies et faire respecter les
parités officielles conformément aux principes de l’étalon change –or ;
- Il doit accorder des crédits aux pays membres qui ont en besoins mais selon des modalités
particulières précisées dans les statuts du fonds ;
- Il doit faciliter l’ajustement des balances des paiements des pays membres.

2-1-1 Fonctionnement :
Le système monétaire international conçus à Bretton Woods avait parfaitement fonctionné jusqu’en
1957, date à laquelle le déficit de la Balance commerciale Américaine prenait de l’ampleur et au moment
ou l’Europe affaiblie et endettée après 1944, se manifeste à nouveau comme puissance Mondiale, depuis
1959, les monnaies européennes sont devenues convertibles en dollars, bien que sur le plan interne étaient
demeurées inconvertibles en or. Cependant la couverture métallique de l’émission monétaire Interne a

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perdu de son intérêt car il est admis désormais qu’une monnaie nationale, s’apprécie non pas en fonction
de sa définition théorique en metal-or mais en fonction de son pouvoir d’achat en biens et services.

L’on voyait alors progressivement des monnaies européennes telles que le franc, le mark, la lire
entrer dans les réserves internationales des banques centrales. Le dollar standard avait cédé le pas à un
système basé sur plusieurs devises : le dollar, le franc, le mark,la lire, le florin, et ….. l’on parlait alors de
« système International à monnaie-clés »

2-1-2 Limites :
Entre temps, des sommes importantes en dollars étaient détenues par des non-résidents en dehors
des Etats-Unis. En 1959, celles-ci dépassaient la valeur du stock d’or américain, ce qui avait entraîné un
grand mouvement de spéculation.
Des mesures étaient prises en commun par les USA, la France, la Belgique, les Pays Bas et la Suisse pour
contenir le cours de l’once du métal jaune aux environs de 35 dollars, avec la constitution du pool d’or.
Mais en 1967, la crise du dollars s’accentua sous les effets du déficit de la Balance des paiements courant
US, de la montée du marché des euro-dollars et du mouvement de spéculation. Le pool d’or était
abandonné par les pays européens qui commençaient à exiger la conversion en or de leurs dollars. Ainsi en
Août 1971, la valeur de réserve d’or de Fort Knox était tombée en dessous du seuil de dix milliards de
dollars, le 15 août 1971.
Ce président Americain R.Nixow suspendait la convertibilité du dollar en or, le système monétaire
International de Bretton-Woods était mort.

2-2 Le système des changes flottants : (1973 - 2010)


L’Inconvertibilité du dollar en or à partir du 15 août 1971 s’était accompagné d’une forte instabilité
monétaire. En l’espace de deux années. Le dollar fut dévalué deux fois et les pays européens avaient décidé
de revoir à la hausse. Les marges de fluctuation au tour des nouvelles parités (de plus au moins 1% à plus
au moins 2,25%)
En plus, le choc pétrolier de 1973 et le recyclage des excédents de capitaux (pétrodollars) sur les
marchés financiers internationaux, avaient accentué l’instabilité des monnaies.
2-2-1  Apparition des changes flottant :
Devant cette situation, les pays industrialisés avaient décidé l’amendement de l’activité des statuts
du FMI lors de la réunion de Kingston en Jamaique en 1976 et ratifié par les états membres à la majorité le
1 avril 1978. Le flottement des monnaies fut retenu comme solution à long terme. Par contre, l’or est
démonétisé et il n’aura plus de prix officiel, le marché seul en fixera un.
Chaque pays a ainsi la possibilité de choisir son propre système de taux de change, soit par le maintien
d’une valeur pour sa monnaie en terme de D.T.S (droit de tirage spéciaux) ou bien par des mécanismes de
coopération qui maintiennent la valeur de sa monnaie par rapport à la valeur de la monnaie ou des
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monnaies d’autres pays. Au demeurant : le taux de changes flottants sont supposés présenter certains
avantages sur les changes fixes.
- Ils évitent la spéculation qu’entraîne un système de stabilité des changes quand un changement de
parité devient probable. Mais en réalité, la spéculation est aussi fréquente malgré le risque élevé en
régime de taux flottant.
- Ils permettent également aux différents pays de faire des politiques monétaires plus autonomes
puisque la stabilité des changes n’est plus une contrainte impérative. En revanche, ils engendrent
une incertitude à court, moyen et long terme qui gène le commerce international et
l’investissement.
- Ils soucient des déplacements de capitaux rapides qui peuvent atteindre des montants
considérables, d’où la nécessité d’une intervention de la banque centrale qui reste néanmoins
facultative et non obligatoire comme dans le système des changes fixes.

2-2-2 Pratique des changes flottants :


Selon le mécanisme de détermination du taux de change choisi, on distingue trois catégories de
pays, la première regroupe ceux qui ont rattaché leur monnaie à une autre, généralement une devise
convertible.
Plus d’une vingtaine de pays ont choisi le dollar US (l’exemple) : Argentine, Irak, Panama, etc…)
quatorze nations de l’Afrique subsaharienne ont opté pour le franc français et qui constituent la zone franc
(elles utilisent le FCFA). Il s’agit du Sénégal, Mali, Cote d’Ivoire, Gabon, Niger, etc…

La seconde catégorie de pays est constituée ceux qui ont rattaché leurs monnaies à un panier de
monnaies, soit le D.T.S, ou bien un autre panier que chaque pays définit lui même. L’Algérie est de ceux la
puisque le dinar est lié à 14 monnaies depuis 1973, il s’agit des devises qui sont représentations des
règlements réalisés dans chacune d’elles.
Le tableau montre la part des monnaies dans la détermination du taux de change du dinar.

N° Monnaie Poids N° Monnaie Poids


01 Dollar US 5.96% 08 Livre sterling 3.59%
02 Franc français 28.42% 09 Florin hollandais 2.87%
03 Franc belge 6.42% 10 Dollar canadien 3.56%
04 Deutschemark 14.87 11 Franc suisse
05 Lire italienne 13.95 12 Shilling autrichien 10.46%
06 Peseta espagnole 4.96 13 Couronne suédoise
07 Yen japonais 4.94% 14 Couronne danoise
Total 100%
Source : banque d’Algérie -cité par M.BOUDERSIN : la tribune du 05 octobre 1995

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Ce système de cotation utilise le dollar US comme monnaie de passage, c'est-à-dire monnaie dont
la cotation permet de déterminer la cotation des autres monnaies du panier. Mais depuis 1995 avec
l’instauration d’un marché interbancaire et l’adoption de la convertibilité commerciale du dinar, le taux de
change des devises en Algérie se détermine sur le marché interbancaire des changes.
Les pays de la CEE peuvent être classés à part en raison de la définition de la parité de chacune de
leur monnaie dans le cadre de l’ECU (Europeen Currency unit) qui deviendra Euro monnaie unique à partir
de 1999.

2-3 Le tableau explicatif de l’évolution du SMI depuis 1971 jusqu’à nos  jours.

Date Evénement Impact


Aout 1971 Flottement du dollar Nixon met fin à toute transaction d’or par le
Trésor américain. La convertibilité du dollar en or
est alors totalement suspendue, et une surtaxe de
10% est imposée sur les impositions américaines.
Décembre 1971 Accords du smithsonian Le dollar est dévalué, le prix de l’once d’or est
Institute portée à 38dollars ; l’accord prévoit, outre le
réalignement des monnaies par rapport au dollar,
un régime monétaire de taux centraux avec
marges de fluctuations élargis par rapport aux
parités.
Février 1973 Dévaluation du dollar La pression pour la dévaluation du dollar
américain américain augmente, entrainant ainsi une
nouvelle dévaluation à 42,22 dollars/once d’or.
Février-mars Crises des devises L’éclatement du système du taux de change fixe
conduit à la mise en place d’un système de
changes flottants avec libre circulation des
capitaux et autonomie de la politique monétaire.
Juin 1973 Dépréciation du dollar Taux de change flottants
américain
Automne 1973-1974 Premier choc pétrolier Les pays du l’OPEP instituent un embargo sur le
pétrole en multipliant le prix du pétrole par 4.

Janvier 1976 Accords de la Jamaïque L’or est démonétisé et les banques centrales ne
peuvent plus définir une monnaie par rapport à
lui.les accords officialisent l’abandon de change
fixes au profit des changes flottants, marquant
ainsi la fin de Betton Woods. l’or n’est plus un

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instrument de réserve.
1977-1978 Hausse de taux d’inflation Le gouvernement du président carter réduit le
aux États-Unis chômage par une politique de relance avec pour
conséquence une inflation grimpante, qui
entrainent une discussion du dollar.
Mars 1979 Création du système Le SME vise a instaurer une zone de stabilité
monétaire européen monétaire en Europe en réduisant les fluctuations
entre les monnaies des pays participants.
Eté 1979 Deuxième choc pétrolier Le prix du baril du pétrole s’envole a nouveaux
Printemps 1980 Remontée du dollar L’inflation mondiale ainsi que des menaces de
américain récession couplées au différentiel du taux
d’intérêt
Aout 1982 Crise de la dette de Le Mexique annonce qu’il a de grandes
l’Amérique latine difficultés à assurer le service de sa dette
extérieure, notamment l’argentine et le brésil.ces
défauts de paiement marque ainsi le début de la
« crise de la dette ».

Février 1987 Accord de coopération dits Un groupe de six pays de l’OCDE décide
de « Louvre » d’intensifier leurs relations de coordination
économique afin de favoriser la croissance
réduire les déséquilibre externe.
Septembre 1992 Crise du système monétaire Les taux d’intérêts élevés en Allemagne
Européen provoquent un afflux massif de capitaux sous
forme d’investissements libellés en DM, causant
la sortie de la lire et de la livre britannique du
SME.
31 juillet 1993 Réalignement du SME Instauration de bandes plus larges de fluctuation
des monnaies les unes par rapport aux autres. ce
taux était de l’ordre de +/-2.25%.la marge de
variation est soudaine élargie à +/-15 %.
Janvier 1994 Création de l’institut L’IME, chargé de renforcer la coopération entre
monétaire européen les banques centrales nationales, est créé à
Frankfort, en Allemagne.
Décembre 1994 Crise du peso mexicain Forte dévaluation du peso de 3,40ps/dollars à
(« tequila ») 5,50ps/dollars
Aout 1995 Flambée du yen Le taux de change du yen contre le dollar atteint
un sommet historique de 79¥/dollars avant de
retomber l’année suivante à 130¥ /dollars
Juin 1997 Crise financière asiatique La crise débute par la soudaine dévaluation du
baht thaïlandais en juillet, qui entraine celle des
15
autres devises de la région : la rouple
indonésienne, le riggit malais et le peso
phillipin.ces dévaluation ont plongée l’Asie dans
une sévère récession économique.
Aout 1998 Crise du rouble La banque centrale russe dévalue le rouble de
l’ordre de 34%, le 17 aout. Il continue à se
dépriser, entrainant la Russie dans une profonde
récession.
1er aout 1999 Lancement de l’euro Passage a la monnaie unique en Europe. Onze
pays l’adoptent comme monnaie commune.

Janvier 1999 Crise brésilienne A l’initiative du gouvernement brésilien, le real


est dévalué de 8.3% le 12 janvier. Ensuite, la
monnaie brésilienne fluctue par rapport aux
autres devises mondiales.
Crise financière en Turquie Le déséquilibre de la livre, renchérissant ainsi la
Février 2001 dette externe et entrainant une large fuite des
capitaux.
Janvier 2002 Mise en circulation de Mise sur le marche de l’euro, en parallèle avec les
l’euro monnaies nationales.
Janvier 2002 Crise du peso argentin Suspension de la parité fixée par le dollar, et
dévaluation. La crise politique fait se succéder
trois président en moins d’un mois.

Conclusion

Ces changements nous suggèrent, infini, deux (02) observations. La 1 ère concerne le fonds
monétaire international, son rôle a beaucoup changé. Il est toujours aussi important, et il va le rester dans
cette nouvelle architecture dont il est le principal artisan.
La 2nd concerne les liquidités internationales dont on a tant parlé autrefois. Elles ont disparu de la
scène…. Mais elles reviennent dans les coulisses avec les discussions actuelles sur le prêteur en dernier
ressort. Tout a changé cependant. Ce n’est plus la création des liquidités qui pose problème, ce sont les
conséquences d’une accumulation incontrôlée. Bien que le fonds monétaire soit toujours présent, nous
sommes vraiment très loin du système de Bretton-Woods.

16
Chapitre II : Les principales grandes crises économiques

Introduction

Section 1 : Les principales crises américaines et l’Amérique latine.

1.5 Le krach 1929.

1.6 Les crises d’américains du crédit 1966-1970-1974

1.7 La crise inflationniste 1980-1982

1.8 Le krach américain de 1987

Section 2 : Les crises asiatiques


17
2-1 La crise japonaise 1989-1990

2-2 La tourmente asiatique et la crise politico-financière russe de 1997 et 1998

2-3 Tableau économique qui exprime les principales crises depuis 1929

Chapitre II : Les principales grandes crises économiques

Introduction
Considérant le niveau élevé de valorisation des indicateurs boursiers, on parle de plus en plus de la
possibilité d’assister à une correction majeure, voire prolonges des cours boursiers. L’économie mondiale
va –telle encore subir les contres-coups d’une crise financière ? Il faut que de telle crises peuvent prendre
plusieurs formes (crises monétaires, métaux précieux, marches boursiers et obligatoire, etc.) et avoir des
degrés défirent de gravite. Historiquement, les crises, selon leurs intensités, ont souvent été suivies par des
déséquilibres économiques, de récession et tout comme en 1929, d’une dépression importante. La montée
actuelle des cours boursiers est-elle le prélude à une crise financière historique ? Un survole de l’histoire
des crises financières nous permettra de porter un meilleur diagnostic sur la situation actuelle.

18
Section 1 : Les principales crises américaines et l’Amérique latine.
1.1 Le krach 1929
Durant les années présidentes la crise de 1929, la réserve fédérale américaine avait adopté une

politique monétaire très accommodante. En 1927, les taux d’intérêts directeurs avaient été baisse de 4.5%

à 3.0%.à cette époque, l’économie américaine était en pleine expansion. Plusieurs nouvelles inventions

entaient commercialisées rapidement en particulier, l’automobile et la radio. Les perspectives de profits de

ces industries semblaient illimites. Durant les 18 mois précédent le krach, l’indice dow Jones augmenta de

77 % et atteignit 380 points en aout 1929.

