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Td 3 : le débat trilemme versus dilemme

Question 1 : quel est le modèle d’incompatibilité énoncé par R Mundell et M Fleming au


début des années 1969 ?
- Fixité de taux de change
- Masse monétaire indépendante
- Mobilité parfaite des capitaux
Masse monétaire augmente (expansionniste) le taux d’intérêt diminue ce qui provoque que
l’investissement augmente donc (la demande augmente et l’importation augmente donc la balance
commerciale diminue -> SCAP (SORTIE DE CAPITAUX)  tension à la dépréciation  la banque
centrale intervient et achète la monnaie nationale et vend de la devise (il y a risque d’épuisement des
réserves  donc la masse monétaire diminue

Contexte :
1880-1914 : système étalon-or
1944-1971 : système monétaire BW – Étalon change or
1971 : Système financier internationale avec régimes de changes fixes et régimes de change
flexibles.
Quels raisonnant derrière le triangle d’incompatibilité de Mundell ?
(M.Obstfeld 1997) « trilemme politique » appliqué par la macro international
Hypothèses : Change fixe – Profit monétaire – capitaux mobiles
Si la masse monétaire augmente  le taux d’intérêt va diminuer : le prix sur le marché de la
monnaie  sortie de capitaux SCAP  la monnaie va se déprécier
 le taux d’intérêt va diminuer : Les intérêt augmentent  la demande augmente  la
monnaie s’apprécie  balance commerciale diminue balance globale négative.  la
monnaie va se déprécier
 La banque centrale intervient  achat de monnaie nationale et vend la devise : risque
d’épuisement de réserve.  masse monétaire diminue
a : Exemple de régime de change fixe : la
chine : contrôle les entrées et les sorties de
capitaux et la Venezuela
C : les états unis, Angleterre, la zone euro avec
l’extérieur – la France
B : Hong Kong

Question 2. En 1998, Krugman a repris le


triangle d'incompatibilité au travers du «
triangle éternel ». Présentez les trois attributs du système monétaire international
représentés par ce triangle. Le triangle éternel de Krugman 1998
Ce typhique représente les 3 attributs de SMI : So important
- Ajustement : capacité des autorités à poursuivre des politiques économiques de
stabilisation et régulation des cycles économiques.
- Confiance : protéger la monnaie des attaques spéculatives.
- Liquidité : la mobilité du capital à court terme pour financer le commerce
international et pour faire face aux déséquilibres temporaires de la balance des
paiements.
Confiance : stabilité des taux
de change
Liquidité : il n’y a pas de
contrainte à l’entré à la sortie
des capitaux ; libre-échange.
Aucun contrôle ; Angleterre et
USA
A l’état noir il n’y a pas
d’ajustement.
 Gold standard
Brettons Woods : pas de
liquidité  taux d’échange fixe
d’une certaine confiance mais
ajustable.
Il faut choisir deux parmi les 3 pour le triangle éternel
- Au niveau de liquidité et la confiance on va avoir étalon or (car pour la confiance de
L’étalon-or le taux de change est stable et pour la confiance la politique monétaire
présente un objectif externe de stabilité de change et on perd en contrepartie
l’ajustement ; et pour la liquidité on peut exporter et importer de l’or pas de
contraintes)
- Bretton Wood entre ajustement et confiance : il y a des contrôles de capitaux, et aussi
le taux de change est fixe mais avec une fluctuation ce qui permet de mettre en place
des ajustements. Si la capacité d’ajustement et s’il y une absence de contrainte de
capitaux on peut aller vers une pérennité
- Les intérêts flottants entre l’ajustement et la liquidité.

Exemple :
Priorité (absolue) est la confiance :
 Si volonté d’ajustement : risque d’attaque spéculative lorsque les marchés
suspecteront que la politique de stabilisation est moins efficace (sans contrôle de
capitaux)

 Si volonté de maintenir la liquidité du pays alors le pays va opter un régime d’ancrage


dur. (confiance-liquidité) on perd l’ajustement
Priorité (absolue) et ajustement : (les pays développés)
On choisit une entre les deux soit confiance soit liquidité

 Confiance : risque de subir volatilité du taux de change flottant et donc doit renoncer à
mobilité parfaite de k.

 Liquidité : risque de crise de change ; exemple ; la Russie

Question 3 : quelles sont les implications du triangle d’incompatibilité dans le choix de


régime de change, notamment pour les pays émergents ?
L’analyse du triangle d’incompatibilité et triangle éternel permet de comprendre les choix des
régimes de change dans le SMI contemporain.
1) Les pays développés :
o Faible poids des échange extérieurs : ne dépondent pas seulement des
exportations des produits de bases.
o Faible part de la dette libellées en devises : les PD peuvent s’endetter en euros

o Croyances des investisseurs dans leur perspective de LT : ça implique une


certaine confiance.
Priorité liquidité et ajustement  changes flexibles (Japon, USA, Angleterre)
2) Les pays émergents :
o Degré d’intégration financière croissante malgré des fragilités financières :

