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Juillet 2018
Affaire n°7102889/XG
Jean POIRIER Commune de Ville-Sous-La-Ferté (10)
Etude de Danger
PARTIE 4
ETUDE DE DANGERS
Xavier GAGNOUX
BUREAU VERITAS EXPLOITATION
16, Boulevard Winston Churchill
21000 DIJON
Tél : 03 80 72 95 84
Mél : xavier.gagnoux@fr.bureauveritas.com
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SOMMAIRE
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Etude de Danger
L’étude de dangers expose les dangers que peuvent présenter les installations en décrivant
les principaux accidents susceptibles d’arriver, leurs causes (d’origine interne ou externe),
leur nature et leurs conséquences.
Elle précise et justifie les mesures propres à réduire la probabilité et les effets de ces
accidents à un niveau jugé acceptable par l’exploitant.
Cette étude doit permettre une approche rationnelle et objective des risques encourus par
les personnes ou l’environnement.
Nota :
L’établissement objet de cette étude n’est pas concerné par la directive SEVESO II (JO du
14 janvier 1997).
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- l’analyse des retours d’expérience des accidents déjà survenus, leurs causes et
conséquences et les enseignements qui en ont été tirés,
- l’examen des fiches de données de sécurité des produits,
- des entretiens avec le personnel de la société.
L’analyse des risques réalisée est orientée vers les risques qui pourraient avoir une
conséquence directe pour l’environnement. Elle complète, sans le recouper totalement, le
travail effectué pour la mise en conformité des équipements de travail et pour l’élaboration
du document unique d’évaluation des risques professionnels (sécurité du personnel – décret
du 5 novembre 2001).
Rappelons par ailleurs que le niveau de détail de l’analyse de risques doit être
proportionné aux dangers de l’établissement.
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Etude de Danger
Les installations du site, objets de la présente étude de dangers, sont décrites dans la
PARTIE 1 du présent dossier « Description de l’établissement et des activités ».
Nous renvoyons le lecteur à ce chapitre.
L’analyse de l’environnement naturel et humain du site, décrit ci-avant, montre que les
principaux intérêts à protéger sont :
le personnel,
le voisinage constitué :
- des habitations riveraines (les premières sont situées à 600 m au Nord des limites
de propriété),
- de l’établissement voisin – APRR,
- des axes voisins de l’établissement (A5 à l’Ouest et D386 à l’Est principalement).
L’analyse de ces risques fait l’objet du paragraphe 6.4 – Potentiels de dangers liés à
l’environnement.
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Ce recensement est réalisé. En particulier les fiches de données de sécurité des produits
seront présentes sur le site et tenues à disposition du personnel.
Des procédures, des instructions ou consignes seront mises en œuvre pour permettre la
maîtrise de l’exploitation des équipements dans des conditions de sécurité optimales.
Tout nouvel investissement ou modification importante des installations fait l’objet d’une
analyse en termes d’hygiène et de sécurité du personnel.
C’est le cas de la création de la centrale d’enrobage à chaud qui va être réalisée sur le
site de la SARL JEAN POIRIER.
Des consignes seront mises en œuvre pour la gestion des situations d’urgence. Elles
concerneront :
Sur le site, toute entreprise extérieure intervenant pour des travaux sera mise en garde des
mesures à prendre pour éviter les risques :
établissement d’un plan de prévention avec tous les prestataires habituels et pour
toute ouverture de chantier, conformément au décret n°92.158 du 20 février 1992 (ou
établissement d’une autorisation de travail pour les missions de courte durée).
procédure de sécurité pour les entreprises extérieures travaillant dans l’enceinte du site
qui précise les consignes générales préventives et les consignes d’alerte et
environnementales.
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délivrance d’un permis de feu pour toute intervention d’entreprise devant travailler par
point chaud (soudage, oxycoupage, meulage, perçage, polissage…). Le permis est
délivré par le chef de poste. Il est également signé par le demandeur et l’exécutant. Les
précautions à prendre avant le début des travaux y sont consignées clairement :
enlèvement des matières combustibles, présence d’extincteurs, vidange et nettoyage des
équipements pour enlever les poussières combustibles, nettoyage des charpentes, pose
de bâches… De plus, le personnel technique est chargé d’inspecter le chantier en début
et fin de travaux.
Protocole de chargement / déchargement de produits, avec les transporteurs.
Nota : En dehors des zones délimitées, il sera strictement interdit de fumer sur le site.
Les installations électriques seront contrôlées annuellement par un organisme agréé au titre
du décret du 14 novembre 1988. Les recommandations du rapport de contrôle électrique
seront exécutées par une entreprise extérieure, ou par le personnel du site.
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Les exigences des directives européennes 94/9/CE et 99/92/CE (dites directives ATEX)
relatives au risque d'explosion ont été transcrites en droit français principalement par les
arrêtés du 8 juillet 2003.
Cette étude sera réalisée dans le cadre de l’implantation des installations du site et
notamment l’implantation du nouveau poste d’enrobage alimenté au gaz de ville ainsi
que les deux cuves de bitume.
Dans les grandes lignes, les produits présents et utilisés sur le site qui sont à prendre en
compte dans l’analyse ATEX sont : le brûleur du poste d’enrobage et le bitume.
Parmi les installations mettant en œuvre ces produits, on peut citer à titre indicatif :
(*) Zone 1 : emplacement où une atmosphère explosible consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables
sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est susceptible de se présenter occasionnellement en
fonctionnement normal.
Zone 2 : emplacement où une atmosphère explosible consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables
sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard n’est pas susceptible de se présenter en conditions normales ou, si
elle se présente, n’est que de courte durée.
Pour mémoire, les produits minéraux utilisés sur le site (granulats, filler) ne présentent pas
de risques d’explosion liés aux poussières (cas des stockages en silos notamment).
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On ne distingue pas sur le site de produits toxiques, comburants ou encore dangereux pour
l’environnement.
Les installations sont exploitées de façon à conserver sur ce site, un haut niveau de sécurité
et de bon fonctionnement des installations. La SARL JEAN POIRIER sera chargée des
entretiens et contrôles dont la bonne réalisation impacte directement la sécurité des
installations.
Les opérations de maintenance et d’entretien seront assurées par la SARL JEAN POIRIER
ou par un prestataire habilité. Les principales actions de contrôle et de maintenance sont :
Equipement /
Textes Périodicité Commentaires
installation
ELECTRICITE
Les non conformités mises en
évidence lors des vérifications
Ensemble des Décret du 14/11/1988
1 an périodiques sont corrigées soit
installations électriques Arrêté du 10/10/2000
par une société extérieure, soit
par le personnel du site.
APPAREILS DE LEVAGE
Chariots automoteurs à Arrêté du 01/03/2004
6 mois -
conducteur porté Code du travail
AMBIANCES PHYSIQUES
Mesurage de Si niveau sonore quotidien
Code du travail 5 ans
l’exposition au bruit supérieur à 80 dBA.
INCENDIE
Pour information car règles
Extincteurs mobiles APSAD R4 1 an
privatives – Dépend de l’assureur
EQUIPEMENTS SOUS PRESSION DE GAZ
Tous les équipements
12 mois entre
(visite de Recommandation -
2 visites
fonctionnement)
Tous les équipements Arrêté du 23/07/1943
(inspection) Arrêté du 20 novembre 40 mois Intervalle entre deux inspections
2017
Tous les équipements Intervalle maximale entre deux
10 ans
(requalification) requalifications
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5. ANALYSE DE L’ACCIDENTOLOGIE
Dans ce paragraphe sont recensés et analysés les accidents survenus d’une part sur les
installations concernées de l’étude de dangers, d’autre part sur des installations similaires.