Il n’allait pas retrouver ce niveau avant novembre 1954. En particulier le titre de la Radio

Corporation Of America (RCA) passa de 80dollars au début du 1928 à 505 dollars le 3 septembre 1929,

19
soit une hausse de plus de 500%. On disait en effet que la radio allait révolutionner les communications et

les possibilités de marketing des sociétés. Ça vous rappelle l’internet ?

Devant l’emballement de l’économie, les taux d’intérêt ont été remonte de 3.5% au milieu de 192 8

à 6.0% à l’été de 1929. Des le mois de juin 1929, la production industrielle avait ralenti de

l’investissement avait également diminué de manière importante. Durant le mois de septembre, les bourses

américaine et canadienne commencèrent à baisser progressivement et la crise alla en s’amplifiant jusqu'au

29 octobre 1929. Ce jour la, Dow Jones tomba de 11.7%, avec un capitale de 13 million d’action, alors que

la moyenne de 1928 n’était que de 3.7 millions par jour. A Montréal le volume quotidien fut de 400000

actions échangées, alors que la moyenne quotidienne était seulement de 25000 actions. Par la suite une

crise économique amplifié par une politique monétaire et fiscale malencontreusement tés restrictive

s’ensuit. En 1933, un quart de la main d’œuvre aux États-Unis, était sans emploi. Le PIB ne retrouva pas

le niveau de 1929 avant 1941. La structure du système bancaire et l’organisation industrielle amplifièrent

aussi les effets de la crise ; les banques locales américaines avaient souvent prêté aux courtiers afin de

profiter des taux d intérêt élevés ceux-ci pouvaient exige sur les marges de leurs clientèles. Plusieurs firent

faillite lorsque les clients des courtiers ne purent satisfaire aux appelles de marge. Ces faillites secouèrent

le système général, prolongeant le climat de panique et la méfiance si néfaste aux affaires. De plus, le

holding dominait la structure coopérative, de sorte que les entreprises durent par le fait même

diminuer leurs dépenses et leurs investissements afin de payer régulièrement les dividendes à la société-

mère qui les utilisent pour payer les intérêts sur des obligations qui avaient servi à financer ces

acquisitions.

A ces circonstances économiques difficiles s’ajoutèrent des erreurs de politiques économiques qui

prolongèrent inutilement la crise. Par exemple les démocrates autant que les républicains s’entaient

acharnés à maintenir des budgets équilibrés comme formule pour remettre le pays sur pied. Pourtant, des

dépenses additionnelles auraient amoindri la déprime. Au point de la politique monétaire, la réserve

avaient tardé de diminuer le loyer de l’argent. La déflation importante qui sévissait a par la suite réduit

l’impact des diminutions du taux d’intérêt nominal sur le taux réel. Les taux réels ont donc continué

d’augmenter jusqu’en 1932. De 1929 à 1932, le Dow Jones prédit 89% de sa valeur. La bourse, comme

20
l’économie américaine, ne se ressaisit qu’avec l’introduction d’un vaste programme de dépenses fédérales

(New Deal) proposé par le président Roosevelt en 1933.

En 1929, nous pouvons remarquer que l’euphorie a pris la forme d’une confiance illimitée dans la

croissance économique en général et aussi dans certaines nouvelles industries. Cette euphorie a été

suffisamment forte pour que le marché puisse ignorer temporairement le ralentissement économique et le

resserrement monétaire. Cet écart entre l’économie réelle et financière a amplifié les effets de la crise.

1.2 La crise americaines du credit de 1966,1970 et 1974

Chacune des crises décrites plus bas a été accompagnées de dégringolades boursières importantes,

bien que les hausses de marche président ne puissent pas être vraiment qualifiées de bulles spéculatives. De

plus, la qualité de la gestion de ces crises par la réserve fédérale a été meilleure que par le passe.

La première crise des temps moderne a eu lieu en 1966. Elle s’est manifestée par un recul des cours

boursiers, mais surtout par une baisse des liquidités dans système bancaire américain et une hausse des

taux d’intérêt qui ont menace la stabilité de l’économie. L’économie était alors, comme aujourd’hui en

forte croissance depuis plusieurs années. En février 1966, le taux d’utilisation des capacités industrielles

était de 91.6% et le taux de chômage de 3.8%. Le niveau d’utilisation élevé de l’économie implique une

demande d’investissements accrue afin de répondre plus facilement à la demande de bien et service. En

même temps, le taux de chômage très bas avait déjà pousse l’inflation à la hausse. La resserve fédérale

maintenait des conditions monétaires restrictives afin de combattre l’inflation.

Etant donne la forte pousse des investissements, les banques essayaient de répondre à la demande de

prêts corporatifs en liquidant leurs réserves d’obligations. Dans un contexte de taux d’intérêt haussiers, ces

ventes eurent plusieurs conséquences. D’une part, les réserves bancaires étaient très basses, ce qui était

mauvais pour le système bancaire. D’autre part, les écarts entre les rendements sur les obligations

corporatives, municipales et le gouvernement fédéral étaient tres élevés. Ces écarts reflétaient a la fois les

pressions a la baisse des prix des obligations suite au vente des banque, mais aussi l’inquiétude face la

solvabilité des différents émetteurs dans un contexte ou les taux de rendements augmentaient et les profits

corporatifs étaient en baisse. Finalement, ces prêt réduisaient l’impact de la politique restrictive de la

réserve fédérale et alimentaient l’inflation. Les marche obligataires, municipales en particulier entaient

21
donc tres volatile et on craignait qu’il devient tres difficile pour les municipalités de se fiancer dans ce

contexte ou les obligations se transigeaient a des taux plus élevé depuis les années 20.

Cette situation se régla lorsque la réserve fédérale s’engagea à prêter, à des termes plus longs des

fonds aux banques qui réduisaient leurs prêts aux corporations. Comme le taux d’escompte était plus faible

que les taux du marché, les banques acceptèrent ces conditions et la réduction de volume de prêt permit à

celle-ci de redresser leur bilan et la réserve de poursuivre sa politique anti inflation.

Une situation semblable se dessina en 1969. Encore une fois, la demande de crédit des corporations

était très forte. A ceci, ajoutait une stimulation très forte de l’économie par les dépenses gouvernementales

causées par la guerre du Vietnam. Les pressions inflationnistes s’accentuaient et les salaires avaient

augmentés de 12,7 en 1968. La réserve fédérale maintenait une politique monétaire restrictive en

maintenant la croissance de la masse monétaire en deçà de celle de l’économie.

La différence sur le marché du crédit avec 1966 était dans la plus grande utilisation du papier commercial.

En effet, plutôt que de se retourner exclusivement vers les banques, les corporations émettaient des dettes

de court terme semblables aux bons du Trésor. Les émetteurs de ces dettes de court terme, dont l’échéance

moyenne était à l’époque de 25 jours, obtenaient préalablement à l’émission, une ligne de crédit auprès

d’une banque et pouvaient si le détenteur ne rachetait pas le papier, obtenir un crédit équivalent auprès de

leur banque. Lorsque la Penn Central, une importante société ferroviaire fit faillite au premier trimestre de

1970, la crainte d’un événement similaire se répandit chez tous les détenteurs de papier de risque exigée

augmenta. La réserve fédérale craignait que les banques ne puissent pas satisfaire à la demande de prêts si

jamais une forte proportion des détenteurs choisissait de ne pas renouveler leurs positions et que les

corporations faisaient alors appel aux lignes de crédit pré approuvées.

La situation se résolut lorsque la Reserve fédérale s’engagea à prêter des sommes supplémentaires

aux banques en cas de difficultés causées par leurs engagements, ce qui équivalait en pratique à garantir le

papier commercial.

Pour une troisième fois en 1974, un resserrement du crédit se développa. Lorsque l’embargo

pétrolier de 1973 prit fin, l’économie redémarra et, à accusé de la forte inflation amenée par l’envol des

prix pétroliers, la réserve fédérale maintint des conditions monétaires restrictives. La banque Franklin

National avait adopté quelques années auparavant une stratégie d’expansion agressive en Europe et pour ce
22
faire, avait emprunté massivement sur le marché des eurodollars par le biais des certificats de placement

négociable. Les mauvaises conditions économiques de l’époque et la faiblesse du dollar en particulier

avaient la banque au bord de la faillite en mai 1974.

La faillite de la Franklin aurait eu un impact très négatif sur le marché des certificats de placement,

ainsi que sur le dollar américain. La situation fut jugé suffisamment grave que la réserve fédérale s’est

résolue a prêté des sommes nécessaire au soutien de la banque en difficulté jusqu’à ce que la crise du crédit

et la poussée inflationniste soient résorbées.la Franklin fit quand même faillite le 8 octobre 1974

1.3 La crise inflationniste de 1980-1982

La forte croissance, bien qu’interrompue par de brèves récession, qui duraient depuis les années 50,

allait ralentir vers la fin des années 70. La croissance de la productivité ralentit de 3% en 1975 à moins de

1% en 1978. Alors que les salaires progressaient de 15% annuellement. Le taux d’inflation approchait aussi

de 15% annuellement. Face à cette situation, la réserve fédérale fit passer les taux sur les fonds fédéraux

de 6.9% en avril 1978 à10% en décembre de la même année. Au début de l’année 1979, le second choc

pétrolier frappa l’économie américaine, causa une chute de la production ainsi qu’une accélération de

l’inflation. Le PIB réel diminua au début de 1979, tandis que l’inflation oscillait prés de 10%. Il y eut une

brève reprise en 1980, puis une seconde récession. L’inflation minait aussi le dollar face aux autres grandes

monnaies. Face à cette situation, les individus craignaient de voir leurs épargnes perdre de leur valeur et se

réfugièrent vers les placements sous forme de métaux présieux.la perte de la crédibilité de la Réserve

fédérale et les perspectives d’inflation croissante contrebutèrent à alimenter et monté des prix de l’or et de

l’argent de 400% à 900%, respectivement. Sur le marché de l’argent en particulier, une spéculation intense

commença.

A partir de 1973, les frères Hunt investirent fortement dans le marché de l’argent et des contrats à

terme sur ce métal. A cette époque il était impossible d’acquérir un contrat à terme sur l’argent de 45000

$contre un dépôt de seulement 2000 $. Lorsque la valeur du contrat augmentait le bénéfice était

quotidiennement reporté dans le compte du détenteur, ce qui permit aux frères Hunt d’accumuler une

quantité très importante de contrats. En octobre 1979, on estime que les frères Hunt contrôlaient

vraisemblablement jusqu’à la moitié du marché des contrats à terme sur l’argent.

23
Voulant stabiliser l’économie, la Reserve fédérale décida de mettre l’accent sur le contrôle de la

croissance de la masse monétaire plutôt que sur les taux d’intérêts directeurs eux-mêmes. Les taux

d’intérêts passèrent de moins de 8% en 1979 à un sommet de 15% à l’été 1980. La confiance dans la

monnaie revint et les attentes face à l’inflation diminuèrent rapidement. Les prix de l’or et de l’argent

s’écoulèrent.

La forte concentration du marché de l’argent, des contrats à terme ainsi que le levier gigantesque

utilisé pour les acquérir avaient des implications importantes pour le système bancaire américaine. Alors

que la Reserve fédérale essayait de restreindre les crédits, les frères Hunt avaient emprunté plus d’un

milliards de dollars, ce qui représentait 13% du crédit bancaire en circulation. La totalité de ce montant

était garanti par de l’argent comme dans tout compte de courtage. La baisse des prix de l’argent forçait

donc les frères Hunt à répondre à des appels de marges très importants. Il arriva un point ou ils ne purent

pas rencontrer leurs obligations. Leur courtier principal fut menacé de faillite et les banques auprès

desquelles ils avaient emprunté craignaient de ne jamais revoir leurs argents. Pour l’une d’entre elle, la

First National Bank of Chicago, cette perte possible se serait ajoutée à des difficultés d’appareillement des

échéances et menaçait sa survie. Etant donné la situation générale, la Reserve fédérale craignait beaucoup

les impacts de la faillite de la neuvième banque aux Etats Unis. Finalement, les frères Hunt restant de

liquider leur contrat à terme sur le marché, mais détenant des actifs suffisants, réussirent à obtenir un prêt

et à refinancer leurs dettes.

1.4 Le krach américain de 1987

La vague d’inflation du début des années 80 se résorba avec la forte récession de 1982 et la Réserve

fédérale adapta par la suite une politique monétaire expansionniste. Le taux d’intérêt fédéraux diminua de

11.4% à5.9% en deux ans.la masse monétaire (m2) croissait d’environ 8% par année. Ceci s’est c’est

traduit par une forte croissance de l’économie américaine. Parallèlement, le Dow Jones passa se 1100 au

milieu de 1984 à 2600 au début d’octobre 1987, soit une hausse annuelle de 33% au cours de cette période.

Ce taux de effréné excéder celui des profits et le ratio cours /bénéfices augmenta de moins de 12 en19985 à

22 en 1987.
24
Au début de 1987, le prix de matière première augmenta de plus 10% par an. De 1985 à 1987, le

dollar américain perdit 30% de sa valeur en raison de PIB au milieu de cette décennie. Cela poussé le des

importations a la hausse et l’indice des prix de la consommation atteignit une croissance annuelle de 4%

au second trimestre de l’année 1987. Face à cette situation, la réserve fédérale haussa de 6% en avril à

7.3% en septembre 1987. La perspective économique et l’important déficit budgétaire secouèrent les

marchés. Le 19octobre 1987 eut lieu le fameux lundi noir et l’indice Dow Jones tomba de 508 points, soit

22.6% de la plus forte chute quotidienne de son histoire. Durant cette expansion boursière, plusieurs

nouvelles techniques de gestion de portefeuille consistaient à acheter des options de vente sur des titres ou

des indices afin de stabiliser le portefeuille en cas de chute des marchés. La valeur des options de vente

augmentera et compenserait pour la baisse de valeur détenue en portefeuille. Cette technique était implanté

grâce à la seconde innovation des années 80 nommée le « program trading ». Cette second technique

consistait essentiellement a gérer un portefeuille sur une basse d’analyse technique et de laisser un

programme, exécuté les achats et les ventes selon les paramètres préétablis. Comme on le sait, l’analyse

technique est basée sur l’inertie perçue dans les fluctuations des actifs financiers. Si la valeur d’un titre, on

suppose qu’il va continuer de monter et on achète le titre.

