Vous êtes sur la page 1sur 84

FEDERATION DES SCOUTS DE LA REPUBLIQUE

DEMOCRATIQUE DU CONGO
FESCO – ASBL
Association provinciale des scouts du Katanga
APSK
District scout de Lubumbashi
COMMISARIAT AU PROGRAMME DES JEUNES
BRANCHE COMPAGNIE

MANUEL D’INITIATION

DECEMBRE 2016
I. RELIGION

A. LES PRIERES COURANTES DE LA COMPAGNIE.

La prière récitée du navigateur


Seigneur Jésus apprenez nous à être généreux,
A vous servir comme vous le méritez,
A donnez sans compter,
A combattre sans soucis des blessures,
A travaillez sans chercher de repos
A nous dépensé sans attendre d’autre récompenses
Que celle de savoir que nous faisons votre sainte volonté
Amen.
La Prière chantée du navigateur
Cœur de Jésus notre chef, notre frère
Apprenez-nous à être généreux
Et dédaigneux d’un labeur mercenaire
A vous servir comme on doit servir Dieu.

Cœur de Jésus notre chef notre frère


Apprenez-nous à être généreux

Apprenez-nous ce qui fait l’âme grande


La noble horreur de la vulgarité.
Quant à l’amour honte qui nous marchande
Apprenez-nous à donner sans compter.

Apprenez-nous ce qui fait l’âme grande


La noble horreur de la vulgarité.

Apprenez-nous maitre des heures dures


Comment pour vous on s’use de son mieux.

A guerroyer sans soucis des blessures

A nous donner sans chercher de repos.


La prière avant le repas

Bénissez-nous seigneur, bénissez ce repas, cette table accueillante ;


Et procurez du pain à ceux qui n’en n’ont pas. Amen.

La prière après le repas

De vos biens faits, divin Seigneur, nous vous remercions de tout cœur.
Rendez nos cœurs forts et joyeux jusqu’au festin des bienheureux.

B. La Bible
Le mot « bible » vient du Grec « biblia » qui veut dire « livres ». C’est donc une
vraie bibliothèque d’une soixantaine de livres. Ils ont été écrits par divers
auteurs à diverses époques. Ceux qui ont écrit les livres de la bible ont été
inspirés par Dieu. Cela signifie qu’ils transmettent le message de Dieu à
l’humanité.
La bible comprend deux grandes parties : l’Ancien Testament et le Nouveau
Testament.
 L’Ancien Testament (ou ancienne alliance) : contient les livres les plus anciens.
Ces livres expliquent l’alliance entre Dieu et le peuple Hébreux qu’il avait choisis
pour préparer la venue du Messie, son fils Jésus. Les livres de l’Ancien Testament
sont regroupés en quatre grands ensembles :
1. Le pentateuque ou livres de la loi ; Genèse, Exode, lévitique, Nombres et
Deutéronome.
2. Les livres historiques : Josué, Juges, Samuel, Rois, Chroniques, Esdras, Ruth,
Néhémie, Esther, Macchabées…
3. Les livres poétiques : Job, Psaumes, proverbes, Ecclésiaste, Cantique des
Cantiques …
4. Les livres prophétiques : Isaïe, Jérémie, Lamentations, Ezéchiel, Daniel, Osée,
Joël, Sophonie, Aggée, Malachie, Habacuc, …

 Le Nouveau Testament (ou nouvelle alliance) : A pour thème central, la vie, les
enseignements et le sacrifice de Jésus, fils de Dieu, qui a vécu en humain pour
sauver l’humanité, accomplissant ainsi les promesses divines.
Les livres du Nouveau Testament sont groupés comme suit :
1. Les quatre Evangiles : Mathieu, Marc, Luc et Jean, racontent la vie de Jésus.
2. Les Actes des Apôtres montrent comment l’Evangile s’est répandu après la
résurrection du Christ.
3. Les lettres des apôtres ou épitres, en particulier celles de PAUL.
4. L’apocalypse : Livre de la révélation.

N.B. : On remarquera que le contenu de cette épreuve est essentiellement chrétien, et


plus particulièrement catholique. Il n’est donc pas imposable à ceux qui ne
professent ni cette religion, ni cette doctrine. Pour ceux-ci, ce contenu servira
juste de référence afin de leur permettre d’adapter l’épreuve à leurs réalités.
II. ESPRIT NAVIGATEUR
1. DEFINITION : c’est l’âme de la navigation. Autrement dit, la façon de penser et de se
comporter d’un navigateur en tant que scout aîné.
2. Intérêt : le navigateur doit se distinguer des autres par des autres par sa façon de
se comporter. L’esprit à la navigation n’est qu’un esprit scout vécu à la
compagnie.
3. Point à traiter

A. LE CODE D’HONNUR (LA LOI SCOUTE)

La loi scoute est la règle de vie que le mouvement te propose. En


devenant scout, tu as l’obligation de t’y conformer tous les jours et partout où tu te
trouveras.

1. Le navigateur n’a qu’une parole.


Le scout dit toujours la vérité. Il accomplit toujours ce qu’il a promis. Il est fidèle.
2. Le navigateur est loyal et patriote.
Le scout est honnête ; respectueux de la loi et de l’ordre public. Il montre qu’il aime
son pays en contribuant à son développement par son service.
3. Le navigateur se rend utile et aide son prochain.
Le scout vient en aide aux autres. Il leur porte secours en cas de nécessité. Il
propose son service à ceux qui sont dans le besoin.
4. Le navigateur est l’ami de tous et le frère de tout autre scout.
Le scout est amical à l’endroit de toutes les personnes qu’il rencontre. Il se conduit
en frère vis-à-vis d’un autre scout.
5. Le navigateur est courtois et respecte ses aînés.
Le scout est poli envers tout le monde ; même avec ses amis. Il témoigne du
respect envers ses parents, ses enseignants, ses chefs et envers toute personne
plus âgée que lui.
6. Le navigateur aime et protège la nature.
Le scout veille à la conservation de la nature ; il ne la détruit pas et ne la laisse pas
détruire inutilement, parce qu’il est conscient que c’est par elle qu’il vit. Il ne coupe
une branche, n’abat un arbre ni ne tue un animal qu’en cas de nécessité.
7. Le navigateur sait obéir et ne fait rien à moitié.
Le scout fait, sans discuter, ce que ses parents, ses enseignants et ses chefs lui
demandent. Il finit toujours un travail qu’il a commencé et le fait bien.
8. Le navigateur sourit et chante, même dans les difficultés.
Le scout répand la gaité autour de lui. Il s’efforce de garder sa bonne humeur,
même lorsqu’il traverse des moments difficiles. Il est fair-play.
9. Le navigateur est travailleur, économe et respecte le bien d’autrui.
Le scout s’applique à son travail, à la maison et à l’école d’abord, et plus tard dans
la vie active. Il fait bon usage de ses biens et du bien commun. Il ne s’approprie
pas ce qui n’est pas à lui et demande toujours au propriétaire l’autorisation d’en
user. Il veille à rendre les biens qu’il a empruntés en bon état.
10. Le navigateur est pur dans ses pensées, ses paroles et ses actes.
Le scout est propre. Il évite ce qui conduit à de mauvaises pensées. Il ne médit ni
ne calomnie personne. Il ne pose pas d’acte délictuel ou susceptible de blesser
son prochain.

B. LA DEVISE
C’est une brève formule qui exprime l’idéal du navigateur.
La devise du navigateur est : « Navigateur tous DROIT ».
Cela signifie que le navigateur devra toujours vivre dans la droiture.

C. LE BON EXPLOIT (B.E.)


C’est un petit service rendu spontanément à quelqu’un pour lui faire plaisir.
Tu as l’obligation de faire chaque jour au moins une B.E. et n’en attend jamais une
récompense.

D. LE SALUT SCOUT
C’est un signe de reconnaissance, d’attention et de politesse qu’un scout
manifeste vis-à-vis de ses chefs, ses camarades ou de tout autre membre du
mouvement qu’il rencontre.

Le salut scout est règlementaire : cela signifie que devant un chef, le salut scout
est obligatoire et qu’il doit s’exécuter correctement.
LE SIGNE SCOUT

1. Franchise
2. Dévouement
3. Pureté
4. Le fort protège le faible
SORTES DE SALUTS SCOUTS

1. Petit salut (ou demi salut) :


Se fait en uniforme incomplet ou sans uniforme.

2. Le grand salut :
Se fait en uniforme complet.

3. Le salut brandi (aux couleurs):


S’exécute devant le drapeau hissé (spécialement lors de la montée des
couleurs).
4. Le salut au staff (au bâton):
Se fait par les scouts porteurs de staff ou les pilotes et les routiers porteurs de
bâton.

5. La voûte d’honneur :

On l’exécute pour honorer de


manière particulière quelqu’un,
scout ou non scout, dans des
circonstances telles que :
- Accueil d’une autorité
- Mariage
- Cérémonie funéraire …

E. L’INSIGNE SCOUT

Franchise, dévouement pureté


La fleur de lys était utilisée sur les cartes et les
compas de mer (grosses boussoles équipant
La droiture du
scout les bateaux) pour indiquer le Nord.
La fleur de lys signifie : « Le scout ne perd
L’union de tous jamais son Nord » cela signifie que tu ne dois
les scouts du
monde jamais perdre ton sang froid. La corde nouée
représente la fraternité mondiale des scouts.

Le sourire du Les 10 articles de la


scout loi scoute

Sur l’insigne mondial, les emblèmes sont de couleur blanche sur fond mauve. Tandis
que sur l’insigne national (de la FESCO), la fleur de lys est bleue, la corde jaune et
bleu et les étoiles rouges, le tout sur un fond blanc.
F. LA PROMESSE SCOUTE

Définition : C’est un engagement solennel par lequel le jeune accepte de vivre selon
l’idéal du mouvement scout.
Par la promesse :
 Le jeune entre officiellement dans la fraternité scoute mondiale ;
 S’engage à vivre tous les jours selon les indications de la loi scoute.
Texte de la promesse scoute :
« Sur mon honneur et avec la grâce de Dieu, je m’engage à faire de mon mieux
pour remplir mes devoirs envers Dieu et ma patrie, à aider mon prochain en toutes
circonstances et à observer la loi scoute ».

III. CIVISME
Le civisme est la vertu d’un bon citoyen. Le scout est patriote. Cela veut dire
qu’il aime son pays et agit en toutes circonstances pour l’intérêt de ce dernier.

I. LE DRAPEAU

Les parties du drapeau.

Pouli
e
Flottant

Guindant

Battant
Mat

Driss Hampe
e
Le drapeau national de la RDC

La signification des couleurs :

* Bleu : La prospérité nationale


* Jaune : La richesse nationale
* Rouge : Le sang des martyres de l’indépendance.

Quand on hisse le drapeau national, le scout se tourne vers le pavillon et salue.


Celui qui est chargé de hisser ou de descendre le drapeau évite de lui faire toucher le sol.
La place d’honneur est le lieu où est dressé le mat du drapeau. Elle est taboue ; c'est-à-
dire qu’on ne doit pas y jouer et on doit la garder toujours propre.
Lorsqu’il y a deuil national, le drapeau est mis en berne : c'est-à-dire qu’après l’avoir
hissé à bloc (contre la poulie), on le redescend jusqu’à mi-hauteur du mât où on le fixe.

II. LES ARMOIRIES DE LA R.D.C.

La tête du léopard symbolise le courage.


La lance représente la force et la défense la
richesse de la faune. Les toutes reposes sur
une pierre, symbole des richesses du sous
sol

III. L’HYMNE NATIONAL

L’hymne national est un chant patriotique qui exprime l’attachement d’un peuple à
son pays. Notre hymne national s’appelle « débout Congolais » il a été composé en 1960
par le Père Pierre BOKA.
Débout Congolais

Débout Congolais, unis par le sort,


Unis dans l’effort pour l’indépendance.
Dressons nos fronts, longtemps courbés,
Et pour de bon prenons le plus bel élan, dans la paix.
Ô peuple ardent, par le labeur,
Nous bâtirons un pays plus beau qu’avant, dans la paix.
Citoyens, entonnez, l’hymne sacré de votre solidarité,
Fièrement, saluez, l’emblème d’or de votre souveraineté.
Congo ! Don béni,
Congo, Des aïeux
Congo, O pays
Congo, bien aimé Congo !
Nous peuplerons ton sol et nous assurerons ta grandeur.
Trente juin, ô doux soleil,
Trente juin, du trente juin,
Jour sacré, sois le témoin,
Jour sacré, de l’immortel serment de liberté
Que nous léguons à notre postérité, pour toujours.

IV. L’HYMNE DES CHEVALIERS

Pour nous c’est fête


Chevaliers saluons nos couleurs,
Quand sur nos têtes,
Sonne, sonne Eclaireur, ah ! Sonne les honneurs. Notre drapeau, Flotte bien haut,
Sonne-les bien, sonne-les de tout cœur, Quand viendra l’ombre
Et la nuit sombre
Sonne, sonne Eclaireur, ah ! Sonne les honneurs. Ses plis sacrés, Seront pliés.
Quand sur nos têtes,
Notre drapeau,
IV. EXPRESSION

1. Définition : c’est une action d’exprimer quelque chose, de communiquer à autrui


par la parole, le geste, ...
2. Intérêt : le navigateur doit chercher à se faire découvrir par ses pensées, ses
paroles et ses actes

L’expression est la manière d’extérioriser ses pensées, ses sentiments ou ses


émotions dans le but principal de les communiquer aux autres. Le scout s’exprime aussi
grâce aux chants. Il existe plusieurs sortes de chants : chants de marche, chants calmes
(de détente), chants en canon, chants de cérémonie. Mais le scout ne chante pas des
insanités ni des moqueries à l’endroit d’autres personnes, car il est courtois (5 ème article)
et il est pur dans ses paroles (10emearticle)
Tu dois connaître au moins 3 chants de marche, 3 chants de cérémonie, 3 chants en
canon, et 3 chants calmes pour réussir ton épreuve d’expression.
V. EDUCATION À LA VIE FAMILIALE

A. Définition

C’est le processus par lequel une famille élève et éduque un enfant.


B. Intérêt

Le navigateur doit être fier d’honorer sa famille partout et savoir son rôle.
C. Définitions

Une famille est la partie d'un ménage comprenant au moins deux personnes et constituée
:
- soit d'un couple vivant au sein du ménage, avec le cas échéant son ou ses enfant(s)
appartenant au même ménage ;
- soit d'un adulte avec son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage (famille
monoparentale).
D. Types de familles

Il existe de multiples formes de familles, qui varient selon la culture et les pays.
 Famille nucléaire ou restreinte : est une unité familiale correspondant à un ménage
rassemblant les parents et leurs enfants, ou d’un couple d’adultes sans enfants.
 Famille élargie : est une famille qui réunit plusieurs générations. C’est la coexistence dans
le même foyer d’un ensemble de plusieurs personnes. Elle a pour avantage la forte
cohésion naturelle entre ses membres.
E. Arbre généalogique de sa famille jusqu’à la cinquième génération
ascendante au minimum

Légende :
Personne de sexe féminin =
Personne de sexe masculin=
De haut en bas :
1ère ligne : la quatrième génération ascendante : mes arrières-arrières grands parents.
2eme ligne : troisième génération ascendante mes arrières grands parents
3eme ligne : la deuxième génération ascendante (mes grands parents paternels et
maternels)
4eme ligne : la première génération ascendante (mes parents)
5eme ligne : moi (en noir), mes frères et mes sœurs

Je dois être capable de donner un nom à chacune des personnes qui composent l’arbre
généalogique de ma famille jusqu’à la 4ème génération ascendante.
VI. Education à la paix
A. Définition

C’est un ensemble des connaissances, valeurs, attitudes et aptitudes permettant de vivre


en harmonie avec soi-même, les autres et la nature.

