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Dossier n°1

Document n° 1

1.
- Théorie de l’école de Chicago (théorie contractuelle de la rme) => Société privée

La rme est comme un marché c’est à dire un ensemble d’individus isolés qui sont liés par des
contrats (noeuds de contrats).

- Vision holistique (on considère le tout plutôt que les parties ≠ individualiste) => Communauté de
personnes

Les individus ne sont pas seulement liés par des contrats. Il y a également un rapport de
collaboration, de coopération entre les parties prenantes.

La réalité multidimensionnelle renvoie d’un coté à une vision holistique où la rme est envisagée
en tant que communauté de personnes. D’un autre coté, elle renvoie à une société privée où elle
est objet de propriété d’individus isolés : les actionnaires.

2. Relation principal-agent : Relation de subordination. Cependant, cette relation créée de


l’asymétrie d’information.

Exemple : manager - salarié

- Vision holistique : Communauté d’intérêts et d’objectifs / Coopération entre les acteurs

- Théorie de l’école de Chicago : Maximiser son propre intérêt / Divergence d’intérêt entre les
parties prenantes

La théorie des noeuds de contrat repose sur une approche individualiste de la rme. La rme est
composée d’individus égoïstes qui cherchent à satisfaire leurs intérêts au détriment des autres.

Exemple :

- La salarié cherche à maximiser ses e orts ;

- Le dirigeant à maximiser ses revenus et/ou la taille de l’entreprise ;

- Les actionnaires à faire plus de pro t.

Ces relations de principal-agent empêchent le principal qui ne possède plus d’information


d’obtenir ce qu’il souhaite.

La seconde théorie va contredire cette vision. En e et, elle voit plutôt la rme comme un endroit
où les intérêts convergent et non divergent. Les parties prenantes étant complémentaires, elles
s’assemblent et coopèrent pour arriver à un résultat commun. Dans cette vision, la rme n’est pas
un marché où les individus se rencontrent et forment des contrats. Au contraire, la rme est plutôt
un endroit où les individus s’associent en vue d’une n commune.

3.
Actifs matériels : machines, stocks

Actifs immatériels : DPI (brevet, marque), fond de commerce, capital humain

L’entreprise se compose d’une pluralité d’actif en principe détenus par les actionnaires. Par
extension, les travailleurs apportent leurs propres actifs qu’on peut appeler le capital humain
(Becker).

Comme ces actifs, le capital humain a pour caractéristique d’être accumulante. Par contre, il n’est
pas toujours valorisable. On distingue, d’un coté le capital qui n’est pas valorisante? D’un autre,
on a du capital valorisante à l’extérieur de la rme

Qui peuvent être mobilisés dans d’autre rme. Plus les salariés vont acquérir des compétences
spéci ques, plus il y aura une relation de dépendance à l ‘égard de l’entreprise.

Inversement, la relation de la rme aux travailleurs augmente aussi lorsque la rme a besoin de
compétences spéci ques et non générales.

D’un coté, les compétences spéci ques sont mieux expliquées par la théorie holistique de la
rme puisque dans ce cas la rme et l’employé sont fortement dépendant l’un de l’autre. Ils sont
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amenés à construire une relation de long terme. De l’autre coté, les compétences générales
peuvent être valorisées dans di érentes organisations et l’entreprise peut trouver un grand
nombre d’individus qui les possèdent. Donc la relation entre entreprises et travailleurs est faible.
Des relations de court terme sont plus susceptible de dominer.

4.

Les actionnaires Pouvoir des


Liquidité marché n peuvent facilement actionnaires sur
vendre leurs titres si l’entreprise

faibles dividendes

L’entreprise doit
s’adapter aux
demandes des
actionnaires


Besoin d’humain pour
avoir un marché du travail
Baisser les coûts
liquide pour les
par le licenciement
entreprises et le capital
humain

5.

