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Introduction :
2-2 Le système de change flottant (la fin des parités fixes (1973-2010)
jours.
Conclusion
Introduction
1
1.4 Le krach américain de 1987
2-3 Tableau économique qui exprime les principales crises depuis 1929
Introduction :
Conclusion
Introduction :
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1-1-4 Banque Fannie Mae et Freddie Mac :
1-4 Les mesures prises par les USA pour faire face à la crise :
1-9 Les mesures prises par l’Europe pour faire face à la crise :
2-5-1 Le Brésil :
3-3 Les politiques pris par le gouvernement pour faire face à la crise :
Conclusion
Conclusion générale
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La notion de système financier international renvoie, en premier lieu, à l’existence d’opérations
financières internationales.
Les relations financières qui se nouet entre résidents et non-résidents, ces opérations
mais elles portent aussi sur des titres de propriété : l’actionnaire n’est pas seulement bailleur de fonds, mais
L’activité des banques multinationales et des marchés financiers internationaux forme l’ossature du
système financier, tous les systèmes bancaires des intégrés à la finance internationale ont été affectés par
La crise 1929, la crise Asiatique le crash boursier de l’automne 1987 et la subprimes aux Etats-Unis (Bulle
de l’immobilier en 2007) : qui à déclenchée aux Etats-Unis. C’est du petit marché des subprimes, du nom
de ces crédits Hypothécaires Américain risqués, que tout est parti. Des banques ont octroyé des crédits
immobiliers à des ménages aux revenus très modestes peu solvables en calculant leur capacité d’emprunt
sur la valeur de la maison achetée tant que les prix immobiliers progressaient ce système fonctionnait. Mais
lors que l’immobilier à commencer à ce replié (reculer) au Etats-Unis en 2007, la crise est d’une manière
plus générale encore, la conséquence des axés observés sur le marché du crédit aux Etats-Unis. Dans les
années 1990, la politique monétaire très souple c'est-à-dire, les taux d’intérêts trop bas rendent le crédit très
Spam, » avant conduit à la fonction d’une bulle spéculative à la bourse de New-York notamment sur les
valeurs Internet, celle-ci avait fini par éclater au printemps de l’année 2000.
Problématique générale :
Quel est l’effet des crises monétaire et financières sur l’économie réelle ?
Quelles sont les solutions prises pour luter contre l’instabilité monétaire et financière ?
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Chapitre I : L’analyse de l’évolution du système monétaire international à la lumière
Introduction :
2-2 Le système de change flottant (la fin des parités fixes (1973-2010)
jours.
Conclusion
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Chapitre I : L’évolution du système monétaire international à la lumière des
grandes phases historiques.
Introduction :
Les échanges commerciaux internationaux et les mouvements de capitaux exigent la mise en place
d’un système monétaire cohérent et efficace qui est définit comme l’ensemble de méthodes utilisées pour
permettre l’échange de biens, de service et des dettes entre les pays de devises différentes.
Autrement dit est un ensemble de règles cohérentes permettant de déterminer les modalités de
conversion des monnaies entre elles : comment les agents économiques peuvent –ils utiliser la monnaie,
qu’elle est la monnaie mise à leur disposition, comment peut on passer d’un système à l’autre et comment
est elle née en fonction de leurs besoins ? Ces besoins correspondent aux trois fonctions traditionnelles de
la monnaie qui est à la fois :
Unité de compte : elle permet de mesurer la valeur de biens et de services susceptibles d’être échangés ;
elle permet de compter elle est le numéraire ;
Moyen de règlement : elle permet d’acheter et de vendre ces biens et ces services ; elle permet d’acheter,
elle est le pouvoir d’achat.
Avoir de réserve : car l’échange contrairement au troc, est déconnecté dans la monnaie permet d’attendre
elle est réserve de valeur.
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Section 1 : L’évolution du système monétaire international avant 1944
1-1 Le système de compensation : la compensation est l’extinction d’une dette par la fourniture d’une
marchandise. Il s’agit d’un troc international.
Les marchandises sont échangées l’une contre l’autre ou de façon triangulaire. Par exemple un pays
accepte d’acheter des voitures contre des quintaux de blé. Le vendeur se procure du blé en troquant du vin.
La compensation est le seul système possible lorsqu’il n y a pas de convertibilité des monnaies entre elles.
Le commerce triangulaire est un bon exemple d’un système de compensation à l’échelle de la planète.
C’est un système primitif et très pénalisant pour les échanges dés lorsque le nombre de zones monétaires et
de produits à l’échange augmente.
On aurait tort de croire que la compensation soit un système qui a disparu depuis longtemps. Dés qu’une
monnaie cesse d’être convertible, c’est le seul système de règlement international qui peut être pratiques
toutes les monnaies ne sont pas convertibles, un des buts des accords de Bretton Woods a été de rendre
convertible le plus grand nombre possible de monnaies nationales. Aujourd’hui encore un grand nombre de
monnaies locales ne sont pas convertibles (par exemple le peso cubain).
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Section 2 : L’évolution du système monétaire international de 1944-2010
2-1 Les accords de Bretton Woods 1944-1971 (le système de taux de change fixe)
Avant même que la seconde guerre mondiale ne se termine pas, de plans de réorganisation de
l’économie mondiale avaient été élaborés, par la Grande Bretagne sous la direction de « John Maynard
Keynes » (sous le plan Keynes), l’autre par les Etats-Unis élaboré par Harry Rexwhite (connu sous le plan
(White) ces deux plans avaient servi de base aux travaux qui aboutirent aux accords de Bretton-Woods de
Juillet 1944.
Ces accords portaient essentiellement sur les questions monétaires et financière internationales.
Cependant certaines recommandations avaient concernés rechercher par le pays participants d’un accord
permettant de réduire les obstacles apportés au commerce international.
Les principales décisions qui avaient été prises durant cette conférence de Bretton Woods sont les
suivantes.
- Le rétablissement du Gold ex change Standard comme système permettant la convertibilité des
monnaies entre elles.
- La stabilités des monnaies par la définition de la parité officielle chaque devise en terme d’or ou
dollar US selon les valeurs en rigueur le premier juillet 1944. A cette date une once d’or (soit
l’équivalent de grammes) valait 35 dollar ou un dollar est égale à 0.888 grammes d’or donc les
parités devaient être fixes mais ajustables avec des marges de fluctuation par rapport au dollar de
1% de part et d’autre ;
- Un code de bonne conduite en ce qui concerne les mécanismes d’ajustement des taux de change ;
- Une procédure de crédits international mutuel ou chaque pays pourra en bénéficier selon des
besoins exprimés notamment dans le cas de déficits des balances des opérations courantes ;
- La mise en place de deux institutions internationales : ce fonds monétaire International et la
Banque Mondiale.
Fonds monétaire International : (FMI) doit assurer la stabilisation des monnaies et faire respecter les
parités officielles conformément aux principes de l’étalon change –or ;
- Il doit accorder des crédits aux pays membres qui ont en besoins mais selon des modalités
particulières précisées dans les statuts du fonds ;
- Il doit faciliter l’ajustement des balances des paiements des pays membres.
2-1-1 Fonctionnement :
Le système monétaire international conçus à Bretton Woods avait parfaitement fonctionné jusqu’en
1957, date à laquelle le déficit de la Balance commerciale Américaine prenait de l’ampleur et au moment
ou l’Europe affaiblie et endettée après 1944, se manifeste à nouveau comme puissance Mondiale, depuis
1959, les monnaies européennes sont devenues convertibles en dollars, bien que sur le plan interne étaient
demeurées inconvertibles en or. Cependant la couverture métallique de l’émission monétaire Interne a
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perdu de son intérêt car il est admis désormais qu’une monnaie nationale, s’apprécie non pas en fonction
de sa définition théorique en metal-or mais en fonction de son pouvoir d’achat en biens et services.
L’on voyait alors progressivement des monnaies européennes telles que le franc, le mark, la lire
entrer dans les réserves internationales des banques centrales. Le dollar standard avait cédé le pas à un
système basé sur plusieurs devises : le dollar, le franc, le mark,la lire, le florin, et ….. l’on parlait alors de
« système International à monnaie-clés »
2-1-2 Limites :
Entre temps, des sommes importantes en dollars étaient détenues par des non-résidents en dehors
des Etats-Unis. En 1959, celles-ci dépassaient la valeur du stock d’or américain, ce qui avait entraîné un
grand mouvement de spéculation.
Des mesures étaient prises en commun par les USA, la France, la Belgique, les Pays Bas et la Suisse pour
contenir le cours de l’once du métal jaune aux environs de 35 dollars, avec la constitution du pool d’or.
Mais en 1967, la crise du dollars s’accentua sous les effets du déficit de la Balance des paiements courant
US, de la montée du marché des euro-dollars et du mouvement de spéculation. Le pool d’or était
abandonné par les pays européens qui commençaient à exiger la conversion en or de leurs dollars. Ainsi en
Août 1971, la valeur de réserve d’or de Fort Knox était tombée en dessous du seuil de dix milliards de
dollars, le 15 août 1971.
Ce président Americain R.Nixow suspendait la convertibilité du dollar en or, le système monétaire
International de Bretton-Woods était mort.
La seconde catégorie de pays est constituée ceux qui ont rattaché leurs monnaies à un panier de
monnaies, soit le D.T.S, ou bien un autre panier que chaque pays définit lui même. L’Algérie est de ceux la
puisque le dinar est lié à 14 monnaies depuis 1973, il s’agit des devises qui sont représentations des
règlements réalisés dans chacune d’elles.
Le tableau montre la part des monnaies dans la détermination du taux de change du dinar.
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Ce système de cotation utilise le dollar US comme monnaie de passage, c'est-à-dire monnaie dont
la cotation permet de déterminer la cotation des autres monnaies du panier. Mais depuis 1995 avec
l’instauration d’un marché interbancaire et l’adoption de la convertibilité commerciale du dinar, le taux de
change des devises en Algérie se détermine sur le marché interbancaire des changes.
Les pays de la CEE peuvent être classés à part en raison de la définition de la parité de chacune de
leur monnaie dans le cadre de l’ECU (Europeen Currency unit) qui deviendra Euro monnaie unique à partir
de 1999.
2-3 Le tableau explicatif de l’évolution du SMI depuis 1971 jusqu’à nos jours.
Janvier 1976 Accords de la Jamaïque L’or est démonétisé et les banques centrales ne
peuvent plus définir une monnaie par rapport à
lui.les accords officialisent l’abandon de change
fixes au profit des changes flottants, marquant
ainsi la fin de Betton Woods. l’or n’est plus un
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instrument de réserve.
1977-1978 Hausse de taux d’inflation Le gouvernement du président carter réduit le
aux États-Unis chômage par une politique de relance avec pour
conséquence une inflation grimpante, qui
entrainent une discussion du dollar.
Mars 1979 Création du système Le SME vise a instaurer une zone de stabilité
monétaire européen monétaire en Europe en réduisant les fluctuations
entre les monnaies des pays participants.
Eté 1979 Deuxième choc pétrolier Le prix du baril du pétrole s’envole a nouveaux
Printemps 1980 Remontée du dollar L’inflation mondiale ainsi que des menaces de
américain récession couplées au différentiel du taux
d’intérêt
Aout 1982 Crise de la dette de Le Mexique annonce qu’il a de grandes
l’Amérique latine difficultés à assurer le service de sa dette
extérieure, notamment l’argentine et le brésil.ces
défauts de paiement marque ainsi le début de la
« crise de la dette ».
Février 1987 Accord de coopération dits Un groupe de six pays de l’OCDE décide
de « Louvre » d’intensifier leurs relations de coordination
économique afin de favoriser la croissance
réduire les déséquilibre externe.
Septembre 1992 Crise du système monétaire Les taux d’intérêts élevés en Allemagne
Européen provoquent un afflux massif de capitaux sous
forme d’investissements libellés en DM, causant
la sortie de la lire et de la livre britannique du
SME.
31 juillet 1993 Réalignement du SME Instauration de bandes plus larges de fluctuation
des monnaies les unes par rapport aux autres. ce
taux était de l’ordre de +/-2.25%.la marge de
variation est soudaine élargie à +/-15 %.
Janvier 1994 Création de l’institut L’IME, chargé de renforcer la coopération entre
monétaire européen les banques centrales nationales, est créé à
Frankfort, en Allemagne.