B. Intérêt

Doter au navigateur des attitudes lui permettant de vivre en harmonie avec lui-même,
avec la société et la nature.
LE SAVOIR VIVRE
Le savoir vivre est la pratique des règles de politesse et de morale.
La politesse en famille
La politesse n’est pas réservée aux étrangers. Elle doit s’apprendre et être mise en
pratique d’abord en famille pour pouvoir être facilement observée à l’extérieur. Le devoir
du scout commence à la maison.
 Il faut d’abord savoir employer ces petits mots : merci, pardon (ou excusez moi) et s’il
vous plaît. Si tu encombre le chemin ou si tu provoques une maladresse ou un
dérangement quelconque, si tu abîme un objet par inadvertance, saches dire : pardon,
ou excusez-moi.
 Si tu veux demander un service, un renseignement, approche-toi de la personne et,
d’un ton aimable, commence ta demande par : s’il vous plait…
 Pour la moindre attention, la moindre faveur, la moindre bonté à ton égard, dis : merci.

La tenue morale
C’est le respect des lois édictées par la conscience et la vie en société. Ces lois veulent
dire, en résumé, qu’il y a une bonne façon de faire les choses, celle qui est
recommandée, et une mauvaise, qui est prohibée. Tu n’es pas seul au monde et afin de
vivre en harmonie avec les autres, tu dois tenir compte de leur présence et de leurs
intérêts dans tes dires et dans tes agissements. C’est le souci des convenances qui
doit se traduire dans toutes les formes de la vie : en famille, à l’école, dans tes activités
scoutes, dans tes loisirs ou sur la rue… il ne faut jamais cesser d’être poli : prévenance,
délicatesse, respect pour les personnes âgées et les infirmes, savoir supporter de
manière sereine les défauts et maladresses d’autrui… c’est autant de manifestations de la
courtoisie.
DES PETITS GESTES QUOTIDIENS
 Habille-toi proprement et décemment : la tenue extérieure de quelqu’un reflète la
nature de son état moral. Les accoutrements fantaisistes sont réservés au théâtre
ou au cirque ;
 Quand tu es appelé par papa ou maman, tu réponds obligatoirement « oui papa,
oui maman » et tu accours aussitôt : tu ne fais pas attendre quelqu’un qui a besoin
de toi ;
 Dis « bonjour » aux gens que tu rencontres ou qui viennent chez vous ; que tu les
connaisses ou pas ;
 Tu appelles « Papa, Maman » tout adulte qui aurait l’âge de tes parents : tu les
considères et tu les traites comme tel ;
 Tu fais un effort pour arriver à la maison à l’heure que les parents recommandent :
tu évites de les contrarier ou de les impatienter ;
 Tu t’approches de quelqu’un à qui tu désires parler : tu ne lui cries pas à distance,
pour ne pas déranger tout le monde : votre conversation ne les intéresse pas, et ils
peuvent avoir d’autres préoccupations plus importantes à leurs yeux ;
 Dans une file ou dans un magasin, tu attends patiemment ton tour, même si tu
crois que tu es très pressé, ne bouscule pas les gens dans le but de passer avant
eux : ceux qui t’ont précédé à l’arrivée sont peut-être plus pressés que toi ;
 Sur la voie publique ou dans un lieu public, quand tu dois t’arrêter un moment, soit
pour bavarder avec un camarade, pour attendre quelqu’un ou simplement pour
nouer tes lacets, ne restes pas au milieu de la rue ou de la salle, encore moins sur
le seuil : range-toi de côté pour ne pas faire obstacle à ceux qui passent ;
 Quand tu dois partager une place avec d’autres, assures-toi que tu n’occupes que
ta place et que tu ne prives pas les autres de leur droit ; tu ranges ton matériel de
manière à ce que les autres puissent, eux aussi, ranger le leur ;
 Quand tu désires remettre un objet à quelqu’un, tu le lui dépose dans les mains : tu
ne le lui lance pas à distance ;
 Après usage d’un bien commun (couteau, cuillère, seau, gant de toilette, houe,
WC, etc.), laisses-le propre et prêt à être utilisé par les autres : c’est
immédiatement après utilisation qu’on doit nettoyer ;
DE MANIERE PARTICULIERE
Dans une conversation, parles peu de toi-même, mais manifeste de l’intérêt à l’égard
des préoccupations de tes interlocuteurs. N’emploie jamais des termes grossiers ni un
langage équivoque, c’est de l’impolitesse. Evite les sujets qui pourraient vexer ton vis-à-
vis. Ne te détourne pas, pendant que quelqu’un te parle, pour t’intéresser à une chose
étrangère à la conversation.
Dans les réunions et les assemblées, ne te précipite pas pour occuper les meilleures
places. Pendant les débats, laisse aux autres le temps de s’exprimer et écoutes-les
attentivement, sans les interrompre continuellement. Demande la parole à celui qui
préside ou qui modère la réunion et, quand on t’invite à parler, parle sans émotion, en
restant bien à ta place. Exprime ton avis clairement et brièvement pour ne pas
monopoliser la parole.
MAIS ATTENTION !
Une tenue extérieure ne suffit pas, elle ne serait alors qu’hypocrisie. Ce qui importe, c’est
de te conduire selon ton idéal moral. La tenue morale réclame une mentalité éclairée par
la conscience morale, des convictions solides qui guideront ton attitude humaine et
sociale.
La loi scoute, lorsque tu la gardes constamment présente à l’esprit, te permet d’avoir en
tout temps et en tout lieu une tenue de qualité, appréciée par tous.

C. Gestion de conflits

VII. EDUCATION SEXUELLE


1. Définition : elle consiste à informer sur la sexualité et à transmettre un certain nombre
de valeurs et de recommandation.
2. Intérêt : actuellement, la notion sur la sexualité ne doit plus être un sujet tabou pour le
Navigateur car il est très exposé dans cette vie.
3. Points à traiter :
 Génitalité
 Hygiène sexuelle
 Les maladies sexuellement transmissibles
 Le VIH – SIDA
La jeunesse est une période de croissance et de découverte, au cours de laquelle les
jeunes gens évoluent pour devenir des adultes. Ils forgent leur propre identité et
apprennent à se mouvoir dans le monde dans lequel ils vivent. La sexualité fait partie
intégrante de ce processus. Nous sommes tous des êtres sexuels. La sexualité est une
composante importante de notre vie et de notre identité. La signification réelle que nous
donnons à la sexualité, dépend dans une large mesure de la manière dont elle se
développe. La sexualité peut être associée à des expressions d’amour et de plaisir, et à
l’aptitude à avoir des enfants, mais elle peut être liée également au tabou, au péché, à la
honte et à la maladie.
Le développement sexuel commence généralement à la puberté, au cours des premières
années de l’adolescence (de 10 à 14 ans). Le corps commence à changer, les filles ont
leurs menstruations pour la première fois et les garçons leurs premières éjaculations
nocturnes. Ils commencent à montrer des signes de maturation physique et biologique.
Alors que ces changements sont fréquemment considérés comme les premiers signes du
développement sexuel, ils ne sont pas les seuls à définir notre sexualité.
En fait, le développement sexuel démarre beaucoup plus tôt qu.au début de la puberté.
Le développement (sexuel) commence à partir du moment où quelqu’un naît et est
exposé à des influences sociales, des parents, une famille et une communauté. Les
bébés et les jeunes enfants explorent leur propre corps, éventuellement celui des autres
et peuvent commencer à poser un tas de questions. Au fur et à mesure que les enfants
se transforment en adolescents, ces explorations et activités prennent un caractère plus
sexuel, selon la définition des adultes. Les messages verbaux et non verbaux que nous
faisons passer aux enfants et aux jeunes pendant ce processus de développement,
influenceront sans aucun doute la personne qu’ils deviennent, les décisions qu’ils
prennent et la manière dont ils donnent forme à leur propre sexualité.
La plupart des jeunes commencent leur expérience sexuelle avec d’autres pendant leurs
années d’adolescence et nombreux sont ceux qui ont déjà eu des rapports sexuels
lorsqu’ils atteignent l’âge de 18 ans, que ce soit dans le cadre du ou hors mariage.
L’expérience sexuelle peut être amusante et excitante.
Cependant, elle peut aussi être déroutante et effrayante, se traduisant parfois par une
grossesse indésirable, des maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA ou
encore par la violence sexuelle. La manière dont ces expériences sont comprises,
dépend souvent des différentes significations que l’on attribue à la sexualité et de
l’approche du développement sexuel.
Qu’est-ce que la sexualité ?
La sexualité est importante dans la vie d’un être humain. Sa définition dépend de qui l’on
est, d’où l’on vient et de ce qu’est notre expérience sexuelle. La sexualité peut englober
l’amour, la reproduction, le plaisir, les rôles de genre, l’identité, les rites de passage et la
santé, mais elle peut être associée également à la honte, la peur, la culpabilité, la
dysfonction, l’infection, la violence et le pouvoir. L’expression de la sexualité revêt
souvent de nombreuses formes. C’est un phénomène social, culturel, émotionnel,
biologique et physique. Lorsqu’on cherche à comprendre la sexualité, il est utile d’explorer
brièvement certains de ces domaines clés.

1.1. La nature de la sexualité


La sexualité est communément comprise comme étant une parcelle naturelle de l’être
humain, qui est partagée à travers les cultures et histoire. A partir de cette perspective, la
sexualité est définie comme un aspect inhérent de notre vie, qui est guidé par l’instinct,
les pulsions et les hormones. A en croire les définitions, la sexualité est essentiellement
interne, elle est développée de l’intérieur et exprimée vers l’extérieur. En d’autres termes,
nous sommes sexuels parce que nous sommes biologiquement déterminés pour l’être.
Physiquement et psychologiquement, le développement sexuel est un processus naturel,
dont l’élément essentiel est placé dans une sphère biologique et physique. La sexualité
est vue comme une force vitale positive. Elle est également considérée comme inévitable
et passe quelquefois pour être incontrôlable. C’est tout particulièrement le cas lorsque la
sexualité des jeunes commence à être associée à l’activité sexuelle libre, aux hormones
incontrôlables, à la grossesse indésirable, à l’avortement, aux maladies sexuellement
transmissibles (MST), y compris le VIH. Aborder la sexualité des jeunes à partir de cette
perspective lui donne une connotation négative en la transformant en quelque chose qui
doit être contrôlé, une idée qui est malheureusement liée à la sexualité des jeunes
femmes principalement. Une telle perspective a également tendance à placer tous les
jeunes dans un groupe homogène, ignorant leur nature aussi riche que diverse et
changeante, et rend plus difficile toute compréhension de la sexualité des jeunes en
rapport avec l’identité sexuelle, la santé,
Le comportement, le plaisir, le choix et le pouvoir.

1.2. Aspects sociaux et culturels de la sexualité


Les définitions de la sexualité ont considérablement évolué au cours des dernières
décennies. Les influences sociales, telles que la culture, l’environnement, le rang social,
l’économie et la politique, pour n’en citer que quelques-unes, sont désormais considérées
comme des facteurs importants pour définir la sexualité.5 Nous naissons avec la capacité
physique/biologique d’être sexuel. Les définitions et significations données aux multiples
facettes de la sexualité peuvent différer considérablement et sont en perpétuel
changement. Une perspective sociale et culturelle s’appuie sur l’idée que la sexualité est
basée sur les normes et valeurs sociales et culturelles, dans le cadre desquelles elle se
développe. La diversité des cultures, des religions, des traditions et des croyances à
travers le monde définit la sexualité pour les individus ainsi que dans leurs relations. La
signification donnée à la sexualité dans les pays d’Afrique peut être considérablement
différente de celle que lui confèrent les pays européens et peut différer d’un pays à
l’autre. De ce point de vue, la sexualité n’est pas un problème ni quelque chose qui a
besoin d’être contrôlé. La sexualité, tout particulièrement celle des jeunes, est considérée
Comme un aspect évolutif de leur vie, qui est influencé en définitive par l’environnement
dans lequel ils vivent. Si nous abordons la sexualité d’un point de vue social et culturel,
nous serons en mesure de poser des questions sur ces significations, ce qui est essentiel
pour comprendre et accepter la sexualité des jeunes. Une telle perspective permet
d’aborder la sexualité positivement et nous pouvons en discuter ouvertement entre nous
et avec les jeunes. Cette situation nous permettra, à son tour, de reconnaître la diversité
de la sexualité ainsi que la diversité des besoins et des désirs des jeunes et leur
développement sexuel. Au lieu d’aborder la sexualité comme un problème, il est possible
de l’aborder comme une part positive de notre vie, qui peut avoir besoin de quelques
conseils.
1.3. Sexualité
La sexualité est un facteur humain, qui occupe une place centrale tout au long de la vie et
qui englobe le sexe, les identités et les rôles de genre, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le
plaisir, l’intimité et la reproduction. La sexualité est ressentie et exprimée par la pensée,
l’imagination, le désir, les croyances, les attitudes, les valeurs, le comportement et les
relations. Alors que la sexualité englobe toutes ces dimensions, elles ne sont pas toujours
ressenties ou exprimées. La sexualité est influencée par l’interaction de facteurs
biologiques, psychologiques, sociaux, économiques, politiques, culturels, éthiques,
juridiques, historiques, religieux et spirituels.

1.4. Socialisation sexuelle


Le développement sexuel est une part importante du développement humain. Il est
souvent décrit et compris en termes biologiques, tout particulièrement à la période de la
puberté. Les jeunes connaissent des changements physiques, qui symbolisent leur
maturation biologique (sexuelle). Ces changements s’accompagnent de nouvelles
sensations, dont ils font l’expérience par le toucher, la vue et la pensée. La signification
donnée à tous ces changements et sentiments détermine la manière dont la sexualité
d’un individu est formée. Ces significations peuvent influencer les réactions émotionnelles
et physiques à la sexualité. Elles jouent également un rôle important au niveau des
décisions que les jeunes prennent concernant leur sexualité. La famille, les amis, l’école,
la religion, les médias et d’autres institutions socioculturelles influencent les différentes
significations données au comportement (sexuel) de l’être humain. Ces institutions
fournissent directement et indirectement aux jeunes des instructions, des conseils et des
exigences, qui sont nécessaires pour élaborer leurs rôles spécifiques en tant qu’acteurs
sociaux.
Cependant, ceci ne signifie pas que le comportement peut être prédit ou qu.il ne peut pas
changer. Les rôles des jeunes sont sujets au changement tout au long de l’adolescence
et lors du passage à l’âge adulte. En d’autres termes, les jeunes sont capables d’utiliser
ce qui leur est fourni par les contextes sociaux et culturels, de réexaminer ces
informations et éventuellement de leur redonner une forme qui convienne à leurs propres
besoins et attentes. Le développement sexuel constitue une gageure pour les jeunes. Il
arrive quelquefois que les situations ne coïncident pas facilement avec les significations
fournies par les contextes culturels et sociaux et qu’elles puissent également se heurter
aux significations développées à l’intérieur du moi interpersonnel. Une jeune fille qui
ressent des sentiments forts pour son petit ami, doit, par exemple, mettre en balance son
propre désir d’avoir des rapports sexuels avec lui et les attentes de ses parents et de la
communauté, qui exigent d’elle reste vierge jusqu.au mariage. De telles situations
peuvent exiger de la créativité de la part des jeunes, qu.ils tirent de leur propre
expérience. En fin de compte, ils ont besoin de trouver une solution de substitution, qui ne
s’oppose pas dans une large mesure aux significations culturelles et sociales. A mesure
que les jeunes évoluent et deviennent des êtres sexuels actifs, ils trouvent généralement
des moyens de contourner les restrictions qui leur sont imposées. L.expérience est une
part importante du développement sexuel et, en tant qu’adultes soucieux, nous nous
devons de procurer un environnement sûr. Le processus de développement (sexuel) est
présent dans toutes les cultures et toutes les sociétés, bien que sous des formes qui
varient et à des niveaux différents. Dans les cultures plus traditionnelles, par exemple, où
les croyances, valeurs et rôles sont étroitement partagés, les significations sociales et
(inter) personnelles de la sexualité peuvent être les mêmes. Cependant, dans des
cultures plus complexes, où les croyances, valeurs et rôles sociaux sont extrêmement
diversifiés, trouver une harmonie entre les significations sociales et interpersonnelles peut
devenir plus difficile. Adolescence, transitions et sexualité Le passage de l’enfance à l’âge
adulte est une période remplie de transitions et de nouvelles expériences. Un monde
totalement nouveau s’ouvre aux jeunes, un monde dans lequel ils peuvent changer
d’apparence et d’attitudes. Ils sont en mesure d’essayer de nouvelles idées, voire de
nouvelles identités et d’en choisir éventuellement une qui corresponde le mieux à leurs
propres attentes et besoins, qui sont basés sur des contextes sociaux et culturels. Plus
important encore, les jeunes sont capables de se redécouvrir, de redécouvrir ce qu.ils
aiment et n’aiment pas, ce qu.ils veulent faire, qui ils veulent devenir, socialement et
sexuellement. Alors que la plupart des jeunes traversent cette période de transition, la
manière dont elle est ressentie, dépend de plusieurs facteurs, par exemple le statut socio-
économique, le niveau d’éducation, le pays ainsi que la culture et la religion. L.accès aux
ressources et aux systèmes d’assistance joue également un rôle vital dans la manière
dont les jeunes se développent pour devenir des adultes. Alors qu.ils se transforment
pour quitter leur rôle d’acteurs sociaux dépendants et devenir des acteurs sociaux semi-
indépendants, les jeunes ont besoin d’un environnement qui les aide à définir la continuité
entre leur identité sociale et individuelle. Ce constat est vrai pour tous les jeunes,
également ceux qui sont brusquement devenus des adultes par le mariage, la naissance
de leurs propres enfants ou l’obligation de s’occuper de jeunes enfants de mêmes
parents.

