Vous êtes sur la page 1sur 18

Dossier 1 : Fonctions et formes d’existence de la monnaie

CC2 : bilan + question sur les td 5 et 6



Définitions :
Monnaie scripturale : composée exclusivement des dépôts à vue dans les établissements de crédit, dans les Centre de
Chèques Postaux, dans les Caisses Nationales d’Epargne et chez les comptables du Trésor Public. Il s’agit des montants
portés sur les comptes à vue tenus dans les banques, les Centre des Chèques Postaux, les Caisses Nationales d’Epargne,
chez les comptables du Trésor. Elle est transmise par chèque ou par virement.

Monnaie fiduciaire : composée des pièces et billets de banque en euros (5, 10, 20, 50, 100, 200, 500). Elle est émise
par la Banque de France.

Monnaie papier : composée des billets de banque en euros (5, 10, 20, 50, 100, 200, 500). Elle est émise par la Banque
de France.

Monnaie divisionnaire (= monnaie métallique) : composée des pièces métalliques en euros (1c, 2c, 5c, 10c, 20c, 50c, 1
euro, 2 euros). Elles sont émises en France par le Trésor

Monnaie virtuelle : Il s’agit de proposer dans la sphère virtuelle des monnaies et des moyens de paiement afin
d’échanger bien et services du monde internet. Le « Bitcoin » constitue une des monnaies virtuelles les plus connues.
Ou par exemple sur des jeux comme World of Warcraft.

Prix monétaire : C’est le prix exprimé en unités monétaires. C’est le prix d’un bien, compte-tenu de l’effet de l’inflation.
Cette notion s’apparente donc à la notion de pouvoir d’achat.

Prix relatif : désigne le prix d’un bien par rapport au prix d’un autre. Par exemple, si une table coûte 30€ et qu’une
chaise coûte 10€, le prix relatif d’une table par rapport à une chaise est de 3 (1 table coûte 3 chaises).

Unité de compte : Unité standardisée qui permet de mesurer la valeur des flux et des stocks de biens, de services ou
d’actifs.

Inflation : C’est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des
prix. Il s’agit d’un phénomène persistant qui fait monter l’ensemble des prix, et auquel se superposent des variations
sectorielles.


1°) Quelles sont les fonctions de la monnaie ? En quoi ces trois fonctions se rattachent-elles à la nature
d’équivalent général de la monnaie ?
La monnaie a 3 différentes fonctions, deux fonctions dans l’espace (intermédiaire dans les échanges et unité de
compte) et un rôle dans le temps (instrument de réserve de valeur).

- Dans l’espace :
àIntermédiaire dans les échanges = « Agent de circulation » : facilite et accélère les échanges
à Unités de comptes = « Référence commune de mesure » : étalon de mesure qui permet de fixer le prix, de
déterminer une valeur.

- Dans le temps :
àInstrument de réserve de valeur car elle est « porteuse de choix », on peut soit le depenser, soit l’épargner , c’est
aussi un « moyen de conserver la richesse » le patrimoine. 2 avantages :
o « actif liquide par excellence » ( la liquidité : qualité d’un bien à être convertie en monnaie sans
perdre de valeur)
o « lien entre le présent et l’avenir » permet l’épargne, l’investissement, la théorisation des spéculation

Le nombre de prix sans unité de compte se calcule par : !(n – 1)
à Exemple 4 biens : n = 4 , donc !(3) = 3*2*1 = 6
è Il y a 6 prix différents

Le nombre de prix avec unités de compte se calcule par :(n – 1)
à Exemple 4 biens : n = 4 , donc (4 – 1) = 3
è Il y a 3 prix différents
2°) Quelle est l’utilité spécifique de la monnaie ?
Elle permet de faciliter les échanges entre les individus, en acquérissant à tout moment un bien ou un service, il y a
plus de concurrence entre les gens, ils peuvent contracter, etc…

3°) Quelles sont les formes actuelles de la monnaie ?
Il y a la monnaie divisionnaire, la monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale (écriture de compte, la plus répandu) et
la monnaie virtuelle.

4°) Comment calcule-t-on la valeur de la monnaie ?
On calcule la valeur de la monnaie grâce au prix relatif.
La confiance par rapport à la stabilité de la monnaie (ex : l’euro a plus de valeur que…)

5°) Précisez en quoi la monnaie est le meilleur instrument de réserve de valeur et sous quelle condition ?
Cela permet de disposer de l’argent quand on veut et donc une utilisation différée dans le temps.
Sous réserve d’une inflation, s’il y a une inflation alors la monnaie vaut moins.

La monnaie est un instrument de réserve de valeur car elle est « porteuse de choix », on peut soit le dépenser, soit
l’épargner , c’est aussi est « moyen de conserver la richesse » le patrimoine. Qui détient deux avantages :
- C’est un « actif liquide par excellence » ( la liquidité : qualité d’un bien à être convertie en monnaie sans perdre
de valeur)
- C’est un « lien entre le présent et l’avenir » permet l’épargne, l’investissement, la théorisation des spéculations

6°) Intérêt et dangers des monnaies virtuelles
Les intérêts sont de favoriser les échanges sur internet, liberté, disponibilité
Les dangers c’est le caractère anonyme qu’elles représentent ainsi que la volatilité et le fait qu’ils ne s’agissent pas
d’une monnaie régulée ainsi que les « coffre-fort » ne sont pas protégés.

