La gestion des risques financiers (GRF) est devenue une composante indispensable de la
politique financière des entreprises. En effet, l’incertitude liée au risque d’évolution défavorable
des paramètres du marché (prix des matières premières, taux d’intérêt …) a poussé le recours
aux produits dérivés, afin d’atténuer le risque, voire le rendre nul.
Plusieurs classifications ont été proposé selon le processus de l’entreprise, la nature des
ressources etc… Cependant, nous allons mettre le focus sur le risque financier qui peut être de
différentes natures :
➢ Risque marché : lié à l’incertitude de l’évolution des paramètres de marché (taux
d’intérêt …) ;
➢ Risque liquidité : il s’agit de la rupture de trésorerie engendrant partiellement la
cessation de paiement ;
➢ Risque de change : un préjudice financier lié à une évolution défavorable des devises
entrainant des pertes ;
➢ Risque de crédit : c’est le risque de perte due au non remboursement de dette à
l’échéance fixée.
Ce cours va être décomposer en trois grandes parties qui sont :
1. Le marché des changes ;
2. Gestion du risque de change ;
3. La gestion du risque du taux d’intérêt ;
Première partie : Le marché des changes :
Le marché des changes assure la confrontation des offres et des demandes des devises, et révèle
leurs cours en termes de monnaie nationale. On distingue sur ce marché trois compartiments qui
sont :
❖ Le marché Spot (comptant) ;
❖ Le marché du dépôt ;
❖ Le marché à terme (Forward) ;
Avant d’expliquer les différents compartiments des marchés, nous devons s’interroger sur les
caractéristiques du marché des changes :
1. Les banque et les institutions financières : afin de répondre à leur propre besoin ou au profit
des tiers ;
2. Les banques centrales : afin de sauvegarder le patrimoine avec les Opens Market, et
répondre aux besoins des clients (banques…).
3. Les courtiers (brokers) : Ce sont les spécialistes de change.
4. Les opérateurs non financiers. (N’existe pas au Maroc).
➢ Le certain exprime le nombre d’unités de la devise étrangère dans une unité de monnaie
nationale. Cas du : CAD, GBP, AUD, EUR.
➢ La cotation à l’incertain exprime le nombre d’unités de la monnaie nationale dans une
unité de devise étrangère. Ex : MAD, JPY…
➢ Le cours acheteur (Bid Price) : le moins élevé, correspond au prix pour lequel la banque
se propose d’acheter la devise directrice (ou de base) ;
➢ Le cour vendeur (Ask Price) : le plus élevé, correspond au prix auquel la banque se
propose de vendre la devise directrice (ou de base) ;
➢ La marge : correspond à la différence entre les 2 cours (Spread) :
Marge = ((CV-CA) * 100) / CV. (C’est la prime de risque).
4. Le croisement des monnaies : On distingue 3 cas :
5. La formation des cours : Le cours est fonction des offres et des demandes de devises. Il
évolue constamment au cours de la journée. La différence de cours affichés par les banques
(ou des places financières) occasionne l’intervention des spéculateurs et des arbitragistes.
Application 1 :
On donne les cotations suivantes :
• USD/CHF : 1,7470
• USD/JPY : 5,8940
• GBP/USD : 1,6800
• CAD/USD : 0,2054
On vous demande de déterminer :
1) JPY/CHF
2) CHF/GBP
3) CAD/GBP
Solution :
1) - JPY/CHF : les 2 sont cotés à l’incertain, donc, nous allons prendre :
USD/CHF 1,7470
JPY/CHF = = = 0,2964
USD/JPY 5,8940
2) – CHF/GBP : nous devons calculer la cotation inverse : GBP/CHF (une au certain, l’autre à
l’incertain) :
GBP/CHF = (GBP/USD) x (USD/CHF) = 1,6800 x 1,7470 = 2,9350
Donc : CHF/GBP = 1 / 2,9350 = 0,3407
3) – CAD/GBP : les 2 sont cotés au certain donc :
CAD/USD 0,2054
CAD/GBP = = = 0,1223
GBP/USD 1,6800
Application 2 :
Les cotations au comptant sur le marché des changes en Europe sont :
• EUR/USD : 1,3019 - 23
• EUR/GBP : 0,7013 - 15
• GBP/USD : 1,8578 – 80
1- Calculez les cours croisés USD/GBP en détaillant votre démarche.
2- Définir le type d’arbitrage qu’on peut effectuer lorsque le cours direct est différent du cours
croisé en détaillant votre démarche si vous possédez de 1 250 000USD. Quel est le profit
réalisé ?
Solution :
1-
CA (USD/EUR) 1/CV(EUR/USD) 1 / 1,3023
CA (USD/GBP) = = = = 0,5385
CV (GBP/EUR) 1/CA(EUR/GBP) 1 / 0,7013
Un Future est un engagement négocié entre deux contreparties qui permet d'acheter ou de
vendre, une quantité déterminée d'un actif sous-jacent à une date prédéterminée (la date
d'échéance) à un prix convenu à l'avance.