Décembre 1994 Crise du peso mexicain Forte dévaluation du peso de 3,40ps/dollars à
(« tequila ») 5,50ps/dollars
Aout 1995 Flambée du yen Le taux de change du yen contre le dollar atteint
un sommet historique de 79¥/dollars avant de
retomber l’année suivante à 130¥ /dollars
Juin 1997 Crise financière asiatique La crise débute par la soudaine dévaluation du
baht thaïlandais en juillet, qui entraine celle des
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autres devises de la région : la rouple
indonésienne, le riggit malais et le peso
phillipin.ces dévaluation ont plongée l’Asie dans
une sévère récession économique.
Aout 1998 Crise du rouble La banque centrale russe dévalue le rouble de
l’ordre de 34%, le 17 aout. Il continue à se
dépriser, entrainant la Russie dans une profonde
récession.
1er aout 1999 Lancement de l’euro Passage a la monnaie unique en Europe. Onze
pays l’adoptent comme monnaie commune.
Conclusion
Ces changements nous suggèrent, infini, deux (02) observations. La 1 ère concerne le fonds
monétaire international, son rôle a beaucoup changé. Il est toujours aussi important, et il va le rester dans
cette nouvelle architecture dont il est le principal artisan.
La 2nd concerne les liquidités internationales dont on a tant parlé autrefois. Elles ont disparu de la
scène…. Mais elles reviennent dans les coulisses avec les discussions actuelles sur le prêteur en dernier
ressort. Tout a changé cependant. Ce n’est plus la création des liquidités qui pose problème, ce sont les
conséquences d’une accumulation incontrôlée. Bien que le fonds monétaire soit toujours présent, nous
sommes vraiment très loin du système de Bretton-Woods.
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Chapitre II : Les principales grandes crises économiques
Introduction
2-3 Tableau économique qui exprime les principales crises depuis 1929
Introduction
Considérant le niveau élevé de valorisation des indicateurs boursiers, on parle de plus en plus de la
possibilité d’assister à une correction majeure, voire prolonges des cours boursiers. L’économie mondiale
va –telle encore subir les contres-coups d’une crise financière ? Il faut que de telle crises peuvent prendre
plusieurs formes (crises monétaires, métaux précieux, marches boursiers et obligatoire, etc.) et avoir des
degrés défirent de gravite. Historiquement, les crises, selon leurs intensités, ont souvent été suivies par des
déséquilibres économiques, de récession et tout comme en 1929, d’une dépression importante. La montée
actuelle des cours boursiers est-elle le prélude à une crise financière historique ? Un survole de l’histoire
des crises financières nous permettra de porter un meilleur diagnostic sur la situation actuelle.
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Section 1 : Les principales crises américaines et l’Amérique latine.
1.1 Le krach 1929
Durant les années présidentes la crise de 1929, la réserve fédérale américaine avait adopté une
politique monétaire très accommodante. En 1927, les taux d’intérêts directeurs avaient été baisse de 4.5%
à 3.0%.à cette époque, l’économie américaine était en pleine expansion. Plusieurs nouvelles inventions
ces industries semblaient illimites. Durant les 18 mois précédent le krach, l’indice dow Jones augmenta de
Il n’allait pas retrouver ce niveau avant novembre 1954. En particulier le titre de la Radio
Corporation Of America (RCA) passa de 80dollars au début du 1928 à 505 dollars le 3 septembre 1929,
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soit une hausse de plus de 500%. On disait en effet que la radio allait révolutionner les communications et
Devant l’emballement de l’économie, les taux d’intérêt ont été remonte de 3.5% au milieu de 192 8
à 6.0% à l’été de 1929. Des le mois de juin 1929, la production industrielle avait ralenti de
l’investissement avait également diminué de manière importante. Durant le mois de septembre, les bourses
29 octobre 1929. Ce jour la, Dow Jones tomba de 11.7%, avec un capitale de 13 million d’action, alors que
la moyenne de 1928 n’était que de 3.7 millions par jour. A Montréal le volume quotidien fut de 400000
actions échangées, alors que la moyenne quotidienne était seulement de 25000 actions. Par la suite une
crise économique amplifié par une politique monétaire et fiscale malencontreusement tés restrictive
s’ensuit. En 1933, un quart de la main d’œuvre aux États-Unis, était sans emploi. Le PIB ne retrouva pas
le niveau de 1929 avant 1941. La structure du système bancaire et l’organisation industrielle amplifièrent
aussi les effets de la crise ; les banques locales américaines avaient souvent prêté aux courtiers afin de
profiter des taux d intérêt élevés ceux-ci pouvaient exige sur les marges de leurs clientèles. Plusieurs firent
faillite lorsque les clients des courtiers ne purent satisfaire aux appelles de marge. Ces faillites secouèrent
le système général, prolongeant le climat de panique et la méfiance si néfaste aux affaires. De plus, le
holding dominait la structure coopérative, de sorte que les entreprises durent par le fait même
diminuer leurs dépenses et leurs investissements afin de payer régulièrement les dividendes à la société-
mère qui les utilisent pour payer les intérêts sur des obligations qui avaient servi à financer ces
acquisitions.
A ces circonstances économiques difficiles s’ajoutèrent des erreurs de politiques économiques qui
prolongèrent inutilement la crise. Par exemple les démocrates autant que les républicains s’entaient
acharnés à maintenir des budgets équilibrés comme formule pour remettre le pays sur pied. Pourtant, des
avaient tardé de diminuer le loyer de l’argent. La déflation importante qui sévissait a par la suite réduit
l’impact des diminutions du taux d’intérêt nominal sur le taux réel. Les taux réels ont donc continué
d’augmenter jusqu’en 1932. De 1929 à 1932, le Dow Jones prédit 89% de sa valeur. La bourse, comme
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l’économie américaine, ne se ressaisit qu’avec l’introduction d’un vaste programme de dépenses fédérales
En 1929, nous pouvons remarquer que l’euphorie a pris la forme d’une confiance illimitée dans la
croissance économique en général et aussi dans certaines nouvelles industries. Cette euphorie a été
suffisamment forte pour que le marché puisse ignorer temporairement le ralentissement économique et le
resserrement monétaire. Cet écart entre l’économie réelle et financière a amplifié les effets de la crise.
Chacune des crises décrites plus bas a été accompagnées de dégringolades boursières importantes,
bien que les hausses de marche président ne puissent pas être vraiment qualifiées de bulles spéculatives. De
plus, la qualité de la gestion de ces crises par la réserve fédérale a été meilleure que par le passe.
La première crise des temps moderne a eu lieu en 1966. Elle s’est manifestée par un recul des cours
boursiers, mais surtout par une baisse des liquidités dans système bancaire américain et une hausse des
taux d’intérêt qui ont menace la stabilité de l’économie. L’économie était alors, comme aujourd’hui en
forte croissance depuis plusieurs années. En février 1966, le taux d’utilisation des capacités industrielles
était de 91.6% et le taux de chômage de 3.8%. Le niveau d’utilisation élevé de l’économie implique une
demande d’investissements accrue afin de répondre plus facilement à la demande de bien et service. En
même temps, le taux de chômage très bas avait déjà pousse l’inflation à la hausse. La resserve fédérale
Etant donne la forte pousse des investissements, les banques essayaient de répondre à la demande de
prêts corporatifs en liquidant leurs réserves d’obligations. Dans un contexte de taux d’intérêt haussiers, ces
ventes eurent plusieurs conséquences. D’une part, les réserves bancaires étaient très basses, ce qui était
mauvais pour le système bancaire. D’autre part, les écarts entre les rendements sur les obligations
corporatives, municipales et le gouvernement fédéral étaient tres élevés. Ces écarts reflétaient a la fois les
pressions a la baisse des prix des obligations suite au vente des banque, mais aussi l’inquiétude face la
solvabilité des différents émetteurs dans un contexte ou les taux de rendements augmentaient et les profits
corporatifs étaient en baisse. Finalement, ces prêt réduisaient l’impact de la politique restrictive de la
réserve fédérale et alimentaient l’inflation. Les marche obligataires, municipales en particulier entaient
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donc tres volatile et on craignait qu’il devient tres difficile pour les municipalités de se fiancer dans ce
contexte ou les obligations se transigeaient a des taux plus élevé depuis les années 20.
Cette situation se régla lorsque la réserve fédérale s’engagea à prêter, à des termes plus longs des
fonds aux banques qui réduisaient leurs prêts aux corporations. Comme le taux d’escompte était plus faible
que les taux du marché, les banques acceptèrent ces conditions et la réduction de volume de prêt permit à
Une situation semblable se dessina en 1969. Encore une fois, la demande de crédit des corporations
était très forte. A ceci, ajoutait une stimulation très forte de l’économie par les dépenses gouvernementales
causées par la guerre du Vietnam. Les pressions inflationnistes s’accentuaient et les salaires avaient
augmentés de 12,7 en 1968. La réserve fédérale maintenait une politique monétaire restrictive en
La différence sur le marché du crédit avec 1966 était dans la plus grande utilisation du papier commercial.
En effet, plutôt que de se retourner exclusivement vers les banques, les corporations émettaient des dettes
de court terme semblables aux bons du Trésor. Les émetteurs de ces dettes de court terme, dont l’échéance
moyenne était à l’époque de 25 jours, obtenaient préalablement à l’émission, une ligne de crédit auprès
d’une banque et pouvaient si le détenteur ne rachetait pas le papier, obtenir un crédit équivalent auprès de
leur banque. Lorsque la Penn Central, une importante société ferroviaire fit faillite au premier trimestre de
1970, la crainte d’un événement similaire se répandit chez tous les détenteurs de papier de risque exigée
augmenta. La réserve fédérale craignait que les banques ne puissent pas satisfaire à la demande de prêts si
jamais une forte proportion des détenteurs choisissait de ne pas renouveler leurs positions et que les
La situation se résolut lorsque la Reserve fédérale s’engagea à prêter des sommes supplémentaires
aux banques en cas de difficultés causées par leurs engagements, ce qui équivalait en pratique à garantir le
papier commercial.
Pour une troisième fois en 1974, un resserrement du crédit se développa. Lorsque l’embargo
pétrolier de 1973 prit fin, l’économie redémarra et, à accusé de la forte inflation amenée par l’envol des
prix pétroliers, la réserve fédérale maintint des conditions monétaires restrictives. La banque Franklin
National avait adopté quelques années auparavant une stratégie d’expansion agressive en Europe et pour ce
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faire, avait emprunté massivement sur le marché des eurodollars par le biais des certificats de placement
La faillite de la Franklin aurait eu un impact très négatif sur le marché des certificats de placement,
ainsi que sur le dollar américain. La situation fut jugé suffisamment grave que la réserve fédérale s’est
résolue a prêté des sommes nécessaire au soutien de la banque en difficulté jusqu’à ce que la crise du crédit
et la poussée inflationniste soient résorbées.la Franklin fit quand même faillite le 8 octobre 1974
La forte croissance, bien qu’interrompue par de brèves récession, qui duraient depuis les années 50,
allait ralentir vers la fin des années 70. La croissance de la productivité ralentit de 3% en 1975 à moins de
1% en 1978. Alors que les salaires progressaient de 15% annuellement. Le taux d’inflation approchait aussi
de 15% annuellement. Face à cette situation, la réserve fédérale fit passer les taux sur les fonds fédéraux
de 6.9% en avril 1978 à10% en décembre de la même année. Au début de l’année 1979, le second choc
pétrolier frappa l’économie américaine, causa une chute de la production ainsi qu’une accélération de
l’inflation. Le PIB réel diminua au début de 1979, tandis que l’inflation oscillait prés de 10%. Il y eut une
brève reprise en 1980, puis une seconde récession. L’inflation minait aussi le dollar face aux autres grandes
monnaies. Face à cette situation, les individus craignaient de voir leurs épargnes perdre de leur valeur et se
réfugièrent vers les placements sous forme de métaux présieux.la perte de la crédibilité de la Réserve
fédérale et les perspectives d’inflation croissante contrebutèrent à alimenter et monté des prix de l’or et de
l’argent de 400% à 900%, respectivement. Sur le marché de l’argent en particulier, une spéculation intense
commença.