Ces procédures préprogrammées n’entaient pas adapter a un contexte de krach boursier. Lorsque le

prix du titre tombèrent les programmes de trading vendirent ; plus les prix tombaient, plus les programme

offrait de titre sur les marchée. Les portefeuilles assures ne s’entèrent pas mieux : le volume sur les

marchés des produits dérivés diminua a un point tel que les couvertures de portefeuille furent liquider pour

presque rien. Ces innovations financière augmentèrent sans doute l’ampleur de la chute du Lundi noire.

Une des conséquences de cette chute brutale des marches fut de menace la stabilité du système

financier. Premièrement, les inventaires des mainteneurs de marche étaient anormalement élevés au

lendemain du krach. Les mainteneurs des marches sont charge de maintenir la liquidité sur les marché de

certain titre, en échange de quoi ils peuvent acheter et vendre a des prix défirent et tirent de cette activité

un revenue. Mais comme il n’y avait pas eu d’acheteurs la veille, leurs inventaires s’étaient gonflés au delà

de la capacité de payer. Deuxièmement, les centres de compensation (clearinghouses) ne pouvaient pas

garantir le payement de tous ces titres. Ces centres sont des firmes qui garantissent que le payement sur les

différents marchés (option, action, etc.) sera bel et bien fait en échange d’une prime que payent les
25
courtiers. Ce système d’assurance dont s’était prévalue l’industrie financière ne pouvait garantir le

payement des transactions lorsque une si grande proportion de payement allait peut être faire défaut ; car,

et c’est le troisième facteur qui instabilisait le système financier, les courtiers avaient du accorder un crédit

supplémentaire à leurs clients qui ne pouvaient répondre immédiatement aux appels de marge. Certains

d’entre eux ne seraient peut être jamais en mesure de rembourser.

La Reserve fédérale, constatant cette situation alarmante, ajouta rapidement des liquidités dans

l’économie en rachetant des titres sur le marché. Les taux sur les fonds fédéraux furent ramenés

abruptement à 6,5%. Elle encouragea aussi les banques à accorder le crédit nécessaire aux intermédiaires

du marché, sans pour autant proposer de garantir les pertes possibles prévenant de tel prix. Comme on le

savait, il n’eut pas de vague de faillite bancaire et la krach eut peut de conséquence sur l’économie réelle,

contrairement à ce qui était arrivé en 1929.

Section 2 : Les crises asiatiques.

2-1 Le krach japonais 1989-1990

Le japon a connu une très forte expansion durant les années 80. La production industrielle était très

forte et atteignait à son sommet une croissance de 10% par année au milieu de 1988. Le taux d’escompte

était de moins de 3% et la masse monétaire croissait de plus de 10% depuis 1986. La force de l’économie

permet au yen de s’apprécier de prêt de 100% entre 1985 et 1987. Le chômage atteignait 2% vers la fin de

1989. Dans ces conditions, la bourse de Tokyo augmenta de 48% par an, en moyenne, de 1986 à 1989.

26
L’inflation passa de 1% à3% au milieu de 1989, mais le japon maintenait ces taux d’intérêts bas,

voulant ralentir l’appréciation du yen vis-à-vis du dollar américain. Vers la fin de l’année, le taux

d’inflation approcha de 4% et dans la deuxième partie de l’année, le taux d’escompte fut augmenté de

2,5% à 6% au début de l’année 1990. A ces taux historiquement très élevés pour le japon s’ajoutaient des

augmentations salariales qui atteignirent plus de 4% par an à la fin de 1989. Ce dernier chiffre augmentait

encore les attentes d’inflation et mettait une pression à la baisse sur les marges de profit. Face à de telles

perspectives, les banques, qui souvent empruntaient sur les marchés internationaux pour investir sur la

bourse de Tokyo, commencèrent à se retirer. Le Nikki perdait par la suite presque 50% de sa valeur de

décembre 1989 à septembre 1990. L’appréciation des actifs financiers avait artificiellement gonflé les prix

sur le marché immobilier durant les années 80. Suite au krach boursier les valeurs chutèrent et ce secteur

souffre encore aujourd’hui de ce choc.

La crise japonaise a été suivie d’une longue période de déprime économique. En partie cette

situation a été causée par la structure bancaire et la politique monétaire. Après la chute du prix actifs, la

banque du Japon a tardé à réduire les taux d’intérêts ce qui a déprimé davantage l’économie. Suite à

l’épisode spéculatif, les liquidités restreintes dans l’économie ont secoué les holdings très endettés. Jusqu’à

aujourd’hui, l’Etat nippon n’est pas vraiment parvenu à sortir l’économie de sa déprime.

2-2 La tourmente asiatique et la crise politico-financière russe de 1997 et 1998

Les crises financières les plus récentes ont eu lieu à l’extérieur de l’Amérique du nord, en Asie et

en Russie, plus précisément. Bien que distants, ces chocs, en raison de la mondialisation des marchés, ont

un impact important sur notre économie et sur les marché financiers.  Les « Tigres » asiatiques, la

Thaïlande, L’Indonésie, la Malaisie et les Philippines ont connu un essor important dans la première partie

des années 1990. La forte croissance économique provoqua une augmentation du crédit aux entreprises et

des prix immobiliers, ainsi qu’une flambée des investissements. Ceux-ci furent en partie financés par le

capital étranger, causant une forte appréciation des monnaies des « Tigres » qui est venue amplifier leurs

déficits extérieurs. On considérait que ces déficits étaient justifiés par la nature des emprunts qui

servaient à financer des investissements et à augmenter la capacité future de payer des économies de ces

pays.

27
Vers la fin de 1996, cette situation avait provoqué une surchauffe économique et des signes

d’inflation apparaissaient. Le ralentissement des exportations s’ajouta à l’inflation pour mettre des

pressions à la baisse sur les monnaies de ces pays. Les dettes encourues étaient en dollar américain et des

courtes échéances. La dépréciation aurait par le fait même amené une augmentation considérable des couts

de remboursement. Les banques centrales entreprirent donc de défendre les monnaies par des taux

d’intérêts élevés.

Mais les attentes des investisseurs étrangers changèrent : la surcapacité résultant des

investissements importants des dernières années augmenta la compétition entre les exportateurs de la

région. Dés juin 1997, la Thaïlande céda à la pression croissante et dévalua le bas, qui tomba de prés de

50% entre juin et octobre. Ceci avait pour effet de rendre les exportations thaïlandaise plus compétitives et,

malgré l’enrichissement des frais des dettes, les volumes d’exportation pourraient recommencer à croitre.

Face à cette situation les autres pays de la région cessèrent aussi de soutenir leur monnaie et une vague de

dévaluation balaya l’Asie. Les préteurs internationaux voulurent liquider leurs actifs dans ces pays, ce qu’il

ne pouvait qu’accentuer l’impact sur les monnaies et bourses asiatiques.

A l’automne, ce mouvement atteint Hong Kong qui s’est entêté à défendre sa monnaie par une

hausse importante des taux d’intérêts. Cette hausse provoqua la chute de Hang Song qui se répercuta sur

les marchés occidentaux. Le 27 octobre 1997, aussi appelé le lundi gris, le Dow Jones chuta de 7,2%.

Comme après toute vague de spéculation, le risque perçu des prix aux pays en émergence augmenta et

dusses identifiées à ce risque subirent de forte dévaluations alors que les grands créditeurs, pour la plupart

occidentaux, se rabattait vers des placements de hautes qualités, particulièrement américaines. Dans ce

contexte, le rouble russe prédit 150% de sa valeur en janvier 1998 à octobre 1998. Suite à cette baisse, les

russes durent offrir des taux de plus de 200% pour trouver des preneurs pour les dettes en rouble. Les

remboursements d’intérêt en dollar atteignaient 50% des recettes fiscales en automne 1998. C’est dans

cette situation que le gouvernement russe imposa un moratoire de 90 jours sur les paiements d’intérêts sur

les obligations de gouvernement cette situation causa la quasi faillite du fonds de couverture spéculatifs

américain Long Terme Capital Management(LTCM). Ce fonds détenait plus de 50% des obligations russes

et était un acteur important dans les émissions de plusieurs pays émergents. Il était lui-même financé par

les grandes banques et courtiers américain et sa faillite aurait contribué à mettre en péril la stabilité du
28
système financier américain et international. En effet la fuite des capitaux vers des titres de qualité fut

augmenté la valeur des bons de trésor à trois mois du gouvernement américain et le rendement tomba de

5% à la fin de septembre 1998 à 3,65% le 16 octobre. L’inverse se produisait dans les pays émergents ou le

manque d’acheteur faisait tomber les prix et montait les rendements. Sur le marché boursier, ces nouvelles

causèrent une chute de 20% de Dow Jones du juin à aout 1998.

En réponse aux événements, la Reserve fédérale diminua ces taux d’intérêts directeurs en trois

occasions, pour un total de 75 points de base, et organisa avec des investisseurs les sauvetages de LTCM

afin de diminuer le rythme de liquidation d’obligation étrangère sur les marchés et d’empêcher une autre

crise du crédit. Ces assouplissements des conditions monétaires rétablissent rapidement la confiance sur les

places financières.

2-3 Tableau économique qui exprime les principales crises depuis 1929

Année crise Marché Mécanisme en jeu


financier en
cause
1929 Krach de 1929 Actions Le krach de New York stock exchange entre le
24 et le 29 octobre entraine une crise bancaire
qui précipite les Etats Unis dans la grande
dépression. Les événements de ces journées
déclenchent la plus grave crise économique
mondiale du 20eme siècle.
1966 Crise américaine du banque Apres plusieurs années de forte croissance de
crédit l’économie, les banques américaines se
trouvent à court de réserve dans un contexte
ou la réserve fédérale conduit une politique
restrictive afin de contenir l’inflation. La crise
se traduira par une chute des cours boursiers,
une baisse des liquidités et hausse des taux
d’intérêts provoquant un faux ralentissement
de l’activité économique. Elle est considérée
comme la première crise moderne, des
épisodes similaires de resserrement de crédit
se reproduisant en 1969 et 1974.
1971 Inconvertibilité du FOREX Suspension unilatéral le 15 aout par les Etats
dollar US Unis de la convertibilité en or de dollar. Après
une période de transition, cela mènera à
l’adoption en février 1973 (Accord de
Washington) du système d’échange flottant,
encore en vigueur aujourd’hui qui fut
effectivement mis en place le 19 mars 1973 et
fut entériné par les accords de la Jamaïque du
29
8 janvier 1976.
1974 Banque HETRSTATT Banque, Le 26 juin, dépôts de bilan effectif de la
FOREX, Risque banque allemande HERSTATT alors que la
systématique partie en dollars américains des opérations de
change de la banque, n’est pas dénouée.
Première prise de la conscience de risque
systématique sur les marchés financiers
modernes.
1979 Hausse du Fed Funds Marchés A partir du mois d’octobre, le nouveau
monétaire gouverneur de la banque centrale américain,
américain Paul Volcker, fait monter les
taux au jour-le-jour du marché monétaire
américain, qui dépasseront plusieurs fois 20%,
afin de mettre –avec succès et au prix d’une
sévère récession- un terme à l’inflation élevée
caractéristique des années 70.
1980 Corner de l’argent Métaux, énergie, Une tentative spectaculaire mais infructueuse
métal produits agricole. de corner du marché de l’argent métal par un
pétrolier texan, Nelson Bunker Hunt, et son
frère William Herbert Hunt, a été
manifestement imaginée et planifiée pendant
les années d’inflation, ou les anciens métaux
précieux pouvaient apparaitre des valeurs-
refuge. Elle se heurte à la hausse gigantesque
des taux courts américains (cf supra)et
s’achève par a) la faillite des frère Hunt et b)
une démonstration durable des métaux
précieux.
1982 Dette bancaire des Banque, taux A la suite du choc pétrolier de 1973, les pays
PVB d’intérêt, risque en voie de développement s’entaient
systémique lourdement endetté, et ce d’autant plus
facilement que les banque de dépôts
cherchaient a utilisaient les énormes dépôts du
pétrodollar dont elle déposé. Mais cette
endettement servit principalement des déficits
budgétaires, pas a financer l’investissement, ce
cas encore aggravé le deuxième choc pétrolier
de 1978, alors que les banque étaient encore
plus encline a prêté. Une partie importante de
la dette des PVD étaient a taux variable et a
court térme.la hausse des taux courts
américain décidé fin 1979 a donc
considérablement alourdi la charge de la dette.
Le pays ou la balance des payements s’est
dégradé le plus rapidement a été le Mexique,
qui a fait défaut brusquement en aout 1983.
Cela a eu un effet de raréfaction général du
crédit et provoque une crise bancaire

30
mondiale. La banque centrale américaine DUT
baisser ses taux en catastrophe tandis que le
FMI accordé des lignes de crédit d’urgence
aux PVD. Le stock des dettes en suspente
demeura un problème majeur du système
financier mondiale jusque a l’adoption du plan
BRADI (cf. obligation bradi) en 1989. Cette
épisode qui a met en évidence « les
imperfections de l’intermédiation bancaire
dans l’offre du crédit » (Michel AGLIETTA)
a fait beaucoup pour le développement des
marchés financiers et la désintermédiation
bancaire.
1985 Bank of New York Banque, Risque Le 21 novembre, une panne informatique a la
systémique Bank of New York immobilisa prés de 28
heurs le système de règlement-livraison des
empreins d’état américain et ne fut dénoué que
grâce a un concours sans président -20
milliards-de la banque centrale américain
1987 Krach d’octobre 1987 Taux d’intérêt, A partir de janvier 1987, à cause du
du marché obligataire actions, déséquilibre causé sur le marché des changes
puis des marchés systémique. par les accords du Louvre, qui ont enrayé de
d’actions force la baisse du dollar, les taux d’intérêts à
long terme américains remontent
considérablement, tandis que les marchés
d’actions continuent, eux, de progresser. A la
fin de l’été les taux de 10 ans ont ainsi
remonté de « 300 points de base, rendant
illogique la valorisation des actions, qui
amorcent un important mouvement de repli.
Le 19 octobre la hausse des taux à 10 ans sur
l’année atteint même brièvement 400 points de
base et provoque finalement le krach le plus
spectaculaire jamais enregistré en une journée
sur un marché d’actions. La banque centrale
américaine décide d’intervenir massivement
comme préteur de dernier ressort pour éviter
des faillites en chaine de maisons de titres et
banques d’investissement.
1989 Junk Bonds Banque, taux Entre le début de l’année et l’automne 1989, le
d’intérêt rendement moyen des Junk bonds passe de
450 points de base au-dessus de celui des
emprunts d’Etats américains à plus de 1,000
points de base (c'est-à-dire 10% de taux
actuariel) au dessus de celui des dits emprunts
d’Etat. Mode de calcul : index Merrill Lynch
des Junk bonds moins le taux actuariel du
Constant maturity Treasury 7 ans. Source

31
Fédéral Reserve Bank de San Francisco
1989 Bulle spéculative Actions, Le point culminant est atteint le 29 décembre
japonaise immobilier, 1989 sur le marché japonais des actions, avec
banques un plus haut en séance à 38,957.44 pour
l’indice Nikkei
1990 Invasion du Koweït Pétrole, taux 2 aout
d’intérêt
1992 Crise du système FOREX, Taux Peu avant la tenue du référendum français du
monétaire européen d’intérêt 20 septembre 1992, qui entretient une
(SME) à l’occasion incertitude importante sur l’avenir de l’union
référendum sur le traité monétaire européenne, la lire italienne doit
de Maastricht quitter le SME. Dans la foulée, George Soros
et d’autres gestionnaires de hedge funds
arrivent à forcer le 16 septembre la sortie de la
livre sterling du SME. Après les résultats du
referdum, pourtant positifs, les mêmes ayant
pris gout à l’effet de levier que leur
procuraient les marges de fluctuation étroites
du SME font une tentative spectaculaire mais
infructueuse sur le franc français faisant au
passage monter le taux au jour le jour du
marché monétaire français à plus de 20%
pendant toute la crise.
1993 Système monétaire FOREX, Taux En aout, deuxième tentative sur le marché des
européen d’intérêt changes de faire céder la parité Deutsche
Mark/franc français, couronnée de succès. Les
marges de fluctuation du Système monétaire
européen sont élargies considérablement de
façon à décourager définitivement la répétition
de ce phénomène.

