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OPERATION :

Réhabilitation de l’entreprise CEVAM

MAITRE D’OUVRAGE :

CEVAM

Les Champs Rouges


43390 AUZON

BET FLUIDES : ARCHITECTE :

ATELIER 4
ACTIF

Siège Social: Agence Haute-Vienne:


62 Av. J.F. Kennedy
Parc Technologique Parc Océalim
Lavaur La Béchade
Rue Albert de Dion
10, avenue Saint Exupéry
87270 COUZEIX
63 500 ISSOIRE
63500 ISSOIRE Téléphone: 05.55.32.56.95
Téléphone: 04 73 55 20 57 Télécopie : 05.55.32.09.76
Télécopie : 04 73 55 20 58 actif87@actif-ingenierie.fr
actif63@actif-ingenierie.fr

Téléphone : 04 73 89 31 10
Agence Ile de France: Agence Corrèze:
Fax : 04 73 89 64 81
2, rue Saint Just 27, rue André Delon
93130 NOISY LE SEC 19100 BRIVE
issoire@atelier4.fr
Téléphone: 01 80 60 64 27 Téléphone: 05 55 18 00 40
Télécopie : 01 80 60 64 21 Télécopie : 05 55 17 71 96
actif93@actif-ingenierie.fr actif19@actif-ingenierie.fr

Dossier de Consultation des Entreprises (DCE)

Lot Electricité Date : 13 Octobre 2015


Réhabilitation de l’entreprise CEVAM à Auzon (43)
Dossier de Consultation des Entreprises (DCE) – Lot Electricité

SOMMAIRE

I- LA PRESENTATION GENERALE
GENERALE 1
1.1. LE DOSSIER 1
1.2. LA MAITRISE D’ŒUVRE 1
1.3. LIEU DE L’INTERVENTION 2
1.4. LES NORMES ET LES REGLEMENTS 2
1.5. LES PRIX 5
1.6. LES PRESCRIPTIONS PARTICULIERES 6
1.7. LE CONTROLE TECHNIQUE 9
1.8. LA COORDINATION SECURITE PROTECTION SANTE 9
II-
II- LA CONCEPTION GENERALE
GENERALE 10
2.0. LA DEFINITION DES PRESTATIONS 10
2.1. LES TRAVAUX PRELIMINAIRES 10
2.2. LES LIAISONS A LA TERRE ET EQUIPOTENTIELLES 10
2.3. L’ALIMENTATION ELECTRIQUE DES NOUVEAUX EQUIPEMENTS 11
2.4. LA DISTRIBUTION ELECTRIQUE 11
2.5. LE CONCEPT ECLAIRAGE 13
2.6. LE PETIT APPAREILLAGE 16
2.7. L’ECLAIRAGE DE SECURITE 16
2.8. LE CABLAGE VOIX-
VOIX-DONNES-
DONNES-IMAGES 17
2.9. LE SYSTEME DE SECURITE INCENDIE DE CATEGORIE A 17
2.10. LA VIDEOSURVEILLANCE 17
2.11. L’ECLAIRAGE EXTERIEUR 18
III-
III- LES REGLES DE MISE EN
EN ŒUVRE ET LES
CARACTERISTIQUES
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
TECHNIQUES DES MATERIELS 19
3.1. LES TRAVAUX PRELIMINAIRES 19
3.2. LES LIAISONS A LA TERRE ET EQUIPOTENTIELLE 24
3.3. L’ALIMENTATION ELECTRIQUE DES NOUVEAUX EQUIPEMENTS 25
3.4. LA DISTRIBUTION ELECTRIQUE 26
3.5. LE CONCEPT ECLAIRAGE 32
3.6. LE PETIT APPAREILLAGE 37
3.7. L’ECLAIRAGE DE SECURITE 38
3.8. LE CABLAGE VDI 40
3.9. LE SYSTEME DE SECURITE DE CATEGORIE A 43
3.10.
3.10. LA VIDEOSURVEILLANCE 56
3.11. L’ECLAIRAGE EXTERIEUR 57

Réf. : 038-2015-43, ChR BET ACTIF 13 Octobre 2015


Réhabilitation de l’entreprise CEVAM à Auzon (43)
Dossier de Consultation des Entreprises (DCE) – Lot Electricité

I- LA PRESENTATION GENERALE

1.1. LE DOSSIER

Le présent dossier est établi par la société A.C.T.I.F., Parc Technologique Lavaur La Béchade rue
Albert De Dion 63500 ISSOIRE, pour le compte de :

CEVAM
Les Champs Rouges
43390 AUZON

Il a pour but de définir les prestations que devra réaliser l’entreprise titulaire du marché pour la
réalisation des travaux du lot Electricité dans le cadre de la réhabilitation de l’entreprise CEVAM à
AUZON (43).

1.2. LA MAITRISE D’ŒUVRE

La mission de maîtrise d’œuvre est assurée par ATELIER 4 architecte.

La mission de bureau d’étude technique est assurée par ACTIF, elle comprend principalement les
prestations suivantes :

Rédaction du cahier des charges,


Localisation des ouvrages,
Plans d’implantation,
Les quantitatif et les métrés,
Participation à 5 réunions de chantier,
Participation à la réception des ouvrages,

Compte tenu de la mission du bureau d’étude, l’entreprise titulaire du présent lot devra en
complément les prestations suivantes :

Tous les plans d’exécution et de détail de fabrication et de mise en œuvre,


Toutes les prestations d’adaptations des éléments d’exécutions fournis par le BET dans le cas
où l’entreprise apporterait des modifications à ces derniers,
Mise à disposition de tout le personnel nécessaire lors de la réception des ouvrages,
Fourniture de tout le matériel nécessaire aux essais,
Fourniture du dossier des ouvrages exécutés en 3 exemplaires “ papier ”, en plus des tirages,
les plans seront également fournis sous logiciel AUTOCAD.

Ce dossier sera présenté dans un classeur et devra comporter les éléments suivants :

1. Les plans des ouvrages exécutés,


2. Les schémas électriques complets,
3. Tous les synoptiques des installations,
4. Les carnets de câbles,
5. Tous les PV de classement des matériels,
6. Les certificats de garantie des matériels,
7. Les notices de fonctionnement.

BET ACTIF
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1.3. LIEU DE L’INTERVENTION

L’intervention est à réaliser dans un bâtiment de type “ Etablissement Recevant du Public (ERP) ”
ayant les caractéristiques suivantes :

Nom de l’établissement :
Adresse :
Activité : Etablissement industriel régi par le code du travail
Nombre de niveaux : R+1 partiel.

Description sommaire des locaux, objet des travaux :

Au rez-de-chaussée : vestiaires et sanitaires, salle de réunions, bureau à l’entrée, local ménage, locaux
techniques et galerie.

Au niveau 1 : Le réfectoire.

1.4. LES NORMES ET LES REGLEMENTS

L’entreprise titulaire du présent lot devra le respect de l’ensemble des normes, règlements, DTU,
Instructions techniques, etc. applicables à la réalisation de ses ouvrages.

Elle devra également le respect des normes, règlements, DTU, Instructions techniques, etc.
applicables aux ouvrages annexes tels que maçonnerie, plâtrerie, serrurerie, etc.

Les principaux règlements applicables sont :

Règlement Sanitaire Départemental Type (RSDT)


Santé et famille
Circulaire du 9 août 1978 modifiée par circulaires du 26 avril 1982, 20 janvier 1983, 10 août 1984, 22
mai 1997 et 99-217 du 12 avril 1999

- Titre1 : les eaux destinées à la consommation humaine


- Titre 2 : locaux d’habitation et assimilés
- Titre 3 : dispositions applicables aux bâtiments autres que ceux à usage d’habitation et assimilés.
- Titre 5 : le bruit

Décret n° 2010-1016 du 30 août 2010


Relatif aux obligations de l'employeur pour l'utilisation des installations électriques des
lieux de travail

Décret n° 2010-1017 du 30 août 2010


relatif aux obligations des maîtres d'ouvrage entreprenant la construction ou
l'aménagement de bâtiments destinés à recevoir des travailleurs en matière de conception
et de réalisation des installations électriques

Décret n° 2010-1018 du 30 août 2010


Portant diverses dispositions relatives à la prévention des risques électriques dans les
lieux de travail

Décret 92-332 du 31 mars 1992


Modifiant le code du travail (2ème partie : décret en conseil d’état) et relatif aux
dispositions concernant la sécurité et la santé que doivent observer les maitres d’ouvrage
lors de la construction de lieux de travail ou leur de leurs modifications, extensions ou
transformations.

BET ACTIF
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Les principales normes applicables sont :

Electricité

NORME FRANCAISE NF C 15-100


Décembre 2002 et mise à jour de juin 2005, mars 2007, aout 2007 et octobre 2007
Installations électriques à basse tension
Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l'afnor le 5 novembre 2002
pour prendre effet à compter du 5 décembre 2002.
Correspondance Normes de la Commission Electrotechnique Internationale de la série 60 364 et
Documents d'Harmonisation du CENELEC de la série HD 384.
La présente norme traite de la conception, de la réalisation, de la vérification et de l'entretien des
installations électriques alimentées sous une tension au plus égale à 1 000 volts (valeur efficace) en
courant alternatif et à 1 500 volts en courant continu.
Modifications
Inclut la mise à jour NFC 15-100 de juin 2005.

NORME FRANCAISE NF C 15-103


Mars 2004
Installations électriques à basse tension
Guide pratique : Choix des matériels électriques (y compris les canalisations) en fonction des
influences externes.

UTE C 15-105
Juillet 2003
Installations électriques à basse tension
Guide pratique détermination des sections de conducteurs et choix des dispositifs de protection

UTE C 15-106
Décembre 2003
Installations électriques à basse tension et à haute tension
Guide pratique
Sections des conducteurs de protection, des conducteurs de terre et des conducteurs de liaison
équipotentielle.

NORME FRANCAISE UTE C 15-520


juillet 2007
Union technique de l'électricité
Installations électriques à basse tension
Guide pratique canalisations modes de pose connexions

NORME FRANCAISE NF X 35-103


Octobre 1990
Principes d’ergonomie visuelle applicables à l’éclairage des lieux de travail.
Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l'afnor le 20 septembre 200
pour prendre effet le 20 octobre 2000.
Correspondance : A la date de publication de la présente norme, il existe la norme internationale
ISO 8995 : 1989 différente sur certaines spécifications de la présente norme française.

NF EN 12464-1
Juillet 2011
X 90-003-1
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 22 juin 2011 pour prendre
effet le 22 juillet 2011.

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Analyse
Le présent document prescrit les exigences d'éclairage vis-à-vis des personnes présentes sur des lieux
de travail intérieurs, qui permettront de satisfaire aux besoins de confort visuel et de performance
visuelle des personnes dont la capacité ophtalmique (visuelle) est normale. Toutes les tâches visuelles
courantes sont considérées, y compris le travail sur un équipement de visualisation (DSE).
Il spécifie les exigences concernant la quantité et la qualité d'éclairage des solutions d'éclairage pour
la plupart des lieux de travail intérieurs et leurs zones associées. Des recommandations de bonne
pratique de l'éclairage sont données en complément.

NF EN 12193
Mars 2008
X 90-005
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 6 février 2008 pour
prendre effet le 6 mars 2008.
Remplace la norme homologuée NF EN 12193, d'octobre 1999.
Correspondance
La Norme européenne EN 12193 :2007 a le statut d'une norme française.
Analyse
Le présent document spécifie l'éclairage des manifestations sportives, à l'intérieur ou à l'extérieur. Il
fournit des valeurs pour le projet et le contrôle de l'éclairage des installations sportives en termes
d'éclairements, d'uniformité, de limitation de l'éblouissement et de propriétés de couleur des sources
lumineuses

SSI

NORME FRANCAISE NF S 61-931


28 Février 2014
Remplace les normes homologuées NF S 61-930, de décembre 2001 et NF S 61-931, d'avril 2004
Systèmes de sécurité incendie (S.S.I.)
Le présent document fait partie d'un ensemble de normes visant à assurer l'aptitude à la fonction des
équipements techniques constitutifs d'un système concourant à la sécurité contre les risques
d'incendie et de panique. Il donne les définitions, les différentes catégories de SSI ainsi que les
niveaux d'accès et les règles générales de ces systèmes

NORME FRANCAISE NF S 61-932


26 décembre 2008
Le présent document donne les règles générales d'installation des matériels et des liaisons constituant
ces Systèmes de Sécurité Incendie (S.S.I.).

NORME FRANCAISE NF S 61-933


10 septembre 2011
Systèmes de Sécurité Incendie (S.S.I.)
Il donne les règles générales d'exploitation et de maintenance des matériels et des liaisons constituant
ces Systèmes de Sécurité Incendie (S.S.I.).

NORME FRANCAISE NF S 61-934


05 mars 1991
Systèmes de sécurité incendie (S.S.I.)
Centralisateurs de mise en sécurité incendie (C.M.S.I.)
La présente norme concerne plus particulièrement les Centralisateurs de Mise en Sécurité Incendie.

NORME FRANCAISE NF S 61-935


05 décembre 1990
Systèmes de sécurité incendie (S.S.I.)
Unité de signalisation (U.S.)
La présente norme concerne plus particulièrement les dispositifs assurant la signalisation des
informations nécessaires pour les systèmes de mise en sécurité incendie.

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NORME FRANCAISE NF S 61-936


3 mai 2013
Systèmes de sécurité incendie (S.S.I.)
Équipements d'alarme (E.A.)
Le présent document a pour objet de fixer les règles de conception et les caractéristiques principales
d'aptitude à la fonction des équipements d'alarme pour l'évacuation (EA) mis en œuvre dans le cadre
d'un système de sécurité incendie (SSI).

NORME FRANCAISE NF S 61-940


05 juin 2000
Systèmes de sécurité incendie (S.S.I.)
Alimentations électriques de sécurité (A.E.S.)
Le présent document concerne particulièrement les alimentations électriques de sécurité.

NORME FRANCAISE FD S 61-949


Novembre 1995
Systèmes de sécurité incendie
Commentaires et interprétations des normes NF S 61-931 à NF S 61-939
Ce document constitue un guide d'utilisation des normes relatives aux systèmes de sécurité incendie
sous forme de questions posées par les utilisateurs de ces normes et des réponses apportées par la
commission de normalisation compétente. Il doit permettre une meilleure interprétation des textes
normatifs et pourra servir de base à la révision de ces normes.

NORME FRANCAISE NF S 61-970


20 Juillet 2007
Modifications
Inclut l'Amendement A1 d'avril 2009. Il propose des modifications afin de tenir compte de la norme NF
EN 12101-10, des nouvelles technologies au niveau des T.R.E. et des remontées d'expérience.
Inclut l'Amendement A2 de novembre 2010.
Corrections
2ème tirage (février 2012) : Par rapport au 1er tirage, modification au paragraphe 9.2
Systèmes de détection incendie
Règles d’installation des systèmes de détection incendie
Ce document fixe les règles d’installation des systèmes de détection incendie (S.D.I.) incluant les
liaisons filaires ou radioélectriques et donne également des exigences techniques lors de l’utilisation
des ce systèmes pour délivrer des informations vers des dispositifs auxiliaires tels que des systèmes
d’extinction automatique et des systèmes de mise en sécurité incendie (S.M.S.I.)

NORME FRANCAISE NF EN 54-1


6 mai 2011
Systèmes de détection et d'alarme incendie
Ce document spécifie les principes généraux qui régissent les systèmes de détection et d'alarme
incendie destinés à être installés dans des bâtiments ainsi que les définitions nécessaires à l'ensemble
des parties de la norme EN 54.

1.5. LES PRIX

Les prix établis par l’entreprise figurant dans la décomposition du prix global et forfaitaire et sur l’acte
d’engagement s’entendent compris :

Fourniture des matériels suivant les exigences techniques du CCTP,


Pose des matériels, compris toutes sujétions de mise en œuvre,
Conditions particulières d’intervention figurant sur l’ensemble des pièces constituant le dossier
de consultation des entreprises,
Contraintes d’exécutions dues à la technique employée par les autres corps d’état,
Tous les essais, épreuves, tests etc. pouvant être demandés réglementairement ou par le
maître d’ouvrage ou le maître d’œuvre,

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La mise à disposition du personnel nécessaire pendant les vérifications du contrôleur


technique,
La formation des utilisateurs sur les installations créées,
Toutes prestations ou informations figurant sur les pièces administratives,
Toutes les démarches administratives permettant d’obtenir les autorisations nécessaires à la
mise en œuvre d’appareils extérieurs, tels que caméras de surveillance, sirènes extérieures,
etc.

Les entrepreneurs sont responsables de la totalité des travaux. Ils ne pourront


invoquer une méconnaissance des ouvrages communs à un ou plusieurs lots.

L'entreprise devra prendre connaissance :

Du descriptif général concernant tous les autres corps d'état.


Des plans de réservations et des plans de réseaux des autres entreprises.

Les entreprises devront prendre en considération les contraintes particulières d’intervention telles que
LE PHASAGE, la protection des matériels existants, les déplacements du mobilier pouvant gêner la
réalisation des ouvrages, la réalisation des coupures électriques courants forts et faibles en
dehors des périodes de travail de l’établissement, etc. afin d’éviter tous litiges, il est obligatoire
que les soumissionnaires visitent les lieux.
Dans le cas contraire les entreprises ne pourront à aucun moment espérer obtenir des travaux
supplémentaires permettant la prise en compte des contraintes spécifiques du site.

