Annexe 13 - Zonage Atex - Analyse MMR - Novoceram

Pole Industrie - Environnement
19 bis rue Jean Bertin

26000 VALENCE
Tél : 04.75.82.12.90 - Fax : 04.75.82.91.46
environnement.mediterranee@alpes-controles.fr
Nos références : A23V180X

Contrat N° : A23-V-2018-000U
Date d’édition : 1er mars 2019
Nombre de pages : 42 pages
Client : NOVOCERAM
Objet : Détermination de zones ATEX et évaluation des moyens de maîtrise du risque
RAPPORT DE DETERMINATION DES ZONES ATEX ET

EVALUATION DES MOYENS DE MAITRISE DU RISQUE ATEX
NOVOCERAM
Z.I ORTI
201, RUE DU PONT BIAIS
26240 LAVEYRON
Diffusion M. BORIOSI
l.boriosi@novoceram.fr
Modification éventuelle
Ce rapport annule et remplace le rapport du : sans objet

Objet de la modification : sans objet
Le Spécialiste ATEX,
Nicolas DUBOIS
BUREAU ALPES CONTRÔLES - Siège social I 3 bis imp. des Prairies PAE Les Glaisins Annecy-le-Vieux 74940 Annecy
04 50 64 06 75 I contact@alpes-controles.fr I www.alpes-controles.fr
Annecy - SIREN 351 812 698 - RCS Annecy - APE 7120B - SAS au capital de 2 000 000 €
NOVOCERAM Détermination des zones ATEX et
26240 LAVEYRON évaluation des moyens de maîtrise des risques
GESTION DES REVISIONS

Indice Date de dépôt Nature des mises à jour Pages modifiées
01 Mars 2019 Rapport initial /
TABLE DES MATIERES
4.1 DIRECTIVE EUROPEENNE 1999/92/CE 6

4.2 DEFINITION DES ZONES DANGEREUSES 6
4.3 DOCUMENTS DE REFERENCE 7
6.1 CONDITIONS DE FORMATION D’UNE ATEX 9

6.2 DEFINITION DES ZONES ATEX 9
6.3 METHODOLOGIE DE CLASSEMENT DES EMPLACEMENTS 11
6.3.1 Sources de dégagement 11
6.3.2 Efficacité de la ventilation 12
6.3.3 Disponibilité de la ventilation 12
6.4 ETENDUE DE ZONE 12
6.5 ANALYSE DES SOURCES D’INFLAMMATION LIEES AUX EQUIPEMENTS (ADEQUATION) 13
6.6 CARACTERISTIQUES MINIMALES REQUISES DU MATERIEL 13
10.1 RESEAU DE DISTRIBUTION PRINCIPAL ENTERRE DE GAZ 20

10.1.1Descriptif de l’alimentation gaz 20
Nos références : A23V180X/NDU/Ind01

Détermination des zones ATEX Page 2/42
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10.1.2Récapitulatif des matières inflammables mises en oeuvre 20

10.1.3Données structurelles 21
10.1.4Ventilation 21
10.1.5Dispositifs de sécurité 21
10.1.6Zonage ATEX 22
10.2 RESEAU DE DISTRIBUTION DE GAZ INTERIEUR AERIEN 23
10.2.1Descriptif de l’alimentation 23
10.2.3Données structurelles 23
10.3 EQUIPEMENTS THERMIQUES INDUSTRIELS - ATOMISEUR 26
10.3.1Descriptif du process 26
10.3.3Données structurelles du bâtiment 26
10.4 EQUIPEMENTS THERMIQUES INDUSTRIELS - SECHOIRS 29
10.5 EQUIPEMENTS THERMIQUES INDUSTRIELS - FOURS 32
10.6 EQUIPEMENTS THERMIQUES INDUSTRIELS - HOUSSEUSES 35
10.7 ZONES DE CHARGE BATTERIES 38

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DONNEES ADMINISTRATIVES
Raison sociale : NOVOCERAM PRODUITS CERAMIQUES

Forme juridique : SASU
Siège social : Z.I. des Orti
201, Rue du Pont Biais
26240 LAVEYRON
Adresse du site : Z.I. des Orti
26240 LAVEYRON
Capital : 5 000 000 €
N° SIREN : 959 502 832
N° SIRET : 959 502 832 000 89
Etablissement concerné : NOVOCERAM PRODUITS CERAMIQUES – Z.I. des Orti – 201, Rue du Pont
Biais - 26 240 LAVEYRON
Personnes rencontrées : M. BORIOSI, M. MORO
Accompagnateurs :
Accompagnement partiel
Accompagnement complet – Monsieur BORIOSI
Non accompagné
Personnes destinatrices du dossier : M. BORIOSI
Visite réalisée par Bureau Alpes Contrôles :
Intervenant : Nicolas Dubois (spécialiste ATEX) – Pierre-Emmanuel JOSSERAND (Ingénieur
environnement)
Date de la visite : 15 janvier 2019
INTRODUCTION & OBJET DE LA MISSION
La société Novoceram à LAVEYRON (26) est spécialisée dans la fabrication de carrelage en grès
cérame. Elle exploite un site industriel de production à LAVEYRON (26) depuis 1994. L’exploitation de
cet établissement a été autorisée par arrêté préfectoral n°3506 du 26 septembre 1994.
Suite à la réorganisation du site et à l’extension des capacités de production de l’établissement, l’arrêté

préfectoral n°3506 du 26 septembre 1994 a été complété à plusieurs reprises : arrêté préfectoral
n°02-2487 du 4 juin 2002, arrêté préfectoral n°2015-173-0017 du 15 juin 2015.
Afin de répondre à un besoin croissant des activités de production, et en vue de remplacer des
équipements devenus obsolètes au regard des nouvelles technologies, la société Novoceram souhaite

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engager un programme de remplacement d’équipements de production plus performants (fours et

atomiseur).
L’activité du site existant est soumise à autorisation au titre de la nomenclature ICPE (article L.
511-1 du Code de l'Environnement) pour les rubriques présentées ci-après.
Capacité Capacité
Rubrique Intitulé Classement
actuelle projetée
Installations de broyage,
concassage, criblage, ensachage,
Autorisation
pulvérisation, nettoyage,
2515-1a 750 kW 2000 kW (classement non
tamisage, mélange de pierres,
modifié)
cailloux, minerais et autres
produits minéraux naturels
Autorisation
Céramiques et réfractaires 300 tonnes 400 tonnes
2523 (classement non
(fabrication de produits) par jour par jour
modifié)
Autorisation
32 tonnes par 32 tonnes
2570-1a Email (classement non
jour par jour
modifié)
Autorisation
Fabrication de produits 300 tonnes 400 tonnes
3350 (classement non
céramiques par cuisson par jour par jour
modifié)
Une procédure de mise à jour de la situation administrative du site a été engagée par la société
NOVOCERAM auprès des services préfectoraux sous la forme d’un dossier d’autorisation
environnementale unique.
Dans le cadre de l’instruction de ce dossier, les services de la DREAL ont demandé à la société
NOVOCERAM de réaliser une étude ATEX, une description des moyens de sécurité et de la détection
au niveau des installations fours, séchoirs et atomiseur et une justification de l’absence de risque
d’explosion.
BUREAU ALPES CONTROLES est missionné par la société NOVOCERAM afin de déterminer les
emplacements à risques d’explosion des ateliers du site de LAVEYRON et d’évaluer les moyens de
maîtrise des risques existants.
DOCUMENTS MIS A DISPOSITION
- Dossier de demande d’autorisation environnemental unique – Indice 01 du 16/05/2018 ;

- Plan des réseaux gaz ;
- Rapport de vérification périodique ACDEF – en date du 14/06/2018.