Monnaie virtuelle : moyen de paiement afin d’échanger bien et services du monde internet. Par ex : Le « bitcoin »
è Intérêt : une unité de compte virtuelle stockée sur un support électronique permettant à une communauté
d’utilisateurs d’échanger entre eux des biens et des services sans avoir à recourir à la monnaie légale.
è Dangers : une monnaie non régulée qui n’offre aucune garantie de remboursement
à Vaut peut-être la peine pour une économie en hyper inflation (exemple : Venezuela)

7°) Pourquoi y-a-t-il un écart entre inflation mesurée et inflation perçue ?

Notamment grâce à la baisse de la TVA, aux politiques de convergence et de stabilité des prix.
(Ex : si le prix du pains augmente et que le prix des maisons augmente, l’individu va se rendre compte du pain car ils
l’achètent plus souvent)
- l’indice des prix à la consommation se réfère à un panier de consommation moyen alors que les
consommateurs retiennent probablement leur propre structure budgétaire.
- L’évolution des prix calculée avec des paniers différents de consommation (ceux d’un ouvrier ou employé
urbain, par exemple) diffèrent cependant peu de l’inflation moyenne au cours des quinze dernières années.
- les ménages accorderaient plus d’importance aux prix en hausse qu’aux prix en baisse ou stables car ce sont
les premiers qui peuvent constituer une menace pour l’équilibre de leur budget

Si l’Etat veut emprunter 100€, comment on peut valoriser la dette publique :
Quelle est la valeur de 100€ dans 10 ans ?
100
𝑉=
1 + 𝑖 '(
Avec :
i = taux d’intérêts








Dossier 2 : La demande de monnaie

Définitions :
Encaisse de transaction : Correspond à une réserve que l’on fait dans la perspective de futures transactions (échanges
de biens et services). C’est justifié par l’absence de synchronisation entre les recettes et les dépenses des agents et par
les coûts de transactions attachés à toute opération de substitution entre les titres et la monnaie.

Encaisse de précaution : Correspond à une réserve que l’agent effectue afin de faire face à des évènements imprévus,
telle qu’une baisse de salaire ou à des dépenses additionnelles.

Encaisse spéculative : Correspond à un arbitrage permanent entre la monnaie et les titres.

Trappe à liquidité : La trappe à la liquidité est le niveau d'intérêt au-dessous duquel, la préférence pour la liquidité est
telle qu'il n'y a pas d'achat de titre.

CRÉATION DE MONNAIE : est purement une fonction de de prêt que la banque donne. + de prêt + d’argent.Lorsqu’on
emprunte on crée de la monnaie scrupturale tandis que lrsq on rembourse nos dettes on détruit de la monnaie.

1°) Qu’est ce que l’équation quantitative de la monnaie ?


MV = pT , où M désigne la quantité de monnaie en circulation, V la vitesse de circulation de la monnaie, p le niveau
général des prix et T l’ensemble des transactions effectuées.
Elle correspond à l’affirmation selon laquelle l’expansion monétaire mène à l’inflation.

2°) Pourquoi les agents détiennent-ils des encaisses de transaction, des encaisses de précaution, des
encaisses spéculatives ? De quoi dépendent ces différentes encaisses ?
Les agents détiennent des encaisses afin de pouvoir effectuer des achats à n’importe quel moment. Ces différentes
encaisses dépendent de la rationalité de l’agent ainsi que du taux d’intérêt courants.

3°) Pourquoi la valeur des obligations évolue-t-elle en sens inverse des taux d’intérêts ?
Si le taux courant est faible et inférieur au taux normal, les agents anticipent une augmentation et attendent pour
acheter des titres. Au contraire, si le taux courant dépasse le taux anticipé, alors ils s’attendent à une diminution et ils
placeront le plus de liquidités possibles en titre à revenus fixes.

4°) De quoi dépend la demande de monnaie de M. Friedman ?
Il résonne sur une demande de monnaie de longue période, il va donc renouer avec la tradition classique de la stabilité
de la demande de monnaie, avec la stabilité du « V » de l’équation de Fisher ou du « k » de la relation de Cambridge. Il
considère la monnaie comme un élément du patrimoine, mais il y a des différences par rapport à celles de Keynes.
Notamment sur le fait qu’outre le cadre d’analyse, Friedman se base sur l’absence d’illusion monétaire et l’utilisation
de l’effet d’encaisse réelle qui sont pour lui les piliers de la demande de monnaie.

5°) Qu’est-ce qui différencie la demande de monnaie keynésienne et la demande chez Friedman ?
La différence entre la demande de monnaie chez Friedman et la demande de monnaie keynésienne, c’est la méthode
d’analyse, ainsi que les hypothèses. Keynes traitait la monnaie comme un phénomène macroéconomique et ne se
basait pas sur les mêmes hypothèses que le modèle de Friedman avec notamment l’absence d’illusion monétaire et
l’utilisation de l’effet d’encaisse réelle.



Dossier 3 : La création monétaire- les agrégats monétaires


Définitions
- Monétisation : introduction de nvl forme de aiment dans le secteur économique, par exemple dans
notre bilan y’a des obligations et la BC l’achète et le transforme en monnaie de paiement…

- Monétisation d’une créance = transformer un actif en monnaie centrale, en le créditant ( par les
banques centrale et secondaires ) -> Transformer cette créance en monnaie de paiement.

Exemple : une entreprise a un créance par rapport à un client. La banque peut acheter la créance en
attendant le paiement.

La monétisation d’une créance peut abouter sur une création monétaire, pour payer l’entreprise par la
suite par exemple.