1.6. LES PRESCRIPTIONS PARTICULIERES

1.6.1. LES MATERIELS ET MATERIAUX

Les fournitures et matériels fournis et installés par le titulaire du présent lot devront répondre aux
conditions et prescriptions suivantes:

Conformité aux normes NF :

L'entrepreneur ne pourra mettre en œuvre que des matériels et matériaux faisant l'objet de normes
NF, le respect de ces normes étant visualisé par des logos tels que NF-USE, NF Electricité, NF
Luminaires, etc.

Dans le cas où la norme NF n'existe pas pour le matériel, l'entrepreneur devra présenter un certificat
de conformité aux normes émanant d'un organisme agréé.

Conformité au DTU :

L'entrepreneur ne pourra mettre en œuvre que des matériels et matériaux répondant aux conditions
et prescriptions du DTU.

Produit ayant fait l'objet d'une certification :

L'entrepreneur ne pourra mettre en œuvre que des produits titulaires de cette certification, selon le
guide des produits certifiés pour le bâtiment dernière édition parue.

Matériaux, composants ou procédés nouveaux :

L'entrepreneur ne pourra mettre en œuvre que des produits titulaires d'un avis technique.

L'entrepreneur devra toujours justifier de ces avis techniques.

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1.6.2. LES MARQUES ET REFERENCE DES MATERIELS

Principe

Pour certains matériels, le choix du concepteur ne peut être défini d'une manière précise sans faire
référence à un matériel ou un produit d'un modèle d'une marque. Les marques et modèles indiqués ci-
après dans le CCTP avec la mention « ou équivalent », ne sont donnés qu'à titre de référence et à
titre strictement indicatif.

Si l’entreprise propose des matériels ou des produits de marque différente, elle devra justifier de la
conformité de ces derniers avec les exigences du CCTP, tant sur les performances, que sur
l’esthétique, les côtes, etc.

Dans tous les cas les caractéristiques des matériels devront apparaître dans la
décomposition du prix global et forfaitaire (DPGF).
Le Maître d'Ouvrage, et (ou) son représentant, le Maître d'Œuvre, notifieront par écrit
l'acceptation ou le refus des modifications demandées.

Conformité à la réglementation

Pour certains matériels (chaudière, VMC, régulation, production d’ECS,…), le choix du concepteur a été
défini d'une manière précise à un produit d'un modèle d'une marque pour ces caractéristiques
techniques permettant d’être réglementaire à la RT 2005.
En cas de modifications d’une ou de plusieurs de ces caractéristiques (rendement, consommation,
perte à l’arrêt,…), le titulaire du présent lot devra fournir la note de calcul certifiant que le bâtiment
est toujours conforme à la réglementation thermique en vigueur.
Cette note devra être fournie au plus tard au démarrage des travaux et elle est à la charge du
présent lot.

NOTA : Aucune modification de matériel ne sera acceptée sans cette notice.

1.6.3. LE STOCKAGE ET LA MANUTENTION DES MATERIELS

L'entrepreneur devra prendre à son compte la réception, le stockage et la manutention des produits et
des matériels livrés sur le chantier.

Tous les matériels de la livraison sur le site à la réception seront sous l’unique
responsabilité du titulaire du présent lot, donc toutes dégradation, vol, etc. constatés
seront à la charge financière de l’entreprise.

1.6.4. LA MISE EN ŒUVRE

La qualité

L'entrepreneur adjudicataire s'engage à ne poser que du matériel neuf, à l'exception du matériel prévu
récupéré, de première qualité. La mise en œuvre en sera soignée et faite selon les règles de l'Art.

Les échantillons

Pendant la période de préparation, le titulaire du présent lot devra présenter tous les échantillons
demandés par la Maître d’Ouvrage et le Maître d'Œuvre.

L'entrepreneur assurera leur étiquetage, en dressera un répertoire désignant leur destination et


joindra les fiches techniques et documentations correspondantes. Les commandes ne pourront être
passées qu'après choix du Maître d’Ouvrage ou du Maître d'Œuvre qui conservera les échantillons
jusqu'à la réception.

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L’acoustique

L'entrepreneur adjudicataire s'engage à prendre connaissance du CCTP établi par le bureau d’études
acoustiques et à réaliser les travaux suivant les directives de ce dernier afin de limiter les bruits et
vibrations dans le bâtiment.

Toutes dispositions seront prévues de façon à respecter les niveaux sonores limites à ne pas dépasser
exigés par la Nouvelle Réglementation Acoustique (arrêté du 9 janvier 1995)

La protection et le nettoyage

Au fur et à mesure de l'exécution de ses ouvrages, l'entrepreneur assurera à ses frais, le nettoyage du
chantier.

Tous les matériels fournis et installés par le titulaire du présent lot devront être totalement propres
lors de la réception, s’il est constaté des poussières, salissures ou dégradation de toute nature, le
remplacement sera à la charge de l’entreprise.

1.6.5. LES ESSAIS

Le titulaire du présent lot devra procéder aux essais et vérifications de fonctionnement des
installations, conformément aux dispositions figurant dans le document COPREC N° 1 publié dans le
Moniteur du 6 Novembre 1998 (supplément spécial n° 4954).

Les résultats seront transcrits sur des procès-verbaux établis suivant les modèles figurant dans le
document technique COPREC N° 2 publié dans le Moniteur du 6 Novembre 1998 (supplément spécial
N° 4954) et soumis à l'examen du Bureau de Contrôle.

1.6.6. LA RECEPTION

La réception aura lieu en deux phases :

Opérations préalables à la réception


Levée des réserves.

Les opérations préalables à la réception se feront sur convocation du Maître d'Œuvre après que
l'entreprise ait averti ce dernier, par écrit, de la date d'achèvement des travaux.

Les opérations préalables comprennent :

La reconnaissance des ouvrages exécutés.


La constatation des imperfections, malfaçons ou inexécution.

Ces opérations font l'objet d'un procès-verbal dressé par le Maître d'Œuvre et communiqué au Maître
de l'Ouvrage avec la proposition d'une date d'achèvement des travaux.

Le Maître d'Ouvrage décide si la réception est prononcée ou non, ou si elle est prononcée avec
réserves.

Dans l'affirmative, il fixe la date d'achèvement des travaux.

A partir de cette date :

Les pénalités de retard s'arrêtent.


La garantie commence.

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La réception peut être prononcée avec réserves dans les cas suivants :

Epreuves à exécuter sous certaines conditions, notamment disponibilité de l'énergie électrique.


Prestations, imperfections ou malfaçons à exécuter ou à modifier.

A l'exception des épreuves, tous les travaux objet des réserves seront à exécuter dans un délai de
trois mois, à compter de la date du P. V. des opérations préalables.

Passé ce délai le Maître d'Ouvrage fera exécuter les travaux par une entreprise de son choix ; les frais
occasionnés seront prélevés sur la retenue de garantie.

Il est rappelé à l'entrepreneur que toute demande de sa part pour la réception des travaux est
subordonnée à la remise des documents conformes aux ouvrages exécutés. Au même titre que les
travaux, la non-exécution de ces documents impliquera l'intervention, sur ordre du Maître d'Ouvrage,
d'une entreprise spécialisée rémunérée au titre de la retenue de garantie.

1.7. LE CONTROLE TECHNIQUE

Le contrôle technique sera assuré par un organisme agréé, mandaté et rémunéré directement par le
maître d’ouvrage.

Dans le cas d’une mission de base, l’entreprise titulaire du présent devra fournir à cet organisme,
pendant la phase d’étude, tous les éléments qu’il pourra lui demander tels que les notes de calculs des
sections de câbles, schémas des armoires, détermination des intensités de court circuits, les plans de
fabrication, etc. .
En mission de base avec l’option exécution, l’entreprise devra lui fournir tous les éléments
complémentaires à ceux réalisés par le BET dans le cadre de sa mission.

L’avis du contrôleur technique portera sur l’aspect purement réglementaire et par conséquent ne
pourra pas servir à l’entreprise pour modifier le niveau qualitatif des prestations demandées dans le
CCTP.

Au final de l’installation, pendant les contrôles des installations, l’entreprise devra mettre à la
disposition de l’organisme agréé pendant toute la durée de ces derniers, tous les moyens humains et
matériels qui seront nécessaires à la parfaite réalisation de la mission de contrôle technique.
Elle devra également lui fournir tous les procès verbaux, attestation de mise en œuvre, avis
techniques, essais COPREC, etc. qui pourront lui être demandés.

1.8. LA COORDINATION SECURITE PROTECTION SANTE

Le rôle de coordinateur sécurité protection santé (CSPS) sera assuré par une personne ou une société
dûment mandatée et rémunérée par le maître d’ouvrage.

Pour le présent programme la mission sera de niveau 2.

L’entreprise devra fournir à ce coordinateur son PPSPS et tous les éléments nécessaires à la
constitution du dossier d’interventions ultérieures sur les ouvrages (DIUO).
Elle devra également le respect de toutes les exigences formulées dans le plan général de
coordination (PGC).

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II-
II- LA CONCEPTION GENERALE

2.0. LA DEFINITION DES PRESTATIONS

Le titulaire du présent lot devra assurer toutes les prestations directes et indirectes nécessaires à la
parfaite réalisation des ouvrages suivants :

Les travaux préliminaires,


Les liaisons à la terre et équipotentielles,
L’alimentation électrique des nouveaux équipements,
La distribution électrique,
L’éclairage,
Le petit appareillage,
L’éclairage de sécurité,
Le câblage VDI,
Le système de détection incendie,
La vidéo surveillance,
L’éclairage extérieur.

….suivant les limites de prestations avec les autres corps d’état fixées dans chaque paragraphe du
chapitre III du présent document.

Les prestations suivantes ne sont pas à la charge du présent lot:

Toute intervention sur les installations non concernées par le présent programme de travaux,
La fourniture des postes téléphoniques,
Toute intervention sur l’autocommutateur.

2.1. LES TRAVAUX PRELIMINAIRES

Cette prestation concerne les interventions sur les installations existantes, (TGBT, armoires
divisionnaires, répartiteur téléphonique, etc.) nécessaires à la parfaite réalisation des ouvrages dus
dans le présent programme de travaux.

2.2. LES LIAISONS A LA TERRE ET EQUIPOTENTIELLES

2.2.1. LA PRISE DE TERRE

Le raccordement à la prise de terre des éléments conducteurs de l’établissement et des masses des
appareils électriques contribuera à éviter l’apparition de toute tension dangereuse entre les parties
simultanément accessibles.

Les schémas des liaisons à la terre également appelés “ régime de neutre ” de l’installation Basse
Tension, caractérisent le mode de raccordement à la terre du neutre du secondaire du transformateur
HT/BT ou de la source autonome et les moyens de mise à la terre des masses de l’installation.

Le choix de ces liaisons conditionnera les mesures de protection des personnes contre les contacts
indirects.

Le principe existant pour notre installation est le :

Schéma IT, soit aucune liaison électrique n’est réalisée entre le point neutre et la terre (neutre isolé),
soit une impédance est intercalée entre ces deux derniers (neutre impédant). Dans les deux cas les
masses d’utilisation de l’installation sont reliées à une prise de terre.

BET ACTIF
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2.2.2. LES LIAISONS EQUIPOTENTIELLES

La liaison équipotentielle est la liaison électrique mettant au même potentiel ou à des potentiels
voisins les masses et les éléments conducteurs.

On distinguera deux types de liaison équipotentielle, la liaison équipotentielle principale qui est
existante non modifiée et les liaisons équipotentielles supplémentaires nécessaires par exemple aux
salles d’eau ou autres parties de l’installation.

2.3. L’ALIMENTATION ELECTRIQUE DES NOUVEAUX EQUIPEMENTS

2.3.1. L’EXISTANT

L’établissement est actuellement alimenté depuis le réseau public haute tension par l’intermédiaire
d’un poste de transformation constitué :

D’une cellule HT « Arrivée/Protection »,


D’un transformateur HT/BT de 400 kVA.

Dans le même local, nous trouvons le Tableau Général Basse Tension (TGBT), qui sera l’origine des
prestations dues par le titulaire du présent lot.

2.3.2. LES ALIMENTATIONS DES EQUIPEMENTS PRINCIPAUX

Les équipements principaux tels que le groupe VRV sera alimenté directement depuis l’ armoire
divisionnaire bureau, le titulaire du présent lot devra la fourniture et la mise en œuvre des nouveaux
disjoncteurs de protection et toutes sujétions de mise en œuvre.

2.3.3. LES ALIMENTATIONS DES EQUIPEMENTS SECONDAIRES

Les équipements secondaires tels que les CTA et les installations d’éclairage et de prises de courant
seront alimentés depuis les armoires divisionnaires existantes.

2.4. LA DISTRIBUTION ELECTRIQUE

2.4.1. LES REGLES GENERALES

Les installations ne devront comporter que des canalisations fixes, les câbles ou conducteurs devront
être de la catégorie C 2.

Les conduits et les profilés utilisés pour les chemins de câbles, goulottes et cache-câbles, devront être
du type non propagateur de la flamme suivant leur norme en vigueur, Normes NF C 68-105, NF C 68-
106, NF C 68-107, NF C 68-108, NF C 68-109, NF C 68-110, NF C 68-111, NF C 68-112 et NF C 68-113
pour les conduits, normes NF C 68-102 et NF C 68-104 pour les profilés.

Les traversées de parois par des canalisations électriques doivent être obturées intérieurement et
extérieurement suivant les conditions de l'article 527-2 de la norme NF C 15-100 de manière à ne pas
diminuer le degré coupe-feu de la paroi.

Les boîtes de dérivations seront placées en cloison et non dans le faux plafond coupe-feu.

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2.4.2. LES BASES DE CALCULS

L’installation sera conçue et calculée afin qu’au point le plus défavorisé, la chute de tension soit au
maximum de :

Type B : Pour les installations alimentées par un poste de livraison ou par un poste de transformation
à partir d’une installation à haute tension et les installations de type A dont le point de livraison se
situe dans le tableau général BT d’un poste de distribution publique :
6% pour l’éclairage.
8% pour les autres usages.

Lorsque les canalisations principales de l’installation ont une longueur supérieure à 100 mètres, ces
chutes de tension peuvent être augmentées de 0,005% par mètre de canalisation au-delà de 100,
sans toutefois être supérieur à 0,5%.

Pour les calculs des sections de câbles, l’entreprise devra prendre en compte les conditions suivantes :

Mode de pose,
Température ambiante de 50 ° pour les câbles cheminant en combles et 30° dans les autres
cas,
Nombre de câbles ou groupement de câbles : nombre 8,
Nombre de couche de câbles : 2.

2.4.3. LES PRINCIPES DE MISE EN ŒUVRE

Les câbles seront obligatoirement mis en œuvre sur chemin de câble dès que le nombre de câbles.

Entre les chemins de câbles décrits ci-dessus et les appareils alimentés, les câbles seront mis en
œuvre dans des conduits ou directement fixés sur des supports.

Il sera utilisé des conduits encastrés dans les cas suivants :

Pour l’encastrement des canalisations dans les murs maçonnés ou dans les cloisons,
Pour l’incorporation des canalisations dans les doublages,
Pour l’incorporation des canalisations dans les cloisons sur rails type Placostil ou équivalent,
Pour la dissimulation des canalisations dans les vides de construction.

Dans les cas suivants les câbles seront mis en œuvre dans des conduits apparents :

Fixation sur des éléments de charpente.

Les supports utilisés seront choisis en fonction des contraintes réglementaires applicables aux supports
ou aux volumes dans lesquels ils seront installés.

2.4.4. LES DERIVATIONS ET RACCORDEMENTS SUR LES ARMOIRES

Les boîtes de dérivation seront positionnées de manière à permettre un accès facile en vue de la
maintenance aisée des installations.
Toujours dans un souci de faciliter la maintenance des installations toutes ces dernières ainsi que les
câbles seront repérés de manière lisible et durable.
Un seul câble par circuit partira des armoires, les dérivations s’effectuant dans des boîtes de
dérivations et non dans les armoires de protection. Il ne sera pas admis plusieurs conducteurs
sur une même borne.

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2.5. LE CONCEPT ECLAIRAGE

2.5.1. LES REGLES GENERALES

Le schéma général unifilaire de l'éclairage normal devra être conçu de façon à permettre les coupures
générales ou divisionnaires des circuits spécifiques à l'éclairage normal des dégagements et des locaux
nécessitant un éclairage de sécurité. Cette disposition permet la réalisation de la mesure visée à
l'article EC 12, § 6.

Dans le cas d'une gestion automatique de l'éclairage, toute défaillance du système de gestion devra
entraîner ou maintenir le fonctionnement de l'éclairage normal.

L'éclairage doit être conçu et réalisé de manière à éviter la fatigue visuelle, ainsi que les affections de
la vue qui en résultent, et permettre de déceler les risques perceptibles par la vue.