1994 Correction brutale du Taux d’intérêt Les marchés obligatoires qui avaient trop
marché obligataire anticipé la poursuite de la baisse des taux
courts effectuent une correction brutale de plus
de 200 points de base pendant presque toute
l’année.

1994 Crise économique FOREX, Taux L’ancrage fixe du peso mexicain au dollar
mexicaine (« crise d’intérêt, Risque était, à terme incompatible avec le niveau
tequila ») systémique élevé de l’inflation au Mexique. Néanmoins
cet ancrage donnait l’illusion générale d’une
garantie de change. Ajouté à la suppression
d’obstacles structurels aux mouvements de
capitaux il provoque de 1990 à 993 un afflux
considérable de liquidités étrangères dans
l’économie mexicaine : plus de 90 milliards de
dollars, lesquels viennent dollariser
l’économie mexicaine et surtout nourrir un

32
boum des crédits bancaires au secteur privé
qui croissent de 25% par an pendant la
période. Mais l’inflation érode petit à petit la
compétitivité mexicaine et les comptes
extérieurs du pays se détériorent le déficit de
la balance des paiements atteignent 8% du
PIB. A partir du 20 décembre 1994, les sorties
de capitaux s’accélèrent et le peso dévisse. Bill
Clinton président des Etats Unis proche voisin
économique du Mexique intervient pour
stopper cette crise et les Etats Unis avec des
organisations internationales, prêtent 50
milliards de dollar US au Mexique une
semaine après le début de la crise dont 18 via
le FMI. En 1995, la chute du PIB mexicain
sera de 7%
1997 Crise économique FOREX, banque Le mécanisme est très voisin de celui qui a
asiatique conduit deux ans et demi plutôt à la crise
mexicaine de 1994 l’ancrage fixe au dollar US
de plusieurs monnaies de la région, en
particulier le bath thaïlandais, donnait la aussi
l’illusion d’une garantie de change et le
système bancaire local s’endette
considérablement
 A court terme
 Et en devises,
Sans se préoccuper du risque de change,
notamment pour financer les deux
gigantesques vagues de spéculation qui ont
lieu dans toute la région : immobilière et
boursière. Les banques locales se livrent donc
à une double transformation : elles empruntent
à court terme, en devises pour prêter à long
terme en monnaie locale. Quand aux garanties
des prêts elles sont constituées par des
immeubles surévalué ou par des actions
également surévalué…l’afflux de capitaux
étranger est de son coté faciliter par la
politique monétaire expansive que mène la
banque centrale japonaise pour lutter contre la
déflation. Mais les créanciers étranger
réduisent progressivement leurs expositions au
cours de l’année 1997 et le2juillet 1997, les
autorités thaïlandaise doivent laisser flotter le
bath. Le piège se referme alors sur l’économie
de la région : crise des taux de change et crise
bancaire.
1997-1998 Brésil FOREX
33
1998 Défaut de la Russie sur Taux d’intérêt, Cette longue crise très aigue des marchés
le GKO, qui cause un Risque obligataires, provoqué par la démesure des
flight to quality, lequel systémique dirigeants du Hedg fund Long Term Capital
cause la quasi faillite Management, la spectaculaire crise des
de Hedg Fund Long finances publique russe et le Flight to Quality
Terme Management qu’elle a cause, a peut-être été l’alerte la plus
importante connu par le système financier
mondiale: jamais on n’est passé aussi prés
d’un éclatement défini des relations entre les
divers instruments financiers.
2000 Bulle internet Actions Un économiste américain prédisait que grâce a
la « nouvelle économie », il n y aurai plus
jamais de crises. L’éclatement de la bulle
internet est arrive peu après. Crise classique de
sur investissement ( tout le monde se précipite
apparemment porteur) et négligence de
certaines contraintes pratiques : pour acheter
un article par internet il suffit de quelques
clics mais pour le livrer dans la qualité et les
délai prévu, il faut une logistique que la
plupart « net-vendeurs » n’avaient pas.
l’éclatement attendu depuis plusieurs mois se
produit finalement en mars 2000 sous la
pression de la hausse de taux d’intérêt.
2000 Turquie Banque, Taux La crise éclate le 20 novembre 2000 et se
d’intérêt, produit dans le cadre d’un de stabilisation
FOREX ambitieux adopter a 1999, visant a ramener
l’inflation qui était de 65% en moyenne
annuelle, a25% en 2000 et a moins de 10% en
2002. Ce plan comporte notamment un
encrage de la livre turque par rapport au
dollars US de façon a faire baisser les
anticipations inflationniste. Certes, l’inflation
sera ramené à moins de 35% en glissement
annuelle en février 2001 mais entre-temps
l’afflux de capitaux extérieur encourage les
banque turque a spéculer a la baisse des taux
d’intérêt, en achetant des quantités importante
d’empreints d’état, finance au taux au-jour-le-
jour en livres turques ou, pire, en dollars or
comme en Mexique 1990-1994, la
compétitivité de la Turquie s’érode, mais a
trois fois la vitesse du Mexique, et la balance
du payements se détériorent rapidement,
créant une panique sur le marché des taux
d’intérêt ou les banque essayent de liquider
leurs positions. Entre le 10 novembre et le 10

34
décembre, les taux des empreints d’états
turque a moyen terme passe de 40 à70%.
Devant la perspective de faillite bancaire
turque le marché monétaire turc s’assèche et
les crédits en devise ne sont pas renouvelés.
Un important prêt d’urgence du FMI se
révélera insuffisant et, en février, le
gouvernement devra laisser flotter la livre, qui
se dépréciera de 50% par rapport au dollar. Un
deuxième programme d’aide beaucoup plus
important sera alors mis en place sous les
Etats-Unis.
2001 Attentats du 11 Risque Non seulement un certain nombre
septembre 2001 systémique d’établissement financier de première
importance avait des services divers dans les
tours du World Traide Center et aux alentours,
mais plusieurs nœud de communication vitaux
pour les systèmes de payement et de
compensation des marchés financier furent
toucher par l’attaque. La banque centrale
américaine, la Fed, a réagi avec une grande
promptitude et une vigueur impressionnante.
Elle a injecté immédiatement sans limite
toutes les liquidités demandés par les banques
qui étaient victime d’une asymétrie dans leurs
règlement, c’est-a-dire qui avaient des
règlements a effectuer mais n’avaient encore
était créditées par leurs autres contreparties.
L’injection fut si massive que le taux au jour
du marché interbancaire domestique
américain, dit taux des Fed Funds, tomba à
zéro pendant plusieurs jours. La Fed continua
pendant une semaine à fournir à volonté les
liquidités demandées par les banques préférant
ne pas jouer avec le risqua systématique. De
son coté, la banque centrale européenne
accorda 130 milliards d’euros de liquidités
supplémentaires aux banques européennes.
Enfin, il y’eut une baisse surprise concertée
des taux directeurs de la Fed, de la BCE et de
la banque d’Angleterre.
2001 Junk bonds Taux d’intérêt A l’automne 2001, les spreads de crédit des
junk bonds retrouvent un niveau proche de
celui atteint pendant la crise de 1989. Les
attentats du 11 septembre puis une légère
contagion de la part de la crise économique
argentine leur feront à nouveau dépasser 1.000
points de base.

35
2001 Crise économique FOREX Elle éclate en novembre 2001
argentine
2002 Brésil Marché A l’approche de l’élection présidentielle du 27
obligataire, octobre la probabilité grandissante de la
FOREX victoire à celle-ci de Luiz Inacio da Silva, dit
« Lula », crée des inquiétudes de plus en plus
aigues chez les détenteurs de la dette publique
brésilienne. L’Argentine vient de faire défaut
sur sa dette et la peur grandit qu’une fois élu,
« Lula » fasse adopter un moratoire des
paiements d’intérêt. Tout au long de l’année
l’écart de rendement entre les obligations
émises en dollar US par le brésil et les
emprunts d’Etat américain progresse, pour
culminer en octobre à 2300 points de base
(c'est-à-dire 23% en écart de taux actuariel).
Ce niveau attribuait implicitement au Brésil
une probabilité de faire défaut proche de
100%. En même temps le real s’était déprécié
perdant la moitié de sa valeur. Le plus frappant
est que cette crise s’est poursuivie malgré la
mise en place d’un concours colossal de 30
milliards de dollars par le FMI, dont 6
seulement avant l’élection et 24 débloqués
après. Cette bulle s’est dégonflée rapidement
une fois l’élection passée, quand il est devenu
clair que le nouveau président ne se lancerait
pas dans l’aventurisme financier.
2007- ? Crise financière de Marché Provoqué Par La Titrisation Des Créances
2007-2009 immobilier, Douteuses Issues De La Bulle Immobilière
banque, actions, Américaine Des Années 2000. La Crise Eclata
risque Pendant L’été 2007 (Connu Alors Comme La
systémique Crise Des Subprimes). Elle S’est Manifesté
Par Une Baisse De L’immobilier, Un Effet
Domino Provoquant L’effondrement De
Diverses Grandes Banques Dans Le Monde Et
Une Baisse Des Bourses D’actions. Les
Banques Centrales (BCE Et Fed
Principalement) Ont Injecté D’importantes
Liquidités. L’adoption D’un Point De
Sauvetage Du Système Bancaire Aux Etat
Unis (Plan Paulson) et d’autres mesures prises
notamment en Europe n’ayant pas suffit à
rétablir la confiance, une chute des bourses
mondiales s’est déroulé en octobre 2008. Le
marché interbancaire est de son coté presque
totalement paralysé par des taux d’intérêts très
élevé et une crise de confiance généralisée.

36
L’économie non financière commence de son
coté à être atteinte par la crise. Les fonds de
retraites des Etats Unis ont à ce moment perdu
2000 G$ US en un an.

Conclusion

Quelques traits très communs ressortent d’un survol de ces différentes crises. Ils sont de deux

ordres : les traits économiques et les traits liés à la psychologie des marchés. Dans la première catégorie on

observe que les crises boursières récentes ont fait suite à une solide expansion économique, accompagnée

d’une expansion monétaire et du crédit (Etats Unis 1987, Japon 1989 et Asie 1997). Cette expansion est

reliée à une demande d’investissement très forte qui peut être liée à des opportunités nouvelles (Etats Unis

37
1929 et Asie 1997) ou simplement une surestimation des possibilités d’absorption de l’économie (Japon

1989). Finalement, l’expansion financière est le plus souvent accompagnée d’un accroissement du levier,

que les acteurs croient justifiés part les perspectives extraordinaires de profits de l’époque. Ce levier peut

être direct, par des emprunts sur marge, (Etats Unis 1929 et 1987) ou soit par l’interaction avec le réseau

bancaire, qui prête les fonds trop facilement et alimente l’expansion monétaire (Japon 1989 et Asie 1997).

Cette surestimation des possibilités de croissance et de profits nous amène au second groupe de

traits communs : les bulles spéculatives sont des phénomènes de masse ou les analyses rationnelles font

place à une exubérance irrationnelle, selon l’expression même du président de la Reserve fédérale, M. Alan

Greenspan. Bien que ce facteur ne soit pas quantifiable, il faut en tenir compte puisque qu’il est à l’origine

des comportements de panique qui amplifièrent les crises. C’est seulement lorsque cet état d’esprit

s’installe que l’aveuglement face au prix réel des actifs et l’oubli des crises précédentes permet au marché

de se nourrir de sa propre fibre. En effet lors de d’une bulle spéculative, le potentiel de profits d’un actif

financier n’est plus relié à celui de l’actif physique sous-jacent, mais plutôt à sa valeur espérée de revente.

C’est le moment ou la rumeur remplace le fait et la spéculation prend la place de l’analyse.

Nous poursuivrons cette réflexion d’ici quelques semaines en cherchant à voir si ces traits

communs se retrouvent actuellement dans l’économie et les marchés financiers.

Chapitre III : La crise financière et monétaire internationale actuelle (2008-2009)

Introduction : 

Section 1 : Les causes de déclanchement de la crise

1.4La politique des banques centrale

38
1.5 L’accroissement de marché du su brime aux Etats-Unis

1.6 Le rôle de rehausseur du crédit

Section 2 : Les causes de transmission de la crise

2.4 La transmission par la titrisation

2.5 La transmission de la crise par les fonds d’investissement

2.6 L’engagement indirect des Banques

Conclusion

Chapitre III : La crise financière et monétaire internationale actuelle (2008-2009)

Introduction :

La crise financière internationale qui a déclenché aux USA à touché les marches et les marchés

boursiers et les marchés du crédit de tous les pays du monde sans exception, malgré qu’elle été au début ne

concerne que seulement quelque pays, mais a s’entendre par contagion de devenir international car au

premier temps la crise financière concerne que les marchés financiers.