A partir de 1973, les frères Hunt investirent fortement dans le marché de l’argent et des contrats à
terme sur ce métal. A cette époque il était impossible d’acquérir un contrat à terme sur l’argent de 45000
$contre un dépôt de seulement 2000 $. Lorsque la valeur du contrat augmentait le bénéfice était
quotidiennement reporté dans le compte du détenteur, ce qui permit aux frères Hunt d’accumuler une
quantité très importante de contrats. En octobre 1979, on estime que les frères Hunt contrôlaient
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Voulant stabiliser l’économie, la Reserve fédérale décida de mettre l’accent sur le contrôle de la
croissance de la masse monétaire plutôt que sur les taux d’intérêts directeurs eux-mêmes. Les taux
d’intérêts passèrent de moins de 8% en 1979 à un sommet de 15% à l’été 1980. La confiance dans la
monnaie revint et les attentes face à l’inflation diminuèrent rapidement. Les prix de l’or et de l’argent
s’écoulèrent.
La forte concentration du marché de l’argent, des contrats à terme ainsi que le levier gigantesque
utilisé pour les acquérir avaient des implications importantes pour le système bancaire américaine. Alors
que la Reserve fédérale essayait de restreindre les crédits, les frères Hunt avaient emprunté plus d’un
milliards de dollars, ce qui représentait 13% du crédit bancaire en circulation. La totalité de ce montant
était garanti par de l’argent comme dans tout compte de courtage. La baisse des prix de l’argent forçait
donc les frères Hunt à répondre à des appels de marges très importants. Il arriva un point ou ils ne purent
pas rencontrer leurs obligations. Leur courtier principal fut menacé de faillite et les banques auprès
desquelles ils avaient emprunté craignaient de ne jamais revoir leurs argents. Pour l’une d’entre elle, la
First National Bank of Chicago, cette perte possible se serait ajoutée à des difficultés d’appareillement des
échéances et menaçait sa survie. Etant donné la situation générale, la Reserve fédérale craignait beaucoup
les impacts de la faillite de la neuvième banque aux Etats Unis. Finalement, les frères Hunt restant de
liquider leur contrat à terme sur le marché, mais détenant des actifs suffisants, réussirent à obtenir un prêt
La vague d’inflation du début des années 80 se résorba avec la forte récession de 1982 et la Réserve
fédérale adapta par la suite une politique monétaire expansionniste. Le taux d’intérêt fédéraux diminua de
11.4% à5.9% en deux ans.la masse monétaire (m2) croissait d’environ 8% par année. Ceci s’est c’est
traduit par une forte croissance de l’économie américaine. Parallèlement, le Dow Jones passa se 1100 au
milieu de 1984 à 2600 au début d’octobre 1987, soit une hausse annuelle de 33% au cours de cette période.
Ce taux de effréné excéder celui des profits et le ratio cours /bénéfices augmenta de moins de 12 en19985 à
22 en 1987.
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Au début de 1987, le prix de matière première augmenta de plus 10% par an. De 1985 à 1987, le
dollar américain perdit 30% de sa valeur en raison de PIB au milieu de cette décennie. Cela poussé le des
importations a la hausse et l’indice des prix de la consommation atteignit une croissance annuelle de 4%
au second trimestre de l’année 1987. Face à cette situation, la réserve fédérale haussa de 6% en avril à
7.3% en septembre 1987. La perspective économique et l’important déficit budgétaire secouèrent les
marchés. Le 19octobre 1987 eut lieu le fameux lundi noir et l’indice Dow Jones tomba de 508 points, soit
22.6% de la plus forte chute quotidienne de son histoire. Durant cette expansion boursière, plusieurs
nouvelles techniques de gestion de portefeuille consistaient à acheter des options de vente sur des titres ou
des indices afin de stabiliser le portefeuille en cas de chute des marchés. La valeur des options de vente
augmentera et compenserait pour la baisse de valeur détenue en portefeuille. Cette technique était implanté
grâce à la seconde innovation des années 80 nommée le « program trading ». Cette second technique
consistait essentiellement a gérer un portefeuille sur une basse d’analyse technique et de laisser un
programme, exécuté les achats et les ventes selon les paramètres préétablis. Comme on le sait, l’analyse
technique est basée sur l’inertie perçue dans les fluctuations des actifs financiers. Si la valeur d’un titre, on
Ces procédures préprogrammées n’entaient pas adapter a un contexte de krach boursier. Lorsque le
prix du titre tombèrent les programmes de trading vendirent ; plus les prix tombaient, plus les programme
offrait de titre sur les marchée. Les portefeuilles assures ne s’entèrent pas mieux : le volume sur les
marchés des produits dérivés diminua a un point tel que les couvertures de portefeuille furent liquider pour
presque rien. Ces innovations financière augmentèrent sans doute l’ampleur de la chute du Lundi noire.
Une des conséquences de cette chute brutale des marches fut de menace la stabilité du système
financier. Premièrement, les inventaires des mainteneurs de marche étaient anormalement élevés au
lendemain du krach. Les mainteneurs des marches sont charge de maintenir la liquidité sur les marché de
certain titre, en échange de quoi ils peuvent acheter et vendre a des prix défirent et tirent de cette activité
un revenue. Mais comme il n’y avait pas eu d’acheteurs la veille, leurs inventaires s’étaient gonflés au delà
garantir le payement de tous ces titres. Ces centres sont des firmes qui garantissent que le payement sur les
différents marchés (option, action, etc.) sera bel et bien fait en échange d’une prime que payent les
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courtiers. Ce système d’assurance dont s’était prévalue l’industrie financière ne pouvait garantir le
payement des transactions lorsque une si grande proportion de payement allait peut être faire défaut ; car,
et c’est le troisième facteur qui instabilisait le système financier, les courtiers avaient du accorder un crédit
supplémentaire à leurs clients qui ne pouvaient répondre immédiatement aux appels de marge. Certains
La Reserve fédérale, constatant cette situation alarmante, ajouta rapidement des liquidités dans
l’économie en rachetant des titres sur le marché. Les taux sur les fonds fédéraux furent ramenés
abruptement à 6,5%. Elle encouragea aussi les banques à accorder le crédit nécessaire aux intermédiaires
du marché, sans pour autant proposer de garantir les pertes possibles prévenant de tel prix. Comme on le
savait, il n’eut pas de vague de faillite bancaire et la krach eut peut de conséquence sur l’économie réelle,
Le japon a connu une très forte expansion durant les années 80. La production industrielle était très
forte et atteignait à son sommet une croissance de 10% par année au milieu de 1988. Le taux d’escompte
était de moins de 3% et la masse monétaire croissait de plus de 10% depuis 1986. La force de l’économie
permet au yen de s’apprécier de prêt de 100% entre 1985 et 1987. Le chômage atteignait 2% vers la fin de
1989. Dans ces conditions, la bourse de Tokyo augmenta de 48% par an, en moyenne, de 1986 à 1989.
26
L’inflation passa de 1% à3% au milieu de 1989, mais le japon maintenait ces taux d’intérêts bas,
voulant ralentir l’appréciation du yen vis-à-vis du dollar américain. Vers la fin de l’année, le taux
d’inflation approcha de 4% et dans la deuxième partie de l’année, le taux d’escompte fut augmenté de
2,5% à 6% au début de l’année 1990. A ces taux historiquement très élevés pour le japon s’ajoutaient des
augmentations salariales qui atteignirent plus de 4% par an à la fin de 1989. Ce dernier chiffre augmentait
encore les attentes d’inflation et mettait une pression à la baisse sur les marges de profit. Face à de telles
perspectives, les banques, qui souvent empruntaient sur les marchés internationaux pour investir sur la
bourse de Tokyo, commencèrent à se retirer. Le Nikki perdait par la suite presque 50% de sa valeur de
décembre 1989 à septembre 1990. L’appréciation des actifs financiers avait artificiellement gonflé les prix
sur le marché immobilier durant les années 80. Suite au krach boursier les valeurs chutèrent et ce secteur
La crise japonaise a été suivie d’une longue période de déprime économique. En partie cette
situation a été causée par la structure bancaire et la politique monétaire. Après la chute du prix actifs, la
banque du Japon a tardé à réduire les taux d’intérêts ce qui a déprimé davantage l’économie. Suite à
l’épisode spéculatif, les liquidités restreintes dans l’économie ont secoué les holdings très endettés. Jusqu’à
aujourd’hui, l’Etat nippon n’est pas vraiment parvenu à sortir l’économie de sa déprime.
Les crises financières les plus récentes ont eu lieu à l’extérieur de l’Amérique du nord, en Asie et
en Russie, plus précisément. Bien que distants, ces chocs, en raison de la mondialisation des marchés, ont
un impact important sur notre économie et sur les marché financiers. Les « Tigres » asiatiques, la
Thaïlande, L’Indonésie, la Malaisie et les Philippines ont connu un essor important dans la première partie
des années 1990. La forte croissance économique provoqua une augmentation du crédit aux entreprises et
des prix immobiliers, ainsi qu’une flambée des investissements. Ceux-ci furent en partie financés par le
capital étranger, causant une forte appréciation des monnaies des « Tigres » qui est venue amplifier leurs
déficits extérieurs. On considérait que ces déficits étaient justifiés par la nature des emprunts qui
servaient à financer des investissements et à augmenter la capacité future de payer des économies de ces
pays.
27
Vers la fin de 1996, cette situation avait provoqué une surchauffe économique et des signes
d’inflation apparaissaient. Le ralentissement des exportations s’ajouta à l’inflation pour mettre des
pressions à la baisse sur les monnaies de ces pays. Les dettes encourues étaient en dollar américain et des
courtes échéances. La dépréciation aurait par le fait même amené une augmentation considérable des couts
de remboursement. Les banques centrales entreprirent donc de défendre les monnaies par des taux
d’intérêts élevés.
Mais les attentes des investisseurs étrangers changèrent : la surcapacité résultant des
investissements importants des dernières années augmenta la compétition entre les exportateurs de la
région. Dés juin 1997, la Thaïlande céda à la pression croissante et dévalua le bas, qui tomba de prés de
50% entre juin et octobre. Ceci avait pour effet de rendre les exportations thaïlandaise plus compétitives et,
malgré l’enrichissement des frais des dettes, les volumes d’exportation pourraient recommencer à croitre.
Face à cette situation les autres pays de la région cessèrent aussi de soutenir leur monnaie et une vague de
dévaluation balaya l’Asie. Les préteurs internationaux voulurent liquider leurs actifs dans ces pays, ce qu’il
A l’automne, ce mouvement atteint Hong Kong qui s’est entêté à défendre sa monnaie par une
hausse importante des taux d’intérêts. Cette hausse provoqua la chute de Hang Song qui se répercuta sur
les marchés occidentaux. Le 27 octobre 1997, aussi appelé le lundi gris, le Dow Jones chuta de 7,2%.
Comme après toute vague de spéculation, le risque perçu des prix aux pays en émergence augmenta et
dusses identifiées à ce risque subirent de forte dévaluations alors que les grands créditeurs, pour la plupart
occidentaux, se rabattait vers des placements de hautes qualités, particulièrement américaines. Dans ce
contexte, le rouble russe prédit 150% de sa valeur en janvier 1998 à octobre 1998. Suite à cette baisse, les
russes durent offrir des taux de plus de 200% pour trouver des preneurs pour les dettes en rouble. Les
remboursements d’intérêt en dollar atteignaient 50% des recettes fiscales en automne 1998. C’est dans
cette situation que le gouvernement russe imposa un moratoire de 90 jours sur les paiements d’intérêts sur
les obligations de gouvernement cette situation causa la quasi faillite du fonds de couverture spéculatifs
américain Long Terme Capital Management(LTCM). Ce fonds détenait plus de 50% des obligations russes
et était un acteur important dans les émissions de plusieurs pays émergents. Il était lui-même financé par
les grandes banques et courtiers américain et sa faillite aurait contribué à mettre en péril la stabilité du
28
système financier américain et international. En effet la fuite des capitaux vers des titres de qualité fut
augmenté la valeur des bons de trésor à trois mois du gouvernement américain et le rendement tomba de
5% à la fin de septembre 1998 à 3,65% le 16 octobre. L’inverse se produisait dans les pays émergents ou le
manque d’acheteur faisait tomber les prix et montait les rendements. Sur le marché boursier, ces nouvelles
En réponse aux événements, la Reserve fédérale diminua ces taux d’intérêts directeurs en trois
occasions, pour un total de 75 points de base, et organisa avec des investisseurs les sauvetages de LTCM
afin de diminuer le rythme de liquidation d’obligation étrangère sur les marchés et d’empêcher une autre
crise du crédit. Ces assouplissements des conditions monétaires rétablissent rapidement la confiance sur les
places financières.
