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RENTABILITÉ ET CONSTANCE, QUELLE EST LA SUITE ?

Disclaimer: toutes ces informations découlent de recherches e ectuées sur internet en


aucun cas elles ne doivent faire place à des prises de décisions non ré échies et à une
non consultation de professionnels notamment dans le domaine de la scalité.
Ces informations permettent de comprendre certains points et doivent donner lieu dans
tous les cas à une consultation de professionnels et à des simulations.De plus les
informations et exemples sont dans le cadre d’un trader français résidant en France. Ce
document expose des cas de traders ayant di érentes volontés et donc faisant face à
des contraintes di érentes. Les exemples sont globaux et simpli és car il est impossible
de faire une étude de cas d’un point de vu scal en si peu de pages, ce ne sont donc que
des pures exemples et non des modes opératoires à suivre à la lettre, la simpli cation
implique une marge d’erreur, d’où le recours obligatoire à un professionnel.
Bonne lecture à tous et à toutes.

Introduction:

Le processus d’apprentissage de la compétence d’investir sur les marchés nanciers de


manière pro table et donc de pouvoir trader en tout professionnalisme demande une
grande implication ainsi qu’une durée minimale de 6 mois d’apprentissage environ, à la
n d’une durée d’apprentissage plus ou moins longue, l’individu ayant acquis cette
compétence sera rentable et constant, ou du moins il aura la preuve formelle qu’il l’est,
notamment par une rentabilité en démo ou sur un petit compte réel, ou les deux. Ainsi, la
première phase de son apprentissage étant nie, il va donc pouvoir se jeter dans le grand
bain du métier de trader et ce avec une bouée gon ée à la constance et à la rentabilité, il
restera donc à la surface et ne coulera jamais (cette a rmation est uniquement valable si
son drawdown management est e cace et existant :) ).

Plusieurs choix et débuts de carrière s’o rent aux traders, les portes du monde de la
nance s’ouvrent à lui.
Nous allons de ce fait étudier 4 cas de carrières empruntées par un trader constant et
rentable (début ou mi-carrière).

Cas 1: le trader souhaite utiliser sa compétence via une prop rm à compte nancé démo
de 50 000$ (via FTMO par exemple). Dans le cas 1 nous désignerons l’individu par « le
trader » bien que législativement il n’en soit pas un, cette appellation sera utilisée par
soucis de simpli cation des propos. Nous nous permettrons donc cet abus de langage.

Cas 2: le trader souhaite trader un compte nancé réel d’une prop rm, compte de 200
000$ (MFF, Mentfunding, etc).

Cas 3: le trader souhaite trader ses fonds propres dès le début de sa carrière avec un
compte de 200 000$.

Cas 4: le trader possède un trackrecord et un réseau de connaissances fourni, il souhaite


donc trader l’argent d’une connaissance possédant beaucoup de liquidités (plusieurs
millions de $).

Nous étudierons donc le processus qui entraine chacun de ses choix, en axant nos
recherches sur le statut nécessaire qu’il soit personnel ou celui d’une société, le régime
scal, l’imposition, puis nous étudierons les formalités administratives pour chaque cas.
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A) Cas 1: le trader souhaite utiliser sa compétence via une prop rm comme FTMO
avec un compte de 50 000$:

Le trader fait le choix de débuter un challenge dans la prop rm FTMO, il réussi son
challenge avec brio, il se retrouve donc fasse à quelques formalités qui résultent de la
réussite de son challenge. À première vue, ce cas est le plus simple à étudier et à
appliquer mais il existe tout de même des contraintes auxquelles le trader devra faire
face.

1)Quel statut le trader doit-il adopter ? EI « classique » ou micro-entrepreneur ?

Tout d’abord rappelons que l’individu n’est d’un point de vue de la loi pas un trader mais
seulement un prestataire de services. Il ne tradera pas de compte réel mais seulement un
compte démo, il proposera une sorte de conseil à l’entreprise qui est FTMO, une activité
de conseil, de consultant mais pas de trader. Donc pas de besoin d’avoir la certi cation
AMF.
Plusieurs choix s’o rent à lui, il doit se structurer ce qui implique la mise en place d’un
statut.
Ce statut peut être du type individuel ou l’individu peut choisir de se structurer en tant
que société.

