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Introduction
Englobe aussi instruments, institutions et les accords qui lient les marchés internationaux des
changes monétaires (taux d’intérêt), d’actions, de matières premières, immobiliers…
Institutions
Marchés financiers Pratiques des pouvoirs
internationales
publics, des entreprises
et des particuliers
FMI
Historique du SMI
*Etalon-or (Gold standard) : 1876 – 1913
Or= moyen d’échange depuis 3000 av JC
*Règles du jeu simple : chaque pays fixe le taux auquel sa devise peut être convertie en or => Taux de
change devient fixe entre eux.
_Détention massive de $ par les étrangers => perte de confiance dans le $ et doute sur la
convertibilité du $ en or.
_15 août 1971, arrêt des achats et ventes d’or par le trésor américain et suspension de la
convertibilité du $ => dévaluations successives du $ et effondrement du système.
_La plupart des devises flottent librement à nouveau en mars 1973 : taux de change flexibles
déterminés par les forces du marché.
*Evènements :
_Création d’un système européen de taux de change fixes : Système Monétaire Européen (SME) en
mars 1979 => stabilité des devises européennes jusqu’en 1998.
_Création de l’UEM en 1998
_Accords de Plaza en 1985 et du Louvre en 1987 : interventions concertées des Banques Centrales
pour influencer les taux de change (niveaux et volatilité).
_Crises de change durant les années 90 : EU (1993), Mexique (1994-1995), Thaïlande (1997), Russie
(1998), Brésil (1999), Argentine (2001-2002)…
_Appréciation très forte du dollar par rapport à l’Euro en 2000-2001 => remontée de l’Euro en 2003-
2004 : 1€ pour 1,3$
_Faut-il réformer le SMI ?
Système financier : les acteurs, les variables.
*Acteurs du système financier :
_Les agents non financiers, ANF+ ou ANF-, ménages, entreprises et l’état
_Les intermédiaires financiers, IFB et IFNB
_Finance directe (sans intermédiaire financier) et finance indirecte
_Le marché des changes est un marché de gré à gré, c’est-à-dire que les transactions ne sont pas
officiellement standardisées, et il n’y a pas d’endroit précis, tel une bourse, où sont centralisées les
transactions et les cotations.
_Les transactions se déroulent entre les tables de changes qui font partie généralement des salles de
marchés des banques.
*Les intervenants
Les banques.
Le marché des changes est un large marché entre banques. Seules les grandes banques y sont
admises.
_Les spécialistes de ces banques sont appelés les cambistes, parmi lesquels on distingue :
_Les cambistes teneurs de marché (market makers), dont le rôle est de coter les cours des
devises directement sur le marché interbancaire pour le compte de l’institution qui les emploie.
_Les cambistes clientèles (salers), qui sont des vendeurs chargés de répondre à la demande
des clients entreprises.
Les courtiers
Les courtiers sont des intermédiaires qui, contre rémunération s’efforcent de trouver une
contrepartie à la demande qui leur est faite.
_Leur position d’intermédiaires leur permet de grouper les opérations et d’assurer l’anonymat des
transactions.
_Ils sont principalement localisés à Londres et à New-York.
_Il existe une vingtaine de courtiers à Paris.
_Leur coût de leurs services dépend du montant et de la devise négociée : environ 0,01%.
Les clients.
_Ils peuvent se décomposer en 3 catégories :
_Les entreprises industrielles et commerciales
_Les institutions financières ne participant pas directement au marché
_Les particuliers
_Par définition, ils n’interviennent pas directement sur le marché des changes, ils le font par
l’intermédiaire de banques.
_Les cotations :
_Au certain ou à l’incertain
1,28 USD = 1EUR Cotation au certain pour l’Euro (indirect quote)
1/1,28 EUR = 1 USD Cotation à l’incertain pour l’Euro (direct quote)
_Le cours acheteur (bid), c’est-à-dire le prix auquel le cambiste accepte d’acheter une
monnaie
_Le cours vendeur (ask ou offer), c’est-à-dire le prix auquel le cambiste accepte de vendre
une monnaie
Cours vendeur de JPY/CAD : Diviser le cours vendeur de la devise de règlement par le cours acheteur
de la devise de base.
= 1,0535 / 199,25 = 0,008834
*Marché à terme.
_Sur le marché des changes à terme, les opérateurs négocient un échange de devises aujourd’hui,
dont la livraison n’aura pas lieu dans 2 jours comme sur les marchés au comptant, mais plus tard, par
exemple dans 30 jours, 90 jours ou un autre terme négocié.
Cotations :
_Elles peuvent s’exprimer en termes de points de swap, les points étant la différence entre le taux de
change à terme et le taux de change au comptant.
*Cours à terme.
_Forward = spot + (ou moins) le différentiel de taux d’intérêt entre les 2 devises considérée.
Par exemple :
Ct = Cc + (1 + (C€/100 * 90/360)) Ct : Cours à terme
(1 + (C$/100 * 90/360)) Cc : Cours au comptant
_Une opération de change à terme combine en fait une opération de change au comptant et une
double opération de trésorerie (prêt/emprunt) dont les prix sont parfaitement connus dès le départ.
Calcul d’un cours à terme.
Le cours à terme est le court comptant, corrigé de la rémunération du temps sur les 2 devises qui est
appréhendée par leurs taux d’intérêts court terme respectifs.
Exercice :
Nous avons besoin de 2 types de données issues de l’information Reuters, exemple euro/dollar
Il est important de signaler que toutes les données doivent être prises en même temps, les cours
variant constamment.
En t3 :
_Client remet l’EUR à sa banque qui peut rembourser son emprunt.
_Le placement USD permet à la banque de verser la contrevaleur de l’EUR
Résultat du placement USD : Combien rapporte un euro converti aujourd’hui en dollar et placé
pendant 3 mois aux Etats-Unis ?