Pendant la présence du personnel dans les lieux définis à l'article R. 232-7 â, les niveaux d'éclairement
mesurés au plan de travail ou, à défaut, au sol, doivent être au moins égaux aux valeurs indiquées
dans le tableau figurant dans le même article.

Dans les zones de travail, le niveau d'éclairement doit en outre être adapté à la nature et à la
précision des travaux à exécuter.
En éclairage artificiel, le rapport des niveaux d'éclairement, dans un même local, entre celui de la zone
de travail et l'éclairement général doit être compris entre 1 et 5, il en est de même pour le rapport des
niveaux d'éclairement entre les locaux contigus en communication.

2.5.2. LES CRITERES DE SELECTION

Le choix des appareils et des sources d’éclairage dépendra de plusieurs critères.

Les critères réglementaires :

Le choix des matériels en fonctions des influences externes suivant le guide pratique de l’union
technique de l ‘électricité C15-103,
Le choix des matériels en fonction des exigences de l’article EC 5 du règlement de sécurité
applicables aux établissements recevant du public,
Le niveau d’éclairement moyen recommandé par l’association française de l’éclairage.

Les critères de confort, permettront d’adapter les classes photométriques des appareils d’éclairage
aux caractéristiques des activités des locaux éclairés, il en sera de même pour l’indice de rendu des
couleurs (IRC) et pour les températures des sources (degré Kelvin).

Les critères de classe de qualité, qui imposent l’emploi de luminaires dont la classe photométrique
est compatible avec le niveau d’éclairement désiré.

Les critères de coût de fonctionnement, privilégieront l’emploi des sources fluorescentes et à


LED.

Il sera utilisé uniquement des ballasts électroniques pour les luminaires fluorescents, dans certains
cas ces derniers permettront la mise en œuvre de variation.

2.5.3. LES PRINCIPES DE COMMANDE :

En plus des exigences réglementaires définies ci-dessus, les commandes des appareils d’éclairage
seront adaptées à la configuration des lieux et aux dispositions réglementaires.

BET ACTIF
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On trouvera donc de manière générale :

Pour les locaux à un seul accès, une commande par interrupteur simple allumage,
Pour les locaux avec deux accès, une commande par va et vient,
Pour les locaux possédant plus de deux accès, la commande se fera par bouton poussoir
commandant un télérupteur.

Pour certains locaux ou emplacements spécifiques les commandes se feront de la manière


suivante :

Pour les dégagements, les circulations, les rangements, réserves, vestiaires, douches et
sanitaires, la commande des luminaires se fera par détecteur de présence.

Pour les locaux dits « aveugles » les commandes d’éclairage seront équipées de voyant
lumineux de localisation.

2.5.4. LES BASES DE CALCULS :

Les niveaux d’éclairement à obtenir après 100 heures de fonctionnement suivant la norme NF EN
12464-1 seront les suivants :

Local/Zones Eclairement UGRL U0 RA Exigences spécifiques


Circulations 100 lux en 22 0.40 80 Mesuré au sol.
horizontales et hall tout point
avec un
minimum de
200 lux
moyen.
Circulations verticales 150 lux en 22 0.40 80 Mesuré au sol.
tout point
avec un
minimum de
200 lux
moyen.
Vestiaires, salle de 200 lux 25 0.40 80 Mesuré au sol.
bains et sanitaires Moyen.
Bureaux d’écriture, 500 lux 19 0.60 80 Mesuré sur les plans de travail.
dactylographie, lecture Moyen.
et traitements de
données.
Archives 200 lux 25 0.40 80 Mesuré au sol.
Moyen.
Salle de réunion 500 lux 19 0.60 80 Mesuré sur les plans de travail.
Moyen.

Composition des tableaux


La colonne 1 énumère les zones, tâches et activités pour lesquelles des prescriptions spécifiques
sont données.
La colonne 2 donne l'éclairement moyen à maintenir
sur la surface de référence pour la zone intérieure, la tâche ou l'activité donnée dans la colonne
1.
La colonne 3 donne les valeurs limites de l'UGR maximales (limite d'éblouissement d'inconfort,
UGR l ) qui s'appliquent pour les situations énumérées dans la colonne 1.
La colonne 4 donne l'uniformité de l'éclairement minimal U o sur la surface de référence de
l'éclairement à maintenir donné dans la colonne 2.
La colonne 5 donne la valeur minimale de l'indice de rendu des couleurs des lampes (R a ) pour
la situation mentionnée dans la colonne 1.

BET ACTIF
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La colonne 6 donne les exigences spécifiques pour les situations mentionnées dans la colonne 1.
Pour atteindre ces niveaux d’éclairement, il est considéré les conditions suivantes :

Coefficients de réflexion :
Plafonds : 0.70
Murs : 0.50
Sols : 0.30
Facteur de maintenance : 0.90

Le coefficient d’uniformité sera déterminé par la formule suivante : éclairement mini/éclairement


moyen, la valeur de ce coefficient devra être :

Eclairement de la tâche Eclairement des zones environnantes immédiates


Lux Lux
≥ 750 500
500 300
300 200
≤ 200 Eclairement tâche
Uniformité ≥ 0.70 Uniformité ≥ 0.50

L’éblouissement d’inconfort provenant directement des luminaires d’une installation d’éclairage


intérieur doit être évalué en utilisant la méthode tabulaire d’évaluation du taux d’éblouissement unifié
(UGR) de la CIE basé sur la formule :

UGR=8 log 10 (025/LbΣL2ω/P2)

Lb est la luminance de fond exprimé en cd x m², calculée comme Eind x TT -1 où Eind est l’éclairement
vertical indirect au niveau de l’œil de l’observateur,
L est la luminance des parties lumineuse de chaque luminaire dans la direction de l’œil de
l’observateur en cd x m-2,
ω est l’angle solide (stéradian) des parties lumineuses de chaque luminaire au niveau de l’œil de
l’observateur,
p est l’indice de position de Guth pour chaque luminaire se rapportant à la position du luminaire par
rapport à l’axe visuel.

La valeur UGR de l’installation d’éclairage ne doit pas dépasser la valeur figurant dans l’article 5 de la
norme NF EN 12464-1.

Les angles de défilement des lampes doit être :

Luminance de la lampe Angle minimal de défilement


kcd x m-2
20 à < 50 15 °
50 à < 500 20 °
≥ 2500 30 °

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Afin de respecter les exigences réglementaires, les indices de protection seront les suivants :

IP 23, IK 07 pour les salles de lavabos collectifs et les salles de WC à la turque,


IP 20, IK 02 pour les salles de réunions, halls et bureaux,
IP 21, IK 07 pour les locaux de service électrique,
IP 20, IK 02 pour les salles à manger et offices,
IP 27, IK 02 dans le volume 0 des douches ou baignoires,
IP 24, IK 02 dans le volume 1 des douches ou baignoires, et IP 25 dans le cas de jets
horizontaux
IP 24, IK 02 dans le volume 2 des douches ou baignoires,
IP 21, IK 02 dans le volume 3 des douches ou baignoires.

Ces indices de protection sont également applicables au petit appareillage.

2.5.5. LE CONCEPT ECLAIRAGE :

Les locaux de rangement et les locaux techniques créés seront équipés de luminaires fluorescents
étanches montés en apparent.

Les sanitaires et la galerie seront équipés de spots à LED encastrés.

2.6. LE PETIT APPAREILLAGE

Le choix du petit appareillage dépendra de plusieurs critères.

Les critères réglementaires imposeront le choix du petit appareillage en fonctions des influences
externes suivant le guide pratique de l’union technique de l ‘électricité C15-103.

Les critères de qualité :


Pour l’appareillage encastré les boites d’encastrement seront choisies en fonction du support dans
lequel elles seront coulées, scellées ou fixées.
Pour des questions de durabilité les fixations à griffes ne seront pas admises pour tout le petit
appareillage.

Les implantations :

Les appareils de commande seront mis en œuvre suivant les principes décrits au chapitre précédent.
Les prises de courant à usage courant seront disposées en règles générales aux accès de chaque local
et dans les circulations tous les 15 mètres au maximum.

Des prises de courant seront également installées pour des appareils spécifiques tels que
réfrigérateurs, micro-ondes, plaques chauffantes, etc.

Un ensemble constitué de 2 PC 2 x 16+ A + T à usage courant et 2 PC 2 x 16 A+ T ondulées sera mis


en œuvre dans le local CE.

2.7. L’ECLAIRAGE DE SECURITE

L’établissement dispose d'un éclairage de sécurité permettant d'assurer l'évacuation des personnes en
cas d'interruption accidentelle de l'éclairage normal.

Une signalisation conforme à l'article R. 232-1-13 devra indiquer le chemin vers la sortie la plus
rapprochée.
Les dégagements qui ne servent pas habituellement de passages pendant la période de travail devront
être signalés par la mention sortie de secours.

BET ACTIF
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2.8. LE CABLAGE VOIX-DONNES-IMAGES

Depuis le répartiteur VDI existant, il sera prévu un câble 2 x 4 paires alimentant les 2 prises RJ 45
installées dans le bureau à gauche de l’entrée.

Remplacer la baie 18U qui se trouve dans le local courant faible, la décabler et recabler l’ensemble de
l’existant dans une nouvelle baie 42U qui doit être fourni par le titulaire du présent lot.

Un câble informatique 4 paires Cat 5 E sera tiré entre la salle des techniciens et le local informatique
et laissé en attente dans la baie.

2.9. LE SYSTEME DE SECURITE INCENDIE DE CATEGORIE A

Il est prévu la mise en œuvre d’un système de détection automatique d’incendie dans le stockage,
réalisée par un détecteur multi-ponctuel.
Des détecteurs optiques seront également prévus dans le local informatique, dans le local technique et
dans le poste de transformation.

Ce détecteur sera raccordé à une centrale d’alarme de type 1 qui recevra également les déclencheurs
manuels et les diffuseurs d’alarme existants.

2.10. LA VIDEOSURVEILLANCE

Un sytème de surveillance vidéo intérieure et extérieure sera prévu, il se composera des éléments
suivants:

Un enregistreur numérique,
Une caméra intérieure dans le hall,
Une caméra intérieure dans la galerie,
Une caméra intérieure dans le stockage permettant de visualisé la porte d’accès,
Deux caméras extérieures permettant de visualiser les deux parkings,
Une caméra extérieure permettant de visauliser l’accès principal,
Une caméra extérieure permettant de visualiser l’arrière du bâtiment.

Le sytème mis en oeuvre permettra la visualisation des images depuis n’importe quel poste
informatique et depuis les smartphones.
En cas d’intrusion lors des périodes de fermeture de l’atblissement, les personnes habilitées seront
prévenues.
Tous les éléments seront intégrés dans la nouvelle baie 42U du local informatique.

BET ACTIF
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2.11. L’ECLAIRAGE EXTERIEUR

2.11.1. LE BUT

L’éclairage extérieur aura pour but :

L’éclairage de l’accès principal.

2.11.2. LA CONCEPTION

Pour assurer l’éclairage des zones définies ci-dessus, il sera mis en œuvre :

Des projecteurs à flux asymétrique sur la casquette béton,


Des spots sous la casquette béton.

Les lampes utilisées seront des LED.

2.11.3. LA COMMANDE

Les commandes de cet éclairage extérieur se feront par détecteur de présence.

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III-
III- LES REGLES DE MISE EN ŒUVRE ET LES
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES MATERIELS

3.1. LES TRAVAUX PRELIMINAIRES

3.1.1. L’INTERVENTION SUR LE TGBT

Le titulaire du présent lot devra la dépose des dispositifs de protection existants qui protégeaient des
installations qui ne sont plus en service.

Cette dépose permettra la mise en œuvre des disjoncteurs de protection des nouveaux équipements.

Photo d’une partie de la face avant du TGBT :

BET ACTIF
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3.1.2. L’INTERVENTION SUR L’ARMOIRE DIVISIONNAIRE DES BUREAUX

Le titulaire du présent lot devra la dépose de l’armoire divisionnaire existante qui protège les
installations des bureaux.

Photos de l’armoire divisionnaire :

La nouvelle armoire divisionnaire sera équipée de disjoncteurs de protection en remplacement des


porte-fusibles existants, le titulaire du présent lot devra également toutes les modifications des
canalisations existantes et le raccordement de ces dernières sur le bornier de la nouvelle armoire
divisionnaire.

L’armoire divisionnaire

Prévoir une armoire métallique sur socle, sans porte, avec plastrons, appareillages montés sur rail dyn,
les fils seront rangés dans des goulottes.

Aucun câble ne devra être raccordé directement sur les protections, prévoir pour le raccordement un
bornier en partie latérale et un en partie haute de l’armoire afin d’éviter de rallonger les câbles trop
courts. Laisser une réserve de 30% sur chaque bornier.

Des étiquettes dilophane fond blanc, texte noir servirons au repérage des appareillages, elles seront
apposées directement sur les plastrons.

Des étiquettes dilophane fond rouge, texte noir servirons au repérage du réseau ondulé, elles seront
apposées directement sur les plastrons

L’implantation des protections se fera par type de circuit :


• Eclairages
• Prises Normales
• Ventilation
• Chauffage / Climatisation
• Ondulé

Prévoir une coupure générale par type de circuit et laisser un minimum de 20% de réserve.

BET ACTIF
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Liste des Appareillages supprimés et non reconduit dans la nouvelle armoire

Repère 1 à 14 (laisser à la disposition du maitre d’ouvrage 4, 9, 10, 11 et 13


Repère 16 à 45 et 56
Repère 46 et 47
Repère 64 (laisser à la disposition du maitre d’ouvrage).
Repère 72 à73
Repère 110, 111 et 112

Liste des Appareillages reconduit dans la nouvelle armoire à laisser à disposition du maître d’ouvrage

Repère 10 à 14
Repère 64, 90, 91, 92, 99 et 113

BET ACTIF
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3.1.3. L’INTERVENTION SUR L’ARMOIRE DIVISIONNAIRE DU RESEAU ONDULE

Le titulaire du présent lot devra la dépose de l’armoire divisionnaire existante qui protège les circuits
ondulés.
Il est prévu de réintégrer l’ensemble des circuits d’alimentation dans une cellule dédiée de l’armoire
divisionnaire bureau.

Photo de l’armoire des circuits ondulés :

3.1.4. L’INTERVENTION SUR LE REPARTITEUR TELEPHONIQUE

Le titulaire du présent lot devra la dépose et la repose du répartiteur téléphonique existant, compris
toutes les modifications de câbles.

Photo du répartiteur téléphonique existant :

BET ACTIF
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3.1.5. TRAVAUX DE DEPOSE DES INSTALLATIONS EXISTANTES

L’ensemble des matériels non réutilisés seront intégralement déposés et évacués. Ceci comprend les
goulottes, les prises électrique, les luminaires, etc.

3.1.6. INTERVENTION DANS LE LOCAL CE

Le titulaire du présent lot devra la dépose et la repose des appareils (Luminaires, prises, intérupteur,
etc .. ) afin de permettre la réfection de la peinture.

3.1.7. ARCHITECTURE APPAREILLAGES EXISTANT

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3.2. LES LIAISONS A LA TERRE ET EQUIPOTENTIELLE

3.2.1. LA PRISE DE TERRE

Il n’est pas prévu de prestation sur la prise de terre existante.

3.2.2. LES LIAISONS EQUIPOTENTIELLES

Les liaisons équipotentielles supplémentaires comprendront tous les éléments conducteurs


simultanément accessibles.
Dans les salles d’eau tous les éléments conducteurs situés dans le volume 1, 2 et 3 seront reliés au
conducteur de protection.

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Dans le cas ou le conducteur d’équipotentialité supplémentaire reliera deux masses, la section ne sera
pas inférieure à la plus petite des conducteurs de protection reliés à cette masse, avec un minimum de
4mm2.

3.3. L’ALIMENTATION ELECTRIQUE DES NOUVEAUX EQUIPEMENTS

3.3.1. LES LIMITES DE PRESTATIONS

Le titulaire du présent lot devra toutes les prestations directes et indirectes nécessaires à
l’alimentation électrique des nouvelles installations.

Les autres corps d’état devront uniquement les travaux suivants :

Lot étanchéité :
L’étanchéité autour des crosses fournies et mis en œuvre par le titulaire du présent
lot.

3.3.2. L’EXTENSION DU TGBT

Le titulaire du présent lot devra la fourniture et la mise en œuvre, après la dépose décrite au chapitre
3.1., Les disjoncteurs « compacts » seront conformes aux normes européennes EN 60947-1 et EN
60947-2.
Ils seront sauf spécifications contraires à « prise avant ».
Les principales caractéristiques seront : la catégorie d’emploi A, l’endurance mécanique (cycle FO) de
10 000 à 50 000 suivant les calibres, l’endurance électrique à In de 5 000 à 10 000 suivant les calibres.
L’unité de contrôle sera électronique permettant un réglage des différents seuils de surintensité et de
court circuit.