- Création monétaire = modalité par lesquelles une nouvelle monnaie vient augmenter la quantité de
monnaie détenue par les agents non financiers résidents -> c’est monnaie nouvelle qui vient
augmenter la masse monétaire, la quantité de monnaie en circulation détenue par les agents non
financiers.

En amont : institutions financières ( banques ), en aval : agents non financiers

- Destruction monétaire = diminution de quantité de monnaie détenue par les agents non financiers
résidents -> diminution de la masse monétaire.
(lorsqu’on rembourse le crédit => destruction monétaire)

Exemple : remboursement de crédit immobilier

- Financement monétaire = financement qui s’opère par une création de monnaie. C’est lorsqu’on
couvre le besoin de financement par une création monétaire, ou bien par un moyen dont l’origine est
une création monétaire.

- Contrepartie = 2 sources de création monétaire :

• une source interne : endettement des agents non financiers résidents


• une source extérieure : endettement des

- Agrégat monétaire = indicateur statistique permettant de calculer la masse monétaire en


circulation.=> tout les actifs permettant de regler les achats sur une territoire donnée.
1°) Quelle est la caractéristique principale d’une banque et comment se concrétise-t-elle ?

Caractéristique principale : octroyer des crédits et recevoir des dépôts de la part de ses clients.

-Crédit ou achat
-Acquisition des devises
-Acquisition des créances

Exemple de bilan d’une banque

Actif Passif —> représente 60% de l’activité


d’une banque.
Prêts Emprunts interbancaires

Créances Dépots

Activité

Fonds proces

2°) Qu’est-ce qui différence, du point de vue de la création de monnaie, les opérations qui s’effectuent
entre banques de cette qui s’effectuent entre des banques et leurs clients A.N.F ?

- Entre banques : variation de la liquidité de chacune mais pas la liquidité bancaire -> pas de création
monétaire. Travail sur le marché interbancaire. Le bilan ne change pas car on utilise de la monnaie déjà
existante.

- Entre banques et clients A.N.F : modification de la liquidité bancaire -> création monétaire. Ce qui
va conduire à une modification du bilan.

Exemple : JAI RIEN COMPRIS PUTAINNNNNNNNNNNNNN

Banque A

80 Pret Pret 20
de de A
A
Dépôt 50
s
20 F

Banque B

60 Pret 40
Pret
de B Fidicuaire augmente de 20 unité ( de 20 à 40 )
de
B 30 Dépots baisse de 20 unité ( de 50 à 30)
Dépôt
Prêt baisse de 20 unité
40 s
F Prêt de B augmente de 20
Question 3°)
1 : Quelles sont les opérations conduisant à une création de monnaie ?

- Crédits bancaires : lorsqu’un agent demande un crédit à une banque. La banque effectuer une
double écriture. Exemples :

• Cas 1 : dépôt de 1000€ d’un agent -> en actif, la créance de 1000€ en passif, le DAV ( dépôt à vue )
de 1000 €. Il y a création monétaire ici ; sur l’économie.

• Cas 2 : lorsqu’un agent économique reçoit une devise étrangère. Il doit l’échanger contre la devise
nationale pour 100€ de valeur. Au passif, DAV de 100€, à l’actif, créance/devise de 100€. Pas de
création monétaire ici, au contraire il y a destruction monétaire ; sur les devises

• Cas 3 : lorsque le trésor public ( caissier de l’Etat, gère les dépenses et recettes ) veut combler le
déficit, c’est-à-dire dépenses > recettes. A l’actif, créances trésor, au passif, DAV trésor.
• Création monétaire uniquement pour les agents financiers lorsqu’il y a un achat de bons du trésor ;
sur le trésor public. Ici, la création monétaire subvient lorsque les banques achète des bons du trésor.
Mais lorsqu’un agent achète des bons du trésors, il n’y a pas de création monétaire.
—> les agents non financiers utilisent déjà de la monnaie existante alors que les banques font créer de
la monnaie pour acheter ces bons du trésors.

Les bénéficiaires finaux de l’argent du trésor public sont les fonctionnaires et les entreprises.

- Achat de titres financiers par la banque


- Achat de bien par la banque
- L’acquisition de devises

2 : Quelles sont celles conduisants à une destruction de monnaie ?

- Particuliers et entreprises qui remboursent leur prêt


- Vente par les banques de devises aux particuliers
- Remboursement par l’Etat de sa dette envers le trésor public
- Vente de titres ou actifs réels précédemment achetés des banques au secteur privé

3 : Dans quel cas la masse de monnaie s’accroît-elle, diminue-t-elle ?

Il y a un accroissement lorsque d’une création monétaire et une diminution lors d’une destruction
monétaire.

Question 4°)
1 : Qu’est-ce qu’un agrégat monétaire et quels sont les agrégats calculés par la Banque centrale
européenne ?

L’objectif d’un agrégat monétaire est de contrôler l’inflation.


Agrégat monétaire : indicateur statistique couramment employé pour comptabiliser le crédit et la
monnaie en circulation

Les 3 agrégats sont :

• M1 : monnaie au sens strict, utilisable immédiatement ( compte courant ). Agrégat monétaire


comprenant la monnaie fiduciaire + les comptes chèques.
• M2 : agrégat monétaire intermédiaire. M1 + dépôts à terme + dépôts de prévis de remboursement.
Ce sont les placements ( PEA, PEL par exemple ), actifs sans risques dont le préavis ne dépasse pas
3 mois pour pouvoir les utiliser.