0,8901 USD [ 1 + (6,50/100 * 91/360)]
=>0,90472$
Alors :
1,01949€ = 0,90472$
1€ = 0,90472 => 1€ / Ct = 0,89356
1,01949
Egalement :
Ct = Cc + ∆c
0,89356 = 0,8901 + 0,00346
0,00346 : report
Coût de l’emprunt :
0,8903$ [ 1 + (6,62/100 * 91/360)] = 0,9051$
Résultat du placement :
1€ [ 1 + (4,84/100 * 91/360)] = 1,0122€
Si TN >TE CT > CC Report ou déport La devise est achetée (ou vendue) plus cher à terme
qu’au comptant
Si TN < TE CT < CC Déport ou report La devise est achetée (ou vendue) moins cher à
terme qu’au comptant.
_La formation du cours à terme repose sur la théorie de parité des taux d’intérêts.
_La monnaie, dont le taux d’intérêt nominal est le plus élevé, se déprécie par rapport à l’autre.
_Inversement, la monnaie dont le taux d’intérêt nominal est le plus bas s’apprécie par rapport à
l’autre.
_Une monnaie forte est une monnaie fortement demandé par le marché.
_Il faut que le pouvoir d’achat de la monnaie soit élevé, et pour cela, il lui faut un taux d’inflation
faible.
_Faible rémunération, son taux d’intérêt est faible.
_Une monnaie faible est peu demandé, car, son taux d’inflation est élevé, c’est donc une monnaie
risquée.
∆i = 1.15
Ct = Cc + ∆c
1.15 + 1.5/100 (1.15) => Donne à peu près le cours à terme
Le $ est la monnaie qui a le plus grand taux d’intérêt, alors il faudra plus de $ pour acheter des €.
Le $ doit perdre de la valeur dans le futur.
*En effet, la théorie de parité des taux d’intérêt dit que les taux réels à court terme sont identiques
quelle que soit la devise (la rémunération du temps est la même).
Les taux nominaux ne diffèrent que par l’écart d’inflation entre les 2 pays et la parité des 2 devises
évolue pour annuler cet écart.
*Si cela n’est pas le cas, les agents privés arbitraient entre les 2 actifs de sorte que les rendements
soient égalisés.
*Si l’actif 1 possède un rendement supérieur à l’actif 2, les agents vendraient l’actif 2 pour acheter
l’actif 1.
Placement en €. Placement en $
1€ (1+i) 1$ (1+i*)
Cc défini à l’incertain pour l’euro. Et Ct à l’incertain pour l’euro.
X€ = 1$
Comparaison :
(1+i) = (1+i*) * Ct/Cc Même rendement national qu’aux USA
Si > On préfère le rendement national
Si < On préfère le rendement USA
PTI couverte :
(1+i) = (1+i*) * Ct/Cc Ou (1+i) = Ct
(1+i*) Cc
(1+i) = (1+f)
(1+i*)
D’où :
i – i* = f
i – i* = Ct – Cc
Cc
i – i* = Ct – Cc
D’où :
I – i* = f
I – i* = Cc1A – Cc0
Cc0
i-i* = Cc1A – Cc0
Application.
Un investisseur Australien dispose de 100 AUD qu’il souhaite placer pendant 1 an sous forme de bons
du trésor. Il peut effectuer son placement en Australie ou au Canada.
Cc= 1 Ct = 1.05
I = 6% I* = 4%
Placement au Canada :
100CAD (1+0.04) * 1.05 = 109.2 AUD
Rendement financier : 9.2%
Hypothèse : Instauration d’une taxe sur les transactions financières internationales (taxe Tobin de
3%). Quelle en sera la conséquence ?
Rendement du placement national : 6%
Rendement du placement à l’étranger :
100 (1 – 0.03) = 97AUD
97/1 (1+0.04) * 1.05 = 105.93 AUD
*La possibilité d’une taxation est, en principe, un argument justifiant l’inadéquation des taux de
change effectifs à leur niveau de la PTI.
*On retrouve ici le principe de la taxe Tobin, qui a pour objectif de décourager les mouvements de
capitaux en annulant la rentabilité de ces mouvements par une taxe mineure (0.05%).
Imaginons qu’un arbitragiste de HK décide d’effectuer un arbitrage couvert sur les taux d’intérêt :
Les conditions du marché :
Spot : 106 yens = 1$
Forward : 103.5yens = 1$
Taux d’intérêt sur le dollar : 8%
Taux d’intérêt sur le yen : 4%
Celles-ci montrent une opportunité d’arbitrage.
Achat yen :
1$ = 106yens
Placement yen :
106 [1 + (4/100 * 180/360) ] = 108.12
1$ = 103.96153 yens
Vente yen :
1$ = 120 yens
Règle de 3 :
1$ = 120 yens
X$ = 10 000 000 yens
Placement $ :
83 333.33 [1 + (5/100)] = 87 500$
Achat yen :
1$ = 120yens Règle de 3 1$ = 120 yens
87 500$ = 10 500 000yens 87 500 = X yens
*Le principe de la parité des pouvoirs d’achat (PPA) a été proposé pour la 1ère fois en 1916 par
l’économiste suédois G. Cassel, afin de répondre à la question posée à l’époque : a quel taux
stabiliser une monnaie fortement touché par l’inflation ?
*L’hypothèse de la PPA est simple : sur le long terme, la valeur d’une monnaie est déterminée par le
montant de biens et services qu’elle permet d’acquérir, c’est-à-dire par son pouvoir d’achat interne,
qui évolue en raison inverse du niveau général des prix domestiques.
*Pouvoir d’achat :
1€=> 1€/P
1$ => 1$/P*
EPPA = k * P
P*
∆e < 0 Appréciation
Quand e diminue ou que p€ augmente, q diminue et les produits US deviennent plus compétitifs.
ePPA = P€/P$
*Loi du prix unique : un marché est parfaitement intégré si le prix du bien i sur 2 marchés de 2 pays
différent, est le même partout, en tenant compte du taux de change nominal.