Rappelons que l’objectif de l’analyse de l’accidentologie n’est pas de dresser une liste
exhaustive de tous les accidents ou incidents survenus, ni d’en tirer des données
statistiques. Il s’agit, avant tout, de rechercher les types de sinistres les plus fréquents, leurs
causes et leurs effets et les mesures prises pour limiter leur occurrence ou leur
conséquences.
La recherche a porté sur les accidents impliquant des installations soumises à la rubrique
2921.
Au regard de cette accidentologie, le nombre d’accidents recensé est assez restreint. Les
exemples cités cadrent bien les causes et conséquences d’un éventuel incident sur une
centrale d’enrobage. On distingue :
Ainsi, cette accidentologie est prise en compte tout au long du dossier et notamment
dans l’analyse des risques du site. Nous renvoyons le lecteur au paragraphe 8 de
cette partie (Analyse des Risques) pour connaitre les mesures prévues.
Le site n’a pas connu de départs de feu significatifs, ni de pollution significative, par le passé.
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L’identification des dangers liés aux produits est réalisée via une analyse :
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Les produits susceptibles d’être utilisés et/ou stockés sur le site sont :
Produits stockés :
- Bitume,
- Emulsion,
- Granulats et filler,
- Enrobés,
- Huiles.
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6.1.1.1.1 Tableau d’identification des potentiels de dangers liés aux produits stockés
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6.1.1.1.2 Bitume
De nos jours, le bitume est obtenu par distillation en raffinerie de certains pétroles bruts, appelés « bruts à bitume », dont il constitue la partie la
plus dense et la plus visqueuse (sa densité est supérieure à celle de l’eau, contrairement à la grande majorité des produits pétroliers).
Il s’agit d’un mélange complexe d’hydrocarbures naturels, non volatils, à masse moléculaire élevée. Considéré comme une substance, le
bitume est constitué de produits de nature paraffinique, naphténique et aromatique. Il peut contenir des dérivés soufrés, des acides organiques,
mais également des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) à une teneur de quelques parties par million (ppm).
A température ambiante, il s’agit d’une matière noire, très visqueuse, voire presque solide. Les scientifiques ont montré que le bitume renferme
plusieurs dizaines de milliers de molécules différentes.
Il est liquéfiable à chaud et adhère sur les supports sur lesquels on l’applique.
Le produit utilisé par la SARL JEAN POIRIER sera un bitume de pétrole à usages routiers et industriels. La fiche de données de sécurité du
bitume nous renseigne sur les principales caractéristiques du produit :
Nom du Mentions de
Composant dangereux Propriétés VLEP Matières à éviter Recommandations pour le stockage
produit danger
Le bitume sera maintenu en température à une température d’environ 160 °C par résistance électrique.
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6.1.1.1.3 Emulsion
Les émulsions routières de bitume sont des émulsions directes constituées par du bitume émulsifié dans l’eau à l’aide d’un savon.
Une émulsion est plus précisément un système hétérogène à deux ou plusieurs phases liquides, constitué par une phase liquide continue et au
moins une deuxième phase liquide, dispersée dans la première sous forme de fines gouttelettes. Une émulsion de bitume est ainsi une
dispersion de bitume dans l’eau, phase continue du système.
Le mélange reste stable grâce à un troisième ingrédient appelé émulsifiant ou agent tensioactif.
Le savon facilite la mise en émulsion du bitume et assure la stabilité.
Le produit sur le site de la SARL JEAN POIRIER sera un liant hydrocarboné utilisé pour la construction et l’entretien des chaussées.
Nous rappelons que ce produit ne sera pas utilisé dans le process pour la centrale d’enrobage à chaud.
Nom du Mentions de
Composant dangereux Propriétés VLEP Matières à éviter Recommandations pour le stockage
produit danger
Ne contient pas de
substance ayant
Aucune substance Etat : Liquide des valeurs limites Stocker dans un bac de rétention. Maintenir le
dangereuse ou avec valeur Point de fusion : ND européennes récipient fermé de manière étanche.
limite européenne Point d’ébullition : ND d’exposition Concevoir les installations pour éviter les
Pas de matières à
Emulsion d’exposition Densité (eau=1) : Non classé professionnelle projections accidentelles de produit (par exemple,
signaler spécialement.
professionnelle présente en 1,01 présente en rupture de joint) sur des carters chauds et des
concentration supérieure Point éclair : > 115°C concentration contacts électriques. Protéger du gel, de la
aux seuils réglementaires. LIE, LSE : NA supérieure aux chaleur et du soleil. Protéger de l’humidité.
seuils
réglementaires
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6.1.1.1.4 Enrobés
6.1.1.1.5 Huiles
Il s’agit d’huiles de chauffe ou encore d’huiles pour réducteur. Ces huiles sont utilisées pour
le fonctionnement des machines de fabrication. Ce sont des huiles minérales.
Elles sont stockées dans un endroit identifié et sur rétention. Le conditionnement est en fût
de 150 kg.
Il convient de les stocker sur rétention (ce qui est le cas sur le site) afin d’éviter tout
déversement accidentel dans le milieu naturel ou les réseaux.
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Le gaz naturel de type H est gazeux et composé essentiellement de méthane (teneur en CH4
supérieure à 80%).
- méthane : > 80 % ;
- éthane : < 15 % ;
- propane : < 5% ;
- azote : < 5% ;
- dioxyde de carbone : < 3%.
Le gaz naturel contient des traces d’éléments soufrés, soit présents naturellement et si
besoin limités par traitement du gaz soit au contraire volontairement rajoutés, ce qui lui
donne une odeur caractéristique.
Les principales caractéristiques du gaz naturel sont retranscrites dans le tableau suivant :
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STABILITÉ ET RÉACTIVITÉ :
Le gaz naturel est plus léger que l’air et donc ne stagne pas en partie basse. Il peut former
un mélange inflammable en présence d’oxygène (air) dans le domaine précisé ci-dessus.
Le gaz naturel est un hydrocarbure relativement peu réactif, en raison de la très faible
réactivité de son constituant principal, le méthane.
Le gaz naturel est stable à température ambiante et dans les conditions normales d’emploi.
Sa combustion complète produit du dioxyde de carbone (CO2) et de l’eau. Sa combustion
incomplète (défaut d’air de combustion) produit du monoxyde de carbone (très toxique) et
des imbrûlés (carbone…).
Il s’agit de produits issus de la désulfuration des distillats du pétrole brut et quasi identiques.
Ils sont liquides aux conditions normales. Ils ne sont pas solubles dans l’eau.
Ils possèdent un point éclair compris entre >55°C et possède donc un risque incendie (même
si point éclair élevé) et un risque de déversement accidentel.
6.1.1.2.3 Déchets
Les activités du site de la SARL JEAN POIRIER génèreront des DIB et des déchets
dangereux. Ceux-ci présentent un risque d’incendie en cas d’inflammation.
Les déchets, peu importants, seront stockés dans des endroits identifiés, triés, et sur
rétention.
Les déchets présents sur le site ne constituent pas un potentiel de dangers significatif.