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CADRE REGLEMENTAIRE
4.1 DIRECTIVE EUROPEENNE 1999/92/CE
La Directive européenne 1999/92/CE concernant les prescriptions minimales visant à améliorer la

protection en matière de sécurité et de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés au risque
d’atmosphères explosives a été transposée en droit français par deux décrets et trois arrêtés :
 Décret n°2002-1553 du 24 décembre 2002 relatif aux dispositions concernant la prévention des
explosions applicables aux lieux de travail ;
 Décret n°2002-1554 du 24 décembre 2002 relatif aux dispositions concernant la prévention des
explosions que doivent observer les maîtres d’ouvrage lors de la construction des lieux de
travail ;
 Arrêté du 8 juillet 2003 relatif à la protection des travailleurs susceptibles d’être exposés à une
atmosphère explosive ;
 Arrêté du 8 juillet 2003 relatif à la signalisation de sécurité et santé au travail ;
 Arrêté du 28 juillet 2003 relatif aux conditions d’installation des matériels électriques dans les
emplacements où des atmosphères explosives peuvent se présenter.
La Directive ATEX requiert que les actions suivantes soient menées :

 Empêcher la formation d'atmosphères explosives.
Si la nature des opérations ne permet pas d'empêcher la formation d'atmosphères explosives,
une analyse des risques doit être réalisée et des mesures doivent être prises pour prévenir
l'inflammation d'atmosphères explosives.
Pour ce faire il faut :

 Identifier les emplacements où des atmosphères explosives peuvent se former.
 Identifier les sources d'inflammation possibles.
 Assurer que les sources d'inflammation identifiées ne seront pas opérationnelles lorsqu'une
atmosphère inflammable est présente.
S’il existe une probabilité de présence simultanée d'une atmosphère inflammable et d'une source
d'inflammation, on doit :
 Mettre en place les actions appropriées en vue d'atténuer les effets nuisibles d'une explosion
dans l'intérêt de la santé et de la sécurité des travailleurs.
4.2 DEFINITION DES ZONES DANGEREUSES
La Directive 1999/92/CE définit dans son annexe I les emplacements où des atmosphères explosives
peuvent se présenter :

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« Un emplacement où une atmosphère explosive peut se présenter en quantités telles que des
précautions spéciales sont nécessaires en vue de protéger la sécurité et la santé des travailleurs
concernés est considéré comme un emplacement dangereux au sens de la présente directive.
Un emplacement où il est improbable que des atmosphères explosives se présentent en quantités

telles que des précautions spéciales sont nécessaires est considéré comme non dangereux au sens de
la présente directive.
Les substances inflammables et/ou combustibles sont considérées comme des substances pouvant
donner lieu à la formation d'une atmosphère explosive, à moins qu'il ne soit avéré, après examen de
leurs propriétés, qu'elles ne sont pas en mesure de propager en elles-mêmes une explosion lorsqu'elles
sont mélangées avec l'air. »
Ces définitions montrent que le critère "dangereux" s'applique lorsque la santé et la sécurité des
travailleurs sont concernées. Les dommages matériels, les pertes de production et autres
considérations ne sont pas prises en compte.
Les emplacements dangereux sont classifiés selon la fréquence et la durée de l'apparition d'une zone
inflammable. L'importance des mesures à prendre aux termes de l'annexe II, partie A, résulte de cette
classification.
4.3 DOCUMENTS DE REFERENCE
(liste non exhaustive)
 INRS ED 944 – septembre 2006 : Les mélanges explosifs : 2. Les poussières combustibles
 INRS ED 874 – 2004 : Electricité statique
 INRS ED 750 – 2011 : Seconde transformation du bois
 Directive européenne 94/9/CE modifiée par la Directive Européenne 2014/34/UE
 Directive européenne 99/92/CE
 Décret n°2002-1553 du 24 décembre 2002 relatif aux dispositions concernant la prévention
des explosions applicables aux lieux de travail
 Arrêté du 8 juillet 2003 relatif à la protection des travailleurs susceptibles d’être exposés à une
atmosphère explosive
 Arrêté du 28 juillet 2003 relatif aux conditions d’installation des matériels électriques dans les
emplacements où des atmosphères explosives peuvent se présenter
 NF EN 13463-1 : Matériels non électriques pour utilisation en atmosphères explosibles –
Partie 1 : Prescriptions et méthode de base
 NF EN 60079-14 : Matériels électriques pour atmosphères explosives gazeuses : Partie 14 :
installations électriques dans les emplacements dangereux
 NFC 15-100 : emplacements et locaux à risques d’explosion excepté l’article 424.17 relevant
de mission particulière protection foudre

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 Norme NF EN 60079-10.1 (mai 2016) relatif au classement des emplacements en atmosphères

explosives gazeuses
 Norme NF EN 60079-10.2 (mai 2015) relatif au classement des emplacements en atmosphères
explosives poussiéreuses
 Document technique UIC DT 83 : mise en œuvre de la réglementation relative aux atmosphères
explosives « ATEX »
 Règlement de sécurité contre l’incendie dans les Etablissements Recevant du Public (ERP) du
25 juin 1980
 DTU 65.4 relatif aux installations gaz combustible
 Articles R. 4227-42 à R. 4227-54 : obligations de l’employeur relatives à la prévention des
explosions.
 Article R. 4216-31 : obligations du maître d’ouvrage relatives à la prévention des explosions.
 Guide API 505 : Guide des industries pétrolières américaines (API : American Petroleum
Institute)
 GESIP : Groupe d’Etude de Sécurité des Industries Pétrolières
OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR
Le Code du Travail définit les principales obligations suivantes :

- Articles R. 4227-50 du Code du travail :
"L'employeur subdivise en zones les emplacements dans lesquels des atmosphères
explosives peuvent se présenter et veille à ce que les prescriptions minimales visant à
assurer la protection des travailleurs soient appliquées dans ces emplacements."
- Articles R. 4227-52 du Code du travail :
"L'employeur établit et met à jour un Document Relatif à la Protection contre les
Explosions, intégré au document unique d'évaluation des risques."
L'employeur doit donc, sur la base de l'évaluation des risques, prendre des mesures nécessaires pour
assurer la sécurité des salariés. Les résultats de l'évaluation des risques doivent être présentés dans
un DRPE, disponible en annexe du Document Unique. Cette obligation s'applique quelle que soit le
nombre de salariés.
Dans le DRPE, doivent apparaitre :

 La classification en zone : emplacements où il peut y avoir des risques d'explosion ;
 L'évaluation des risques et les mesures mises en œuvre ;
 Les dispositions relatives à la formation et à l'information du personnel ;
 Les dispositions relatives à la maintenance ;
 Les dispositions relatives à la coordination des mesures de sécurité.