Le prix du bien sera le même au taux de change près dans les 2 pays.
L’économie nationale enregistre une perte de compétitivité q<1 sur évaluation de la monnaie
nationale ou appréciation réelle => les prix nationaux ont augmenté plus vite que les prix étrangers
ou que le taux de change nominal n’a diminué (appréciation monnaie nationale).
*Les pays asiatiques ont presque tous des monnaies nationales sous-évaluées par rapport au $.
Le plus sous-évalué : yuan : -53% en moyenne annuelle sur la période 2000-2010 et aujourd’hui -
25%.
Or ce taux est surestimé, car, la Chine est un pays à PIB per capita encore faible => Sous-évalue son
taux de change.
*Colonne 3 : on calcule la valeur du Big Mac en USD, en divisant le prix en monnaie nationale
(colonne 1) par le cours de change (colonne 2).
Relation de Fisher.
PPA (version relative) :
∆e = π – π*
*En 1930, Fisher a montré que le taux d’intérêt nominal d’une économie tient compte des
anticipations d’inflation de telle sorte que :
I=r+π
*Un gouvernement désireux de mener une politique monétaire active verrait son taux d’inflation
anticipée augmenter.
*Le différentiel qu’il afficherait vis-à-vis de l’étranger, amènerait les investisseurs à anticiper une
accélération de la dépréciation attendue :
Πa – π*a > 0 => ∆e > 0
*Sur le marché des biens et services, les prix relatifs sont ainsi préservés et la politique monétaire n’a
pas d’impact sur ce marché au niveau international.
Les prix au niveau national augmente, mais si le taux de change augmente dans les mêmes
proportions, au niveau international les prix n’auront pas changé.
*D’après la relation de Fisher, la variation nominale des taux d’intérêts se fera de telle sorte que
l’égalité des rendements réels sera respectée, et la politique monétaire n’exercera pas d’influence
internationale.
*Le seul effet de la politique monétaire expansionniste aura été d’affecter les variables nominales et
non les variables réelles.
Exemple.
Pays A Pays B
Cours au comptant (Cc) B/A : 8 A/B : 0,125
Taux d’inflation anticipée (πA) 2% 5%
Taux d’intérêt à 12 mois (i) 3% ?
*Vision keynésienne :
Les prix sont fixes, alors :
MV=PY
*Ici, la demande de monnaie (Md) est une fonction à la Cagan, du nom de Philippe Cagan, théoricien
monétariste.
Théorie quantitative de la monnaie avec une nouvelle équation testée en 1965 : la demande de
monnaie dépend du revenu réel et du niveau de taux d’intérêt :
Mt = Ytη .exp (-α .it) => mt – pt = ηyt – α .it
Pt
*L’offre de monnaie (Ms) est exogène.
*En réécrivant les équations (2) et (3), on obtient le niveau des prix :
(2’) pt = mt – ηyt + α .it
(3’) pt* = mt* - η*yt* + α* . it*
*Ce modèle est apparu dans les années 70 et repose sur 3 principes fondamentaux:
_PPA
_Théorie quantitative de la monnaie
_Approche monétaire de la balance des paiements
*Tout accroissement de l’offre de monnaie conduit à une hausse des prix, ce qui entraine un déficit
de la BP et se traduit par une dépréciation de la monnaie nationale :
MS > Md => ∆P > 0 => ∆e > 0
*Le manque d’encaisses monétaires des ANF conduit à faire appel aux capitaux étrangers et les
entrées de capitaux se traduisent par un excédent de la BP et donc une appréciation de la monnaie
nationale.
*Ce résultat peut paraitre contre-intuitif car avec un meilleur rendement national, il doit y avoir une
entrée de capitaux et donc une appréciation de la monnaie nationale. Or, la demande de monnaie
est fonction de Y et i d’où :
∆i > 0 => ∆Md < 0 et ∆Ms = 0 => Md < Ms =>Sortie de capitaux =>∆e>0
*Le déséquilibre sur le marché monétaire, conduit les ANF à se débarrasser de leur excédent
d’encaisses monétaires à l’extérieur.
*(4) montre que le taux de change dépend des variables qui agissent sur l’offre et la demande de
monnaie nationale et étrangère.
Déséquilibre Evolution des Evolution du
Variables Evolution de
du marché prix Solde de la BP taux de
nationales la variable
monétaire nationaux change
Md < Ms Déficitaire Dépréciation
mt
Md > Ms Excédentaire Appréciation
Md > Ms Excédentaire Appréciation
yt
Md < Ms Déficitaire Dépréciation
Md < Ms Déficitaire Dépréciation
it
Md > Ms Excédentaire Appréciation
Les effets comparés d’une politique monétaire dans chacun de ces modèles.
*Soient 2 pays : pays national (UE) et pays étranger (USA).
*La BCE décide de mener une politique monétaire expansive. Ie : ∆M = +16%
*Le cours au comptant en t0 est : e0 = 1
1) Quels sont le taux de variation et la nouvelle valeur du taux de change à la suite du choc
monétaire dans un modèle à prix flexible ?
Dans ce type de modèle, les variations de e sont expliquées par l’équation suivante :
Et = (mt – mt*) + η(yt* - yt) + α(it – it*)
et = e0 + 16/100 = 1,16
1$ = 1,16€
L’absorption du choc s’est faite ici par les prix.
Taux de change
1,16
0 1 2 3 4 Trimestres
Dans cette situation, la structure du modèle s’appuie sur les 3 équations suivantes :
(1) Mt – pt = ηyt – α .it
(2) It = it* + φ (e – et)
(3) e = p – p*
(2) PTI en intégrant un délai d’ajustement (φ) qui entraîne un décalage entre la variation du taux
de change et le différentiel d’intérêt.