Ici il hésitera entre la simplicité administrative ainsi que la gestion simpli ée de la micro-
entreprise et non pas au régime du réel en EI, il semble avoir un penchant pour se
structurer en tant qu’entrepreneur individuel (EI) sous le régime simpli é, il sera donc dans
la grande catégorie de l’entrepreneur individuel mais dans la sous catégorie du micro-
entrepreneur. L’individu s’interroge tout de même sur la di érence entre ces deux statuts.
Le statut d’EI existe sous deux formes, celui d’EI « classique », l’appellation de classique
confère au régime d’imposition que l’individu choisira, ici dans le cas de l’EI « classique »
il sera soumis au régime du réel.
L’EI au régime du réel s’adresse principalement aux personnes souhaitant exercer seule
une activité nécessitant peu d’investissements et engendrant des risques limité, mais
sans toute fois être limité en terme de chi res d’a aires (CA).
L’imposition et les cotisations sociales sont calculées sur la base du résultat réel
(béné ce ou perte) déterminé grâce à la tenue d’une comptabilité complète.
Le trader répond à ces critères, cependant il est dubitatif car la tenue d’une comptabilité
complète engendrera des frais de gestion car il devra payer un expert-comptable.
De plus il trouve que l’imposition sur les béné ces ne lui ai pas utile car son chi re
d’a aires et identiques ou quasiment à son béné ce, dans le cas de son activité les frais
sont minimes d’où la di érence toute aussi minime entre le CA et le béné ce.
Le trader souhaite donc étudier une autre possibilité.
Il s’interroge sur le statut d’entrepreneur-individuel mais soumis au régime de la micro-
entreprise.
Ce statut semble lui o rir une simplicité de gestion plus accrue que celui d’EI au régime
du réel.
À première vue ce régime s’adresse principalement aux personnes qui souhaitent tester
une activité ou qui feront face à une limitation de leur activité notamment à cause des
seuils de CA. En e et, il existe des seuils à ne pas dépasser lorsque nous sommes en
micro-entreprise (donc micro-entrepreneur).
Le dépassement des seuils entrainera un changement de régime, le trader passera du
régime de la micro-entreprise au régime de la déclaration qui entraînera un devoir de tenir
une comptabilité complète.
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Le chi re d’a aires sera limité à 72 600€ dans le cas de son activité, les seuils de TVA ne
le concerne pas car il sera dans un schéma de relation BtoB (de professionnel à
professionnel) « Lorsque le client intracommunautaire est un professionnel assujetti à la
TVA dans son pays, l'entreprise doit facturer les prestations de services sans appliquer la
TVA française. ». Il facturera donc sa prestation de services HT à FTMO. Il devra
également e ectuer une déclaration européenne des services (DES) au plus tard le 10eme
jour ouvrable du mois suivant la facturation sur le site www.douane.gouv.fr , dans la
rubrique DES, ou, pour les seuls béné ciaires de la franchise en basse de TVA, sur le
formulaire CERFA n°13964*01. Revenons en au CA, le trader à un compte de 50 000$
chez FTMO, il sera donc sous les 72 600€ de CA selon ces performances actuelles, sur
ce point la micro semble adaptée pour lui. Ces béné ces seront des BNC (béné ces non
commerciaux).
Un abattement forfaitaire est de vigueur pour ce régime, il est de 34%, il permet de
compenser les charges, ainsi l’impôt ne sera pas calculé sur 100% du CA mais sur
100-34 soit 66% du CA pour les BNC.
Le régime micro est donc intéressant que si vous ne supportez pas des charges plus
importantes que l'abattement, sinon vous serez imposé sur un montant supérieur à votre
béné ce réel, c’est le cas pour le trader.
Le béné ce est déterminé de manière forfaitaire par l'administration scale (sans prise en
considération des charges réelles) et ensuite imposé à l'impôt sur le revenu.
Les charges sociales quant à elles sont réglées au fur et à mesure des encaissements, et
uniquement en cas d'encaissements (sauf à demander à régler des cotisations
minimales).