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Aire de distribution
- Incendie en cas de point chaud et de source
avec 2 pistes et 1 ilot
Station-service d’inflammation Oui
central avec X X
existante
volucompteur double- - Pollution par les eaux d’extinction en cas d’incendie
face
Tube située en
extérieur. Pas de - Incendie en cas de point chaud et de source
Tambour rétroflux d’inflammation Non (*)
chauffage. Uniquement X X
– zone malaxage
5 % de bitume dans le - Pollution par les eaux d’extinction en cas d’incendie
mélange.
- Explosion en cas de :
Surpression
En extérieur à proximité Choc thermique sur la culasse
des équipements de
fabrication. Dispositifs - Incendie en cas de :
Compresseurs
de sécurité en cas de
d’air X X Surchauffe Non (*)
température haute ou
Manque d’air admission
de manque d’air
admission. Entretien Manque d’huile de lubrification
régulier. Excès d’huile dans les circuits d’air comprimé
(incendie ou explosion en cas d’effet diesel)
Défaut refroidissement
(*) : ces installations ne sont pas prises en compte dans l’analyse des risques qui suit en raison des caractéristiques de ces équipements et de
leur faible dangerosité.
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En ce qui concerne le transport de bitume, il est concerné par l’ADR (Transport de Matières
Dangereuses par route). Le site a pour obligation d’avoir un Conseiller à la Sécurité au
Transport de Matières Dangereuses (CSTMD). Ce sera le cas du site de la SARL JEAN
POIRIER, qui prend donc toutes les précautions nécessaires dans le transport du bitume
réceptionné.
L’objectif de cette identification est de repérer, parmi les utilités, celles qui sont susceptibles,
du fait de leur indisponibilité totale ou partielle, même si elle est temporaire, de placer l’unité
dans une configuration génératrice de dangers.
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D’une façon générale, les risques liés aux températures extrêmes sont :
Les risques liés aux températures extrêmes ne sont donc pas retenus.
Sur les installations de la SARL JEAN POIRIER, ces phénomènes peuvent être à l’origine de
l’arrachage ou de l’effondrement des structures des installations.
Les risques liés aux vents violents et aux chutes de neige sont donc négligeables (pas
de sensibilité particulière dans les environs immédiats du site).
Malgré sa proximité immédiate avec la rivière Aube, le site n’est concerné par le périmètre
de prescription de ce PPRi.
La zone occupée par la société n’est donc pas inondable. Il n’y a pas de prescriptions
d’aménagements s’appliquant au site de la SARL JEAN POIRIER.
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La foudre est un phénomène électrique de très courte durée, véhiculant des courants de
forte intensité, 20 kA en moyenne avec des maxima de l'ordre de 100 Hz, se propageant
avec des fronts de montée extrêmement raides entre deux masses nuageuses ou entre une
masse nuageuse et le sol.
Le critère du nombre de jours d’orage ne caractérise pas l’importance des orages. En effet,
un impact de foudre isolé ou un orage violent seront comptabilisés de la même façon. La
meilleure représentation de l’activité orageuse est la densité d’arcs (Da) qui est le nombre
d’arcs de foudre au sol par km² et par an.
La valeur de la densité de foudroiements dans le département de l’Aube est de 1,9 nsg par
an et par km² (Source : Météorage).
Exigences réglementaires :
- l’arrêté du 4 octobre 2010 relatif à la prévention des risques accidentels au sein des
installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation
modifié par l’arrêté du 19 juillet 2011 qui créé la sous-section 3 « Dispositions
relatives à la protection contre la foudre ». L’arrêté du 19 juillet 2011 abroge l’arrêté
du 15 janvier 2008.
L’activité d’enrobage à chaud (rubrique 2521 autorisée sur le site) n’est pas concernée
par l’obligation de réaliser une Analyse du Risque Foudre.
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Les secousses d’un séisme ne durent qu’un temps très court, en général inférieur à une
minute. Cette durée très faible limite généralement la réaction de l’opérateur au
déclenchement des arrêts d’urgence.
La secousse s’accompagne :
- de vibrations horizontales et parfois verticales qui s’appliquent sur le sous-sol dur
du site, et qui sont souvent la référence du séisme,
- elles provoquent à leur tour des vibrations des couches superficielles (couches qui
forment le sous-sol proche dans lequel sont situées les fondations des
installations).
Exigences réglementaires :
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L’établissement de la SARL JEAN POIRIER rentre dans la catégorie « à risque normal » (la
catégorie dite « à risque normal » comprend les bâtiments, équipements et les installations
pour lesquels les conséquences d’un séisme demeurent circonscrites à leurs occupants et à
leur voisinage immédiat).
Le risque principal est l’incendie en raison d’un événement accidentel comme le cisaillement
de l’alimentation gaz ou l’arrachement de câbles électriques par exemple.
Le séisme constitue une cause possible d’une départ de feu, qui est analysé et pris en
compte dans l’analyse des risques de cette étude de dangers.
Les risques liés aux mouvements du sol ne sont donc pas retenus.
Le risque est principalement un incendie sur le site avec propagation aux installations de la
SARL JEAN POIRIER. Celles-ci ne sont toutefois pas accolées aux limites de propriété.
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Il n’y a pas d’aéroports à proximité, le site est donc éloigné des zones d’envols ou
d’atterrissage, ce qui limite le risque.
L’aéroport le plus proche est celui de Troyes, situé à près de 70 km du site. L’aérodrome le
plus proche est situé sur la commune de Juvancourt à 2 km à l’Est du site en dehors de l’axe
de la piste.
La probabilité d’occurrence d’une chute d’avion sur le site est donc très improbable.
Les réseaux collectifs situés à proximité du site ont été recensés dans l’état initial de la
Partie 2 – Etude d’impact.
Aucune servitude particulière n’est recensée dans le secteur de la SARL JEAN POIRIER
Les installations sur le site ne présentent pas d’intérêt particulier pouvant engendrer un
risque élevé d’intrusion. En outre, il n’y a pas de stockages conséquents de combustibles à
l’extérieur et les installations de fabrication à l’arrêt ne présentent pas de risques.
Le site est clôturé sur la totalité du périmètre et possède un portail d’accès, fermé lors des
périodes d’absence du personnel.
Le risque est lié à un accident de transport sur la départementale situé à l’Est du site ou sur
l’autoroute A5 en limite Sud du site.
Une conséquence en cas d’incident sur la voie routière est à exclure car les installations du
site sont éloignées (plus de 80 m).
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Le risque lié à la circulation routière est le risque de collision avec une installation conduisant
à un phénomène dangereux (perte de confinement de produit dangereux, incendie, …).
Ce risque est maîtrisé en raison de la vitesse limitée des véhicules sur le site (chargeuse,
camions), au faible nombre de passages et au plan de circulation qui est mis en place.
Les potentiels de dangers, ou évènements redoutés, liés aux installations de la SARL JEAN
POIRIER, leurs effets directs et impacts sur les personnes et les matériaux ont été décrits
dans les paragraphes ci-dessus.
Ces dangers sont examinés plus en détails au paragraphe 8 « Evaluation préliminaire des
risques », avec identification des causes possibles, des mesures de prévention et de
protection existantes et évaluation de leur gravité, probabilité et cinétique ; et ce pour les
potentiels de dangers considérés comme significatifs.
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La réduction des potentiels de dangers est réalisée sur le site en séparant les stockages. Il
n’y a en outre pas de risque d’incompatibilités entre produits.
De plus, la rétention des produits potentiellement dangereux est généralisée à tout le site.