*Le taux de change de LT, le taux d’intérêt étranger et la production peuvent être considérés comme
donnés à CT. Ainsi, tout choc exogène se traduit par un ajustement de e (les prix étant rigides à CT).
*Met en évidence la thèse monétariste qui postule que l’offre de monnaie doit s’adapter à la
production. i.e. les autorités décident de leur offre de monnaie en fonction du niveau de la
production.
et = e – (1/αφ) (pt – p)
*La variation du taux de change courant (det) est supérieur à celle des prix à LT (dp) :
- (1/αφ) (dp – dp) > 0
*Or, (3) explique que le taux de change doit évoluer en fonction de l’évolution des prix.
Dans ce type de modèle, les variations de e sont expliquées par l’équation suivante :
det = dp – (1/αφ) (dp – dp)
En t0 :
de0 = 0,16 – 2,5 (0 – 0,16) = 0,56
e0 = e0 + 0,56 = 1,56
En t1 :
de1 = 0,16 – 2,5 (0,02 – 0,16) = 0,51
e1 = e0 + 0,51 = 1,51
En T2 :
de2 = 0,16 – 2,5 (0,04 – 0,16) = 0,46
e2= e0 + 0,46 = 1,46
*Or, dans ce modèle, e suréagit de telle sorte que e compense l’inertie des prix à CT.
*Stein et Allen (1997) ont développé une théorie du taux de change réel naturel : le NATREX 3.
*Celui-ci est défini comme le taux de change réel qui assure l’équilibre de la balance des paiements
en l’absence de facteurs cycliques (production à son potentiel), de flux de capitaux spéculatifs et de
variation de réserves de change.
NATREX
*Si brutalement, les firmes souhaitent accroitre leurs investissements, alors : (S-I) < 0
Ajustement de la BP :
*I > S alors hausse de la demande des fonds prêtables.
*Hausse des taux d’intérêt car l’offre reste fixe à CT
*Hausse des rendements financiers entraîne une entrée de capitaux et appréciation de la monnaie
nationale (∆e < 0).
*Appréciation du change réel (q<0), en supposant que les prix ne changent pas. q = eP* / P
*A LT, les prix peuvent augmenter, ce qui entraîne une appréciation réelle encore plus importante.
*Changes fixes
_Politique monétaire
_Politique budgétaire
Marché monétaire :
MS = MD (Y, i)
Courbe LM
Contrainte extérieur :
BP = BTC + BC Toujours équilibré
BTC = X – M BC = Entrées de capitaux – sorties
BC (i – i*)
Appréciation
Excédent de la BP BP = 0
+
-
Déficit de la BP
Dépréciation
LM
BP = 0
E
IS
Equilibre en IS-LM.
BP = BTC + BC
∆G > 0
∆Y > 0
∆G > 0 ∆i > 0
∆BC > 0
BP déficitaire
BP excédentaire
Faible mobilité des capitaux => BP déficitaire => ∆e > 0
i
BP
BP’
LM
A B
IS’
IS
y y’ Y
i LM
BP’
i’ B BP
A
i
IS’
IS
Y Y’ Y
∆M> 0
∆i < 0
Sortie de capitaux
∆I> 0
∆Y> 0
Détérioration de la BC
∆M> 0
LM
LM’
A BP
B
IS
Au début, LM descend, mais on n’est plus à l’équilibre en B, donc LM’ remonte en LM pour revenir au
point d’équilibre A. Car, on doit toujours être à l’équilibre en change fixe.
∆G > 0
∆Y > 0 ∆i > 0
BP déficitaire
BP excédentaire
BP déficitaire
Sur le marché des changes : offre de monnaie nationale > demande de monnaie nationale.
Intervention de la BC, achat de la monnaie nationale => ∆RD < 0 => ∆M < 0
BP
C LM’
LM
B
IS’
IS
En change flottant, BP se déplace, mais en change fixe, c’est LM qui se déplace.
LM
LM’
B BP
A C
IS’
IS
Y Y’ Y’’ y
Le modèle Mundell-Fleming.
L’efficacité des politiques économiques
En résumé :
Changes fixes Changes flottants
Politique budgétaire Efficace Inefficace
Politique monétaire Impossible Efficace
Avec cet exemple, on voit que l’efficacité d’une politique dépend des conditions internationales.
Le triangle d’incompatibilité
Changes fixes
Pour éviter la
dévaluation, on Pour soutenir la
attire les croissance,
capitaux en baisse des taux
augmentant les d’intérêts.
taux d’intérêts. Triangle des
incompatibilités
(Mundell-Padoa-
Liberté de Schioppa) Politique
Circulation Monétaire
Des capitaux Autonome
Mouvements des capitaux vers les placements
rentables
Comparaison des régimes de change.
Changes fixes :
*Avantages :
_Discipline en matière monétaire, stabilité des prix et maîtrise de l’inflation
_Baisse de l’incertitude et du risque => favorise commerce international
_Les prix fixes favorisent les politiques anti-inflationnistes
*Inconvénients :
_Nécessité pour les banques centrales de défendre parités avec devises étrangères fortes et
stocks de devises importants
_Les taux peuvent être fixés à des niveaux non compatibles avec les fondamentaux
(mésalignements)
_Crédibilité des autorités monétaires et arbitrage inflation-chômage.
P°A
P°B
UA UB U (chômage)
Soit chômage élevé mais inflation faible ; ou chômage faible mais inflation élevé.
P°C D
B C
P°B
P°A A
UB UD NU = UA = UC
P°C C
P°B B
P°A A
Changes flexibles :
Avantages :
_Souveraineté des politiques économiques, stabilité des prix et maîtrise de l’inflation.
_Pas d’intervention de la banque centrale sur le marché des changes
_Taux de change apparaît comme une variable d’ajustement facile à manipuler, c’est un
stabilisateur automatique.
Inconvénients :
_Absence de discipline monétaire
_Volatilité du cours de change avec un effet dissuasif sur le commerce international. Absence
de coordination entre les autorités monétaires au niveau international.