3.3.3. L’EXTENSION DE L’ARMOIRE DIVISIONNAIRE DES BUREAUX

Le titulaire du présent lot devra la fourniture et la mise en œuvre, après la dépose décrite au chapitre
3.1., la fourniture, la mise en œuvre et le raccordement dans la nouvelle armoire des équipements
suivants :

Deux disjoncteurs magnétothermiques et différentiels pour les groupes DRV, 4 x 32 A,


Un disjoncteur magnétothermique et différentiel pour Groupe Extérieur Climatisation, 2 x 16 A
Un disjoncteur magnétothermiques et différentiels pour la CTA réunion, 2 x 10 A,
Un disjoncteur magnétothermiques et différentiels pour la batterie CTA réunion, 2 x 16 A
Un disjoncteur magnétothermiques et différentiels pour la CTA réfectoire, 2 x 16 A,
Un disjoncteur magnétothermique et différentiel pour l’armoire CVC, 4 x 20 A,
Un disjoncteur magnétothermique et différentiel pour le ballon ECS réfectoire, 2 x 16 A,
Six disjoncteurs magnétothermiques et différentiel pour les sèche-mains, 2 x 16 A,
Un disjoncteur magnétothermique et différentiel pour l’électrovanne urinoir, 2 x 2 A
Deux disjoncteurs magnétothermiques et différentiel pour les unités intérieures, 2 x 16 A,
Un disjoncteur magnétothermique et différentiel pour la commande centralisée, 2 x 10 A,
Deux disjoncteurs magnétothermiques et différentiels pour les volets roulants, 2 x 10 A
Un disjoncteur magnétothermique et différentiel pour l’équipement de contrôle et de
signalisation incendie, 2 x 10 A
Un disjoncteur magnétothermique et différentiel pour la nouvelle baie VDI, 2 x 16 A.
Deux disjoncteur magnétothermique et différentiel pour les caméras, 2x10 A
Un disjoncteur magnétothermique et différentiel pour l’ECS, 2 x 10A
Un disjoncteur magnétothermique et differentiel pour L’AES, 2 x 10A

BET ACTIF
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Les principales caractéristiques des disjoncteurs « modulaires » seront : classe de limitation 3,


fermeture brusque, sectionnement à coupure pleinement apparente avec signalisation, un nombre de
cycle OF de 20 000, une tropicalisation : exécution 2 et un dispositif de raccordement par bornes à
cages protégées contre les contacts directs.

3.3.4. L’ARMOIRE DIVISIONNAIRE DE L’EXTENTION

Un disjoncteurs magnétothermiques et différentiel pour les unités intérieures, 2 x 16 A,

3.4. LA DISTRIBUTION ELECTRIQUE

3.4.1. LES LIMITES DE PRESTATIONS

Le titulaire du présent lot devra toutes les prestations depuis les armoires de protection, nécessaires
aux alimentations des appareils d’éclairage, des prises de courant et des équipements principaux de
son lot ou des autres corps d’état.

Les autres corps d’état devront exécuter pour le présent lot :

Gros œuvre :
Les réservations dans les murs et planchers bétons sur indications de positionnement,
et de dimensions fournis par le présent lot,
La fourniture et mise en œuvre des fourreaux sous et en dalle.
Les dés bétons au droit des alimentations électriques en dalles.
La fourniture et mise en œuvre des fourreaux sous le dallage depuis attente VRD
(dans réservations prévues par ce dernier).

Etanchéité :
La réalisation de l’étanchéité (toiture terrasse) autour des crosses fournies et mises en
œuvre par celui-ci.

Peinture :
La peinture définitive des supports métalliques apparents installés par le présent lot.

En prestations annexes, il devra principalement tous les percements de murs, planchers


etc. existants toutes les saignées dans les ouvrages de maçonnerie, de plâtrerie, la mise
en œuvre des canalisations dans les cloisons en plaques de plâtre, tous les rebouchages
des saignées avec des produits compatibles avec le support, les découpes pour
l’encastrement des boites, etc.

3.4.2. LES CONDUCTEURS DES INSTALLATIONS COURANTES

Les conducteurs utilisés pour la distribution des installations courantes seront isolés au PRC et seront
obligatoirement de la série U 1000 R2V.

Dans le cas ou plusieurs câbles multipolaires circuleront sur le même support et qu’ils seront non
différentiables par leur caractéristique, ils seront munis d’étiquettes tous les 2 mètres indiquant la
destination des circuits (article 514.2 de la NFC 15.100).
Les conducteurs unipolaires seront également munis d’étiquettes dans les mêmes conditions que ci-
dessus, en plus de leur destination, elles indiqueront l’ordre de phase.

Le repérage des conducteurs isolés sera conforme à l’article 514.3 de la NFC 15.100. En plus chaque
câble sera repéré avec un procédé inaltérable à sa pénétration dans une boite de dérivation, une
armoire de protection ou un appareil.

BET ACTIF
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3.4.3. LE CONTROLE ET LE REMPLACEMENT DES CONDUCTEURS ET CABLES

Les conducteurs et câbles électriques doivent être disposés de façon qu'on puisse en tout temps
contrôler leur isolement et localiser les défauts.
Les canalisations doivent être réalisées de manière à pouvoir remplacer les conducteurs détériorés.
Cette dernière condition n'est pas exigée pour les canalisations enterrées.
Les câbles ne doivent pas être directement noyés dans des parois.

3.4.4. LE VOISINAGE AVEC DES CANALISATIONS

3.4.4.1. VOISINAGE AVEC DES CANALISATIONS ELECTRIQUES

Les canalisations électriques des domaines de tensions TBT et BT ne doivent pas emprunter les
mêmes gaines ou caniveaux que des canalisations électriques de tension supérieure à la limite
supérieure du domaine BT.

3.4.4.2. VOISINAGE AVEC DES CANALISATIONS NON ELECTRIQUES

Au voisinage des canalisations de chauffage ou d'air chaud et des conduits de fumée, les canalisations
électriques ne doivent pas risquer de ce fait d'être portées à une température nuisible et par suite être
tenues à une distance suffisante ou être séparées de ces canalisations par un écran calorifuge.
Les canalisations électriques ne doivent pas emprunter des gaines de fumée, de ventilation ou de
désenfumage.
Les canalisations électriques ne doivent pas être placées parallèlement au-dessous des canalisations
pouvant donner lieu à des condensations (telles que canalisations d'eau, de vapeur ou de gaz, etc.) à
moins que des dispositions ne soient prises pour protéger les canalisations électriques des effets de
ces condensations.
Lorsque des canalisations électriques sont installées au voisinage de canalisations non électriques,
elles doivent être disposées de sorte que toute intervention prévisible sur une canalisation ne risque
pas d'endommager les autres.
Lorsqu'une canalisation électrique est placée à proximité immédiate de canalisations non électriques,
elle doit être convenablement protégée contre les dangers pouvant résulter de la présence des autres
canalisations.

3.4.5. LE MODE DE POSE

Le mode de pose des conducteurs sera conforme à l’article 52 de la NFC 15.100, parmi le tableau 52 C
de ce dernier, il est retenu les modes de pose suivants :

3.4.5.1. LES CHEMINS DE CABLES :

La réf. 13 du tableau 52 C sera reconnue pour la distribution par câbles sur chemin de câbles dans les
plénums des faux plafonds démontables et autres vides de construction accessibles, elle s’appliquera à
partir de 6 câbles circulant en parallèles.

En dessous de ce seuil les câbles seront fixés au plancher par des colliers plastiques soit
individuellement sous par « torons ».
L’espacement entre 2 colliers ne sera pas supérieur à 1 mètre.

Les chemins de câbles formeront un support continu, et seront constitués de dalles galvanisées
perforées à bords roulés, cette dernière sera réalisée obligatoirement après usinage.

Les chemin de câbles possèderont un système d'éclissage rapide, y compris toutes les pièces de forme
pour l'installation, avec perforation de fond longitudinale de 7 x 20 mm pour le montage sur console et
à partir d'une largeur de 200 mm avec emboutissage transversal de 7 x 32 mm pour l'aération des
câbles et un montage facilité.
Avec perforation centrale de 11 mm pour la suspension directe par tige filetée. Perforation d'aile de 7
x 20 mm comme l'éclisse droite.

BET ACTIF
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La longueur de livraison est de 3 050 mm, la longueur utile dans l'état monté est de 3 000 mm.

La liaison équipotentielle constante est garantie sans éléments supplémentaires.

Seuls les câbles avec isolants PRC seront admis sur ces supports.

Ils seront reliés à la terre suivant les conditions fixées dans le chapitre décrivant les liaisons
équipotentielles du présent document.

La mise en œuvre sera soignée, ceci obligera entre autres l’emploi de coudes préfabriqués du
commerce, de supports adaptés aux chemins de câbles etc.

La mise en œuvre des câbles pendant et surtout après la fin des travaux devra être aisée, cette
dernière obligation interdira donc que les supports soient réalisés à l’aide de tiges filetées verticales
passant de part et d’autre du chemin de câbles.

Les principes de mise en œuvre autorisés :

Les caractéristiques des chemins de câbles avec aile de 35 mm :

Largeur mm Épaisseur de tôle mm Longueur mm Section utile cm² Poids kg/100 m


50 1 3000 16 104
100 1 3000 33 131,6
150 1 3000 50,5 158,3
200 1 3000 68 199,2
300 1 3000 103 266,6

Les caractéristiques des chemins de câbles avec aile de 60 mm :

Largeur mm Épaisseur de tôle mm Longueur mm Section utile cm² Poids kg/100 m


100 1 3000 58 157
200 1 3000 118 213
300 1 3000 178 265
400 1,5 3000 238 491
500 1,5 3000 298 569
600 1,5 3000 358 645

Les chemins de câbles seront de :


Marque : OBO BETTERMAN ou techniquement équivalent,
Série : RKS
Dimensions : 200 x 48y compris divers accessoires

BET ACTIF
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3.4.5.2. POSE EN ENCASTRE :

Seules les références 1,2 et 5A du tableau 52 C seront admises pour la distribution en encastrée.
Les conducteurs utilisés seront également de la série U 1000 R2V.
Les caractéristiques des conduits tiendront compte des exigences liées aux influences externes.
Définition des principaux conduits admis :

Le conduit ICTL sera utilisé pour le passage des canalisations dans les cloisons sur rails type
« placo » ou équivalent, pour l’encastrement dans des cloisons de toutes natures et dans les
murs agglo.
Dans tous les cas, l’entreprise devra tenir compte des contraintes liées à l’encastrement dans chaque
support, définies dans le DTU ou l’avis technique propre à chacun d’eux.
Il sera également utilisé pour le passage de canalisations en plénum de plafond non démontable.

Aucune canalisation ne sera passée entre l'isolant et la paroi intérieure ou le mur


extérieur. En cas de nécessité, il pourra être utilisé un système permettant le passage des
tubes dans l'épaisseur de l'isolant (sans découpe).

Le rebouchage des saignées effectuées par le présent sera également à sa charge, il sera réalisé par
des produits compatibles avec le support, donc autorisés par le DTU ou l’instruction technique propre
à chacun d’eux.

3.4.5.3. POSE EN APPARENT SOUS CONDUITS

Les conduits qui ne possèdent pas la qualité de non propagation de la flamme et qui sont caractérisés
par la couleur jaune-orange, ne sont pas admis en montage apparent.

Seules les références 3A, 31 et 32 du tableau 52 C seront admises pour la distribution en apparent.
Les conducteurs utilisés seront également de la série U 1000 R2V.
Les caractéristiques des conduits tiendront compte des exigences liées aux influences externes.

Définition des principaux conduits admis :

Le conduit IRL 3321 sera prévu pour le montage apparent dans les locaux ou les risques AG
sont limités à 2.
Le conduit IRL 4554 (IK10) sera mis en œuvre dans les locaux dont les risques AG sont
supérieurs à 2,
Les moulures, goulottes et plinthes plastiques ou en aluminium.

La fixation des conduits apparents sera réalisée avec des colliers plastiques pour les conduits IRL et
métalliques pour les conduits IRL 4554. Dans les deux cas, l’espacement entre deux colliers ne devra
pas excéder 30 cm.

3.4.5.4. POSE EN APPARENT SOUS MOULURES GOULOTTES ET PLINTHES

Les moulures et les goulottes plastiques auront leur section adaptée aux nombres et à la section des
conducteurs, elles posséderont un couvercle démontable seulement à l’aide d’un outil.
Afin d’obtenir un esthétique irréprochable, les coudes et les dérivations seront réalisés avec des
éléments préfabriqués de même provenance que les moulures ou les goulottes.

Les plinthes de distribution plastiques se composeront d’un fond technique formant, soit par
construction, soit par la mise en place de cloison de séparation, trois compartiments nécessaires au
passage de canalisations de divers courants.
Elles devront comporter 2 couvercles, le premier refermant le compartiment courants forts et le
second, le compartiment courants faibles, comme pour les moulures et les goulottes, ces derniers
seront démontables seulement à l’aide d’un outil.

BET ACTIF
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Marque : LEGRAND ou techniquement équivalent,


Série : DLP
Dimensions : 150x50mm, y compris divers accessoires
Localisation : Bureau CE et bureau « Entrée ».

3.4.6. LES BARRIERES COUPE FEU

Toutes les canalisations traversant un élément de construction tel que plancher, murs, plafond, parois,
etc. les ouvertures demeurant après le passage des canalisations seront obturées suivant le degré
coupe feu exigé pour l’élément de construction traversé (article 527.2 de la NFC 15.100).

Les obturations des traversées pourront être exécutées à l’aide de matériaux tels que le plâtre ou le
mortier de ciment ou autres, ces derniers devront être compatibles avec la nature de l’élément de
construction traversé (voir DTU ou IT).
Elles seront réalisées de manière à permettre d’effectuer des modifications de l’installation sans
endommager les canalisations existantes et de telle manière que les qualités d’étanchéité et de non-
propagation de l’incendie soient maintenues.

Les canalisations telles que conduits, profilés, goulottes, canalisations préfabriquées, qui pénètrent
dans des éléments de construction ayant une résistance au feu spécifiée doivent être obturées
intérieurement suivant le degré de résistance au feu prescrit pour l'élément correspondant avant la
pénétration et également obturées extérieurement comme prescrit en 527.2.1 de la NFC 15-100.

3.4.7. LES CONNEXIONS

Les connexions entre conducteurs et entre conducteurs et autres matériels seront conformes à l’article
526 de la NFC 15.100, elles doivent assurer une continuité électrique durable et présenter une tenue
mécanique appropriée.

Les connexions doivent être réalisées de façon telle qu'aucun desserrage ni rupture de brins ne soit
possible sous l'effet des échauffements, variations de charge, vibrations des matériaux, dans les
conditions de service.

Les connexions doivent être accessibles pour vérification, essai et maintenance, sauf dans les cas
suivants :

Jonctions des câbles enterrés,


Jonctions noyées dans un compound ou scellées,
Connexions entre les jonctions froides et les éléments chauffants des systèmes de chauffage
des plafonds et planchers, et des cordons chauffants.

Les connexions doivent présenter un degré de protection IP2X ou IPXXB par construction ou par
installation.
Hormis le cas des lignes aériennes et celui de lignes de contact alimentant des appareils mobiles, les
connexions des conducteurs entre eux et avec les appareils ne doivent être soumises à aucun effort de
traction ni de torsion.
Les connexions doivent être en mesure de supporter les contraintes provoquées par les courants
admissibles et par les courants de court-circuit déterminés par les caractéristiques des dispositifs de
protection.
Les connexions ne doivent pas subir en outre de modifications inadmissibles, du fait de leur
échauffement, du vieillissement des isolants et des vibrations intervenant en service normal. En
particulier, il faut tenir compte de l'influence des températures atteintes sur la résistance mécanique
des matériaux.
Le repiquage des conducteurs - c'est-à-dire la connexion sur les bornes d'un appareil des conducteurs
servant à l'alimentation d'autres appareils - n'est admis que sur les bornes de socles de prises de
courant, des luminaires de tout type (y compris les blocs autonomes d'éclairage de sécurité) et des

BET ACTIF
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chemins lumineux (559.2.5 de la NFC 15-100) et si les deux conditions suivantes sont simultanément
remplies :

Les bornes sont spécialement prévues à cet effet (par exemple certains socles de prises de
courant) ou sont dimensionnées de façon à pouvoir recevoir la section totale des conducteurs
connectés ;
Leur intensité nominale n'est pas inférieure au courant d'emploi du circuit en amont.

Pour les connexions entre conducteurs, appelées dérivations, elles seront réalisées à l’aide de
barrettes en polypropylène ignifugé conformes aux normes EN 60 998 et IEC 60664-1.
Ces dernières seront adaptées aux intensités admises en régime permanent et aux sections
admissibles des conducteurs.
Elles seront enfermées dans des boites plastiques résistant au fil incandescent à 960°C et possédant
des embouts à découper pour la pénétration des câbles.
Ces boites de dérivations seront obligatoirement repérées et mises en œuvre soit sur les ailes des
chemins de câbles cheminant dans les circulations, soit sur les cloisons de séparations entre les locaux
et les circulations. Dans les deux cas elles ne seront pas admises dans les locaux.