La quantité de produits stockés sur le site sera adaptée aux besoins de la production, sans
surplus de stockages.
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Elle introduit une cotation des risques en termes de probabilité d’occurrence, de gravité des
effets, de cinétique.
Elle présente les mesures de sécurité prises permettant de rendre le niveau de risque
acceptable.
8.2 METHODOLOGIE
L’évaluation préliminaire des risques consiste à faire un découpage fonctionnel du site, puis,
pour chaque bloc fonctionnel ou sous-système, l’analyse des risques a consisté à :
Ce type d’analyse systématique permet aussi de donner une réponse adaptée aux différents
risques identifiés, pour diminuer les risques liés à l'exploitation de l'installation projetée à un
niveau acceptable. Les solutions apportées doivent être conformes à la législation et à la
réglementation en vigueur, aux règles internes et aux recommandations professionnelles.
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Etude de Danger
chaque
Pour
1. Identification / caractérisation des
bloc
événements redoutés (1)
2. Recherche des causes (2)
3. Identification des conséquences (3)
Pour chaque événement redouté
(1)
D’une manière très générale, les évènements redoutés concernent les points
intrinsèquement faibles du confinement (flexible, garnitures de pompe, …), les capacités
pouvant être soumises à des surpressions internes, etc.
La caractérisation de ces évènements redoutés concerne la nature et la dimension de la
brèche conduisant à la mise à l’atmosphère de produits dangereux.
(2)
La recherche des causes consiste à dresser une liste des facteurs qui, seuls ou combinés
entre eux, sont à l'origine de la situation dangereuse. Parmi les causes envisageables, on
peut citer une corrosion, fatigue ou usure, une erreur humaine, une défaillance de matériel,
etc.
feu de nappe, …) et les effets associés (flux thermiques, toxicité, …) en faisant abstraction
des barrières de sécurité (= risque potentiel).
(4)
Les échelles de gravité et de probabilité utilisées, permettant de quantifier le niveau de
risque associé à chacune des situations dangereuses identifiées, sont présentées dans le
paragraphe qui suit.
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Etude de Danger
(5)
Toutes les mesures de détection et de prévention, permettant de réduire la probabilité
d’occurrence d’un événement redouté sont listées.
(6)
Toutes les mesures de protection (réduction des conséquences), permettant de réduire
la gravité des conséquences d’un événement redouté sont listées.
(7)
L’échelle de cinétique de référence est présentée ci-après.
(8)
La hiérarchisation et sélection des scénarios à retenir est réaliser à l’aide de la matrice de
criticité exposée et détaillée ci-après.
Pour apprécier les risques, il convient d’évaluer, pour chaque scénario susceptible
d’impacter l’environnement :
Les grilles retenues sont celles recommandées par l’arrêté ministériel du 29 septembre 2005
(parution au JO du 7 octobre 2005) relatif à l’évaluation et à la prise en compte de la
probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des
conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations
classées soumises à autorisation.
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Etude de Danger
C’est le couple – conséquences / limites d’étendue – qui définit la gravité et son niveau.
Les niveaux de gravité proposés à ce stade de l’analyse des risques sont souvent (et
volontairement) majorants. La quantification des conséquences (modélisation) des scénarios
majeurs permettra à postériori de préciser ces niveaux.
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Etude de Danger
Niveau de
E D C B A
fréquence
Possible mais Très improbable Improbable Probable Courant
extrêmement peu
probable
N’est pas S’est déjà produit S’est déjà produit S’est déjà S’est produit sur
impossible au vu dans ce secteur dans ce secteur produit et/ou site considéré
des d’activité mais a d’activité ou dans peut se et/ou peut se
connaissances fait l’objet de ce type reproduire produire à
actuelles mais mesures d’organisation au pendant la durée plusieurs
Qualitative non rencontré au correctives niveau mondial, de vie de reprises pendant
niveau mondial réduisant sans que les l’installation la durée de vie
sur un très grand significativement éventuelles de l’installation
nombre d’années sa probabilité corrections malgré
d’installations intervenues d’éventuelles
depuis apportent mesures
une garantie de correctrices
réduction
significative de sa
probabilité
Cette échelle est intermédiaire entre les échelles qualitative et quantitative, et permet de tenir
½ quantitative
compte des mesures de maîtrise des risques mises en place
Quantitative
(par unité et 10-5 10-4 10-3 10-2
par an)
Lors de l’évaluation préliminaire des risques, la probabilité est évaluée de façon qualitative,
essentiellement sur la base des retours d’expérience (retours d’expérience interne et
externe).
Sont pris en compte la vitesse de chacun des événements qui conduisent au phénomène
dangereux : durée d’émission des produits, durée du phénomène accidentel, durée des
effets, etc.
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Etude de Danger
Le niveau de risque, appelé criticité, de chaque événement redouté, est déduit de la gravité
et de la fréquence attribuée à cet événement.
La grille de criticité retenue (circulaire du 29 septembre 2005 relative aux critères d'appréciation
de la démarche de maîtrise des risques d'accidents) définit trois niveaux de risques :
4. Catastrophique MMR rang 1 MMR rang 2 NON rang 1 NON rang 2 NON rang 3
3. Important MMR rang 1 MMR rang 1 MMR rang 2 NON rang 1 NON rang 2
Chaque accident potentiel identifié lors de l’évaluation préliminaire des risques est
représenté dans une grille de criticité sans puis avec prise en compte des mesures de
maîtrise des risques. Ceci permet de mettre en évidence quelles sont les mesures de
maîtrise des risques qui permettent de rendre le risque acceptable.
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Etude de Danger
La représentation des accidents potentiels avec prise en compte des barrières de sécurité,
dans la grille de criticité, permet, par ailleurs, d’une part de hiérarchiser les scénarios
envisagés et d’identifier les scénarios majeurs devant faire l’objet d’une modélisation des
conséquences, d’autre part de justifier de la maîtrise du risque (si un ou plusieurs accidents
ont un couple (probabilité-gravité) correspondant à une case « MMR »), le cas échéant de
proposer des mesures complémentaires (si un ou plusieurs accidents ont un couple
(probabilité-gravité) correspondant à une case « NON »).
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Etude de Danger
Evènements redoutés
Phase opératoire ou Mesures de prévention et de Mesures de protection et de
Repère (issus de l’identification des Causes principales Conséquences Fp x Gp
détection mitigation
Fr x Gr Cinétique
équipement
dangers)
1 Cuves de bitume Incendie Surchauffe du bitume suivie Rayonnements thermiques C*2 Réchauffage du bitume à une Parc situé en extérieur, facilitant C*1 Rapide
d’une inflammation : Risque de propagation aux température inférieure au point éclair l’évacuation du personnel en cas
Foudre autres installations du site du produit. d’incident.
Point chaud ou étincelle Fumées d’incendie
Défaillance électrique Risque de pollution par les Régulation de la température de Personnel d'exploitation formé à
eaux d’extinction. chauffage et seuil de sécurité en la mise en œuvre et au
Cigarette cas de dépassement de la maniement des moyens de
Malveillance température seuil du bitume à ne secours (consignes).
Accident externe pas dépasser, entrainant une
coupure du réchauffage.
Présences d’extincteurs sur le
site.
Interdiction de fumer sur le site en
dehors des zones identifiées.
Moyen de confinement des eaux
d’extinction sur le site par
Contrôle périodique des installations l’intermédiaire d’un bassin étanche
électriques par un organisme agréé ou d’une vanne de sectionnement
(application des articles 12 et 13 de sur site.
la circulaire du 4/02/1987).