*Le débat entre fixité et flexibilité du taux de change rend nécessaire la distinction entre change
nominal et change réel et explique le choix du régime de changes.
=>Une unité de monnaie nationale ne peut être introduite dans l’économie sans obtention préalable
d’unité additionnelle de réserve de change.
_Argentine : passage d’un système de taux flottants administrés vers caisse d’émission en 91.
_2002 : Fin du système et crise financière et économique majeure.
*Bilan consolidé.
Actif Passif
Réserve d’or et de devises Billets de banque
Créances sur le trésor public Dépôts
Crédits
Offre de monnaie Demande de monnaie
Contreparties de la masse monétaire Masse monétaire
*La controverse théorique lancée, il y a 55ans par Milton Friedman, reste encore d’actualité.
*Le débat autour du choix d’un régime de change prendre une importance accrue pour les PED qui
voient dans la politique de change un facteur de la développement économique.
*Entre le flottement pur – rarement pratiqué – et le currency board, il existe des solutions
intermédiaires.
*L’expérience des 30 dernières années montre à quel point le régime de change parfait n’existe pas !
*Cette évolution est supportée théoriquement par des économistes comme Rudi Dornbusch ou
Stanley Fischer.
Fear of floating.
*Calvo-Reinhart 2002.
*Apparemment, on observe convergence vers le flottement.
*Mais les réserves de change et les taux font apparaitre une volatilité pas tout à fait conforme à
l’idée du flottement.
*Comment tester ?
Etudier la volatilité.
*Comparer les régimes d’après la volatilité des séries (taux de change, réserves de change, taux
d’intérêt).
*Variance du taux de change (Peg) < variance du taux de change (dirty float) < variance du taux de
change (float).
*Inversement pour les réserves de change (peu volatiles en flottement).
*Taux d’intérêt = pas d’idée préconçue.
Résultats de Calvo-Reinhart
*Peu de fluctuations chez les floaters des années 80-95 : volatilité du taux de change inférieure à la
volatilité des fondamentaux macro-économique.
*Volatilité des réserves de change anormalement élevée.
*Volatilité des taux d’intérêts également élevée.
*Etalon-or avant WWII : indépendance et respect des règles (achat et vente de l’or au prix fixé).
*Bretton Woods et SME : adoption de règles et coopération (interventions concertées pour
maintenir parités fixes).
*Dollar Américain entre 1981 et 1985 : indépendance et politique discrétionnaire
*Système actuel : Absence de règles et différents degrés de coopération
*Pour certains économistes, optimum : combinaison de coopération et de politique discrétionnaire
pour atteindre objectifs de politique économique domestiques.
Schéma d’Orio.
Règles d’intervention
Etalon-or avant Régime de Bretton Woods
la WWI
Politique discrétionnaire
*Mais le terme est également utilisé pour désigner les crises de la dette publique ou des crises qui
affectent un marché à terme.
*Exemple : tulipomanie.
*En février 1637, après plusieurs années de spéculation sur le cours de bulbes de tulipes aux Pays-
Bas, les prix s’effondrent brusquement provoquant la ruine de nombreux spéculateurs. Cet épisode
concernant le marché de la tulipe est considéré par certains historiens comme le premier exemple de
bulle spéculative économique et financière de l’histoire.
*Une crise financière peut concerner seulement quelques pays, ou, initiée dans un pays, peut
s’étendre par contagion et devenir international et ralentit ainsi l’économie mondiale.
*Si une crise financière ne concerne dans un premier temps que les marchés financiers, son
aggravation conduira à des effets néfastes sur le reste de l’économie, entraînant une crise
économique, voir une récession.
*Ses effets sont généralement un resserrement du crédit et donc une baisse de l’investissement, une
crise de confiance des ménages.
*L’un des plus grands historiens de la finance est l’économiste américain Charles Kindleberger qui
dresse l’inventaire des crises financières depuis le 17ème siècle dans « Une histoire de la finance ».
*Une crise monétaire ou crise de changes est une crise économique qui touche la monnaie d’un pays
ou d’un ensemble de pays.
*Le taux de change de cette monnaie connaît alors de forte variation par rapport aux autres devises.
*Les conséquences sur la situation économique du ou des pays concernés peuvent être grave, par
exemple, dans le cas d’une crise de confiance où c’est la fuite des investisseurs qui provoque la crise
monétaire.
Crise de changes.
*La crise de change concerne surtout les monnaies régies par un régime de changes fixes.
Faits stylisés :
*Avant la crise :
_Climat de confiance
_Entrées de capitaux importantes
_Bulles spéculatives touchant plusieurs secteurs
*La crise :
_Perte de confiance
_Retraits brusques des capitaux (sorties)
_Dévaluations
_Détérioration brutale des fondamentaux économiques (prix des actifs, PIB, …)
_Récession économique
*Après la crise :
_Politiques économiques restrictives
_Politique de stérilisation
*Ces crises touchent les pays développés comme les Pays en développement, elles sont ni tout à fait
les mêmes, ni tout à fait différentes !
*1980s : Crise de l’endettement en AL
*1990s : Crise de changes : SME (92-93) en Amérique Latine (1994-) et en Asie de l’Est (1997-98) et
crise russe (1998).
*2000s : Crise financière (crise des valeurs technologiques) et crise de change (2002-2004) en
Argentine.
*…Mais il dispose d’un corps doctrinal qui a évolué mais qui trouve son origine dans le modèle de
Mundell-Fleming et la théorie monétaire de la balance des paiements…
*Ces normes ont été baptisées par John Williamson de « Consensus de Washington », censé partagé
par les institutions de Bretton-Woods et le Trésor US.
*Il repose sur les principes suivants et on appelle plans d’ajustement structurel :
_Rétablissement des finances publiques : austérité budgétaire et élargissement de l’assiette
fiscale.
_Taux d’intérêts déterminés par les marchés financiers.