• M3 : agrégat monétaire intermédiaire. M2 + placements à terme ( à préavis de plus de 3 mois ) +


OPCVM ( organismes de placement collectif en valeur mobilière ) + titres de créance inférieurs à 2 ans
-> actifs avec un faible risque sur un marché ( les bons du trésor par exemple )

2 : Quelle est la logique qui préside à leur calcul ?

Substitution aux anciens agrégats nationaux.


Permet le calcul de la quantité de monnaie circulant dans la zone euro.
La logique de calcul, de distinction : ajout en fonction du risque de hausse des liquidités + institutions
d’émission.

5°) Quelles sont les contreparties de l’agrégat M3 ?

( Contrepartie = créance acquises par les banques. 2 types :


• Créance interne : sur les résidents de la zone euro
• Créance extérieure : sur les non-résidents. ) à revoir

3 contreparties :

• Sur l’économie : besoin de financement des agents


• Sur l’extérieur : échange de devises
• Pour l’Etat : besoin de financement de l’Etat qui émet des bons du Trésor

6°) Commentez l’evolution de M1 et M3

• M1 : indexé sur les créances et sur les administration publiques


- 2008 : diminution jusqu’à taux 0%
- 2009 : augmentation jusqu’à 15%

• M3 : indexé sur les taux de croissance des prêts aux âtres résidents de la zone euro.
- 2007 : 12%
- 2009 : diminution jusqu’à 0%
- 2010 : légère remontée
M1 M3 divergent car on investie plus, contrairement lors de la crise tout était plus proche
Les deux s’accroit car la BC a acheté des obligations.
Par exemple quand BC augmente la monnaie de 100 , M1 et M3 augmente de 100.
Raison de divergence : car les gens ont épargné ++
EXERCICE 7

BANQUE A
Actif Passif
Monnaie fiduciaire - 50 C.A.V ( Compte à vue ) de - 50 +70 +90 -40 +50
Victor
Devises +70 -70 Variation de liquidité du ( 180 – 40) = 140
compte A
Compe à la banque centrale +70 +90 +50
Crédit -40
Bon du Trésor +20

Total

BANQUE B
Actif Passif
Compte à la BC -90 -180 – 50 -40 C.A.V de martin - 90 +130 – 180 -120
Crédits + 130 C.A.V de Gérard + 120 -50 - 40
Devises -180+180 Variation de liquidité du -300( car personne à retiré
compte B des sous)
Bon du Trésor +80 Liquidité net : -300 + 140 = -160

BANQUE DE FRANCE
Actif Passif
Devises +70 Compte à la banque A + 90 +70 + 50
- 180
Billet banque A -50
Compte de la banque B -90 -180 -50 -40 +140
+20 +80
Compte de trésor public ( du +40 -140
gouvernement)
Billet dans l’économie +50

Monnaie créée : 20 + 70 +80 +130 = 300


Monnaie détruite : 40 + 180 = 220
Création net : 300 – 220 = 80
Banques A : Liquidité net : -300 + 140 = -160
















Dossier 4 : La liquidité bancaire

Définitions :
Monnaie centrale : monnaie créée par une banque centrale. Elle représente le montant global des pièces et des billets
émis, auquel s'ajoutent les sommes que les banques de « second rang » (banques commerciales) ont placées auprès
d’elle au titre des réserves obligatoires.

Liquidité d’une banque commerciale : peut être définie comme l'ensemble de ses avoirs en monnaie centrale ou actifs
jugés équivalents à de la monnaie centrale, cad susceptibles d'être transformés en monnaie centrale sans délai et sans
coût.

Liquidité bancaire : somme des liquidité généré par les banques commerciales.
peut être définie comme l'ensemble de ses avoirs en monnaie centrale ou actifs jugés équivalents à de la monnaie
centrale, cad susceptibles d'être transformés en monnaie centrale sans délai et sans coût.

Facteurs de la liquidité bancaire : les éléments qui entrainent une variation du besoin de refinancement des banques
auprès de la BC.

4 facteurs : Qui sont soit :
- l’émission des billets - Restrictif : quand il se produit une fuite de liquidité hors du système
- les besoins en devises bancaire.
- les opérations avec le trésor à autonomes (= billet en circulation, solde des opérations avec le
- les réserves bancaire. trésor, qui dépendent des opérations avec la clientèle)
à institutionnels ( = réserve obligatoire)
- Expansif : cas où les banques voient affluer des liquidités à leur bilan,
liquidités qu’elles n’ont pas elles-mêmes créées.

4 facteurs : les opérations avec l'extérieur (facteur autonome: ils ne dépendent pas de la volonté de la banque
centrale), les opérations avec les administrations centrales (facteur autonome) , les billets en circulation (facteur
autonome) , les réserves obligatoires (facteur institutionnel car ils sont décidés par la banque centrale)

Réserves obligatoires : réserves financières que les banques et autres établissements financiers doivent déposer
auprès de la banque centrale. (sont des dépôts non rémunérés que chaque banque d'un pays ou d'une zone monétaire doit effectuer sur
son compte à la banque centrale dont elle dépend.)

Opérations de politique monétaire : l’ensemble des moyens mis en œuvre par un État ou une autorité monétaire pour
agir sur l’activité économique par la régulation de sa monnaie. (un objectif principal = le maintien de la stabilité des
prix, une autorité monétaire unique = la BCE, banque centrale européenne) => Quand la banque achète des obligation
elle les transforment en réserve => il y’a plus de monnaie dans le système qu’avant.

1°) Par quoi se distingue la monnaie centrale de la monnaie scripturale des banques commerciales ?
La monnaie banque centrale ou monnaie centrale est émise par la banque centrale d’un pays, elle est composée de
billets de banque et des soldes créditeurs des banques commerciales et du trésor.

