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1.

Quels sont les avantages du régime de changes fixes et ceux du régime de


changes flexibles ?

Fin des années 1960, crise monétaire Bretton Woods s’ensuit d’un débat entre les
partisans des changes flexibles et des changes fixes.

Avantages changes flexibles :


- Degré supplémentaire de liberté grâce à l’autonomie retrouvée de la politique
monétaire.
- Rééquilibrer les relations monétaires internationales par la symétrie dans
l’ajustement.
- Utiliser le taux de change comme instrument d’ajustement
macroéconomique : objectif de relancer l’économie ou dans le cas d’une crise
économique.
- Spéculation plus difficile : plus difficile d’anticiper les changements de changes
flexibles. contrexemple : la Russie  donc ce n’est pas toujours vérifiée dans la
pratique.

Avantages changes fixes :


Autonomie de la politique monétaire est illusoire.
Effets pervers engendrés par la volatilité accrue des changes. Calvo et Reinhart :
« peur du flottement= flexibilité » des PED. Risque d’instabilité de la monnaie,
d’inflation incontrôlée, perte de compétitivité s’il y a une appréciation du taux de
change, la dette en monnaie étranger ; la dette va s’enrichir si la valeur de leur
monnaie diminue c’est pour cela qu’il y a des pays qui préfèrent d’adopter des
politiques de taux de change fixes.
Risques d’indiscipline engendrés par l’absence de toute règle sur les taux de
change.
Crédibilité politique monétaire destinée à maitriser l’inflation : quand on est en
politique de régime fixe on ne peut pas adopter n’importe quelle politique monétaire.
Stabilité du taux de change favorise le commerce notamment si monnaie d’ancrage
est stable et forte. Attention aux variations de la monnaie d’ancrage : pays de sud-est,
si le dollar va s’apprécier, leur monnaie va s’apprécier et ils vont perdent en
compétitivité. …

 Arbitrage à faire entre les avantages de chaque régime notamment selon les
caractéristiques du pays. Le choix du « bon » régime de change est une question
complexe.

2. Classez selon un degré de flexibilité croissante, les différents régimes de


change existants.
3. Expliquez comment fonctionnent d'une part, les régimes d'ancrage dur et
d'autre part, les régimes de flottement pur ?
4. TD1
Plus on est à gauche plus les régimes sont dur et plus on s’approche à la droite le
régime est flexibles.
Régime d’ancrage dur :
- Dollarisation, euroïsation : on abandonne la monnaie contre une autre monnaie
Exemple de euroïsation : Monaco /Exemple de dollarisation : d’équateur, Panama
Pour faciliter le commerce, pour éviter les risques d’inflation et des taux de change
très élevé comme le Zimbabwe  on adopte la dollarisation. Elle peut être partielle
(ou totale) comme le Liban.

- Union monétaire : 4 dans le monde (zone monétaire n’est pas la même chose
qu’union monétaire : accord entre les pays pour adopter une monnaie commune
comme union des caraïbes ==> régime d’ancrage dur.
Zone France CFA et la zone européenne.
La France avec l’Allemagne : union monétaire.

- Caisse d’émission : la base monétaire émise par la banque centrale dépend de la devise
extérieure qu’on a ; on est dans un régime de change fixe (couverture de la base
monétaire)
En1991 : l’argentine a adopté la caisse d’émission
L’union des caraïbes ont fixé un taux de 60% de la base monétaire est couverte par la
devise étrangère. En réalité est de 80%.
Permet de trouver une certaine crédibilité qui permet de réduire l » inflation
Inconvénient : si la politique monétaire américaine ayant la devise de référence
(dollars) de contracte on doit réduire la masse monétaire en circulation, puisque la
base monétaire dépend de la devise étrangère.
Aussi la stabilité financière : la caisse d’émission ne peut pas financer les banques
privées.
La Bulgarie utilise comme devise de référence l’euro
FMI : AREAER ; TOUS LES RAPPORTS DES RÉGIMES DES CHANGES.

Taux de change fixe avec une marge de fluctuation : appréciation du taux de change 
la monnaie va s’apprécier mais va s’arrêter sur la marge supérieur
– la banque centrale va s’intervenir Si elle se déprécie la banque centrale
s’intervenir pour corriger les trajectoires des taux de change.
S’il y a une forte crédibilité de la banque centrale, le taux de change va fluctuer autour
de la moyenne (taux de change nominal (P))  Lune de miel. Marge de fluctuation
très faible.
Quand le taux de change est déterminé uniquement sur le marché de change : il peut avoir des
interventions de la banque centrale mais très rare, mais l’ajustement ce fait plutôt avec l’offre
et la demande de la monnaie
Flottement administré : brésil – Afrique du sud Uruguay.
Ancrage glissant : une parité fixe avec un autre pays ou un panier fixe. On a des marges de
fluctuations.  On corrige le taux de change nominal (P) pour avoir le taux de change réel :
un indicateur de compétitivité s’il s’apprécie on va perdre en compétitivité et s’il se déprécie
on va gagner en compétitivité. Cela va dépendre de l’écart d’inflation et de réserve de devise.
Il y a un changement du taux pivot (P)
 Le graphique montre la présence de 2 régimes régimes :

o Les régimes d’ancrages dur qui regroupent les unions monétaires (du type
Zone euro), la dollarisation (euroïsation) cas ou le dollar (l’euro) circule
officiellement à la place d’une monnaie domestique et la caisse d’émission ou
l’offre de monnaie domestique repose sur la quantité de devise(s) de référence
détenue en réserves par la banque centrale.

o Le régime de flottement pur. La valeur externe est ici déterminée librement par
le jeu de l’offre et de la demande sur le marché de changes. Le dollar, la livre
sterling l’euro et le yen sont très proches de cette situation.

o Entre ces 2 régimes extrêmes se trouvent les régimes intermédiaires


caractérisés par les formes plus ou moins forte vde rigidité du taux de change.

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