_Taux de change favorable aux exportations.
_Privatisations et ouverture du marché intérieur.
_Une plus grande ouverture aux capitaux, aux services et biens mondiaux.
_La privatisation des entreprises publiques
_Les droits de propriété doivent être renforcés.
*Le caractère trop systématique de ces prescriptions néo-libérales a fait l’objet de nombreuses
critiques.
*On peut prendre comme exemple l’Argentine qui était considérée comme un pays modèle par le
FMI (pour avoir suivi à la lettre ses recommandations), mais qui a connu une grave crise économique
en 2001, entraînant le chaos.
*Les crises financières des années 1990 et 2000 ne sont pas des crises d’endettement.
*Ces crises associent des sorties de capitaux, des pressions sur les changes, l’effondrement du prix
des actifs et une crise bancaire pouvant provoquer la faillite d’institutions financières.
*Dans les pays où les capitaux sont mobiles et la monnaie convertible, la BC ne peut assumer ce rôle
que la limite de ses réserves.
*Le FMI peut assumer ce rôle dans un cadre qui imposait un contrôle des mouvements de capitaux.
*Cette fonction doit être assumé par une institution qui dispose du pouvoir de création monétaire.
*La création de DTS est une procédure longue mais le FMI peut mobiliser des ressources
supplémentaires auprès du G10.
*De fait, si le FMI n’a pas encore toutes les caractéristiques d’un PDR, il en assume certaines
fonctions.
Cas illustratif : la crise des nouveaux pays industrialisés asiatiques (1997 – 1998).
*Les sources de la crise asiatique sont dans les changements économiques profonds de la région,
notamment la transition de beaucoup de pays d’exportateurs nets à importateurs nets.
*Les principales causes ont été résumées par le FMI dans le cas de la Thaïlande :
_Fragilité des systèmes financiers locaux.
_Ampleur des déficits extérieurs
_Surévaluation des marchés boursiers et immobiliers (bulles spéculatives)
_Maintien de taux de change fixes
_Dépendance excessive à l’égard des apports de capitaux de court terme
_Investissements peu rentables.
_Insuffisance de la législation et du contrôle bancaires.
_Retard des réformes structurelles et manque de transparence des marchés.
*La crise asiatique est plus qu’une pure crise de change, et avait des causes autres que simplement la
BP :
_Capitalisme d’état : protection des entreprises par l’état : pas de faillites, de fermetures,
sauvetage d’emplois, …, garantie des investissements par l’état (aléa moral).
_Problème de gestion des entreprises
_Problème de gestion et liquidités bancaires.
*Entre 1995 et 1998, emprunt de la part du gouvernement et du secteur privé sur les marchés
internationaux => difficultés croissante à assurer le service de la dette, avec des paiements en dollar.
*La balance courante russe, même si en surplus (15-20 Mds de dollars) connaît des difficultés,
notamment au niveau du ralentissement des exportations constituées de matières premières (chute
des prix suite à la crise asiatique).
*Interruption du paiement de ses obligations nationales et internationales => premier cas de défaut
sur des euro-obligations.
*Le rouble qui est en taux de change flexible est attaqué => la banque centrale russe intervient pour
soutenir le rouble => les réserves comment à s’assécher et le gouvernement n’arrive plus à
emprunter pour reconstituer les réserves.
*Adoption du régime de la caisse d’émission (currency board) : change fixe avec obligation d’avoir un
volume de devises étrangères correspondant à au moins 100% du stock monétaire => Si des dollars
« sortent » (fuite de capitaux, importations, …) le stock en peso est réduit d’autant => politique
monétaire restrictive.
*En 2001, après 3 ans de récession, 3 problèmes économiques majeurs :
_Le peso argentin est surrévalué : bien pour inflation (4% en 1995) mais déficit et dette
extérieure importants (70% dette extérieure en US dollars).
_Le régime de la caisse d’émission prive le gouvernement de tout instrument monétaire pour
la politique économique => pas de relance par l’expansion monétaire et/ou les taux d’intérêt.
_Déficit budgétaire très important de 10 milliards accompagné d’un fort taux de chômage.
2 possibilités :
_Maintenir la caisse d’émission mais avec des taux de court terme très élevés (pour éviter
fuite de capitaux) de plus de 20% => aggravation des problèmes de chômage et de croissance et de
service de la dette.
_Dévaluer le peso => gonflement de la dette extérieure en peso avec risque de panique
financière.
*En janvier 2002, panique bancaire et crise sociale majeure => dévaluation du peso et abandon de la
caisse d’émission ; instauration du double taux de change : 1,40P/$ pour transactions intérieures et
flottant pour transactions extérieures.
*En automne 2003, défaut sur la dette extérieure (125 milliards de $). Demande du gouvernement
d’une décote d’au moins 75% sur la valeur nominale.
*En septembre 2003, aide exceptionnelle du FMI de 12,55 Mds de $ assortie d’un plan structurel
(abandon de la fixité, du double taux de change, budget public d’austérité, conversion des dépôts en
$ en pesos (1,40P/$).
(3) et = pt/pt*
*Le revenu national (y) et le taux d’intérêt étranger (i*) sont supposés constants.
*Les prix étrangers (p*) sont normalisés à 0 d’où : (3) et = pt
La demande de monnaie :
*y étant constant, la demande de monnaie est conditionnée par l’extérieure.
*i est déterminé par la PTI i.e. par les anticipations des changes.
*Tout déséquilibre entre offre et demande de monnaie se traduit par une tension sur les prix.
*La politique monétaire consiste au maintien de l’équilibre du taux de change, via les RD.
*D’où :
(6) mt −e=µ
*Tout déséquilibre entre offre et demande de monnaie se traduit par une évolution des prix.
*e dérivé de la PPA
*Sachant que p* est fixe, la variation des prix se traduit par une variation de e…
*…ce qui est incompatible avec la fixité du taux de change.