La monnaie banque commerciale ( monnaie scripturale ) est émise par les banques commerciales, elle est formée par
les avoirs et soldes créditeurs des comptes des clients qui peuvent effectuer des retrait selon le moyen de paiement
disponible (retrait de billets de banque, virement...).

Quand y’a plus de monnaie scripturale ça augmente la dette privé car Quand la banque donne un prêt il y’a plus de
dépôts, donne un crédit => donc plus de dettes privés
Sir les dépôts sont crée avec des prêt y’a plus de crédit.
Si .. crée par des réserve le crédit privé reste le même.




2)° Quels sont les rôles de la monnaie centrale dans le système monétaire et l’intérêt de la compensation
pour les banques ?

Cette monnaie ne peut pas être utilisée directement pour accorder des crédits, elle ne circule pas dans l’économie et
ne vient pas gonfler la masse monétaire.

Les rôles de la monnaie centrale sont :
d’assurer les paiements entre banques et transite par les comptes que les banques détiennent à la banque centrale.
(Pour maintenir leur situation en équilibre, les banques font appel au marché interbancaire où elles échangent chaque jour
entre elles de la monnaie qu’elles s’empruntent les unes aux autres : c’est la monnaie centrale, inscrite dans les comptes
qu’elles ont à la Banque de France, qui est donc la banque des banques.)
refinancement.

les taux d’interet peut changer que l’équité de la banque mais ne créé pas des monnaies dans l’économie. La monnaie
est crée que quand la banque elle donne du crédit ..


3°) Rappel des définitions et critères de regroupement des facteurs de la liquidité bancaire.
Pour éviter une crise financière.

Les facteurs de la liquidité sont soit :
- Restrictif : quand il se produit une fuite de liquidité hors du système bancaire.
à autonomes (= billet en circulation, solde des opérations avec le trésor, qui dépendent des opérations avec
la clientèle)
à institutionnels ( = réserve obligatoire)
- Expansif : cas où les banques voient affluer des liquidités à leur bilan, liquidités qu’elles n’ont pas elles-mêmes
créées.

4 facteurs : les opérations avec l'extérieur (facteur autonome: ils ne dépendent pas de la volonté de la banque
centrale), les opérations avec les administrations centrales (facteur autonome) , les billets en circulation (facteur
autonome) , les réserves obligatoires (facteur institutionnel car ils sont décidés par la banque centrale)

- l’émission des billets
- les besoins en devises
- les opérations avec le trésor
- les réserves bancaire.


4°) quel sera l’impact, toute choses étant égales par ailleurs,
1- d’une augmentation de la préférences des agents non financiers pour les billets sur la liquidité
bancaire
quand il y’a une préférence pour la monnaie liquide alors les devra détenir + de monnaie centrale
ð facteur restrictif

2- d’une diminution du taux de réserves obligatoires
quand la BC diminue son tx de réserve l=> ils peuvent accorder plus de crédit donc il y’a plus de monnaie.

3- d’un accroissement de l’excédent de la balance commerciale ?


plus d’export donc il y’a plus de demande pour la monnaie locale, ça augmente la liquidité car la BC va créer des euros
avec les tx de changes

5°) En reprenant les données du dossier 3, calculez la variations de la liquidité bancaire et expliquez cette
dernière.
INSERER TABLEAU.
Dossier 5 : La banque de France et la banque centrale européenne


Rôle de prêteur en dernier ressort : Capacité pour la banque centrale ou un autre organisme, à créer de la
monnaie centrale, des liquidités aux banques commerciales dans le besoin.

L'expression de prêteur en dernier ressort est utilisée dans le cadre du refinancement des banques. Lorsque celles-ci ne
n’arrive pas à se refinancer, soit auprès du marché monétaire, soit auprès d'autres banques, elles possèdent la
possibilité de se refinancer auprès de la banque centrale. C’est pourquoi la banque centrale est un rôle de préteur en
dernier ressort puisque elle finance les banque commerciales …


Système bancaire « en banque » : Désigne le système bancaire lorsqu’il a besoin de la Banque centrale pour
combler l’écart entre les fuites qu’ils subit et ses rentrées en monnaie centrale.
—> Dans cette situation, le système bancaire ne peut donc faire face à ses engagements en monnaie centrale…


Système bancaire « hors banque » : C’est la saturation dans laquelle le système bancaire n’est pas endetté par
rapport à la Banque centrale.

Le refinancement :
- Acte par lequel une Banque Centrale ( ou une autre institution financière ) assure le financement ( avec intérêt
) d’une banque commerciale qui a besoin de liquidité.
- Possibilité pour une banque d’obtenir des liquidités auprès d’une autre banque ou de la banque centrale

Le besoin de refinancement répond au problème de fuites de liquidités.


Réserves obligatoires ( voir correction TD4, meilleure définition ) :
• Les réserves obligatoires sont une somme ( non rémunérée ) que les banques doivent maintenir en permanence sur
leur compte à la Banque centrale. Cette somme est proportionnelle aux dépôts à vue et à court terme que gèrent les
banques.

• Les réserves obligatoires sont donc des dépôts obligatoires des établissements financiers auprès de la banque
centrale.

• Le SEBC utilise les réserves obligatoires de façon à agir sur la liquidité bancaire ou de façon à stabiliser les
fluctuations du taux au jour le jour dans la zone euro .