o Endettement extérieur

o Difficulté à asseoir une politique économique crédible (absence institutions


indépendantes, passé inflationniste.)
Tendent à adopter régimes de changes flexibles (pays émergents) ou ancrage dur si cela parait
crédible. Abandon régimes intermédiaires du fait du trainage d’incompatibilité.
3) Les pays en développement :
o Faible intégration financière

o Institutions qui ont des difficultés à favoriser la stabilité macroéconomique


Caractéristiques qui limitent la porte positive des régimes flexibles ou très rigides  laissent
présager l’adoption de régimes intermédiaires (on se place à l’intérieur du triangle : ils vont
garder de chaque coin un peu en fonction de leur capacité de s’intégrer dans le marché).
Graphique sur Moodle qui va le mettre :

Régime de jure : officiellement déclaré au près du FMI


Régime de facto : ce qui. Se passe réellement
Arrangement monétaire européen AME
Exemple : pas nécessaire
Stratégie de changes : Exemple avec les pays en développement

Les PED tendent à opter pour changes fixes car pour éviter que le cours d'une monnaie sur le marché des
changes ne soit soumis à des fluctuations amples, il faut que les A du taux de change exerce une action
immédiate sur l'O et la D de devises. (Guillaumont-Jeanneney, 2015). Cela peut passer par le mouvement des
marchandises mais réaction lente ; ou par mouvement des K mais PED mal intégrés aux marchés financiers.

Un régime de change peut être caractérisé selon :


• La règlementation des opérations de change : le contrôle des entrée et sortie de capitaux

• La détermination du taux de change : fixe ou flexible

Les PED optent pour des régimes de changes intermédiaires avec flexibilité controlée du taux de change possible
grâce à un contrôle des capitaux. Les pays peuvent choisir un ancrage monétaire (faciliter le commerce, maitriser
l'inflation...) mais risques (appréciation réelle qui conduit à une crise de balance des paiements, ou dégradation
du secteur des biens échangeables).

Question 4 : sur quelle hypothèse s’appuie H. Rey pour remettre en cause le trilemme ?
quel est le dilemme auquel sont confronté les pays ?
- En 2004 : Obstfeld et Taylor dans un mode ou les capitaux (K) circulent librement,
l’objectif d’indépendance de la politique monétaire exige nécessairement le flottement
de la monnaie.
- En 2013, conférence Jackson Hole, H. Rey remet en question le trilemme monétaire
dans un contexte d’ouverture croissante des pays émergents et un développement aux
flux de K.
Elle déclare que la mondialisation financière remet cette théorie en question :
L’indépendance de la politique monétaire n’est possible qu’en contrôlant les mouvements de
capitaux (k) ; quel que soit le régime de change
La politique monétaire du pays centre se transmet aux pays périphériques (Brésil et
Thaïlande) (alignement des politiques monétaires) la politique monétaire de la FED influe sur
le cycle financier mondial qui s’impose aux politiques monétaires quel que soit le régime de
change.
Possible solution : contrôle des capitaux(contrepartie ; un risque d’inefficacité de la location d
l’épargne ; épargne mal investit … on peut pas jouer sur le solde financier pour équilibrer ;
restaurer de l’équilibre de la balance courante) , politiques macroprudentielles ; toutes les
politiques qui visent à assurer la stabilité du système financier
Dans les capitaux il y a les ADE, investissement de portefeuille. Les capitaux à CT sont les plus
importants et les plus volatiles

Si on veut avoir une indépendance de la politique monétaire en doit contrôler les capitaux et la deuxième
politique c’Ets la politique macroprudentielle (assurer la stabilité du système financier)

Risque d’inefficacité de l’allocation de l’épargne pour les capitaux et assurer l’équilibre du solde de la
balance courante.

Question 5 : pourquoi le débat de l’existence d’un trilemme ou d’un dilemme n’est-il pas
tranché parmi les économistes ?
- Qu’est-ce l’autonomie de la politique monétaire ? argument de Nelson : monétariste
(2017) - second texte sur la plaquette- (examen)
Taux de change flexible  autonomie monétaire
- Défense du trilemme monétaire par M. Obstfeld et pris e compte du
trilemme financier. (Schoenmaker 2013) Possibilité d’une quadrilemme ? les
interdépendances dans les relations financières internationales – la mise en œuvre de
pol de stabilité financière : macroprudentielle – le degré d’intégration dans le marché
de capitaux
- M.Obefled : nuancer le trilemme monétaire avec configurations hybrides (se située
n’importe où dans le triangle ; à l’intérieur  on parle de trilemme 2.5 : si on veut
garantir l’autonomie de la politique monétaire, soit on passe au régime de change
flexible soit contrôle de capitaux, mais ce qui est plus efficace est le contrôle)

Le trilemme :
 Interdépendance financière internationale
 Stabilité financière (macroprudentiel)
 Degré élevé d’interaction avec le marché monétaire

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