2-3 Tableau économique qui exprime les principales crises depuis 1929
30
mondiale. La banque centrale américaine DUT
baisser ses taux en catastrophe tandis que le
FMI accordé des lignes de crédit d’urgence
aux PVD. Le stock des dettes en suspente
demeura un problème majeur du système
financier mondiale jusque a l’adoption du plan
BRADI (cf. obligation bradi) en 1989. Cette
épisode qui a met en évidence « les
imperfections de l’intermédiation bancaire
dans l’offre du crédit » (Michel AGLIETTA)
a fait beaucoup pour le développement des
marchés financiers et la désintermédiation
bancaire.
1985 Bank of New York Banque, Risque Le 21 novembre, une panne informatique a la
systémique Bank of New York immobilisa prés de 28
heurs le système de règlement-livraison des
empreins d’état américain et ne fut dénoué que
grâce a un concours sans président -20
milliards-de la banque centrale américain
1987 Krach d’octobre 1987 Taux d’intérêt, A partir de janvier 1987, à cause du
du marché obligataire actions, déséquilibre causé sur le marché des changes
puis des marchés systémique. par les accords du Louvre, qui ont enrayé de
d’actions force la baisse du dollar, les taux d’intérêts à
long terme américains remontent
considérablement, tandis que les marchés
d’actions continuent, eux, de progresser. A la
fin de l’été les taux de 10 ans ont ainsi
remonté de « 300 points de base, rendant
illogique la valorisation des actions, qui
amorcent un important mouvement de repli.
Le 19 octobre la hausse des taux à 10 ans sur
l’année atteint même brièvement 400 points de
base et provoque finalement le krach le plus
spectaculaire jamais enregistré en une journée
sur un marché d’actions. La banque centrale
américaine décide d’intervenir massivement
comme préteur de dernier ressort pour éviter
des faillites en chaine de maisons de titres et
banques d’investissement.
1989 Junk Bonds Banque, taux Entre le début de l’année et l’automne 1989, le
d’intérêt rendement moyen des Junk bonds passe de
450 points de base au-dessus de celui des
emprunts d’Etats américains à plus de 1,000
points de base (c'est-à-dire 10% de taux
actuariel) au dessus de celui des dits emprunts
d’Etat. Mode de calcul : index Merrill Lynch
des Junk bonds moins le taux actuariel du
Constant maturity Treasury 7 ans. Source
31
Fédéral Reserve Bank de San Francisco
1989 Bulle spéculative Actions, Le point culminant est atteint le 29 décembre
japonaise immobilier, 1989 sur le marché japonais des actions, avec
banques un plus haut en séance à 38,957.44 pour
l’indice Nikkei
1990 Invasion du Koweït Pétrole, taux 2 aout
d’intérêt
1992 Crise du système FOREX, Taux Peu avant la tenue du référendum français du
monétaire européen d’intérêt 20 septembre 1992, qui entretient une
(SME) à l’occasion incertitude importante sur l’avenir de l’union
référendum sur le traité monétaire européenne, la lire italienne doit
de Maastricht quitter le SME. Dans la foulée, George Soros
et d’autres gestionnaires de hedge funds
arrivent à forcer le 16 septembre la sortie de la
livre sterling du SME. Après les résultats du
referdum, pourtant positifs, les mêmes ayant
pris gout à l’effet de levier que leur
procuraient les marges de fluctuation étroites
du SME font une tentative spectaculaire mais
infructueuse sur le franc français faisant au
passage monter le taux au jour le jour du
marché monétaire français à plus de 20%
pendant toute la crise.
1993 Système monétaire FOREX, Taux En aout, deuxième tentative sur le marché des
européen d’intérêt changes de faire céder la parité Deutsche
Mark/franc français, couronnée de succès. Les
marges de fluctuation du Système monétaire
européen sont élargies considérablement de
façon à décourager définitivement la répétition
de ce phénomène.
1994 Correction brutale du Taux d’intérêt Les marchés obligatoires qui avaient trop
marché obligataire anticipé la poursuite de la baisse des taux
courts effectuent une correction brutale de plus
de 200 points de base pendant presque toute
l’année.
1994 Crise économique FOREX, Taux L’ancrage fixe du peso mexicain au dollar
mexicaine (« crise d’intérêt, Risque était, à terme incompatible avec le niveau
tequila ») systémique élevé de l’inflation au Mexique. Néanmoins
cet ancrage donnait l’illusion générale d’une
garantie de change. Ajouté à la suppression
d’obstacles structurels aux mouvements de
capitaux il provoque de 1990 à 993 un afflux
considérable de liquidités étrangères dans
l’économie mexicaine : plus de 90 milliards de
dollars, lesquels viennent dollariser
l’économie mexicaine et surtout nourrir un
32
boum des crédits bancaires au secteur privé
qui croissent de 25% par an pendant la
période. Mais l’inflation érode petit à petit la
compétitivité mexicaine et les comptes
extérieurs du pays se détériorent le déficit de
la balance des paiements atteignent 8% du
PIB. A partir du 20 décembre 1994, les sorties
de capitaux s’accélèrent et le peso dévisse. Bill
Clinton président des Etats Unis proche voisin
économique du Mexique intervient pour
stopper cette crise et les Etats Unis avec des
organisations internationales, prêtent 50
milliards de dollar US au Mexique une
semaine après le début de la crise dont 18 via
le FMI. En 1995, la chute du PIB mexicain
sera de 7%
1997 Crise économique FOREX, banque Le mécanisme est très voisin de celui qui a
asiatique conduit deux ans et demi plutôt à la crise
mexicaine de 1994 l’ancrage fixe au dollar US
de plusieurs monnaies de la région, en
particulier le bath thaïlandais, donnait la aussi
l’illusion d’une garantie de change et le
système bancaire local s’endette
considérablement
A court terme
Et en devises,
Sans se préoccuper du risque de change,
notamment pour financer les deux
gigantesques vagues de spéculation qui ont
lieu dans toute la région : immobilière et
boursière. Les banques locales se livrent donc
à une double transformation : elles empruntent
à court terme, en devises pour prêter à long
terme en monnaie locale. Quand aux garanties
des prêts elles sont constituées par des
immeubles surévalué ou par des actions
également surévalué…l’afflux de capitaux
étranger est de son coté faciliter par la
politique monétaire expansive que mène la
banque centrale japonaise pour lutter contre la
déflation. Mais les créanciers étranger
réduisent progressivement leurs expositions au
cours de l’année 1997 et le2juillet 1997, les
autorités thaïlandaise doivent laisser flotter le
bath. Le piège se referme alors sur l’économie
de la région : crise des taux de change et crise
bancaire.
1997-1998 Brésil FOREX
33
1998 Défaut de la Russie sur Taux d’intérêt, Cette longue crise très aigue des marchés
le GKO, qui cause un Risque obligataires, provoqué par la démesure des
flight to quality, lequel systémique dirigeants du Hedg fund Long Term Capital
cause la quasi faillite Management, la spectaculaire crise des
de Hedg Fund Long finances publique russe et le Flight to Quality
Terme Management qu’elle a cause, a peut-être été l’alerte la plus
importante connu par le système financier
mondiale: jamais on n’est passé aussi prés
d’un éclatement défini des relations entre les
divers instruments financiers.
2000 Bulle internet Actions Un économiste américain prédisait que grâce a
la « nouvelle économie », il n y aurai plus
jamais de crises. L’éclatement de la bulle
internet est arrive peu après. Crise classique de
sur investissement ( tout le monde se précipite
apparemment porteur) et négligence de
certaines contraintes pratiques : pour acheter
un article par internet il suffit de quelques
clics mais pour le livrer dans la qualité et les
délai prévu, il faut une logistique que la
plupart « net-vendeurs » n’avaient pas.
l’éclatement attendu depuis plusieurs mois se
produit finalement en mars 2000 sous la
pression de la hausse de taux d’intérêt.
2000 Turquie Banque, Taux La crise éclate le 20 novembre 2000 et se
d’intérêt, produit dans le cadre d’un de stabilisation
FOREX ambitieux adopter a 1999, visant a ramener
l’inflation qui était de 65% en moyenne
annuelle, a25% en 2000 et a moins de 10% en
2002. Ce plan comporte notamment un
encrage de la livre turque par rapport au
dollars US de façon a faire baisser les
anticipations inflationniste. Certes, l’inflation
sera ramené à moins de 35% en glissement
annuelle en février 2001 mais entre-temps
l’afflux de capitaux extérieur encourage les
banque turque a spéculer a la baisse des taux
d’intérêt, en achetant des quantités importante
d’empreints d’état, finance au taux au-jour-le-
jour en livres turques ou, pire, en dollars or
comme en Mexique 1990-1994, la
compétitivité de la Turquie s’érode, mais a
trois fois la vitesse du Mexique, et la balance
du payements se détériorent rapidement,
créant une panique sur le marché des taux
d’intérêt ou les banque essayent de liquider
leurs positions. Entre le 10 novembre et le 10
34
décembre, les taux des empreints d’états
turque a moyen terme passe de 40 à70%.
Devant la perspective de faillite bancaire
turque le marché monétaire turc s’assèche et
les crédits en devise ne sont pas renouvelés.
Un important prêt d’urgence du FMI se
révélera insuffisant et, en février, le
gouvernement devra laisser flotter la livre, qui
se dépréciera de 50% par rapport au dollar. Un
deuxième programme d’aide beaucoup plus
important sera alors mis en place sous les
Etats-Unis.
2001 Attentats du 11 Risque Non seulement un certain nombre
septembre 2001 systémique d’établissement financier de première
importance avait des services divers dans les
tours du World Traide Center et aux alentours,
mais plusieurs nœud de communication vitaux
pour les systèmes de payement et de
compensation des marchés financier furent
toucher par l’attaque. La banque centrale
américaine, la Fed, a réagi avec une grande
promptitude et une vigueur impressionnante.
Elle a injecté immédiatement sans limite
toutes les liquidités demandés par les banques
qui étaient victime d’une asymétrie dans leurs
règlement, c’est-a-dire qui avaient des
règlements a effectuer mais n’avaient encore
était créditées par leurs autres contreparties.
L’injection fut si massive que le taux au jour
du marché interbancaire domestique
américain, dit taux des Fed Funds, tomba à
zéro pendant plusieurs jours. La Fed continua
pendant une semaine à fournir à volonté les
liquidités demandées par les banques préférant
ne pas jouer avec le risqua systématique. De
son coté, la banque centrale européenne
accorda 130 milliards d’euros de liquidités
supplémentaires aux banques européennes.
Enfin, il y’eut une baisse surprise concertée
des taux directeurs de la Fed, de la BCE et de
la banque d’Angleterre.
2001 Junk bonds Taux d’intérêt A l’automne 2001, les spreads de crédit des
junk bonds retrouvent un niveau proche de
celui atteint pendant la crise de 1989. Les
attentats du 11 septembre puis une légère
contagion de la part de la crise économique
argentine leur feront à nouveau dépasser 1.000
points de base.
35
2001 Crise économique FOREX Elle éclate en novembre 2001
argentine
2002 Brésil Marché A l’approche de l’élection présidentielle du 27
obligataire, octobre la probabilité grandissante de la
FOREX victoire à celle-ci de Luiz Inacio da Silva, dit
« Lula », crée des inquiétudes de plus en plus
aigues chez les détenteurs de la dette publique
brésilienne. L’Argentine vient de faire défaut
sur sa dette et la peur grandit qu’une fois élu,
« Lula » fasse adopter un moratoire des
paiements d’intérêt. Tout au long de l’année
l’écart de rendement entre les obligations
émises en dollar US par le brésil et les
emprunts d’Etat américain progresse, pour
culminer en octobre à 2300 points de base
(c'est-à-dire 23% en écart de taux actuariel).