De plus la micro permet de tenir une comptabilité simpli ée, il n’aura pas besoin donc de
payer un expert-comptable, cela lui convient. Une dernière zone de oue attire son
attention, son activité peut-elle être exercée sous ce statut de micro-entrepreneur ? Que
dit la loi à ce sujet? Les activités interdites sous ce statut sont celles où:
« Les personnes qui, à titre professionnel, e ectuent, directement, par personne
interposée ou par l'intermédiaire d'une ducie, des opérations sur des contrats nanciers,
également dénommés instruments nanciers à terme », dans le cas présent un ou
juridique fait surface car le trading de l’individu sera e ectué sur un compte démo dont
les trades seront recopiés ou non par FTMO. Cependant sur ce point un professionnel
devra être consulté pour éclaircir le sujet. Mais de la compréhension du trader son activité
ne rentre pas dans cette catégorie. (Certains traders FTMO qui racontent leurs parcours
semblent avoir créés des micro-entreprises, le ou juridique semble donc être en faveur
des traders FTMO).

2) Formalités:

Après ré exions il choisi donc le statut de la micro-entreprise. Il n’a pas étudié les
possibilités de sociétés comme les EURL, SARL car elle sont moins avantageuses
scalement par rapport à la micro. De plus il n’est pas obligé d’ouvrir un compte bancaire
professionnel avec la micro (même si il est fortement conseillé d’ouvrir un autre compte à
but professionnel pour l’entrepreneur), la micro lui o re nombreuses facilités.
Maintenant, il doit débuter les formalités, comme première étape il cherche le code APE
(NAF) qui s’approche le plus de son activité de conseil (si elle est considérée comme
telle), il se rend sur le site de l’Insee pour chercher ce numéro: https://www.insee.fr/fr/
information/2406147 .
(Aucun code NAF ne sera transmis ici au vu de la di culté d’en choisir un se rapprochant
le plus de l’activité e ectuée via FTMO).
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Le trader fait le choix de se rendre dans le CFE le plus proche de chez lui, et donc dans la
CCI, il pourra être accompagné par un professionnel a n d’avoir réponse à ses questions
et pour la création de sa micro-entreprise si celle-ci est possible.
Le CFE, après avoir contrôlé et traité sa formalité d'inscription, enverra un récépissé de
dépôt attestant de sa transmission à l'INSEE, au RSI, à l'URSSAF et aux services scaux.
Il peut également faire le choix de faire les démarches de création seul sans
accompagnement via internet, et devra faire les démarches seul.
Le trader devra penser à faire au plus vite la demande de l’ACRE pour béné cier de cette
aide durant la première année, il a 45 jours pour la faire à partir du moment où il à déposé
sa déclaration d’entreprise au CFE dont il dépend.
Le trader devra faire sa demande d’obtention de son numéro de TVA intracommunautaire
auprès du SIE (service des impôts des entreprises) https://www.impots.gouv.fr/portail/ ,
même si il n’est pas redevable de la TVA, faire apparaitre son numéro de TVA
intracommunautaire sur la facture envoyé à FTMO est obligatoire étant donné qu’il fournit
des services à une entreprise étrangère appartenant à l’UE.
Si création de société il y a, l’entrepreneur devra répondre aux formalités qui relatent de
son activité entrepreneuriale , comme la déclaration de son CA sur le site de l’URSAFF, le
règlement de ses impôts, remplir les DES chaque mois, tenir sa comptabilité simpli ée,
etc.

Résumé:
-Régime de la micro = régime simpli é avec une imposition avantageuse
-Flou à éclaircir sur la légalité de l’activité de trading FTMO sous ce statut
-Faire la demande de son numéro de TVA intracommunautaire car il ne sera pas délivré
automatiquement mais il est obligatoire pour le trader FTMO
-Prestataire de service et non pas Trader
-Si prévisions de CA> à 72 000€ alors statut très intéressant scalement parlant et au vu
de la simplicité de gestion d’une micro-entreprise
-Préciser sur les factures " TVA non applicable, article 293 B du CGI « .

A) Cas 2: le trader souhaite trader un compte nancé réel d’une prop rm, compte
de 400 000$(MFF, Mentfunding, etc)

Le trader fait le choix de débuter un challenge dans la prop rm Myforexfunds, il réussi


son challenge avec brio, il se retrouve donc fasse à des formalités qui résultent de la
réussite de son challenge. La réussite de son challenge lui permet d’obtenir un compte
nancé par la prop rm, ce compte est un compte réel, il tradera donc des fonds réels.

1)Quel statut le trader doit-il adopter ? Comment peut-il se structurer ?