Ty p e s de Corporatiste Prédateur Familial Partenarial « idéal »


gouvernance

• Financement • Financement • Financement • A c t i o n n a i re


externe
interne
interne
désintéressé à
• Ce ne sont pas • Les actionnaires • A c t i o n n a r i a t court terme
les actionnaires ont plus de concentré

qui contrôlent pouvoir


l’entreprise

O b j e c t i f d e l a • Ce sont les • Faire monter le • Dividendes


société et la base insiders qui cours de l’action
de valorisation s’approprient pour faire de la
les béné ces
spéculation
• Les insiders ont
pour objectif de
favoriser la
c ro i s s a n c e à
long terme
l’entreprise
Structure du CA et Chi re d’a aires Chi re d’a aires
c o n t r ô l e d e s d o m i n é p a r l e s dominé par des
managers cadres personnes qui ne
participent à la
production
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In uence nancière C o n t r a i n t e d e LBO : L’entreprise • Les actionnaires • Voice : Prise de
sur les sociétés d’endettement : s’endette a n n’ont pas interêt parole

Rembourser à d’acheter la totalité à revendre leurs • Conscients des


échéance précise d’une autre parts car il y externalités
par opposition à entreprise moins de négatives : E ets
nancement valorisation de pervers sur les
interne l’actionnaire. parties prenantes

Capitalisme corporatiste : Un rôle important de certains salariés (insiders et cadres)

Capitalisme prédateur : Le pouvoir des salariés est faible

Capitalisme familial : Le pouvoir des salariés est faible

Capitalisme partenarial : Normalement il devrait avoir un fort pouvoir pour les salariés

Document n°2 :

1. Part du travail : Ensemble des rémunérations liées au travail rapportées à la valeur ajoutée

Intensité capitalistique : Rapport entre les immobilisations corporelles et l’e ectif des salariés

Exemple : Industrielle, agriculture

2.
• Figure 2a :

- Première période : En valeur absolu, l’emploi manufacturier augmente entre 1949 et 1974
passant de 4,5 millions à 5,5 millions.

- Deuxième période : En valeur absolu, on observe une chute de 50% des emplois manufacturier.
La France à donc perdu 2,5 millions emplois entre 1974 et 2020.

La part de l’emploi reste stable de 1949 à 1974 car c’est un contexte de croissance et donc le
nombre d’emploi augmente en même temps dans d’autres secteurs.

• Figure 2b :

- Première période : Augmentation rapide et continue de la part de travail (1945-1975)

Contexte : Dans les années 50, il eu une politique d’indexation des salariés aux prix. L’Etat a voté
cette loi pour obliger les employeurs à faire augmenter les salaires aussi vite que les prix.

- Deuxième période : Petite stabilité pendant environ 10 ans.

- Troisième période : Baisse rapide de la part de travail.

- Quatrième période : Stabilité de la part de travail.

On observe pas de lien entre la gure a et la gure b.

On aurait pu penser que la diminution du coût du travail traduit par la part de la valeur ajoutée qui
revient aux travailleurs explique à lui-seul la quantité d’emploi c’est à dire plus le cout de travail
augmente moins il y a d’emplois car ses ils ne sont pas rentables. Or, on observe que même
lorsque le coût du travail diminue, en particulier entre les années 80 et 2000, le nombre d’emploi
continue de chuter. Donc l’emploi n’est pas uniquement lié au niveau des salaires.

• Figure 3a :

L’emploi chute clairement à partir des années 2000, après un léger déclin entre les années 70 et
2000. On perd donc 6 millions d’emploi entre 2000 et 2010.

• Figure 3b :

C’est à partir des années 2000, que la part de la valeur ajoutée, qui revient au travail, chute
rapidement. La part de la valeur ajoutée qui revient au travail diminue de 25 %.

3.

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• Figure 3c :

Une augmentation légère jusqu’aux années 2000, puis une baisse.