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LE RISQUE D’EXPLOSION
6.1 CONDITIONS DE FORMATION D’UNE ATEX
Une atmosphère explosive se forme lorsque des substances inflammables sous forme de gaz, vapeurs,
brouillards ou poussières sont en mélange avec de l’air dans les conditions de concentrations
comprises entre les Limites Inférieures d’Explosivité (LIE) et Limites Supérieures d’Explosivité (LSE)
de la substance considérée sous pression atmosphérique.
L’ATEX explose en présence d’une source d’inflammation présentant une énergie supérieure ou égale
à l’Energie Minimale d’Inflammation (EMI) du mélange considéré ou bien lorsque la température est
supérieure à la Température d’Auto Inflammation (TAI) de la substance.
Les zones ATEX ne sont considérées que dans les conditions de pression atmosphérique.
6.2 DEFINITION DES ZONES ATEX
On distingue 2 catégories pour le zonage ATEX qui se divisent en 3 zones :
Tableau : Définition des zones ATEX
Zones définies par la réglementation
Atmosphère explosive Zone gaz/vapeur Zone poussière
Permanente en
0 20
fonctionnement normal
Occasionnelle en
1 21
fonctionnement normal
Accidentelle en cas de
2 22
dysfonctionnement
 Pour les gaz et liquides :
Zone 0 = Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l'air

de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est
présente en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment ;

de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est
susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal ;

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de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard n'est
pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal ou n'est que de courte
durée, s'il advient qu'elle se présente néanmoins.
 Pour les poussières :
Zone 20= Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières
combustibles est présente dans l'air en permanence, pendant de longues
périodes ou fréquemment ;
Zone 21 = Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières

combustibles est susceptible de se présenter occasionnellement en
fonctionnement normal ;
Zone 22 = Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières

combustibles n'est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal ou
n'est que de courte durée, s'il advient qu'elle se présente néanmoins.
La Directive ne précise pas ce que l'on doit entendre par "longues périodes ou fréquemment", ni
"courtes périodes". Cependant, il est couramment accepté que les émissions se produisant sur une
période cumulée de plus de 1000 heures par an soient considérées comme continues. Par conséquent,
les emplacements où une atmosphère explosive est présente plus de 1000 heures par an sera classée
zone 0 ou 20. Pour mémoire, une durée de 1000 heures représente 10 % d'une année.
Les sources d'émission secondaires sont supposées être effectives moins de 10 heures par an au total.
Par conséquent, une atmosphère explosive ne doit pas être présente plus de 10 heures par an dans
une zone 2 ou 22. Pour mémoire, une durée de 10 heures représente 0,1 % d'une année. Ces durées
sont indicatives et ne doivent pas être considérées comme des valeurs absolues.
Tableau : Relation entre le degré de dégagement et la durée de présence d’une matière inflammable
Durée de présence d’une matière

Degré de dégagement
inflammable
Continu 1 000 heures ou plus / an
Premier degré 10 < heures / an < 1 000
Deuxième degré Moins de 10 heures / an
(Source : API 505)

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La classification de zones dangereuses ne s'applique pas aux dysfonctionnements catastrophiques (par

exemple rupture d'une cuve de stockage ou d'un transport pneumatique), qui ne sont pas couverts
par le champ d'action de la Directive. On doit entendre par opérations normales toutes les conditions
de fonctionnement, incluant le démarrage et l'arrêt des installations ainsi que les dysfonctionnements
attendus des composants fragiles.
6.3 METHODOLOGIE DE CLASSEMENT DES EMPLACEMENTS
La première étape d'une classification de zones dangereuses est l'identification des caractéristiques
des produits utilisés, en particulier les propriétés indiquant où une atmosphère explosive peut se
former : point éclair, limites d'explosibilité, densité de la vapeur... Pour le choix de l'équipement, la
température d'auto inflammation, le groupe de gaz (gaz/vapeurs), la résistivité électrique (poudres)
sont des données importantes.
La deuxième étape consiste à identifier où les gaz, vapeurs ou poussières peuvent être émis et
former une atmosphère explosive. Cette étape nécessite un examen des conditions réelles de
fonctionnement de l'installation. Lors des phases de conception d'une installation, on doit se baser sur
l'expérience donnée par des installations similaires. On vérifiera ensuite le bien fondé des hypothèses
sur l'installation en fonctionnement.
Au cours de la troisième étape, on détermine la probabilité d'occurrence d'émission des sources

précédemment identifiées. On accède ainsi à la probabilité de formation d'atmosphères explosives
dans et autour de l'installation.
6.3.1 Sources de dégagement
Les sources d'émission sont classées selon trois types, appelés degrés de dégagement :
Source continue : Source susceptible, en fonctionnement normal, d'émettre un gaz, une vapeur, un
brouillard ou un nuage de poussière inflammable de manière continue, sur de longues périodes ou
fréquemment.
Source primaire : Source susceptible, en fonctionnement normal, d'émettre un gaz, une vapeur, un
brouillard ou un nuage de poussière inflammable de manière occasionnelle.
Source secondaire : Source qui n'est pas susceptible, en fonctionnement normal, d'émettre un gaz,
une vapeur, un brouillard ou un nuage de poussière inflammable. Si cependant cette source émet,
l'émission est rare et de courte durée.
Les sources d'émission et les zones sont définies en termes similaires. Cependant, il n'y a pas de
relation directe entre le type de source et le type de zone. Par exemple, des concentrations en gaz ou

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vapeurs peuvent être importantes en l'absence de ventilation efficace, et l'atmosphère explosive peut
persister après l'arrêt de l'émission.
A l'opposé, on peut envisager des cas où la ventilation est si efficace qu'il n'y a pas de formation
significative d'atmosphère explosive, même en cas d'émission continue. Ainsi, une émission continue
de poussière peut ne jamais former de mélange explosif (c'est à dire créer une zone 20), mais une
couche épaisse de poussière peut mener à l'existence d'une zone 21 ou 22, selon la fréquence à
laquelle les poussières peuvent être mises en suspension.
Il convient que chaque matériel de production présumé contenir des matières inflammables soit
considéré comme une source potentielle de dégagement de matières inflammables.
6.3.2 Efficacité de la ventilation
L’efficacité de la ventilation ou du degré de dilution doit être prise en compte lors de l’estimation du
type de classement en zone. En règle générale, un degré moyen de dilution donne lieu à des types de
zones prédeterminés en fonction des types de sources de dégagement.Un degré élevé de dilution
permet un classement en zone moins sévère. Par ailleurs, un degré faible de dilution exige un
classement plus sévère.
6.3.3 Disponibilité de la ventilation
La disponibilité de la ventilation a une influence sur la présence ou la formation d’une atmosphère

explosive et donc sur le type de zone.
Il convient de prendre en considération trois niveaux de disponibilité de la ventilation :