Dans le cas ci-présent, le trader est réellement un trader, plus précisément en bon
anglicisme « un asset manager » ou « portfolio manager ». De ce fait il doit posséder la
certi cation de l’AMF, lui permettant ainsi de gérer des fonds de tiers, le tiers ici est la
prop rm MFF. Heureusement pour lui, le trader a passé sa certi cation en 2021, étant
donné que cette dernière est valable à vie, il n’aura plus à se soucier de ce sujet.
Il doit également se structurer, plusieurs choix s’o rent à lui mais certains choix ne lui
sont pas possibles, c’est le cas de la micro-entreprise. Et ce pour deux principales
raisons, la première est qu’il ne peut tout simplement pas exercer d’activité de gestion de
fonds et manipulés des instruments nanciers (CFD, Futures, etc) sous ce statut. Et la
seconde est que le CA sera dépassé très rapidement.
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Le trader a donc le choix entre plusieurs statuts, l’EURL, la SARL, l’EI (dite classique), et
d’autres statuts comme la SAS ou la SASU.
Une société au régime du réel est soumise à l’imposition sur le revenu ou sur la société
selon le statut de celle-ci. Certaines donnent le choix entre ces deux options, d’autres
non. Le statut de EI par exemple permet uniquement l’imposition sur le revenu. Pour les
EURL et SARL, le choix entre les deux types d’imposition sont possibles mais sur option
et à certaines conditions pour certains de ces types d’impositions (https://
www.economie.gouv.fr/entreprises/impot-revenu-impot-societe-statut).
Une simulation du coût de l’imposition devra donc être faite par le trader pour choisir le
type d’imposition qui lui sera davantage favorable selon son foyer scal par exemple ainsi
que sa volonté de se rémunérer ou au contraire d’opter pour une optique de
réinvestissement de ses béné ces, ainsi l’imposition sur la société pourra être
avantageuse et dans un autre cas de volonté de se verser des salaires et sans réinvestir
l’imposition sur le revenu est plus avantageuse.
Le trader opte pour le statut d’EI classique car il ne souhaite pas opter pour une forme
juridique comme l’EURL ou la SARL, une forme juridique entraine des démarches
administratives et un fonctionnement plus complexe, en optant pour l’EI le trader pourra
se servir dans la caisse de son entreprise pour acheter des biens ou services à titres
personnels sans contraintes ni prohibitions ce qui serait impossible avec une telle facilité
si il était sous une forme juridique comme la SARL par exemple, cette exibilité lui plait.
L’EI ne comporte aucun système de rémunération. L’entrepreneur a la possibilité de retirer
la somme qu’il désire. Les impositions sont ainsi calculées uniquement sur la base des
béné ces perçus. Le trader sera soumis à l’imposition sur le revenu, son foyer scal
jouera donc un rôle important dans le taux d’imposition qui lui sera imputé.
Dans le cas présent le trading est pratiqué de manière régulière. Il devient alors « trader
professionnel » et est soumis à l’impôt sur le revenu via le statut de EI impliquant un taux
progressif. En plus de posséder un statut professionnel, il est obligatoire de procéder à
une déclaration des BNC ou Béné ces Non Commerciaux.
Au total, l’imposition sur les plus-values s’e ectue à un taux compris entre 25 et 45 %. À
noter qu’étant donné qu’il est soumis au régime réel, dans ce cas, il est possible de
soustraire les coûts qui sont liés à son activité comme la location d’un local ou encore
l’utilisation d’ordinateur (et d’une connexion Internet)…Le trader hésite à se prendre un
local mais le coût du loyer de celui-ci ferait baisser son béné ce mais du même fait sa
tranche d’imposition diminuera également, ainsi louer un local peut être béné que pour
alléger son imposition. Il louera donc un local pour augmenter son confort et faire baisser
son imposition.