39
Son aggravation conduira à des effets néfastes sur le reste de l’économie, entrainant une crise

économique, voire une récession. L’analyse de cette crise nous incitons à étudier dans ce chapitre primaire

les doubles causes de la crise. Ces causes de déclenchement et de transmission pour une ampleur mondiale.

Section 01 : Les causes de déclenchement (L’origine de la crise) aux USA :

1-1 La politique de la banque centrale américaine : Fédéral Reserve Bank :

Les causes de cette crise sont parfois imputées à la fédéral Reserve Bank qui a pratiqué en 2003 et

2004 des taux d’intérêts jugés trop faibles, incitant à la distribution «  massive » de crédits aussi bien qu’a

la recherche par les investisseurs et les épargnant de « supplément » de rémunération, obtenu par le

développement massif de prêts risqués à des personnes insolvables, avec des taux d’intérêts plus élevés.

D’autres facteurs ont contribué à augmenter l’endettement hypothécaire :

40
 Le fait que les intérêts hypothécaires soient déductibles d’importer aux USA, incite

les propriétaires à s’endetter.

 Le Community Reinversemment Acr (CRA) a limité le pouvoir des institutions

financières de refuser des prêts.

 Le département of Housing and Urban Overloppement (HUD) à imposer des cibles

aux cibles aux institutions financières de façon à ce que la clientèle moins fortunée ait accès au crédit

Hypothécaires. Ainsi par exemple, en 2005, 52% des hypothétiques rachetées par Freddie Mac et

Fannie Mac devaient parvenir de ménage gagnant moins que le revenu médian de leur région et 22%

de ces prêts devaient être accordés à des ménages gagnant moins de 60% du revenu médian. C’était

une mesure d’accession à la propriété.

 Les institutions ont eu pour effet de gonfler la demande pour les propriétés (la

proportion de propriétaires a atteint 69% en 2004) en attirant une clientèle à risque. Cette hausse de

la demande s’est traduite par une hausse des prix qu’on peut maintenant qualifier de «  bulle

immobilier ».

1-2 L’accroissement de marché des subprimes aux Etats-Unis  :

Le marché des « subprimes » est constitué de prêts risqués qui peuvent être hypothécaires

(immobilier), des cartes de crédits, de la location de voitures et autres accordés à une clientèle peu solvable

ou à l’historique de crédit difficile. Ce marché s’est largement développé aux Etats Unis à partir de 2001,

passant d’un montant de 200 milliards USD pour les prêts hypothécaires en 2002 à 640 milliards 2006. Ce

montant représentait 23% du total des prêts immobiliers souscrits.

Les emprunteurs à risque peuvent contracter un empreint immobilier sur ce marché, moyennent

un taux d’intérêt révisable généralement indexé (par exemple sur le taux directeur de la FED) majoré

d’une prime de risque « subprime » pouvant être très élevée. Les premiers années du prêts (1,3 ou 5 en

général) sont couverts par un taux d’intérêts fixe promotionnel qui devient ensuit variable. Les empreintes

41
hypothécaires américaines ont la possibilité de ne rembourser que la partie intérêts de leur mensualité, un

intérêt d’ailleurs entièrement déductible d’impôts.

La croissance de ce marché à tout d’abord été encouragé par des taux historiquement bas qui ont

incité les institutions de crédits à accroitre la part du subprime dans leur porte feuille et à profiter des

importantes marges de risque imposées à ces crédits. Elles étaient encouragées en cela par une législation

de 1977 (Community Reinversemment Act) : Un établissement peut demander et obtenir une garantie de

ses dépôts par l’état (Fédéral Deposit Insurance Corporation) s’il s’engage en contre partie à prêter à des

personnes à revenus modestes, aux quelles de tels prêts ne seraient sans cela pas accordés. Par ailleurs, ce

mouvement à été accélérer par l’utilisateur de la titrisation comme outil d’évacuation du risque de crédits,

utilisation encouragée par la demande croissante de produits rentables à la recherche d’investissement

attractifs. Certains établissements financiers avaient fait de subprime leur spécialité en se spécialisant dans

l’octroi de crédits subprime aussitôt revendu dans le marché de la titrisation.

Ces prêts à des personnes à la cote de crédits insuffisante ont participé à la création d’une bulle

immobilière qui elle même nourrissait la bulle de crédit, tant que l’immobilier augmente, la maison acquise

est mise en hypothèque assure que l’opération ne peut que bien se terminer, puisqu’en cas défaillance, la

banque pourra rembourser le crédit en saisissant puis en vendant la maison.

1-3 Le rôle du rehausseur de crédit :

Les banques françaises ont été parmi les plus activités dans le développement des rehausseurs de

crédit : deux d’entre elles ont pour principale actionnaire des groupes français.

Les rehausseurs de crédits au cœur du système, en créant une demande inespérée pour les

créances hypothécaires risquées ABS (Asset Backed Security : c’est un titre représentatifs) est une

obligation revendu à rehausseur de crédit) ; issus des subprime. Ils mélangent ces ABS avec d’autres

avances moins risquées pour crées des CDO (Collateralised Debt Obligation ; produit financier présenté

comme sur. On mélange les ABS avec des obligations moins risquées pour emmètre des CDO), placements

42
présentés aux investisseurs sous la notation financière la plus sure, le AAA fait croire à un placement à la

fois sur et très rentable. En finance, risque et rentabilité vont normalement de paire.

Le taux d’intérêt élevé des ABS, regroupements de subprime, augmente le rendement CDO,

tandis que le caractère plus sur des autres créances est censé suffire à garantir sa sécurité.

Du coup, les banques ont vu le système des CDO sous l’angle du succès très rapide d’un

placement de père de famille, jugé à la fois sur et rentable, et ont multiplie des produits dit «  garantis » qui

se sont rendus facilement à cause de la grande demande par les épargnants. La croissance de la demande à

tiré à son tour celle des créances immobilières risqués (subprime), qui se voyaient offrir ainsi un débouché

inespéré.

Les agences de notation financières (Monday’s Standart and Bors Fitch) ont pendant plusieurs

années données la meilleure notation financière (AAA) aux placements de type CDO avant de se rendre

compte qu’il faillait brutalement l’abaisser. Le plus souvent, ces agences de notation financière se sont

contentées de collecter les données communiquées par les créateurs des titres financières  : les organismes

de crédit immobilier dans le cas des ABS, les rehausseurs de crédit pour l’émission des CDO, et les

banques dans le cas des contrats d’échanges censé protéger contre le risque de non remboursements,

appelés CDS

Cette indulgence peu s’expliquer par le fait que les rehausseurs de crédit, soient devenus du fait

de leur croissance des clients importants pour les agences de notation financière, pour la notation des CDO

qu’ils émettaient. Par ailleurs, ces CDO ont trouvé une clientèle importante dans les réseaux commerciaux

des banques, elles aussi clientes stratégiques des agences de notation. L’analyste financier d’une agence de

notation financière avait donc commercialement intérêt à ne pas se poser trop de question.

Section N°2 : Les causes de transmission de la crise 


2-1 La transmission de la crise par la titrisation  :

La première courroie de transmission de la crise réside dans le phénomène de la titrisation de

créances. La titrisation est l’opération financière, méconnue de (l’ampleur) l’emprunteur, par laquelle une

banque revend ses créances sur des marchés spécialiser, souvent groupées avec d’autres valeurs. Ce qui lui

43
permet à la fois de se refinancer et de réduire son risque (qui est reporté sur les investissements classiques,

fonds plus spéculatifs, etc.…).

Le marché de subprime à été massivement financé par la titrisation, les créances étant regroupées

dans les véhicules de financement et transformées en titres négociables souscrites par des investisseurs.

Cependant, à partir du début 2007, la crise des crédits subprime à jeté le doute sur l’ensemble des

véhicules de titrisation de créances en premier lieu les créances hypothécaires portant spécifiquement sur

l’immobilier d’habitation américain (Résidential Mort-gage Baclaed Security, ou RMBS), mais aussi les

paquets de créances diversifiées appelés CDO (Collateralised Debt Obligation). Ce sont en fait toutes les

formes de véhicules de titrisation de crédit (ABS, RMBS, CDO et leurs variantes) qui sont devenues

suspectes, aux yeux des investisseurs, au début et surtout durant l’été 2007, de peur qu’ils ne portent sur

des créances à risque en général et des subprimes en particulier.

2-2 La transmission de la crise par les fonds d’investissement  :

La deuxième courroie de transmission de la crise est constituée des fond d’investissement qui ont

eux mêmes acheté les créances titrisées. Les crédits subprime, offrant des rendements élevés dus au

paiement par l’emprunteur d’un taux d’intérêt plus forte demande de ce type de produits afin de gonfler et

augmenter rapidement les performances de leurs fonds d’investissement ou OPCVM.

Les fonds se sont trouvés en difficulté du fait de la chute de la valeur de leurs actifs.

L’effondrement de la valeur de deux fonds d’investissement de la banque américaine Bear Stearns,

révélé le 17 juillet 2007, a donné le signal de la crise de confiance. L’annonce, intervenue le soir même

d’une séance record à la New York Exchange (14 000 points atteints en séance), va donner le signal de la

baisse. Ce sont désormais tous les fonds d’investissement qui vont à leur tour devenir suspects.

Certains fonds avaient cependant, dés 2006, envisager qu’une crise immobilière se présente et

avaient pris des positions inverses à tout le monde en spéculant sur l’effondrement sur l’effondrement des

produits financiers adossées aux crédits immobiliers à risque.

2-3 L’engagement indirect des banques :

44
En troisième lieu, ces fonds d’investissement appartiennent ou sont financés par les banques (les

Hedge Funds se Financent par effet de levier, c'est-à-dire avec peu de capitaux et beaucoup d’empreintes).

Les banques reprennent donc par ce biais les risques qu’elles avaient dans un premier temps confiés aux

marchés. La communauté financière s’est alors rendu compte, vers la fin de juillet 2007, que l’ensemble du

système bancaire supportait des risques de crédits, non seulement dans les fonds que les banques

finançaient, mais aussi dans les fonds qu’elles géraient. Ainsi, des créances titrisées à haut risque selon

(Medaf) étaient elles mêmes présenter dans certaines SICAV monétaires, placements jusque la jugés sans

risque, les SICAV monétaires dynamiques dans les premiers jours d’aout 2007.

Le 09 aout 2007, la première banque française par ses fonds propres, BNP PARIBAS, annonce le

gel (réalisé le 07 aout) des actifs de trois fonds monétaires dynamique OPCVM d’une valeur de 1.6

milliards d’Euros (gérés par BNP PARISBAS, ABS EONIA, BNP PARISBAS, ABS EURIBOR et

PARVEST DYNAMIQUE ABS) (liées aux fonds depuis que les négociations des Mort-gage Securities

étaient virtuellement arrêtées et donc empêchaient les investisseurs de pouvoir déterminer le prix de

marché Security.

Le 29 aout, BNP PARISBAS annonce la fin du gel. Les fonds ont rouvert courant septembre avec

des décotes d’au maximum 1.21%.

Conclusion

Après des années de mondialisation heureuse, aujourd’hui on vie une récession économique et

financière qui n’épargne aucun pays.

45
L’influence négative de cette crise sur les économies des pays du monde surtouts les plus

développés, nous poussons à étudier et analyser, et présenter dans ce deuxième chapitre les effets et

malheureusement négative de cette crise sur l’économie mondiale, on essayant de donner plus

d’informations chiffrés pour pouvoir connaître et démontrer l’ultime immense force et ampleur de cette

crise fatale .

Chapitre I V: L’impact de la crise actuelle sur quelque pays du mon

Introduction :

Section 01: l’effet de la crise sur l’économie réelle aux USA.

1-1-1 L’impact de la crise sur les établissements financiers :

46
1-1-2 Banque Lehmann Brother 

1-1-3 Banque Baer Stearns 

1-1-4 Banque Fannie Mae et Freddie Mac :

1-1-5 Banque Merrill Lynch :

1-1-6-Compagnie d’assurances AIG :

1-2 L’impact de la crise sur l’emploi aux USA :

1-3 L’effet négatif  de la crise sur le secteur automobile des USA :

1-3-1-L’impact est limite sur l’agriculture :

1-3-2- L’impact sur les exportations :

1-3-3- Une baisse du revenu net à relativiser :

1-4 Les mesures prises par les USA pour faire face à la crise :

1-5 L’impact de la crise sur l’Europe

1-5-1-Impact sur les banques européennes:

1-6 Impact de la crise sur la croissance en Europe

1-7 L’impact sur le secteur automobile et l’emploi de Europe :

1-8 L’impact sur d’autres entreprises européennes :

1-9 Les mesures prises par l’Europe pour faire face à la crise :

1-9-1 Lutter contre le protectionnisme :

1-9-2 Rétablir la confiance dans les marchés financiers :

1-9-3 Mettre en place une nouvelle régulation des marchés financiers :

Section 02 : Le cas de BRIC « Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine ».

2- L’impact de la crise sur les BRIC :

2-1 L’impact de la crise sur le Brésil :


47
2-2 L’impact de la crise sur la Russie :

2-3 L’impact de la crise sur l’Inde :

2-4 L’impact de la crise sur la Chine :

2-4-1 Le ralentissement de la production et de la croissance :

2-4-2 L’impact sur les PME :

2-4-3 Ralentissement des IDE :

2-4-4 L’impact sur les banques chinoises 

2-5 Les BRIC face à la crise :

2-5-1 Le Brésil :

2-5-2  La Russie face à la crise :

2-5-3 L’Inde face à la crise :

2-5-4 La Chine face à la crise :

Section 3 : Les impacts de la crise actuelle sur l’économie nationale

3-1 Section Amorce d’un ralentissement de la croissance économique :

3-2 Les mesures prises en Algérie pour faire face à la crise 

3-3 Les politiques pris par le gouvernement pour faire face à la crise :

3-4 Les députés Algériens exigent des mesures de protection :

Conclusion :

Chapitre IV: L’impact de la crise actuelle sur quelque pays du monde

Introduction :

48
Après des années de mondialisation l’économie internationale subit des effets négatifs d’une

récession économique très forte qui n’épargne aucun pays (développé ou en voie de développement ; mais

à des degrés différents.

La crise du secteur immobilier aux Etat –unis d’Amérique, s’est transformé en crise financière

mondiale a cause de titrisation, et dont l’impact négatif s’est étendu à l’économie réelle est énonciatrice

d’une récession économique selon les experts, cette crise reste la plus grave depuis celle de 1929, ceci à

fait dire à de nombreux analystes que les conséquences.