Ce niveau attribuait implicitement au Brésil
une probabilité de faire défaut proche de
100%. En même temps le real s’était déprécié
perdant la moitié de sa valeur. Le plus frappant
est que cette crise s’est poursuivie malgré la
mise en place d’un concours colossal de 30
milliards de dollars par le FMI, dont 6
seulement avant l’élection et 24 débloqués
après. Cette bulle s’est dégonflée rapidement
une fois l’élection passée, quand il est devenu
clair que le nouveau président ne se lancerait
pas dans l’aventurisme financier.
2007- ? Crise financière de Marché Provoqué Par La Titrisation Des Créances
2007-2009 immobilier, Douteuses Issues De La Bulle Immobilière
banque, actions, Américaine Des Années 2000. La Crise Eclata
risque Pendant L’été 2007 (Connu Alors Comme La
systémique Crise Des Subprimes). Elle S’est Manifesté
Par Une Baisse De L’immobilier, Un Effet
Domino Provoquant L’effondrement De
Diverses Grandes Banques Dans Le Monde Et
Une Baisse Des Bourses D’actions. Les
Banques Centrales (BCE Et Fed
Principalement) Ont Injecté D’importantes
Liquidités. L’adoption D’un Point De
Sauvetage Du Système Bancaire Aux Etat
Unis (Plan Paulson) et d’autres mesures prises
notamment en Europe n’ayant pas suffit à
rétablir la confiance, une chute des bourses
mondiales s’est déroulé en octobre 2008. Le
marché interbancaire est de son coté presque
totalement paralysé par des taux d’intérêts très
élevé et une crise de confiance généralisée.
36
L’économie non financière commence de son
coté à être atteinte par la crise. Les fonds de
retraites des Etats Unis ont à ce moment perdu
2000 G$ US en un an.
Conclusion
Quelques traits très communs ressortent d’un survol de ces différentes crises. Ils sont de deux
ordres : les traits économiques et les traits liés à la psychologie des marchés. Dans la première catégorie on
observe que les crises boursières récentes ont fait suite à une solide expansion économique, accompagnée
d’une expansion monétaire et du crédit (Etats Unis 1987, Japon 1989 et Asie 1997). Cette expansion est
reliée à une demande d’investissement très forte qui peut être liée à des opportunités nouvelles (Etats Unis
37
1929 et Asie 1997) ou simplement une surestimation des possibilités d’absorption de l’économie (Japon
1989). Finalement, l’expansion financière est le plus souvent accompagnée d’un accroissement du levier,
que les acteurs croient justifiés part les perspectives extraordinaires de profits de l’époque. Ce levier peut
être direct, par des emprunts sur marge, (Etats Unis 1929 et 1987) ou soit par l’interaction avec le réseau
bancaire, qui prête les fonds trop facilement et alimente l’expansion monétaire (Japon 1989 et Asie 1997).
Cette surestimation des possibilités de croissance et de profits nous amène au second groupe de
traits communs : les bulles spéculatives sont des phénomènes de masse ou les analyses rationnelles font
place à une exubérance irrationnelle, selon l’expression même du président de la Reserve fédérale, M. Alan
Greenspan. Bien que ce facteur ne soit pas quantifiable, il faut en tenir compte puisque qu’il est à l’origine
des comportements de panique qui amplifièrent les crises. C’est seulement lorsque cet état d’esprit
s’installe que l’aveuglement face au prix réel des actifs et l’oubli des crises précédentes permet au marché
de se nourrir de sa propre fibre. En effet lors de d’une bulle spéculative, le potentiel de profits d’un actif
financier n’est plus relié à celui de l’actif physique sous-jacent, mais plutôt à sa valeur espérée de revente.
Nous poursuivrons cette réflexion d’ici quelques semaines en cherchant à voir si ces traits
Introduction :
38
1.5 L’accroissement de marché du su brime aux Etats-Unis
Conclusion
Introduction :
La crise financière internationale qui a déclenché aux USA à touché les marches et les marchés
boursiers et les marchés du crédit de tous les pays du monde sans exception, malgré qu’elle été au début ne
concerne que seulement quelque pays, mais a s’entendre par contagion de devenir international car au
économique, voire une récession. L’analyse de cette crise nous incitons à étudier dans ce chapitre primaire
les doubles causes de la crise. Ces causes de déclenchement et de transmission pour une ampleur mondiale.
Les causes de cette crise sont parfois imputées à la fédéral Reserve Bank qui a pratiqué en 2003 et
2004 des taux d’intérêts jugés trop faibles, incitant à la distribution « massive » de crédits aussi bien qu’a
la recherche par les investisseurs et les épargnant de « supplément » de rémunération, obtenu par le
développement massif de prêts risqués à des personnes insolvables, avec des taux d’intérêts plus élevés.
40
Le fait que les intérêts hypothécaires soient déductibles d’importer aux USA, incite
aux cibles aux institutions financières de façon à ce que la clientèle moins fortunée ait accès au crédit
Hypothécaires. Ainsi par exemple, en 2005, 52% des hypothétiques rachetées par Freddie Mac et
Fannie Mac devaient parvenir de ménage gagnant moins que le revenu médian de leur région et 22%
de ces prêts devaient être accordés à des ménages gagnant moins de 60% du revenu médian. C’était
Les institutions ont eu pour effet de gonfler la demande pour les propriétés (la
proportion de propriétaires a atteint 69% en 2004) en attirant une clientèle à risque. Cette hausse de
la demande s’est traduite par une hausse des prix qu’on peut maintenant qualifier de « bulle
immobilier ».
Le marché des « subprimes » est constitué de prêts risqués qui peuvent être hypothécaires
(immobilier), des cartes de crédits, de la location de voitures et autres accordés à une clientèle peu solvable
ou à l’historique de crédit difficile. Ce marché s’est largement développé aux Etats Unis à partir de 2001,
passant d’un montant de 200 milliards USD pour les prêts hypothécaires en 2002 à 640 milliards 2006. Ce
Les emprunteurs à risque peuvent contracter un empreint immobilier sur ce marché, moyennent
un taux d’intérêt révisable généralement indexé (par exemple sur le taux directeur de la FED) majoré
d’une prime de risque « subprime » pouvant être très élevée. Les premiers années du prêts (1,3 ou 5 en
général) sont couverts par un taux d’intérêts fixe promotionnel qui devient ensuit variable. Les empreintes
41
hypothécaires américaines ont la possibilité de ne rembourser que la partie intérêts de leur mensualité, un
La croissance de ce marché à tout d’abord été encouragé par des taux historiquement bas qui ont
incité les institutions de crédits à accroitre la part du subprime dans leur porte feuille et à profiter des
importantes marges de risque imposées à ces crédits. Elles étaient encouragées en cela par une législation
de 1977 (Community Reinversemment Act) : Un établissement peut demander et obtenir une garantie de
ses dépôts par l’état (Fédéral Deposit Insurance Corporation) s’il s’engage en contre partie à prêter à des
personnes à revenus modestes, aux quelles de tels prêts ne seraient sans cela pas accordés. Par ailleurs, ce
mouvement à été accélérer par l’utilisateur de la titrisation comme outil d’évacuation du risque de crédits,
attractifs. Certains établissements financiers avaient fait de subprime leur spécialité en se spécialisant dans
Ces prêts à des personnes à la cote de crédits insuffisante ont participé à la création d’une bulle
immobilière qui elle même nourrissait la bulle de crédit, tant que l’immobilier augmente, la maison acquise
est mise en hypothèque assure que l’opération ne peut que bien se terminer, puisqu’en cas défaillance, la
Les banques françaises ont été parmi les plus activités dans le développement des rehausseurs de
crédit : deux d’entre elles ont pour principale actionnaire des groupes français.
Les rehausseurs de crédits au cœur du système, en créant une demande inespérée pour les
créances hypothécaires risquées ABS (Asset Backed Security : c’est un titre représentatifs) est une
obligation revendu à rehausseur de crédit) ; issus des subprime. Ils mélangent ces ABS avec d’autres
avances moins risquées pour crées des CDO (Collateralised Debt Obligation ; produit financier présenté
comme sur. On mélange les ABS avec des obligations moins risquées pour emmètre des CDO), placements
42
présentés aux investisseurs sous la notation financière la plus sure, le AAA fait croire à un placement à la
fois sur et très rentable. En finance, risque et rentabilité vont normalement de paire.
Le taux d’intérêt élevé des ABS, regroupements de subprime, augmente le rendement CDO,
tandis que le caractère plus sur des autres créances est censé suffire à garantir sa sécurité.
Du coup, les banques ont vu le système des CDO sous l’angle du succès très rapide d’un
placement de père de famille, jugé à la fois sur et rentable, et ont multiplie des produits dit « garantis » qui
se sont rendus facilement à cause de la grande demande par les épargnants. La croissance de la demande à
tiré à son tour celle des créances immobilières risqués (subprime), qui se voyaient offrir ainsi un débouché
inespéré.
Les agences de notation financières (Monday’s Standart and Bors Fitch) ont pendant plusieurs
années données la meilleure notation financière (AAA) aux placements de type CDO avant de se rendre
compte qu’il faillait brutalement l’abaisser. Le plus souvent, ces agences de notation financière se sont
contentées de collecter les données communiquées par les créateurs des titres financières : les organismes
de crédit immobilier dans le cas des ABS, les rehausseurs de crédit pour l’émission des CDO, et les
banques dans le cas des contrats d’échanges censé protéger contre le risque de non remboursements,
appelés CDS
Cette indulgence peu s’expliquer par le fait que les rehausseurs de crédit, soient devenus du fait
de leur croissance des clients importants pour les agences de notation financière, pour la notation des CDO
qu’ils émettaient. Par ailleurs, ces CDO ont trouvé une clientèle importante dans les réseaux commerciaux
des banques, elles aussi clientes stratégiques des agences de notation. L’analyste financier d’une agence de
notation financière avait donc commercialement intérêt à ne pas se poser trop de question.
créances. La titrisation est l’opération financière, méconnue de (l’ampleur) l’emprunteur, par laquelle une
banque revend ses créances sur des marchés spécialiser, souvent groupées avec d’autres valeurs. Ce qui lui
43
permet à la fois de se refinancer et de réduire son risque (qui est reporté sur les investissements classiques,
Le marché de subprime à été massivement financé par la titrisation, les créances étant regroupées
dans les véhicules de financement et transformées en titres négociables souscrites par des investisseurs.
Cependant, à partir du début 2007, la crise des crédits subprime à jeté le doute sur l’ensemble des
véhicules de titrisation de créances en premier lieu les créances hypothécaires portant spécifiquement sur
l’immobilier d’habitation américain (Résidential Mort-gage Baclaed Security, ou RMBS), mais aussi les
paquets de créances diversifiées appelés CDO (Collateralised Debt Obligation). Ce sont en fait toutes les
formes de véhicules de titrisation de crédit (ABS, RMBS, CDO et leurs variantes) qui sont devenues
suspectes, aux yeux des investisseurs, au début et surtout durant l’été 2007, de peur qu’ils ne portent sur
La deuxième courroie de transmission de la crise est constituée des fond d’investissement qui ont
eux mêmes acheté les créances titrisées. Les crédits subprime, offrant des rendements élevés dus au
paiement par l’emprunteur d’un taux d’intérêt plus forte demande de ce type de produits afin de gonfler et
Les fonds se sont trouvés en difficulté du fait de la chute de la valeur de leurs actifs.
révélé le 17 juillet 2007, a donné le signal de la crise de confiance. L’annonce, intervenue le soir même
d’une séance record à la New York Exchange (14 000 points atteints en séance), va donner le signal de la
baisse. Ce sont désormais tous les fonds d’investissement qui vont à leur tour devenir suspects.
Certains fonds avaient cependant, dés 2006, envisager qu’une crise immobilière se présente et
avaient pris des positions inverses à tout le monde en spéculant sur l’effondrement sur l’effondrement des
44
En troisième lieu, ces fonds d’investissement appartiennent ou sont financés par les banques (les
Hedge Funds se Financent par effet de levier, c'est-à-dire avec peu de capitaux et beaucoup d’empreintes).
Les banques reprennent donc par ce biais les risques qu’elles avaient dans un premier temps confiés aux
marchés. La communauté financière s’est alors rendu compte, vers la fin de juillet 2007, que l’ensemble du
système bancaire supportait des risques de crédits, non seulement dans les fonds que les banques
finançaient, mais aussi dans les fonds qu’elles géraient. Ainsi, des créances titrisées à haut risque selon
(Medaf) étaient elles mêmes présenter dans certaines SICAV monétaires, placements jusque la jugés sans
risque, les SICAV monétaires dynamiques dans les premiers jours d’aout 2007.