Les contrats à terme sont des produits standardisés négociables sur un marché réglementé par
le biais d'intermédiaires spécialisés en produits dérivés. Ils peuvent être achetés ou vendus tout
au long de leur durée de vie. Les contrats à terme constituent une promesse ferme. L'acheteur
du contrat à la date d'expiration s'engage à acheter l'actif sous-jacent au prix convenu. Le
vendeur du contrat doit, quant à lui, à la date d'expiration, livrer l'actif sous-jacent ou son
équivalent en espèces, selon le contrat négocié.
Le swap est une opération qui consiste pour 2 intervenants d’échanger les conditions d’accès
aux marchés de capitaux (taux d’intérêt) ou de devises dans une opération avantageuse pour les
2 parties. On distingue plusieurs catégories de swaps : Swap devise, swap taux d’intérêt, swap
de courbe, basis swap, Swaption …
En ce qui concerne, le swap devise permet de se financer dans une devise autre que sa devise
domestique, et éventuellement de gérer un risque de change. Les principales étapes d’un swap
de devises sont :
1. L’échange du principal ;
2. L’échange des intérêts ;
3. Le reversement du principal à l’échéance.
- ITM (In The Money) ou « dans la monnaie » : L’option doit être exercée (Gain).
- ATM (At The Money) ou « à la monnaie » : L’indifférence d’exercice ou d’abandon ;
- OTM (Out of The Money) ou « en dehors de la monnaie » : L’option doit être
abandonnée (Perte).
Pour les CALL (option d’achat) :
- Une option est ITM lorsque son prix d’exercice est inférieur au cours du sous-jacent ;
- ATM lorsque le prix d’exercice est très proche du cours du sous-jacent ;
- OTM lorsque le prix d’exercice est supérieur au cours du sous-jacent ;
Pour les PUT (option de vente) :
- Une option est ITM lorsque son prix d’exercice est supérieur au cours du sous-jacent ;
- ATM lorsque le prix d’exercice est très proche du cours du sous-jacent ;
- OTM lorsque le prix d’exercice est inférieur au cours du sous-jacent ;
Exemple : Dans le calcul de la position nette de change, l’entreprise doit tenir compte des actifs
et des passifs en devises, càd, des comptes clients et fournisseurs exprimés en devises
étrangères, ainsi que les commandes reçues et passées en devises et non encore comptabilisées.
Après le calcul de la position de change : 3 cas de figures sont possibles :
➢ Position de change courte : lorsque les dettes en devises ‘D’ sont supérieures à ses
créances dans cette même devise.
➢ Position de change Longue : lorsque les dettes en devises ‘D’ sont inférieures à ses
créances dans cette même devise.
➢ En cas d’égalité, la position est dite nulle.
N.B : Une position de change courte dans une devise peut être compensée par une position
longue de même importance et de même durée dans la même devise : Ce principe est à la base
de tous les mécanismes de couverture.
Application :
La société EXPORT (française) réalise de nombreuses opérations avec l’étranger. Le 19 octobre
N, elle souhaite déterminer sa position de change sur l’USD.
• Le cours comptant du dollar est de 1,1260EUR ;
La situation de la société est, à ce jour, la suivante en milliers d’USD :
• Comptes clients export : 1 000
• Comptes Fournisseurs import : 1 200
• Emprunts en USD : 2 000
• Prêt en USD : 500
• Intérêts des emprunts en USD : 50
• Intérêts des prêts en USD : 10
Les engagements hors bilan sont :
• Commandes clients export : 800
• Commandes fournisseurs import : 60
Questions :
1. A quel type de risque se trouve exposée la société Export ?
2. Qu’appelle-t-on position de change ?
3. Identifier les différentes positions de change possibles pour une entreprise.
4. Résumer dans un tableau l’incidence sur le résultat, d’une évolution des cours de change
selon la position de la société.
5. Quelles sont les anticipations d’une entreprise qui se met volontairement en position
longue ou une position courte ?
6. Déterminer la position de change de la société EXPORT, le 19 octobre N, en USD.
7. Déterminer le gain ou la perte de change en cas de hausse du cours de l’USD de 1% ?
Solution :
1. La société EXPORT est exposé au risque de change. Le risque de change est le préjudice
financier subi par une entreprise lorsqu’elle réalise des opérations dans une monnaie
différente de se monnaie nationale.
2. La position de change (PC) est la différence entre les avoirs libellés en devises
étrangères et les dettes libellées en devises étrangères (bilan et hors bilan).
3. On distingue entre 3 PC :
• P.C courte : Une société est dite en PCC lorsque le montant des dettes en devises est
supérieur au montant des créances en devises ;
• P.C longue : Une société est dite en PCL lorsque le montant des dettes en devises est
inférieur au montant des créances en devises ;
• PC nulle / fermée : il y’a égalité entre les créances et les dettes en devises.