2) Formalités:

Son choix étant fait depuis le début, il doit se charger des formalités administratives
relatant de la création de son entreprise.
Comparée aux autres types d’entreprise, la création d’une entreprise individuelle s’avère
assez simple. E ectivement, le porteur de projet s’occupe lui-même de la création de son
entreprise.
Une fois prête, la déclaration d’a ectation est à communiquer au centre de formalité des
entreprises ou CFE. Ce dernier la transfèrera aux organismes concernés.
Le processus est le même que pour la création d’une micro-entreprise, le trader devra se
rendre dans le CFE le plus proche de chez et leur transmettre les documents nécessaires
à la création de son entreprise.
Pour le choix du code APE, son activité est belle et bien celle de trader, il n’y a pas de
ou. Le métier de trader est relié à la famille d'activité suivante : 64. Cela signi e que tous
les codes APE de cette famille sont des possibilités pour son entreprise.
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Résumé:
-Pas de ou sur l’activité e ectuée
-Régime moins contraignant que les formes juridiques comme la SARL ou l’EURL
-Imposition sur le revenu et les BNC
-Devoir de tenir une comptabilité complète
-Pas de seuil de CA
-Le trader doit avoir la certi cation de l’AMF, c’est le cas dans cet exemple

C) Cas 3: le trader souhaite trader ses fonds propres dès le début de sa carrière:

Le trader fait le choix de débuter sa carrière en tradant ses capitaux propres s’élévant à
200 000$. Il ne passera pas par le biais des propr m pour e ectuer son activité, ses seuls
intermédiaires entre le marché et lui seront son ordinateur et son Broker. Il n’a pas besoin
de certi cation de l’AMF du moment où aucun fond de tiers n’est engagé.

1) Quel statut doit-il choisir? Quel Broker et matériel?

Dans le cas d’un trader ayant 200 000$ de capitaux, une étude optimale de la structure
qu’il choisira sera la bienvenue, les pro ts seront importants et ce trader souhaite
compound son compte à savoir réinvestir 90% des pro ts en les laissant sur son compte
pour générer des gains plus importants dans le futur, car sa performance moyenne est de
10R/mois, compound son compte sera donc une très bonne stratégie pour sa croissance
et l’augmentation exponentielle dans le futur de son niveau de vie. Le trader ne souhaite
donc pas se verser d’importants revenus via un salaire. De ce fait il se tourne très
naturellement vers le statut de SARL à l’IS (impôt sur la société).
Ce choix de forme juridique entraînera des formalités plus complexes et coûteuses mais il
ne considère pas cela comme un problème. Nous étudierons ce sujet plus tard.
Revenons en aux attentes et objectifs de ce trader. Son salaire versé par ces soins sera
minime et tout sera réinvesti. Il payera tout de même un impôt sur les gains e ectués sur
son compte de trading, même si il les laisse sur le compte de son Broker et si il
compound son compte (bienvenue en France), cette imposition ne semble pas être
e ective si on trade un compte réel d’une prop rm car les gains ne sont pas e ectués sur
des capitaux qui nous sont propres et n’appartenant également pas à notre société (à
approfondir). Il devra donc payer des impôts des BNC e ectués durant l’année,
cependant il pourra réinvestir ces béné ces via sa société et les réinjecter sur son Broker
mais à chaque fois il devra payer des impôts sur les plus values même si il les laisse sur
son Broker. L’imposition sur la société lui permet donc de compound son compte en
réinvestissant facilement les béné ces déclarés de sa société mais cela ne supprimera
pas les impôts même si il souhaite laisser 100% de ses pro ts sur le compte de son
Broker.
Comme indiqué précédemment je ne suis pas en mesure d’apporter une réponse sur
l’imposition des plus-values lorsqu’on trade le compte d’autrui puisque c’est
techniquement le détenteur du compte qui devra s’acquitter du paiement de l’imposition
sur les plus values. Le trader aura donc une imposition variable pouvant aller jusqu’à 45%
étant donné que ces pro ts sont considérés comme des BNC.
Des simulations plus complexes peuvent permettre une optimisation scale de l’activité
de ce trader.
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Le régime de l’impôt sur les sociétés engendre une taxation à 15% des BNC lorsque les
revenus sont inférieurs à 38 120€ annuels ou 33% pour les béné ces supérieurs. On
ajoutera bien entendu encore ici les charges sociales à hauteur de 15.5%.
La scalité est donc très lourde pour les traders professionnels tradant leurs propres
capitaux en France.
Il existe tout de même un autre avantage de l’IS que l’aménagement du réinvestissement,
en choisissant l’imposition des béné ces à l’impôt sur les sociétés, le trader peut déduire
sa rémunération du montant du béné ce imposable.
Lorsque l’entreprise a besoin de réinvestir tout ou partie des béné ces réalisés pour
nancer le développement de l’activité ou renforcer ses fonds propres, le choix de l’impôt
sur les sociétés a l’avantage de limiter la taxation personnelle du chef d’entreprise sur les
seuls revenus qu’il s’octroie.
Cette faculté ouvre la porte à des possibilités d’optimisations en fonction des résultats de
l’entreprise, comme par exemple décider un surplus de rémunération a n de rester dans
la tranche d’imposition au taux réduit de l’impôt sur les sociétés.
Voici, un aspect permettant une optimisation scale.
Les 45% d’imposition maximale font froids dans le dos mais comme indiqué ici on peut
faire baisser et alléger cette imposition relativement facilement.
Le trader arrive à la question du Broker, pour une activité de trading il existe deux très
bons brokers avec des spreads faibles, à savoir IC Markets et 8eightcap avec les
comptes raw spread dans les deux cas. Pour le matériel tout dépend de la volonté de
confort du trader, dans tous les cas il lui sera possible de faire passer ses achats
d’équipements en tant que charges de sa société.