Donc quelles sont les effets négatifs de cette crise sur l’économie réelles des pays du monde/.On

prend le cas des pays développés (USA, UE), les pays émergeant (BRIC) et les pays sous développés

(l’ALEGERIE).

Section 01: l’effet de la crise sur l’économie réelle aux USA.

49
Il faut savoir que s’est le pays d’origine de la crise qui a subit les premiers effets négatifs de la

crise depuis son déclanchement à la fin de 2007.

1.1.1 L’impact de la crise sur les établissements financiers  :

Parmi les créancier touche par la crise des prêts hypothécaire à risques figurent nombre

d’organismes de crédits et de banques.

De nombreux établissements ont même fait faillite qui sont des banques d’affaire de Wall Streets

et institutions de crédits.

1-1-2 Banque Lehmann Brother :

Le 15 septembre 2008, cette banque d’investissement en faillite, est lâchée par le gouvernement

pour faire d’elle un exemple.

1-1-3 Banque Baer Stearns :

Le 16 mars 2008, cette banque est au bord de la faillite, est rachetée pour 1,2 milliards de dollars

par JP Morgane Chase avec le soutien de la Fed.

1-1-4-Banque Fannie Mae et Freddie Mac :

Sont deux organismes de refinancement hypothécaire qui garantissent prés de 40% des prêts

immobiliers américains (soient 5300 milliards de dollars) sont mis sous tutelle par le trésor américain .Il

ont subit une perte de 12,59 million de dollars .Le 07 septembre 2008 il s’agit d’une nationalisation de

facto ; événement exceptionnel pour des sociétés cote en bourse aux USA.

1-1-5-Banque Merrill Lynch :

Une perte de 20 milliards de dollars en 2007 ; rachetée par Bank of American.

1-1-6-Compagnie d’assurances AIG :

50
Une semaine après avoir été sauvée de la faillite par la Fed ; ils ont reçus 14 milliards

d’indemnités de départs.

1-2-L’impact de la crise sur l’emploi aux USA  :

L’économie américaine a perdu 533000 emplois en novembre 2008 ,et le taux de chômage a

atteint 6,7%,le niveau le plus haut depuis quinze ans a annonce en décembre le département du travail

américain ;en se basant sur les chiffres corrigés des variation saisonnière .La destruction mensuelle de

533000 emplois ,deux fois plus qu’attendu ,est la plus importent depuis plus de trente ans .Ces chiffres sont

d’autant plus mauvais pour l’économie que le gouvernement avait déjà revu en forte hausse le nombre

d’emplois détruits aux cours des deux mois précédents :320000 en octobre ,alors que 240000 étaient

prévus, et 403000 en septembre contre 284000 prévus .Ces chiffres catastrophiques ont aussitôt fait réagir

la classe politique américaine ;notamment le président Barack Obama qui a appelé à prendre des mesures

urgentes pour aider les américains à trouver d’emploi et stimuler l’économie.

Les conclusions, du département de travail rapportent que le taux de chômage a augmenté de 0,2

points par rapport au mois d’octobre 2007, depuis l’entrée en récession des Etats-Unis, en décembre 2007.

Selon le bureau national de la recherche économique, le taux de chômage est monté de 1,7 points, ce qui

représente plus de deux million de chômeurs dépasse ainsi la base symbolique des 10 millions de

personnes ; et les personnes touchées par le chômage de longue durée sont désormais 2,2 millions, une

hausse de prêt de 65% depuis le début de l’année.

Officiellement, l’économie américaine est entrée dans cette situation depuis douze mois, et se

rapproche des récessions des années 1970 et 1980.

La destruction d’emplois a été ressentie dans tous les secteurs d’économie ,mais plus

particulièrement dans l’industrie ,qui a perdu 163000 emplois , et dans les services ,qui ont supprimé

370000 emplois ,ce dernier secteur représente 80%des emplois aux USA et concentre environ deux tiers

des suppressions d’emplois récentes, note le département du travail.

51
1-3-L’effet négatif  de la crise sur le secteur automobile des USA :

Aux USA, même l’industrie automobile souffre de la crise .les ventes s’effondrent de part et

d’autre de l’Atlantique et les annonces de fermeture d’usines se multiplient dont les géants  : General

Motors, Chrysler et Ford sont au bord de la faillite, leurs ventes sont tombées à leur plus bas niveau depuis

un quart de siècle ; et la crise de crédit les empêchent de trouver les fonds nécessaires à leur survie.

Le géant d’automobile General Motors a annoncé avoir une perte trimestrielle de 2,5 milliards de

dollars, soit deux fois plus qu’attendu par le marché .Plus inquiètent encore, il a prévenu qu’il risquait de

se retrouver dés le début 2009 avec un niveau de liquidité ne lui permettant plus de poursuivre

normalement ses opérations.

Ford a à fait moins mal, avec 129 millions de dollars de pertes, mais accumule tout de même prés

de 24,5 milliards de dollars de pertes en 2006.

1-3-1-L’impact est limite sur l’agriculture  :

Les effets de la crise seront ressentis moins sévèrement dans le secteur agricole que dans

beaucoup d’autres secteurs de l’économie américaine

C’est l’une des conclusions que tire, dans une étude tout juste parue, le département américain de

l’agriculture (USDA) à propos des conséquences de la crise pour l’économie agricole des USA.

Un constat logique :  « L’agriculture américaine est entrée dans la crise avec des exportations, des

prix et des revenus »signale se rapport, il n’empêche, le secteur n’échappera pas à la crise .Moins d’une

raison d’une baisse de la consommation des ménages. « La plus parts des consommateurs

américains ont des standards de vie suffisamment élevés pour que les besoins alimentaires ne provoquent

pas de changements notable dans le revenu » indique l’étude qu’à cause du ralentissement de l’économie

mondiale et de l’appréciation des dollars. .

1-3-2- L’impact sur les exportations :

52
Certain pays qui représente de gros marchés pour les Etats -Unis risquent de réduire leurs

importations. Ce qui a commencé à se vérifier dés la fin 2008 avec la Chine, Taiwan, le Mexique, l’Egypte

et la Russie .Selon l’USDA, les exportations américaines chuteraient de 18% en 2009 ; à 96 milliards de

dollars ; cette décélération ne serait toute fois que de courte durée et les ventes repartant à la hausse dés

2011 ; selon la projection de l’USDA.

1-3-3- Une baisse du revenu net à relativiser  :

Pour l’USDA ,le revenu net des formes américaines devrait perdre 26%en 2009 .Mais cette baisse

doit être relativisée :le revenu reste légèrement supérieur au revenu moyen des prix de ces dernières années

.Les firmes américaines bien armées contre la crise :les producteurs disposent d’un grand nombre d’outils

de gestion des risques ,ont amélioré leur productivité et optimise leur charges …….et aussi parce que les

crises précédentes les ont incité à moins recourir au crédit.

1-4-Les mesures prises par les USA pour faire face à la crise  :

Les Etats –Unis est le pays le plus touchait par la crise et pour faire face à ces effets négatifs sur

l’économie mondiale et particulièrement sur l’économie et les banques américaines ; elle a organise un

sommet le 14 novembre, au les dirigeants du G20 sont réunis à Washington à la maison blanche au il arrive

à se sortir avec un plan anti- crise.

Les éléments de plan d’action du G20 à Washington s’articulent autour de 3 axes essentiels :

 Un soutien à l’économie

 Une nouvelle régulation internationale

 Une reforme de la gouvernance mondiale

Les principales réflexions de la maison blanche s’articulent autour d’une meilleur gestion des

risques pour les banques ; une transparence accrue des marches et des institutions et une plus grande

harmonisation de leur règles comptables. Pour l’instant, l’administration américaine a donné son quitus

53
pour deux nouveaux mécanismes à savoir, l’institution d’un « collège de superviseurs » et d’un «  système

d’alerte précoce » des crises financières.

Pour sauver l’économie américaine ; la chambre des représentants du congrès a voté pour

l’examen de plan Paulson d’un montant total de 700 milliards de dollars. Pour refinancer les banques puis

les entreprises touchaient.

1-5-L’impact de la crise sur l’Europe

La crise financière a alimenté les craintes d’une récession qui résulte par un fort ralentissement en

Europe

1-5-1-Impact sur les banques européennes:

Les banques européennes ont aussi souffert de la crise :

 UBS a perdu 18,7 milliards de dollars.

 Le crédit agricole a perdu 4,8 milliards de dollars.

 HSBC a perdu 3,4 milliards de dollars.

 Deutsch Bank a perdu 3,1 milliards de dollars.

 La société General a perdu 3 milliards de dollars.

 Barclays a perdu 2,7 milliards de dollars.

1-6-Impact de la crise sur la croissance  en Europe :

La récession en 2009 toucherait ; la zone euro avec (-2%) ; l’UE (-1,8%) ; une décroissance de

l’activité en Allemagne (-2,5%) ; en France (-1,9%) ; en Espagne (-1,7%) ; aux Royaume-Unis (-2,8%) ; en

Italie (-2,1%).

1-7-L’impact sur le secteur automobile et l’emploi de Europe  :

Le secteur automobile qui joue un rôle clé dans la configuration économique en Allemagne a

enregistré un recule de 8% en octobre 2008 et devrait encore régresser.

54
La direction Opel qui emploie plus de 25000 salaries outre Rhin a lancé un appel au secours au

gouvernement

En France, le groupe automobile Français PSA, Pageot Citroën a annoncé un plan de diminution

de ses effectifs de plus de 3500 emplois par départ volontaires.

Généralement l’emploi a ralenti en Europe avec plus de 10% de chômage ainsi que l’Espagne a

connaît un taux de 11,33%.

1-8-L’impact sur d’autres entreprises européennes  :

Le géant Allemand de la chimie BASF a annoncé récemment l’arrêt temporaire de 80 usines,

touchant 20000 salaries.

Le français Rhodia va également réduire de 40% sa production sur ses trois sites français.

Le CEFIC ; Conseil européen des industriels de la filière, prévoit quant à lui, un recul de la

production chimique (hors pharmacie) de1.3% en 2009.

1-9-Les mesures prises par l’Europe pour faire face à la crise  :

L’union européen doits prendre des mesures au niveau communautaire, et ne doit pas négliger

certains points pour limiter les effets négatifs de la crise mondiale sur l’économie européenne.

1-9-1-Lutter contre le protectionnisme :

L’intervention des Etats nationaux s’est avérée une nécessite en temps de crise.

1-9-2-Rétablir la confiance dans les marchés financiers  :

Avant la crise, les entreprises avaient recours majoritairement aux marchés financiers pour

investir .aujourd’hui ces besoins de financement sont reportés sur les banques qui affaiblies par la crise, ne

peuvent supportés à elle seules l’ensemble de la demande .D’ou la nécessite de remettre en marché le

système de financement via les marchés financiers et de rétablir la confiance entre les acteurs bancaires .

55
1-9-3-Mettre en place une nouvelle régulation des marchés financiers  :

La mise en place des règles communes, d’un contrôle des rémunérations ainsi que la création de

normes comptable permettant de Controller et d’anticiper les fluctuations des marchés financiers au niveau

européen.

Les mesures directes met par l’UE est de restaurer des plans de sauvetages et les examiner sur les

banques et les entreprises par le refinancement.

Comme la banque d’investissement (BEI) qui a proposé d’augmenter son volume de prêts de 20 à

30% en 2009 et 2010 ce qu’est équivalent à 10 et 15 milliards d’euros par an  ; ou une partie de ces

nouveaux prêts seront destinés à l’industrie automobile qui est besoin de 40 milliards d’euros comme aide.

Section 02 : Le cas de BRIC « Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine ».

56
Le BRIC, acronyme pour designer le groupe des pays formé par le Brésil, la Russie, l’Inde et la

Chine ne cesse d’attirer les projecteurs .Leurs points communs sont :

Avoir vu leurs poids dans l’économie mondiale augmenter rapidement au début de 21 siècle et

vouloir jouer un rôle important dans les relations commerciales ,mais aujourd’hui ,en plein crise financière

et économique qu’en est il de la situation actuelle ?

2-L’impact de la crise sur les BRIC :

2-1-L’impact de la crise sur le Brésil  :

Le brésil est en proie à la dévaluation et aussi à la chute des prix du pétrole qui a obligé la banque

centrale à intervenir dans les banques privées.

Le brésil a marqué un ralentissement de la croissance avec un taux de croissance de 5,2% en 2008

chuté à 1,8% pour 2009.

2-2-L’impact de la crise sur la Russie :

La crise a touché la Russie par les prix du pétrole sachant que la Russie est un grand producteur

du pétrole, au l’effet négatif direct de la crise sur la chute du prix de pétrole.

L’impact est marqué aussi par le ralentissement de la croissance, de la consommation et

d’investissement à cause de déficit bancaire.

La croissance du PIB en Russie avait atteint 8,1%en 2007elle n’a été que 6,0% en 2008 et à partir

de août 2009 se situe aux alentours de zéro.

Les recettes budgétaires de la Russie diminueront en 2009 de 4400 milliards de roubles (97

milliards d’euros) ce qui représente plus de 5,4%du PIB.

2-3-L’impact de la crise sur l’Inde :

57
Les signes de ralentissement sont apparus dés le début de 2008 à cause de la flambé des prix de

pétrole et de l’alimentation qui réanime l’inflation (12%en rythme annuel) et provoque des manifestations,

la banque centrale dans le bute relever ses taux d’intérêt, ce qui va freiner l’investissement.

Le PIB a cru de 9%par an depuis 2004, l’an 2008 l’activité bondi de 12% dans le commerce, le

transport et les communications de 9,8%dans la construction et de 8,8% dans l’industrie.

Le taux de croissance 2008 été 7,8% reculer à 5,1%en 2009.

2-4-L’impact de la crise sur la Chine :

Le ministre chargé de la commission nationale pour le développement et la réforme du conseil

des affaires d’Etat a exposé l’état de la situation économique actuelle devant le comité permanent de

-l’APN comme suit.

2-4-1- Le ralentissement de la production et de la croissance  :

Le produit intérieur brut (PIB) avait progressé de 11,9% en 2007, et les analystes n’excluent pas

une chute à 7,5% en 2009.

Le taux de croissance de 9,7%en septembre 2008, soit le plus bas depuis 5 ans et se ralentir à

6,7%en 2009.

2-4-2-L’impact sur les PME :

Selon l’agence de planification économique ,67000 petites et moyennes entreprises ont fermé au

premier semestre 2008.

