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L’ouvrage de John Maynard Keynes intitulé « Théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie », paru chez
Palgrave Mac Millan & C°, London, 1936.
Des changes fixes ou des changes flottants ont donc été mis en place.
• Changes flottants Les taux de changes sont compris dans une certaine marge de
fluctuation limitée (ex : le serpent monétaire européen de 1972 fixait une limite à
2,25 %).
• Changes fixes Ils sont établis par rapport à une devise, par exemple.
Cependant, les monnaies sont généralement reliées au dollar, ce qui permet d’éviter
les variations brutales des monnaies sur le marché des changes. Mais la libéralisation
des mouvements de capitaux a limité l'importance de ce caractère fixe.
Les années 1970 vont ainsi connaître une importante augmentation des taux
d’inflation jusque dans les années 1980. De nombreuses politiques vont alors être
mises en place pour tenter d’enrayer le phénomène.
La crise des années 1970 est caractérisée par des éléments inconnus à l’époque. Les
crises précédentes n’avaient jamais revêtu de telles caractéristiques. Si le chômage ou
encore la chute des investissements constituaient des critères connus d'une crise,
l’inflation qui s’y est ajoutée ne l’était pas ; l’inflation ne survenait auparavant qu’en
période de guerre ou de façon brève selon les évènements. Aussi, le taux
d’investissement est alors descendu, et la production a reculé. Cette période marque
les débuts du chômage. Le nombre de chômeurs augmentait, mais le nombre
Les différences avec la crise des années 30 sont donc importantes. La dépression n'a
pas été aussi importante, il s'agissait d'un simple ralentissement de la croissance,
même si celle-ci était composée de courtes phases de récession. L'augmentation
continue de la croissance est alors due à l’amélioration constante du niveau de vie,
qui n'a pas cessé avec la crise, maintenant ainsi le niveau de consommation.
Parallèlement, les échanges commerciaux mondiaux se sont également accrus,
contrairement à ce qu'il s'était passé dans les années 30.
C'est ainsi que les marchés financiers vont acquérir une place considérable. Mais le
système financier international est traversé par des crises importantes à la fin du XXe
siècle, comme au début du XXIe. Les flux financiers s’accroissent énormément et
rapidement ; les transactions internationales en valeurs mobilières augmentent, tout
comme les investissements institutionnels. Les flux financiers sont si importants que
les entreprises vont essentiellement se financer par l’émission d’actions. L’ensemble
de ces flux a conduit à une instabilité inévitable, qui a conduit à la crise de 2008.
Les taux de rentabilité ont diminué progressivement dès les années 1960,
essentiellement en raison des coûts de production trop importants. Les salariés
s’étaient en effet regroupés en syndicats afin de revendiquer un meilleur salaire. Les
conséquences de ces augmentations étant défavorables à l’économie, l’organisation
du travail, mise en place au début du XXe siècle, a donc été remise en cause. Mais les
travailleurs cherchent à conserver leurs acquis. Malgré les grèves, les conditions de
travail ont changé et les délocalisations continuent pour alléger les frais des
entreprises.
Alors que la crise se prolonge dans les années quatre-vingt (inflation, chômage,
déficits publics, faible croissance), on assiste au déclin du keynésianisme pur. Dans
un environnement de faible inflation des années quatre-vingt-dix, une nouvelle
génération de "néo-keynésiens" apparaît.
Cette crise financière dégénère en crise bancaire : méfiantes face à des produits
financiers complexes dont on ne sait plus ce qu’ils recèlent, les banques cessent de se
prêter entre elles. Or les flux monétaires entre banques sont indispensables au bon
fonctionnement de l’économie.
Les banques cessent d’accorder des prêts aux entreprises, lesquelles ont besoin de
financements pour investir et se développer : la crise bancaire se transforme en crise
économique laquelle débouche sur une crise sociale avec l’augmentation du chômage
et la remise en cause du pouvoir d’achat.
La première réaction des Etats est de soutenir les banques (à l’exception notable de
Lehmann-Brothers) et l’activité économique en pratiquant des politiques de relance
(budgétaire et création monétaire, « Plan Paulson ») mais cela a pour défaut de
constituer une incitation à la spéculation. Le deuxième défaut est que cela transfère
la dette privée vers la dette des Etats.