4.1. Qu’est-ce que l’adolescence ?


L’adolescence (de 10 à 19 ans) est souvent liée à la période au cours de laquelle les
jeunes (de 10 à 24 ans) commencent à établir leur indépendance et à poursuivre le
développement de leur propre identité individuelle, jusqu’à ce qu.ils atteignent le statut
social d’adulte. On a pensé à une époque que l’adolescence était principalement un
phénomène occidental. Aujourd.hui, l’adolescence commence à être acceptée comme
une phase de développement universelle, que traversent tous les êtres humains.
Cependant, la signification donnée à l’adolescence et la manière dont elle est ressentie,
peut différer considérablement en fonction de la région du monde, dans laquelle on vit à
ce moment précis. On attend de certains jeunes qu.ils assument à un âge précoce des
responsabilités d’adulte. Par exemple travailler, s’occuper de familles étendues ou se
marier. Dans d’autres parties du monde, les jeunes sont encouragés à traverser cette
phase de leur vie d.une manière plus décontractée, en étudiant et en voyageant. Qu’un
jeune soit marié, qu.il ait un enfant ou qu.il aille à l’école ne change rien au fait qu.il est
susceptible de vivre un grand nombre de transitions – physiques, psychologiques,
émotionnelles et sociales – au cours de la deuxième décennie de sa vie.
4.2. Quitter l’enfance
Entre 10 et 15 ans, les jeunes entrent dans la puberté et les changements physiques et
biologiques qui surviennent, signalent la maturation (sexuelle) du corps. Parmi ces
changements, citons la pousse des poils corporels et pubiens, la croissance du pénis
(chez les garçons) et des seins (chez les filles), la première éjaculation pour les garçons
et la première menstruation pour les filles. Ces changements sont dus à des
bouleversements hormonaux à l’intérieur de l’organisme. Cependant, tous les jeunes ne
vivent pas leur puberté de la même façon. Le commencement de la puberté ne peut pas
être prédit, ni sa durée ou son intensité, ailleurs. La puberté est une expérience unique
pour chaque jeune. Pendant toute la période où leur corps change et devient mature, les
jeunes connaissent également des changements émotionnels, psychologiques et sociaux.
Alors que la puberté est une expérience individuelle, elle est visible dans l’environnement
social et culturel, dans lequel le jeune vit. Les parents, les pairs, les enseignants et la
communauté en général sont également témoin de la maturation physique des jeunes. Le
résultat se traduit généralement par la reconnaissance aux jeunes d’un nouveau statut
social, les jeunes ne sont plus des enfants. La signification de ce nouveau statut social
dépend des contextes culturels et sociaux. En fait, la plupart des sociétés et des cultures
sont très claires au niveau de leurs significations et de leurs attentes concernant différents
rôles sociaux. Certains jeunes, par exemple, peuvent être sensés se marier et démarrer
une famille là où d’autres sont sensés faire davantage de travaux ménagers ou étudier
plus assidûment. Quelles que soient les différences, à cet âge, les jeunes reçoivent
directement et indirectement de leur environnement social les „outils pour la vie. De tels
changements sociaux peuvent être assez importants dans la vie des jeunes. Ils peuvent
encourager les jeunes à se regarder eux-mêmes et leur environnement d.une manière
différente, lorsqu.ils tentent de comprendre leur nouveau rôle social et ce qu.il signifie.
Lorsque les jeunes commencent à mûrir, ils prennent davantage conscience d’eux-
mêmes en tant qu’individus. Cette prise de conscience peut se traduire par des questions
sur leur propre identité et rôle dans la société. Les jeunes peuvent commencer, par
exemple, à se préoccuper davantage de leur apparence et se demander s.ils sont
réellement à leur place avec leurs pairs. Ils peuvent également se rebeller contre des
normes sociales et culturelles, en modifiant leur comportement ou leur apparence. Un
renforcement de la prise de conscience de soi-même peut augmenter le besoin d’être
accepté ainsi que les sentiments d’insécurité. Dans bon nombre de sociétés, être jeune
est une période au cours de laquelle on teste les valeurs et les significations dans les
contextes sociaux et culturels, lesquelles seront éventuellement acceptées, modifiées ou
rejetées. Ces expériences basées sur leurs besoins et leurs désirs, assorties aux „outils
pour la vie. Préparent les jeunes à prendre leurs propres décisions.

4.3. Sexualité et significations sexuelles


La sexualité joue un rôle important pendant cette période de transition. Elle est la source
de nombreuses questions sur nous-mêmes en tant qu’êtres humains et sexuels, ainsi que
sur la manière dont ceci se rapporte à d’autres avec lesquels nous choisissons de
partager notre moi (sexuel). Les significations attribuées à la sexualité et la manière dont
les jeunes comprennent ces significations, peuvent avoir une incidence incroyable sur
leur propre vie, identité et expérience (sexuelles).
La sexualité est davantage que le simple acte physique "de sexe" en vue de se
reproduire. Elle fait partie de notre identité humaine. Le développement de la sexualité
commence lorsque nous naissons et se poursuit tout au long de l’âge adulte. Cependant,
l’augmentation des sentiments sexuels au début de la puberté marque le commencement
de ce que certains appellent la phase la plus importante du développement de la
sexualité, l’adolescence. On pense que pendant la puberté, les jeunes prennent
conscience de leur sexualité. La sexualité commence à prendre de nouvelles
significations. Elle devient plus complexe parce qu’elle ne peut plus être considérée ou
ressentie comme un jeu. Les jeunes sont prêts à définir la sexualité et le comportement
sexuel comme quelque chose pour eux-mêmes. Cependant, cela n’implique pas qu’ils
(tout particulièrement les filles) seront acceptés comme des êtres sexuels. En fait, alors
que des informations basées sur les faits sont données aux jeunes en ce qui concerne la
plupart des aspects de leur vie, la sexualité est souvent tenue à l’écart. Pendant
l’adolescence, bon nombre de jeunes sont plus intéressés par la sexualité et recherchent
les contacts sexuels. Ils commencent à faire l’expérience de la sexualité, avec eux-
mêmes à travers de la masturbation et avec d’autres à travers des contacts sexuels.
L.expérimentation sexuelle pendant l’adolescence est quelque chose de nouveau et peut
être à la fois excitante et effrayante, en fonction de la manière dont elle est comprise dans
un contexte social et culturel. Les jeunes n’apprennent pas seulement ce qu.est la
sexualité à partir d’un contexte social et culturel, ils apprennent également à partir de leur
propre expérience. En d’autres termes, les jeunes sont impliqués activement dans la
configuration de leur propre identité et vie (sexuelles). La manière avec laquelle les
jeunes font l’expérience de la sexualité, varie. Les expériences sexuelles peuvent être
agréables si elles sont souhaitées et que les intéressés sont consentants. Elles peuvent
aussi être blessantes et abusives si elles ont lieu sous la contrainte. Les significations
sociales et culturelles confèrent une pertinence positive ou négative à l’expérience
sexuelle. Les jeunes ont besoin d’informations précises sur la sexualité. Ils ont besoin
d’un environnement qui les soutient, pour comprendre leur propre comportement et
sentiments sexuels, et pour donner à ces expériences une validité dans leur propre vie. Il
est important que les adolescents soient capables d’explorer ces changements, de sorte
à pouvoir être sûrs d.eux. Créer un climat ouvert, qui soutient les jeunes pour tout ce qui
concerne leur sexualité, est primordial et les aidera dans leur processus de
développement pour devenir des êtres sexuels sains et positifs. Les jeunes seront en
mesure de saisir les informations qui leur sont données au sujet de la sexualité et de les
appliquer à leur propre expérience et à leurs besoins individuels. Ils peuvent apprendre à
discerner ce qu’ils aiment et n’aiment pas, à fixer leurs limites ainsi qu’à développer des
compétences de négociation et de communication, autant de démarches nécessaires
pour avoir une expérience agréable dans le cadre de leurs rapports sexuels et se sentir à
l’aise face aux décisions qu.ils prennent. La sexualité fait partie intégrante de la
croissance et de la découverte du moi, mais l’on sait peu de choses sur la signification
réelle de la sexualité pour les jeunes, en dehors de contextes sociaux et culturels. Elle
peut être une expression d’amour, de plaisir, d’indépendance ainsi qu’une démonstration
de pouvoir. Comprendre ces significations est nécessaire lorsqu’on tente d’aborder les
nombreux aspects positifs et négatifs de la vie sexuelle des jeunes. Ce résultat ne peut
être atteint qu’en parlant avec les jeunes de la sexualité et en les questionnant sur leur
expérience. Cependant, les jeunes ont besoin d’être acceptés comme des êtres sexuels,
sur le plan social ainsi que personnel. Genre, socialisation et sexualité Différence entre le
sexe et le genre Le sexe définit les différences physiques et corporelles entre les hommes
et les femmes. Le genre est un terme utilisé pour définir le comportement, les
caractéristiques, et les responsabilités, qui sont déterminés comme étant soit masculins
soit féminins par les contextes sociaux et culturels. Le rôle de genre est une expression
utilisée pour définir les rôles, croyances, attentes et différences de pouvoir, construits
socialement et attribués aux hommes et aux femmes. En d’autres termes, les rôles de
genre en tant que produits de contextes sociaux et culturels sont appris sous réserve de
significations et peuvent changer au fil du temps.
4.4. Stéréotypes des genres : pulsion sexuelle contre chasteté sexuelle
Nombreux sont ceux qui pensent que la pulsion sexuelle de L’homme est une force très
puissante et souvent incontrôlable, qui doit être satisfaite. Une telle croyance alimente
l’acceptation écrasante d.une expérimentation sexuelle chez les garçons. Elle encourage
également les garçons à penser que leur désir sexuel est le plus important dans une
relation sexuelle. Une telle signification sociale et culturelle attribuée à la sexualité
masculine signifie que les garçons ont tendance à avoir le contrôle de chaque expérience
sexuelle, du moment où et de la manière dont elle survient. Elle implique également que
la responsabilité quant à toute conséquence négative peut facilement être ignorée. Entre
parenthèses, l’expérimentation sexuelle est sensée être hétérosexuelle par nature. En
outre, alors que les filles ont aussi des désirs sexuels, la société veut souvent les
contrôler. On pense que la sexualité d.une fille n’existe pas et qu’elle ne doit pas exister
avant son mariage. En fait, dans bon nombre de cas, la seule éducation „sexuelle. qu.une
fille reçoit, est directement liée à la maternité, l’accent étant mis sur les menstruations et
la reproduction. Tout comportement sexuel déclaré n’est pas accepté, d’où une restriction
des possibilités pour une fille d’explorer et de bien vivre sa propre sexualité. Cette
situation peut être à l’origine d.une incapacité à communiquer ses besoins et toute
expérience sexuelle qu’elle peut avoir, est ignorée. Cependant, si elle décide d’avoir une
activité sexuelle, elle sera très probablement tenue responsable de toutes conséquences
négatives, à savoir grossesse indésirable ou MST et VIH. Une attention spéciale devrait
être apportée au fait d’autoriser les filles à être des êtres Sexuels, c’est-à-dire de leur
permettre d’avoir confiance en elles en ce qui concerne leur sexualité afin de trouver du
plaisir dans et de négocier avec succès leurs rapports sexuels. Alors que les garçons sont
souvent acceptés comme des êtres sexuels et encouragés à multiplier les expériences, ils
n’aiment pas toujours ces rôles sexuels dominants. Les garçons devraient également être
en mesure de choisir le moment où ils commenceront une activité sexuelle, sans subir la
pression des pairs ou de la société en général. Ils devraient être autorisés à ressentir de
la confiance et du respect dans leurs rapports sexuels.
Reconnaître les différences et les inégalités de genre fait partie intégrante de
l’acceptation de tous les jeunes comme des êtres sexuels. Les filles et les garçons
doivent se voir proposer des chances égales de grandir, de découvrir et de faire leurs
propres choix concernant leur vie sexuelle. Aucune équité dans les rapports sexuels ne
peut être atteinte si les garçons et les filles continuent d’être élevés avec des
significations différentes de la sexualité. La création de chances égales pour les garçons
et les filles encouragera la communication et favorisera la négociation, ce qui permettra, à
son tour, une expérience sexuelle plus agréable et source de plaisir. Messages au sujet
de la sexualité Les jeunes reçoivent plusieurs types de messages concernant la sexualité
et les valeurs et significations attribuées à la sexualité conformément aux contextes
sociaux et culturels. Ces messages sont communiqués tant verbalement que non
verbalement dans leur environnement direct (parents, famille, pairs et la communauté en
général). Les médias envoient leurs messages sur la sexualité à travers de films, de
musique et de programmes télévisés. Les médias véhiculent une variété de messages
sur la sexualité, qui peuvent être ou ne pas être compatibles avec les contextes sociaux
et culturels.
6.1. Les médias
Le monde dans lequel les jeunes vivent, change rapidement, tout particulièrement dans
les pays en voie de développement. La mondialisation a amélioré la communication grâce
aux médias que sont la radio, la télévision, le cinéma, les journaux, les magazines et
l’Internet. Indirectement, les médias sont également chargés de faire passer des
messages sur la sexualité aux communautés qu.ils desservent. De ce fait, les médias
peuvent atteindre un grand nombre de jeunes et leur transmettre des messages leur
donnant des informations et des moyens concernant la sexualité. Cependant, parler de la
sexualité dans les contextes sociaux et culturels existants peut être considéré comme le
premier pas vers une rupture du silence autour de la sexualité et une approche de la
sexualité en tant que sujet important et pertinent pour tous, y compris les jeunes.