- Bon : la ventilation existe en permanence,
- Assez bon : la ventilation existe en fonctionnement normal,
- Médiocre : la ventilation ne satisfait pas aux critères d’une ventilation bonne ou assez bonne
mais pour laquelle les interruptions ne sont pas prolongées.
6.4 ETENDUE DE ZONE
L’étendue de zone dépend de la distance estimée ou calculée sur laquelle existe une atmosphère
explosive avant sa dispersion pour atteindre une concentration dans l’air au-dessous de la limite
inférieure d’inflammabilité.
L’étendue de zone exige d’évaluer un certain nombre de paramètres physiques et chimiques dont
certains sont des propriétés intrinsèques de la substance inflammable, les autres étant spécifiques à
la situation.
La norme NF En 60079-10-1 de mai 2016 - Classement des emplcaments – Atmosphères explosives

gazeuses – défint plusieurs méthodes de détermination des emplacements à risque :

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- Soit par le calcul prenant en compte les différents paramètres représentatifs de l’exploitation
des installations (caractéristiques physico-chimique du gaz inflammables ; source de fuite
potentielle ; ventilation ; pression et température d’utilisation…)
- Soit par des guides de référence établis par les professionnels du secteur d’activité portant sur
l’analyse et l’évaluation des emplacements dangereux tel que guide UIC DT 83 ; Guide
GESSIP ; comptes-rendus CLATEX ; documents INRS ; documents INERIS
Les emplacements dangereux sont définis en prenant en compte le respect des consignes
d’exploitation et de sécurité par le personnel.
6.5 ANALYSE DES SOURCES D’INFLAMMATION LIEES AUX EQUIPEMENTS (ADEQUATION)
Les sources d’inflammation peuvent être d’origine diverses. On retrouve principalement :

- Le matériel inadapté présent en zone à risque d’explosion ;
- Les charges électrostatiques générées lors des opérations de transfert de produit, de
manipulation de matières isolantes, mais également par l’homme lors de ses mouvements ;
- Les flammes nues et les points chauds ;
- Les étincelles d’origine électrique ou mécanique.
Nous rappelons que tout matériel implanté dans une zone ATEX doit comporter des caractéristiques
adaptées à l’emplacement.
Les autres sources d’inflammations mentionnées ci-dessus doivent être rappelées à chaque personne
pouvant intervenir en zone à risque d’explosion.
6.6 CARACTERISTIQUES MINIMALES REQUISES DU MATERIEL
POUSSIERE
Zone 20 Cat 1 : EX II 1D IP 6X
GAZ
Zone 0 Cat 1 : EX II 1G

mars 19
PRESENTATION GENERALE DE L’ACTIVITE
La société Novoceram est spécialisée dans la production de cinq typologies de carreaux en céramique :
 Grès cérame traditionnel ;
 Grès cérame pleine masse décoré ;
 Grès cérame émaillé.
La capacité de production des installations existantes est de 400 tonnes de carreaux céramiques par
jour.
Argile,
Argile,
Argile,
Feldspaths, Prélèvement des
Argile,
Feldspaths,
Feldspaths,
Dolomie
Feldspaths, matières premières
Dolomie
Dolomie
Dolomie
Préparation de la
recette
Dosage de la masse
Colorants
Broyage
Coloration de la masse
Atomisation
Pressage / Séchage
Préparation des émaux
Emaillage
Cuisson
Rectification
Triage
Rejets à l’atmosphère
Conditionnement et
stockage
Les principaux équipements de production du site sont les suivants :

 A la préparation :
o 1 broyeur continu (capacité unitaire de chargement : 41 m3, puissance : 2 moteurs de
160 kW) ;
o 1 broyeur continu (capacité unitaire de chargement : 100 m3, puissance : 2 moteurs de
400 kW) ;

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o 1 atomiseur (puissance électrique : 270 kW, puissance thermique du brûleur : 9,3 MW,
combustible : gaz naturel).
 A la préparation des émaux :
o 1 micronet 7 et 12 kW ;
o 1 micronet 11 et 20 kW ;
o 2 euromill 15 kW chacun ;
o 1 broyeur d’essai ;
o 4 broyeurs 22kW chacun ;
o 2 broyeurs 15 kW chacun ;
o 2 broyeurs 55 kW chacun.
 En production :
o 1 presse hydraulique (capacité : 7 200 tonnes, puissance électrique de 254 kW) ;
o 3 presses hydrauliques (capacité : 3 600 tonnes, puissance électrique unitaire :
205 kW) ;
o 2 séchoirs horizontaux (puissance électrique : 135 kW ; puissance thermique unitaire :
1 440 kW, combustible : gaz naturel) ;
o 1 séchoir horizontal (puissance électrique : 139 kW ; puissance thermique : 3 000 kW,
combustible : gaz naturel) ;
o 3 lignes d’émaillage ;
o 2 fours à rouleaux (puissance électrique : 247 kW et 159 kW, température maximale
de cuisson : 1 250 °C, capacité production : 6 000 m² par jour, combustible ; gaz
naturel) ;
o 1 rectifieuse de puissance électrique totale de 256 kW (2x123 kW + 1x10 kW) ;
o 3 lignes de triage ;
o 1 housseuse en production et 1 housseuse en logistique.
Les installations sont alimentées par les réseaux de distribution d’électricité et le réseau de gaz naturel.
L’électricité et le gaz naturel sont principalement utilisés pour le fonctionnement des équipements de
production.
Les consommations en électricité sont de l’ordre de 12 000 MWh par an, et en gaz naturel de l’ordre
de 90 000 MWh.
La société Novoceram a engagé une démarche de management de ses consommations en énergie.

Elle a notamment obtenu la certification ISO 50001 dans l’objectif d’améliorer le rendement des
installations de production et de limiter les consommations en énergie.
En 2021, la société NOVOCERAM prévoit :
o Remplacement du four de cuisson n°2 par un four d’une puissance thermique de

5,47 MW et d’une puissance électrique de 247 kW ;

mars 19
o Remplacement du broyeur de 320 kW de la zone de préparation des matières premières

par un nouveau broyeur de capacité de production de barbotine supérieure. Le futur
broyeur aura une puissance électrique de 800 kW environ ;
o Installation d’une deuxième ligne de rectification ;
o Modification/changement des séchoirs avec une estimation de 9 MW total de puissance

thermique pour l’ensemble des 3 séchoirs.
EMPLACEMENTS CONCERNES PAR LA PRESENTE ETUDE
L’ensemble des matières premières utilisées dans la production de carrelage (argile, feldspath, quartz,
pigments inorganiques à base d’oxydes calcinés…) est sous forme de poudres minérales non
suceptibles de former une atmosphère explosive.
Les emplacements concernés par cette analyse faisant suite à la visite des installations du 15 janvier
2019 ont été définis comme suit :
 Réseau d’alimentation en gaz naturel et équipements techniques associés,
 Equipements thermiques industriels alimentés au gaz naturel (atomiseur, séchoirs,
fours, housseuses),
 Zone de charge des batteries des appareils de manutention électrique.