Le 09 aout 2007, la première banque française par ses fonds propres, BNP PARIBAS, annonce le
gel (réalisé le 07 aout) des actifs de trois fonds monétaires dynamique OPCVM d’une valeur de 1.6
milliards d’Euros (gérés par BNP PARISBAS, ABS EONIA, BNP PARISBAS, ABS EURIBOR et
PARVEST DYNAMIQUE ABS) (liées aux fonds depuis que les négociations des Mort-gage Securities
étaient virtuellement arrêtées et donc empêchaient les investisseurs de pouvoir déterminer le prix de
marché Security.
Le 29 aout, BNP PARISBAS annonce la fin du gel. Les fonds ont rouvert courant septembre avec
Conclusion
Après des années de mondialisation heureuse, aujourd’hui on vie une récession économique et
45
L’influence négative de cette crise sur les économies des pays du monde surtouts les plus
développés, nous poussons à étudier et analyser, et présenter dans ce deuxième chapitre les effets et
malheureusement négative de cette crise sur l’économie mondiale, on essayant de donner plus
d’informations chiffrés pour pouvoir connaître et démontrer l’ultime immense force et ampleur de cette
crise fatale .
Introduction :
46
1-1-2 Banque Lehmann Brother
1-4 Les mesures prises par les USA pour faire face à la crise :
1-9 Les mesures prises par l’Europe pour faire face à la crise :
2-5-1 Le Brésil :
3-3 Les politiques pris par le gouvernement pour faire face à la crise :
Conclusion :
Introduction :
48
Après des années de mondialisation l’économie internationale subit des effets négatifs d’une
récession économique très forte qui n’épargne aucun pays (développé ou en voie de développement ; mais
La crise du secteur immobilier aux Etat –unis d’Amérique, s’est transformé en crise financière
mondiale a cause de titrisation, et dont l’impact négatif s’est étendu à l’économie réelle est énonciatrice
d’une récession économique selon les experts, cette crise reste la plus grave depuis celle de 1929, ceci à
Donc quelles sont les effets négatifs de cette crise sur l’économie réelles des pays du monde/.On
prend le cas des pays développés (USA, UE), les pays émergeant (BRIC) et les pays sous développés
(l’ALEGERIE).
49
Il faut savoir que s’est le pays d’origine de la crise qui a subit les premiers effets négatifs de la
Parmi les créancier touche par la crise des prêts hypothécaire à risques figurent nombre
De nombreux établissements ont même fait faillite qui sont des banques d’affaire de Wall Streets
et institutions de crédits.
Le 15 septembre 2008, cette banque d’investissement en faillite, est lâchée par le gouvernement
Le 16 mars 2008, cette banque est au bord de la faillite, est rachetée pour 1,2 milliards de dollars
Sont deux organismes de refinancement hypothécaire qui garantissent prés de 40% des prêts
immobiliers américains (soient 5300 milliards de dollars) sont mis sous tutelle par le trésor américain .Il
ont subit une perte de 12,59 million de dollars .Le 07 septembre 2008 il s’agit d’une nationalisation de
facto ; événement exceptionnel pour des sociétés cote en bourse aux USA.
50
Une semaine après avoir été sauvée de la faillite par la Fed ; ils ont reçus 14 milliards
d’indemnités de départs.
L’économie américaine a perdu 533000 emplois en novembre 2008 ,et le taux de chômage a
atteint 6,7%,le niveau le plus haut depuis quinze ans a annonce en décembre le département du travail
américain ;en se basant sur les chiffres corrigés des variation saisonnière .La destruction mensuelle de
533000 emplois ,deux fois plus qu’attendu ,est la plus importent depuis plus de trente ans .Ces chiffres sont
d’autant plus mauvais pour l’économie que le gouvernement avait déjà revu en forte hausse le nombre
d’emplois détruits aux cours des deux mois précédents :320000 en octobre ,alors que 240000 étaient
prévus, et 403000 en septembre contre 284000 prévus .Ces chiffres catastrophiques ont aussitôt fait réagir
la classe politique américaine ;notamment le président Barack Obama qui a appelé à prendre des mesures
Les conclusions, du département de travail rapportent que le taux de chômage a augmenté de 0,2
points par rapport au mois d’octobre 2007, depuis l’entrée en récession des Etats-Unis, en décembre 2007.
Selon le bureau national de la recherche économique, le taux de chômage est monté de 1,7 points, ce qui
représente plus de deux million de chômeurs dépasse ainsi la base symbolique des 10 millions de
personnes ; et les personnes touchées par le chômage de longue durée sont désormais 2,2 millions, une
Officiellement, l’économie américaine est entrée dans cette situation depuis douze mois, et se
La destruction d’emplois a été ressentie dans tous les secteurs d’économie ,mais plus
particulièrement dans l’industrie ,qui a perdu 163000 emplois , et dans les services ,qui ont supprimé
370000 emplois ,ce dernier secteur représente 80%des emplois aux USA et concentre environ deux tiers
51
1-3-L’effet négatif de la crise sur le secteur automobile des USA :
Aux USA, même l’industrie automobile souffre de la crise .les ventes s’effondrent de part et
d’autre de l’Atlantique et les annonces de fermeture d’usines se multiplient dont les géants : General
Motors, Chrysler et Ford sont au bord de la faillite, leurs ventes sont tombées à leur plus bas niveau depuis
un quart de siècle ; et la crise de crédit les empêchent de trouver les fonds nécessaires à leur survie.
Le géant d’automobile General Motors a annoncé avoir une perte trimestrielle de 2,5 milliards de
dollars, soit deux fois plus qu’attendu par le marché .Plus inquiètent encore, il a prévenu qu’il risquait de
se retrouver dés le début 2009 avec un niveau de liquidité ne lui permettant plus de poursuivre
Ford a à fait moins mal, avec 129 millions de dollars de pertes, mais accumule tout de même prés
Les effets de la crise seront ressentis moins sévèrement dans le secteur agricole que dans
C’est l’une des conclusions que tire, dans une étude tout juste parue, le département américain de
l’agriculture (USDA) à propos des conséquences de la crise pour l’économie agricole des USA.
Un constat logique : « L’agriculture américaine est entrée dans la crise avec des exportations, des
prix et des revenus »signale se rapport, il n’empêche, le secteur n’échappera pas à la crise .Moins d’une
raison d’une baisse de la consommation des ménages. « La plus parts des consommateurs
américains ont des standards de vie suffisamment élevés pour que les besoins alimentaires ne provoquent
pas de changements notable dans le revenu » indique l’étude qu’à cause du ralentissement de l’économie
52
Certain pays qui représente de gros marchés pour les Etats -Unis risquent de réduire leurs
importations. Ce qui a commencé à se vérifier dés la fin 2008 avec la Chine, Taiwan, le Mexique, l’Egypte
et la Russie .Selon l’USDA, les exportations américaines chuteraient de 18% en 2009 ; à 96 milliards de
dollars ; cette décélération ne serait toute fois que de courte durée et les ventes repartant à la hausse dés
Pour l’USDA ,le revenu net des formes américaines devrait perdre 26%en 2009 .Mais cette baisse
doit être relativisée :le revenu reste légèrement supérieur au revenu moyen des prix de ces dernières années
.Les firmes américaines bien armées contre la crise :les producteurs disposent d’un grand nombre d’outils
de gestion des risques ,ont amélioré leur productivité et optimise leur charges …….et aussi parce que les
1-4-Les mesures prises par les USA pour faire face à la crise :
Les Etats –Unis est le pays le plus touchait par la crise et pour faire face à ces effets négatifs sur
l’économie mondiale et particulièrement sur l’économie et les banques américaines ; elle a organise un
sommet le 14 novembre, au les dirigeants du G20 sont réunis à Washington à la maison blanche au il arrive
Les éléments de plan d’action du G20 à Washington s’articulent autour de 3 axes essentiels :
Un soutien à l’économie
Les principales réflexions de la maison blanche s’articulent autour d’une meilleur gestion des
risques pour les banques ; une transparence accrue des marches et des institutions et une plus grande
harmonisation de leur règles comptables. Pour l’instant, l’administration américaine a donné son quitus
53
pour deux nouveaux mécanismes à savoir, l’institution d’un « collège de superviseurs » et d’un « système
Pour sauver l’économie américaine ; la chambre des représentants du congrès a voté pour
l’examen de plan Paulson d’un montant total de 700 milliards de dollars. Pour refinancer les banques puis
La crise financière a alimenté les craintes d’une récession qui résulte par un fort ralentissement en
Europe
La récession en 2009 toucherait ; la zone euro avec (-2%) ; l’UE (-1,8%) ; une décroissance de
l’activité en Allemagne (-2,5%) ; en France (-1,9%) ; en Espagne (-1,7%) ; aux Royaume-Unis (-2,8%) ; en
Italie (-2,1%).
Le secteur automobile qui joue un rôle clé dans la configuration économique en Allemagne a
54
La direction Opel qui emploie plus de 25000 salaries outre Rhin a lancé un appel au secours au
gouvernement
En France, le groupe automobile Français PSA, Pageot Citroën a annoncé un plan de diminution
Généralement l’emploi a ralenti en Europe avec plus de 10% de chômage ainsi que l’Espagne a
Le français Rhodia va également réduire de 40% sa production sur ses trois sites français.
Le CEFIC ; Conseil européen des industriels de la filière, prévoit quant à lui, un recul de la
L’union européen doits prendre des mesures au niveau communautaire, et ne doit pas négliger
certains points pour limiter les effets négatifs de la crise mondiale sur l’économie européenne.
L’intervention des Etats nationaux s’est avérée une nécessite en temps de crise.
Avant la crise, les entreprises avaient recours majoritairement aux marchés financiers pour
investir .aujourd’hui ces besoins de financement sont reportés sur les banques qui affaiblies par la crise, ne
peuvent supportés à elle seules l’ensemble de la demande .D’ou la nécessite de remettre en marché le
système de financement via les marchés financiers et de rétablir la confiance entre les acteurs bancaires .
55
1-9-3-Mettre en place une nouvelle régulation des marchés financiers :
La mise en place des règles communes, d’un contrôle des rémunérations ainsi que la création de
normes comptable permettant de Controller et d’anticiper les fluctuations des marchés financiers au niveau
européen.
Les mesures directes met par l’UE est de restaurer des plans de sauvetages et les examiner sur les
Comme la banque d’investissement (BEI) qui a proposé d’augmenter son volume de prêts de 20 à
30% en 2009 et 2010 ce qu’est équivalent à 10 et 15 milliards d’euros par an ; ou une partie de ces
nouveaux prêts seront destinés à l’industrie automobile qui est besoin de 40 milliards d’euros comme aide.
56
Le BRIC, acronyme pour designer le groupe des pays formé par le Brésil, la Russie, l’Inde et la
Avoir vu leurs poids dans l’économie mondiale augmenter rapidement au début de 21 siècle et
vouloir jouer un rôle important dans les relations commerciales ,mais aujourd’hui ,en plein crise financière
Le brésil est en proie à la dévaluation et aussi à la chute des prix du pétrole qui a obligé la banque
La crise a touché la Russie par les prix du pétrole sachant que la Russie est un grand producteur
La croissance du PIB en Russie avait atteint 8,1%en 2007elle n’a été que 6,0% en 2008 et à partir
Les recettes budgétaires de la Russie diminueront en 2009 de 4400 milliards de roubles (97
57
Les signes de ralentissement sont apparus dés le début de 2008 à cause de la flambé des prix de
pétrole et de l’alimentation qui réanime l’inflation (12%en rythme annuel) et provoque des manifestations,
la banque centrale dans le bute relever ses taux d’intérêt, ce qui va freiner l’investissement.
Le PIB a cru de 9%par an depuis 2004, l’an 2008 l’activité bondi de 12% dans le commerce, le
des affaires d’Etat a exposé l’état de la situation économique actuelle devant le comité permanent de
Le produit intérieur brut (PIB) avait progressé de 11,9% en 2007, et les analystes n’excluent pas
Le taux de croissance de 9,7%en septembre 2008, soit le plus bas depuis 5 ans et se ralentir à
6,7%en 2009.