3.4.8. LA DISTRIBUTION A REALISER

En plus des alimentations des appareils d’éclairage et des prises de courant, le titulaire du présent lot
devra les alimentations suivantes :

DEPUIS AD Bureaux
Récepteur Nbre Caractéristiques des Section P: Raccordement Lieu
câbles des
câbles
CTA (Réunion) 1 U 1000 R2V 3 G 1.5² 0.20 kW Câble lové Placard Doc

Batterie CTA 1 U 1000 R2V 3 G 2.5² 1.20 kW Câble lové Placard Doc
(Réunion)
CTA (Réfectoire) 1 U 1000 R2V 3 G 2.5² 3.3kW Câble lové Plénum

Groupe DRV n°1 1 U 1000 R2V 5 G 6² 6 kW Câble lové Extérieur

Groupe DRV n°2 1 U 1000 R2V 5 G 6² 6 kW Câble lové Extérieur

Groupe Extérieur 1 U 1000 R2V 3G 2.5² 1.1 kW Câble lové Extérieur


Climatisation
Unités intérieures 16 U 1000 R2V 3 G 1.5² 16 x Câble lové Ensemble des
0.10 kW locaux
Commande 1 U 1000 R2V 3 G 1.5² 0.10 kW Câble lové Degagement
centralisée 4l
Armoire CVC 1 U 1000 R2V 5 G 4² 10.50 Câble lové Local ménage
kW
Ballon ECS 1 U 1000 R2V 3 G 2.5² 2 kW Câble lové Réfectoire

Sèche-mains 6 U 1000 R2V 3 G 2.5² 6x1.6 Câble lové Vestiaire et


kW sanitaires
Baie VDI 1 U 1000 R2V 3 G 2.5² 1 kW Sur bandeau de Local
prises informatique
Electrovanne 1 U 1000 R2V 3G1.5² 0.10 kW Câble lové Sanitaires
Urinoir Hommes
Volet Roulant 9 U 1000 R2V 3G1.5² 9 x 0.10 Câble lové Réfectoiore
KW
Central Incendie 1 U1000 R2V 3G1.5² 0.10kW Sur la central Local
Technique

BET ACTIF
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Alimentation AES 1 U1000 R2V 3G1.5² 0.10 kw Sur l’AES Local


Technique
Caméra 7 U 1000 R2V 3G1.5² 7*0.10k Sur prises IP44 Selon plan
surveillance W

DEPUIS AD Extension
Récepteur Nbre Caractéristiques des Section P: Raccordement Lieu
câbles des
câbles
Unités intérieures 6 U 1000 R2V 3 G 1.5² 6 x 0.10 Câble lové Ensemble des
kW locaux

3.5. LE CONCEPT ECLAIRAGE

3.5.1. LES LIMITES DE PRESTATION

L’entreprise devra toutes les prestations de fourniture et de mise en œuvre de l’ensemble des
luminaires, apparents en plafond et en appliques, encastrés, suspendus, ou encastrés au sol.

3.5.2. LES CARACTERISTIQUES DE MISE EN ŒUVRE

3.5.2.1. LES LUMINAIRES ENCASTRÉS

Les luminaires encastrés s’intégrant à l’emplacement d’une plaque dans les plafonds suspendus
démontables reposeront sur l’ossature de ces derniers, il sera prévu un dispositif évitant la chute du
luminaire en cas de défaut de l’ossature.
Cette dernière sera réalisée à l’aide d’une tige filetée ou d’un filin en acier fixé à la structure du
bâtiment et totalement désolidarisé de toute la structure primaire ou secondaire du plafond
suspendu.

En ce qui concerne les plafonds suspendus non démontables et les appareils n’utilisant pas la totalité
d’un module de faux plafond, les luminaires posséderont un dispositif de recouvrement de la découpe
des plaques.
Dans ce cas les luminaires seront suspendus par des tiges filetées à la structure du bâtiment ces
dernières seront totalement désolidarisées de toutes structures primaires ou secondaires du plafond
suspendu.

3.5.2.2. LES LUMINAIRES APPARENTS

Les luminaires apparents seront directement fixés à leur support par des dispositifs compatibles avec
ce dernier.
Dans le cas de luminaires apparents mis en œuvre sous des plafonds suspendus, la fixation devra être
reprise sur l’ossature et non sur les plaques, il sera également prévu, comme pour les luminaires
encastrés, un dispositif antichute.
Les appareils et les fixations seront choisis afin qu’après la mise en place de ces derniers, il
n’apparaisse pas de déformation de la structure des luminaires.

3.5.2.3. LES LUMINAIRES SUSPENDUS :

Les luminaires suspendus, le seront au moyen de filins en acier inoxydable.


Les dispositifs de fixation de ces derniers, tant sur la structure que sur le luminaire seront rendus
invisibles par des caches appropriés tant dans le choix des couleurs que de leur forme.

BET ACTIF
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3.5.3. LES CARACTERISTIQUES DES MATERIELS

3.5.3.1. LES CARACTÉRISTIQUES COMMUNES À TOUS LES APPAREILS :

Les luminaires fixes sont conformes aux normes de la série NF EN 60598 les concernant, en vigueur à
la date de mise en œuvre de l’arrêté du 11 décembre 2009.

Les appareils d'éclairage fixes ou suspendus sont reliés aux éléments stables de la construction.
Ceux qui sont placés dans les passages ne feront pas obstacle à la circulation.
Les appareils d'éclairage ne doivent pas être encastrés dans les plafonds suspendus qui sont pris en
compte pour le calcul de la résistance au feu des planchers attenants.

Les appareils d'éclairage mobiles constituent normalement un éclairage d'appoint. Ils seront placés en
dehors des axes de circulation et alimentés dans les conditions définies par l'article EL 11 (§ 7).

3.5.3.2. LES CARACTÉRISTIQUES DES LAMPES FLUORESCENTES

Les tubes fluorescents de diamètre 16 mm à culot G5 haute efficacité lumineuse (96 à 104 lms/W), ils
seront utilisés avec des ballasts électroniques, et seront également adaptés à la gradation de lumière.

Les lampes devront maintenir un flux supérieur à 90% pendant toute leur durée de vie et possèderont
une très faible quantité de mercure, soit moins de 3 mg.

Les lampes fluorescentes compactes seront de deux types 2L et 4L, l’efficacité lumineuse sera au
minimum de 66 lms/W pour les lampes de 18W, de 69 lms/W pour les lampes de 26W, de 80 pour les
lampes 36W et de 87 pour les lampes de 40W.
L’indice de rendu des couleurs sera de 85 minimum et la température de couleur sera comprise entre
3000 et 3500°Kelvin, enfin leur durée de vie moyenne devra être au minimum de 10 000 heures pour
une efficacité lumineuse réduite de 15% maximum.
Les teintes et l’indices de rendu des couleurs seront choisis en fonction des activités suivant les
exemples ci-dessous :

Restaurant : Teinte INC/830, IRC de 85,


Poste de travail : Teintes INC/830 ou BRL/840, IRC de 85,
Salle de réunion Teintes INC/830 ou BRL/840, IRC de 85,
Circulation : Teintes INC/830 ou BRL/840, IRC de 85,
Bureaux : Teintes INC/830 ou BRL/840 ou AUR/940 IRC de 85, ou HAR/950 IRC de 82,
Vestiaires : Teintes INC/830 ou BRL/840, IRC de 85,

BET ACTIF
Réf. : 038-2015-43, ChR Page 33 13 Octobre 2015
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3.5.3.3. CARACTÉRISTIQUES DES LUMINAIRES FLUORESCENTS :

Appareil F1 :

La mise en œuvre : sous plancher et plafond de toutes natures,


La conception : corps transparent en polycarbonate anti-feu V2
stabilisé aux U.V, pressé par injection.
Joint d’étanchéité injecté écologique non vieillissant.
Diffuseur en polycarbonate anti-feu V2, stabilisé aux
U.V., transparent, pressé par injection, avec surface
externe lisse et surface interne à prismes différenciés.
Réflecteur porte-câblage à réflecteur porte-câblage à
largeur réduite pour un meilleur flux indirect, en acier
zingué à chaud, peint en polyester blanc, fixé au
corps par des dispositifs rapides en acier, ouverture à
charnière. Crochets intégrés au ras du corps, en
acier inox, pour la fixation du diffuseur. Etriers
de fixation en acier inox.
La résistance au fil incandescent : sera de 850°,
Les ballasts : seront électroniques,
La classe électrique : sera I,
La classe photométrique : sera minimum de classe G,
Le rendement : sera au minimum de 0,80,
L’indice IP : sera au minimum de 65,
L’indice IK : sera au minimum 08,
Les lampes : 1 tube fluorescent G13 58W,
Marque : 3F Filippi ou techniquement et esthétiquement
équivalent,
Réf : 3F Linda transparente 1x58 HF,
Implantation : Locaux ménage et technique.

Appareil F2 :

La mise en œuvre : sous plancher et plafond de toutes natures,


La conception : Idem type F1,
La résistance au fil incandescent : sera de 850°,
Les ballasts : seront électroniques,
La classe électrique : sera I,
La classe photométrique : sera minimum de classe G,
L’UGR sera de : 22
Le rendement : sera au minimum de 0,70,
L’indice IP : sera au minimum de 65,
L’indice IK : sera au minimum 08,
Les lampes : 2 tubes fluorescents G13 58W,
Marque : 3F Filippi ou techniquement et esthétiquement
équivalent,
Réf : 3F Linda transparente 2x58 HF,
Implantation : Locaux technique et informatique.

BET ACTIF
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Appareil F3 :

La mise en œuvre : prévue pour tous types d’ossatures de plafond,


apparente, en T de 15 ou de 24 et ossature cachée.
La conception : Boîtier en métal peint par pulvérisation blanc, écran
miroité en aluminium poli brillant hautement
réfléchissant.
La hauteur d’encastrement : maximum 57 mm.
La résistance au fil incandescent : sera de 960°,
Les ballasts : seront électroniques ON/OFF,
La classe électrique : sera I,
La classe photométrique : sera minimum de classe B,
L’UGR sera de : < à 19
La luminance : sera d
Le rendement : sera au minimum de 0,94,
L’indice IP : sera au minimum de 20,
L’indice IK : sera au minimum 04,
Les lampes : 3 tubes fluorescents G5 14W,
Puissance totale consommée : 46 W,
Marque : Régent ou techniquement et esthétiquement
équivalent,
Réf : Geo 2 816M.1.314.7,
Implantation : Bureau.

Appareil F4 :

La mise en œuvre : suspendue par câbles,


La conception : Luminaire à guide de lumière avec optique à
efficacité énergétique basé sur le système
micropyramidal MPO+, concept d'éclairage hybride
avec la composante directe à LED lumière blanche et
la composante indirecte T16, distribution directe et
indirecte, caisson extrêmement plat, bicolore blanc /
argent,
Les ballasts : seront électroniques graduable DALI,
La classe électrique : sera I,
La résistance au fil incandescent : sera de 750°,
L’UGR : 13,
L’indice IP : sera au minimum de 20,
L’indice IK : sera au minimum de 03,
Les lampes : 2 lampes fluorescentes T16 28 W
Marque : Zumtobel ou techniquement et esthétiquement
équivalent,
Réf. : AERO II
Implantation : Salle de réunion.

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3.5.3.4. LES CARACTÉRISTIQUES DES LUMINAIRES A LED

Appareil L1 :

La mise en œuvre : encastrée dans tous types de plafonds,


La conception : Boîtier avec couvre-joint et réflecteur en aluminium,
appareillage électronique séparé, couleur
blanche
La hauteur d’encastrement : sera de 49 mm au maximum,
La classe électrique : sera II,
L’indice IP : sera au minimum de 44,
L’indice IK : sera au minimum de 03,
L’UGR : < à 20,
Les lampes : LED 2W flux lumineux total de l’appareil 75
lms,
IRC : > 83,
Degré Kelvin : 3000 K,
La régulation de lumière : ON/OFF
Puissance totale : 2 W,
Marque : Luce&Light ou techniquement et esthétiquement
équivalent,
Réf. : Esem 2.0
Code spot: ES20120S EB
Code Alimentation: A310500QL pouvant recevoir 10 spots 2W.
Implantation: Sanitaires.

Appareil L2 :

La mise en œuvre : encastrée dans tous types de plafonds,


La conception : Boîtier avec couvre-joint et réflecteur en aluminium,
appareillage électronique intégré, couleur
blanche
La hauteur d’encastrement : sera de 105 mm au maximum,
La classe électrique : sera II,
L’indice IP : sera au minimum de 44,
L’indice IK : sera au minimum de 03,
L’UGR : < à 20,
Les lampes : LED 14W flux lumineux total de l’appareil 955
lms,
IRC : > 83,
Degré Kelvin : 3000 K,
La régulation de lumière : ON/OFF
Puissance totale : 14 W,
Marque : Luce&Light ou techniquement et esthétiquement
équivalent,
Réf. : Esem 4.0
Code spot: ES40105L B
Implantation: Sanitaires.

BET ACTIF
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3.6. LE PETIT APPAREILLAGE

3.6.1. LES LIMITES DE PRESTATIONS

L’entreprise devra toutes les prestations de fourniture et de mise en œuvre du petit appareillage de
commande et de raccordement.

Les titulaires des autres lots ne lui devront aucune prestation.

3.6.2. LES CARACTERISTIQUES DE MISE EN OEUVRE

Comme pour les canalisations, il sera admis deux modes de pose du petit appareillage, la première
étant l’encastré, la seconde l’apparent.

Dans le montage des appareils encastrés, ils seront obligatoirement logés dans une boite
d’encastrement (article 531.4.3.de la NFC 15.100) fixée à la paroi et choisie en fonction de la nature
de cette dernière et en tenant compte de la présence de matériaux inflammables.

L’article 531.4.4 de la NFC 15.100 exige que pour le montage d’appareillage dans des goulottes ou des
plinthes, que ce dernier soit obligatoirement solidaire du socle des canalisations.

Les appareils en saillie seront fixés de manière durable aux parois, ils devront répondre soit par
construction ou par installation aux exigences de l’article 531.4.2. et au tableau 53 E de la NFC 15.100.

Dans tous les cas les connexions des canalisations avec les appareils ne devront être soumises à
aucun effort de traction ou de torsion, malgré les contraintes résultant de l’usage normal des
appareils.

Les hauteurs d’installation seront comprises entre 0.40 et 1.30 mètre pour les prises de
courants et de communication, entre 0.90 et 1.30 mètre pour les dispositifs manuels de
commande, ceci afin de respecter l’exigence de la norme d’accessibilité.
Cette obligation s’applique également à tous les arrêts d’urgence et autres organes de
commande.

Les prises de courant utilisées pour le réseau ondulé seront à détrompage, le titulaire du
présent lot devra la fourniture d’autant de détrompeur à installer sur les fiches que de
prises de courant fournies.

Pour les locaux dits « aveugles » les commandes d’éclairage seront équipées de voyant
lumineux de localisation.
Si le dispositif d’extinction de l’éclairage n’est pas dans le local concerné, ce dispositif doit
permettre de visualiser l’état de l’éclairage.

3.6.3. LES APPAREILLAGES

Il existera 4 types d’appareillage,

Les matériels retenus seront :

Pour l’appareillage encastré courant, type EC :

Marque : Legrand ou techniquement équivalent,


IP : 20,
IK : 04,
Série : Céliane
Localisation : Bureau

BET ACTIF
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Pour l’appareillage encastré étanche, type EE :

Marque : Legrand ou techniquement équivalent,


IP : 44,
IK : 04,
Série : Céliane étanche,
Localisation : Vestiaires et sanitaires.

Pour l’appareillage apparent étanche technique, type AET :

Marque : Legrand ou techniquement équivalent,


IP : 55,
IK : 07,
Série : Plexo,
Localisation : Locaux techniques

Pour l’appareillage monté sur plinthe ou goulotte, type ASP :

Marque : Legrand ou techniquement et esthétiquement équivalent,


IP : 20,
IK : 04,
Série : Mosaic 45,
Localisation : Plinthe.

3.6.4. LES DETECTEURS DE PRESENCE

Alimentation : 230V,
IP : 20 (encastré) ou IP44 (apparent),
Classe : II
Zone de détection : 360°,
Portée (Ø) H 2.5m/T=18° : Assise= 6.4 mètres
Transversale= 24 mètres
Frontale= 8 mètres
Durée du cycle : impulsion ou permanent 15 sec.-120 mn
Réglage de la luminosité de 5 à 2000 lux ou valeur actuelle,
Commutation 230V, 2 300 W cos φ = 1, 1 150 VA cos φ = 0.50
Montage : encastré ou apparent,
Pose : plafond,
Marque : LUXOMAT ou techniquement équivalent,
Réf. : PD4,
Implantation : locaux, Circulation, douches, sanitaires et vestiaires.

3.7. L’ECLAIRAGE DE SECURITE

3.7.1. LES LIMITES DE PRESTATIONS

L’entreprise devra toutes les prestations de fourniture et de mise en œuvre du système d’éclairage de
sécurité.

Les titulaires des autres lots ne lui devront aucune prestation.

BET ACTIF
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3.7.2. LES CARACTERISTIQUES DE MISE EN ŒUVRE

Les règles générales :

Les blocs autonomes d’éclairage de sécurité devront être conformes aux normes de la série NF C 71-
800 les concernant et admis à la marque NF AEAS ou faire l’objet de toute autre certification de
qualité en vigueur dans un état membre de communauté économique européenne. Cette certification
devra alors présenter des garanties équivalentes à celles de la marque NF AEAS.