mars 19
NOVOCERAM
Détermination des zones ATEX et évaluation des moyens de maîtrise des risques
26240 LAVEYRON
Plan réseau gaz – Usine NOVOCERAM
Réseau de transport princiaple
Réseau de distribution

mars 19
NOVOCERAM
Détermination des zones ATEX et évalution des moyens de maîtrise des risques
26240 LAVEYRON
Extrait du plan des zones de charge – Usine NOVOCERAM
Bâtiment logistique
Bâtiment production

mars 19
NOVOCERAM
Détermination des zones ATEX et évlaution des moyens de maîtrise des risques
26240 LAVEYRON
TABLEAU : RECAPITULATIF DES SUBSTANCES INFLAMMABLES UTILISEES
Tableau des limites d’explosivité et énergies minimales d’inflammation – point d’éclair et température d’auto-inflammation
LIE LSE Point TAI

Désignation Stockage Etat Utilisation Etat Densité Goupe
(vol. %) (vol. %) d’éclair (°C) (°C)
Réseau de
Réseau Gaz Réseau gaz distribution
G G 5 15 0,6 / 535 IIA
Naturel/Méthane de ville générale
enteré
Réseau de
Réseau Gaz Réseau gaz distribution
G G 5 15 0,6 / 535 IIA
Naturel/Méthane de ville intérieure
aérien
Réseau
d’alimentation
Réseau Gaz Réseau gaz des
G G 5 15 0,6 / 535 IIA
Naturel/Méthane de ville équipements
thermiques
industriels
Dégagement
gazeux lors de
Hydrogène / G G 4 75 0.1 / 560 IIC
la charge des
batteries

mars 19
NOVOCERAM
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DETERMINATION DES ZONES A RISQUES D’EXPLOSION
La détermination des zones à risques d’explosion suivante est basée sur l’analyse de la
description des procédés lors de la visite du site et selon les informations qui nous ont été
communiquées. Toute modification de l’exploitation des installations par rapport à cette
description devra faire l’objet d’une analyse complémentaire.
Le détermination des zones à risques a été effectuée sur la base de la norme 60079-10-1 –Classement
des emplacements – Atmosphères explosives gazeuses et sur les études de référence réalisées sur
les réseaux d’alimentation en gaz en milieu industriel.
10.1 RESEAU DE DISTRIBUTION PRINCIPAL ENTERRE DE GAZ
10.1.1 Descriptif de l’alimentation gaz
Le site est alimenté en gaz naturel depuis le poste de livraison de gaz situé à l’entrée du site (cf
schéma du réseau gaz page 16) par une canalisation de transport de GRT gaz longeant la limite de
propriété Est.
La pression en amont du poste de livraison est de 16 bars. Elle est détendue à 4 bars en aval de ce
poste. Le gaz est ensuite acheminé sur le site via un réseau enterré DN100 jusqu’à l’ancien poste de
détente où un piquage enterré en DN25 est réalisé pour alimenter la housseuse de bâtiment logistique
(réseau de distribution annexe non représenté sur le schéma du réseau gaz page 16).
A l’entrée de chaque bâtiment (logistique et production) en façade extérieure, on retrouve une vanne
de coupure générale de l’alimentation gaz sous coffret sécurisé.
10.1.2 Récapitulatif des matières inflammables mises en oeuvre
Caractéristiques des matières inflammables mises en œuvre
Point
Stockage / LIE LSE TAI T° de
Désignation Etat Densité d’éclair
Utilisation (vol. %) (vol. %) (°C) travail
(°C)
Réseaux de
distribution
Réseau Gaz
principal/ G 5 15 0,6 / 535 /
Naturel/Méthane
annexe
enterré

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10.1.3 Données structurelles
Le poste de livraison est situé à l’extérieur à l’entrée du site.

Le réseau d’alimentation en gaz du site est enterré en acier. Il est en DN100 depuis le poste de
livraison à l’entrée du site jusqu’au bâtiment production.
Le piquage réalisé au niveau d’un ancien poste de détente pour alimenter la housseuse du bâtiment
logistique est enterré DN25.
10.1.4 Ventilation
Le poste de livraison comporte une ventilation naturelle haute et basse répondant au standard GrDF.
Le réseau de distribution enterré (pleine terre) ne comporte pas de dispositif de ventilation.
10.1.5 Dispositifs de sécurité
Les dispositifs de sécurité en place au poste de livraison relèvent de l’autorité de GrDF.

Le réseau de transport gaz enterré est muni d’une protection cathodique limitant le risque d’électro-
corrosion du réseau.
Les vannes de coupure générale de l’alimentation gaz sont considérées comme des vannes de coupure
d’urgence pour mise en sécurité en cas d’évènements accidentels.

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10.1.6 Zonage ATEX
Degré de
Température et pression
Source de dégagement dégagement Zone dangereuse Observation /
de travail
et type Commentaire /
Pression Mesures visant à
C/P/S Etendue de la
Lieu Description (1) Nature Température de travail Zonage réduire le risque
(1) zone
Volume
intérieur du
poste compte
Poste de Fuite sur
S Gaz Ambiante 16 bars 2 tenu de la -
livraison vanne/bride/raccord
faible
dimension du
local
Réseau de
distribution
enterré au Intérieur du
Fuite sur
niveau du S Gaz Ambiante 4 bars 2 volume du -
vanne/bride
regard de regard
dérivation du
réseau
Déclassement de la
zone 2 en zone saine
Vannes de Zone
(hors zone) sous
coupure 2 / ZS sphérique de
conditions (voir chap.
générale de Fuite sur vanne S Gaz Ambiante 4 bars sous 50 cm autour
11 - Evaluation des
l’alimentation conditions du point de
risques et
gaz fuite
recommandations
visant à les réduire)
Légende :
C = Continu / P = Primaire / S = Secondaire / ATM = Atmosphérique / ZS : Zone Saine

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10.2 RESEAU DE DISTRIBUTION DE GAZ INTERIEUR AERIEN
10.2.1 Descriptif de l’alimentation
Bâtiment logistique :
Depuis la vanne de coupure de l’alimentation gaz extérieur située en façade du bâtiment, le réseau
de distribution pénétre à l’intérieur pour alimenter la housseuse. La pression est successivement
détendue de 4 bars à 300 mbar, 100 mbar puis 50 mbar.
Bâtiment production :
Depuis la vanne de coupure de l’alimentation gaz extérieur située en façade du bâtiment, le réseau
de distribution pénétre à l’intérieur pour alimenter les différents équipements thermiques industriels
du bâtiment (atomiseur, séchoirs, fours, housseuse). La pression est successivement détendue de
4 bars à 300 mbar, 100 mbar puis 50 mbar.
Point
(°C)
Réseau de
Réseau Gaz distribution
G 5 15 0,6 / 535 /
Naturel/Méthane intérieur
aérien
10.2.3 Données structurelles
Le bâtiment de production est doté d’une ossature métallique. Les parois extérieures du bâtiment sont
construites en bardage double-peau ou simple peau. L’ensemble des équipements thermiques
industriels est implanté à l’intérieur de ce bâtiment dans le même volume. Il n’existe pas de locaux
spécifiques dédiés aux équipements industriels alimentés au gaz naturel.
Le réseau de distribution aérien intérieur est réalisé en canalisation acier soudé (cf schéma des réseaux
gaz en page 16). On retrouve des brides au niveau de l’insertion des équipements techniques du
réseau (vannes ; électro-vannes ; détendeurs ; compteurs ; pressostats).
Le bâtiment logistique est compartimenté en deux cellules de stockage d’environ 5 500 m² chacune
et abrite une housseuse alimentée au gaz naturel.