Les travaux par points chauds font Installations facilement
l'objet d'un permis feu avec contrôle accessibles par les services de
après travaux. secours avec présence d’une
réserve incendie sur le site.
Mise à la terre et interconnexion des
équipements.
2 Perte de confinement et Perte de confinement : Feu de flaque : C*2 Mêmes mesures que ci-dessus. Mêmes mesures que ci-dessus. C*1 Rapide
épandage, avec inflammation Perçage de la cuve Rayonnement thermique
Feu de flaque Fuite Risque de propagation aux Installation bien ventilée car située en Présence d’une rétention pour
Explosion d’un mélange air autres installations du site. extérieur. l’ensemble du parc à liants, dont
/ vapeurs inflammables Fumées d’incendie les dimensions permettront de
généré par évaporation de la Inflammation : contenir la moitié du volume des
flaque formée (VCE) Foudre Risque de pollution par les Vérification de l’état des cuves pour cuves du parc à liants.
eaux d’extinction. détecter la présence éventuelle de
Electricité statique fuites. Rétention incombustible et
Point chaud ou étincelle étanche.
Défaillance électrique Contrôle du niveau de bitume pour
Cigarette éviter les débordements lors des Procédures de vérification de la
dépotages. rétention et de vidange de la
Malveillance
rétention contenant de l’eau de
Accident externe pluie (vidange via une pompe
manuelle).
Présence d’absorbants à
proximité.
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Etude de Danger
Evènements redoutés
Phase opératoire ou Mesures de prévention et de Mesures de protection et de
Repère (issus de l’identification des Causes principales Conséquences Fp x Gp
détection mitigation
Fr x Gr Cinétique
équipement
dangers)
3 Explosion d’un mélange air D*2 Mêmes mesures que ci-dessus. Mêmes mesures que ci-dessus. E*1 Rapide
/ vapeurs inflammables
généré par évaporation de la
flaque formée (VCE) : Utilisation de matériel ATEX, le cas
échéant.
Ondes de surpression
Projection d’éléments
4 Cuves de bitume et Perte de confinement et Perçage de la cuve Pollution des eaux et/ou du C * (*) Contrôle du niveau pour éviter les Présence d’une rétention, dont les D * (*) Rapide
d’émulsion (stockages) épandage Fuite sol par les produits débordements lors des dépotages. dimensions permettront de
contenir la moitié du volume des
cuves.
Vérification de l’état des cuves pour
détecter la présence éventuelle de Rétention incombustible et
fuites. étanche.
5 Cuve de bitume et d’émulsion Perte de confinement et Fuite sur les canalisations de Pollution des eaux et/ou du B * (*) Présence permanente d’un opérateur Zone de chargement / D * (*) Rapide
(zones de chargement / épandage transfert ou au niveau des sol par les produits lors des chargements / déchargement (étanche), avec
déchargement) camions déchargements. jonction avec le réseau d’eau
pluviale comportant un séparateur
d’hydrocarbures (entretenu
régulièrement).
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Etude de Danger
Evènements redoutés
Phase opératoire ou Mesures de prévention et de Mesures de protection et de
Repère (issus de l’identification des Causes principales Conséquences Fp x Gp
détection mitigation
Fr x Gr Cinétique
équipement
dangers)
7 Cuve de gazole et FOD Perte de confinement et Fuite sur les canalisations de Feu de flaque : C*2 Présence permanente d’un opérateur Réserve d’absorbant / sable Dx1 Rapide
(distribution station-service) épandage et incendie (feu de transfert ou au niveau des lors des chargements / Pompe dans fosses étanche
Rayonnement thermique Mise hors service poste de
flaque) camions et source d’ignition déchargements.
Risque de propagation aux distribution par personnel
autres installations du site. Arrêt d’urgence pompe
Inflammation : Fumées d’incendie Vérification périodique (jaugeage) du Mise en œuvre des moyens de
Foudre débit de distribution lutte contre l’incendie (bouche
Risque de pollution par les
Electricité statique eaux d’extinction. Entretien régulier des volucompteurs incendie)
Conception distribution conforme à
Point chaud ou étincelle Flexibles de distribution conformes
l’arrêté ministériel du 15 avril 2010
aux normes applicables
Défaillance électrique :
Remplacement flexibles périodique Dispositif de sécurité arrêtant le
Cigarette
Système enrouleur automatique sur remplissage quand niveau
Malveillance flexible maximal atteint
Accident externe Maintenance des détecteurs de fuite Récupération des vapeurs pour
l’essence
Contrôle étanchéité Mise à la terre des parties
Limitation des sources d’ignition métalliques
Appareils de distribution ancrés
Appareils ventilés pour éviter toute
accumulation de vapeurs
Dispositif d’arrêt d’urgence
Canalisations enterrées
8 Cuve enterrée de Gazole et Perte de confinement et Fuite sur les canalisations de Pollution des eaux et/ou du B * (*) Présence permanente d’un opérateur Zone de chargement / D * (*) Rapide
FOD (zones de chargement / épandage transfert ou au niveau des sol par les produits lors des chargements / déchargement (étanche), avec
déchargement) camions déchargements. jonction avec le réseau d’eau
pluviale comportant un séparateur
d’hydrocarbures (entretenu
régulièrement).
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Etude de Danger
8.4.2.2 Tambour-rétroflux
Evènements redoutés
Phase opératoire ou Mesures de prévention et de Mesures de protection et de
Repère (issus de l’identification des Causes principales Conséquences Fp x Gp
détection mitigation
Fr x Gr Cinétique
équipement
dangers)
9 Tambour rétroflux et Incendie Inflammation : Rayonnements thermiques D*2 Position sécurité des machines en Installations situées en extérieur, E*2 Rapide
dépoussiéreur Foudre Risque de propagation aux absence de personnel. facilitant l’évacuation du
autres installations du site. personnel en cas d’incident.
Electricité statique
Fumées d’incendie Contrôle de la température des Personnel d'exploitation formé à
Point chaud ou étincelle la mise en œuvre et au
Risque de pollution par les granulats en entrée du tambour-
Défaillance électrique sécheur. maniement des moyens de
eaux d’extinction. secours (consignes).
Cigarette
Malveillance Présence d’extincteurs à
Contrôle périodique des installations proximité.
Accident externe électriques par un organisme agréé
(application des articles 12 et 13 de
la circulaire du 4/02/1987). Installations facilement
Les travaux par points chauds font accessibles par les services de
l'objet d'un permis feu avec contrôle secours avec présence de poteaux
après travaux. incendie sur le domaine public.
10 Explosion Fuite de gaz avec source Ondes de suppression. D*2 Mêmes mesures que ci-dessus. Mêmes mesures que ci-dessus. E*1 Rapide
d’ignition Projection d’éléments.
Installation située en extérieur, dans Vanne police de coupure de
une zone ventilée naturellement. l’alimentation gaz à proximité des
installations.
Système automatique de sécurité
interdisant toute nouvelle tentative
d’allumage si la première a échoué
(balayage du combustible).
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Etude de Danger
Tous les cas envisagés et analysés sont reportés dans les matrices des risques suivantes.