Selon l’agence de planification économique ,67000 petites et moyennes entreprises ont fermé au
Les investissements directs étrangers (IDE) en Chine ont augmenté seulement de 35,06% entre
Janvier et octobre 2008 contre une progression de prés de 40%sur les neufs premiers mois de l’année.
58
2-4-4-L’impact sur les banques chinoises :
commission de la supervision bancaire de la Chine a affirmé que les banques chinoises sont capable de
résister la crise financière mondiale actuelle .Il annonce qu’après la dernière onde de choc de la crise des
subprimes ;la commission de superviseurs bancaires de Chine a ordonné aux banques de rendre public
leurs niveau d’exposition éventuelle aux risques dû à leur investissements liées aux subprimes .De façon
générale, comme les banques chinoises possèdent peu de produits financiers liés aux subprimes, les pertes
2-5-1-Le Brésil :
Présenté par l’un des champions de la mondialisation qui a su profiter de l’ouverture des marchés
Le Brésil ne veut pas perdre sa position de pays qui, désormais fait partie du groupe des nouvelles
puissances vers l’es quelle l’axé économique du monde est entrain de se déplacer.
Le PIB devait se contracter légèrement en 2009 ;l’activité a perdu beaucoup de son élan au cours
du dernier trimestre de 2008 ,tirées vers le bas par la chute de la production industrielle ,mais il semblerait
qu’après avoir touché le fond ,elle donne actuellement des signes de redémarrage .L’assouplissement en
cours de l’action publique ;ajouté a l’amélioration probable des condition de crédits pendent l’année
devrait étayer la reprise d’ici la fin de l’année et au début de 2010 .Dans un premier temps ,la repense a la
crise a consisté à adopter des mesures destinées à croire la liquidité pour consolider le crédit .
Les autorités ont commencé à assouplir la politique monétaire en janvier dernier et des baisses
des taux supplémentaires sont attendu incessamment .Des mesures budgétaires d’accompagnement ont été
annoncées ,en particulier des baisses d’impôts temporaires, des augmentations des dépenses de protection
sociale et de l’investissement public ,et des ingestions de capitaux dans les banques appartenant à l’Etat
afin de stimuler la croissance du crédit. La politique budgétaire devrait désormais avoir pour objectif
59
principale de laisser les stabilisateurs automatiques jouer à plein plutôt que de s’engager dans un activisme
supplémentaire.
La croissance du PIB a ralenti, passant de 6,6%au troisième trimestre à 1,3% au dernier trimestre
Au fur et à mesure que la crise, s’intensifiait, la production industrielle s’effondrait dans les
secteurs très dépendent du crédit comme l’industrie automobile ou d’autres biens de consommation
durable ; elle s’est toutefois redressée en janvier et les ventes de véhicules sont reparties à la hausse au
début de 2009 .Même s’il faut préciser qu’elles partaient d’un niveau très bas .L’accès au crédit reste
La demande intérieur et les exportations vont probablement rester atones pendant l’essentiel de
l’année 2009.L’activité devrait reprend de la vigueur vers la fin de l’année et au début de 2010.
Conjuguée à une augmentation des transferts de l’Etat en faveur des ménages ; devrait soutenir la
consommation privée. Une mise en œuvre plus rapide des programmes de développement des
l’investissement privé.
La diminution brutale du prix de pétrole a induit des effets directs et indirects sur la demande
intérieure ;la croissance du PIB est négative depuis l’été 2008 et ne devrait repartir que faiblement .Malgré
une certaine répercussion de la dépréciation du taux de change ,l’inflation devrait diminuer en 2009-
2010.Le budget qui affichait de larges excédents va enregistrer de déficits encore plus larges, tandis que
60
l’impact de la baisse des prix des matières premières sur les exportations sera partiellement compensé par
Une relance budgétaire vigoureuse devrait avoir pour objectif de maximiser l’effet multiplicateur
Jusqu’au milieu de l’année 2008, La Russie affichait une croissance vigoureuse ;bien que certains
facteurs propres à la fédération aient eu un impact négatif sur les flux nets de capitaux privés au cours de
l’été, le principale choc était l’exacerbation de la crise mondiale en septembre 2008 ;à la suite de laquelle
les prix du pétrole ont chuté brutalement, sapant directement la demande intérieure et aggravant les sorties
de capitaux. Les banques ont limité leurs concours au fur et à mesures que les risques de crédits
augmentaient et les échanges internationaux se sont effondrés sous l’effet de la crise qui frappait la
demande au niveau mondiale ; tous ces facteurs conjugués ont provoqué une forte baisse de la production.
En septembre 2008 ,alors que la chute des cours des actions provoquait un assèchement des prêts
interbancaires, les autorités ont réagit promptement pour corriger ces manques de liquidité .Parallèlement
la banque centrale est intervenue pour contrer les pressions exercées sur les taux de change ,mais les
mesures adoptées pour améliorer la liquidité ont alimenté la demande de dollars Ainsi, à la fin du mois de
janvier ,la banque centrale avait dépensé quasiment le quart de ses services ;malgré le fait qu’elle est
autorisé des dépréciations de la monnaie par étape qui ont abouti à une chute de 28%du rouble par rapport
D’autres mesures ont été prises pour renforcer la confiance dans les banques, notamment, le
relèvement des plafonds d’assurance des dépôts. La garantie des prêts interbancaires en faveur des petites
banques ou encore la reprise par l’Etat de quelques banques mineures en difficultés. Au delà des mesures
destinées à soutenir le système financier, le gouvernement a également abaissé le taux de l’impôt sur les
bénéfices, augmenté les allocations de chômage et adopté des plans destinés à venir en aide aux entreprises
fondamentales. Une tendance à recourir à des mesures protectionnistes s’est fait notamment, avec une
hausse des droits de douane sur les véhicules d’occasion importés, l’octroi des subventions à des
entreprises russes et le recours à des pratiques préférentielles dans les marchés publics.
61
Même si les mesures prises par les pouvoirs publics ont, pour effet, de soutenir considérablement
l’économie ;la conjugaison de chocs extérieurs négatifs très violents et de certains risques purement
nationaux (notamment la fragilité de la confiance dans les banques et dans la monnaie ) rendent -
improbable tout retour rapide à la croissance ;si la situation internationale devait s’aggraver d’avantage que
ne le prévoient les spécialistes ,la reprise en Russie pourrait être repensée à 2010 voir au delà .En
revanche ,les prix de pétrole sont récemment repassés au dessus des niveaux retenus dans les prévisions et
si ces prix élevés se maintiennent, la reprise pourrait alors être plus précoce et plus rapide que prévu.
La longue période de croissance économique qu’a connue l’Inde est aujourd’hui achevée, comme
en témoigne le fait que la progression du PIB était bien inférieur à son potentiel à la fin de 2008.
Après une augmentation marquée des dépenses publiques en 2008 ;le gouvernement a adopté
chute des exportations grâce à la reprise progressive de l’économie mondiale, la croissance devrait toute
fois repartir en 2010 du fait, de l’ampleur de la dégradation de la situation budgétaire qui avait commencé
avant même ce ralentissement ,la marge de manœuvre permettant la mise en œuvre d’une politique
contrecoup probable de la constitution de stocks excédentaires qui s’est produite au quatrième trimestre de
Compte tenu de la détérioration des finances publiques, le gouvernement n’a annoncé que des
mesures budgétaires limitées pour compenser la chute de la demande extérieure. Aucune autre mesure de
relance n’a été prise dans le budget 2009, le gouvernement a fait savoir que la baisse de la taxe sur la
62
valeur ajoutée centrale annoncée l’année précédente serait prolongée en 2009 et que cette de même que la
taxe sur les services, serait à nouveau réduite cette fois de 2%.Par ailleurs, les subventions au titre des
crédits à l’exportation ont été augmentées le coût de ces mesures est estimé à 1,1%du PIB.
Le gouvernement également à relevé les droits de douane sur l’acier et certains autres produits ;
La banque centrale a assoupli les taux d’intérêt depuis que le ralentissement de l’activité est
devenu manifeste. Après avoir culminé à 9% en septembre 2008. Les taux ont été ainsi ramenés à 5% au
déficit budgétaire devrait suffire à contrer l’impact de la baisse des exportations sur l’emploi et, partant, sur
les revenus et les dépenses des ménages. Les ménages devrait également bénéficier du ralentissement de
l’inflation .Pour autant que la consommation reste relativement dynamique ,que des financements
bancaires adéquats soient disponibles et que l’impact de la baisse du taux de change commence a se faire
sentir sur les exportations ,les investissements des entreprises devraient aussi rester relativement soutenus,
une fois les échanges mondiaux stabilisés, l’économie devrait retrouver son élan, même si la croissance est
Grace à de vigoureuses mesures de relance par voie monétaire et budgétaire ; l’activité devrait
repartir à la hausse en 2009 et en 2010 même si la croissance pourrait reste en deçà de son potentiel.
La reprise de la hausse des crédits aide l’économie a retrouvé de la vigueur, mais les autorités de
surveillance du secteur financier vont devoir garder un œil sur la qualité des portefeuilles des banques.
Compte tenu de la modestie de la dette publique et du niveau élevé des liquidités; les pouvoirs publics ont
63
une certaine marge de manœuvre pour poursuivre l’expansion budgétaires. Quoi qu’il en soit, il semble
qu’il soit possible de prendre des mesures destinées à améliorer le filet de sécurité sociale.
Les exportations se sont contractées à la fin de 2008 et la croissance du PIB en terme réels est
descendue à son rythme le plus lent depuis plusieurs années .Cependant, depuis le début de 2009, certains
signes donnent à penser que le pire a peut être été atteint et que la reprise est en vue. En janvier et en
février, les indicateurs montrent que grâce au dynamisme de la consommation et de l’investissement privé,
de l’année. Les enquêtes réalisées auprès des entreprises font également état d’un redressement, quoique
modeste.
d’autres matières premières ; a contribué à une désinflation rapide. Les exportateurs chinois de la demande
étrangère ; abaissent leurs prix pour essayer de maintenir leurs ventes en volumes.
Le secteur bancaire n’est pas très exposé aux actifs à haut risque à l’étranger, partie grâce aux
contrôles des capitaux. De ce fait, les concours bancaires n’ont pas souffrent des préoccupations relatives
aux normes de fond propres. La banque centrale détient plus de 500 milliards de dollars de titre américains
adossés sur des hypothèques, mais il s’agit principalement de créances sur des entreprises parapubliques
des Etats-Unis. Les prêts ont été limités par les contrôles administratifs, mais ceux-ci sont aujourd’hui
levés.
En novembre 2008 ,le gouvernement a annoncé un grand programme d’investissement pour 2009
et 2010 représentant au total 4000 milliards de yuans de dépenses( soit 5,8%du PIB prévu sur la période
concernée).Une grande partie de ce plan parait toute fois concernes des projets déjà prévus .Le nouveau
budget de gouvernement montre que l’augmentation des dépenses de l’administration centrale et des
collectivités locales devrait représenter selon les projections 2,6% du PIB en 2009 ;l’accent étant mis sur
64
Par ailleurs, le taux de la taxe sur la valeur ajouté sur les exportations et les investissements
devrait
Etre ramené à zéro .Ce qui aura pour effet d’aligner la Chine sur la norme internationale, une
partie de ces réductions d’impôt sera compensé par l’introduction d’une taxe du 20%des produits
pétroliers.
65
Dépendante et quasi exclusivement comme on le sait par le secteur des hydrocarbures, l’économie
nationale devrait maintenir un certain équilibre jusqu’en 2012 au moins avec des capacités de quatre
années d’importations pour faire face à une éventuelle crise du pouvoir d’achat qui menacerait d’affecter la
production.