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De même que pour le bâtiment production, le réseau de distribution aérien intérieur est réalisé en
canalisation acier soudé (cf schéma des réseaux gaz en page 16). On retrouve des brides au niveau
de l’insertion des équipements techniques du réseau (vannes ; électro-vannes ; détendeurs ;
compteurs ; pressostats).
10.2.4 Ventilation
Les bâtiments logistique et production sont largement ventilés naturellement par des ouvertures en
façades et en toiture.
Les bâtiments sont dotés d’un système de détection automatique d’incendie avec transmission de
l'alarme à l'exploitant et actionnement d'une alarme perceptible en tout point des bâtiments.
Les bâtiments ne sont pas équipés de détection gaz.

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10.2.6 Zonage ATEX
Degré de dégagement Température et pression de

Source de dégagement Zone dangereuse Observation /
et type travail
Commentaire / Mesures
C/P/S Pression de Etendue de visant à réduire le risque
Lieu Description (1) Nature Température Zonage
travail (1) la zone
Déclassement de la zone 2
Zone
Réseau de en zone saine (hors zone)
2 / ZS sphérique de
distribution Fuite sur sous conditions (voir chap.
S Gaz Ambiante 4 bars sous 50 cm autour
intérieur vanne/bride/raccord 11 - Evaluation des risques
conditions du point de
aérien et recommandations visant
fuite
à les réduire)
Déclassement de la zone 2
Zone
Réseau de en zone saine (hors zone)
2 / ZS sphérique de
distribution Fuite sur sous conditions (voir chap.
S Gaz Ambiante 300 mbars sous 20 cm autour
intérieur vanne/bride/raccord 11 - Evaluation des risques
conditions du point de
aérien et recommandations visant
fuite
à les réduire)
Légende : C = Continu / P = Primaire / S = Secondaire / ATM = Atmosphérique / ZS : Zone Saine

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10.3 EQUIPEMENTS THERMIQUES INDUSTRIELS - ATOMISEUR
10.3.1 Descriptif du process
Les matières premières issues du processus de broyage en phase humide sont ensuite dirigées vers
le process d’atomisation. Il consiste à faire passer la matière première dans un courant d’air chaud à
température contrôlée afin d’évaporer l’eau présente dans la matière. En sortie de ce process, la
matière dite atomisée est constituée de particules sphériques à granulométrie et humidité constantes.
Le courant d’air chaud est créé par la combustion de gaz naturel. La puissance thermique de
l’atomiseur est de 9,3 MW. Les gaz de combustion sont canalisés vers l’extérieur.
L’atomiseur est alimenté depuis le réseau 4 bars et dispose d’une double dérivation comportant un
ensemble vanne/filtre/détendeur/électro-vanne/pressostat et dispositifs de sécurité.
Point
(°C)
Réseau d’
alimentation
Réseau Gaz des
G 5 15 0,6 / 535 /
Naturel/Méthane équipements
thermiques
industriels
10.3.3 Données structurelles du bâtiment
On retrouve des brides au niveau de l’insertion des équipements techniques du réseau (vannes ;
électro-vannes ; détendeurs ; compteurs ; pressostats).
10.3.4 Ventilation
Le bâtiment production est largement ventilé naturellement par des ouvertures en façades et en
toiture.

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Les fours sont équipés d’une vanne de coupure gaz, d’un détendeur avec dispositif de sécurité manque
gaz, de pressostats de régulation et de sécurité, un évent de sécurité canalisé vers l’extérieur en cas
de surpression sur le réseau en aval du détendeur.
Le brûleur est muni d’une détection optique de flamme assurant la coupure de l’alimentation de gaz
par l’électro-vanne en cas d’absence de détection de flamme.
Un balayage automatique de l’atmosphère de la chambre de combustion du brûleur est réalisé avant

chaque démarrage.

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10.3.6 Zonage ATEX
Degré de
de travail
C/P/ Pression Mesures visant à
Etendue de la
Lieu Description S Nature Température de travail Zonage réduire le risque
(1) (1) zone
Déclassement de la
Réseau de Zone sphérique (hors zone) sous
2 / ZS
distribution Fuite sur de 20 cm conditions (voir chap.
S Gaz Ambiante 300 mbars sous
intérieur vanne/bride/raccord autour du point 11 - Evaluation des
conditions
aérien de fuite risques et
recommandations visant
à les réduire)
Déclassement de la
Réseau de Zone sphérique (hors zone) sous
2 / ZS
distribution Fuite sur de 10cm autour conditions (voir chap.
S Gaz Ambiante 150 mbars sous
intérieur vanne/bride/raccord du point de 11 - Evaluation des
conditions
aérien fuite risques et
recommandations visant
à les réduire)
Légende :

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10.4 EQUIPEMENTS THERMIQUES INDUSTRIELS - SECHOIRS
La phase de séchage est complémentaire de la phase de pressage qui permet de :

 Mettre en forme la masse pour lui donner une forme définie et stable ;
 Compacter la masse pour lui donner une consistance et une résistance aux sollicitations
extérieures ;
 Limiter les espaces vides entre les particules de la masse.
Les carreaux formés sont envoyés dans l’un des trois séchoirs pour réduire l’humidité au maximum.
Les séchoirs sont alimentés en gaz naturel par le réseau de distribution aérien intérieur. La puissance
thermique totale des brûleurs des séchoirs est de 5,88 MW.
1 séchoir est équipé de 7 brûleurs ; les 2 autres séchoirs sont équipés de 6 brûleurs.
Les séchoirs sont alimentés depuis le réseau 4 bars et comportent 2 détentes à 300 mbars et 100
mbars.
Point
(°C)
Réseau d’
alimentation
Réseau Gaz des
G 5 15 0,6 / 535 /
thermiques
industriels

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10.4.4 Ventilation
toiture.
gaz, de pressostats de régultation et de sécurité, un évent de sécurité canalisé vers l’extérieur en cas

chaque démarrage.