4. Le tableau se présente comme suit :
Nature de la position Evolution des cours Incidence sur le résultat
Hausse Perte
Position Courte
Baisse Gain
Hausse Gain
Position longue
Baisse Perte
5. Une société qui se met volontairement en PCC dans une devise anticipe une baisse des
cours de cette devise.
Une société qui se met volontairement en PCL dans une devise anticipe la hausse des
cours de cette devise.
6. Le tableau du PC de l’USD en milliers :
Postes Montant
Les avoirs (entrées en devises) en USD :
• Compte clients 1 000
• Prêts + Intérêts du prêt 510
• Commandes clients 800
Les dettes en USD :
• Compte fournisseur 1 200
• Emprunt + Intérêts de l’emprunt 2 050
• Commandes fournisseur 600
Position Nette (Avoirs – dettes) - 1 540
Donc, la société est en PCC (Risque d’appréciation du cours de l’USD par rapport à l’EUR).
7. Une hausse de l’USD de 1% est défavorable à l’entreprise qui supportera (perte
latente) :
(1 540 000 x 1,126) x 1% = 17 340,4 EUR.
2. La méthode du fonds de roulement : Elle consiste à convertir les passifs et les actifs
circulants en cours de clôture, tandis que les actifs et les passifs du haut de bilan sont
maintenus au cours historique.
Actifs UML Cours de Valeur Passif UML Cours de Valeur en
change en MAD change MAD
Immobilisations 10 000 0,25 2 500 Capital 8 000 0,25 2 000
Stocks 3 000 0,2 600 DLMT 4 000 0,25 1 000
Clients 1 500 0,2 300 DCT 3 000 0,2 600
Disponibilités 500 0,2 100
Total 15 000 - 3500 Total 15 000 - 3 600
➢ La position de change = Actifs – passifs = 3 500 – 3 600 = - 100 MAD.
➢ L’entreprise est en PCC (perte de consolidation).
3. La méthode qui distingue les postes monétaires et les postes non monétaires : Elle
consiste à convertir les actifs monétaires et les passifs monétaires au cours comptant (ou de
clôture) et conserver les autres postes du bilan au cours historique.
Actifs UML Cours de Valeur Passif UML Cours de Valeur en
change en MAD change MAD
Immobilisations 10 000 0,25 2 500 Capital 8 000 0,25 2 000
Stocks 3 000 0,25 750 DLMT 4 000 0,2 800
Clients 1 500 0,2 300 DCT 3 000 0,2 600
Disponibilités 500 0,2 100
Total 15 000 - 3 650 Total 15 000 - 3 400
➢ La position de change = Actifs – passifs = 3 650 – 3 400 = + 250 MAD.
➢ L’entreprise est en PCL (Gain de consolidation).
Conceptualisée par John M. Keynes, la théorie de la parité des taux d'intérêt atteste que les
cours de change des devises tendent à s'ajuster aux parités des taux d'intérêt qui prévalent dans
chaque pays. Le principe de la parité des taux d'intérêt postule que l'écart de taux d'intérêt entre
la monnaie domestique et une devise étrangère doit être égal à l'évolution anticipée
(appréciation ou dépréciation) de la monnaie domestique par rapport à la devise étrangère.
Donc, nous pourrons écrire la relation suivante comme suit : (CT – CC) / CC = id – ie ;
➢ CT : Cours à terme ;
➢ CC : Cours comptant ;
➢ id : taux d’intérêt de la devise domestique ;
➢ ie : taux d’intérêt de la devise étrangère ;
Cette relation de Fisher a été étendue au domaine international pour la prévision des taux de
change.
Ainsi, en rapprochant l’expression de la théorie de la PPA relative (CCt - CCo) / CCo = Dli) et
l’expression de la loi Fisher (Dtl = Dli), on obtient une 3éme relation qui va lier les cours de
change au comptant et les taux d’intérêt nominaux :
➢ (CCt - CCo) / CCo = Dtl ;
Cette relation se vérifie de la façon suivante : Une monnaie qui se déprécie devra offrir une
meilleure rémunération aux investisseurs, pour compenser la perte de change qu’ils encourent
compte tenu de la dépréciation de cette monnaie. L’intervention des arbitragistes favorisent la
réalisation d’un nouvel équilibre : cours de change / Différentiel d’intérêt.
2. Profil de résultat d'un vendeur d'un call de prime p et de prix d'exercice K. Le vendeur
attend, toujours, la décision de l’acheteur.
3. Profil de résultat d'un acheteur d'un put de prime p et de prix d'exercice K. Au-delà du
Seuil de rentabilité, l’option doit être abandonnée.
4. Profil de résultat d'un vendeur d'un put de prime p et de prix d'exercice K. Le vendeur
attend, toujours, la décision de l’acheteur.