2-4-3- Ralentissement des IDE :

Les investissements directs étrangers (IDE) en Chine ont augmenté seulement de 35,06% entre

Janvier et octobre 2008 contre une progression de prés de 40%sur les neufs premiers mois de l’année.

58
2-4-4-L’impact sur les banques chinoises  :

Lors de quinzièmes conférence internationale de superviseurs bancaires ,le président de la

commission de la supervision bancaire de la Chine a affirmé que les banques chinoises sont capable de

résister la crise financière mondiale actuelle .Il annonce qu’après la dernière onde de choc de la crise des

subprimes ;la commission de superviseurs bancaires de Chine a ordonné aux banques de rendre public

leurs niveau d’exposition éventuelle aux risques dû à leur investissements liées aux subprimes .De façon

générale, comme les banques chinoises possèdent peu de produits financiers liés aux subprimes, les pertes

directes seront en rapport avec ce niveau de risque relatif .

2-5 Les BRIC face à la crise :

2-5-1-Le Brésil :

Présenté par l’un des champions de la mondialisation qui a su profiter de l’ouverture des marchés

pour devenir un géant de l’agriculture mondiale.

Le Brésil ne veut pas perdre sa position de pays qui, désormais fait partie du groupe des nouvelles

puissances vers l’es quelle l’axé économique du monde est entrain de se déplacer.

Le PIB devait se contracter légèrement en 2009 ;l’activité a perdu beaucoup de son élan au cours

du dernier trimestre de 2008 ,tirées vers le bas par la chute de la production industrielle ,mais il semblerait

qu’après avoir touché le fond ,elle donne actuellement des signes de redémarrage .L’assouplissement en

cours de l’action publique ;ajouté a l’amélioration probable des condition de crédits pendent l’année

devrait étayer la reprise d’ici la fin de l’année et au début de 2010 .Dans un premier temps ,la repense a la

crise a consisté à adopter des mesures destinées à croire la liquidité pour consolider le crédit .

Les autorités ont commencé à assouplir la politique monétaire en janvier dernier et des baisses

des taux supplémentaires sont attendu incessamment .Des mesures budgétaires d’accompagnement ont été

annoncées ,en particulier des baisses d’impôts temporaires, des augmentations des dépenses de protection

sociale et de l’investissement public ,et des ingestions de capitaux dans les banques appartenant à l’Etat

afin de stimuler la croissance du crédit. La politique budgétaire devrait désormais avoir pour objectif
59
principale de laisser les stabilisateurs automatiques jouer à plein plutôt que de s’engager dans un activisme

supplémentaire.

La croissance du PIB a ralenti, passant de 6,6%au troisième trimestre à 1,3% au dernier trimestre

de 2008.en glissement annuel.

Au fur et à mesure que la crise, s’intensifiait, la production industrielle s’effondrait dans les

secteurs très dépendent du crédit comme l’industrie automobile ou d’autres biens de consommation

durable ; elle s’est toutefois redressée en janvier et les ventes de véhicules sont reparties à la hausse au

début de 2009 .Même s’il faut préciser qu’elles partaient d’un niveau très bas .L’accès au crédit reste

difficile mais des signes d’amélioration se font jour.

La demande intérieur et les exportations vont probablement rester atones pendant l’essentiel de

l’année 2009.L’activité devrait reprend de la vigueur vers la fin de l’année et au début de 2010.

Principalement grâce à un dosage favorable de l’action publique ; l’assouplissement monétaire en

cours et la liquidité retrouvée.

Conjuguée à une augmentation des transferts de l’Etat en faveur des ménages ; devrait soutenir la

consommation privée. Une mise en œuvre plus rapide des programmes de développement des

infrastructures publiques, en particulier de ceux qui font partie du programme d’accélération de la

croissance lancé en 2007 ; permettant de compenser en partie le ralentissement de la croissance de

l’investissement privé.

2-5-2- La Russie face à la crise :

La diminution brutale du prix de pétrole a induit des effets directs et indirects sur la demande

intérieure ;la croissance du PIB est négative depuis l’été 2008 et ne devrait repartir que faiblement .Malgré

une certaine répercussion de la dépréciation du taux de change ,l’inflation devrait diminuer en 2009-

2010.Le budget qui affichait de larges excédents va enregistrer de déficits encore plus larges, tandis que

60
l’impact de la baisse des prix des matières premières sur les exportations sera partiellement compensé par

le fléchissement des importations permettant à la balance courante de rester encore excédentaire.

Une relance budgétaire vigoureuse devrait avoir pour objectif de maximiser l’effet multiplicateur

sur la demande intérieure et s’inscrire dans un horizon à moyen terme crédible.

Jusqu’au milieu de l’année 2008, La Russie affichait une croissance vigoureuse ;bien que certains

facteurs propres à la fédération aient eu un impact négatif sur les flux nets de capitaux privés au cours de

l’été, le principale choc était l’exacerbation de la crise mondiale en septembre 2008 ;à la suite de laquelle

les prix du pétrole ont chuté brutalement, sapant directement la demande intérieure et aggravant les sorties

de capitaux. Les banques ont limité leurs concours au fur et à mesures que les risques de crédits

augmentaient et les échanges internationaux se sont effondrés sous l’effet de la crise qui frappait la

demande au niveau mondiale ; tous ces facteurs conjugués ont provoqué une forte baisse de la production.

En septembre 2008 ,alors que la chute des cours des actions provoquait un assèchement des prêts

interbancaires, les autorités ont réagit promptement pour corriger ces manques de liquidité .Parallèlement

la banque centrale est intervenue pour contrer les pressions exercées sur les taux de change ,mais les

mesures adoptées pour améliorer la liquidité ont alimenté la demande de dollars Ainsi, à la fin du mois de

janvier ,la banque centrale avait dépensé quasiment le quart de ses services ;malgré le fait qu’elle est

autorisé des dépréciations de la monnaie par étape qui ont abouti à une chute de 28%du rouble par rapport

au panier dollars des Etats-Unis-Euro .

D’autres mesures ont été prises pour renforcer la confiance dans les banques, notamment, le

relèvement des plafonds d’assurance des dépôts. La garantie des prêts interbancaires en faveur des petites

banques ou encore la reprise par l’Etat de quelques banques mineures en difficultés. Au delà des mesures

destinées à soutenir le système financier, le gouvernement a également abaissé le taux de l’impôt sur les

bénéfices, augmenté les allocations de chômage et adopté des plans destinés à venir en aide aux entreprises

fondamentales. Une tendance à recourir à des mesures protectionnistes s’est fait notamment, avec une

hausse des droits de douane sur les véhicules d’occasion importés, l’octroi des subventions à des

entreprises russes et le recours à des pratiques préférentielles dans les marchés publics.
61
Même si les mesures prises par les pouvoirs publics ont, pour effet, de soutenir considérablement

l’économie ;la conjugaison de chocs extérieurs négatifs très violents et de certains risques purement

nationaux (notamment la fragilité de la confiance dans les banques et dans la monnaie ) rendent -

improbable tout retour rapide à la croissance ;si la situation internationale devait s’aggraver d’avantage que

ne le prévoient les spécialistes ,la reprise en Russie pourrait être repensée à 2010 voir au delà .En

revanche ,les prix de pétrole sont récemment repassés au dessus des niveaux retenus dans les prévisions et

si ces prix élevés se maintiennent, la reprise pourrait alors être plus précoce et plus rapide que prévu.

2-5-3-L’Inde face à la crise :

La longue période de croissance économique qu’a connue l’Inde est aujourd’hui achevée, comme

en témoigne le fait que la progression du PIB était bien inférieur à son potentiel à la fin de 2008.

Après une augmentation marquée des dépenses publiques en 2008 ;le gouvernement a adopté

quelques mesures budgétaires de portée limitée.

En 2009,la poursuite de la hausse de la demande intérieure sera probablement annulée par la

chute des exportations grâce à la reprise progressive de l’économie mondiale, la croissance devrait toute

fois repartir en 2010 du fait, de l’ampleur de la dégradation de la situation budgétaire qui avait commencé

avant même ce ralentissement ,la marge de manœuvre permettant la mise en œuvre d’une politique

budgétaire discrétionnaire est limitée.

Au cours de dernier trimestre de 2008, le recul des exportations a provoqué l’augmentation de la

production, même si sur le front de l’investissement et de la consommation, la croissance s’est maintenu

.La poursuite de l’affaiblissement de la demande extérieure au début de l’année 2009, conjuguée au

contrecoup probable de la constitution de stocks excédentaires qui s’est produite au quatrième trimestre de

2008, a entrainé une contraction de la production industrielle en janvier .

Compte tenu de la détérioration des finances publiques, le gouvernement n’a annoncé que des

mesures budgétaires limitées pour compenser la chute de la demande extérieure. Aucune autre mesure de

relance n’a été prise dans le budget 2009, le gouvernement a fait savoir que la baisse de la taxe sur la
62
valeur ajoutée centrale annoncée l’année précédente serait prolongée en 2009 et que cette de même que la

taxe sur les services, serait à nouveau réduite cette fois de 2%.Par ailleurs, les subventions au titre des

crédits à l’exportation ont été augmentées le coût de ces mesures est estimé à 1,1%du PIB.

Le gouvernement également à relevé les droits de douane sur l’acier et certains autres produits ;

parallèlement ; il a interdit à titre temporaire les importations de jouets chinois.

La banque centrale a assoupli les taux d’intérêt depuis que le ralentissement de l’activité est

devenu manifeste.  Après avoir culminé à 9% en septembre 2008. Les taux ont été ainsi ramenés à 5% au

début du mois de mars 2008.

Les conséquences de l’assouplissement des conditions monétaires et le creusement marqué du

déficit budgétaire devrait suffire à contrer l’impact de la baisse des exportations sur l’emploi et, partant, sur

les revenus et les dépenses des ménages. Les ménages devrait également bénéficier du ralentissement de

l’inflation .Pour autant que la consommation reste relativement dynamique ,que des financements

bancaires adéquats soient disponibles et que l’impact de la baisse du taux de change commence a se faire

sentir sur les exportations ,les investissements des entreprises devraient aussi rester relativement soutenus,

une fois les échanges mondiaux stabilisés, l’économie devrait retrouver son élan, même si la croissance est

appelée à rester en 2010 inférieure à ce qu’elle pourrait être.

2-5-4-La Chine face à la crise :

La croissance à fortement ralenti en Chine, principalement sous l’effet de la contraction brutale

des échanges mondiaux.

Grace à de vigoureuses mesures de relance par voie monétaire et budgétaire  ; l’activité devrait

repartir à la hausse en 2009 et en 2010 même si la croissance pourrait reste en deçà de son potentiel.

La reprise de la hausse des crédits aide l’économie a retrouvé de la vigueur, mais les autorités de

surveillance du secteur financier vont devoir garder un œil sur la qualité des portefeuilles des banques.

Compte tenu de la modestie de la dette publique et du niveau élevé des liquidités; les pouvoirs publics ont

63
une certaine marge de manœuvre pour poursuivre l’expansion budgétaires. Quoi qu’il en soit, il semble

qu’il soit possible de prendre des mesures destinées à améliorer le filet de sécurité sociale.

Les exportations se sont contractées à la fin de 2008 et la croissance du PIB en terme réels est

descendue à son rythme le plus lent depuis plusieurs années .Cependant, depuis le début de 2009, certains

signes donnent à penser que le pire a peut être été atteint et que la reprise est en vue. En janvier et en

février, les indicateurs montrent que grâce au dynamisme de la consommation et de l’investissement privé,

la demande intérieure a réussi à compenser l’impact de la forte baisse des exportations.

En conséquence, la production industrielle a enregistré une légère évolution à la hausse au début

de l’année. Les enquêtes réalisées auprès des entreprises font également état d’un redressement, quoique

modeste.

Le ralentissement de l’activité économique, conjugué à la chute brutale des prix du pétrole et

d’autres matières premières ; a contribué à une désinflation rapide. Les exportateurs chinois de la demande

étrangère ; abaissent leurs prix pour essayer de maintenir leurs ventes en volumes.

Le secteur bancaire n’est pas très exposé aux actifs à haut risque à l’étranger, partie grâce aux

contrôles des capitaux. De ce fait, les concours bancaires n’ont pas souffrent des préoccupations relatives

aux normes de fond propres. La banque centrale détient plus de 500 milliards de dollars de titre américains

adossés sur des hypothèques, mais il s’agit principalement de créances sur des entreprises parapubliques

des Etats-Unis. Les prêts ont été limités par les contrôles administratifs, mais ceux-ci sont aujourd’hui

levés.

En novembre 2008 ,le gouvernement a annoncé un grand programme d’investissement pour 2009

et 2010 représentant au total 4000 milliards de yuans de dépenses( soit 5,8%du PIB prévu sur la période

concernée).Une grande partie de ce plan parait toute fois concernes des projets déjà prévus .Le nouveau

budget de gouvernement montre que l’augmentation des dépenses de l’administration centrale et des

collectivités locales devrait représenter selon les projections 2,6% du PIB en 2009 ;l’accent étant mis sur

certains types de dépenses sociales, en particulier les soins de santé.

64
Par ailleurs, le taux de la taxe sur la valeur ajouté sur les exportations et les investissements

devrait

Etre ramené à zéro .Ce qui aura pour effet d’aligner la Chine sur la norme internationale, une

partie de ces réductions d’impôt sera compensé par l’introduction d’une taxe du 20%des produits

pétroliers.

Dans l’ensemble, le gouvernement table sur un déficit budgétaire de 3% du PIB en 2009.

Section 3 : Les impacts de la crise actuelle sur l’économie nationale

3-1- Section Amorce d’un ralentissement de la croissance économique  :

65
Dépendante et quasi exclusivement comme on le sait par le secteur des hydrocarbures, l’économie

nationale devrait maintenir un certain équilibre jusqu’en 2012 au moins avec des capacités de quatre

années d’importations pour faire face à une éventuelle crise du pouvoir d’achat qui menacerait d’affecter la

production.

Premièrement il faut signaler que cette crise ne touche pas le système financier dans la mesure où

il n’existe pas de véritables banques, ni de bourses de valeur reliées aux réseaux mondiaux et le dinar

algérien n’est pas totalement convertible. Mais les recettes en devises proviennent pour plus de 98%des

hydrocarbures, le prix du gaz étant indexe sur celui de pétrole et toute décroissance de l’économie

mondiale à des répercussions sur la demande, car c’est une question de demande et non d’offre ;ce qui

explique les différentes réduction du quotas des parts de marche au profit des pays non OPEP. C’est sur le

plan de repli de la demande mondiale sur les produits énergétiques que l’économie nationale ressent la

crise économique mondiale.