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10.4.6 Zonage ATEX
Degré de
de travail
Etendue de la
(1) (1) zone
Déclassement de la zone
2 en zone saine (hors
Réseau de Zone sphérique
2 / ZS zone) sous conditions
distribution Fuite sur de 20 cm
S Gaz Ambiante 300 mbars sous (voir chap. 11 -
intérieur vanne/bride/raccord autour du point
conditions Evaluation des risques
aérien de fuite
et recommandations
distribution Fuite sur de 10cm autour
intérieur vanne/bride/raccord du point de
aérien fuite
et recommandations
Légende :

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10.5 EQUIPEMENTS THERMIQUES INDUSTRIELS - FOURS
Après les processus de séchage et d’émaillage, les carreaux sont dirigés vers les fours de cuisson.
La cuisson est réalisée dans par l’intermédiaire de 2 fours de longueur variant de 100 m à 105 m à
l’intérieur desquels les carreaux avancent sur des rouleaux. Les brûleurs à gaz se trouvent au-dessus
et en-dessous de ces rouleaux. Au total, les fours sont équipés de 160 et 180 brûleurs de puissance
thermique totale d’environ 9 MW.
Les fours sont constitués d’une zone en amont dépourvue de brûleurs. Cette zone est réchauffée
jusqu’à une température de 200 à 400°C provenant des fumées récupérées par la zone de cuisson
par le biais d’un ventilateur d’évacuation. Cette zone permet le séchage complet du carreau dit « cru »
évitant d’éventuels fissures ou éclatements.
Les carreaux atteignent ensuite une zone de préchauffage à 900°C puis la zone de cuisson qui peut
atteindre jusqu’à 1 200°C. Suivent deux zones de refroidissement pour abaisser la température des
carreaux.
Les fours sont alimentés depuis le réseau 4 bars et comportent 3 détentes à 300 mbars, 100 mbars
puis 50 mbars.
Point
(°C)
Réseau d’
alimentation
Réseau Gaz des
G 5 15 0,6 / 535 /
thermiques
industriels

mars 19
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10.5.4 Ventilation
toiture.
gaz, de pressostats de régultation et de sécurité, un évent de sécurité canalisé vers l’extérieur en cas

chaque démarrage.

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10.5.6 Zonage ATEX
Degré de
de travail
Etendue de la
(1) (1) zone
aérien de fuite
et recommandations
aérien de fuite
et recommandations
aérien de fuite
et recommandations
Légende :

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10.6 EQUIPEMENTS THERMIQUES INDUSTRIELS - HOUSSEUSES
Les palettes de produits finis sont dirigées avant expédition vers les housseuses thermiques qui
assurent le filmage plastique par film thermoretractable. Le site comporte 1 housseuse dans le
bâtiment logistique et 1 housseuse dans le bâtiment production.
Les housseuses sont alimentées depuis le réseau 4 bars et comportent 2 détentes à 300 mbars et
100 mbars. Elles sont équipées 4 rampes mobiles de brûleurs.
Point
(°C)
Réseau d’
alimentation
Réseau Gaz des
G 5 15 0,6 / 535 /
thermiques
industriels
Le bâtiment logistique est compartimenté en deux cellules de stockage d’environ 5 500 m² chacune
et abrite une housseuse alimentée au gaz naturel.
De même que pour le bâtiment production, le réseau de distribution aérien intérieur est réalisé en
canalisation acier soudé (cf schéma des réseaux gaz en page 16). On retrouve des brides au niveau
de l’insertion des équipements techniques du réseau (vannes ; électro-vannes ; détendeurs ;
compteurs ; pressostats).

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10.6.4 Ventilation
toiture.
Les housseuses sont équipées d’une vanne de coupure gaz, d’un détendeur avec dispositif de sécurité
manque gaz, de pressostats de régultation et de sécurité.

chaque démarrage.

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10.6.6 Zonage ATEX
Degré de
de travail
Etendue de la
(1) (1) zone
aérien de fuite
et recommandations
aérien de fuite
et recommandations
Légende :

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10.7 ZONES DE CHARGE BATTERIES
Des postes de charges pour le fonctionnement des chariots élévateurs sont répartis sur le site comme
indiqué sur le plan en page 17 entre le bâtiment production et le bâtiment logistique.
Point
(°C)
Dégagement
gazeux lors
Hydrogène G 4 75 0.1 / 560 /
de la charge
des batteries
Il n’existe pas de local spécifique de charge batteries.
10.7.4 Ventilation
Les bâtiments logistique et production sont largement ventilés naturellement par des ouvertures en
façades et en toiture.
l'alarme à l'exploitant et actionnement d'une alarme perceptible en tout point des bâtiments ainsi que
d’un système de coupure générale de l’alimentation électrique

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Détermination des zones ATEX
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10.7.6 Zonage ATEX
Degré de
Température et pression de
travail
et type Commentaire / Mesures
Pression visant à réduire le
C/P/S Etendue de la
Lieu Description (1) Nature Température de travail Zonage risque
(1) zone
Dégagement Voir chap. 11 - Evaluation
Limitée à 50cm
Zone charge gazeux lors de des risques et
P Gaz Ambiante ATM Z1 au-dessus des
batterie la charge des recommandations visant à
batteries
batteries les réduire
Légende : C = Continu / P = Primaire / S = Secondaire / ATM = Atmosphérique

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EVALUATION DES RISQUES ET RECOMMANDATIONS VISANT A LES

REDUIRE
La cotation de la probabilité d’occurrence est déterminée de la manière suivante :

 En ce qui concerne les sources d’inflammations liées aux équipements, la probabilité
d’occurrence d’une source d’inflammation dans la zone est définie selon 4 critères :
o Probabilité 4 : source d’inflammation susceptible de se produire en fonctionnement
normal ;
o Probabilité 3 : pas de source d’inflammation présente en fonctionnement normal ;
o Probabilité 2 : pas de source d’inflammation présente en cas d’une défaillance
prévisible ;
o Probabilité 1 : pas de source d’inflammation malgré une défaillance rare.
 En ce qui concerne les autres sources d’inflammations, la probabilité d’occurrence d’une source
d’inflammation dans la zone est définie selon 4 critères :
o Probabilité 4 : source d’inflammation présente constamment ou fréquemment ;
Exemple : four.
o Probabilité 3: pas de source d’inflammation présente constamment ou
fréquemment ;
Exemple : électricité statique, point chaud lié à un véhicule, choc métal/métal.
o Probabilité 2 : pas de source d’inflammation présente dans des circonstances rares ;
Exemple : foudre.
o Probabilité 1 : pas de source d’inflammation présente dans des circonstances très
rares ;
Exemple : défaillance sur un équipement.
La probabilité d’explosion est déterminée par la combinaison de la probabilité de présence d’une source
d’inflammation et d’une atmosphère explosive (zone) selon la matrice suivante :

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Tableau : Cotation de la probabilité d’occurence
Type de zone
NC 2 1 0
4 0 1 2 3
Probabilité
3 0 0 1 2
source
2 0 0 0 1
d’inflammation
1 0 0 0 0
Les seuils retenus pour quantifier le risque d’apparition d’une explosion sont les suivants :
Niveau de Risque Commentaire
Niveau de risque qui ne nécessite pas de mesures

0 Explosion improbable
compensatoires
1 Explosion peu probable Niveau de risque nécessitant des mesures compensatoires
2 Explosion probable Niveau de risque nécessitant des mesures compensatoires
Niveau de risque nécessitant des mesures compensatoires

