L'entrepreneuriat est généralement considéré comme la capacité à créer de la valeur, que ce

soit sous forme de profit, d'innovation, d'impact social ou environnemental.

L'entrepreneuriat implique la prise de risques, car il n'y a aucune garantie de succès. Les
entrepreneurs doivent être capables de gérer l'incertitude et de s'adapter aux changements.
L'entrepreneuriat est souvent associé à l'innovation, car il implique de trouver de nouvelles
solutions aux problèmes existants ou de créer de nouveaux produits ou services.
Les entrepreneurs sont généralement des personnes proactives et motivées qui ont une vision
et qui sont prêtes à travailler dur pour la réaliser.
Les entrepreneurs doivent être capables de diriger et d'inspirer une équipe pour atteindre les
objectifs fixés.
Selon Schumpeter (Théorie de l'innovation): Économiste autrichien et américain, connu
pour sa théorie de l'innovation et du développement économique.

L'entrepreneur est un innovateur qui introduit de nouvelles combinaisons de facteurs de

production (nouveaux produits, services, technologies, modes d'organisation). Il est un agent
de changement qui perturbe l'équilibre du marché et crée de la destruction créatrice.

Selon Kirzner (Théorie de l'alerte entrepreneuriale): Économiste américain, connu pour

sa théorie de l'alerte entrepreneuriale et l'entrepreneuriat comme processus de
découverte.

Définition: L'entrepreneur est un alerte qui repère des déséquilibres sur le marché
(différences entre prix réels et prix d'équilibre). Il exploite ces opportunités d'arbitrage en
saisissant les occasions d'achat à bas prix et de vente à prix élevé.

Selon Knight (Théorie de l'incertitude): Économiste américain, connu pour ses

contributions à la théorie du risque et de l'incertitude.
Définition: L'entrepreneur est un preneur de risque qui assume l'incertitude liée à l'avenir. Il
fait face à des situations où les probabilités de succès et d'échec ne sont pas connues.

Selon Say (Théorie de l'entrepreneur-coordinateur): Économiste français, considéré

comme l'un des pères fondateurs de l'économie classique.
Définition: L'entrepreneur est un coordinateur qui combine les facteurs de production (travail,
capital, terre) pour créer de la valeur. Il joue un rôle essentiel dans l'allocation des ressources
et la création d'emplois.

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Les étapes de création d’une start-up : La forme nominale d’une start-up en Algérie est la
SARL14, d’un capital minimum de 100000 DZ. Avant de passer à l’étape de création
administrative le porteur de projet doit bien étudier son projet, de l’idée jusqu’à déterminer les
apports de valeurs à sa start-up qu’on présentera ci-dessous15 :

Identification de l'idée : Les entrepreneurs doivent rechercher des problèmes du quotidien

pour lesquels les clients sont prêts à payer cher pour une solution efficace. Cette étape ne
nécessite pas nécessairement de ressources financières, mais plutôt une observation attentive
de l'environnement.

Proposition de valeur : c’est le moteur de la start-up expliquer le pourquoi du comment de

son idée, cette value proposition décrit le Quoi ? du produit ou service ce qu’il fait et ce qu’il
apporte aux clients. La proposition de valeur doit être claire et précise pour que les clients
prennent leurs décisions d’une manière simple et rapide, on prend l’exemple de value
proposition de AIRBNB : « Trouvez votre nouveau chez vous, découvrez des logements à
proximité pour vous installer, travailler ou tout simplement vous détendre » leur proposition
est bien défini et le client comprend vite l’objet du métier de la start-up.

Segment de marché : Au lieu de cibler toutes les catégories de clients, il est préférable de
trouver un segment spécifique du marché en identifiant la clientèle type selon des critères tels
que l'âge, la fonction, le pouvoir d'achat et les préférences.

La niche de la start-up : La niche est une partie du segment du marché, des produits ou
services spécialisés. Le but de la niche est en premier lieu d’avoir une vision plus précise de
sa clientèle, avoir une bonne relation avec cette dernière, mais aussi réduire la concurrence et
se faire une place plus rapidement sur le marché.

Interaction avec la cible : Il est important de parler directement à la clientèle pour

comprendre ses besoins et ses intentions futures. Créer une landing page peut aider à
rassembler les clients potentiels et à recueillir leurs premières impressions sur le produit ou le
service.

Conception d'un MVP : La création d'un produit minimum viable permet de tester l'idée
avec un investissement minimal, tout en permettant des améliorations basées sur les retours de
la clientèle.