5. Désastreux
4. Catastrophique
3. Important
2. Sérieux 3 - 9 - 10 1–2
1. Modéré 7
5. Désastreux
4. Catastrophique
3. Important
2. Sérieux 9
1. Modéré 3 - 10 7 1-2
Cependant, afin de vérifier les conséquences d’un éventuel incendie sur le site placé
en Dx2, nous avons choisi de modéliser et de déterminer les zones de dangers d’un
éventuel incendie :
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Etude de Danger
Cette partie de l’étude des dangers quantifie, dans la mesure des connaissances actuelles,
la gravité des atteintes aux personnes, aux biens et à l’environnement en cas d’accident
majeur sur les installations étudiées.
Les scénarios retenus, après analyse des risques et hiérarchisation des dangers au moyen
de la matrice de criticité retenue, sont récapitulés dans le tableau ci-après.
Scénario retenu
Effets considérés
(repère analyse des risques)
Incendie du parc à liants (stockage de bitume) –scénario 1 Thermiques
Incendie sur la zone de distribution/dépotage Gazole et FOD
Thermique
– scénario 7
9.2 MODELISATION
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Etude de Danger
Les valeurs de référence pour les installations classées sont les suivantes (arrêté ministériel
du 29 septembre 2005 relatif à l’évaluation et à la prise en compte de la probabilité
d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des conséquences des
accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à
autorisation) :
Valeurs Commentaires
Seuil des effets létaux significatifs délimitant la « zone des
8 kW/m²
dangers très graves pour la vie humaine »
Seuil des premiers effets létaux délimitant la « zone des
Effets sur l’homme 5 kW/m²
dangers graves pour la vie humaine »
Seuil des effets irréversibles délimitant la « zone des
3 kW/m²
dangers significatifs pour la vie humaine »
200 kW/m² Seuil de ruine du béton en quelques dizaines de minutes
Seuil de tenue du béton pendant plusieurs heures et
20 kW/m² correspondant au seuil des dégâts très graves sur les
structures béton
Seuil d’exposition prolongée des structures et
Effets sur les structures
16 kW/m² correspondant au seuil des dégâts très graves sur les
structures, hors structures béton
Seuil des effets domino correspondant au seuil de dégâts
8 kW/m²
graves sur les structures
5 kW/m² Seuil des destructions de vitres significatives
Pour les effets domino possibles, nous retiendrons les valeurs seuil suivantes :
Seuil non mentionné dans l’arrêté du 29 septembre 2005 mais retenu pour les effets domino au vu
(1)
de la littérature (TNO, UFIP, Guide sur les seuils d’effets émis par le MEDD en octobre 2004).
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Etude de Danger
Pour les effets sur l’homme, la cible est prise à 1,8 m de hauteur, ce qui correspond à la
hauteur moyenne du visage d’un homme (pénalisant).
Pour les effets sur les structures (effets domino), la hauteur de la cible est prise égale à la
hauteur des bâtiments et installations les plus proches ou, dans le cas du rayonnement
thermique (incendie), à la demi hauteur des flammes si celle-ci est supérieure à la hauteur
des bâtiments et installations voisines.
En raison des propriétés du bitume, nous prenons dans les calculs un taux de combustion de
22,5 g/m².s (valeur du fioul issue du Guide bleu 2002 de l’Union Française des Industries
Pétrolières).
En raison des propriétés du Gazole/FOD, nous prenons dans les calculs un taux de
combustion de 39 g/m².s (données Babraukas).
Nous considérons dans les calculs une émissivité de 30 kW/m², valeur majorante pour les
feux d’hydrocarbures.
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Etude de Danger
Valeurs Commentaires
Longueur = 13 m
Dimensions du stockage largeur = 6,5 m Surface correspondant à la
S = 86 m² surface totale du parc en cas de
perte de confinement et
Surface en feu (ou surface du d’incendie.
Sf = S = 86 m²
foyer)
Calcul avec la formule de
Hauteur des flammes -
Thomas
Vitesse de combustion (ou
débit massique surfacique de 22,5 g/m².s -
combustion)
Flux émis par les flammes
30 kW/m² -
(pouvoir émissif)
Estimée avec la formule de
Atténuation due à l’humidité Brzutowski avec une
-
atmosphérique humidité atmosphérique de
70 %
Tabulé en assimilant les
flammes à un radiateur plan
Facteur de forme -
vertical de même largeur que
la façade considérée
Pour les effets sur l’homme :
1,8 m
Hauteur de la cible Pour les effets sur les -
structures (effets domino) : à
mi hauteur de flammes
Méthode utilisée VERIFLUX Cf. § 9.2 -
Nous ne tenons pas compte des
Murs coupe-feu périphériques
- murs de la rétention compte tenu
pris en compte
de leur faible taille.
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Etude de Danger
Cible sur la médiatrice de la face considérée = distance maximale par rapport à la médiatrice du foyer,
face à la façade considérée, à laquelle sont reçus les
flux 8 kW/m2, 5 kW/m² ou 3 kW/m².
Hauteur des
8 kW/m² 5 kW/m² 3 kW/m²
flammes = 8 m
Longueur
8,6 m 11,3 m 15,5 m
L = 13,1 m
Largeur
6,3 m 7,9 m 11 m
l = 6,5 m
9.3.3 Conclusions
Le niveau de gravité de ce scénario est Modéré (voir tableau de gravité de l’Analyse des
risques).
La fréquence d’un tel scénario étant Improbable (niveau de fréquence C de l’échelle de
fréquence de l’Analyse des risques), il n’est donc pas nécessaire de mettre en place d’autres
mesures compensatoires que celles annoncées (scénario acceptable).
Nota : la rétention sous les cuves de bitume, ainsi que l’éloignement avec les autres
installations de production permettent de confiner une éventuelle pollution et de
limiter la surface d’un incendie.
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Etude de Danger
Représentation graphique
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Jean POIRIER
Etude de Danger
Valeurs Commentaires
Longueur = 15,70 m
Dimensions de l’aire de
largeur = 9 m Surface correspondant à la
distribution
S = 141,3 m² surface totale de l’aire de
distribution
Surface en feu (ou surface du
Sf = S = 141,3 m²
foyer)
Calcul avec la formule de
Hauteur des flammes -
Thomas
Vitesse de combustion (ou
débit massique surfacique de 39 g/m².s -
combustion)
Flux émis par les flammes
30 kW/m² -
(pouvoir émissif)
Estimée avec la formule de
Atténuation due à l’humidité Brzutowski avec une
-
atmosphérique humidité atmosphérique de
70 %
Tabulé en assimilant les
flammes à un radiateur plan
Facteur de forme -
vertical de même largeur que
la façade considérée
Pour les effets sur l’homme :
1,8 m
Hauteur de la cible Pour les effets sur les -
structures (effets domino) : à
mi hauteur de flammes
Méthode utilisée VERIFLUX Cf. § 9.2 -
Murs coupe-feu périphériques
- Sans objet
pris en compte
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Etude de Danger
Cible sur la médiatrice de la face considérée = distance maximale par rapport à la médiatrice du foyer,
face à la façade considérée, à laquelle sont reçus les
flux 8 kW/m2, 5 kW/m² ou 3 kW/m².
Hauteur des
8 kW/m² 5 kW/m² 3 kW/m²
flammes = 14 m
Longueur
12,3 m 15,4 m 21,3 m
L = 15,7 m
Largeur
9,3 m 11,3 m 15,8 m
l=9m
9.4.3 Conclusions
Les flux thermiques de 8 kW/m2, flux des premiers effets dominos, sont très éloignés
des autres installations du site et notamment de la future centrale d’enrobage.