*Pour maintenir la stabilité des prix, il importe que : m° = 0, ce qui implique que d° = 0 et ΔRD = 0
*La condition du maintien de la parité sans mobilisation des RD est donc une croissance nulle du
crédit interne.
*En cas d’accroissement du crédit interne, pour maintenir le taux de change fixe, il faut mener une
politique de stérilisation par une baisse des RD.
*On suppose que les autorités renoncent à soutenir leur monnaie si les RD atteignent le seuil :
RD t=RD
*(5) mt – et = µ - αet°
de
e t=mt−µ−α
dt
*Dès que ce seuil est atteint, les investisseurs jugent inéluctable le changement de parité et se
désengagent du pays concerné afin de se protéger de la perte de change pouvant atteindre leur PF.
*Dans ces modèles, ce sont toujours des options erronées de politiques macroéconomiques qui
provoquent la perte de confiance des investisseurs dont le comportement déclenche une crise.
*Le gouvernement est supposé arbitrer entre sa préférence pour les changes fixes et ses objectifs
fondamentaux à LT.
=> cf. Courbe de Philipps et le trade-off « inflation chômage ».
*Dès qu’un doute s’instaure quant à l’engagement de changes à CT, l’attaque spéculative intervient.
*Les anticipations des agents dépendent non pas des fondamentaux observés en t, mais de la
cohérence des options macro du pays en fonction du jugement porté sur la crédibilité des autorités
monétaires.
*Cela justifie l’introduction de certaines variables telles que le taux de chômage ou le stock de dette
publique ou de dette externe…
*Les spéculateurs se demandent alors si les autorités sont tentées d’infléchir leur politique de
changes en fonction de l’évolution de ces variables, même si elles n’ont pas d’influence directe et
immédiate sur le taux de change.
pt
et =
p∗¿t ¿
p∗¿t =p∗¿ ¿
e t =e en t=1
p2 − p1
π= π=0 Si e 2=e ; 0
π=e Si e 2 ≠ e
p1
2
L 2=α ( U 2 ) + λΩ
U 2=µ U 1−ρ ( π −π α )
2
L2=α ( µU 1−ρ ( π−π α ) ) + λΩ
*On se place dans une perspective où les autorités sont dotées d’une simple alternative en matière
d’inflation :
_Ne pas faire d’inflation
_Susciter une inflation de 10%
*Les agents économiques sont conscients de ce fait.
e 2−e 1 P2−P1
e 0= = =π
e1 P1
α
U 2=µ U 1−ρ (π −π )
*U2 montre que plus l’écart entre l’inflation réelle et l’inflation anticipée est élevée, et moins le
chômage est important.
*Autrement dit, si les autorités parviennent à générer de l’inflation non anticipée, elles peuvent
réduire le chômage.
*Comme U entre dans la fonction de perte (L2) des autorités, elles sont tentées de la réduire.
2
L2=α ( µU 1−ρ ( π−π ) ) + λΩ
α
*Les autorités résistent à cette tentation du fait du coût économique et politique associé à l’abandon
de la parité fixe.
*Ce coût est mesuré par L2.
*L2 fait apparaitre un arbitrage entre les avantages d’une dévaluation surprise et le coût de sortie à
supporter.
*La perte liée à l’abandon des changes fixes (λΩ) peut être expliquée par :
_Perte de crédibilité
_Accroissement de la charge de la dette libellée en devises.
_Perte de gain en matière d’intégration économique.
*L’évaluation très imparfaite du risque de défaut et l’absence de supervision ont été à l’origine d’une
augmentation des créances douteuses dans les bilans bancaires…
*Suivi de restrictions de crédits en réponse à l’insolvabilité de certaines banques.
*La crise bancaire s’est alors transformée en crise de change compte tenu de baisse des entrées de
capitaux sous la forme de prêts bancaires en devises et à CT.
*Ceci, dans un contexte de déficits courants et chute des réserves de devises.
*Apparition de désajustements d’échéances (emprunts CT et prêts LT) dans les bilans bancaires.
*Eclatement de bulle sur les marchés d’actifs ou dans le secteur immobilier.
*Ces perturbations engendrent des problèmes d’illiquidité bancaire qui sont à l’origine de la crise
systémique et de la propagation.
Politique monétaire.
Comme toute banque centrale, la BCE dispose de 3 instruments de politique monétaire :
_Gestion de la liquidité (=open market et réserves obligatoires)
_Niveau des taux d’intérêt directeurs
_Intervention sur le marché des changes
*Supposons que la hausse des produits pétroliers et des matières premières entraîne l’augmentation
de tous les autres prix.
La BCE doit donc mener une lutte contre l’inflation.
La BCE peut :
_Réduire l’émission (ou retrait) des billets de banque
_Accroitre les réserves obligatoires des établissements de crédit
_Faire une politique d’open market (vente de titres à long terme)
_Diminuer les crédits aux établissements financiers en augmentant les taux d’intérêt qu’elle
leur accorde.
*Supposons à présent que l’économie ralentisse, que le chômage s’accroisse trop, … alors que les
prix restent plus ou moins stables :
Une BC peut donc mener une politique de relance.
La BCE peut :
_Accroitre l’émission des billets de banque
_Réduire les réserves obligatoires
_Faire une politique d’open market (rachat de titres à long terme)
_Faciliter les crédits aux établissements financiers en baissant ses taux directeurs.
Quantitative easing.
*Le terme assouplissement quantitatif/quantitative easing, désigne un type de politique monétaire
dit non conventionnel auquel peuvent avoir recours les banques centrales dans des circonstances
économiques exceptionnelles, telles que des crises économiques et financières de grande ampleur.
*Le caractère non conventionnel de ces politiques tient au fait que les banques centrales qui y ont
recours n’utilisent pas ou ne sont plus en mesure d’utiliser les outils traditionnels de politique
monétaire que sont la détermination d’un taux directeur et la manipulation de la masse monétaire
au travers d’opérations d’open market.