Les parties externes des luminaires fixes ou suspendus devront satisfaire à l’essai au fil incandescent
défini dans les normes en vigueur de la série NF EN 60-695 2-1, la température du fil incandescent
étant de 850°C pour les luminaires d’éclairage de sécurité.

Les foyers lumineux seront installés hors de portée du public, c’est à dire que leur partie inférieure
devra se trouver au minimum à 2.25 mètres du sol.

L’éclairage d’évacuation :

Les blocs autonomes utilisés pour l’éclairage d’évacuation devront être, conformément à l’article EC
12, de type non permanent et obligatoirement équipé d’un système automatique de test
intégré (SATI) conforme à la norme en vigueur NF C 71-820.

Des indications bien lisibles de jour et de nuit doivent baliser les cheminements empruntés par le
public pour l'évacuation de l'établissement et être placées de façon telle que, de tout point accessible
au public, celui-ci en aperçoive toujours au moins une, même en cas d'affluence.

Cette signalisation doit être assurée, conformément à l’article CO 42, par des panneaux opaques ou
transparents lumineux de forme rectangulaire conformes aux normes françaises en vigueur. Toutefois
lorsque ces panneaux indiquent une sortie, ils peuvent être complétés, pour des raisons d'exploitation,
par les mentions « sortie » ou « sortie de secours » les signaux de sécurité apposés sur les foyers
seront conformes à la norme NF S 60.304. .
(Arrêté du 29 janvier 2003) « Les signaux blancs sur fond vert sont réservés exclusivement au
balisage des dégagements. »

L'éclairage d'évacuation de chaque dégagement conduisant le public vers l'extérieur, d'une longueur
supérieure à 15 mètres, doit être assuré par au moins deux blocs autonomes.

L’éclairage d’ambiance ou d’anti-panique :

Sans objet.

3.7.3. LE CHOIX DES MATERIELS POUR L’ECLAIRAGE DE SECURITE ASSURE PAR BLOCS AUTONOMES

La fonction « évacuation » :

La fonction de balisage sera assurée par des blocs autonomes conformes NF C 71-800, 71-801, 71-820
et EN 60598-2-22.

Les caractéristiques principales des blocs autonomes de balisage à LED seront : blocs obligatoirement
débrochables, un flux lumineux supérieur à 45 lumens, une autonomie normalisée de 1 heure (1H30 à
neuf), ils seront télécommandables par un système protégé contre les erreurs de branchement, ils
posséderont une temporisation au retour secteur de 30 secondes ce qui permettra de s’assurer que
l’éclairage normal est stabilisé.

BET ACTIF
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Le matériel retenu sera de :

Marque : LUMINOX ou techniquement équivalent


Réf. : PLANETE 45 ES,
IP mini : 66,
IK mini : 08,
Accessoires: étiquettes de signalisation,
Localisation: suivant les indications ci-dessus, dans les locaux « humides », les
locaux techniques et les parties extérieures et les plans BET.

Pour la pose en plafond, le titulaire du présent lot devra la fourniture et la mise en œuvre
des accessoires.

3.7.4. L’EXPLOITATION :

Les nouveaux blocs autonomes seront raccordés à la télécommande existante.

3.7.5. L’ALIMENTATION DES BLOCS AUTONOMES :

Les câbles d’alimentation et de commande des blocs autonomes devront être de catégorie C2 selon la
classification et les modalités d’attestation de conformité définies dans l’arrêté du 21 juillet 1994.

La canalisation électrique alimentant les blocs autonomes sera issue d’une dérivation prise en aval du
dispositif de protection et en amont du dispositif de commande de l’éclairage normal du local ou du
dégagement ou sont installés les blocs.

Si les fonctions de commande et de protection de l’éclairage normal sont assurées par un même
dispositif, les blocs d’éclairage de sécurité pourront être alimentés en amont de ce dispositif si celui-ci
est équipé d’un accessoire qui coupe l’alimentation des blocs en cas de coupure automatique de la
protection.

Les câbles utilisés seront de la série U 1000 R2V et seront mis en œuvre suivant les règles définies
dans le chapitre « la distribution électrique ».

3.8. LE CABLAGE VDI

3.8.1. LES LIMITES DE PRESTATIONS

L’entreprise devra toutes les prestations de fourniture et de mise en œuvre des prises VDI
complémentaires.

Les titulaires des autres lots ne lui devront aucune prestation.

3.8.2. LE RACCORDEMENT SUR LE REPARTITEUR EXISTANT

Le titulaire du présent lot devra le raccordement des nouvelles prises RJ 45 sur les emplacements
disponibles du répartiteur existant. La fourniture des cordons de brassage ne sont pas à la charge du
présent lot.

BET ACTIF
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La photo du répartiteur existant :

3.8.3. LA BAIE DE BRASSAGE VDI

L’intégralité des équipements informatique et Vidéo seront intégrés dans la Baie.


Prévoir une baie 19’’ de 42 U minimum dotée des caractéristiques et équipements suivants :

Profondeur 800 mm
Largeur 800 mm
Panneaux latéraux et arrière amovibles
Toit ajouré
Kit de ventilation disposé en partie haute pour l’extraction d’air
Chemins de câbles de type CABLOFIL sur les deux côtés en partie arrière de la baie, pour le
cheminement des câbles
2 blocs de 8 prises
2 étagères à quatre points de fixation

Implantation : Local informatique

3.8.4. LES CABLES A PAIRES TORSADEES

Pour la distribution horizontale, les câbles seront blindés par paire, avec écran général et d’impédance
caractéristique de 100 ohms. Ils seront obligatoirement de catégorie 6a / classe E de type F/FTP, la
gaine extérieure des câbles devra impérativement être zéro halogène.

Le câble sera monobrin cuivre de section 0.55mm (23 AWG) d’un diamètre égale à 8,50mm.

BET ACTIF
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Ils devront être conformes à la norme 802.3af permettant de véhiculer une auto-alimentation des
équipements d’extrémités.
Les câbles disposeront d’une bande passante utilisable supérieure à 600MHz permettant une
compatibilité avec le futur protocole IEEE 802.3an (10G Base-T)
Ils auront une capacité de 1x4 paires ou 2x4 paires.

Code couleur des câbles 4 paires ou 2x4 paires

Paire Fil 1 Fil 2


1 Blanc/bleu Bleu
2 Blanc/orange Orange
3 Blanc/vert Vert
4 Blanc/marron Marron

Le voisinage des câbles courants faibles et courants forts, doit respecter le tableau suivant :

Séparation en cm
35
30
25
20
15
10
5

0 5 10 15 20 25 30 35
Cheminement parallèle en mètres

On s’écartera d’au moins 1 mètre de tout équipement électrique tournant (moteurs...) ou


susceptible de créer un arc électrique (disjoncteurs, contacts selfiques...) et en règle
générale de tout équipement générateur de rayonnement électromagnétique.
3.8.5. LES PRISES TERMINALES

La prise terminale, permettant la connexion de tous les types d’équipements prévus dans
l’établissement, sera du type à connecteur blindé RJ45 catégorie 6a.

La convention de câblage adoptée est la convention EIA/TIA 568B :

RJ 45 du terminal Code de couleurs des RJ 45 du SR


câbles 100 ohms
1 Blanc/Orange 1
2 Orange 2
3 Blanc/Vert 3
6 Vert 6
4 Bleu 4
5 Blanc/Bleu 5
7 Blanc/Marron 7
8 Marron 8
T Drain d'écran T

Implantation : Bureau.

3.8.6. L’IDENTIFICATION

Le titulaire du présent devra l’identification des tous les équipements mis en œuvre dans le cadre de
son marché, prises sur le bandeau, câbles, prises d’utilisation, etc.

BET ACTIF
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3.8.7. LA RECETTE

La procédure de recette doit apporter la preuve que les opérations de câblage ont été effectuées
correctement et que les composants n'ont pas été endommagés.

La recette, réalisée par l'installateur, comportera des tests statiques et dynamiques sur la
totalité (100%) de la réalisation.

3.9. LE SYSTEME DE SECURITE DE CATEGORIE A

3.9.1. LES LIMITES DE PRESTATIONS

L’entreprise devra toutes les prestations de fourniture et de mise en œuvre du système de sécurité de
catégorie A.

Les titulaires des autres lots ne lui devront aucune prestation.

Toutes les autres prestations nécessaires à la parfaite réalisation des ouvrages dues par le
présent lot autres que celles énumérées ci- dessus seront à la charge de ce dernier (ex.
rebouchage coupe-feu de traversé, percements des murs, plafonds, fixations diverses,
etc.).

3.9.2. LES CARACTERISTIQUES DE MISE EN ŒUVRE DU SYTEME DE DETECTION INCENDIE

3.9.2.1. L’EQUIPEMENT DE CONTRÔLE ET DE SIGNALISATION

Il sera du type conventionnel, certifié NF selon aux normes EN54-2, EN 54-4, NFS 61-934, NFS 61-935,
NFS 61-936 et NFS 61-940 et aura pour fonction de contrôler et de reconnaître l’origine d’une alarme
incendie émanant d’un détecteur automatique ou d’un déclencheur manuel, ces informations seront
prioritaires sur toutes les autres alarmes que gère le tableau de signalisation incendie.

L’équipement de contrôle et de signalisation se présentera sous forme d’un coffret et aura en face
avant :

Toutes les fonctions lumineuses et sonores,


Toutes les fonctions manuelles de commande et de tests.

Les niveaux d’accès à l’exploitation du système de sécurité incendie seront conformes à la définition de
la norme NF S 61.931.

Ils seront au nombre de cinq :

Niveau 0 : accès possible à la signalisation ou à certaines commandes dont l’action ne risque


pas de compromettre la sécurité,
Niveau 1 : réservé à l’agent de sécurité pour effectuer par exemple une commande manuelle
provoquant le déclenchement de l’automatisme d’une zone de mise en sécurité,
Niveau 2 : réservé au chef de service de sécurité lui permettant d’effectuer par exemple la
mise hors service d’une zone d’asservissements automatiques pour essais ou travaux,
Niveau 3 : réservé à la personne habilité à faire de la maintenance élémentaire ou de contrôle
lui permettant par exemple de remplacer à l’identique une carte électronique sur connecteur,
de modifier la programmation des asservissements,
Niveau 4 : réservé au constructeur, autorisant toutes autres interventions que celles définies
ci-dessus, comme dessoudage et remplacement à l’identique d’un composant électronique.

BET ACTIF
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Le matériel sélectionné pour assurer les fonctions définies ci-dessus aura les caractéristiques
suivantes :

Marque : NUGELEC ou techniquement équivalent,


Série : ECA 208,
Nombre de boucles : 8
Implantation : Local informatique.

L’ECS sera équipé d’un transmetteur téléphonique permettant d’informer les responsables
de l’établissement sur leur téléphone.

3.9.2.2. L’ALIMENTATION DES EQUIPEMENTS DU SDI

La source principale du matériel central du SDI doit être réalisée au moyen d’une dérivation issue
directement de l’armoire divisionnaire des bureaux.

La source principale (normale/remplacement) du matériel déporté du SDI doit être réalisée au moyen
d’une dérivation issue soit du tableau principal, soit du tableau électrique de sécurité, soit d’un tableau
électrique « normal » du bâtiment ou de l’établissement.

Cette dérivation doit être sélectivement protégée, correctement étiquetée, réservée à l’usage exclusif
du SSI réalisée en câble de la catégorie C2 au sens de la norme NF C 32-070. Elle peut être commune
pour l’alimentation d’autres équipements du SSSI.

L’énergie nécessaire au fonctionnement du SDI doit être fournie par un équipement d’alimentation
électrique (EAE) conforme à la norme NF EN 54-4.

Lorsque le SDI est alimenté au moyen de plusieurs EAE, il y a lieu de gérer la signalisation des défauts
de source d’alimentation, au sens de la norme NF EN 54-4n, par au moins une des solutions
suivantes :
La rendre commune sur le matériel central de l’ECS,
La reporter en synthèse sur un tableau répétiteur d’exploitation (TRE) placé à proximité de
l’ECS,
Le signaler en tant que dérangement des points alimentés par l’EAE concernée.

La capacité de la source de sécurité de chaque EAE doit être telle que le fonctionnement des
composants alimentés par l’EAE concerné soit assuré pendant une durée de 12 h en condition de veille
suivie d’une période minimale de 10 minutes en alarme feu.

Cette capacité doit être calculée pour l’installation. La batterie choisie suite à ce calcul doit respecter
les spécifications du constructeur et en particulier la possibilité de l’EAE à recharger la source de
sécurité choisie.

3.9.2.3. LES GENERALITES SUR LES DÉTECTEURS INCENDIE

Tous les détecteurs doivent rester accessibles, ceci s’applique également aux détecteurs
implantés dans les faux plafonds ou les faux planchers. Cette exigence ne s’applique pas
aux réseaux de prélèvement des détecteurs multiponctuels.

Tous les détecteurs seront conformes à la norme 61-950 et, certifiés NF, avec estampille en
association avec le tableau de signalisation.
Chaque détecteur devra comporter deux voyants led rouges signalant son état d'alarme sous tous les
angles.
Les socles devront être polyvalents, c'est à dire qu'ils devront pouvoir recevoir tout type de détecteur
sans aucune modification.

BET ACTIF
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Ils devront être montés sur un socle en saillie, lequel aura une sortie pour un indicateur d'action
déporté quelque soit la nature de son adresse (individuelle ou collective).

Chaque détecteur disposera d’un système de verrouillage de la tête de détection sur le socle, afin
d’éviter toute tentative de vol.
Tous les organes raccordés sur les bus seront obligatoirement repérés par étiquettes
inaltérables placées sur les socles des détecteurs ou sur les déclencheurs manuels.
Le repérage sera établi sur le principe suivant : les deux premiers chiffres définiront le
bâtiment, les deux suivants indiqueront l’étage, les deux après serviront à identifier le
numéro du bus, enfin les deux derniers donneront le numéro de l’organe sur le bus.

Le test de détecteurs devra se faire par un système permettant de ne pas l’encrasser.


De plus, un capot permettra de protéger les détecteurs de la poussière et des éclats de peinture lors
des travaux de finition.

3.9.2.4. LES REGLES DE MISE EN ŒUVRE LES DETECTEURS INCENDIE

La surface couverte par chaque détecteur doit être limitée. Les facteurs principaux à prendre en
compte pour cette limitation sont :

La zone à surveiller,
La distance entre tout point de la zone à surveillée et le détecteur le plus proche,
La proximité des murs,
Les conditions générales d’environnement (température et taux d’humidité ambiants,
empoussièrement, ventilation, etc.)
Tous les obstacles aux mouvements de convection des produits de combustion,
La nature du risque.

Les détecteurs ponctuels de fumées et de chaleur ne s’installent pas en applique.

Les tableaux ci-après précisent les paramètres à prendre en compte pour réaliser une surveillance
adaptée aux détecteurs couverts par les différents référentiels de la série de normes EN 54, et la
norme NR S 61-950 pour les détecteurs ponctuels.

A chaque type de détecteur est attachée une surface maximale appelée « A max. » qui correspond
aux conditions limites acceptables d’efficacité. Ces conditions sont notamment la hauteur, la géométrie
et la superficie du local.
La surface « An » normalement surveillée par un détecteur est également liée à l’activité du site et
introduit par la même un facteur de risque « K ».
Ainsi d’établit la relation suivante :
An = K x A. max

Pour les locaux à sommeil, la valeur du coefficient K est de 0.30, pour les autres types de
locaux, la valeur du coefficient K est de 0.6.
D’autres textes d’application peuvent définir des valeurs différentes pour le coefficient K. en
conséquence les tableaux ci-après donnent des valeurs hors coefficient K.

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La limite de surveillance des détecteurs ponctuels de fumée et de chaleur :

Surface maximale surveillée (A.max) par un détecteur et distance


Surface Hauteur du horizontale maximale (D) entre tout point du plafond et un détecteur
(1)
du local local
Type de i : angle d’inclinaison du plafond par rapport à l’horizontale
détecteur I ≤ 20° 20 < i ≤ 45° I > 45°
(2)
S en m² H en m A. max D en m A. max en D en m A. max en D en m
en m² m² m²
S ≤ 80 H ≤ 12 80 6.7 80 7.2 80 8
(2) (3)
Fumée S > 80 H≤6 60 5.8 60 7.2 60 9
6 < h ≤ 12 80 6.7 100 8 120 9.9
Chaleur S ≤ 40 H≤7 40 5.7 40 5.7 40 6.3
classe A1R S > 40 H≤7 30 4.4 40 5.7 50 7.1
Chaleur
classe A1 ou S ≤ 40 H≤4 24 4.6 24 4.6 24 4.6
A1S ou A2
ou A2S ou
A2R ou B, ou S > 40 H≤4 18 3.6 24 4.6 30 5.7
BR ou BS

(1) Les conditions A.max et D doivent être simultanément respectées. Le coefficient K ne s’applique pas à la
distance horizontale D.
(2) La détecteurs de fumées de type multicapteurs de sont pas adaptés aux locaux présentant une hauteur
« h » supérieure à 7 m.
(3) En faux plancher ou faux plafond, appliquer A.max et D des hauteurs inférieures à 6m.