Réserves de change : Ces réserves de changes sont constituées de devises et d’or qui sont gérés par la banque
centrale ( a compléter )

Taux de change : Valeur de la monnaie exprimée en monnaie étrangère (la valeur d'une monnaie par rapport à une
autre monnaie. )


Politique monétaire :
• C’est un instrumentant de la politique économique consistant à fournir les liquidités nécessaires au bon
fonctionnement et à la croissance de l’économie tout en veillant à la stabilité de la monnaie.

• C’est un instrument de la politique économique consistant à fournir les liquidités nécessaires

Les instruments de la politique monétaire :
- les opérations d’open market
- les facilités permanentes
- les réserves obligatoires
- taux directeurs


Stabilité financière :
• Peut être définie « comme une situation dans laquelle le fonctionnement des différentes composantes du système
financier et surtout leurs relations réciproques s’effectuent de manière saine et sans à-coups brutaux »

• Le système financier doit être robuste et fonctionner efficacement en toutes circonstances, y compris en situation de
crise.

—> Système financier = banques, assurances, marchés financières et infrastructures de marché

Selon la BCE : la stabilité financière est l’expression d’une situation empêchant l’émergence de risque systémique. Ce
dernier se définit comme le risque que la fourniture de produits et services financiers soit entravée a un tel point que le
système financier et peut être économique pourraient se retrouver en état de crise.

Question 1 : Les principales fonctions actuelles d’une banque centrale



Les fonctions de la Banque de France ( dans UE ) Les fonctions de la B.C.E
Création de billets et la surveillance des moyens de paiement. Gestion de la monnaie de la zone euro.

Gestion de la liquidité bancaire et l’émission de billets. Définit la politique monétaire

Gestion des réserves de change pour le compte du SEBC Intervient en matière de change

Assure la surveillance du système bancaire et


financier


• La politique monétaire est définie par la BCE. Cette dernière va déléguer à la BC de mettre en oeuvre cette politique


Question 2 : Pourquoi dit-on que la banque centrale est la banque des banques ?

• Banque centrale qui refinance les banques commerciales
• Décide de la politique monétaire qui sera ensuite appliquée par les BC
• Elle rachète les devises pour les échanger contre de la monnaie nationale
• Intermédiaires entre les banques commerciales

Cas de la BCE —> Elle participe au mécanisme de surveillance unique


Question 3 : Pourquoi les banques centrales sont-elles indépendantes ?

• Elle contrôle la stabilité des prix

• Elle maintient des taux d’inflation bas

• 3 organes dirigeants de la BCE : conseil des gouverneurs, le directoire et le conseil général


Chaque pays a des divergences politiques : les BC doivent contrecarrer les ambitions politiques expansionnistes
—> Elles sont indépendantes de la décision des politiciens, délégation a des technocrates qui gèrent la BC

Question 4 : Quelle sont les caractéristiques de la politique monétaire actuelle menée dans la zone Euro ?

Faciliter les échanges et limiter les risques d’inflation. Elle a pour objectif principal de maintenir la stabilité des prix (
rester en dessous de 2% ).

• Des taux directeurs très bas

• Une variation des taux d’intérêt contra-cyclique

• Une stimulation de la demande via la baisse des taux directeurs

• Des outils non conventionnels ( quantitative easing )

• Une politique commune ( BCE )


Question 5 : Pourquoi la politique monétaire a-t-elle pour unique objectif la stabilité des prix ? Quels seraient
les autres objectifs possibles ?

• Pour la stabilité des prix, l’inflation et la déflation doivent être évitées. Elles ont des répercussions négatives sur
l’économie, ce qui empêche la bonne réalisation des politiques générales de l’Union Européenne.

• Ce choix renvoie aux analyses théoriques auxquelles se réfèrent les autorités monétaires. Ainsi, la stabilité des
prix est un objectif monétariste.

• Les objectifs de la politique monétaire sont ceux de toute politique économique ( croissance économique,
stabilité des prix, plein emploi et équilibre des échanges extérieurs ). El existe des objectifs intermédiaires pour
les atteindrez :
- Le rythme de la croissance de la monnaie
- Le niveau des taux d’intérêt
- Le niveau du taux de change



Question 5 : La fonction de préservation de la stabilité financière est-elle compatible avec la fonction de
contrôle de la stabilité des prix ?

• Les modifications de la politique monétaire n’influent sur les prix qu’après un certain temps et l’ampleur de
l’incidence éventuelle est incertaine. Cela signifie que la politique monétaire ne peut pas neutraliser toutes les
perturbations affectant de manière inattendue le niveau des prix.

• La Stabilité financière n’agit sur l’évolution des prix qu’après un long délai.

• Donc il est par conséquent indéniable que la Stabilité financière, en faisant face aux risques pesant sur la stabilité
des prix, peut contrôler l’inflation à moyen et long terme.

—> La stabilité financière influence sur les prix après un certain temps et l’ampleur de cette influence est incertaine.









TD 6 – Financement de l’économie
Actions : titre de propriété dont la rémunération directe est un dividende..

Obligations : titres de dettes ayant un terme sup à 1ans ( on doit payer qqun dans le futur)

Crédits : dette sous forme de prêt d’un créancier à un débiteur.

