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Le Nords et les Suds ne sont pas homogènes, et ne signifient pas que des zones très proches
géographiquement aient le même IDH. La Méditerranée, le Proche-Orient (Palestine/Israël), et
l’Amérique (USA/Mexique) sont des espaces où les inégalités de développement sont très fortes.
Les vitesses de développement ne sont pas les mêmes : Asie de l’Est > Amérique du Sud ; Afrique du
Nord > Afrique subsaharienne.
Certains pays, pourtant des Suds, sont très influent parfois même plus que certains pays du nord : des
pôles de décisions à l’échelle régionale, nationale, et continentale. Cette complexité est dite
multiscalaire.
A l’intérieur d’un même pays, des inégalités importantes de développement sont présentes (ex Italie
et Chine). Le même est applicable partout, mais est davantage accentué dans les villes géantes des
Suds (ex : Sao Paulo, Mumbai) jusqu’à l’échelle des villes, quartiers riches et pauvres : inégalités
socio-spatiales.
Les zones rurales sont particulièrement touchées : problème d’alphabétisation, de mortalité infantile,
etc.
L’objectif face à ces constats est la recherche de moins d’inégalités, plus d’équité, de justice. Le
développement durable veut concilier deux formes d’équité : équité spatiale et
intergénérationnelle.
Intergénérationnelle, met l’accent sur la notion de justice entre les générations : préserver les
ressources de la planète pour tenir compte des conditions de vie des générations futures.
Spatiale, met l’accent sur la réduction des disparités actuelles dans le monde à toutes les échelles.
Très complexe à atteindre. Les deux se compromettent l’un l’autre, avec comme exemple l’Inde ou la
Chine. Il faudrait améliorer le quotidien de ces populations pour satisfaire l’équité spatiale. Mais cela
compromet alors l’impératif d’équité intergénérationnelle.