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Canaux de distribution : Les entrepreneurs doivent choisir les canaux de distribution les
plus appropriés pour atteindre leur clientèle, qu'il s'agisse de canaux directs (publicités,
réseaux sociaux) ou indirects (bouche à oreille).

Relation client : La satisfaction et la fidélisation de la clientèle sont essentielles à la réussite

d'une start-up. Il est crucial d'offrir un service de qualité tout en préservant la valeur de
l'entreprise.

Activités clés : Identifier et organiser les activités clés de l'entreprise, telles que la production,
la résolution des problèmes, la vente et les activités de soutien, permet de mieux structurer le
travail de l'organisation et de prioriser les tâches.

Dans le processus de création d'une start-up en Algérie, les procédures administratives sont
similaires à celles des entreprises classiques. Avant d'entamer ces procédures, il est
recommandé de consulter des professionnels du domaine pour obtenir des conseils et assurer
une compréhension claire des textes juridiques. Voici les personnes à consulter :

-Avocat d’affaires : Pour obtenir des conseils sur les textes juridiques, les règles à respecter,
ainsi que pour gérer les relations avec les partenaires et les clients.

-Notaire : Pour traiter tous les aspects relatifs aux actes notariés et au statut de l’entreprise.

-Commissaire aux comptes : Pour gérer la comptabilité de l’entreprise et assurer sa

conformité aux normes financières.

En ce qui concerne les procédures administratives elles-mêmes, elles peuvent inclure16 :

1. Dénomination de la société : C’est au niveau du CNRC17, que l’entrepreneur doit inscrire

quatre des noms choisis par ordre de préférence au frais de 800 DA. Il faut prendre en
considération que le délai de validité de la dénomination est de 6 mois renouvelable
qu'une seule fois. Ce qui donne 1 année ferme pour achever les autres étapes de la création
d’entreprise.
2. Contrat de location du siège de la société ou bien l’acte de propriété : Une fois
l’entreprise nommée, il vous faudra à présent lui trouver une domiciliation. Il se fait chez
un notaire et un huissier de justice, les frais selon les critères du siège. Pour cela il faut :
des actes de naissance des associés, photocopie légalisée des cartes nationales des
associés, statut de la société.

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3. La création du statut : ou la création officielle de la société chez le notaire. Il y aura
presque les mêmes documents que le contrat de location en ajoutant l’engagement d’un
commissaire aux comptes et le capital social de la société.
4. Publication au BOAL18 : La création ou la modification des statuts d’une société doit
impérativement paraître sur le bulletin officiel des annonces légales. Le dépositaire sera
notifié de la parution de son annonce et pourra aller le récupérer du service BOAL du
CNRC ou le télécharger en ligne du site https://sidjilcom.cnrc.dz
5. Paiement du timbre fiscal
6. Paiement des droits d’inscription au registre de commerce : Le coût varie selon le
capital de l’entreprise et le nombre d'activités exercées.
7. Immatriculation du CNRC : Une étape cruciale dans la création de votre entreprise est
l’immatriculation au CNRC, il faut pour cela : une demande signée établie sur des
formulaires fournis par le CNRC ; acte de propriété du local commercial ou contrat de
location au nom de la société ; deux exemplaires des statuts portant la création de la
société ; deux copies de l’insertion des statuts de la société au BOAL 18et dans un quotidien
national (avis) ; extrait des actes de naissance et extrait du casier judiciaire des gérants et
administrateurs reçu de versement des droits d’immatriculation au registre de commerce
tel fixé par la réglementation en vigueur payable dans une agence bancaire partenaire du
CNRC, le cout de cette étape varie selon le capital de l'entreprise et le nombre d'activités
exercées.
8. La carte fiscale : Une fois le registre de commerce en poche, vous devez déclarer
l’existence de votre entreprise aux impôts et par conséquent pour obtenir une carte
d’identification fiscale de l’inspection des impôts, afin de régler les obligations fiscales de
votre entreprise fraîchement créée. Pour la carte fiscale il faut : une copie légalisée du
registre de commerce ; le statut de la société ; acte de propriété du local ou contrat de
location notarié au nom de la société ; un formulaire fourni par l’inspection des impôts
rempli et signé et cacheté au nom de la société.
9. Extraction du NIS19 : Lors de cette étape, il vous faut obtenir le numéro d’identification
statistique (NIS) qui sert à identifier votre entreprise au sein de différents organismes et
administrations algériennes notamment les caisses sociales et les services fiscaux. Pour
l’extraire, vous devez vous rendre à l’Office Nationale des Statistiques (ou ses annexes
régionales) en présentant : photocopie de la carte fiscale ; photocopie du registre de
commerce ; photocopie de la carte nationale du gérant ; photocopie du statut de création.

