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Crée des dommages oxydatifs en réduisant nos réserves naturelles d’antioxydants comme le superoxyde
dismutase (SOD), la catalase, le glutathion, le coenzyme Q10 et la mélatonine. Cette baisse d’antioxydants entraîne un
vieillissement prématuré, des infections plus fréquentes, un sang moins fluide. Avec un faible niveau d’antioxydants
dans le sang, les lipoprotéines de haute densité (HDL), le « bon » cholestérol, se lieront avec des radicaux libres pour
se transformer en lipoprotéines de basse densité (LDL), le « mauvais » cholestérol.
Augmente le calcium intracellulaire. Par exemple, lorsqu’il y a augmentation anormale de calcium à l’intérieur des
cellules de la peau (mastocytes), il y production d’histamine. Il s’agit ici d’un des mécanismes qui expliquent comment
les CEM sont connus pour déclencher et amplifier les réactions allergiques.
Inhibe le fonctionnement des mitochondries. Les mitochondries agissent comme des génératrices en produisant
l’énergie cellulaire. Leur mauvais fonctionnement cause une fatigue chronique et serait lié au développement de
cancers.
Diminue le potentiel de membrane des globules rouges, qui, au lieu de se repousser, s’agglutinent ensemble
[pour former des « rouleaux »]. La quantité d’oxygène, qu’ils transportent au cerveau et dans les autres cellules, est
alors limitée, causant ainsi des symptômes similaires au mal de l’altitude : nausées, vertiges, difficulté à se concentrer,
et à prendre des décisions.
Diminue le nombre de cellules tueuses naturelles NT (cellules murines naturelles). Ceci diminue d’autant la
capacité du corps à vaincre les infections. La récupération en sera alors moins rapide. Une exposition prolongée aux
micro-ondes altère le ratio des globules blancs T4/T8, qui augmente notre susceptibilité aux infections virales,
bactériennes et fongiques. Les symptômes incluent des maux de gorge, de la fièvre, une fatigue persistante, des
ganglions enflés.
Augmente le stress « chronique » en causant une production excessive de cortisol et d’adrénaline par les glandes
surrénales. Un excès d’adrénaline peut entraîner une irritabilité et de l’hyperactivité, très fréquentes chez les enfants
TDAH. Cette excitation peut expliquer le syndrome de la jambe qui bouge involontairement. À long terme, on assiste à
un épuisement des surrénales. Un excès de cortisol peut nourrir l’obésité.
Réduit un précurseur sanguin (5-HT) de la sérotonine. De bas niveaux de sérotonine déclenchent l’anxiété et la
dépression, pouvant déboucher sur le suicide.
Réduit les niveaux de norépinephrine. Cette hormone du système nerveux autonome contrôle, entre autres, la
température corporelle. Une diminution anormale de norépinephrine est liée à des troubles de mémoire à court terme et
à la dépression.
Altère la production de mélatonine. Cette hormone est nécessaire à la régulation du sommeil. L’effet antioxydant
de la mélatonine, maintenant en baisse, se fait sentir avec la recrudescence des cancers du sein. Une baisse de la
mélatonine aurait aussi pour effet une baisse de résistance immunitaire.
Réduit les niveaux de dopamine, associés à la dépression.
Réduit les niveaux du neurotransmetteur acétylcholine. Une baisse de ce neurotransmetteur entraîne des
désordres neurologiques et neuromusculaires, comme l’Alzheimer.
Altère le flux sanguin dans différentes régions du cerveau, comme on a pu le constater dans des cas de
syndrome de fatigue chronique et d’autisme, et comme le médecin et chercheur français Dominique Belpomme l’a
montré dans son étude sur les biomarqueurs de l’électrosensibilité.
Quant à l’hypersensibilité chimique multiple, dont souffrent souvent les personnes électrosensibles, 34 chercheurs et médecins
nord-américains, ayant examiné des milliers de patients, en sont arrivés à un consensus sur les critères pour établir un
diagnostic :
Une recherche systématique de la littérature scientifique a confirmé ces critères de diagnostic, et a suggéré que des
symptômes neurologiques pourraient être un critère additionnel. Ces critères consensuels ont été validés auprès de 2 546
patients de la région de Toronto pour distinguer les patients ayant plus ou moins de sensibilité. Dans la même étude, une
combinaison de quatre symptômes neurologiques a permis d’identifier les patients hypersensibles aux produits chimiques :
Allergie chimique
Allergies
Blessure toxique
Rhinite
Traitements
(Extrait du rapport Le point de vue médical sur l’hypersensibilité environnementale, page 6, de la Commission
canadienne des droits de la personne)
Retrouver la santé pour une personne hypersensible implique un dépistage précoce, un évitement des agents déclencheurs
des symptômes, une mitigation environnementale, des traitements pour réduire les toxines résiduelles, et un retour aux
processus biologiques normaux. Sans mitigation des irritants, une personne hypersensible deviendra sévèrement handicapée
(Dr. Margaret Sears, 2007).
L’intervention la plus efficace est d’éviter immédiatement toute source de radiations électromagnétiques.
Une fois ces expositions éliminées, les interventions suivantes sont suggérées par des médecins :
traiter les infections gastro-intestinales, qui peuvent permettre l’absorption de toxines et de macromolécules non
digérées [gluten], tout en inhibant l’absorption de nutriments essentiels ;
entreprendre des protocoles de détoxification, dont le sauna [proche de l’infrarouge] et l’exercice physique ;
réduire l’intoxication aux métaux lourds [(mercure, plomb, cadmium, aluminium)] par des chélations [supervisées] ;
prendre des suppléments [de magnésium], de vitamines [B et E, et d’antioxydants];
s’assurer d’un équilibre hormonal, étant donné que plusieurs toxines sont des perturbateurs endocriniens comme le
bisphénol A qui bloqueraitles récepteurs d’estrogène;
corriger les débalancements biochimiques ;
chercher du soutien psychologique ;
obtenir des atténuations des RF en milieu de travail.