3 Explosion très probable
avec priorité immédiates

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Tableau : Synthèse de l’analyse des risques et des recommandations
Classement zone
ATEX
Unité de Eléments appréciation risque
Source Recommandations
travail / Opération explosion
d'inflammation la proposées Observations
installations sous opération (et moyens de prévention
plus probable pour réduire le risque
source
concernées présents)
zone ATEX
Probabilité
d’une ATEX
d'explosion
Classement
Probablilité
d’occurrence
Gaz
d'inflammation
d'inflammation
Niveau de risque
Probabilité source
Poussières
Evaluation des sources de dégagement
Accidentologie du site : Il ne nous a été déclaré aucun incident lié à cette étude depuis 1994, date de création du site
Probabilité d’occurrence d’une ATEX : dans le cadre des réseaux de distribution gaz naturel et de l’exploitation des équipements thermiques industriels, les différentes études réalisées considèrent que l’apparition d’une source de
fuite peut être évitée sous condition du respect des DTU (Document Technique Unifié) en vigueur lors de la mise en œuvre de réseaux ou d’équipements thermiques, des dispositions réglementaires applicables (réglementations Code
du Travail, ERP ou réglementation ICPE si applicable), de l’exploitation et du maintien en état de conformité. Dans ces conditions, une zone non dangereuse peut être évoquée.
Suivi des procédures
Contrôle périodique des
d’exploitation ;
dispositifs de sécurité
Levées des observations
(E.SEC.FOU.01 – registre de
éventuelles des rapports de
contrôle système de sécurité gaz
vérifications gaz ;
fours) ;
Réseau de Sensibilisation du personnel
Ensemble du Contrôle périodique des
distribution en gaz Z2 0 au risque ATEX (formation Zone saine 0
site installations de gaz combustible
naturel niveau 0) ;
– recherche de fuite essai
Respect des prescriptions
d’étanchéité (Rapport de
d’utilisation des équipements
vérification ACDEF –
thermiques industriels du
14/06/2018)
fabricant définis pour chaque
machine.
Evaluation des moyens de sécurité
Absence d’exigences
Zone saine
Réseau de réglementaires ICPE selon le
Ensemble du si
distribution en gaz Z2 Absence de détection gaz 0 classement proposé par le 0
site recommandations
naturel dossier de demande
respectées
d’autorisation unique en cours
Vannes de coupure générale
gaz ;
Réseau de Contrôle périodique des Levées des observations
Ensemble du
distribution en gaz Z2 installations de gaz combustible 0 éventuelles des rapports de - 0
site
naturel –manoeuvre des vannes vérifications
(Rapport de vérification ACDEF –
14/06/2018)
Fiche de relevé des essais des
dispositifs de sécurité
Vérification des dispositifs de Zone saine si
Réseau de E.SEC.FOU.01 en place pour
Ensemble du sécurité alimentation gaz des
distribution en gaz Z2 0 les lignes fours. 0
site équipements thermiques recommandations
naturel Surveillance des dispositifs
industriels : lignes fours respectées
des autres équipements
thermiques industriels à tracer
Recommandations générales
Travaux
Réaliser systématiquement un
maintenance du
Réseau de plan de prévention, un permis
Ensemble du réseau et des
distribution en gaz Z2 0 de travail et un permis de feu 1 0
site équpements (points
naturel dès lors de travaux sur réseau
chauds, flammes
gaz.
nues, étincelles…)
Rappeler régulièrement cette
Réseau de interdiction et apposer les
Ensemble du Flammes nues,
distribution en gaz Z2 Interdiction de fumer sur site 0 pictogrammes d’interdiction de 1 0
site points chauds
naturel fumer dans les zones
potentiellement à risque.

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mars 19

Annexe 13 - Zonage Atex - Analyse MMR - Novoceram

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Annexe 13 - Zonage Atex - Analyse MMR - Novoceram

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19 bis rue Jean Bertin

Nos références : A23V180X

RAPPORT DE DETERMINATION DES ZONES ATEX ET

Ce rapport annule et remplace le rapport du : sans objet

GESTION DES REVISIONS

01 Mars 2019 Rapport initial /

TABLE DES MATIERES

4.1 DIRECTIVE EUROPEENNE 1999/92/CE 6

6.1 CONDITIONS DE FORMATION D’UNE ATEX 9

10.1 RESEAU DE DISTRIBUTION PRINCIPAL ENTERRE DE GAZ 20

Nos références : A23V180X/NDU/Ind01

10.1.2Récapitulatif des matières inflammables mises en oeuvre 20

Nos références : A23V180X/NDU/Ind01

Raison sociale : NOVOCERAM PRODUITS CERAMIQUES

INTRODUCTION & OBJET DE LA MISSION

Suite à la réorganisation du site et à l’extension des capacités de production de l’établissement, l’arrêté

Nos références : A23V180X/NDU/Ind01

engager un programme de remplacement d’équipements de production plus performants (fours et

DOCUMENTS MIS A DISPOSITION

- Dossier de demande d’autorisation environnemental unique – Indice 01 du 16/05/2018 ;

Nos références : A23V180X/NDU/Ind01

4.1 DIRECTIVE EUROPEENNE 1999/92/CE

La Directive européenne 1999/92/CE concernant les prescriptions minimales visant à améliorer la

La Directive ATEX requiert que les actions suivantes soient menées :

Pour ce faire il faut :

4.2 DEFINITION DES ZONES DANGEREUSES

Nos références : A23V180X/NDU/Ind01

Un emplacement où il est improbable que des atmosphères explosives se présentent en quantités

4.3 DOCUMENTS DE REFERENCE

(liste non exhaustive)

Nos références : A23V180X/NDU/Ind01

 Norme NF EN 60079-10.1 (mai 2016) relatif au classement des emplacements en atmosphères

Le Code du Travail définit les principales obligations suivantes :

Dans le DRPE, doivent apparaitre :

Nos références : A23V180X/NDU/Ind01

6.1 CONDITIONS DE FORMATION D’UNE ATEX

6.2 DEFINITION DES ZONES ATEX

On distingue 2 catégories pour le zonage ATEX qui se divisent en 3 zones :

Tableau : Définition des zones ATEX

Zones définies par la réglementation

Atmosphère explosive Zone gaz/vapeur Zone poussière

 Pour les gaz et liquides :

Zone 0 = Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l'air

Zone 1 = Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l'air

Nos références : A23V180X/NDU/Ind01

Zone 2 = Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l'air

 Pour les poussières :

Zone 21 = Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières

Zone 22 = Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières

Durée de présence d’une matière

Continu 1 000 heures ou plus / an

Premier degré 10 < heures / an < 1 000

Deuxième degré Moins de 10 heures / an

(Source : API 505)

Nos références : A23V180X/NDU/Ind01

La classification de zones dangereuses ne s'applique pas aux dysfonctionnements catastrophiques (par

6.3 METHODOLOGIE DE CLASSEMENT DES EMPLACEMENTS

Au cours de la troisième étape, on détermine la probabilité d'occurrence d'émission des sources

6.3.1 Sources de dégagement

Nos références : A23V180X/NDU/Ind01

6.3.2 Efficacité de la ventilation

6.3.3 Disponibilité de la ventilation