Exercice :
Un importateur français doit régler dans 6 mois un achat libellé en dollars d'un montant de
1 000 000 USD.
1. Quel est le risque couru par l'importateur ?
2. Quelle position doit-il prendre sur les marchés d'options de change ?
3. L'importateur consulte son banquier, qui lui indique que :
o Le cours du dollar à ce jour est de 1,05 USD pour 1 EUR ;
o La prime d'une option d'achat à 6 mois est de 3,10 %.
Quel est le prix d'exercice de l'option d'achat de devises. Quel est le montant de la
prime que doit verser l'importateur ? Quand doit-elle être versée ?
4. Six mois plus tard, deux hypothèses peuvent être faites sur le cours du dollar :
o Le cours du dollar est de 1,10 USD pour 1 EUR ;
o Le cours du dollar est de 1 USD pour 1 EUR ;
5. Que doit faire l'importateur dans chacune des hypothèses ?
Représenter graphiquement la situation dans chacune des hypothèses.
6. Déterminer la situation du vendeur de l'option d'achat dans chacune des hypothèses.
Représenter graphiquement sa situation.
Solution :
1. Risque de change : l'importateur court le risque qu'à l'échéance le cours du dollar augmente.
Dans ce cas, il devra verser un montant supérieur en euros.
2. Option d'achat : sur le marché de gré à gré, il doit acheter une option d'achat de devises de
1 000 000 USD, à échéance de 6 mois.
3. Prix d'exercice et prime :
➢ Le prix d'exercice correspond au cours au comptant du dollar soit 1,05 USD pour 1 EUR
ou 0,952 EUR (1/1,05) pour 1 USD.
➢ La prime est égale à : (1 000 000 / 1,05) ´ 3,10 % = 29 523,81 €. Cette prime est versée
dès la conclusion du contrat.
4. Décisions de l'importateur :
Gain ou
perte Zone de
gain
PE
29 523,8
Pas Option
d’exercice exercée
de l’option
6. Vendeur de l'option d'achat
Gain ou perte
Zone de gain
PE
USD / EUR
Perte
29 523,81
Pas 0,952 0,982
d’exercice
de l’option Option
exercée
Zone de
Perte
Partie 3 : la gestion du risque de taux d’intérêt
Le risque du taux d’intérêt est le risque de perte réel ou de perte d’opportunité subie par une
entreprise, une banque ou un gestionnaire sur des placements ou emprunts actuels ou futurs.
Cela se traduit par un sur cout financier d’un emprunt ou par des moins-values sur des titres.
Ainsi, pour se couvrir contre ce risque, les marchés ont développé des instruments de
couverture.
A. Le risque de taux :
I. Définition et principe :
Ce risque concerne les créances et les dettes actuelles, futures et conditionnelles.
Une entreprise ou une banque sont :
➢ En position longue de taux lorsque le risque d’imposition est celui de la hausse des taux
d’intérêts.
➢ En position courte lorsque le risque de la position est celui de la baisse des taux.
Ainsi, et face au risque, on peut garder la position de la non couverture ou se couvrir sur le
marché organisé (Futures et options) ou bien sur le marché de gré à gré (Forward-forward,
option de taux, cap, Floor, swap …)
(Si S=2.5 cela signifie que lorsque le taux passe de 10% à 9%, le gain en capital est de 2.5%)
Exemple : On a les informations suivantes :
➢ Valeur du titre 100 ; Durée : 3ans ; Le taux d’intérêts : 6% ; Et le remboursement infine.
➢ Calculez la sensibilité à l’émission :
1 6 2∗6 3∗106
Réponse : 𝑆 = 100 ∗ ( (1+6%)2 + (1+6%)3 + (1+6%)4 ) = 2,673
Donc, lorsque le taux d’intérêt augmente de 1%, passant de 6% à 7%, la perte en capital est de
2,673%.
2. La duration :
C’est le temps moyen au bout duquel, l’investisseur recouvre sa mise de fonds initial. Elle est
calculée en faisant le rapport entre la somme pondérée des valeurs actuelles des flux de revenue
et de remboursement procurés par 1 titre, et la valeur actuelle de ce titre.
1 𝑡𝐹𝑡
𝐷 = 𝑝 ∗ ∑𝑁
𝑡=1 (1+𝑟)𝑡 ,
Ainsi, plus la duration est longue plus on supporte le risque du taux d’intérêt. La duration est
courte ➔ moins de risque.
Exemple : On a les informations :
➢ Valeur du titre : 100 ; taux d’intérêt : 6% ; Durée : 3ans.
1- Calculez la duration du titre :
Réponse : Il s’agit d’une application directe de la relation : D= 2,83 ans ; Soit 2ans et 10mois.
2- Si un mois plus tard, le taux du marché passe à 7%, calculez la duration :
Réponse : La durée est de 3ans, si 1 mois passe, on doit le prendre en compte, il reste que
35mois.
