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Le village planétaire est une réalité au sens où tous les humains sont
devenus interdépendants. Nous ne pouvons plus ignorer l’existence
des autres, que leur altérité résulte de leur éloignement
géographique ou de leur distance sociale.
Les médias et Internet ont rendu notre village planétaire si petit que
nous ne pouvons prétendre rester à l’écart des conflits et des
souffrances qu’ils produisent.
Un tour d’une mondialisation prise dans son sens le plus large, c’est-
à-dire sous ses aspects historique, géopolitique, culturel, économique et
financier. Des escales auront lieu dans chaque partie du monde : le ’bateau
ivre’ partira de l’Amérique du Sud, traversera l’Atlantique Sud pour arriver en
Afrique, rejoindra l’Asie par l’Océan indien, puis remontera vers l’ex-bloc de
l’Est, avant de terminer son itinéraire au sein de la Triade (Amérique du Nord,
Europe et Japon). Dans chacune de ces zones géographiques, une escale plus
approfondie sera opérée dans un pays particulier : un historique et des repères
géopolitiques et culturels permettront au lecteur de constater que d’une part,
les pays du monde entier connaissent tous des causes communes à leurs
problèmes et que d’autre part, tous ces pays possèdent des singularités qui
façonnent leurs identités et créent leurs richesses. Ainsi, ’Le bateau ivre de la
mondialisation’ prend la forme d’une analyse multipolaire : chaque partie du
livre comporte un point de vue local’, grâce à la collaboration d’intellectuels
qui, aux quatre coins du monde, sont engagés dans des combats citoyens. Ces
points de vue replaceront systématiquement la réalité actuelle dans son
contexte historique et culturel (le monde passant du colonialisme à la guerre
froide, puis au néolibéralisme).
Explications
Selon ce philosophe et sociologue, « les moyens de communication
audiovisuelle modernes (télévision, radio, etc.) et la communication
instantanée de l'information mettent en cause la suprématie de l’écrit ». Dans
ce monde unifié, où l’information véhiculée par les médias de masse fonde
l’ensemble des micro-sociétés en une seule, il n’y aurait selon lui désormais
plus qu’une culture, comme si le monde n’était qu’un seul et même village, une
seule et même communauté « où l'on vivrait dans un même temps, au même
rythme et donc dans un même espace ».
La capacité, pour une personne, à récupérer des informations très
rapidement en n’importe quel point de la planète (raccordé à un réseau) donne
l’impression d’être dans le même endroit virtuel, dans le même village.
Quatre caractéristiques :
Trois conséquences :