Finance directe Finance indirecte ou intermédié:


= distingue deux types d'agents économiques :
=lorsqu'elle est assurée par des intermédiaires
à ceux ayant un besoin de financement (par financiers qui accordent des crédits ou bien qui
exemple, une start-up développe un nouveau achètent des titres.
produit, mais n'a pas encore de chiffre d'affaires)
On dit de la finance qu'elle est directe lorsque le titre
à ceux ayant une capacité de financement, c'est- émis par l'agent qui a réellement besoin des fonds est
à-dire des capitaux excédentaires par rapport à acheté par celui qui, en dernier ressort prête les
leurs besoins et qui peuvent donc être placés contre capitaux. 

rémunération (une société dont la rentabilité lui
permet de couvrir ses besoins d'investissement). à Le financement de l'économie assuré par les
agents financiers est donc un financement
Les agents économiques en situation d'excédent de intermédié, appelé intermédiation financière, qui
ressources vont financer ceux qui ont des besoins peut être soit monétaire (c'est le cas lorsqu'il y a
de financement sans passer par l'intermédiaire des création de monnaie. Il conduit à l'augmentation de la
institutions financières ou établissement bancaires. quantité de monnaie en circulation) soit non
Ces intermédiaires ne jouent alors qu’un rôle de monétaire (lorsque l'intermédiaire financier ne fait que
conseil et de placement. prêter des fonds qu'il a préalablement collectés.)

Economie d’endettement situation économique d’une intermédiation financière.


Economie de marchés de capitaux : permet d’un financement de l’économie

Crise des subprimes : crise financière qui a débuté au usa en 2008 qui touche la catégorie
hypothécaire. Augmentation des taux variable donc les ménages ne peuvent plus rembourser les crédits
et deviennent insolvable.

Marchéisation : Les banques émettent des titres sur les marchés et elles achètent des titres émis par
les agents sur le marché. Cette part de plus en plus importante des titres dans les bilans bancaires
s'appellent la mobilièrisation des bilans bancaires.
 Les banques ont été contrainte d'appliquer des
conditions de marché: c'est ce qu'on appelle la marchéisation des marché des banques.

Taux d’intermédiation : mesure la part des financements apporte par les agents économique dans la
part des agents non financiers.

Titrisation : La titrisation est une technique financière de financement des prêts à la clientèle signifiant
que le financement des prêts n'est plus assuré par l'établissement de crédit mais en fait par les marchés
de capitaux, en d'autres termes par les investisseurs.
!


Bulle spéculative : situation ou les titre augmente fortement.

Dettes souveraines : une dette émise ou garantie par un émetteur souverain, c'est à dire un État ou
une banque centrale, mais en aucun cas une entreprise ou un individu. Ces institutions sont alors
redevables sous la forme d'obligations soit contractées auprès de banques, soit auprès du marché
financier public.

Shadow banking sytsm : désigne un système bancaire parallèle, C’est la saturation dans laquelle le
système bancaire n’est pas endetté par rapport à la Banque centrale.

Questions :
1) Quels sont les avantages et les désavantages de l’intermédiation financière ?

Avantages Désavantages

à diminution du risque de l'information 
 Cependant, cette transformation comporte un certain


nombre de risque.

à permet d'ajuster l'offre et la demande de capitaux
à L'ensemble des ressources collecter à CT ne sera
à Pas de problème de liquidité 
 pas retirer pas les agents. En effet, si cela était le
cas, l'intermédiaire financier serait en difficulté.
à Limite le risque d'insolvabilité car il dispose des L'intermédiaire financier fait le pari que des agents
compétences qui lui permet 
d'analyser le risque vont venir déposer de l'argent à CT, et que tout le
d'insolvabilité. monde n'arrive pas à retirer leur argent=> ce risque
d'illiquidité est très faible car les intermédiaires
à Il limite donc les asymétries d'informations en produisant financiers ont la possibilité de refinancer leurs
des connaissances sur les agents à besoin de créances auprès de la BC qui est prêteur en dernier
financement.
=> Le risque est donc transféré sur ressort contraint.
l'intermédiaire financier.


à risque de gestion: lorsque l'épargnant qui dépose
de l'argent sur son compte est certain de 
recevoir
à La production d'information peut avoir lieu ex ante (avant des intérêts. Cependant l'intermédiaire financier n'est
d'accorder le crédit) mais elle peut avoir lieu ex post pour
pas sur qu'il recevra les intérêts de son débiteur. 

surveiller l'emprunteur. 

à risque de taux: en règle générale, les taux long
à L'intermédiaire financier va assurer la compatibilité entre sont toujours plus élevé que les taux court. Cad
l'offre et la demande: sur le montant et sur le terme. Sur le

que l'intermédiaire financier reçoit plus lorsque
montant, l'intermédiaire financier peut collecter les
lorsqu'il prête que lorsqu'il doit verser. Cependant, il
ressources auprès de différents agents à capacité de
arrive des inversions des taux: lorsque les taux court
financement pour pouvoir les reprêter à des agents à besoin
sont plus élevé que les taux long. Les intérêts que
de financement. Mais aussi, il va pouvoir prêter à plus long
l'IF devra verser sur des prêts à CT seront plus
terme des ressources qu'il va collecter à CT, il opère une
important que les intérêts qu'il recevra pour un prêt
transformation de l'épargne. Il va collecter des ressources à
à LT.
CT pour les reprêter
à LT.


2) Quels sont les avantages et les désavantages de la finance directe ?


Avantages Désavantages
conservation du ratio d'autonomie financière :, le
montant des emprunts bancaires reste stable et les
sociétés peuvent revendiquer plus d'indépendance
par rapport aux banques.

pour émission d’actions pour émission d’actions

- en émettant beaucoup d’actions, elles vont à dilution du capital : la répartition du capital est
agrandir leur capital et cela va permettre à modifiée par l'arrivée de nouveaux investisseurs, ce qui va
d’autres agents économiques d’acheter des parts conduire à une dispersion du capital de l’entreprise (
de l’entreprise, qui vont venir accroitre le capital émiettement du patrimoine ).
social de l’entreprise. ( augmentation des fonds
Exemple : une augmentation de capital par émission de nouvelles
propres ). actions permet de faire entrer de nouveaux actionnaires dans le capital.