11 23 35
1 (12) ∗ 6 (12) ∗ 6 (12) ∗ 106
𝐷= ∗( 11 + 23 + 35 ) = 2,69
100 (1 + 7%)12 (1 + 7%)12 (1 + 7%)12
Donc, lorsque le taux d’intérêt du marché augmente, la duration diminue (change). Les titres
ayant des durations élevées sont plus volatiles que ceux qui ont des durations faibles.
Elle est aussi égale au produit de la sensibilité par le facteur : D = S*(1+r)
➢ Si la duration de l’actif est supérieure à la duration du passif, l’établissement est en
position longue, et le risque est celui de la hausse des taux.
➢ Si la duration de passif est supérieure à la duration de l’actif, l’établissement est en
position courte, et le risque est celui de la baisse des taux.
Cependant, les hypothèses à la base de ces modèles ne permettent pas d’apprécier de façon
précise le risque de taux dans toute sa complexité et/ limite le caractère opérationnel.
N.B : La base de calcul du Tf est 360 jours, sauf pour le GBP qui est de 365 jours.
Bien que cette technique présente l’avantage de couvrir un risque du taux en garantissant un
financement ou un placement. Le terme contre terme est par nature considéré comme une
technique rigide qui ne permet pas de profiter des conditions favorables du taux.
Gain
SR TE
7,5% 8% TMO
Prime : - 0,5% -----------------------------------------
Travail à faire :
1. Calculer les cours croisés (acheteur-vendeur) suivants : EUR/USD ; GBP/EUR ; GBP/USD.
Solution :
Nous sommes sur la place financière tunisienne. Donc, les cours sont affichés par rapport au
Dinar tunisien (TND).
1. Détermination du cours croisé EUR / USD :
On a : EUR / TND
EUR / USD = ;
USD / TND
Calcul du cours acheteur : C'est le cours auquel la banque se propose d'acheter un EUR contre
la vente de USD. La banque intervient donc sur le marché des changes pour le compte de son
client. Elle procède à deux opérations sur le marché des changes :
• Une opération en EUR/TND : la banque vend les EUR reçus de son client contre un
achat de TND et ce, au cours acheteur de EUR du marché : CA (EUR / TND) = 1,2745 ;
• Une opération en USD / TND : la banque achète les USD nécessaires au client contre
la vente de TND au cours vendeur du USD du marché : CV (USD / TND) = 1,1030 ;
Et c’est inversement pour le cours vendeur. Donc :
CA (EUR / TND) 1,2745
CA (EUR / USD) = = = 1,1555 ;
CV (USD / TND) 1,1030
CV (EUR / TND) 1,2760
CV (EUR / USD) = = = 1,1579 ;
CA (USD / TND) 1,1020
7. Quel est le cours du dollar pour lequel vous êtes indifférent à exercer ou ne pas exercer
votre option ?
8. Dans le cas où vous l’exercez, quel est le coût effectif de chaque dollar ?
9. Pour chacune des situations précédentes, quels sont les gains ou les pertes du vendeur
d’option ?
Solution :
1. Taux de change à terme est une valeur du taux de change défini dès aujourd’hui pour une
transaction ayant lieu ultérieurement ;
2. L’entreprise a plus de dollar à verser qu’à recevoir, elle est donc en position courte. Elle
risque une appréciation du USD ;
3. L’entreprise signe dès aujourd’hui un contrat qui stipule qu’elle s’engage à acheter, à la
banque, 2 000 000 USD dans 3 mois au cours à terme de 1 EUR = 1 USD.
4. Ses machines lui coûteront, avec certitude, donc 2 000 000 EUR.
5. Si elle décide de se couvrir par une option, elle acheter une option une option d’achat de
USD contre EUR, puisqu’elle a besoin de dollars.
6. La prime est versée au vendeur d’option dès aujourd’hui. Elle est donc valorisée au cours
au comptant.
La prime est de donc de 200 000 USD valorisée au cours au comptant donc 1 EUR = 4 USD.
La prime est donc de 50 000 EUR.
Si elle exerce cette option, elle achète les dollars au prix d’exercice (1 EUR = 1 USD). Ses
dollars lui coûteront 2 000 000 EUR + prime. Donc, cela lui coûtera 2 050 000 EUR.
6.1. Si dans 3 mois, le cours au comptant est : 1 EUR = 5 USD :
Le dollar s’est déprécié, elle n’a donc pas intérêt à exercer son option. Elle achète les dollars au
comptant. Cela lui coûte :
=> 2 000 000 / 5 + 50 000 = 450 000 EUR.
6.2. Si dans 3 mois, le cours au comptant est 1 EUR = 2 USD :
Le dollar s’est apprécié mais pas suffisamment par rapport au prix d’exercice. Elle n’a pas
intérêt à exercer son option et donc à acheter les dollars au comptant. Le coût est donc :
=> 2 000 000 / 2 + 50 000 = 1 050 000 EUR.