*En particulier, l’assouplissement quantitatif consiste généralement en une expansion du bilan de la
banque centrale au travers de l’acquisition d’actifs qui peuvent être des titres de créances
obligataires, ou des actifs plus risqués, des titres adossés à des actifs comme des titres hypothécaires.
*Le contexte économique difficile qu’à connu le Japon dans les années 1990, a permis à des
économistes comme Paul Krugman ou Athanasios Orphanides d’analyser l’impact de la politique
monétaire dans un conteste de taux d’intérêt bas, ce qui a relancé le débat sur l’existence d’une
trappe à liquidité.
*Les mesures non conventionnelles adoptées par la Banque du Japon entre 2001 et 2006 ont ensuite
constitué le premier exemple de mise en place d’une politique d’assouplissement quantitatif à
grande échelle.
*La crise financière de 2008 a ensuite marqué l’avènement des politiques non conventionnelles qui
ont été mises en place sous différentes formes par la Fed, la BCE, la Banque d’Angleterre et de
nouveau la Banque du Japon.
*Le QE est l’équivalent moderne de la planche à billet, pour les banques centrales, en plus
sophistiqué dans ses modalités.
*Ainsi, la banque centrale se met à acheter des bons du trésor (point 1, Quice qui revient à prêter à
l’état) et d’autres titres financiers : elle met donc de l’argent en circulation dans l’économie et
augmente ainsi les réserves du secteur bancaire.
*Dans un cadre de crise et donc de manque de liquidités, le point 1 est capital. On évite ainsi une
déflation.
*Le point 2 doit inciter les banques à accorder à nouveau des prêts – ce que la crise des subprimes
les empêchait de faire, par manque de réserve et par défiance généralisée envers tous les nouveaux
emprunteurs.
Dépréciation du yen.
Eclatement de la bulle au Japon.
Au Japon, les cours des actifs a atteint des niveaux record sur la période 1986-1991.
Ensuite, éclatement de la bulle.
Le Japon a souffert d’une situation de déflation sur une longue période.
Depuis lors, la situation au Japon a été caractérisée par la décennie perdue (lost decade, 1991 ~).
Déficit extérieur.
Compétitivité
industrielle
Déflation de long
Eclatement de la terme
bulle
Déficit
commercial
Appréciation du
yen
3 volets :
*Politique monétaire => Quantitative easing
*Politique budgétaire => Politique expansives
*Stratégies de croissance économique => Réformes structurelles
Profit des
Exports Production firmes Investissement
Effet de richesse.
La masse monétaire augmente => inflation anticipée augmente => la richesse augmente => Baisse de
l’épargne et augmentation de la consommation.
Effets bénéfiques :
*Le yen s’affaiblit
*Reprise du marché boursier
*La production industrielle s’est accrue de 4,7%.
Critiques :
*Accroissement de la dette publique et baisse du taux d’épargne, 250% du PIB.
*Indicateurs économiques sont plus faibles que ceux anticipés/
*Effets attendues de l’inflation ne sont pas au RDV.
*Les grandes firmes japonaises anticipent une inflation de 1,5% (Big C. 1,1%) au lieu de 2%.
La survie de l’Abenomics.
Taxe sur la consommation : de 5 à 8%.
Abenomics : succès ou échec à moyen terme ?
*Baisse de la confiance dans le gouvernement => Politique économique est remise en cause.
*La récession sous-jacente entraîne une consommation « contenue ».
Politiques de change.
Les Interventions de la BC.
Le canal réel :
*Achat/vente directe de devises contre monnaie nationale sur le marché des changes, ce qui permet
de maintenir une parité cible.
*En cas d’appréciation de la monnaie nationale au-delà de la limite fixée, la BC doit acheter des
devises et vendre la monnaie nationale.
*En cas de dépréciation, la BC achète la monnaie nationale et vend des devises.
e
D D’ 0
e’ o’
e*
Devise
Baisse de la demande de monnaie nationale
Hausse de la demande de devise
e
D’ D 0’
0
e*
e’
Devise
*Lorsque la BC achète des devises, en augmentant l’offre de monnaie nationale, les agents privés lui
vendent leurs devises, tout en respectant l’équilibre du PF entre liquidité et titres.
*Si politique de stérilisation par une politique d’open-market, alors la BC vend des titres nationaux
mais les agents privés, pour préserver leur choix de PF, ne vont lui remettre de la monnaie nationale
mais vendre des titres étrangers contre monnaie nationale pour ensuite acheter les titres nationaux.
*Or, la vente d’actifs étrangers implique une dépréciation de ladite devise.
Le Canal psychologique.
Politique de change :
_Interventions de la banque centrale
_Zones cibles
_Zones monétaires optimales
Zones cibles
ΔM => Δp
Une augmentation de la masse monétaire augmente le niveau des prix, et donc les taux de change.
e plafond
e2
e e : Parité officielle
e3
e plancher
M3 M1 M2
Le problème de la monnaie unique est qu’en cas de choc asymétrique, il faut trouver d’autres
facteurs d’ajustement.
Si 2 pays n’ont pas d’ouverture l’un sur l’autre, il ne faut pas les pousser.
Avant le passage à la monnaie unique, 90’, le degré d’ouverture des pays Européens étaient faible les
uns par rapport aux autres. La construction de l’unification monétaire était donc endogène.
Les critères n’étaient pas respectés.
Bilan :
_Coûts d’une Zone Monétaire.
_Bénéfice d’une zone monétaire
Vision Keynésienne
Bénéfices
Coût monétaire
Coûts
Degré d’ouverture
T*
Vision monétariste
Les monétaristes pensent que peu de pays ont intérêt à faire partir d’une zone monétaire optimale.
Bénéfices
Coût monétaire
Coûts
Degré d’ouverture
T*
Les coûts seraient supérieurs aux bénéfices, car, il faut beaucoup de conditions.