2.2. Chez l’adolescent


2.2.1. Sexualité « normale » de l’adolescent
Sur le plan de la sexualité génitale, c.est à l’adolescence, au moment de l’avènement de
la puberté physiologique qu’a lieu la découverte ou la redécouverte, pour certains qui l.ont
déjà expérimenté dans l’exploration de leur corps d’enfant, du plaisir sexuel auto-
déclenché ou partagé dans des relations interindividuelles au cours des premiers flirts,
des premières relations amoureuses, des premières relations sexuelles. Ces événements
physiologiques habituellement bien vécus peuvent être angoissants, honteux, voire
traumatisants pour certains, en particulier en cas de défaut d’accompagnement, c’est-à-
dire défaut d’information, voire de dissimulation de la part des parents, de la société,
rendant la curiosité normale de l’enfant culpabilisante pour lui. Souvent cet
accompagnement et cette information seront réalisés par d’autres adultes que les
parents, choisis par le jeune : adulte de confiance, grands parents, parents de pairs, voire
très souvent par les pairs eux-mêmes. Le médecin peut jouer ce rôle s.il manifeste un
intérêt et une écoute attentive, une disponibilité pour ce type de difficulté. Dans tous les
cas, l’écoute des interrogations et des préoccupations de l’adolescent se doit de respecter
le rythme de la maturation psychosexuelle, notamment en préparant la fille à l’apparition
des premières règles et le garçon aux premières émissions spermatiques spontanées
(pollutions nocturnes) ou déclenchées (masturbation).L’éducation sexuelle actuelle
consiste aussi et parfois surtout, en des recommandations concernant la prévention de la
conception et les maladies sexuellement transmissibles, grâce à l’utilisation de
contraceptifs et de préservatifs.
La masturbation. Pour le garçon, elle permet la redécouverte des zones érogènes, de
l’érection et du plaisir éjaculatoire, associée à des scénarios imaginaires. Elle peut être
honteuse, culpabilisante et donc anxiogène, voire entraîner des plaintes somatiques si
elle est vécue comme une faute par rapport à un interdit réel ou supposé ou simplement à
une Hyper vigilance parentale. Dans des cas extrêmes (notamment absence ou excès
masturbatoire), la culpabilité peut être à l’origine de dysmorphophobies (taille du pénis),
voire d’idées délirantes (personnalités antérieurement fragiles).
Pour la fille, la découverte du plaisir solitaire serait moins fréquente, peut être surtout
moins reconnue. Elle n'est pas seulement liée à la masturbation des organes génitaux,
mais aussi à la découverte de sensations érotiques, liées à la stimulation de zones
érogènes plus diffuses sur l’ensemble du corps, tout aussi culpabilisante et source de
préoccupations esthétiques parfois quasi délirantes. Le premier flirt correspond à
l’apprivoisement et à l’expérimentation du jeu de la séduction réciproque, utilisant les
rituels de parade, des attitudes donjuanesques, d’excitation et de dissimulation.
Le vécu de ces premières expériences laissera une empreinte mnésique longtemps
utilisée dans les fantasmes de plaisir, dans les vécus de gêne relationnelle de
l’adolescent devenu adulte. C.est dire l’importance de son bon déroulement dans un
climat de sécurité et de respect de soi et de l’autre.
Les premiers rapports sexuels ont, pour les mêmes raisons, une grande importance, par
leur caractère inaugural et la mise à nu des corps. Ils peuvent avoir un effet traumatique
immédiat et à long terme s.ils sont vécus dans l’insécurité ou la brutalité. Porteurs de
symbole, ils sont ritualisés dans certaines cultures, qui exigent par exemple la virginité de
la femme avant le mariage, d’où l’expression de certaines demandes (réfection d’hymen)
faites à la chirurgie réparatrice. L’impact de cette première expérience ne doit être ni
banalisé (elle influencera la vie affective ultérieure), ni dramatisé. L’exercice de la
sexualité est un long apprentissage, qui peut se perfectionner et réparer ses maladresses
initiales par la répétition d’expériences. Dans ce domaine, comme dans bien d’autres,
l’inhibition excessive comme l’exercice débridé, les passages à l’acte sans affect, sont
souvent l’expression d.une psychopathologie. La peur de la pénétration pour la fille, de
l’insuffisance de ses érections pour le garçon, sont fréquemment source d’angoisses à cet
âge : elles sont souvent liées au décalage entre la représentation anatomique et la réalité
physiologique. La crainte de survenue d.une grossesse imprévue ou d.une contamination
par le SIDA incite généralement les adolescents à l’usage précoce de moyens
contraceptifs, de préservatifs. L’absence fréquente d’utilisation de ces moyens dans la
tranche d’âge des 14-16 ans lors des premiers rapports peut relever d.une prise de risque
ou d.une méconnaissance délibérée, qui entrent bien dans la problématique adolescente
(cf. chapitre Puberté), voire de certains comportements pathologiques. Juridiquement le
code pénal reconnaît aux mineurs de 15 ans révolus le droit de consentir librement à des
relations sexuelles mais punit le partenaire s.il est ascendant légitime, naturel ou adoptif,
s’il a autorité sur lui ou s.il abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions. Une
mineure, quel que soit son âge, n’a besoin d’aucune autorisation particulière, notamment
parentale, pour la prescription de contraceptifs, qui peuvent être délivrés à titre anonyme
et gratuit par les centres de Planification ou d’éducation familiales agréés. Il en est de
même pour le dépistage et le traitement des maladies sexuellement transmissibles. Le
souvenir du premier rapport sexuel sera d’autant plus satisfaisant qu.il traduira
l’aboutissement d.une relation affective de qualité avec des moments, des espaces de
jeu, d’humour et de dialogue permettant l’écoute réciproque du rythme et des attentes de
chacun.

2.2.2. Hétéro et homosexualité.


Le choix du partenaire sexuel n.est pas définitif à l’adolescence. Les pratiques
homosexuelles à l’adolescence, peuvent être des conduites transitoires (parfois dans des
contextes de promiscuité institutionnelle), liées à des besoins affectifs momentanément
exacerbés, favorisant le rapprochement physique en même temps que la crainte de
l’autre sexué différent. Ces pratiques peuvent être vécues douloureusement par certains
(fréquence des tentatives de suicide dans ce contexte), elles peuvent être alors
symptomatiques d.une souffrance psychique, une manière de prolonger l’illusion de la
bisexualité infantile ou de colmater des déficiences narcissiques, de conforter une identité
primaire défaillante chez certains enfants fragiles. l’Homosexualité peut aussi se
confirmer dès cet âge comme une orientation assumée sans souffrance, même si elle
peut être aussi en relation avec des particularités de développement psychosexuel de
l’enfance, des problèmes d’identification à l’un ou l’autre parent.
2.2.3. Perturbation de la sexualité de l’adolescent(e)
Très investis dans leur autonomisation en cours, les adolescents ont du mal à demander
de l’aide aux adultes, aux médecins en particulier, encore plus lorsqu.il s’agit de parler de
leur sexualité,
- qu’il s’agisse de l’exercice simple de celle-ci
- ou qu’il s’agisse de se situer, de s’identifier en tant qu’être humain sexué.
2.2.3.1. Pour les adolescents normalement constitués, l’exercice réalisable de la
Sexualité peut entraîner des angoisses différentes chez le garçon et chez la fille :
Chez le garçon : La crainte de l’impuissance : après élimination des causes organiques
(endocrinologiques, diabète, génétique ou médicamenteuse), les causes habituelles sont
en rapport avec une angoisse phobique de la castration, ou une crainte obsessionnelle de
perdre la maîtrise. L’éjaculation prématurée, quasi physiologique à cet âge, mais vécue
comme douloureuse et dévalorisante par rapport au besoin idéalisé de satisfaire
pleinement sa partenaire, peut être rapportée à une angoisse de performance en relation
avec l’idée d.une défaillance vis-à-vis du modèle idéal véhiculé par les pairs, les médias.
Il est important de rassurer l’adolescent, en lui expliquant notamment la différence
physiologique du développement du plaisir sexuel plus progressif chez la fille que chez le
garçon, l’importance des temps de plaisirs préliminaires. Le manque de désir pour la
femme en général peut témoigner d.une inhibition névrotique ancienne, parfois accentuée
par un état dépressif actuel, voire d’un choix d’objet sexuel (homo ou hétéro) encore
imprécis. L’absence d’éjaculation, exceptionnelle, peut faire rechercher une
problématique obsessionnelle de rétention.
Chez la fille :
Les troubles du désir sont fréquents, souvent associés à un vécu d’indisponibilité du
partenaire, du non respect de son éveil sexuel. Le vaginisme, (contraction involontaire,
incoercible des muscles releveurs de l’anus et des adducteurs, empêchant toute
pénétration) peut témoigner d.une réaction phobique en rapport avec un fantasme
d’intrusion traumatique, à relier à l’image que l’adolescente peut avoir de son propre
corps. Les dyspareunies (douleurs lors de la pénétration), doivent faire rechercher une
origine gynécologique, avant de les considérer comme des équivalents superficiels du
vaginisme.
La frigidité, absence ou retard persistant de l’orgasme, est la plainte la plus fréquente :
Elle peut traduire ou une problématique dépressive, ou simplement un sentiment
d’insuffisance par rapport à des "normes sexuelles" exagérées médiatiquement. Le
diagnostic d’un trouble réel doit tenir compte de l’âge, de l’expérience sexuelle et de la
qualité, de l’adéquation, de la stimulation reçue du fait des partenaires. La consultation du
couple adolescent peut alors être intéressante, elle permet parfois d’élucider des
difficultés d’interaction réelle ou fantasmatique.
2.2.3.2. L’exercice de la sexualité à l’adolescence est aussi l’occasion d’une remise
En cause de l’identité sexuelle, ou de pratiques sexuelles perverties qui peuvent n'être
que passagères ou préluder à des conduites persistantes chez l'adulte :
Le transsexualisme : plus fréquent chez le garçon que chez la fille, il se caractérise par la
conviction inébranlable d’appartenir à un genre contraire au genre anatomique, par le
début de comportements de l’autre sexe dès l’enfance et, à l’adolescence, des
démarches obstinées et complexes pour obtenir un changement de sexe anatomique et
administratif, sans que la recherche d’un plaisir sexuel soit primordiale. Le travestisme :
consiste à se donner l'apparence de l'autre sexe, avec sa recherche de satisfaction
sexuelle (considérée comme perverse, de ce fait). Il concerne quasi exclusivement le
garçon, qui n’a pas de doute sur sa véritable identité sexuelle, mais jouit de l’excitation
qu.il peut provoquer chez le partenaire masculin. Il doit être différencié du banal jeu de
déguisement. Le fétichisme : comme le travestissement, est polarisé sur l’idée d’utiliser
des objets particuliers dont la possession est le seul moyen pervers d’accéder à la
jouissance, en déniant ainsi la castration. Les conduites exhibitionnistes et voyeuristes :
peuvent être à l’adolescence de banales manifestations de recherche identitaire, mais
aussi les premiers signes d.une organisation perverse ou quelquefois d.une détérioration
psychotique. Les passages à l’acte de l’adolescent avec des enfants plus jeunes : ils sont
commis parfois dans le contexte familial. Leur caractère isolé peut résulter d.une
recherche de la sexualité chez un jeune angoissé, inhibé, curieux. Mais la répétition,
l’impériosité, la contrainte du partenaire peuvent faire craindre le début d.une organisation
perverse.
2.2.3.3. L’ambiguïté anatomique du sexe de certains enfants, nés intersexués :
A notre époque, elle est généralement reconnue dès la naissance et la définition du sexe
attribué est d’emblée signifiée aux parents. Leurs attentes, les représentations, les
attitudes éducatives, en fonction du sexe pensé, vont être déterminantes pour aider
l’enfant à adopter et intégrer ce choix, habituellement dicté par les possibilités
chirurgicales, quel que soit le caryotype révélé ultérieurement. Cependant malgré ce sexe
assigné, l’enfant intersexué peut traverser des angoisses importantes au moment où,
devenu adolescent, il devra assumer pleinement ce choix. Une aide psychothérapique de
l’enfant et de sa famille, déjà proposée après la naissance, est le plus souvent à nouveau
indispensable à cette période.
2.2.3.4. Penser aussi au retentissement des maladies organiques chroniques (diabète,
obésité, cardiopathie, mucoviscidose…), des handicaps mentaux sur la sexualité :
Nécessité de soutenir et accompagner ces adolescents (et leurs parents) dans la pratique
ou le renoncement à son exercice.
2.2.4. Prostitution et adolescence
La prostitution chez l’adolescent(e) n.est pas exceptionnelle. Les études
épidémiologiques actuelles montrent qu’elle augmente notablement, non seulement chez
les filles mais également chez les garçons. L’immaturité psychoaffective et sexuelle ainsi
que les paramètres socio-économiques
Rendent très certainement les adolescents plus vulnérables au commerce sexuel avec
les adultes.
L’Histoire familiale de ces jeunes est souvent très perturbée, la prostitution mettant
fréquemment en acte de graves transgressions, notamment incestueuses. Elle met ainsi
en jeu une défaillance dans les transactions intra familiales et intergénérationnelles. La
prostitution se ferait donc souvent l’expression d.une histoire honteuse restée inavouable
et secrète. Notons dans la trajectoire conduisant l’adolescent à la prostitution,
l’importance de la rencontre avec "l’initiateur (trice) ", souvent une prostituée, identifiée à
une figure parentale. Enfin, des circonstances de dérive, telles que la nécessité d’obtenir
de l’argent le plus rapidement possible afin d’assouvir un besoin toxicomaniaque,
favorisent cette trajectoire et accroissent le risque de contamination par le virus du SIDA.
L’approche de ces jeunes est donc nécessairement pluridisciplinaire et plurifocale
(Médicale, psychologique, sociale, éducative, médicolégale…).
2.2.5. Grossesse à l’adolescence
Les adultes, et notamment les professionnels de santé, considèrent qu’avoir un enfant à
l’adolescence est une grande singularité. Une très jeune fille (de plus en plus souvent un
très jeune couple) qui entre “par la grande porte” et “avant l’heure” dans le monde et le
rôle des adultes, court-circuite en quelque sorte l’image que l’on se fait de l’adolescence,
à savoir celle d.une transition que les sociétés modernes ont voulu lui faire jouer (cf.
chapitre Puberté). Si dans les sociétés traditionnelles, les rites initiatiques correspondent
à la période d’adolescence de nos sociétés, ils n’en demeurent pas moins de très courte
durée (quelques jours ou semaines) et permettent à l’enfant d’accéder directement au
statut social d’adulte. Par ailleurs, et cela va de soi, la prise en compte des facteurs socio-
économiques conserve toute son importance dans l’étude de la fécondité des adolescents
de tel ou tel pays. Ce qui caractérise surtout la grossesse et la parentalité en période
d’adolescence, c.est le contexte culturel, social et émotionnel, ainsi que leur signification
profonde dans l’histoire des jeunes. Le contexte familial n.est pas spécifique ! Toutefois,
sont souvent retrouvées les éléments suivants :
 Famille déstructurée ou dont la composition est instable (fréquence des situations
de ruptures dans le cycle familial tels que divorces, séparations…).
 Antécédents de prise en charge institutionnelle de l’adolescente ou de la mère.
 Adolescente elle-même née d’une mère adolescente, avec un père géniteur absent
ou exclu.

SAVOIR VIVRE

LA RENCONTRE
Il est formellement proscrit, car incorrect, de saluer en conservant son téléphone portable
à l’oreille. Dans ce cas, le navigateur interrompt sa conversation et adopte la position
adaptée au geste de salut qu.il va exécuter. Un supérieur qui reçoit le salut d’un
subordonné doit le lui rendre. Au cours d.une activité sportive, il est bien souvent difficile
de saluer un supérieur que l’on croise en courant. Dans ce cas, il est préférable de
s’abstenir de tout mouvement fantaisiste (tape sur la cuisse, garde-à-vous mobile), et de
présenter ses respects en lui manifestant une marque de politesse par un mouvement de
tête. Attendre en tout cas que le supérieur tende la main le premier. Une attention
particulière doit être portée à la présence d’autres membres de la famille se trouvant à
proximité. Si un supérieur est accompagné de son épouse, il convient de saluer
verbalement l’épouse avant le supérieur en lui présentant ses « hommages » et en se
présentant soi même.
- On présente le supérieur à sa femme et non l’inverse « je te présente le colonel … ».
D.une manière générale, on présente un homme à une femme, le plus jeune au plus âgé,
le subalterne au supérieur, le plus proche au moins intime. Il est à noter que l.usage du
baise - main n.est pas adapté dans le cadre d.une rencontre fortuite et brève. Deux
façons distinctes de se présenter : - En entrant dans le bureau d’un supérieur, ou dans un
contexte professionnel : « Chef
X, … ! », on n’annonce plus « à vos ordres »
À un supérieur (ou à une femme), en privé ou dans un cadre plus décontracté : « Chef X
».
Mais annoncer qui l’on est, quelles que soient les circonstances. D.une manière générale,
il est impératif de s’attacher à la ponctualité et à la correction de la tenue. Tout retard,
même motivé par le service, doit faire l’objet d’excuses auprès du chef qui préside. Cette
attitude d’excuse d’un retard est celle à adopter en toute circonstance (retard à une
réunion, par exemple). Ne pas oublier qu.il est de bon ton de demander au chef
l’autorisation de quitter la table avant la fin du repas. Rappel : il est désormais interdit de
fumer dans les lieux publics. A l’occasion d’un repas, en présence d’autorité ou d’invité, il
appartient au plus jeune de prendre l’initiative de servir l.eau ou le vin à ses plus proches
voisins.