6.3. Si dans 3 mois le cours au comptant est 1 EUR = 0,5 USD :
Le dollar s’est plus fortement apprécié que le prix d’exercice, elle a donc intérêt à exercer son
option. Le coût est donc de : 2 050 000 EUR.
7. L’entreprise est indifférente à exercer ou ne pas exercer son option lorsque le cours au
comptant est égal au prix d’exercice, c’est à 1 EUR = 1 USD.
8. Lorsque l’entreprise exerce son option, elle achète 2 000 000 USD pour un montant de 2
050 000 EUR. Le coût de chaque dollar est donc :
=> 2 050 000 / 2 000 000 = 2 000 000 / 2 000 000 + (50 000 / 2 000 000) = 1, 025
Donc, chaque dollar coûte 1,025 EUR.
9. Dans tous les cas, le vendeur d’option conserve la prime, soit 50 000 EUR :
➢ Lorsque l’entreprise n’exerce pas son option, le vendeur gagne la prime.
➢ Lorsque l’entreprise exerce l’option, le vendeur s’est engagé à lui vendre 2 000 000
USD au cours de 1 EUR = 1 USD. Il doit donc honorer son engagement. On fait
l’hypothèse que le vendeur ne possède pas les dollars, il doit donc les acheter au
comptant.
Dans le cas 6.3., le vendeur achète 2 000 000 USD au comptant au coût de 4 000 000 EUR.
• Il vend ces dollars à l’entreprise au prix d’exercice : gain 2 000 000 EUR ;
• Il conserve la prime : gain 50 000 EUR ;
• Au total, le vendeur d’option a perdu 1 950 000 EUR.
Exercice 2 : Les options de devises :
Un exportateur a signé un contrat de vente de 100 000 GBP avec un client anglais.
Le règlement est prévu à 90jours. A la signature du contrat de vente, le cours de change de la
livre est 1 EUR = 0,60 GBP.
Voulant se protéger contre une baisse de la livre anglaise, l’exportateur signe un contrat
d’option à l’européenne Call EUR/ Put GBP aux conditions suivantes (option d’achat) :
- Prix d’exercice : 0,60 (ATM – égal au CC).
- Prime : 0,0203 GBP/EUR.
Compte tenu des trois hypothèses suivantes :
- 1 EUR = 0,58 GBP ;
- 1 EUR = 0,60 GBP ;
- 1 EUR = 0,62 GBP ;
Indiquez les opérations à effectuer par l’exportateur en présentant les calculs nécessaires.
Solution :
On doit calculer le SR (seuil de rentabilité) avant de décider l’exercice ou l’abandon de l’option.
SR = P.E + Prime = 0,6 + 0,0203 = 0,6203 GBP.
• Cas 1 : 1 EUR = 0,58 GBP :
Dans ce cas, l’EUR s’est déprécié. Donc, il est préférable d’acheter du marché les EUR afin de
bénéficier des évolutions favorables. La décision étant, donc, l’abandon de l’option.
L’exportateur achète alors les EUR au cours de 1 EUR = 0,58 GBP :
=> (100 000 / 0,58) + [(100 000 * 0,0203) / 0,58] = 175 913,79 EUR (Il aura donc ce montant
à encaisser).
• Cas 1 : 1 EUR = 0,60 GBP :
Dans ce cas, l’exportateur est indifférent d’exercer ou non l’option, parce qu’il supportera le
même coût (le cours est resté stable).
• Cas 1 : 1 EUR = 0,62 GBP :
Pour ce cas, Si l’opérateur exerce l’option, il achètera les EUR au cours de 0,6 majoré du
montant de la prime, cependant, s’il abandonne l’option, il achètera les EUR au cours comptant
majoré du montant de la prime (0,62 + 0,0203 = 0,6403). Ce qui n’est bénéfique pour lui.
La décision étant, donc, l’exercice de l’option. Quant au vendeur de l’option, il doit livrer les
EUR au cours garanti par le contrat.
=> (100 000 / 0,6) + [(100 000 * 0,0203) / 0,6] = 170 050 EUR.
Exercice 3 : Les options de devises :
Soucieux de se couvrir contre une baisse de l’EUR/USD, un opérateur achète le 5 Mail un call
USD/EUR pour un montant nominal de 500 000 USD. La banque cote l’option 2% pour un prix
d’exercice de 1,04 USD par EUR. Le cours spot du sous-jacent est de 1,04 USD.
1- Quel montant doit régler l’opérateur ?
2- Quelle stratégie adoptera si l’EUR, à l’échéance, cote 1,02 USD.
Solution :
1- L’opérateur doit régler le montant de la prime, à la date de signature du contrat d’option, en
EUR : (500 000 * 2%) / 1,04 = 9 615,38 EUR.