Premièrement il faut signaler que cette crise ne touche pas le système financier dans la mesure où
il n’existe pas de véritables banques, ni de bourses de valeur reliées aux réseaux mondiaux et le dinar
algérien n’est pas totalement convertible. Mais les recettes en devises proviennent pour plus de 98%des
hydrocarbures, le prix du gaz étant indexe sur celui de pétrole et toute décroissance de l’économie
mondiale à des répercussions sur la demande, car c’est une question de demande et non d’offre ;ce qui
explique les différentes réduction du quotas des parts de marche au profit des pays non OPEP. C’est sur le
plan de repli de la demande mondiale sur les produits énergétiques que l’économie nationale ressent la
Comme tous les pays en voie de développement ;l’Algérie serais non affecte à priori des effets
négatifs de la crise transmission er par la mondialisation financière et ca se justifier par l’argument que le
système financier algérien est déconnecte de du système financier mondial il devrait toute fois se traduire
par deux conséquences dans le cadre du développement futur de l’économie algérienne ;d’abord, les
Puis tous les grands projets de l’Algérie ne sont plus si surs d’aller jusqu’au bout, du moins tels
qu’il ont été programmés c'est-à-dire a plus au moins court terme .En l’occurrence, la chute vertigineuse
des prix de brut et donc des ressources financières principales du pays ne touchent aujourd’hui que le taux
de reconstitution des réserves de changes et du fond de stabilisation des recettes. Si cet affaissement devrait
se poursuivre et durer, il sera extrêmement compliqué de pouvoir maintenir le niveau actuel de la dépense
publique. L’Etat devra par conséquent se tourner soit vers le fonds de stabilisation pour y puiser des
sommes considérables, afin de pouvoir faire face à ses dépenses, soit de remettre en question tous ces
66
Le BTPH étant concerné en premier par le biais des grands travaux entreprise depuis quelques
années, et soutien par excellence de la croissance actuelle de l’économie algérienne, et si cette hypothèse
sera appliquée ce qui se traduira inévitablement par l’incapacité des ménages à rembourser leur crédits
En réalité, la baisse du prix de pétrole et les quantités d’hydrocarbures exportés par l’Algérie et
les pays producteurs constitue l’indice le plus significatif et suffisamment utile pour apprécier les effets de
la crise par contre sur le secteur réel des pays consommateurs. Pour les experts, cette tendance à la chute du
prix du brut affecte en dépit d’une certaine appréciation du dollar. Les économies des pays membres de
l’OPEP, sans que cette instituions ne paraisse capable d’opposer de façon ordonnée et crédible, à
l’offre des exportations des états membres, tant il est vrai que les récessions ramollissent par ailleurs la
cohésion des cartels. C’est ainsi que la réduction de la production exportable et du quota de l’Algérie,
amorce un ralentissement de la croissance économique dépendante quasi exclusivement par le secteur des
hydrocarbures.
Mais les recettes algériennes en devises proviennent pour plus de 98 des hydrocarbures, le prix
du gaz étant indexé sur celui du pétrole, et toute décroissance de l’économie mondiale à des répercussions
sur la demande car c’est une question de demande et non d’offre (la demande mondiale des hydrocarbures
baisse implique une diminution de prix de pétrole). Ce qui explique les différentes réductions du quota des
C’est sur le plan du repli de la demande mondiale sur les produits énergétiques que l’économie
La vision concernant les conséquences potentielles de cette crise à moyen terme sur l’économie
national est qu’il faut faire plus d’attention sur les dépenses publiques, car la mise en œuvre du programme
de relance sur la période 2009-2014 et auquel l’Algérie est prête à mobiliser des capitaux d’une valeur
67
globale de 150 milliards de dollars va causer des intentions budgétaires qui devraient se manifester à la fin
de l’année 2010.
Pour éviter cette situation défavorable, l’Algérie souhaite que le cours du pétrole va être entre
75/80 le baril.
Aussi il faut marquer que l’Algérie à dépensé plus 150 milliards de dollar entre 2004 et 2008 et
le prix de pétrole a dépassé 100 dollars pour le baril. Aussi le gouvernement à prévu 150 milliards de
dollars entre 2009 et 2014 sachant que le prix de pétrole dans ce mois de juin a diminué jusqu’au 60 dollars
le baril !
Puis tous les grands projets de l’Algérie ne sont plus si surs d’aller jusqu’au bout, du moins tels
qu’ils ont été programmés, c'est-à-dire à plus au moins court terme. En l’occurrence, la chute vertigineuse
des prix du brut, et donc des ressources Les prix du baril du brut sont illustrés par des fluctuations du prix
du baril. Le prix moyen pour 2009 est entre 45 et 60 dollars. La tendance à été à la hausse depuis 2003
par exemple, date à laquelle le tarif du baril était de 29 dollars, puis en 2005 à 50, en 2007 à 74,7 et en
2008 entre 100 et 105 dollars. La structure de la croissance en Algérie à fait un bon véritable si l’on
compare ainsi la part de la production d’hydrocarbures dans la production nationale sur une longue
période. De 1970 à 2002, de la moyenne de contribution des hydrocarbures à été de 30 à 33% pour 50% à
partir de Mai 2004 atteindre les comparativement à 2008, le prix du pétrole pour l’année 2009 a été
divisé par deux donc l’économie nationale devrait perdre automatiquement ¼ de la croissance, ce qui
aurait pour effet d’affaiblir la croissance dont les incidences sur les salaires seraient soit la stagnation, soit
Bien que les réserves de changes sont importantes aujourd’hui, de sorte que L’Algérie dispose en
2009 de pas moins de quatre années de capacités d’importation d’une solvabilité externe acquise jusqu’en
2015 ; aussi d’un fonds de régulation de retraites disposant de 4200 milliards de dinars Algérien pour
faire face à une éventuelle crise de pouvoir d’achat qui menacerait d’affecter la production.
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La conclusion selon laquelle l’impacte de la crise financière mondiale sur l’économie Algérienne
sera beaucoup plus d’ordre macro économique et essentiellement à travers une croissance en baisse de ¼.
En outre, le taux d’épargne reste important et l’excès d’épargne sera toujours supérieur à l’investissement.
Concernant l’existence au pas d’un risque budgétaire ; et dans l’hypothèse la plus pessimiste, ou
le prix du baril rejoindrait le prix de référence retenu 37 $ le baril ; la repense serait non.
Quant aux réserves de change qui représentent des avoirs officiels extérieurs exprimés en
différentes monnaie clés. Le risque encouru serait la volatilité des parités. Des cours de change, volatilité
Au plan social, les besoins alimentaires de la population Algérienne sont satisfaits grâce aux
importations, les quelles sont passées d’environ 2,8 milliards de dollars USA en 2000 à 4,8 milliards de
dollars en 2007. Dans ce cas l’Algérie doit pensée aux difficultés après le pétrole et la nécessité d’auto
Face à la plus grave récession mondiale qui engloutit de plus en plus, en premier lieu, les
économies les plus ouvertes, les débats tant politiques qu’économiques ne cessent de se multiplier
mondiales et d’origines régionaux ont dressé divers tableaux sur la situation économique mondiale,
En effet sur son site, la CIA à publier des pays par ordre décroissant d’excédent commercial de
l’année 2007. La balance commerciale, pour rappel est une référence importante pour déterminer la
productivité d’un pays. Sur cette base, la CIA à procédé à un classement des pays qui ont de très grandes
chances de surmonter la crise actuelle. Le rapport de la CIA est plutôt rassurant pour l’Algérie, il en ressort
valeur d’avertissement, en expliquant qu’elle est venue rappeler à chacun que la situation des finances
publiques, et partant de l’économie ainsi que du bien être des citoyens, demeure encore dépendante des
seules exportations des hydrocarbures. Dans une intervention de la communication du ministre des
mettre d’avantage au travail pour bâtir une économie diversifiée à même de garantir sur le moyen et le long
Selon le président de la république, il est nécessaire pour l’état d’assumer un rôle toujours
contrôle sur les secteurs stratégiques de l’économie et pour limiter la noie à toute volonté spéculative au
détriment des intérêts nationaux. Tous cela dans le but d’accompagner la transition du pays vers une
Intensité, affirment que le pays en possède les moyens, quelque soit la durée de la crise
économique mondiale, selon le chef d’Etat. Si on reprend aux attentes sociales des citoyens, de la
général et il s’agit, selon le président de rationnaliser davantage encore les efforts, en veillant à finaliser les
études préparatoires des projets, avant leur lancement, pour éviter les révisions récurrentes de coûts. Il
s’agit également d’accorder plus d’attention aux incitations requises pour le développement de l’économie
productive de biens et de et de services dans le but de diversifier l’économie et de créer des emplois en
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3-4 Les députés Algériens exigent des mesures de protection :
Les chefs de groupe parlementaire de plusieurs formations politiques dont le FLN, le RCD, le
RND et le PT, ont expliqué dans leur intervention que l’Algérie n’est pas à l’abri, car son économie est
Les chefs de groupe parlementaire à l’APN, ils ont déclaré la nécessité de prendre des mesures
« efficaces » pour préserver l’économie nationale des conséquences de la crise financière mondiale.
Selon l’APN, ces parlementaires ont jugé qu’il est plus qu’urgent de réfléchir sur la façon de
protéger l’Algérie d’une crise financière dont les conséquences néfastes ont touché même les économies
Les chefs de groupe parlementaire de plusieurs formations politiques dont le FLN, le RCD, le
RND et le PT ont expliqué dans leurs interventions que l’Algérie va toucher par la crise à moyens ou à
longue termes.
Mme Louisa Hanoune a estimé que les mesures prises par le gouvernement pour faire face à la
crise financière mondiale sont insuffisantes mettant en garde contre la privatisation des établissements
financiers nationaux. A l’image du crédit populaire d’Algérie. Elle a affirmé dans ce sens que pour
protéger le pays des conséquences de la crise, il est nécessaire de soutenir les entreprises nationales
publiques, encourager la production nationale pour lutter contre une concurrence déloyale et assurer une
autosuffisance alimentaire.
Le président du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Saïd Sadi, qui est
intervenu au nom de son groupe parlementaire a demandé au gouvernement de présenter un bilan des
exercices 2007, et 2008 avant de parler d’un projet de loi de finance pour l’année 2009. Le projet est
dépourvu selon M. Saidi, de toute étude et application et relance qui sont nécessaires a-t-il précisé à la mise
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Conclusion :
mondiale. Selon les prévisions des experts, les échanges internationaux diminueront de 13% environ et, à
fin 2010, le chômage dépassera 10% dans de nombreux pays, ce qui aggravera une crise sociale
grandissant.
L’économie Algérien est basé sur le secteur des hydrocarbures est en danger à longue terme, et
l’ouverture de cette récession dans le temps nous oblige à mettre une politique économique sincère pour
éviter les retombés négatives sur la stabilité économique qui influe sur d’autres secteurs tels que le secteur
sociale et politique.
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Si la monnaie est l’expression des rapports de pouvoir de leur asymétrie, si elle est le révélateur
de leurs tensions, le lieu et l’instrument de leur confrontation, elle apparait de ce fait comme l’un des
points les plus sensibles, les plus mobiles des structures sociales .Ceci pourrait expliquer que la dimension
La crise financière internationale qui frappe le monde, depuis trois ans, est présentée, comme
étant la plus grave crise financière jamais vécue depuis la grande dépression économique de1929 .Elle a
débuté aux Etats-Unis, en février 2007 avec la crise des crédits Hypothécaires à risque (subprime), et s’est
très vite propagée au marchés financiers, cette crise financière internationale s’est transformée en
dépassera 10% dans de nombreux pays ce qui aggravera une crise sociale grandissante .
Pour vaincre le pessimisme, les dirigeants des pays du G 20 se seront engagés, le 2 avril 2009 à
l’Ondre à tout mettre en œuvre pour venir à bout de la crise, reformer le système financier défaillant et
rétabli la confiance et la croissance, ce qui suppose qu’un long chemin reste encore à parcourir.
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Bibliographie
1- Les crises économiques au XXeme siècle Jacques Néré
Armandlo lin Editeur, 103 bd
Saint Michel 75240 Paris 1989
2- Le pouvoir et la monnaie
René sandretto
Ed Economica 1993
3- Le système financier et monétaire International
Jean pierre Faugère
Colette voisin
5eme édition,2000
Revues :
La revue Algérienne de l’économie et de la finance n°18 – 15 mai/15
juin 2009.
AMNHIS « revue trimestrielle n°21 » –janvier/février/mars 2009.
Investir magazine n°28 « bimestriel de l’entreprise, de l’économie et
des finances » -mars/avril 2009.
Journaux :
EL WATAN économique, politique « septembre2008,….., juin 2009 ».
LE MONDE économique, politique « septembre 2008, mars, juin
2009 ».
Sites internet :
www. Google.com.
www. Wikipédia.org.
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