SE COMPORTER DANS LES LIEUX DE CULTE


De façon évidente, tous les lieux de culte invitent plutôt au recueillement et au silence.
Il faut bien sûr éviter les visites pendant le culte. La tenue vestimentaire peut varier en
fonction des religions et il est nécessaire de prendre connaissance des spécificités avant
de fréquenter les lieux cultuels relatifs à celle-ci. Par exemple, un homme se découvrira
lorsqu.il entrera dans une église alors qu.il gardera la tête couverte en entrant dans une
synagogue ou dans une mosquée, lieu où il se déchaussera de surcroît. Lorsqu’on
assiste à un culte, si l’on partage la religion pratiquée, on doit se conformer à ses règles
en adoptant une attitude adaptée au contexte. Abordons les circonstances des obsèques
Si vous assistez à des obsèques, vous serrez la main aux parents que vous connaissez
et vous vous contentez de saluer les autres d’un signe de tête. Quelques mots peuvent
marquer votre sympathie du type « C.est de tout cœur que je partage votre peine ». Mais
souvent, un simple salut ou une poignée de main chaleureuse remplaceront une phrase
maladroite.

SE COMPORTER DANS LES TRANSPORTS PUBLICS


La caractéristique principale des transports publics (autobus, métro, train) est la
promiscuité. La distance étant particulièrement réduite entre les personnes, il convient
d’être attentif à ses comportements.
Globalement, les règles de conduite sont les suivantes :
 Un homme cèdera sa place à une femme, à plus forte raison si celle-ci est enceinte
;
 Une personne jeune offrira sa place à une personne plus âgée ;
 Un bien portant laissera naturellement un invalide s’asseoir à sa place ;
 Par respect pour autrui, rester discret.
L’emploi du téléphone portable est toujours gênant pour les autres usagers. Le port de
l’uniforme est tout à fait d’usage, voire même encouragé, tant dans le train que dans le
métro.

SE COMPORTER DANS LA RUE


Bien que la rue soit un espace de liberté et de mouvement, il est nécessaire d’y respecté
un certain nombre de règles pour ne pas gêner les autres. Il convient notamment
d’appliquer les principes de conduite suivants (qui ne sont finalement que des gestes
élémentaires de civilité) :
 Présenter ses excuses à une personne que l’on bouscule ;
 Un homme qui accompagne une femme ou une personne âgée marche du côté de
la chaussée ;
 Si le trottoir est trop étroit, on doit en descendre ;
 Un homme proposera son aide a une femme ou à une personne âgée pour franchir
un trottoir ou un passage rendu difficile par des travaux ;
 Ne pas apostropher une personne qu’on aurait reconnue ;
 Commencer par saluer poliment une personne à qui on souhaite demander un
renseignement ;
 Remercier, par un geste de la main, un automobiliste qui cède son passage ;
 Ne pas jeter de détritus sur la chaussée.

SE COMPORTER DANS LES MAGASINS


Lorsqu’on entre dans un magasin, on peut saluer discrètement si l’ambiance s’y prête,
comme dans un petit commerce de quartier. On peut bien sûr exposer sa demande à un
vendeur, mais rien n’oblige à accepter sa proposition. Il s’agit simplement dans ce cas de
le remercier poliment. Il est impératif de veiller à ne pas adopter des comportements
primaires, comme se ruer pour passer avant les autres ou ne pas respecter l’ordre de
passage dans une file d’attente. Rien n’empêche de faire ses courses en uniforme
scoute. Il faudra toutefois veiller, une fois de plus, à s’adapter à la situation. Un chariot
plein d’alcool ne saurait convenir ! La tenue de sortie semble peu propice aux emplettes !

SE COMPORTER DANS LES PARTIES COMMUNES DES BÂTIMENTS


Quelques règles doivent également être respectées dans les parties communes des
bâtiments :
 Devant un ascenseur, on laissera la priorité aux personnes âgées, aux femmes et
aux personnes chargées ; - dans un ascenseur, il vaut mieux, par politesse, ne pas
tourner le dos aux personnes se trouvant à proximité ni les regarder fixement.
Saluer en entrant est suffisant ;
 Dans un escalier, un homme monte et descend devant une femme, pour la retenir
si elle faisait un faux pas ;
 Un homme qui croise une femme ou une personne âgée dans un escalier lui laisse
l’usage de la rampe.

SE COMPORTER EN VOITURE
Il convient de savoir que la place d’honneur dans un véhicule de service est celle placée à
l’arrière, à droite.

LA CORRESPONDANCE
Le téléphone et l’Internet sont des moyens de communication incontournables et ont
transformé nos habitudes d’échanges verbaux. Néanmoins, ils sont souvent discourtois.
Un principe de base : la distance n’efface pas les bonnes manières, bien au contraire.

1. LE TÉLÉPHONE
Ce qu.il faut éviter :
 Envoyer des S.M.S. à ses supérieurs sauf s.il y a urgence ;
 Téléphoner pour adresser des félicitations à l’occasion d.une naissance, d’un
mariage sauf pour des amis très proches ;
 Laisser sonner le téléphone plus de huit fois ;
 Appeler avant 9 heures (10 heures pour le week-end) et après 21 heures (sauf
urgence) ;
 Appeler pendant les heures de repas ;
 Se tromper de numéro et raccrocher au nez de votre correspondant : ce dernier ne
vous en voudra pas de l’avoir dérangé, mais présentez lui tout de même des
excuses ;
 Ecouter une conversation téléphonique dans un bureau ou chez des amis, si on
n’en est pas invité ou si le hautparleur n’est pas enclenché. Dans ce cas, se retirer
ou proposer de le faire (cette attitude est à adopter quand vous êtes reçu dans le
bureau d’un supérieur hiérarchique. Proposez de vous retirer) ;
 Laisser d’interminables messages sur le répondeur ;
 Des messages d’accueil trop fantaisistes sur votre répondeur, vous pourriez y
perdre votre crédibilité ;
 Faire participer à une conversation privée des personnes qui ne l.ont pas choisi ;
 Poser son téléphone sur la table pendant le déjeuner ou le dîner ;
 Oublier de mettre son téléphone sur le mode vibreur dans des endroits où les
sonneries sont interdites (théâtres, cinéma, lieux de culte…). L’éteindre avant une
réunion.

Comment raccrocher sans être impoli ?


L’usage veut que l’appelant mette fin à la communication, mais que faire si l’on a un
impératif ?
Faire comprendre qu.il vous est impossible de prolonger la conversation. Par exemple,
vous pouvez dire : « Je vous prie de m’excuser mais je dois absolument partir pour un
rendez-vous, …. Puis-je vous rappeler plus tard ? »
VIII. SANTÉ

A. Définition

La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas
seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
B. Intérêt

Le navigateur est censé connaitre son corps tout entier et savoir l’entretenir dans les
moindres détails.
C. Anatomie et physiologie élémentaire du corps humain

1. Homme
2. Femme
 Cycle menstruel

D. Hygiène des organes de sens

Dans le cadre de l’éducation à la santé, l’hygiène a toute sa place. Il est du devoir de


chacun de prendre soin de son corps, en cultivant certains reflexes de santés qui sont
simples mais indispensables.

 Hygiène de la peau et du corps :

Le visage, le dos, le torse sont aussi les zones où les glandes sébacées ont tendance au
moment de la puberté à s écrêter du sébum en excès, ce qui peut créer la tristement
célèbre « acné ». Faites un nettoyage avec un savon doux et ne cherchez pas à «
décaper » la peau (même si l’envie est parfois irrépressible). C’est indispensable pour
éviter d’exciter ces mêmes glandes sébacées. Les autres étapes indispensables pour une
bonne hygiène corporelle résident dans le rinçage soigneux à l’eau claire et dans un
séchage minutieux avec une serviette sèche, en insistant sur les plis (intérieur des
coudes, aines, aisselles...) et les pieds ! Surtout en été, l’humidité, la transpiration et la
macération dans des chaussures plus ou moins fermées peuvent être à l’origine de
champignons ou mycoses dont il est ensuite difficile de se débarrasser. Bien rincer et
bien sécher ses pieds (y compris entre les orteils !) peut permettre d’éviter ce genre de
désagréments. Une fois la peau parfaitement nettoyée et séchée vous pourrez y apporter
des soins hydratants ou traitants. Si malgré les règles d’hygiène de base, vos problèmes
de peau, et en particulier d’acné, font de la résistance, n’hésitez pas à consulter un
médecin qui vous prescrira les traitements nécessaires.

 Hygiène des mains :

L’hygiène des mains est capitale dans la mesure où, au contact avec tout ce qui vous
entoure, elles peuvent être porteuses de microbes, de salissures voire d’éléments
toxiques (certaines plantes ou produits pour l’entretien de la maison...). Se laver les mains
régulièrement dans la journée et les sécher à l’aide d’une serviette propre est donc le
geste de prévention le plus important pour éviter la transmission des microbes et
bactéries, pour soi-même et pour les autres. Les moments clés pour se laver les mains ou
les désinfecter seront avant les repas, avant et après être allé aux toilettes, après vous
être mouché ou encore après avoir pris les transports en commun. Si vous avez prévu de
jouer avec votre petit frère d’1 an et demi après les cours, lavez-vous aussi les mains
avant. Les bébés font parties des populations fragiles qu’il faut protéger. Au-delà des
mains la propreté des ongles est très importante et ne doit en aucun cas être oublié.

 Hygiène bucco-dentaire (Protection des dents) :

La santé bucco-dentaire passe d’abord et avant tout par le brossage des dents au moins
deux fois par jour avec un dentifrice au fluor. Cela reste effectivement l’indispensable
protection pour lutter efficacement contre les attaques de la plaque dentaire. Préférez une
brosse à dent souple, avec un brossage en mouvement de rotation allant de la gencive
aux dents pendant 3 minutes au minimum. Vous pouvez aussi compléter le brossage par
l’utilisation en douceur d’un fil de soie dentaire. En le passant entre les dents il enlève les
résidus que la brosse à dents n’a pas pu éliminer. En plus du brossage des dents, les
aliments sucrés sont à éliminer, en particulier en dehors des repas et avant d’aller dormir,
tout comme les boissons acides et sucrées. Le tabac est le pire ennemi de bonne haleine
et du sourire blancheur.

IX. COMMUNICATION

1. L’ALPHABET MORSE

A O
B P
C Q
D R
E S
F T
G U
H V
I W
J X
K Y
L Z
M CH
N
Méthode pour apprendre facilement le Morse.

Les points Les traits

=E =T
=I =M
=S =O
=H = CH

Les contraires

=A; =N
=D; =U
=B; =V
=F; =L
=G; =W
=Q; =Y

Les sandwiches

=K =R
=P =X

Les solitaires

=C
=J
=Z
Sémaphore
2. RASSEMBLEMENTS DE LA COMPAGNIE
3. LES SIGNAUX DE SERVICE

Avertissement, Attention
Rassemblement
Silence
En courant ou dépêchez-vous
/ (C.P.) Appel des Chefs de Patrouilles.
En avant marche
Halte
Tournez à Gauche
Tournez à droite
Rompez les rangs (à vos C.P.)
(3fois) J’ai un message à vous transmettre
Transmettez (prêt pour la réception)
(AS) Attendez
(3fois) Fin de transmission (le message est fini)
Message compris
Veuillez répéter (Message non ou mal compris)
(+de 6 points) Erreur de transmission (la transmission doit être reprise
à partir du dernier mot correctement transmis).
(S.O.S.) Cri de détresse ou appel au secours (Nous
sommes en péril, à l’aide, sauvez-nous !)

45
X. HISTOIRE DU MOUVEMENT SCOUT

LA VIE DE BADEN POWELL

I. Sa jeunesse et sa carrière militaire

Robert Stephenson Smith Baden Powell que les scouts appellent familièrement B.P.
naquit à Londres le 22 février 1857. Son père, le révérend Baden Powell était pasteur
protestant, professeur à l’université d’Oxford. Il mourut en 1860 et B.P. fût élevé par sa
mère.
En 1876, il termine ses études secondaires et présentes un examen d’entrée dans
l’armée qu’il réussit brillamment. Nommé sous-lieutenant, il rejoint son régiment qui était
en garnison aux Indes. Dans l’armée, B.P. développe le « scouting » ou art de l’éclaireur.
Il enseigne à ses soldats le sens de l’observation (le stalking et le tracking), l’élaboration
des croquis et des cartes… et d’autres techniques qui les rendent aptes à pénétrer
derrière les lignes ennemies afin de récolter des renseignements et d’en sortir sans se
faire remarquer.
En 1888, il est en Afrique australe où il participe à la campagne contre DINIZULU, roi des
Zoulous. L’expédition se termine par la capture de DINIZULU et B.P. qui avait une grande
admiration pour ce peuple gardera de cet épisode deux grands souvenirs :
- L’INGONYAMA, chant de guerre des Zoulous qui sera plus tard celui de tous les
scouts du monde
- Le collier en bois du roi DINIZULU que B.P. donnera plus tard aux meilleurs chefs
scouts (Wood badge)

En 1895, il est de retour en Afrique (au GHANA) où il dirige une expédition en vue de
mâter PREMPEH, roi des Ashantis qui s’illustrait dans des sacrifices humains. Après bien
des difficultés dans la jungle, B.P. remporte la victoire et pour marquer son admiration,
PREMPEH lui tend la main gauche en expliquant : « c’est ainsi que nous saluons les
braves des braves ». Telle est l’origine de la main gauche que se tendent les scouts.
En 1899, les BOERS, descendants des premiers colons Européens installés en Afrique
du sud rejettent la tutelle Britannique. La guerre éclate et d’octobre 1899 à mai 1900, B.P.
alors colonel, est chargé de défendre la vile de MAFEKING contre un ennemi de loin
supérieur en nombre et en matériel. Grâce à son ingéniosité, il réussit brillamment sa
mission. C’est durant ce long siège qu’il crée une équipe de jeunes éclaireurs chargés de

46
pénétrer dans les lignes ennemies pour recueillir des informations, et secourir les soldats
blessés, tâche qu’il préconisait avant pour les soldats d’élite. C’est cet épisode
retentissant de MAFEKING qui fera de B.P. un héros dans son pays. A 43 ans, il devint
général et à la charge d’organiser la police sud-africaine dont l’uniforme KAKI sera adopté
plus tard par les scouts.

II. La naissance du scoutisme

Entre temps, il s’intéresse de plus en plus à l’éducation des jeunes. Revenu en Angleterre
après cette guerre, il reçoit des jeunes beaucoup de lettres qui lui demandent le secret de
son succès. B.P. leur répond le plus généreusement qu’il pouvait. Déjà, en 1899, il avait
publié un livre destiné à la formation des éclaireurs militaires intitulé « aids to scouting ».
Cette publication connaitra un grand succès et de retour dans son pays, B.P. sera surpris
de constater que ce livre était utilisé dans les écoles. Il a alors l’idée d’en écrire un autre
destiné aux jeunes. Avant la publication de ce livre, il organise un camp pour
expérimenter ses idées. Ce camp aura lieu du 29 juillet au 09 août 1907 sur l’île de
BROWNSEA. Ce camp est considéré comme le point de départ du mouvement scout car
pour la première fois, les jeunes qui y prirent part effectuèrent des activités sous l’égide
de la loi scoute et en appliquant le système des patrouilles.
Au début de l’année 1908 « scouting for boys » (éclaireurs) est publié et les jeunes se
mirent d’eux-mêmes à appliquer les recommandations de ce livre en organisant des
patrouilles et en intéressant des adultes pour les instruire. Le scoutisme était né et B.P.
obligé de se placer à la tête du mouvement pour éviter les déviations. Du jour au
lendemain, ses responsabilités de chef scout devinrent plus lourdes et B.P. décide en
1910 de quitter l’armée pour se consacrer exclusivement au scoutisme.
En 1912, il épouse OLAVE SAINT CLAIR DE SOAMES qui en plus de sa tâche de mère
de famille, s’avérera être une assistante efficace pour le fondateur. De leur union naitrons
trois enfants ; PETER (1913), HEATER, (1915) et BETTY (1917).