2- L’opérateur doit exercer l’option, parce que l’USD s’est apprécié (acheter l’USD au cours
garanti par l’option).
Le coût de l’opération sera donc de : (500 000 / 1,04) + 9 615,38 = 490 384,61 EUR.
Si, il n’exerce pas l’option, le coût sera de : (500 000 / 1,02) + 9 615,38 = 499 811,46 EUR.
Exercice 4 : Les avances en devises :
Une entreprise a vendu pour 500 000 USD de marchandises à un client coréen, échéance de
paiement le 20/09/2016. Compte tenu des mauvaises résultats économiques américains et le
dollar étant à la baisse, l’exportateur cherche à se couvrir contre le risque de change en même
temps que financer son opération d’exportation.
Le 21/06/2016 les données du marché sont :
- Cours comptant : 1,15 – 1,17 USD
- Taux de l’EUR dollar : 415/16 % - 5%
- Commissions bancaires : 1 pour mille.
1- Calculer le montant en EUR que l’exportateur va toucher le 21/09 ainsi que le montant des
intérêts qu’il devra rembourser avec l’emprunt le 20/12. Ici les intérêts ne sont pas couverts.
2- Même question dans le cas des intérêts couverts.
Solution :
1. Les opérations sont les suivantes :
➢ L’exportateur le 21/09 va faire une opération d’emprunt d’un montant d’avance en
devises (500 000 EUR) en CC. Il va donc toucher : 500 000 / 1,17 = 427 350,42 EUR.
➢ La banque va prélever la commission bancaire : 427 350,42 x 0,1% = 427,35 EUR.
➢ L’entreprise touche donc : 427 350,42 – 427,35 = 426923,07 EUR.
➢ A l’échéance, l’entreprise rembourse l’emprunt par le montant de la créance majoré des
intérêts en USD : I = 500 000 x 5% x (3/12) = 6 250 USD.
➢ L’entreprise rembourse donc, en totalité, 506 250 USD (Il doit donc se procurer du
reste : risque de change).
Entreprise A Banque B
TV = LIBOR – 0,25% sur 10 000 000 USD
=> Le calcul du montant d’emprunt en EUR se calcule en fonction du cours spot (10 000 000
* 1,5 = 15 000 000).
Calcul des coûts des emprunts après Swap :
➢ Calcul du coût d’emprunt pour A : (LIBOR+0,5%+9%) – (LIBOR - 0,25%) = 9,75%.
Le gain que peut réaliser A par rapport au marché grâce au swap est de 10 % - 9,75% = +0,25%.
➢ Calcul du coût d’emprunt pour B : 9% + (LIBOR - 0,25%) – 9% = LIBOR – 0,25%.
Le gain que peut réaliser B grâce au swap est de LIBOR – (LIBOR – 0,25%) = +0,25%.
2- Les étapes du swap :
Etape 1 : Echange initial du capital :
A la date d’effet du swap, les 2 parties procèdent à l’échange des capitaux dans chaque devise
au cours Spot du 01-10. Ainsi :
A la date d’échéance, les 2 parties doivent rembourser le capital et la dernière échéance des
intérêts. Il s’agit de l’opération inverse de l’échange des capitaux.
Remarque : L’opération de swap peut s’analyser pour l’entreprise A comme étant :
❖ Une vente au comptant de 10 M USD contre 15 M EUR à une parité de 1,5 EUR pour 1
USD ;
❖ Un swap de taux consistant à échanger un taux variable (LIBOR – 0,25%) contre un taux
fixe de 9% ;
❖ Un achat à terme de 10 M USD contre 15 M EUR à une parité à terme de 1,5 EUR pour 1
USD.
III. Le centre de Netting :
Une entreprise française possède trois filiales en Grande-Bretagne, en Suisse et aux Etats Unis.
Elles s’achètent et se vendent réciproquement des produits et des services. Les échanges entre
filiales bénéficiant d’un crédit qui arrive à échéance au début du deuxième trimestre de l’année
en cours sont comme suit :
Filiale Anglaise :
• Achat à la filiale suisse pour 100 000 GBP.
Achat à la filiale américaine pour 90 000 USD.
• Vente à la filiale suisse pour 125 000 GBP.
• Vente à la filiale américaine 75 000 USD.
Filiale Suisse :
• Achat à la filiale anglaise pour 125 000 GBP.
• Achat à la filiale américaine pour 50 000 CHF.
• Vente à la filiale anglaise pour 100 000 GBP.
• Vente à la filiale américaine 115 000 CHF.
Filiale Américaine :
• Achat à la filiale anglaise pour 75 000 USD.
• Achat à la filiale suisse pour 115 000 CHF.
• Vente à la filiale anglaise pour 90 000 USD.
• Vente à la filiale suisse 50 000 CHF.
Il est supposé que :
- Le coût de couverture est égal à 1,5% de la valeur de la créance ou de la dette.