- moins coûteux que le financement indirect : les àRisque de perte de contrôle des dirigeants au sein de
entreprises doivent certes verser des dividendes l’entreprise à cause du nombre d’investisseurs.
mais ça n’est pas une charge déséquilibrante
puisqu’elle dépend du bénéfice. à Risque de rachat de l’entreprise par une entreprise
ennemie si le cours de l’action chute trop bas ➔ OPA (
- permet d’amplifier la côte des entreprises et Offre Publique d’Achat ). De plus, tous ces émissions
d’accroître leur renommée. d’actions vont provoquer une instabilité boursière, avec
des risques de spéculations à la hausse ou à la baisse.

pour émission d’obligations pour émission d’obligations

- en émettant beaucoup d’obligations, les entreprises - les conditions de remboursement sont figées à
vont pouvoir mobiliser beaucoup de ressources l’avance. Les entreprises sont dans l’obligation de
financières pour financer leurs investissements, ou rembourser les intérêts et le nominal de l’obligation aux
pour s’implanter sur de nouveaux marchés. dates prévues.

- les charges financières sont fixes (intérêts), et on - les émission d’obligations constituent un
tendance à s’alléger avec l’inflation. endettement (car obligation = titres de créance à
rembourser ) plus ou moins important qui peut finir par
- pas de perte de pouvoir des dirigeants, et donc inquiéter certains partenaires, bien que cet endettement
pas de risque d’OPA contrairement au reste inférieur à celui causé par les emprunts bancaires.
financement par émission d’actions.

3) Pourquoi l’Etat s’est-il désengagé du financement de l’économie ?


Désengagement progressif de l'Etat dans le financement de l'économie et promotion de la concurrence sur le
marché de financement (entre les banques et entre banques et marché)


Abandon progressif de la fonction d'affectation ou d'allocation en matière de financement:
- désengagement dans le financement des entreprises publiques

- des banques incitées à participer au financement des l'économie => économie d'endettement:
économie qui présente les caractéristiques suivantes : - la prédominance des financements intermédiés
- un besoin structurel de refinancement de la part des banques commerciales, satisfait par la 
BC qui est
contrainte de le faire 

- des marchés de capitaux étroits et cloisonnés.


Dans cette économie d'endettement, le taux d'intermédiation financière, cad la part de financement intermédié
sur le financement externe, est importante.

Ainsi ce désengagement avait comme objectifs : Le développement des marchés et de la concurrence, La
libéralisation des marchés de capitaux, L'autonomisation de la politique monétaire, Le développement des
marchés de capitaux ,marché financier, marché monétaire.. 


4) La libéralisation du système de financement a a-t-elle conduit à une plus grande efficacité


de ce système ?
À partir des années 80, l'Etat va souhaiter libéraliser des marchés de capitaux et mise en concurrence des marchés et
des banques, Privatisation des banques et harmonisations des conditions de leur activité. Il est à l'origine de la
concurrence entre banques et marché.
C'est ce qu'on a appelé les 3D:
- Déréglementation: assouplissement voire la suppression des règlementations nationales qui entravent la circulation
des capitaux. 

- décloisonnement : les agents doivent pouvoir arbitrer entre les différents marchés. Décloisonnement entre les
différents marchés entre pays de manière à favoriser la mobilité du capital 

- désintermédiation: le fait que de façon croissante les agents à capacité de financement vont prêter directement sur
le marché. 
À partir du début des années 80, le taux d'intermédiation diminue de façon importante jusqu'au début des
années 90.
À la désintermédiation est associé un développement de marché de capitaux.
Capitalisation boursière de
Paris : 1993: 27% du PIB en 2005: 104% du PIB, en 2012 75,3% du PIB.

=> On est donc passé d'une économie d'endettement à une économie de marché de capitaux. 


Elle présente comme caractéristique: 

- un taux d'autofinancement important pour les sociétés non financières, cad que le besoin de financement externe est
limité. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. 

- marché de capitaux dynamique, décloisonnés avec notamment des financements de marché développés pour la dette
publique 

- des banques disposant de réserves excédentaires et n'ayant par csq pas de besoin de refinancement (auprès de la BC).

On a des marchés de négociation, marché très instable avec des variations de cours qui peuvent être très importante et
sur de très courte période.

L'instabilité est due:
- comportements court-termistes (sur réaction à court terme) et moutonniers 

- déficit de confiance: nombreux comportements frauduleux des agents, des agences de notation 

- Normes IFRS (International Financial Reporting Standards): le fait que les entreprises doivent recalculé leurs
actifs chaque années ce qui conduit à une volatilité plus importante des résultats des entreprises. Ce qui
accroit l'instabilité des marchés.

5) Quelles sont les conséquences de la crise financière sur le financement



On a des connexions de plus en plus importantes entre la sphère financière et la sphère réelle car les agents sont
intervenu sur les marchés financiers. Et par csq, un retournement de marché a dorénavant un impact beaucoup
plus important sur la sphère réelle: consommation des ménages, investissements des entreprises, et effets
indirects: sur le budget des administrations publiques. Ces connexions génèrent des risques de transformation de
crise financière en crise économique. C'est ce qui c'est passé avec la crise qui a débuté en 2007 aux USA et qui s'est
propagé à l'ensemble du monde.

Vous aimerez peut-être aussi