1. La croissance économique
A compléter
A compléter
3. Le déficit budgétaire
A compléter
4. Le déficit commercial
A compléter
5. Le déficit courant
A compléter
Gel des dotations budgétaires au titres des grands projets non structurant suivant :
- Port Ennefidha,
- Raffinerie Sekhira,
- Cimenterie de Gafsa,
- Pont fixe de Bizerte
Le taux de recouvrement des taxes sur les terrains non bâtis (TNB) et les taxes
sur l’immobilier bâtis (TIB) s’établit à 13%. Une simple initiative de la part des
conseils municipaux, en soumettant les mauvais payeurs à des mises en
demeure allant jusqu’à la saisie bancaire, peut accélérer le recouvrement de
ses dettes constatées et peut procurer à la recette du trésor public la somme de
1 milliard de dinars.
Le secteur informel pèse 28% du PIB selon la comptabilité nationale (INS) : (i)
10% de l’ensemble du secteur agricole, (ii) 8% représentant la valeur ajoutée
non déclarée des patentés (qui existent fiscalement mais sous déclarent leurs
revenus), (iii) 10% représentant les activités non déclarées (qui n’existent pas
fiscalement et qui sont actifs dans des activités illicites ou pas mais ils sont
considérés comme hors champs de couverture fiscale).
Outre nos premiers clients européens (les Français, les Allemands et les italiens, avec
lesquels nous disposons d’une balance plus ou moins équilibrée parfois même
excédentaire – sans rentrer dans des polémiques de quantification des exportations
du secteur offshore), notre exposition commerciale avec ses trois pays (La Turquie,
L’Algérie et la Chine). Compte tenu de la composition des importations avec les
différents pays, on doit discriminer notre traitement en deux lots :
La Tunisie a développé un syndrome des grands projets. Nous avons plaidé pour
l’arrêt des grands projets du port en eau profonde d’Enfidha, la raffinerie d’Skhira,
la Cimenterie de Gafsa et le Pont fixe de Bizerte. Ces projets sont des projets
défaillants et ils ne généreront aucun développement. Pire encore, ils accableront
la Tunisie dans l’endettement sans contrepartie (le même exemple est celui de
l’aéroport d’Enfidha qui est à lui seul une démonstration de l’irrationalité
économique en Tunisie.
Envisager une loi qui raccourci les délais de paiements est une mesure qui ne peut
augmenter la vélocité de l’argent, abréger la durée des cycles d’affaires et donc
créer plus rapidement de la valeur ajoutée avec une même masse monétaire en
circulation mais avec un volume plus important d’activités économiques. Ce genre
de mesure n’a pas de coût, ne génère pas de l’inflation et facile à implémenter. Le
seul risque provient de l’Etat. Faut-il rappeler que l’Etat est le premier agent
économique du pays. Celui qui détient le plus d’engagement à honorer sur le
marché des biens et services. Mais aussi, celui qui détient le plus d’impayés. Les
délais moyens de paiement effectif dans le secteur étatique dépassent les 180 jours
(loin des 90 jours de jure). Le plus grand souci pour l’Etat est la gestion de
trésorerie est subi toutes les distorsions et pressions budgétaires qui découlent la
plupart d’interventionnisme non fondé (sur des décisions politiques) qui rend la
planification et programmation budgétaire un exercice inefficace et obsolète
depuis sa création. 1,2 milliard de dinars seront alloués au paiement de la dette
de l’Etat envers ses fournisseurs ou les engagements de l’Etat à travers ses
entreprises.
Après avoir honoré les impayés de l’Etat, il peut être envisageable les délais
suivants :
4.1. 60 jours pour le secteur privé,
4.2. 45 jours pour le secteur public.
Les 15 jours de décalage peuvent être assimilés à un crédit fournisseur.
Autrement dit, l’Etat finance l’économie à travers ses contractants (les plus méritants
puisqu’ils doivent montrer une parfaite conformité fiscale et aptitude technique).