- Les cours de change sont :
• 1 USD = 0,9857 EUR ;
• 1 CHF = 0,6238 EUR ;
• 1 GBP = 1,6231 EUR.
1- Déterminer en EUR le coût de couverture en l’absence de toute compensation.
2- Déterminer le coût de couverture si les filiales procèdent à une compensation bilatérale.
3- Déterminer le coût de couverture si la société mère met en place un système de Netting à
caractère multilatéral et procède à une compensation centralisée.
4- Quelle conclusions peut-on tirer ?
Solution :
Filiale Anglaise
F i l i a l e A n g l a i s e
50 000 CHF
1- Le graphe ci-dessus reproduit le schéma des achats et des ventes effectués par les 3 filiales :
Chaque filiale possède des dettes et des créances libellés en devises étrangères ou en monnaie
locale. Cependant, on ne parle pas de risque de change en ce qui concerne les opérations
libellées en monnaie de compte (locale – pas de risque de change).
Donc, chaque filiale va procéder à une couverture des flux libellés en devises étrangères :
=> (Montant des opérations en devises étrangères * coût de couverture * cours de conversion).
Alors :
- Filiale anglaise : (90 000 USD + 75 000 USD) * 1,5% * 0,9857 = 2439,6 EUR ;
- Filiale suisse : (125 000 + 100 000) * 1,5% * 1,6231 = 5477,96 EUR ;
- Filiale américaine : (115 000 + 50 000) * 1,5% * 0,6238 = 1543,91 EUR.
Le coût total de couverture sera donc de : 9 461,48 EUR.
2- Chaque filiale va procéder à une compensation bilatérale. Son risque résiduel ressort à :
- Filiale anglaise : 15 000 USD * 1,5% * 0,9857 = 221,78 EUR ;
- Filiale suisse : 25 000 * 1,5% * 1,6231 = 608,66 EUR ;
- Filiale américaine : 65 000 * 1,5% * 0,6238 = 608,21 EUR.
Le coût total de couverture sera donc de : 1 438,65 EUR.
3- Si la société mère met en place un système de Netting, cela implique que les 3 filiales
transmettent à la société l’ensemble de leurs créances et dettes (après une compensation
bilatérale) :
F. Anglaise
C e n t r e N e t t i n g
Dans le cas d’une compensation multilatérale, la position de change nette des 3 filiales est égale
à 0. Le coût de couverture est ainsi réduit à 0 (Chaque filiale transmet les flux au centre de
Netting, ce qui annule la position de change).
4- Les conclusions à tirer sont :
- En l’absence de compensation, le coût de couverture est égal à 9 461,48 EUR ;
- En présence d’une compensation bilatérale, le coût de couverture est égal à 1 438,65
EUR (7 fois plus faible) ;
- En présence d’une compensation multilatérale, le coût de couverture est égal à 0.
En définitive, lorsque les filiales d’une société multinationale procèdent à des achats et des
ventes réciproques, il est souhaitable de mettre en place un système de Netting afin d’atténuer
dans des proportions considérables le coût de couverture contre le risque de change.
Examens et corrigés :
I. Solution de l’examen 2014 :
Exercice 1 :
1. Nous avons vu que le cours à terme est fonction de 2 variables qui sont le Cours spot et les
taux de déport ou de report sur le marché monétaire. Dans notre cas, l’exportateur vend les
CHF à terme, ce qui revient à une opération d’emprunt (taux emprunteur - CHF) pour la
banque qui passe au marché monétaire suisse. Ainsi, la banque convertit ce montant
d’emprunt afin de le placer sur le marché monétaire européen (Taux prêteur).
Exercice 3 :
II. Solution de l’examen 2015 :
Exercice 1 :
Voir cours – Application 2 (Partie I – Section 2).
Exercice 2 :
1.
En ce qui concerne l’importateur, il achète à terme les 500 000 USD dans 3 mois. Pour le
banquier, il s’agit de réaliser une opération d’emprunt de l’EUR (Taux emprunteur de
l’eurodevises). Ainsi, la banque convertit ce montant d’emprunt en USD, et le place sur le
marché monétaire d’eurodollar (taux prêteur de l’eurodollar). Ensuite, le banquier calcule les
points de report ou de déport de l’USD afin de déterminer le cours à terme.
2.
• On a : Taux emprunteur EUR (6,875%) > Taux prêteur USD (4,375%)
• Donc, l’EUR est en déport, l’USD est en report. Il y’a perte de change.
• Ainsi, nous allons utiliser le Cours vendeur parce qu’on achète les USD.
• Alors : Report (USD) = 0,9091 * (6,875% - 4,375%) * 3/12 = 0,0057 EUR ;
• Ce qui fait que le Cours à terme = 0,9091 + 0,0057 = 0,9148 EUR.
Exercice 3 :
Voir cours – Application (Partie II – Section 3 – Le marché des options).