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10. Déclaration d’activité à la CASNOS20 : Le dossier d’affiliation doit être déposé auprès
de la CASNOS dont relève votre lieu d’activité dans les 10 jours qui suivent la création de
l’activité. Par la suite, vous pouvez entamer les formalités d'affiliation des employés au
régime de sécurité sociale, le dossier : Copie du registre de commerce- Copie du statut de
création – Formulaire fourni par la CASNOS.
11. Ouverture d’un compte bancaire L’étape finale de la création de votre entreprise est
l’ouverture du compte bancaire qui lui sera dédié. Pour ce faire, il faut vous munir de votre
registre de commerce, cachet de l'entreprise, votre pièce d'identité, carte fiscale, statut de
votre entreprise ainsi qu’un avis de publication au Bulletin Officiel des Annonces Légales
(BOAL).

Schumpeter (Théorie de l'innovation): Économiste autrichien et américain, connu pour

sa théorie de l'innovation et du développement économique.

L'entrepreneur est un innovateur qui introduit de nouvelles combinaisons de facteurs de

production (nouveaux produits, services, technologies, modes d'organisation). Il est un

19
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Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
 agent de changement qui perturbe l'équilibre du marché et crée de la destruction créatrice.
Référence: Schumpeter, J. A. (1934). Théorie de l'évolution économique. Paris: Dalloz.

Kirzner (Théorie de l'alerte entrepreneuriale): Économiste américain, connu pour sa

théorie de l'alerte entrepreneuriale et l'entrepreneuriat comme processus de découverte.

 Définition: L'entrepreneur est un alerte qui repère des déséquilibres sur le marché
(différences entre prix réels et prix d'équilibre). Il exploite ces opportunités d'arbitrage
en saisissant les occasions d'achat à bas prix et de vente à prix élevé.
Référence: Kirzner, I. M. (1973). Competition and Entrepreneurship. Chicago:
University of Chicago Press.

Knight (Théorie de l'incertitude): Économiste américain, connu pour ses contributions à

la théorie du risque et de l'incertitude.

Définition: L'entrepreneur est un preneur de risque qui assume l'incertitude liée à

l'avenir. Il fait face à des situations où les probabilités de succès et d'échec ne sont pas
connues. Référence: Knight, F. H. (1921). Risk, Uncertainty, and Profit. Boston:
Houghton Mifflin.

Say (Théorie de l'entrepreneur-coordinateur): Économiste français, considéré comme

l'un des pères fondateurs de l'économie classique.

 Définition: L'entrepreneur est un coordinateur qui combine les facteurs de production

(travail, capital, terre) pour créer de la valeur. Il joue un rôle essentiel dans l'allocation
des ressources et la création d'emplois. Référence: Say, J. B. (1803). Traité
d'économie politique. Paris: Deterville.

 6
www.lesechos.fr
 7
www.nasdaq.com
 8
On peut l’utiliser sans distinction avec les TIC, ce sont l’ensemble des outils et techniques utilisés dans
le traitement des données informatiques. Un nouveau système très recommandé dans le domaine de
création d’entreprises y compris les start-ups pour promouvoir leurs produits.
 9
Article de Magharibia du 21/10/2009 : L’Algerian Start-up Initiative (ASI), un projet pour favoriser les
jeunes pousses algériennes des TIC.
 10
Un club étudiant installé au niveau de Kolea, Tipaza. Il vise à préparer les étudiants au monde du
travail par de différents évènements, conférences ; workshops, et des formations afin de développer les
compétences personnels…
 11
Economie de la connaissance et des start-ups : les attributions du ministre fixées : www.aps.dz, publié
le samedi 14 novembre 2020.
 12
Une interview sur www.youtube.com/LagalDoctrineTV, le cadre juridique et réglementaire des start-
up en Algérie- droit au débat- legal doctrine, premier épisode du 08/02/2021
 13
Société Par Actions Simplifiée
 14
Société à responsabilité limitée
 15
Guide des Startups en France Avril 2017 – 21e édition Olivier Ezratty

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