Les détecteurs de chaleur (classe C à G au sens de la norme NF EN 54-5) ayant une classe différente
de celles du tableau ci-dessus ne peuvent pas être utilisés pour la surveillance d’ambiance mais sont
réservés à une surveillance d’objet ou d’équipement.

La limite de surveillance des détecteurs multiponctuelle :

Surface maximale surveillée (A.max) par un orifice de prélèvement


et distance horizontale maximale (D) entre tout point du plafond et
Type de détecteur Hauteur du local un orifice de prélèvement quelque soit l’inclinaison du plafond par
H en m rapport à l’horizontale
A.max en m² D en m
Fumée H ≤ 12 35 5.9
H > 12 (1) 35 5.9
(1) Lorsque la hauteur du local est supérieure à 12m, l’analyse du risque peut conduire à installer un
second niveau de détection.

La position du capteur d’un détecteur par rapport au plafond:

Les détecteurs de chaleur doivent normalement être implantés directement sous le plafond ou sous la
toiture.

Les détecteurs de fumées peuvent ne pas être implantés directement sous le plafond ou sous la
toiture.
En raison de la présence éventuelle d’un matelas d’air chaud sous le plafond, les capteurs des
détecteurs de fumées ne doivent pas être situés à moins d’une distance b du point le plus haute du
plafond. Le point bas du détecteur doit être situé entre les valeurs de a et de b. Ces 2 paramètres
varient avec la hauteur du local (h) et l’inclinaison du plafond (i).

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a : distance verticale entre le point bas du détecteur et le plafond (tolérance +/- 1cm)
b : distance entre la projection horizontale du bas du matelas d’air chaud et le point le plus
Hauteur
haut du plafond
du local
i ≤ 15° 15 < i ≤ 30° i > 30°
h en m
b en cm a en cm b en cm a en cm b en cm a en cm
h≤5 3 ≤ 20 20 ≤ 30 30 ≤ 50
5<h≤7 7 ≤ 25 25 ≤ 40 40 ≤ 60
7<h≤9 10 ≤ 30 30 ≤ 50 50 ≤ 70
9 < h ≤ 12 15 ≤ 35 35 ≤ 60 60 ≤ 80

i
b 1
a
1
2
3
4
a
1

Légende :

1 : matelas d’air
2 : plafond
3 : Socle
4 : capteur
a : distance verticale entre le point bas du détecteur et le plafond
b : distance entre la projection horizontale du bas du matelas d’air chaud et le point le plus haut

La position par rapport aux murs, cloisonnements et obstacles :

La distance horizontale séparant les détecteurs (autres que les détecteurs linéaires de fumées) des
murs doit être supérieure ou égale à 0.50m, exception faite des couloirs, gaines techniques et parties
de bâtiment similaires de moins de 1 m de largeur

La prise en compte des obstacles :

Aux mêmes exceptions que ci-dessus, la demi-sphère de 0.5 de rayon centrée sur un détecteur
ponctuel de fumée ou sur un orifice d’un détecteur multiponctuel de fumée doit être libre de toute
installation et de tout stockage. Cette demi-sphère doit être portée à 1m de rayon pour les détecteurs
ponctuels de chaleur.

Les cas particuliers suivant sont à prendre en compte :

a) Poutres et assimilées : s’il existe des solives, des poutres, des conduits ou tout autre élément
similaire courant sous plafond et dont la hauteur est supérieure à 0.15m, cette distance
minimale de 0.5m entre les détecteurs doit être respectées.

b) Eléments suspendus : si le plafond comporte des éléments suspendus ou s’il subsiste un


espace entre le sommet des cloisons et le plafond lui-même, il ne sera pas tenu compte de
ces cas particuliers si par ailleurs il n’existe pas d’obstacle entre le plafond et un plan fictif
distant de 0.15m. Lorsque cette dernière condition n’est pas respectée, la distance horizontale
séparant les détecteurs ponctuels ou les orifices de prélèvement des détecteurs multiponctuels
de ces éléments suspendus ou de ces cloisons ne doit pas être inférieure à 0.5m sauf
exception citée ci-avant.

BET ACTIF
Réf. : 038-2015-43, ChR Page 47 13 Octobre 2015
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c) Alvéoles sous plafond : si le plafond comporte des retombées formant des alvéoles, la prise en
considération de celles-ci dépend de leur hauteur comparée à celle du local. La figure ci-
dessous donne, pour chaque hauteur (h) du local, la valeur de la hauteur de retombée (u) à
partir de laquelle s’appliquent les principes suivants (s étant la surface de l’alvéole) :

Si u est dans la zone gauche de la figure ci-dessous, les alvéoles ne sont pas prises en
compte.
Si u ≤ 800 mm et si s ≤ An alors le tableau ci-dessus s’applique.
Si u ≤ 800 mm et s > An, ou si u > 800 mm alors chaque alvéole est assimilée à un local
distinct. Dans tous les cas le (les) détecteur(s) doit (vent) être installé(s) dans l’alvéole.

h (m)

12
10
8 1
2
6
4
2

100 200 300 400 500 600 700 800 u (mm)


Légende :

1 : alvéoles non prises en compte


2 : alvéoles prises en compte
h : hauteur du local
u : hauteur de retombée

Surface de l’alvéole Nombre d’alvéoles surveillées


par un détecteur
S ≤ 0.2 An 5
0.2 An < s ≤ 0.3 An 4
0.3 An < s ≤ 0.4 An 3
0.4 An < s ≤ 0.6 An 2
0.6 An < s ≤ An 1

3.9.2.4. LES DETECTEURS DE FUMEES

Détecteur de fumée optique, conçu pour détecter les feux à évolution lente dégageant une
fumée claire et contenant peu de gaz de combustion. Ils disposeront de plusieurs niveaux de
sensibilité téléchargeables depuis le tableau de signalisation, ainsi que de fonctionnalités de
compensation d’encrassement du détecteur. Ils seront conformes à la norme EN 54 partie 7.
Chaque détecteur sera équipé d’une interface de court circuit.
Marque : NUGELEC ou techniquement équivalent,
Réf.:,
Implantation : local informatique, local technique, local transformateur.
3.9.2.5. LES DÉTECTEURS PAR ASPIRATION

Le système sera dynamique, il aspirera en permanence l’air ambiant, des locaux sous surveillance, par
l’intermédiaire d’un réseau de tuyauterie munie d’orifices de prélèvement.
L’air sera acheminé à une chambre d’analyse par une pompe centrifuge.

BET ACTIF
Réf. : 038-2015-43, ChR Page 48 13 Octobre 2015
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Le système de détection ultra précoce devra avoir les caractéristiques minimales suivantes:
* Plage de sensibilité réglable de 0,005 à 20 % d’obscurcissement par mètre
* 2 seuils de sensibilité programmables,

Le système devra être homologué aux normes françaises.


Les tubes de prélèvement seront en PVC Haute Pression, avec un diamètre extérieur de 25 mm
(Diamètre intérieur 20 mm), ils seront percés suivant une disposition définie suivant les
recommandations du fabricant.
Le système possèdera son alimentation secourue 24 V conforme à la norme NF S 61-950.
Le raccordement sur le bus se fera par l’intermédiaire d’une interface.

Le matériel retenu aura les caractéristiques suivantes :


Marque : NUGELEC ou techniquement équivalent,
Réf. : Vesda Laser Plus VLP-00000-NF
Implantation : Les tubes de prélèvement seront situés dans le stockage.

Pour le VESDA de la marque Nugelec, prévoir un AES qui l’alimentera par un cable CR1 depuis le local
technique.

Le matériel retenu aura les caractéristiques suivantes :


Marque : NUGELEC ou techniquement équivalent,
Réf. : NUG34067
Implantation : Local Technique

3.9.3. LES CARACTERISTIQUES DE MISE EN ŒUVRE DU CABLAGE

3.9.3.1. LES CÂBLES D’ALIMENTATION EN ENERGIE

Les circuits de détection d’un ECS ne sont pas considérés comme câbles d’alimentation dans le cadre
de l’article 6.4. de la norme NF S61-970.

Les câbles d’alimentation en énergie électrique de sécurité provenant d’un E.A.E. physiquement séparé
du (ou des) dispositif(s) alimenté(s) doivent satisfaire aux dispositions suivantes :

a) Si l’E.A.E. est dans un autre volume d’un des matériels qu’il alimente, ils doivent être de la
catégorie CR1 au sens de la norme NF C 32-070 ou D. Dans les autres cas, ils peuvent être de
catégorie C2 au sens de norme NF C 32-070.
Les dispositifs éventuels de dérivation ou de jonction correspondants et leurs enveloppes
doivent satisfaire à l’essai au fil incandescent défini dans la norme NF EN 60695-2-11, la
température étant de 960°C.
b) Ils doivent être indépendants des canalisations électriques autres que les canalisations du SSI.
En particulier, toute intervention sur une des autres canalisations de distribution du bâtiment
ou de l’établissement doit pouvoir d’effectuée sans affecter le fonctionnement du SSI
c) En sortie d’E.A.E, il est autorisé de diviser un circuit d’alimentation en différents circuits
d’alimentation sélectivement protégés. Dans ce cas le câble, de la sortie de l’E.A.E. jusqu’au
tableau de répartition comportant assurant la subdivision, doit être mécaniquement protégé et
d’une longueur maximale de 1m. Sur ce câble le d) ci-après ne s’applique pas.
d) Un défaut sur un câble d’alimentation en énergie ne doit pas entrainer la perte de plus :
De 32 points répartis sur un maximum de 32 zones de détection (ZD),
D’un seul type de fonction (détection automatique ou manuelle),
D’un scénario de mise en sécurité,
De 6 000 m² de surveillance pour les systèmes avec des détecteurs linéaires ou à
aspiration, ou de 1 600 m² pour les autres détecteurs.

BET ACTIF
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3.9.3.2. LES CABLAGES ET PARSCOURS DES LIAISONS ELECTRIQUES

Il convient de prendre en considération la proximité d’émetteur/récepteur radio, relais téléphonique,


transformateur HT, etc., qui peuvent générer des interférences électromagnétiques et perturber le
fonctionnement des installations.

Les câbles courants faibles doivent être séparés des courants forts.

Des supports de canalisation électrique doivent être utilisés sous réserve de proportionner la section
des conduits et canalisations pour faciliter la pose et la dépose des câbles. Les cheminements de
câbles, goulottes et conduits doivent être facilement accessibles.

Lorsqu’exceptionnellement aucun support de canalisation électrique (chemin de câbles, goulottes ou


conduits) n’est mis en œuvre, les câbles doivent être fixés à un élément stable de la construction (en
aucun cas, un câblage dit « volant » n’est acceptable). Chaque fois que possible, ils doivent être
placés en torons, ces derniers ne doivent être constitués que de câbles courants faibles appartenant
au SSI.

La nature des câbles sera choisie de manière à ce que ni les opérations de leur mise en place, ni les
conditions d’environnement des lieux, où s’ils cheminent n’altèrent leurs propriétés mécaniques et
électriques selon les dispositions du chapitre 5.2 de la norme NF C 15-100.

Le repérage des câbles doit faciliter les interventions dans un cadre de maintenance (préventive ou
corrective) et/ou de modification d’installation lors d’une adaptation de celle-ci. Ainsi les câbles du SDI
doivent être repérés au niveau des bornes :

De l’E.C.S.
Des équipements de jonctions et/ou de dérivation.

Le repérage doit résister dans le temps. Sa mise en place doit être telle qu’il soit lisible après
connexion aux équipements.

3.9.3.3. LE RACCORD ET TERMINAISON DES CABLES DU SDI

Toutes jonctions sur les câbles, autres que celles situées à l’intérieur des enveloppes des composants
du système (détecteurs, interfaces d’entrée sortie, D.M.,…) doivent être évitées autant que possible.

Lorsque ceci n’est pas possible :

Les dispositifs de dérivation ou de jonction correspondants et leurs enveloppes doivent


satisfaire à l’essai au fil incandescent défini dans la norme NF EN 60695-2-11, la température
étant de 960°C.
Les connexions doivent être réalisées dans un boitier de raccordement adapté (au type de
câble, à la section des conducteurs, etc.) exclusivement dédié au SSI accessible et identifiée,
pour éviter toute confusion avec les autres installations.
Le câble aboutissant aux points sur les circuits de détection doit être réalisé de façon à réduire
au minimum le risque de dommage mécanique, seules les entrées/sorties prévues et
réservées aux câbles doivent être utilisés. Le nombre des jonctions doit être réduit au minium
sur le parcours du câblage aboutissant aux points sur les circuits de détection. Tout
raccordement nécessaire doit être soit soudé, soit vissé soit clipsé.

BET ACTIF
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3.9.3.4. PROTECTION CONTRE L’INCENDIE ET LES DOMMAGES MECANIQUES

Exigences générales relatives aux défauts survenant sur les câbles ou les raccordements

Le système doit être conçu de manière à limiter les conséquences d’un défaut (court-circuit ou
coupure ou mise à la terre) survenant sur les câbles ou les raccordements que le système soit en état
de veille ou lors d’un incendie.
En particulier, les exigences suivantes doivent être respectées :

a) Un défaut sur un circuit de détection au sens de la norme NF EN 54-2 ne doit pas faire
perdre :

Plus d’un seul type de fonction (détection automatique ou détection manuelle) ;


Plus de 32 points répartis sur un maximum de 32 Zones de Détection (Z.D.) ;
Plus d’un scénario de mise en sécurité ;
Plus de 6 000 m² de surveillance pour les systèmes avec des détecteurs linéaires ou à
aspiration, ou de 1 600 m² pour les autres détecteurs.

b) Un circuit de détection, au sens de la norme NF EN 54-2, ne doit pas comporter plus de 128
points.

c) Un défaut sur un câble d’interconnexion entre E.C.S. en réseau ne doit affecter le


fonctionnement d’aucun E.C.S.

Exigences particulières
La topologie du câblage doit être conforme aux spécifications du constructeur des matériels.

Les caractéristiques (telles que section, écran, etc.) des câbles de l’installation doivent respecter les
prescriptions des constructeurs de matériels centraux.
Chaque conducteur (hors écran éventuel) des circuits de détection (comprenant les liaisons avec les
indicateurs d’action externes) à liaison de type galvanique doit avoir un diamètre minimal de 0,8 mm
et être de type rigide (mono conducteur).

Dans tous les cas, un même câble ne doit pas être utilisé pour la réalisation de plus d’un circuit de
détection.

De plus, tous les câbles reliant directement l’E.C.S. au premier point (sur l’aller et le retour en cas de
circuit de détection rebouché) doivent être en catégorie CR1 au sens de la norme NF C 32-070.

Lorsque l’E.C.S. est constitué de différents enveloppes (par exemple, gestion déportée de lignes), alors
les voies de transmission entre ces enveloppes doivent être réalisées en câble de catégorie CR1 au
sens de la norme NF C 32-070. Un défaut sur une liaison entre deux enveloppes ne doit pas entraîner
la perte de 32 points.

Lorsque le domaine de surveillance comporte des locaux non surveillés (cas de la surveillance partielle
ou locale) à l’exception de ce qui est admis d’exclure à l’article 5.2.3.2 du présent document, alors :

Dans la traversée de ces locaux, les voies de transmission non rebouchées, y compris les
circuits de détection et les voies de transmission redondantes, doivent être réalisées en
câble de la catégorie CR1 au sens de la norme NF C 32-070 ;

Les voies de transmission rebouclées, y compris les circuits de détection, peuvent être
réalisées en câbles de la catégorie C2 au sens de la norme NF C 32-070 si elles ne
traversent qu’une seule fois le même local non surveillé, sinon elles doivent être réalisées en
câbles de la catégorie CR1 au sens de la norme NF C 32-070 dans la traversée de ce local.

BET ACTIF
Réf. : 038-2015-43, ChR Page 51 13 Octobre 2015
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3.9.3.5. LE REPERAGE

Chaque câble sera repéré à sa pénétration dans un appareil (détecteur, déclencheur


manuel, interface, satellite déporté, etc.), le repère indiquera la provenance de ce dernier.

3.9.4. LA VERIFICATION DU FONCTIONNEMENT DE L’INSTALLATION

Quand l’installation est terminée, une inspection visuelle doit être faite, en particulier vérifier que les
orifices de pénétration des fumées ne sont pas masqués. Elle a pour but de s’assurer que les
méthodes, les matériels et les composants utilisés satisfont aux exigences de la norme NF S 61-970,
que les plans d’installation et les essais de fonctionnement sont en rapport avec le système installé.

Le fonctionnement de l’installation doit être vérifié, en particulier il faut s’assurer que :

Tous les détecteurs et déclencheurs manuels sont fonctionnels à l’aide des moyens définis par
le constructeur,
Les corrélations ZD/points de détection sont conformes à celles définies dans le dossier
d’identité du SSI établi par le coordinateur SSI et sont effectives sur l’équipement central de
surveillance (ECS) et ses éventuels équipements de répétition,
L’organisation de l’équipement de contrôle et de signalisation (ECS) est conforme aux
exigences de la NF S 61-970,
Les exigences particulières relatives à l’immunité à l’atténuation pour les systèmes de
détection à liaisons radioélectriques soient respectées. De plus chaque liaison radioélectrique
de SDI doit posséder une marge de portée radioélectrique de 12 dB par rapport à la
sensibilité de référence la plus faible parmi celles déterminées pour les récepteurs
appartenant à cette liaison. Le moyen permettant de démontrer que le système répond à
cette exigence doit être défini dans la documentation du constructeur.