Comme tous les pays en voie de développement ;l’Algérie serais non affecte à priori des effets

négatifs de la crise transmission er par la mondialisation financière et ca se justifier par l’argument que le

système financier algérien est déconnecte de du système financier mondial il devrait toute fois se traduire

par deux conséquences dans le cadre du développement futur de l’économie algérienne ;d’abord, les

secteurs stratégiques de l’énergie ,principalement sonagraphe et Sonelgaz (dont les projets

d’investissement se chiffre a une centaine de milliards de dinars)devront réviser les leurs.

Puis tous les grands projets de l’Algérie ne sont plus si surs d’aller jusqu’au bout, du moins tels

qu’il ont été programmés c'est-à-dire a plus au moins court terme .En l’occurrence, la chute vertigineuse

des prix de brut et donc des ressources financières principales du pays ne touchent aujourd’hui que le taux

de reconstitution des réserves de changes et du fond de stabilisation des recettes. Si cet affaissement devrait

se poursuivre et durer, il sera extrêmement compliqué de pouvoir maintenir le niveau actuel de la dépense

publique. L’Etat devra par conséquent se tourner soit vers le fonds de stabilisation pour y puiser des

sommes considérables, afin de pouvoir faire face à ses dépenses, soit de remettre en question tous ces

programmes d’équipement en cours, ce qui affectera l’activité économique en somme.

66
Le BTPH étant concerné en premier par le biais des grands travaux entreprise depuis quelques

années, et soutien par excellence de la croissance actuelle de l’économie algérienne, et si cette hypothèse

sera appliquée ce qui se traduira inévitablement par l’incapacité des ménages à rembourser leur crédits

bancaires, et une extension du chômage, et du déclin du pouvoir d’achat puis de la demande.

En réalité, la baisse du prix de pétrole et les quantités d’hydrocarbures exportés par l’Algérie et

les pays producteurs constitue l’indice le plus significatif et suffisamment utile pour apprécier les effets de

la crise par contre sur le secteur réel des pays consommateurs. Pour les experts, cette tendance à la chute du

prix du brut affecte en dépit d’une certaine appréciation du dollar. Les économies des pays membres de

l’OPEP, sans que cette instituions ne paraisse capable d’opposer de façon ordonnée et crédible, à

l’amoindrissement de la demande internationale de pétrole, autrement dit à une baisse conséquente de

l’offre des exportations des états membres, tant il est vrai que les récessions ramollissent par ailleurs la

cohésion des cartels. C’est ainsi que la réduction de la production exportable et du quota de l’Algérie,

amorce un ralentissement de la croissance économique dépendante quasi exclusivement par le secteur des

hydrocarbures.

Mais les recettes algériennes en devises proviennent pour plus de 98 des hydrocarbures, le prix

du gaz étant indexé sur celui du pétrole, et toute décroissance de l’économie mondiale à des répercussions

sur la demande car c’est une question de demande et non d’offre (la demande mondiale des hydrocarbures

baisse implique une diminution de prix de pétrole). Ce qui explique les différentes réductions du quota des

parts de marché au profit des pays non OPEP.

C’est sur le plan du repli de la demande mondiale sur les produits énergétiques que l’économie

nationale ressent la crise économique mondiale.

La vision concernant les conséquences potentielles de cette crise à moyen terme sur l’économie

national est qu’il faut faire plus d’attention sur les dépenses publiques, car la mise en œuvre du programme

de relance sur la période 2009-2014 et auquel l’Algérie est prête à mobiliser des capitaux d’une valeur

67
globale de 150 milliards de dollars va causer des intentions budgétaires qui devraient se manifester à la fin

de l’année 2010.

Pour éviter cette situation défavorable, l’Algérie souhaite que le cours du pétrole va être entre

75/80 le baril.

Aussi il faut marquer que l’Algérie à dépensé plus 150 milliards de dollar entre 2004 et 2008 et

le prix de pétrole a dépassé 100 dollars pour le baril. Aussi le gouvernement à prévu 150 milliards de

dollars entre 2009 et 2014 sachant que le prix de pétrole dans ce mois de juin a diminué jusqu’au 60 dollars

le baril !

Puis tous les grands projets de l’Algérie ne sont plus si surs d’aller jusqu’au bout, du moins tels

qu’ils ont été programmés, c'est-à-dire à plus au moins court terme. En l’occurrence, la chute vertigineuse

des prix du brut, et donc des ressources Les prix du baril du brut sont illustrés par des fluctuations du prix

du baril. Le prix moyen pour 2009 est entre 45 et 60 dollars. La tendance à été à la hausse depuis 2003

par exemple, date à laquelle le tarif du baril était de 29 dollars, puis en 2005 à 50, en 2007 à 74,7 et en

2008 entre 100 et 105 dollars. La structure de la croissance en Algérie à fait un bon véritable si l’on

compare ainsi la part de la production d’hydrocarbures dans la production nationale sur une longue

période. De 1970 à 2002, de la moyenne de contribution des hydrocarbures à été de 30 à 33% pour 50% à

partir de Mai 2004 atteindre les comparativement à 2008, le prix du pétrole pour l’année 2009 a été

divisé par deux donc l’économie nationale devrait perdre automatiquement ¼ de la croissance, ce qui

aurait pour effet d’affaiblir la croissance dont les incidences sur les salaires seraient soit la stagnation, soit

la distribution des faibles salaires.

Bien que les réserves de changes sont importantes aujourd’hui, de sorte que L’Algérie dispose en

2009 de pas moins de quatre années de capacités d’importation d’une solvabilité externe acquise jusqu’en

2015 ; aussi d’un fonds de régulation de retraites disposant de 4200 milliards de dinars Algérien pour

faire face à une éventuelle crise de pouvoir d’achat qui menacerait d’affecter la production.

68
La conclusion selon laquelle l’impacte de la crise financière mondiale sur l’économie Algérienne

sera beaucoup plus d’ordre macro économique et essentiellement à travers une croissance en baisse de ¼.

En outre, le taux d’épargne reste important et l’excès d’épargne sera toujours supérieur à l’investissement.

Concernant l’existence au pas d’un risque budgétaire ; et dans l’hypothèse la plus pessimiste, ou

le prix du baril rejoindrait le prix de référence retenu 37 $ le baril ; la repense serait non.

Quant aux réserves de change qui représentent des avoirs officiels extérieurs exprimés en

différentes monnaie clés. Le risque encouru serait la volatilité des parités. Des cours de change, volatilité

susceptible d’induire des pertes de change.

Au plan social, les besoins alimentaires de la population Algérienne sont satisfaits grâce aux

importations, les quelles sont passées d’environ 2,8 milliards de dollars USA en 2000 à 4,8 milliards de

dollars en 2007. Dans ce cas l’Algérie doit pensée aux difficultés après le pétrole et la nécessité d’auto

suffisance alimentaire pour sortir du cercle de la dépendance de l’économie des hydrocarbures.

 3-2 Les mesures prises en Algérie pour faire face à la crise  

Face à la plus grave récession mondiale qui engloutit de plus en plus, en premier lieu, les

économies les plus ouvertes, les débats tant politiques qu’économiques ne cessent de se multiplier

cherchant ainsi dans la, réflexion

Et la concentration d’une éventuelle sortie de crise. Des rapports émanant d’institutions

mondiales et d’origines régionaux ont dressé divers tableaux sur la situation économique mondiale,

actuelle tout en formulant des pressions pour les années à venir.

En effet sur son site, la CIA à publier des pays par ordre décroissant d’excédent commercial de

l’année 2007. La balance commerciale, pour rappel est une référence importante pour déterminer la

productivité d’un pays. Sur cette base, la CIA à procédé à un classement des pays qui ont de très grandes

chances de surmonter la crise actuelle. Le rapport de la CIA est plutôt rassurant pour l’Algérie, il en ressort

clairement que notre pays à la capacité de résister à la crise actuelle.


69
3-3 Les politiques pris par le gouvernement pour faire face à la crise  :

Le président BOUTEFLIKA à relevé que la crise financière et économique mondiale à d’abord

valeur d’avertissement, en expliquant qu’elle est venue rappeler à chacun que la situation des finances

publiques, et partant de l’économie ainsi que du bien être des citoyens, demeure encore dépendante des

seules exportations des hydrocarbures. Dans une intervention de la communication du ministre des

finances sur la crise financière mondiale et son incidence sur le pays.

Le président de la république a espéré de se libérer de l’illusion de l’aisance financière et à se

mettre d’avantage au travail pour bâtir une économie diversifiée à même de garantir sur le moyen et le long

terme, la primité du développement du pays et du bien-être des citoyens.

Selon le président de la république, il est nécessaire pour l’état d’assumer un rôle toujours

important, pour accompagner le développement de la croissance et garantir la justice sociale, garder le

contrôle sur les secteurs stratégiques de l’économie et pour limiter la noie à toute volonté spéculative au

détriment des intérêts nationaux. Tous cela dans le but d’accompagner la transition du pays vers une

économie de marché diversifiée et productrice.

En outre il a assuré que la mise en œuvre du programme de développement en cours sera

poursuivie avec la même

Intensité, affirment que le pays en possède les moyens, quelque soit la durée de la crise

économique mondiale, selon le chef d’Etat. Si on reprend aux attentes sociales des citoyens, de la

construction des infrastructures de base. De la relance de la production ou de l’appui à la croissance en

général et il s’agit, selon le président de rationnaliser davantage encore les efforts, en veillant à finaliser les

études préparatoires des projets, avant leur lancement, pour éviter les révisions récurrentes de coûts. Il

s’agit également d’accorder plus d’attention aux incitations requises pour le développement de l’économie

productive de biens et de et de services dans le but de diversifier l’économie et de créer des emplois en

nombre toujours plus importants.

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3-4 Les députés Algériens exigent des mesures de protection  :

Les chefs de groupe parlementaire de plusieurs formations politiques dont le FLN, le RCD, le

RND et le PT, ont expliqué dans leur intervention que l’Algérie n’est pas à l’abri, car son économie est

basée essentiellement sur des exportations facturées en Dollars.

Les chefs de groupe parlementaire à l’APN, ils ont déclaré la nécessité de prendre des mesures

« efficaces » pour préserver l’économie nationale des conséquences de la crise financière mondiale.

Selon l’APN, ces parlementaires ont jugé qu’il est plus qu’urgent de réfléchir sur la façon de

protéger l’Algérie d’une crise financière dont les conséquences néfastes ont touché même les économies

les plus fortes dans le monde.

Les chefs de groupe parlementaire de plusieurs formations politiques dont le FLN, le RCD, le

RND et le PT ont expliqué dans leurs interventions que l’Algérie va toucher par la crise à moyens ou à

longue termes.

Mme Louisa Hanoune a estimé que les mesures prises par le gouvernement pour faire face à la

crise financière mondiale sont insuffisantes mettant en garde contre la privatisation des établissements

financiers nationaux. A l’image du crédit populaire d’Algérie. Elle a affirmé dans ce sens que pour

protéger le pays des conséquences de la crise, il est nécessaire de soutenir les entreprises nationales

publiques, encourager la production nationale pour lutter contre une concurrence déloyale et assurer une

autosuffisance alimentaire.

Le président du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Saïd Sadi, qui est

intervenu au nom de son groupe parlementaire a demandé au gouvernement de présenter un bilan des

exercices 2007, et 2008 avant de parler d’un projet de loi de finance pour l’année 2009. Le projet est

dépourvu selon M. Saidi, de toute étude et application et relance qui sont nécessaires a-t-il précisé à la mise

en place d’une économie efficace.

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Conclusion :

Aujourd’hui, cette crise financière internationale s’est transformée en ralentissement économique

mondiale. Selon les prévisions des experts, les échanges internationaux diminueront de 13% environ et, à

fin 2010, le chômage dépassera 10% dans de nombreux pays, ce qui aggravera une crise sociale

grandissant.

L’économie Algérien est basé sur le secteur des hydrocarbures est en danger à longue terme, et

l’ouverture de cette récession dans le temps nous oblige à mettre une politique économique sincère pour

éviter les retombés négatives sur la stabilité économique qui influe sur d’autres secteurs tels que le secteur

sociale et politique.

72
Si la monnaie est l’expression des rapports de pouvoir de leur asymétrie, si elle est le révélateur

de leurs tensions, le lieu et l’instrument de leur confrontation, elle apparait de ce fait comme l’un des

points les plus sensibles, les plus mobiles des structures sociales .Ceci pourrait expliquer que la dimension

monétaire de la crise soit apparue ,ouvertement du moins) avant sa dimension économique (l’arrêt, de la

croissance, des investissement la montée du chômage .)

La crise financière internationale qui frappe le monde, depuis trois ans, est présentée, comme

étant la plus grave crise financière jamais vécue depuis la grande dépression économique de1929  .Elle a

débuté aux Etats-Unis, en février 2007 avec la crise des crédits Hypothécaires à risque (subprime), et s’est

très vite propagée au marchés financiers, cette crise financière internationale s’est transformée en

ralentissement économique mondiale :les échanges internationaux diminuent de 13% environ, le chômage

dépassera 10% dans de nombreux pays ce qui aggravera une crise sociale grandissante .

Pour vaincre le pessimisme, les dirigeants des pays du G 20 se seront engagés, le 2 avril 2009 à

l’Ondre à tout mettre en œuvre pour venir à bout de la crise, reformer le système financier défaillant et

rétabli la confiance et la croissance, ce qui suppose qu’un long chemin reste encore à parcourir.

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Bibliographie
1- Les crises économiques au XXeme siècle Jacques Néré
Armandlo lin Editeur, 103 bd
Saint Michel 75240 Paris 1989
2- Le pouvoir et la monnaie
René sandretto
Ed Economica 1993
3- Le système financier et monétaire International
Jean pierre Faugère
Colette voisin
5eme édition,2000

Revues :
 La revue Algérienne de l’économie et de la finance n°18 – 15 mai/15
juin 2009.
 AMNHIS « revue trimestrielle n°21 » –janvier/février/mars 2009.
 Investir magazine n°28 « bimestriel de l’entreprise, de l’économie et
des finances » -mars/avril 2009.

Journaux :
 EL WATAN économique, politique « septembre2008,….., juin 2009 ».
 LE MONDE économique, politique « septembre 2008, mars, juin
2009 ».

Sites internet :
www. Google.com.
www. Wikipédia.org.

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