III. L’ESSOR DU MOUVEMENT SCOUT

L’essor du scoutisme fût fulgurant dès les débuts. A la grande surprise de son fondateur,
le scoutisme se rependit dès 1908 en dehors des frontières de l’empire Britannique. La
première organisation étrangère que B.P. reconnut fût celle de CHILI en Amérique latine.
- Toujours en 1908, B.P. organise la branche des scouts marins « sea scouts »
avec l’aide de son frère aîné WARRINGTON, officier de la marine Britannique.
47
- La première guerre mondiale (1914-1918) sera une grande épreuve pour le
mouvement qui se trouvera amputé de beaucoup de ses chefs. Les scouts
Britanniques s’occupèrent de la surveillance des côtes de leur pays. Le système
des patrouilles fût appliqué à fond et les adolescents remplirent convenablement
leur rôle sans être surveillés par des adultes. A la fin de la guerre, le nombre des
scouts avait considérablement augmenté.
- En 1916, B.P. publie le « Wolf club hand book »; en français, le livre des
louveteaux. C’est la naissance de la branche meute destinée aux jeunes de moins
de 12 ans.
- En 1917, il publie « girl guiding » (livre des éclaireuses) qu’il a écrit en collaboration
avec son épouse. C’est la création du guidisme dont la direction sera confiée dans
un premier temps à sa sœur AGNES.
- 1920 sera une année mémorable pour le scoutisme. Elle connaîtra en effet de
grands événements : il y a d’abord la création de l’organisation mondiale du
mouvement scout (OMMS) sous l’appellation « Bureau international du
scoutisme » dont le siège sera d’abord installé à Londres. Il ya ensuite
l’organisation du premier JAMBOREE (rassemblement mondial des scouts)
toujours à Londres, à GILWELL PARK.

1922 verra la publication du « rovering to succes » (la route du succès) destiné à la


formation des jeunes adultes. C’est la naissance officielle de la branche ROUTE.
- En 1924 est organisé le deuxième jamborée à COPENHAGUE (Danemark)
- En 1929 est organisé le troisième jamborée, dit jamborée de la majorité (le
scoutisme venait d’atteindre 21 ans d’âge) à BIRKENHEAD (Angleterre). A cette
occasion, le roi GEORGES d’Angleterre élève B.P à la pairie. Celui-ci devient
désormais « Lord Baden Powell of Gilwell ». Les scouts proclament B.P. « chef
scout mondial » par acclamation.
1933 : Organisation du quatrième Jamboree à GODOLLO (Hongrie).
1937 : Organisation du cinquième Jamboree au VOGELENZANG (Hollande). C’est
le dernier Jamboree auquel B.P. participe, il a alors 80 ans.

48
IV. LES DERNIERES ANNEES DE SA VIE.
En 1938, B.P. quitte l’Angleterre pour s’installer dans la localité de NYERI au KENYA.
C’est de là que Dieu le rappellera à lui, le 08 janvier 1941.
Avant de mourir, B.P. a rédigé quelques messages à l’adresse des scouts, des guides et
du public.
Dans son dernier message aux scouts B.P. dit entre autre ceci :
« Tâchez de quitter ce monde en l’ayant rendu meilleur que vous ne l’avez trouvé. »

XI. NATURE ET TECHNIQUES DE L’ENVIRONNEMENT

A. Définition

La nature est l’ensemble de la création divine. Elle est l’ensemble de tout ce qui nous
entoure. On peut ainsi dire qu’elle est constituée des choses physiquement perceptibles
comme de ceux qui ne sont pas directement perceptibles.

B. Intérêt

La connaissance de la nature donne au navigateur une idée claire sur ces responsabilités
dans son entretient. Selon les écrits de la Genèse, Dieu a placé l’homme dans le jardin
d’Eden pour l’entretenir. La connaissance de la nature rapproche l’homme de son
Créateur.

C. Nature
1. Cycle de l’eau

Le cycle de l'eau décrit l'existence et le mouvement de l'eau sur, dans et au-dessus de la


Terre. L'eau de la Terre est toujours en mouvement et change toujours d'états, du liquide
à la vapeur à la glace et vice versa.
Le cycle de l'eau n'a pas de point de départ, mais les mers semblent être un bon point de
départ. Le soleil réchauffe l'eau des mers; celle-ci s'évapore dans l'air. Les courants d'air
ascendants entraînent la vapeur dans l'atmosphère, où les températures plus basses
provoquent la condensation de la vapeur en nuages. Les courants d'air entraînent les

49
nuages autour de la Terre, les particules de nuage se heurtent, s'amoncellent et
retombent en tant que précipitation. Certaines précipitations retombent sous forme de
neige et peuvent s'accumuler en tant que calottes glaciales et glaciers. Quand arrive le
printemps, la neige fond et l'eau ruisselle. Une grande partie des précipitations retournent
aux océans ou s'infiltrent dans le sol. L'eau s'écoule aussi en surface. Certains
écoulements retournent à la rivière et donc vers les mers. L'écoulement de surface et
l’infiltration souterraine s'accumulent en tant qu'eau douce dans les lacs et rivières. Mais
tous les ruissellements ne s'écoulent pas vers les rivières, une grande partie s'infiltre dans
le sol, une autre reste près de la surface du sol et peut retourner vers les masses d'eau
de surface (et l'océan) comme résurgence d'eau souterraine. Certaines nappes
souterraines trouvent une ouverture dans le sol et émergent comme des sources d'eau
douce. L'eau souterraine peu profonde est absorbée par les racines des plantes et rejetée
dans l'atmosphère via la transpiration des feuilles. Une quantité des eaux infiltrées
descend encore plus profondément et réalimente les aquifères (roche souterraine
saturée), qui stockent d'énormes quantités d'eau douce pour de longues périodes. Bien
entendu, cette eau continue à bouger et une partie retourne à l'océan où le cycle de l'eau
"se termine" et "recommence".

50
2. Photosynthèse

La photosynthèse est une réaction biochimique énergétique qui se déroule chez les
plantes. Elle a pour but de créer de l'énergie (sous forme de glucide) à partir de l'énergie
lumineuse provenant du soleil.

3. Les animaux endémiques de la RDC

Bonobo : Le bonobo fait partie de la famille des cinq primates répertoriés à travers le
monde au même titre que ses cousins gorille (de montagne et de plaine), chimpanzé ou
orang-outan. Endémique à la RDC, l’habitat naturel du bonobo est situé dans les denses
forêts de la Province de l’Equateur, principalement dans le Parc National de la Salonga,
ainsi que dans quelques zones forestières du centre du pays (dont le nouveau Parc
National de la Lomami).
Gorille : est le plus grand des primates. Ce grand herbivore est d’un naturel placide et
vivent en petits groupes d’une trentaine d’individus, femelles et jeunes sous l’autorité d’un
mâle dominant reconnaissable par son dos au pelage argenté. Le groupe se déplace
durant la journée à la recherche de nourriture, et le soir des nids sont construits pour la
nuit.
Okapi : Curieux et élégant animal, qui a la tête et la queue d’une girafe, sa parente la plus
proche. Le cou et le corps ressemblent davantage à ceux du cheval mais les pattes
robustes sont celles de l’antilope tandis que ses rayures pourraient être empruntées au
zèbre. Il vit uniquement dans les forêts humides de l’Ituri, dans le nord-est du Congo, d’un
caractère farouche et solitaire il est difficilement visible à l’état sauvage.
Paon congolais : Originaire de la région de l’Ituri, c’est un bel oiseau multicolore au dos
couvert de plumes vertes aux reflets métalliques, avec une houppette jaune claire et noir,
la gorge couverte de plumes rougeâtres, le ventre vert foncé et les ailes bleuâtres chez le
mâle. Même s’il ressemble davantage à un gros faisan qu’à un paon classique à longue
queue. La femelle couve ses œufs mais c’est le mâle qui s’occupe des petits, les gardant
sous sa protection pour la nuit.
Rhinocéros blanc du Nord : est l’un des plus vieux mammifères terrestres, le rhinocéros
blanc du Nord ne se trouvait plus jusqu’à récemment qu’au Parc National de Garamba
dans la Province Orientale vers la frontière sud-soudanaise.

51
4. Les animaux protégés par la loi en RDC

5. Les plantes médicinales de notre région

6. Vents et nuages
a. Vents

Mouvement de l'air se déplaçant d'une zone de hautes pressions vers une zone de
basses pressions. Les vents sont globalement provoqués par un réchauffement
inégalement réparti à la surface de la planète à la suite du rayonnement stellaire (énergie
solaire), et par la rotation de la planète.
Brise de mer (haut) et brise de terre (bas)
Durant le jour, près des côtes d’un lac ou de la mer, le
soleil réchauffe plus rapidement le sol que l’eau. L’air
réchauffé monte et l’air frais de la mer souffle vers la
terre. C’est la brise de mer.
La nuit venu, la terre se refroidi vite
pendant l’eau de la mer ayant accumulée de l’énergie se
réchauffe et monte. Alors l’air frais de la terre souffle vers
la mer. C’est la brise de terre.
Brièvement, la brise de mer c’est l’air frais qui souffle de
la mer vers la terre durant le jour, pendant que la brise
de terre c’est l’air frais qui souffle de la terre vers la mer
durant la nuit.

b. Types de nuages

Cumulus : du latin « cumulus » qui veut dire « amas », le cumulus est un nuage de forme
boursouflée… il est signe des conditions parfaites de la météo, du beau temps.

52
Cumulo-nimbus : est un nuage à fort développement vertical, issu d'un cumulus dans
lequel de forts courants verticaux provoquent d'importantes turbulences. Le
cumulonimbus est souvent associé à des phénomènes violents comme les fortes
averses, la foudre, les tornades, les rafales descendantes et la grêle.

7. Principales constellations de l’hémisphère sud

Les constellations représentent un mode archaïque de repérage des astres (étoiles),


cependant, pour celui qui regarde le ciel comme un loisir, il reste intéressant de les
connaître afin de s’orienter. Selon leur position sur la sphère céleste, on divise les
constellations en trois types : boréales, zodiacales et australes.
Constellations boréales : la Grande Ourse, Céphée, Ie Bouvier, Hercule, la Lyre, le
Cygne, Cassiopée, Andromède, Pégase, etc.
Constellations zodiacales, au nombre de 12 : le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le
Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le
Verseau, les Poissons.
Constellations australes : la Baleine, l'Eridan, Orion, le Grand Chien, le Poisson austral, la
Carène, la Croix du Sud, etc.
Pour nous les observateurs situé dans l'hémisphère Sud (ou austral), bien que moins
riche en constellation que l’hémisphère Nord (boréale), il faut noter la facilité accrue qui
est offerte d'observer des régions très riches de la Voie lactée et des objets aussi
remarquables que les Nuages de Magellan. Il conviendra simplement de noter que les
saisons et les directions par rapport à l'horizon sont inversées.
53
Constellations circumpolaires. Les objets les plus remarquables de ce secteur sont
relativement éloignés du pôle, et ce sont, pour commencer, le Grand et le Petit Nuage de
Magellan, qui culminent pendant l'été austral (premiers mois de l'année). On pourra à
cette époque s'en servir pour noter l'alignement qu'ils forment avec deux des étoiles les
plus brillantes du ciel austral. Il s'agit d'abord de Canopus, étoile la plus brillante de la
Carène, d'une part, situé dans l'alignement des deux Nuages, dans une position
approximativement symétrique du Petit par rapport au Grand. Ensuite, en remontant vers
le Nord, à partir du Petit Nuage, perpendiculairement à cet axe, on trouve Achernar,
principale étoile de l'Eridan.
Situé à l'opposé du Petit Nuage de Magellan par rapport au pôle, on remarquera ensuite
deux petites constellations composées d'étoiles assez brillantes, placées sur fond de Voie
Lactée, d'abord la Mouche, puis la Croix du Sud. Elles culminent dans le ciel en automne
(mars, avril, mai). Ces deux constellations forment un triangle reconnaissable avec les
deux étoiles les plus brillantes du Pied du Centaure, Agena et Toliman (Alpha Centauri).
 Constellations d'été : Le ciel d'été est dominé par un axe qui va du Sud au Nord et formé
par les trois étoiles brillantes, Canopus dans la Carène, Sirius dans le Grand Chien et
Rigel dans Orion.
 Constellations d'automne : C'est en cette saison que culmine la Croix. Au-dessus d'elle se
situe le Centaure avec son fameux amas globulaire (ou apparenté), Omega Centauri, et
plus au Nord encore, la Vierge, avec l'étoile Spica, qui domine cette région du ciel par son
éclat.
 Constellations d'hiver. A cette époque on pourra observer la région du Sagittaire, du
Scorpion et d'Ophiuchus, trois constellations correspondant à une région très riche de la
Voie Lactée.
 Constellation de printemps. Le ciel, en cette saison est dominé par un triangle d'étoiles
brillantes : Achernar, à l'extrémité sud de l'Eridan, Deneb Kaitos, étoile la plus brillante de
la Baleine et Fomalhaut, principale étoile du Poisson austral.

8. Pollution atmosphérique

La pollution de l’air (ou pollution atmosphérique) est une altération de la qualité de l’air
atmosphérique ou l’air des espaces clos (bureaux, usines). Elle peut être d’origine
naturelle ou anthropique et est caractérisée par la présence de polluants gazeux,
particules solides et liquides présents dans l’air.

54
La pollution de l'atmosphère peut ainsi être vue comme une présence dans l'air, d'un
ajout d'agents chimiques, biologiques ou physiques ayant des conséquences
préjudiciables à la santé humaine, aux êtres vivants, au climat, ou aux biens matériels.

9. Changement climatique

Le changement climatique est une modification des paramètres du climat qui s'effectue à
long terme dans une région du globe ou sur la Terre dans son intégralité. La notion de
changement climatique est aujourd'hui associée au réchauffement climatique qui a
débuté dans le monde il y a quelques décennies.

D. Techniques de l’environnement
1. Herbier et plancher

L’herbier est une collection d’éléments d’un seul arbre, éléments qui contribue à
l’identification facile de cet arbre. Tandis que le plancher est une collection d’élément de
plusieurs arbres. Ces éléments sont principalement : feuilles, écorce, fruit (pépin ou
noyau).
Exemple 1 : Herbier
Exemple 2 : Plancher

2. Gestion des déchets

XII. OBSERVATION
C’est l’action de suivre du phénomène, sous volonté de les modifier, à l’aide des moyen
d’enquête et d’études appropriés. Le navigateur est appelé à mener une étude détaillée
de quelqu’un ou de quelque chose pendant une durée bien déterminer avec les moyens
disponibles. Un bon observateur a « les yeux derrière la tête ». Cela signifie qu’il
remarque tout ce qui se passe autour de lui sans en donner l’impression. Pour devenir un
bon observateur, le scout doit s’exercer :
 Jeux de Kim : être capable de décrire, en 5 minutes, au moins vingt objets sur 25
exposés sur un plateau, après 60 secondes d’observation.
 Signes de pistes
Tu dois aussi être capable de suivre une piste.

55
On appelle piste une trace laissée par un homme ou un animal. Il existe deux sortes
de pistes : les pistes naturelles et les pistes artificielles. Les pistes ou artificielles ou
conventionnelles sont les plus faciles à apprendre et elles sont souvent utiles.
Cependant les pistes involontaires sont plus intéressantes parce qu’elles permettent
de dépister les animaux sauvages ou les fugitifs et de les surprendre. Il nous faut
donc bien connaître les pistes artificielles avant d’affronter les pistes naturelles.