2) Formalités:

Ce choix de forme juridique entraînera des formalités plus complexes et coûteuses mais il
ne considère pas cela comme un problème.
La comptabilité sera complète, il fera donc appelle à un expert-comptable, de plus pour
la rédaction des statuts de son entreprise il fera également appelle à un avocat cette fois-
ci. Les frais de création et de gestion sont donc plus importants. Le procédé de création
d’entreprise est toujours plus ou moins le même, les démarches sont donc plus lourdes
lorsque le trader se structure en forme juridique.
Pour le choix du code APE il sera toujours choisi dans la famille d’activité n°64.
L’appel à un avocat scaliste sera fortement préférable pour optimiser sa scalité.

Résumé:
-L’IS permet un réinvestissement optimisé
-Imposition forte mais possibilité de l’alléger grâce à une optimisation scale (consulter
un professionnel)
-Un trader en France doit déclarer ses plus-values qu’il les laisse sur son Broker ou non.
-Choisir un Broker avec un compte raw spread
-statut de trader
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D) Cas 4: le trader possède un trackrecord et un réseau de connaissances fournis, il
souhaite donc trader l’argent d’une connaissance possédant beaucoup de liquidités
(plusieurs millions de $).

Le trader a déjà quelques années de carrière et de pratiques, il possède un trackrecord


relatant d’une activité et de résultats positifs sur plusieurs années. Ici nous ne verrons pas
l’aspect scal de cette possibilité car le fait de trader des aussi gros capitaux à savoir des
millions de $ ou d’€ vont faire suite à un montage nancier qui sera coûteux en frais
d’avocats et de conseils mais dans ce cas les frais élevés ne sont pas un problème pour
le trader.

Nous allons mettre à l’écrit les étapes qui l’amèneront jusqu’à l’activité de trader pour un
compte de tiers. Le point de départ est l’obtention de la certi cation AMF, partons du
principe que le trader la possède, il possède également un trackrecord complet et riche.
Cependant à l’instant T ce trackrecord ne « vaut » rien, il n’a pas de légitimité pour
l’instant. Il va donc devoir le faire véri er, valider par un professionnel comme un avocat,
un huissier ou un expert comptable, il devra donc apporter des preuves comptables de
ses résultats comme les relevés de son Broker par exemple. Une fois la validation
e ective, son trackrecord aura une valeur auprès des ses future potentiels clients. Il va
donc devoir démarcher des investisseurs ayant d’importants capitaux, comme des
sportifs ou des célébrités, etc. Partons du principe que le trader réussisse à rentrer en
contact avec un joueur du PSG, ce dernier à une dizaines de millions de $ en liquidités
qu’il pourrait allouer au trader a n de les lui faire fructi er, ce joueur pourra choisir de tout
d’abord lui con er une partie du capital nal a n de tester la compétence du trader et tout
ce qu’il en découle comme le drawdown management, la gestion du risque et les
performances mensuelles. Mais avant cela, un contrat devra être rédiger par un avocat de
préférence, pour dé nir les termes de celui-ci, les thèmes du partage du risque devront
être noti és, ainsi que la responsabilité du trader et le niveau de cette dernière, le partage
des gains, le drawdown accepté par l’investisseur (le footballeur du PSG), une possible
clause d’annulation du contrat en cas de violation de certains termes comme un non
respect du drawdown accepté. Une fois ce contrat rédigé, le virement des capitaux sur
un Broker pourra être e ectué, et l’activité du trader pour compte tiers pourra
commencer. Il va de soi que avant cela une société devra être créer, car une structuration
est nécessaire.
L’activité est donc lancée, le trader peut jouir des pro ts possibles grâce aux importants
capitaux qu’il a sous gestion. Dans le cas ci-présent il sera considéré comme un gérant
de fond, et donc appartenant à un code APE n°64. Pour le développement de ses
nances personnelles il lui sera conseillé de créer un montage via une holding pour faire
remonter des capitaux et les réinvestir dans d’autres secteurs avec une imposition
allégée. Il faut savoir que si le trader prend des positions long terme il devra payer l’impôt
sur les plus-values même si les gains sont latents c’est-à-dire que la position est en cours
et non clôturée.