Figure a et c : Corrélation négative

Figure a et b : Corrélation positive

Analyse : Il semble que l’augmentation de la quantité de capital par rapport au travail (intensité
capitalistique) explique la diminution du nombre d’’emploi et de la part du travail dans la valeur
ajoutée. Le secteur manufacturier n’a pas nécessairement diminué en taille, il a simplement
remplacé du travail par du capital (machines). La part de la valeur ajoutée ( gure b) revenant au
travail s’explique aussi par le fait que les entreprises du secteur doivent payer plus de machines
pour un nombre moindre de travailleurs.

4. On observe un décalage entre la France et les Etats-Unis. L’emploi manufacturier décline en


France à partir des années 70 alors qu’aux Etats-Unis c’est dans les années 2000.

Contexte : Arrivée des nouvelles technologies informatiques / La Chine rentre à l’OMC =


Mondialisation bcp plus intense

Diminution de la part de la valeur ajoutée qui revient au travail. Baisse de 25 % aux Etats-Unis et
d’environ 10 % en France. On peut l’expliquer par le fait que la France reste un état social
important qui protège mieux les travailleurs et les retraités que les Etats-Unis.

Document n°3 :

1.

- Mécanisme 1 : Distribution salariale :

Elle détermine davantage le niveau des petits et moyens revenus car ces personnes ne détiennent
pas d’autres sources de revenus que le salaire. A l’inverse, le niveau des salaires qui est moins
important pour les plus hauts revenus qui béné cient généralement de revenus du capital
(dividendes, rentes)

- Mécanisme 2 : Chômage :

Il concerne les moyens et faibles revenus pour deux raisons :

1. Il faut renvoyer à l’argument précédant. Etant donné que les plus hauts revenus
béné cient de revenus du capital, la perte de l’emploi est moins menaçante.

2. Les personnes exposées aux risques du chômage sont celles qui ont un faible/moyen
revenu et dont le travail est soit substituable par le capital soit externaliser à l’étranger

- Mécanisme 3 : Redistribution :

La redistribution impact fortement les personnes à faibles et moyens revenus car ces derniers ont
des revenus primaires très faibles. Les transferts sociaux représentent donc une part importante
de leur revenus nal. Les hauts revenus sont plutôt impacter négativement par la redistribution
mais les prélèvements représentent une part plus faible de leur revenus comparé à la part reversé
aux revenus moyens/faibles

- Mécanisme 4 : Représentativité des salariés :

Le taux de syndicalisation chute en France depuis les 70-80, ce qui a aibli la représentativité des
syndicats. Il y a une corrélation négative entre entre la représentativité des syndicats et les plus
hauts revenus.

Plus les syndicats sont puissants plus ils vont pourvoir in uencer le partage de la valeur ajoutée
en faveur des travailleurs (par exemple en augmentant les salaires et en réduisant les dividendes)

Au-delà des syndicats qui in uencent le pouvoir de négociations, nous avons également une loi
(loi El-Khomri : inversion de la hiérarchie des normes) qui déroge (ne pas appliquer) aux accords
de Branche ou à la loi générale (classée au dessus de la hiérarchie des normes.

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2. La syndicalisation est le facteur le plus important pour expliquer les inégalités. Même si R2 est
plus faible dans les autres graphiques, ces variables (mondialisation, taxation des hauts
revenus, progrès technologique) jouent quand même un rôle dans les inégalités.

3.
Mondialisation et progrès technologique : Facteurs qui sont corrélés positivement aux revenus
des plus riches.

Mondialisation : met en périls des métiers facilement exportables La mondialisation fait à la fois
des gagnants et des partants

Nouvelles technologies :

1. Forte intensité capitalistique donc peu de travailleurs en volume mais beaucoup de


capital (machines) en volume => distribution de la valeur ajoutée plus enrichissante
pour les actionnaires que pour les salariés => Favorise les plus hauts revenus

2. Des revenus élevés pour des salariés quali és

Taxation des hauts revenus : La taxation est généralement redistributive. Elle prend au plus riche
pour donner au plus pauvre. Plus un pays taxe ses habitants moins il est inégalitaire.

Syndicalisation : Elle augmente le pouvoir de négociations des travailleurs et donc réduit les
revenus du capital au pro t des revenus du travail.

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