3.9.5. LA RECEPTION TECHNIQUE DU SDI

3.9.5.1. LE PREAMBULE

Toute installation (y compris extension ou modification) doit faire l’objet d’une réception technique.
Cette technique doit être conduite en présence d’un représentant technique de l’installateur titulaire
du marché.
Préalablement à la réception technique, l’installateur doit établir un document indiquant les essais
réalisés et les résultats obtenus attestant du bon fonctionnement de chacun des composants et de leur
corrélation.
Ce document doit être fourni, notamment, à l’entité chargée de la mission de coordination SSI.

3.9.5.2. LA CONSISTANCE DE LA RECEPTION TECHNIQUE

La réception technique consiste :

A vérifier la conformité du système installé en regard des spécifications figurant dans le


dossier d’identité,
En des essais fonctionnels du système comprenant pour l’ECS et l’ensemble des EAE du SDI
les essais de fonctionnement réalisés sur source normale/remplacement puis sur source de
sécurité avec vérifications des signalisations visuelles et sonores correspondantes aux essais
suivants :
Essais de surveillance de chaque circuit de détection filaire (coupure et court-circuit au
départ de l’ECS),
Essais de surveillance de chaque circuit de détection radioélectrique (marge
d’atténuation),
Essais de surveillance de chacune des autres liaisons filaires (coupure au départ de
l’ECS et/ou de l’EAE,

BET ACTIF
Réf. : 038-2015-43, ChR Page 52 13 Octobre 2015
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Dossier de Consultation des Entreprises (DCE) – Lot Electricité

Essais de mise en alarme feu d’au moins une zone de détection,


En présence des deux sources d’alimentation, essais fonctionnels d’alarme feu par
sollicitation de chaque détecteur ponctuel et linéaire, au minimum de l’orifice de
prélèvement le plus éloigné de chaque tubulure pour les détecteurs multiponctuels de
fumée, de chaque interface d’entrée sortie, excepté les isolateurs de court-circuit et
de chaque déclencheur manuel par activation de l’élément sensible.
La sollicitation peut être effectuée à l’aide d’un générateur produisant un phénomène
physique adapté (aérosols calibrés, fumée, chaleur, flammes, etc.) ou par un moyen
de test spécifique déclaré par le constructeur du détecteur. Dans tous les cas, la
sollicitation doit être locale sur le point considéré.
Des essais de dérangement doivent par retrait de la tête de détection se son socle,
coupure de chaque tubulure de chaque détecteur multiponctuel, obturation de 50%
des orifices de prélèvement de chaque tubulure de chaque détecteur multiponctuel et
par atténuation totale du faisceau de chaque détecteur linéaire de fumée doivent
également être réalisés.
L’ensemble de ces essais fonctionnels doit permettre d’une part de s’assurer que al
sollicitation provoque bien l’état attendu, et d’autre part de vérifier la corrélation
points/ZD ainsi que les textes associés.
Simultanément sera observée la transmission des informations vers les autres
composants du SDI (indicateur d’action, tableau répétiteur d’exploitation, etc.) et vers
les autres éventuels systèmes (SMSI, installations d’extinction automatique à gaz,
etc.)
Cette dernière phase peut être considérée comme une vérification des scénarii de
sécurité si et seulement si, les autres systèmes reliés au SDI sont connectés et
opérationnels. Dans le cas contraire, ces vérifications sont considérées comme un
simple contrôle des informations délivrées par le SDI.
Après réalisation de ces essais, l’installateur fournira les documents
d’enregistrement complétés, faisant apparaitre les résultats de chacun des
essais.
En des essais d’efficacité répondants aux prescriptions de l’article A.2 de la norme NF S 61-
970.
Dans tous les cas, le type et le nombre de foyers d’essais doivent être en corrélation avec les
risques encourus au sein de l’établissement en tenant compte des conditions normales
d’exploitation.
La vérification du niveau de performance est faite au moyen de Foyers Types de Site (FTS) ou
tout autre dispositif reconnu par le prescripteur.
Lors de la vérification du niveau de performance, l’alarme feu doit être déclenchée pour toute
position du FTS à l’intérieur du volume surveillé et avant la fin de sa combustion.
En la fourniture d’un procès verbal de la réception technique.

Le titulaire du présent lot devra la fourniture des documentations relative à la phase de réception qui
se composeront au minimum de :

Des documents nécessaires à la composition du dossier d’identité du SSI,


Des documents relatifs à la réception technique définie ci-dessus,
Des plans de recollement,
Des enregistrements de résultats d’essais,
De l’engagement de l’installateur attestant le respect des exigences d’installations
mentionnées dans la documentation des constructeurs.

BET ACTIF
Réf. : 038-2015-43, ChR Page 53 13 Octobre 2015
Réhabilitation de l’entreprise CEVAM à Auzon (43)
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3.9.5.3. LES FOYERS TYPES

La fin de combustion de chacun des FTR est définie de la manière suivante :

N° du FTR Nature du combustible Fin de combustion


1 Alcool éthylique Arrêt de génération de flammes
2 Mousse de polyuréthane 3 min (+/- 30s) à compter de l’allumage
3 Hêtre 11 min (+/- 2 min) à compter de la mise en place
des bûchettes
5A Carton 5 min 30s (+/- 1 min) par rouleau à compter de la
mise en place des rouleaux
5B Carton Absence d’émission de fumée en sortie de tromblon

La détermination des foyers types de site (FTS) dérive du FTR par application à la quantité de
combustible de ce dernier, de coefficients correctifs.
Les tableaux ci-dessous précisent les quantités de matières combustibles à utiliser en fonction
du facteur de risque K et de la hauteur au-dessus du sol des détecteurs.
Le ou les endroits où seront placés le où les FTS doivent être choisis en fonction des
conditions d’environnement les moins favorables.
Pour un volume comportant des risques différents, il sera procédé à une série d’essais par
type de risque avec le FTS correspondant.

Foyer type de référence N°3 :

Matière combustible : bâtonnets de hêtre dont les caractéristiques sont les suivantes :
Teneur en humidité du bois : < 10%
Dimension des bâtonnets : 10 mm x 20 mm x 50 mm
Quantité de combustible :

h en m Nombre de bâtonnets
K ≤ 0.2 0.2 < K ≤ 0.3 0.3 < K ≤ 0.6 K > 0.6
h≤3 3 4 7 9
3<h≤5 4 6 9 12
5<h≤7 5 7 11 16
Arrangement du foyer : les bâtonnets de hêtre sont disposés en étoile, à plat sur leur
grande surface, sur une plaque chauffante de 250 cm² environ ; la température à la surface
de la plaque doit être comprise entre 400 °C et 500 °C.
Mise en œuvre : la plaque chauffante est raccordée à la source électrique. Lorsque la
température atteint 400 °C à 450 °C à sa surface, l’opérateur dispose les bâtonnets en
prenant les précautions d’usage.

Foyer type de référence N°5A et N° 5B :

Les FTR n°5A et n° 5B ne se différentient que par les dimensions des divers éléments
constituant le matériel d’essai. Dans la suite l’indice A représentera le foyer n° 5A appelé
« petit tromblon » et l’indice B représentera le foyer n° 5B appelé « grand tromblon ».

Matière combustible : plaque de carton, ondulée sur une face de:


Dimensions : 95 mm x 1 100 mm (A), 310 mm x 2 700 mm (B),
De masse moyenne respective : Mo = 40 g +/- 5% (A), Mo = 300 g +/- 5% (B)

BET ACTIF
Réf. : 038-2015-43, ChR Page 54 13 Octobre 2015
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Quantité de combustible :

h en m Tromblon Hauteur du (des) rouleau(x) en mm


K ≤ 0.2 0.2 < K ≤ 0.3 0.3 < K ≤ 0.6 K > 0.6
h≤3 Petit 130 2 x 95 3 x 95 4 x 95
3<h≤5 2 x 95 3 x 95 + 50 220 320
5<h≤7 3 x 95 180 260 370
7<h≤9 Grand 180 260 420 530
H>9 220 320 510 2 x 310
Arrangement du foyer : dispositif en forme de cheminée de diamètre 900 mm (A), 140 mm
(B), de hauteur 380 mm (A), 747 mm (B) et d’épaisseur 2 mm dont la partie basse est
constituée d’un parallélépipède de dimensions 210 mm x 210 mm x 100 mm (A), 354 mm x
354 mm x 150 mm (B). Les faces latérales comportent chacune 5 orifices de diamètre 10 mm
(A), 9 orifices de diamètre 9.5 mm (B). La partie basse de la cheminée comporte un brochage.
Le fond est démontable pour récupérer les résidus de combustion. Le dispositif comporte
également un bouchon percé qui se place à la partie supérieure de la cheminée, et,
éventuellement une poignée pour assurer son transport.
Disposition du combustible : la plaque est enroulée face ondulée vers l’intérieur afin de
former un cylindre de hauteur égale à 95 mm (A), 310 mm (b).
Mise en œuvre : pour faciliter l’allumage de chaque rouleau, leur base pourra être trempée
dans un récipient contenant 1 cm d’alcool. Le où les rouleaux sont enflammés du coté de
l’extrémité imbibée, insérés dans la cheminée puis cette dernière est coiffée par le bouchon et
le chronomètre est déclenché. Le bouchon est enlevé 4 min après le début de la combustion.

Le choix des foyers types de référence est déterminé en fonction des produits susceptibles de donner
lieu à un développement d’un incendie dans le volume surveillé.

Applications des FRT en fonction du risque


Phénomènes perceptibles lors d’un incendie Foyer type de risque
Fumée Chaleur Flammes Courant N° du FTR Nature du combustible
ascensionnel
Aucune Elevée Oui Très élevé 1 Alcool éthylique
Sombre, dispersion Faible Oui Très élevé 2 Mousse de polyuréthane
élevée
Claire, dispersion Négligeable Non Moyen 3 Hêtre
élevée
Claire, dispersion Très faible Oui (1) Moyen (1) 5A Carton
moyenne Elevée (1) 5B
(1) Après enlèvement du bouchon.

3.9.6. LA PROGRAMMATION ET LA MISE EN SERVICE

Le titulaire devra inclure dans son offre toutes les prestations de programmation et de mise en service
du SDI et CMSI suivant le cahier des charges établi par le coordinateur SSI

3.9.7. LES AUTO-CONTROLES

Le titulaire devra, conformément aux exigences de l’article 15 de la norme NFS 61-632, préalablement
à la réception technique, réaliser, pour chaque matériel qui le concerne, l'ensemble des essais par
autocontrôle et devra établir un document indiquant les résultats obtenus et attestant du bon
fonctionnement de chacun de ces matériels.
Ce document doit être fourni, notamment, au coordinateur S.S.I.
Le résultat de chaque essai est enregistré et annexé au dossier d'identité.

BET ACTIF
Réf. : 038-2015-43, ChR Page 55 13 Octobre 2015
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3.9.8. LA FORMATION

Le titulaire devra inclure dans son offre tous les frais de formation de l’ensemble du personnel désigné
par le maître d’ouvrage.
Cette formation devra par tranche de 10 personnes maximum et suivant un planning compatible avec
les horaires de l’établissement.

A l’issue de cette formation, un document de synthèse sur les manœuvres à effectuer sera laissé à
proximité de l’équipement principal.

3.10. LA VIDEOSURVEILLANCE

3.10.1. LES LIMITES DE PRESTATIONS

L’entreprise devra toutes les prestations de fourniture et de mise en œuvre du système de surveillance
vidéo.

Les titulaires des autres lots ne lui devront aucune prestation.

Toutes les autres prestations nécessaires à la parfaite réalisation des ouvrages dues par le
présent lot autres que celles énumérées ci- dessus seront à la charge de ce dernier (ex.
percements de parois existantes, fixations diverses, etc.).

3.10.2. L’ENREGISTREUR NUMERIQUE

Le titulaire du présent lot devra la fourniture et la mise en œuvre de l’enregistreur, les caractéristiques
techniques de ce dernier seront :

16 entées vidéo IP,


Résolution d’enregistrement jusqu’à 5 mégapixels,
Plug&Play avec 16 interfaces PoE,
Sortie vidéo HDMI et VGA 1080P,
Entrée/Sortie Audio,
Entrée/Sortie Alarme,
Synchronisation de relecture jusqu’à 16 caméras,
Détection de mouvement, perte vidéo, camouflage caméra,
Vision via téléphone 3G,
4 disques durs SATA jusqu’à 4 TB supportés,
Enregistreurs 16 voies,
Souris,
Télécommande,
Marque : KAMATEC ou techniquement équivalent,
Réf. : KAM-NI-SP-7716.

3.10.3. LES CAMERAS

Le titulaire du présent lot devra la fourniture et la mise en œuvre des caméras, les caractéristiques
techniques de ces dernières seront les suivantes :

Capteur 1/3’’ progressive scan CMOS,


Résolution 3 mégapixels,
Full HD 1080p en temps réel,
Objectif varifocal 2.7-9mm,
Mode jour/nuit : filtre ICR, IR 30 mètres,
LED infrarouge permettant une vision de nuit sur 30 mètres,

BET ACTIF
Réf. : 038-2015-43, ChR Page 56 13 Octobre 2015
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Fonction DWDR, 30 DNR, BLC,


IP 66,
Alarme : La détection de mouvement, alarme de détérioration, le réseau de déconnexion,
conflit d’adresse IP,
Protocole : TCP/IP,
Interface, une RJ 45 10M/M Ethernet,
Température de fonctionnement,-30° à +60°C,
Marque : KAMATEC ou techniquement équivalent,
Réf. : KAM-2CD3226F-I ?
Implantation : CF article 2.10 et plan BET.

3.10.4. LE CABLAGE

Le titulaire du présent lot devra la fourniture et la mise en œuvre des câbles reliant chaque caméra à
l’enregistreur, les câbles utilisés auront les mêmes caractéristiques que ceux décrits au chapitre 3.8.3
du présent document

3.11. L’ECLAIRAGE EXTERIEUR

3.11.1. LES ORIGINES ET LES LIMITES DE PRESTATIONS

Le titulaire du présent lot devra toutes les prestations nécessaires à la fourniture, à la mise en œuvre,
à l’alimentation et à la fixation des projecteurs, l’alimentation sera issue de l’armoire divisionnaire
bureau.

Les autres corps d’état ne devront aucune prestation.

Toutes les autres prestations nécessaires à la parfaite réalisation des ouvrages dues par le
présent lot autres que celles énumérées ci- dessus seront à la charge de ce dernier (ex.
rebouchage coupe-feu de traversé, percements des murs, plafonds, dalles et cloisons dans
le cas d’impossibilité de réservations, les saignées dans les murs, plafonds et cloisons
créés ou existants, les peintures etc.).

3.11.2. LES CARACTERISTIQUES DE MISE EN OEUVRE

Les projecteurs serviront à l’éclairage de l’accès principal du batiment et de l’escalier , il seront mise
en œuvre sur la façade du bâtiment et sur l’avancée.

3.11.3. LES CARACTERISTIQUES DES LUMINAIRES

Appareil E1 :
La mise en œuvre : en applique en façade et sur la structure de la galerie,
La conception : corps en aluminium moulé sous pression peint par poudrage
polyester après un traitement de conversion chimique de la
surface, vitre en verre de sécurité plat trempé, réflecteur
asymétrique en aluminium de grande pureté 99.99%,
brillanté, anodisé sans irisation. Joint en silicone
antivieillissement. Presse-étoupe anti-arrachement. Visserie
externe en acier inox. Bride en acier peint.
La classe électrique : sera I,
L’indice IP : sera au minimum de 66,
L’indice IK : sera au minimum 08,
Les lampes : LED 58 W,
La température de couleur : 4 000°K,

BET ACTIF
Réf. : 038-2015-43, ChR Page 57 13 Octobre 2015
Réhabilitation de l’entreprise CEVAM à Auzon (43)
Dossier de Consultation des Entreprises (DCE) – Lot Electricité

Le flux lumineux réel : 5 544 lumens,


La commande : intégrée au luminaire par détecteur de présence à infrarouge,
Marque : SBP ou techniquement et esthétiquement équivalent,
Réf. : GUELL 1 DETEK A/W,
Code : 06114894.
Implantation : Auvent de l’entrée principale.

3.11.4. LA COMMANDE

Les commandes de cet éclairage extérieur seront de deux ordres :

La commande Automatiques : Assurée par un interrupteur crépusculaire et horloge.


Une commande manuelle : Assurée par une commande placée dans le hall d’entrée, elle
servira au forçage de l’éclairage.

3.11.5. LE RACCORDEMENT DES LUMINAIRES ET AUTRES APPAREILS

Les alimentations des luminaires seront issues de l’armoire divisionnaire des bureaux et seront
réalisées suivant les exigences de l’article « La distribution électrique » du présent document.

BET ACTIF
Réf. : 038-2015-43, ChR Page 58 13 Octobre 2015

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