Résumé:
-Détenir la certi cation AMF
-Possibilité de croissance énorme
-Bon contrat= psychologie alléger et sérénité
-Démarcher des clients potentiels dans des lieux propices
-Faire certi er son trackrecord
-Se structurer
-Faire appel à des professionnels
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Conclusion:
Nous avons donc étudié plusieurs cas de trader ayant des contraintes, souhaits qui
divergent, les études de cas on été simpli ées et ne sont pas complètes car dé nir des
statuts ou forme juridiques ainsi que leurs spéci cités en quelques pages est
techniquement impossible de plus je ne suis pas un professionnel, cependant ces
exemples permettent de donner forme à des parcours et d’éclaircir des zones d’ombres
ainsi que d’apporter des axes de recherches. Nous pourrons retirer de tout cela que les
possibilités de structuration sont diverses et dépendent des besoins propres à chaque
trader. Un trader FTMO peut se structurer en SARL si il le souhaite ou en EI ou en EURL,
seules les activités avec des fonds réels ne permettent pas un tel choix divers de
structuration.
Les cas dé nis dans ce document ne sont donc pas des chemins gés mais seulement
des chemins possibles sur la grande route du trading (et celle des joies des formalités
administratives). Il est bon de le répéter encore une fois, en aucun cas ce document fait
foi dans un projet de structuration d’un trader, le recours à des professionnels est
obligatoire (un budget est donc à prévoir pour ces frais).
Chaque compte chez un Broker doit être déclarée à l’administration scale française a n
d’être en toute légalité.

Ressources pour le Cas 1:

https://www.cci.fr/ressources/micro-entrepreneur

https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/micro-entreprise-regime-auto-entrepreneur/
comparaison-dautres-regimes/comparaison-1

https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/ scalite-lentreprise/tva/tva-prestations-
services-lunion-europeenne

https://naixian.fr/comparateur-et-simulateur-pour-auto-entrepreneur-ei-eirl-eurl-et-sasu/
simulateur-de-charges-pour-auto-entrepreneur-ei-eirl-eurl-ou-sasu/
(Pour simuler ses charges selon les statuts).

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/regime-declaration-controlee

Ressources pour le Cas 2:

https://www.l-expert-comptable.com/a/532543-l-entreprise-individuelle-et-la-declaration-
d-impot.html

https://www.legalplace.fr/guides/ei-ou-eurl/

https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/avantages-de-limpot-sur-les-societes-pourquoi-
choisir-l-is/
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https://www.economie.gouv.fr/entreprises/impot-revenu-impot-societe-statut

https://impotsurlerevenu.org/declarer-ses-revenus/701-l-imposition-des-bic-et-bnc.php://

www.lecoindesentrepreneurs.fr/avantages-inconvenients-ir-impot-revenu/

https://droitdunet.fr/quelle- scalite-pour-le-trading-en-compte-propre/

https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/tableau-comparatif-entre-ir-et-is/

Resources pour le Cas 3:

https://admiralmarkets.com/fr/formation/articles/base-du-forex/ scalite-trading

https://www.dog nance.com/fr/news/optimisation-de-la-tresorerie-entreprise-fuyez-le-
compte-terme-capitalisez-is-via-un-compte-titre-pour-plus-de-performance

Ressources pour le Cas 4:

https://www.lepoint.fr/sport/football/ligue-1-l-equipe-revele-les-salaires-mirobolants-au-
psg-22-03-2022-2469103_1858.php#11

https://www.20minutes.fr/sport/3336787-20220816-football-combien-gagne-joueur-
ligue-1-mois
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