Le niveau de gravité de ce scénario est Modéré (voir tableau de gravité de l’Analyse des
risques).
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Etude de Danger
Représentation graphique
Légende :
8 kW/m2 – Seuils des effets dominos
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Etude de Danger
Le niveau de gravité de ce scénario est Modéré (voir tableau de gravité de l’Analyse des
risques).
La fréquence d’un tel scénario étant Improbable (niveau de fréquence D de l’échelle de
fréquence de l’Analyse des risques), il n’est donc pas nécessaire de mettre en place d’autres
mesures compensatoires que celles annoncées (scénario acceptable).
5. Désastreux
4. Catastrophique
3. Important
2. Sérieux 9
1. Modéré 3 - 10 7 1-2
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Etude de Danger
Les risques relatifs à une pollution accidentelle, ainsi que les mesures de prévention
et de protection correspondantes ont été étudiés précédemment dans cette étude de
dangers.
Le risque sur le site concerne principalement le stockage de bitume au sein du parc à liant.
En cas d’incendie et de déversement accidentel, le produit serait contenu dans le parc à liant
dont la rétention disponible représente un volume de près de 48 m3.
En cas de déversement d’eaux d’extinction sur les voiries du site, une coupure du réseau est
possible au niveau de l’exutoire situé sur site, par l’intermédiaire d’une vanne de
sectionnement.
La coupure du réseau fera l’objet d’une consigne particulière.
En ce qui concerne les risques de pollution liés aux dépotages, les zones sont enrobées. Le
bitume possède la caractéristique de figer au contact de l’air, ce qui évite tout écoulement
important dans les réseaux. Pour l’émulsion, en cas de déversement accidentel, elle se
déverserait dans la rétention dédiée.
Le risque de pollution accidentelle de l’air existe en cas d’incendie sur le site via les fumées.
Sur le site de la SARL JEAN POIRIER, le risque est principalement localisé au niveau du
parc à liants et du stockage de bitume. Compte tenu des volumes mis en jeu et de la bonne
ventilation du foyer (extérieur), le risque de toxicité est très faible.
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Etude de Danger
En cas d’incendie dans un endroit du site, il est possible que l’incendie se propage aux
installations avoisinantes.
Les bâtiments et installations de la SARL JEAN POIRIER sont suffisamment éloignés de tout
bâtiment tiers pour éviter un effet domino.
En particulier, pour le scénario ayant été réalisé dans le cadre de cette étude de dangers
(incendie du parc à liants), la distance maximale atteinte par le flux thermique de 8 kW/m²
est de 8,1 mètres, à la médiatrice du foyer et à une hauteur de cible correspondant à la mi-
hauteur de flammes (cas pénalisant pour le parc à liant).
Il n’y a donc aucun risque d’effet domino car le flux reste confiné à l’intérieur des limites de
propriété.
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11.1.1 Alerte
La présence du personnel pendant les heures de fabrication garantit une détection précoce
et une intervention rapide en cas de début d’incendie.
L’appel des secours incendie fait l’objet d’une consigne interne écrite.
11.1.2 Alarmes
Les seuils de sécurité sont équipés d’alarmes dont les reports sont dirigés au poste de
commande.
11.1.3 Consignes
11.2.1 Formation
Le personnel est formé à la lutte contre l'incendie en 1ère intervention et au maniement des
moyens en place.
Une formation spécifique de maniement de ces équipements est dispensée à l’ensemble du
personnel permanent avec exercices périodiques.
Des extincteurs de différents types, adaptés aux risques, sont répartis dans l’enceinte de
l’établissement. Ils sont contrôlés annuellement par une société agréée et remplacés si
nécessaire.
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En cas de sinistre, le centre de secours le plus proche susceptible d’intervenir sur le site sont
ceux de Maranville (10 km – 10 minutes) ou de Bar-sur-Aube (18 km – 20 minutes). La
commune de Ville-Sous-La-Ferté dispose par ailleurs d’un centre de première intervention
(CPI).
En cas de sinistre important, le recours à des moyens extérieurs sera indispensable.
Le site est accessible aux secours depuis les accès au site décrits précédemment.
Les moyens de récupération des eaux incendie propre à la future centrale sont donc
constitué de :
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12. SYNTHESE
A l’issue de l’analyse préliminaire des risques et après la modélisation des scenarii le nécessitant,
l’étude des dangers de la future centrale d’enrobage ne conduit pas à la réalisation d’une analyse
détaillée des risques.
Les effets dominos internes sont limités au site et maitrisés grâce, notamment, à l’éloignement des
différentes installations du site (station-service existante à plus de 100 m de la future centrale
d’enrobage).
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Etude de Danger
L’outil utilisé est Vériflux V3.0 qui est un outil développé par Bureau Veritas. Cet outil repose sur le
modèle de la flamme solide (décrite dans le rapport INERIS – Omega 2 – Feux industriels –
14/03/2014) : la flamme est vue soit comme un radiateur plan vertical (foyer de section rectangulaire)
soit comme un cylindre vertical (foyer de section circulaire).
Les caractéristiques du feu (surface, nature des produits impliqués) ainsi que les dispositions
constructives (murs coupe-feu éventuels) du bâtiment où se produit l’incendie sont pris en compte.
Équation générale :
La radiation thermique reçue par une cible est donnée par la relation suivante :
= 0 x F x
avec :
: flux thermique reçu par la cible (kW/m²)
0 : flux thermique émis en surface de la flamme (kW/m²)
F : facteur de vue (sans dimension)
transmission atmosphérique (sans dimension)
Pour calculer ce flux, il faut, au préalable, déterminer les caractéristiques du feu qui sont :
- le diamètre équivalent de la nappe en feu, Deq
- la vitesse de combustion (ou débit massique surfacique de combustion), m
- la hauteur de la flamme, Hf
- Diamètre équivalent de la nappe en feu : Deq (m)
Pour le calcul de la hauteur des flammes pour les feux non circulaires, il est nécessaire de calculer le
diamètre équivalent :
Sf
Deq 4
Pf
avec :
Deq : diamètre équivalent (m)
Sf : surface de la nappe en feu (m²)
Pf : périmètre de la nappe en feu (m)
Selon les recommandations de l’INERIS, dans le cas des foyers très allongés, pour lesquels le rapport
longueur/largeur est supérieur à 2, le diamètre équivalent est pris égal à la largeur du foyer.
Nota : Dans le modèle employé, l’incendie est considéré comme uniforme, c’est-à-dire généralisé,
plein régime, et la surface du foyer est supposée constante pendant toute la durée de l’incendie et
égale à la surface totale considérée. Ces hypothèses qui font abstraction de la cinétique d’évolution
du feu sont majorantes.
Le débit massique surfacique de combustion d’un produit, noté m’’, représente la quantité de
combustible participant à l’incendie par unité de temps et de surface de combustible au sol.
Le débit de combustion d’un certain nombre de composés courants a été déterminé
expérimentalement (essais en Tewarson). Les valeurs sont disponibles dans la littérature
(DRYSDALE – An introduction to fire dynamics – 2nd edition, SFPE – Handbook of fire protection
engineering – 3rd edition).
Lorsque différents produits sont impliqués dans l’incendie, on définit un taux de combustion moyen
égale à la moyenne pondérée des taux de combustion de chacun des produits impliqués.