SIGNES DE PISTES CONVENTIONNELLES

Commencement de piste
Nous sommes rentrés à la
maison

Route à suivre
Message caché à 15 pas
15
5
Route barrée
Message caché à 10 pas et 3
mètres de hauteur
Tournez à gauche
Camp habité (les campeurs
sont là)
Tournez à droite

Camp non habité (les


campeurs sont déjà partis)
Danger

Obstacle à franchir
Chercher dans un rayon de 18
18 mètres

Dépêchez-vous

Eau non potable


Eau potable
CT T

56
COMMENT TRACER UNE PISTE
Si tu es chargé de tracer une piste, pense d’abord à ceux qui suivront.
1. Ne place pas les signes à des endroits inaccessibles
2. D’un signe on doit normalement pouvoir voir le suivant. Mais ces signes ne doivent
pas être trop visibles et attirer l’attention de ceux qui ne sont pas concernés
3. Trace la piste sur le côté droit du chemin, hors d’atteinte des passants qui
risqueraient de les effacer accidentellement
4. Si tu dois traverser un village, laisse à l’entrée un message qui fixera au suiveur la
direction ou l’endroit où il devra chercher le prochain signe
5. Ne cours pas en faisant une piste ; elle sera fatalement impossible à suivre
6. Ne fais jamais des signes sur des objets mobiles ou déplaçables (barrière, planche
posée contre un mur, …)

COMMENT SUIVRE UNE PISTE


1. Commence toujours par te mettre à la place de celui qui l’a tracée. Il n’a pu
faire de gestes impossibles (s’envoler, placer un signe hors de portée)
2. Ne cours pas en suivant une piste ; tu pourrais laisser échapper un signe
important
3. Note les signes que tu rencontres
4. Admets qu’un signe, une fois fait, a pu être effacé ou déformé par une cause
fortuite
5. Si tu perds la piste, trace un repère quelconque à l’emplacement du dernier
signe ; ensuit tourne autour de ce repère comme centre en décrivant des
cercles de plus en plus grand ; il est impossible de ne pas retrouver la piste par
ce moyen sauf si elle a été carrément supprimée.

1. STALKING : L’art de passer inaperçu

a) LE FOND ET LES LIGNES


La 1ère règle : N’est pas touché sur le fond et n’est pas se découpé sur le ciel. Donc li te
confondre avec le fond, marier les couleurs.
Eviter des couleurs attirantes
2ième Règle : Veiller à camoufler les genoux, les mains et le visage.

57
3ième Règle : Prend garde, à ne pas te faire reconnaitre par ton ombre, profite, d’autre
part, des jeux d’ombre et de lumière provoque par le soleil donnant entre les feuilles.

b) SAVOIR RAMPER CORRECTEMENT


Il y a 3 phases de ramper :
1) Position fléchie : Un tout petit peu fléchie pour viser l’espace à ramper. C.à.d.
fléchie le dos et orientes la tête.
2) Ramper à genou : En marchant en 4 pattes, c’est plus rapide
3) Ramper sur le ventre : Quand près du but, il te faudrait de ramper. La bonne
manière consiste à plaquer le corps et les membres sur les sols et la tête inclinée
sur une joue.
N.B : 2 choses importantes pour ces pratiques à savoir :
a) Le chemin le plus sur : Il te servir de tous les abris que la terreur te donne,
d’ombre, et enfin n’est pas choisir presque jamais la ligne droite.
b) Espace ensoleillé : Le soleil fait tout bruler, craint comme la peste les espaces
ensoleillés, Un bouton de culotte des clous, des souliers, Donnera un reflet qui te
trahira.

C) IMMOBILITE
On remarque toujours mieux une personne qui bouge. Qu’une personne ne bouge pas.
1ère Règle : Rester immobile : Ne bouge que par de mouvement très lent pour Stalker. Il
faut avoir le temps.
2ième Règle : Savoir ”Geler“ sur place en cas d’un mouvement de quelque chose.
Quelque soit ta position que tu occupes reste immobile.

D) PRENDRE LE VENT
Il faut donc t’arranger pour que la direction du vent soit dans les sens opposé.

E) LE SILENCE EST DE RIGUEUR


Exerce-toi à ne faire aucun bruit, on ne marche pas n’importe quel ou n’importe quel
comment. Il faut passer doucement tes pas.

F) LA PRATIQUE DU CAMOUFLAGE EST AUSSI UNE AFFAIRE DISCIPLINE


Il faut plis d’entrainement, pour la maitrise de chaque mouvement et geste.

58
G) PRATIQUE DU CAMOUFLAGE ET APPROCHE
La pratique du camouflage est basée sur 2 principes :
 Voir sans être vu
 Entendre sans se faire entendre Qualités physiques d’un bon Stalker

1. Marcher sans de bruits sur planche, tôle, …


2. Progresser inaperçu
3. Te coucher, te relever sans bruit
4. Rester dans une même attitude pendant quelques secondes
5. Grimper et descendre sur un arbre à tronc lisse.
N.B : pas facile à faire, il faut y arriver
1. LA MARCHE
Pour marcher silencieusement, y procède par :
-Pieds crus ou vielles chaussures
-Avec pantoufles
-Soulier semelle de cuir
-Soulier clouté
N.B : Les navigateurs entrainaient, marchent sur le sol posant la pointe du pied et non le
talon Seulement.

2. PROGRESSER INAPERÇU
 Ramasser un caillou à terre
 Ramper
 Ramper avec un objet à la main
 Ramper sur des feuilles des papiers

3. CHANGER D’ATTITUDE
Jeter un regard plus haut et plus bas et être en bonne posture
 Se coucher, se relever naturellement avec une assiette pleine d’eau dans la main.
 Avec un sceau d’eau sur front sans tomber des gouttes.

4. RESTER DANS UNE MEME ATTITUDE


Savoir prendre la forme d’un arbre et pouvoir y rester certain temps.
 Assis le dos Appuyé

59
 Assis sans appui
 Assis genoux une main au sol
 Debout appuyé, sans appui

XIII. EXPLORATION
A. Définition : c’est l’art de découvrir des contrées ou des populations que nous ne
connaissions pas jusque-là.

B. Intérêt : L’exploration permet au Navigateur de réaliser pleinement les activités de


plein air.

C. Points à traiter :

 Rose de vent
 Méthodes pour trouver le nord
 Lecture d’une carte
 Croquis
 Utilisation d’une boussole
 Utilisation d’un GPS

XIV. PIONNERISME

Les nœuds sont des enlacements serrés de cordes destinés à divers usages.
Chaque nœud a une utilité qu’il faut connaître pour pouvoir s’en servir à bon
escient. Il existe une bonne manière de faire les nœuds. Un vrai nœud est « vite fait, d’un
bel aspect, tient solidement et est facile à défaire. Un faux nœud emploie une longueur
exagérée de corde, ne tient pas bon ou il est tellement empêtré qu’il devient impossible à
défaire »(2)
Le navigateur se sert toujours de vrais nœuds.

60
LES ELEMENTS DES NŒUDS
Tout nœud provient de la combinaison entre trois éléments : la ganse (a), la boucle(b) et
le tour mort(c).

1. LE NŒUD SIMPLE
Utilité :
 Empêcher une corde de
s’effilocher en attendant d’y
faire une surliure ou une
épissure.
 Caler une corde dans un trou.
 Fixer à un bois une corde ne
subissant aucun effort.

2. NŒUD DE CAPUCIN (dérivé du nœud simple)

Utilité :
 Grossir l’extrémité d’une
corde pour la lancer une
branche de façon qu’elle s’y
enroule.
 Former le bout de la lanière
d’un fouet
 Caler une corde dans un trou
quand le nœud simple ne
suffit pas
 Si tu deviens capucin… !

61
3. LE NEOUD PLAT

Utilité :
 Nouer deux cordes de la
même grosseur.
 Nouer deux lanières d’étoffes,
les extrémités d’un bandage.
 Nouer deux liens d’herbes ou
de paille souple.

4. NŒUD DE CRAVATE

Utilité :
 Nouer la cravate

62
5. NŒUD DE RACCOURCISSEMENT appelé aussi de Jambe de chien

Utilité :
 Raccourcir une corde sans
la couper
 Renforcer la corde en un
point fatigué ou affaibli

6. NŒUD DE BATELIER appelé aussi nœud de cabestan ou de fermier

Utilité :
 Amarrer une barque à une
borne de quai
 Fixer à un piquer une corde
subissant une traction
constante
 Commencer et terminer le
brelage carré.

63
7. NŒUD DE TISSERAND

Utilité :
 Confection de filets : hamacs, pièges, …
 Nouer deux cordes de grosseurs différentes.

8. NŒUD D’ECOUTE

Utilité :
 Attacher une corde à
un anneau flexible
 Nouer deux cordes de
grosseurs différentes (la
grosse corde étant
gansée)

64
9. NŒUD DE CHAISE SIMPLE
Utilité :
 Pour se hisser au haut d’un
arbre à l’aide d’une corde
 Descendre au fond d’un puits
 Dans toutes les circonstances
où il faut employer une boucle
qui ne coulisse pas

10. NŒUD DE CHAISE DOUBLE


Utilité :
 Descendre une personne
inanimée d’un étage
 Bretelles pour tirer la
charrette
 Double licol pour animaux

11. NŒUD DE BOIS SIMPLE

Utilité :
 Hisser de grosses bûches ou des branches
 Traîner un tronc d’arbre
 Maintenir le drapeau roulé pendant qu’on le
hisse.

65
12. NŒUD DE BOIS DOUBLE ou de charpentier

Utilité :
 Elever poutres équarries, pierres, …
 S’emploie parfois comme nœud
coulant, notamment pour lier les
fagots
 Commencer le brelage diagonal.

13. NŒUD DE PECHEUR (dérivé du nœud simple)

Utilité :
 Nouer des cordes devant aller à l’eau
 Nouer des cordes de différentes grosseurs
 Nouer des cordes plutôt rigides
 Nouer des cordes grasses ou très glissantes
 Nouer des cordes subissant des violentes secousses
 S’emploie pour la jugulaire, car on peut le régler en
écartant les deux nœuds simples
 Peut être utilisé par exception pour des câbles semi-
métalliques à âme de chanvre et pour des liens en
cuir.

14. NŒUD EN HUIT appelé aussi nœud Allemand

Utilité :
 Empêcher l’extrémité d’une
corde de passer par un trou
(plus avantageux que le
nœud de pouce).
 Echelle de corde (b)
 Peut s’employer comme
nœud coulant.

66
15. NOEUD DE SURLIURE

Utilité :
 Empêcher une corde de
s’effilocher
 Renforcer d’autres nœuds
(amarrage, ancre, engin, …)
 Consolider un bâton fêlé ou
sujet à forte fatigue (tel le
milieu d’un arc)
 Entourer les anses et
poignées d’ustensiles en
aluminium pour éviter de se
brûler les mains
 Travaux d’ornementation
avec de la ficelle de couleur.

67
XV. CAMPISME

C’est l’activité consistant à vivre dans une tente, une caravane, autocaravane ou tout
autre équipement destiné à la vie de plein air.
Ie campisme vise à développer chez le moussaillon la débrouillardise, le sens de l’effort et
la vie en société. C’est l’occasion d’un contact immédiat avec la nature

1. LE MATERIEL DE CAMP

Quand un scout va camper, il emporte avec lui tout ce dont il aura besoin pour mener une
vie à peu près normale au camp. Mais il évite de s’encombrer inutilement et ne prend que
le strict nécessaire. Ce matériel est regroupé en deux principales catégories : le matériel
individuel et le matériel collectif.

A) Le matériel individuel.

C’est celui qui est destiné à un usage personnel ou bien privé. C’est dans cette catégorie
que se retrouve le gros du matériel. Il comprend :
 Les vêtements (uniforme complet, habits de rechange adaptés au climat et à la
saison, sous-vêtements, tenue de sport, pyjama…)
 Le matériel de toilette (brosse à dents, dentifrice, savon, gant, essuie-mains,
peigne, crème, mouchoir de poche…)
 Le matériel de couchage (sac de couchage ou bien draps et couvertures
adaptés à la saison)
 Le nécessaire pour prendre son repas (assiettes, gobelet, cuillère …)
 Le matériel technique (carnet et stylo, crayon et gomme, latte ou équerre,
cordelette, rapporteur …)
 Les accessoires utiles (canif, lampe torche, boîte d’allumettes, bougie, gourde,
gamelle, lame de rasoir, aiguille et fil à coudre, crochet et ficelle…)
 Un bon sac à dos pour transporter le tout.

B) Le matériel collectif.
C’est celui qui est destiné à être utilisé en commun par toute la patrouille. Pour son
transport, ce matériel est habituellement distribué entre tous les membres de la patrouille.
Il comprend :

68
 L’intendance (l’ensemble de tout ce qui constituera la nourriture des campeurs)
 La tente de patrouille
 Les ustensiles de cuisine (casseroles, spatule, poêle, récipients d’eau, …)
 Bougies ou lampe-tempête
 Les outils de travail (hache, machette, bêche, houe, coupe-coupe, corde,
tarière, …)
 Le matériel technique (carte, boussole, GPS, …)
 La tousse de secours
 Une bible ou un nouveau testament

2. COMMENT FERMER SON SAC


- Déposer dans le fond un objet dur (livre cartonné) sur lequel on placera les
autres objets
- Mettre les objets doux (souples) contre la paroi qui sera collée au dos et les
objets lourds au fond
- Emballer le matériel en petits paquets selon la nature du contenu
- Les objets qu’on utilisera fréquemment doivent être rangés dans les poches
extérieures (lampe torche, carnet, crayon, boussole, …)
- Enrouler le sac de couchage et la couverture avant de les attacher au-dessus du
sac (à cause de leur volume).

3. LA BONNE MANIERE D’ALLUMER UN FEU


1) Choisir un emplacement adéquat : dégager les herbes et les feuilles mortes dans
un rayon de 2m au moins ; veiller à l’orientation du feu (sens du vent) ; Ne pas
placer le feu sous un arbre vert afin de le préserver des flammes.
2) Rassembler une quantité suffisante de bois et le répartir en 3 tas : les bûches (gros
bois qui sert à garder le feu et à produire des braises), le menu bois (bois moyen
qui donne une bonne flamme) et les brindilles (tiges fines recueillies aux
extrémités des branches et qui s’enflamment rapidement).
3) Placer les brindilles en pyramide au-dessus d’une boule de paille sèche, de feuilles
mortes ou d’un chiffon imbibé d’huile.
4) Mettre un peu de menu bois sur les brindilles avant d’allumer la pyramide. Veiller
au tirage.
5) Quand le feu a pris, ajouter progressivement du menu bois, puis des bûches.

69
70
4. LES DIFFERENTES SORTES DE FEU

Comment allumer un feu

Feu en étoile

Feu polynésien

Feu de camp

Feu canadien

Feu en galerie

71
XVI. NOUVELLE TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

1. Définition : ce sont de techniques utilisées dans le traitement et la transmission des


informations, principalement : de l’informatique, de l’internet et des
télécommunications.
2. Intérêt : le Navigateur doit connaitre la description, les impacts de la NTIC du côté
négatif tout comme positif et sa position face à l’évolution technologique.
3. Points à traiter :
- Descriptions. Emails, réseaux sociaux
- Impacts (positifs et négatifs)
- Remèdes
Ce document présente de façon succincte les étapes de la recherche sur le réseau
Internet. En plus de présenter les différentes méthodes de recherche, les activités
proposées permettent aux navigateurs d'acquérir les habiletés nécessaires à la cueillette
d'information.
Pré-requis
Pour accéder aux pages disponibles sur Internet, vous devez obligatoirement être
branché sur Internet par un fournisseur d'accès et utiliser un "fureteur" aussi appelé
"navigateur". Un fureteur est en fait un logiciel qui interprète le langage HTML (Hyper Text
Markup Language) utilisé pour la mise en forme des pages disponibles sur Internet.
Symboles utilisés Les symboles suivants seront utilisés pour différencier les quatre
fureteurs décrits dans ce guide. Les fureteurs sont disponibles gratuitement aux adresses
indiquées.
Internet Explorer 5.0 - http://www.microsoft.com
Opera 5.0 - http://www.opera.com

1. Qu'est-ce qu'Internet
Le réseau Internet (de l'anglais International Network) est un réseau informatique mondial
composé de réseaux de télécommunications et d'ordinateurs permettant l'échange de
données électroniques.

72
2. Adresse d'une page WEB
Chaque information disponible sur Internet a d'abord été déposée sur un serveur. Pour
avoir accès à ces informations, il est donc nécessaire de connaître "l'adresse" de la page
qui contient l'information que vous souhaitez consulter. Lorsqu'on connaît cette adresse, il
suffit de l'inscrire dans le champ d'adresse de votre fureteur et d'appuyer sur la touche
"Retour" de votre clavier. Cette adresse ne doit comprendre aucun espace et aucun
accent. Si l'adresse est mal orthographiée, ou si elle n'existe pas, votre fureteur vous en
avisera.