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La hauteur de la flamme est calculée selon la corrélation de THOMAS, valable en l’absence de vent :
0.61
m"
- Hf 42Deq
a gDeq
0.5
avec :
Hf : hauteur de la flamme (m)
Deq : diamètre du feu circulaire ou diamètre équivalent du feu non circulaire (m)
m’’ : débit massique surfacique de combustion massique (kg/(m².s))
a : densité de l'air ambiant (kg/m 3) – a = 1,22 kg/m3 à 15°C
g : accélération de la pesanteur (m/s²) – g = 9,81 m²/s
La valeur calculée par le logiciel Vériflux V3.0 est la hauteur d’une flamme dont la base se situerait au
niveau du sol.
La radiation de la flamme vers l'environnement est partiellement atténuée tout au long de son
parcours dans l'air. Ceci est le fait de la vapeur d'eau, du dioxyde de carbone et des poussières qui
absorbent et dissipent une partie des radiations émises. La vapeur d'eau est le principal facteur
d'absorption.
Ce coefficient de transmission peut être déterminé à l'aide d'abaque, comme une fonction de la
distance et de l'humidité relative de l'air. Nous avons retenu le modèle de Brzustowski et Sommer :
1 1
100 16 30.5 16
0.79
RH d
avec :
: coefficient de transmission atmosphérique (sans dimension)
RH : taux d’humidité de l’air (%), pris égal à 70% – valeur raisonnablement pessimiste et
représentative des valeurs moyennes relevées en France
d : distance entre le centre de la flamme et la cible (m)
Le facteur de vue F, fonction de l’angle solide sous lequel la cible reçoit le rayonnement, a été évalué
selon la méthodologie développée dans l’ouvrage Yellow Book – rapport TNO CPR 14E, édition 1997,
Chapitre 6 « Heat flux from fires ». Il a été tabulé en fonction de la géométrie de l’émetteur et des
positions respectives de l’émetteur et de la cible, pour une cible verticale.
Le flux thermique reçu par un point situé face à un mur de flamme varie selon :
- la distance entre le récepteur et le mur de flamme (d) ;
- la hauteur de la cible par rapport au sol (c’est-à-dire base de la surface en feu) (h) ;
- la distance entre l’extrémité latérale du mur de flamme et la perpendiculaire au point
concerné (a).
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Etude de Danger
d l
a
Tous paramètres étant égaux par ailleurs, le flux thermique est maximum au niveau de la médiatrice
du mur de flamme (a = L/2) et minimum aux extrémités latérales (a = L).
Dans le cas où un mur coupe-feu, constituant un écran de protection est interposé, le facteur de vue
est modifié pour tenir compte de ce mur coupe-feu. Il en est de même si le foyer n’est pas à la même
hauteur que la cible.
Remarque : Les effets dus au vent ne sont pas pris en compte car ceux-ci sont relativement
complexes à modéliser. Toutefois, il est avéré que la détermination des effets dus au vent sur le
comportement de la flamme ne s’avère pas nécessaire pour une cible très éloignée de l’incendie, ce
qui est généralement le cas lorsqu’il s’agit de déterminer des effets sur l’homme.
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Etude de Danger
Volume réserve
intégrale de la
source principale
Sprinkleur 0 m3
ou besoins x durée
théorique maxi de
fonctionnement
Moyens de
+
lutte intérieur
contre
l'incendie RIA A négliger 0 m3
+
Débit de solution
Mousse HF et moussante x temps
de noyage (en gal.
0 m3
MF
15 -25 mn)
+
Brouillard d'eau Débit x temps de
et autres fonctionnement 0 m3
systèmes requis
+
Drainage eau Surface drainée en
Volume d'eau m2 ?
pluviale vers la
liés aux 16 m3
rétention (10
intempéries
l/m2) 1600
+
Plus grand volume
20% du volume de produits
contenu dans liquides contenu
dans un local
Présence stock le local
associé à la 19,2 m3
de liquides contenant le rétention, en m3 ?
plus grand
volume 96
=
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RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE DE DANGERS
Juillet 2018
Affaire n°7102889/XG
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Résume non technique - Etude de Dangers
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Résume non technique - Etude de Dangers
ACTIVITES
Le projet développé par JEAN POIRIER consiste à mettre en place une centrale d’enrobage
constituée par :
L’étude de dangers s’intéresse aux risques accidentels (alors que l’étude d’impact évalue
les risques chroniques) pouvant porter atteinte aux personnes situées en dehors du
périmètre du site.
Elle expose les dangers que peuvent présenter les installations en décrivant les principaux
accidents susceptibles d’arriver, leurs causes (d’origine interne ou externe), leur nature et
leurs conséquences.
Elle précise et justifie les mesures propres à réduire la probabilité et les effets de ces
accidents à un niveau acceptable.
Elle décrit l’organisation de la sécurité mise en place sur le site et détaille la consistance et
les moyens de secours internes ou externes mis en œuvre en vue de combattre les effets
d’un éventuel sinistre.
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Résume non technique - Etude de Dangers
Analyse de l’accidentologie :
Une analyse de l’accidentologie sur des sites ayant une activité similaire à celle de JEAN POIRIER a
été réalisée afin de d’établir une analyse préliminaire des risques.
Cette analyse a permis d’identifier les phénomènes dangereux majeurs suivants, c’est-à-dire les
scénarios pouvant potentiellement causer des effets dangereux hors du site.
Après analyse des produits ainsi que des types d’installations présents sur le site, les principaux
potentiels de dangers identifiés sont les suivants :
- Risque d’incendie au niveau du parc à liants ;
- Risque d’incendie au niveau de la station-service existante.
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Résume non technique - Etude de Dangers
Les phénomènes dangereux retenus dans cette étude ainsi que leurs distances d’effet sont
listés ci-dessous :
Hauteur des
8 kW/m² 5 kW/m² 3 kW/m²
flammes = 8 m
Longueur
8,6 m 11,3 m 15,5 m
L = 13,1 m
Largeur
6,3 m 7,9 m 11 m
l = 6,5 m
Le niveau de gravité de ce scénario est Modéré (voir tableau de gravité de l’Analyse des
risques).
Nota : la rétention sous les cuves de bitume, ainsi que l’éloignement avec les autres
installations de production permettent de confiner une éventuelle pollution et de
limiter la surface d’un incendie.
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Résume non technique - Etude de Dangers
Pour la station-service :
Hauteur des
8 kW/m² 5 kW/m² 3 kW/m²
flammes = 14 m
Longueur
12,3 m 15,4 m 21,3 m
L = 15,7 m
Largeur
9,3 m 11,3 m 15,8 m
l=9m
Les flux thermiques de 8 kW/m2, flux des premiers effets dominos, sont très éloignés
des autres installations du site et notamment de la future centrale d’enrobage.
Le niveau de gravité de ce scénario est Modéré (voir tableau de gravité de l’Analyse des
risques).
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Résume non technique - Etude de Dangers
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Résume non technique - Etude de Dangers
Légende :
8 kW/m2 – Seuils des effets dominos
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Résume non technique - Etude de Dangers
Les seuils des effets des 2 phénomènes dangereux identifiés dans l’APR puis modélisés ne
sortent pas des limites pour le parc à liants de la future centrale d’enrobage et la station-
service existante respecte les distances d’éloignement imposées par l’arrêté du 15 avril 2010
et ne montre pas d’effet domino vis-à-vis par les installations visées.
Les effets dominos internes sont limités au site et maitrisés grâce, notamment, à
l’éloignement des différentes installations du site (station-service existante à plus de 100 m
de la future centrale d’enrobage).
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