3. Structure d'une adresse URL


Une adresse URL (Uniform Resource Locator) peut-être composée de plusieurs parties.
En voici les principales. Le suffixe d'un nom de domaine a une signification importante qui
peut indiquer la nature ou l'origine d'une entreprise.
.com = commercial (www.microsoft.com)
.ca = Canada (www.uqam.ca)
.gov = gouvernement (www.nasa.gov)
Initiation à Internet Module 1 Sébastien Stasse Produit par l'École Alex Manoogian
http://www.apple.com/itunes/notes.html
Le suffixe d'un nom de domaine a une signification importante qui peut indiquer la nature
ou l'origine d'une entreprise.
.com = commercial (www.microsoft.com)
.ca = Canada (www.uqam.ca)
.gov = gouvernement (www.nasa.gov)

4. Navigation sur les pages


Un site peut être composé de plusieurs pages en format HTML. Pour se déplacer d'une
page à l'autre, il suffit de déplacer la souris jusqu'à l'apparition d'une petite main: il s'agit
d'un lien. Les liens sont en fait des adresses URL dissimulées qui vous dirigeront vers
une aute page. Naviguer consiste à se déplacer d'une page à l'autre en utilisant ces liens.

5. Revenir à une page déjà consultée


Lors d'une navigation, il est possible de revenir à une des pages consultées
précédemment. Cliquez sur le bouton "Précédent", situé dans la partie supérieure de

73
votre fureteur, jusqu'à la page désirée. Pour revenir à la dernière page visitée, cliquer sur
le bouton "Suivant".

6. Les annuaires ou répertoires


Il est très difficile de trouver de l'information sur Internet sans un outil nous permettant de
connaître l'adresse URL exacte des sites. Un de ces outils est l'annuaire. Il s'agit
habituellement d'un site Internet qui "indexe" ou "classe" dans une base de données des
adresses URL selon le contenu des pages. Yahoo et La Toile du Québec sont deux
exemples d'annuaires.

7. Les catégories dans les annuaires


Les adresses URL contenues dans un annuaire sont généralement proposées par les
concepteurs des sites et ensuite validées par des employés de l'annuaire. On ne dispose
donc que d'une partie des pages disponibles sur Internet. La principale force de
l'annuaire, c'est la possibilité de faire une recherche par catégorie.

8. Les moteurs de recherche


Contrairement aux annuaires, les moteurs de recherche indexent eux même les adresses
URL du réseau Internet. Des robots (aussi appelés Araignées) visitent chaque jour des
milliers de pages et les ajoutent à leur base de données. Certains robots fouillent le
contenu des pages HTML, d'autres se contentent de lire l'information contenue dans la
description du site ou même seulement dans le
titre de la page WEB. Google, Altavista et Hotbot sont des moteurs de recherche.

9. Résultats d'une recherche


Dès que votre requête est transmise au serveur du moteur de recherche, ce dernier
fouillera dans sa base de données et vous présentera une liste de sites susceptibles de
concorder avec votre sujet.

10. Les signets, favoris ou "Bookmarks"


Lorsqu'on trouve des sites intéressants, il peut être utile de les conserver pour ne pas
avoir à les chercher de nouveau. Votre fureteur vous permet de garder en mémoire des
adresses URL de sites Internet. Lorsque le site est chargé dans votre fureteur, l'adresse
apparaît dans le champ d'adresse, choisissez la fonction "Ajouter" ou "Add" de la barre de

74
menu "Signets", "Favoris" ou "Bookmarks" de votre fureteur. Le nom de cette page
(affiché en haut de la fenêtre du fureteur) sera ajouté au bas de votre menu. Vous n'aurez
ensuite qu'à glisser sur ce nom pour vous rendre sur cette page.

11. Opérateurs booléens


Compte tenu du nombre important de sites disponibles sur Internet, il est nécessaire
d'utiliser des "trucs" pour rendre une recherche plus précise. Les opérateurs booléens
sont des mots ou des signes qui permettent d'ajouter ou d'éliminer des pages lors de la
recherche. Les opérateurs peuvent différer selon le fureteur utilisé.

12. Les autres façons de trouver sur le WEB


Les annuaires et les moteurs de recherche ne sont pas les seules façons de trouver de
l'information sur le WEB. Il existe de nombreux autres outils qui permettent de trouver une
information très précise. Il existe de nombreux autres sites spécialisés dans différents
types de recherche (vidéo, MP3, jeux).

13. Les méta-moteurs de recherche


Les méta-moteurs sont des sites qui utilisent plusieurs moteurs de recherche pour trouver
de l'information. Certains méta-moteurs sont accessibles par un site WEB :

14. Utiliser l'information du WEB dans vos travaux.


Une fois l'information trouvée, encore faut-il pouvoir l'utiliser dans un travail de recherche.
La façon la plus efficace est d'abord d'ajouter la page trouvée dans les
"favoris".
15. Utiliser les éléments multimédias du WEB dans vos travaux.
Les éléments multimédias comme les images, les vidéos ou même les sons peuvent être
utilisés dans des travaux de recherche de la même façon que les informations sous forme
de texte. Ajoutez d'abord la page à vos favoris, puis, pour une image:

75
XVIII. CONNAISANCE DU MOUVEMENT SCOUT

A. HIERARCHIE
Tu passeras ta vie scoute dans un petit groupe de 8 à 10 jeunes amis. C’est ton
Escouade. Elle fait partie d’un plus grand ensemble constitué de deux à quatre
escouades ; c’est la compagnie. La compagnie est une unité, elle est dirigée par un
Chef de compagnie (C.cie) assisté d’un ou deux autres chefs ; ce sont ses Assistants
(AC). La compagnie a son propre local, son propre matériel, sa propre caisse, son propre
programme d’activités. Néanmoins, elle fonctionne à côté d’autres unités ; la meute qui
encadre les jeunes de moins de douze ans, la troupe que tu intégreras lorsque tu auras
atteint douze ans, et le clan qui s’occupe des jeunes adultes. Ces quatre unités forment
le Groupe scout.
N.B. : La Fédération des Scouts du Congo forme les jeunes de 6 à 23 ans.

 Les Districts et les Sous-Districts

Les Districts et Sous Districts sont chargés de l’administration du mouvement et


du soutient au fonctionnement des groupes (exemple la formation des chefs). Le District
gère les groupes d’une grande agglomération urbaine. Ces groupes sont généralement
nombreux. Cependant, quand le nombre de groupes devient excédent, on procède à
l’érection d’un deuxième, troisième, … District dans la même agglomération. Les sous
Districts gèrent des groupes des petites localités. Un sous District comprend quelques
groupes. (Deux, trois ou quatre par exemple).

 Les Associations Provinciales

Chaque Province administrative de la RDC est organisée en Association scoute


provinciale. L’association Provinciale chapeaute les Districts et Sous Districts.
Il y a donc onze Associations scoutes au sein de la Fédération des Scouts du Congo
(FESCO). La ville de Kinshasa constitue également une Association scoute Provinciale.

 L’Organisation Mondiale du Mouvement Scout (OMMS)


A pour but de fédérer toutes les organisations nationales de scoutisme. Il a aussi un statut
consultatif au sein de l’ONU. Son siège se trouve à GENEVE en SUISSE.
 L’OMMS gère le mouvement à partir de 6 grandes régions :
1. La région Afrique ; son siège est à Nairobi au Kenya
2. La région Arabe ; son siège est au Caire (Egypte)

76
3. La région Inter Amérique ; son siège est à Santiago (Chili)
4. La région Eurasie ; son siège est à YALTA-GURZUF (UKRAINE)
5. La région Europe ; son siège est à Bruxelles (Belgique)
6. La région Asie Pacifique ; son siège est à Manille (Philippines).

77
STRUCTURE DU GROUPE SCOUT

CHEF DE GROUPE

ASSISTANT DE GROUPE

CHEF DE MEUTE CHEF DE TROUPE CHEF DE COMPAGNIE CHEF DE CLAN


MEUTE TROUPE COMP AGNIE CLAN
(AKELA)

ASSISTANTS DE ASSISTANTS DE ASSISTANTS DE CGIE ASSISTANTS DE CLAN


MEUTE TROUPE

SIZAINIERS CHEFS DE CHEFS D’ESCOUADES CHEFS D’EQUIPES


PATROUILLES

SECONDS DE SECONDS DE PATR. SECONDS SECONDS D’EQUIPES


SIZAINES D’ESCOUADES

LOUVETEAUX SCOUTS NAVIGATEURS ROUTIERS


Remarque : Les Sizainiers, Chefs de Patrouilles et Chefs d’Escouades sont des responsables de petits-groupes, tandis que les Chefs
d’équipes ont rang de Chefs d’unités.
B. L’UNIFORME SCOUTE

L’uniforme est le signe extérieur de notre appartenance au mouvement scout. Il


est le symbole d’un même esprit partagé par une même communauté à la quelle
chacun de nous est fier d’appartenir. Les personnes qui n’appartiennent pas au
mouvement nous reconnaissent généralement par notre uniforme.

L’uniforme scout est à la fois confortable et utile.

Confortable, c'est-à-dire qui vous met à l’aise et qui vous protège en même temps des
intempéries. L’uniforme doit aussi être élégant. Mieux vaut ne pas porter l’uniforme
scout plutôt que de mal le porter.

Utile, parce que les différentes pièces de cet uniforme peuvent servir aussi autrement
que comme habit.

Composition de l’uniforme scout.


 La chemise doit être ample et en tissu résistant. Les couleurs règlementaires
des chemises d’uniforme pour la FESCO sont : le vert pour les
louveteaux, le kaki (courtes manches) pour les scouts, le kaki
(longues manches) pour les scouts aînés et le bleu marine (longues
manches) pour les aspirants et les compagnons.
Les chefs en fonction aux branches portent, pendant les activités
avec les jeunes, la chemise de même couleur que celle de ces
jeunes.
Avec des chemises et des bâtons, on peut improviser une civière pour le
transport d’un blessé.
 La culotte bleue (meute et troupe), et le pantalon bleu (compagnie) et le
pantalon bleu ou kaki (routiers et chefs)
 Le foulard : Chaque groupe à ses propres couleurs de foulard. Souvent, il est
bicolore.
Le foulard peut aussi servir à faire des bandages en cas de nécessité.
 Le chapeau : le chapeau scout par excellence est le « quatre bosse ». Mais le
scout peut aussi porter, comme coiffure d’uniforme, le béret ou la
casquette.

80
Le chapeau « quatre bosses » peut servir aussi pour les estimations des
distances.
 La ceinture scoute est en cuir solide de 3cm de largeur. Elle est entrecoupée de
deux anneaux et terminée par une boucle spéciale qui peut servir comme
décapsuleur. La ceinture est très utile pour se sécuriser dans certains
exercices.
 Les chaussures sont en cuir résistant, souples et confortables. Elles doivent être
adaptées à la marche à pieds.
 Les bas d’uniforme sont de la couleur choisie par le groupe.

On porte sur l’uniforme les différents insignes officiels d’appartenance,


d’engagement, de grades, de fonctions, de spécialisation, d’honneur et d’ancienneté.
L’insigne mondial est porté sur la poche gauche de la chemise, et l’insigne national
sur la droite. On ne met sur l’uniforme ni fantaisie ni aucun autre insigne non reconnu
par la FESCO.
L’uniforme se porte dans toute manifestation publique des scouts, dans toute
activité de sortie et chaque fois que le Chef le demande. Le 22 février de chaque
année (Jour du Souvenir), les scouts portent l’uniforme durant toute la journée.

C.LES INSIGNES ET LES GRADES DANS LA FESCO

FONCTIONS NŒUD
FOULARD CORDELIERE SARDINES GALLONS
OU ETAPES D’EPAULE

Sizainier Du groupe _ _ _ Deux jaunes

Second de
Du groupe _ _ _ Un jaune
sizaine

Chef de meute Du groupe Jaune _ _ _

Assistant de
Du groupe Grenat- jaune _ _ _
meute

Chef de
Du groupe De la patrouille blanc Deux blancs _
patrouille

Second de
Du groupe De la patrouille kaki Un blanc _
patrouille

81
FONCTIONS NŒUD
FOULARD CORDELIERE SARDINES GALLONS
OU ETAPES D’EPAULE

Chef de troupe Du groupe Vert En cuir _ _

Assistant de
Du groupe Grenat –vert En cuir _ _
troupe

Chef
Du groupe Selon l’étape Bleue Deux bleues _
d’escouade

Second
Du groupe Selon l’étape Bleue Un bleu _
d’escouade

Chef de
Du groupe Bleu En cuir _ _
compagnie

Assistant de
Du groupe Grenat- bleu En cuir _ _
compagnie

Chef d’équipe Du groupe Selon l’étape En cuir Deux rouges _

Second
Du groupe Selon l’étape En cuir Un rouge _
d’équipe

Aspirant-
Du groupe Brun En cuir _ _
Routier

Compagnon- Jaune- vert-


Du groupe En cuir _ _
Routier bleu

Jaune- vert-
Routier- scout Du groupe En cuir _ _
bleu- rouge

Chef de clan Du groupe Rouge En cuir _ _

Assistant de
Du groupe Grenat- rouge En cuir _ _
clan

Chef de groupe Du groupe Blanc En cuir _ _

Assistant de
Du groupe Grenat –blanc En cuir _ _
groupe

Equipe de
Gris machine _ En cuir _ _
District

Equipe
Bleu marine _ En cuir _ _
Provinciale

Equipe Rouge
_ En cuir _ _
Nationale bordeaux

82
FONCTIONS NŒUD
FOULARD CORDELIERE SARDINES GALLONS
OU ETAPES D’EPAULE

Responsables
Mauve _ _ _ _
de l’OMMS

N.B :
 le nœud d’épaule se porte à l’épaule gauche, la sardine sur la poche gauche et
le gallon sur la manche gauche.
 Dimensions des nœuds d’épaule : pour les scouts, longueur 15 cm et largeur
2cm. Pour les routiers (aspirants, compagnons et RS), les chefs et les
commissaires, longueur 17 cm et largeur 2cm.
 La veste et la cravate scoutes peuvent se porter à partir de la fonction de Chef
de Groupe Assistant. La veste est kaki et la cravate bleue avec des rayures
jaune, verte et rouge.

XVIII. DECOLLAGE
A. Définition : c’est la cérémonie qui marque la fin de l’initiation et le passage du
Navigateur à l’étape suivante ; la Reconnaissance.

B. Principe :

Cette cérémonie marque l’intégration du jeune dans la compagnie. Elle signifie que le
navigateur s’incorpore dans la compagnie. Elle se déroule quand le jeune a terminé la
première étape de l’initiation.
C. Déroulement :
La compagnie est disposée en demi-cercle d’honneur.
Chef : Que désires-tu ?
Scout : Faire partie de la compagnie.
Chef : Tu es libre. Chez nous un scout-pilote a du cran, il sait dire oui ou non. Avant
tout, il faut que tu saches à quoi tu t’engages.
Etre raider, c’est une étape qui t’invite à la progression personnelle, à développer tes
talents à progresser dans l’effort, t’y engages-tu ?

83
Scout : Oui, chef.
Chef : Le navigateur, c’est un gars qui aime et respecte la vie, il sait que le corps est
le temple de Dieu, il respecte son corps et celui des autres. Il possède au moins une
technique manuelle qui lui permet de devenir utile en tout et partout ; t’y engages-tu ?
Scout : Oui, chef
Chef : Désormais, tu es membre de notre compagnie sois donc regardé comme un
vrai navigateur et reflète-en l’image.
Scout : s’approche de l’aumônier qui le bénit. Il étend sa main gauche, il salue
de la droite. Il prononce : « Je vous remercie chef, et je promets de vous obéir,
d’obéir à mon chef d’escouade, à la loi et aux règlements scouts, d’être loyal à
mon escouade et à ne l’abandonner jamais. »
Chef : lui remet son insigne de pilote et son nœud d’épaule rose. Reçois ces insignes
de navigateur; ils te rappelleront ton idéal.

Chant d’honneur.

84

Vous aimerez peut-être aussi