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Comptabilité
Comptabilité
1) La comptabilité de la croissance
Soit la fonction de production : Yt = Y(At, Kt, Lt). On veut obtenir une explication
empirique du taux de croissance du type : D Y = p 1 D A + p 2 D K + p 3 D L
Y A K L
Ce que l'on veut mesurer c'est le rôle de la croissance de la productivité globale des facteurs
(p1 DA/A). On connaît statistiquement les taux de croissance de Y, K, L, mais pas celui de A
ni les pondérations de chaque facteurs. Le problème est donc de connaître les poids p1,p2,p3.
Dérivons la fonction de production par rapport au temps et divisons par Y :
∂ Y 1 ∂ Y ∂K 1 K ∂Y ∂L 1 L ∂Y ∂ A 1 A que l'on récrit DY DK DL DA
= + + = ΕY,K + ΕY,L + ΕY,A
∂t Y ∂K ∂ t Y K ∂L ∂t Y L ∂A ∂ t Y A Y K L A
Les poids correspondent donc par construction aux élasticités des différents facteurs.
2) le modèle de Jones
La fonction de production (à l'équilibre) du modèle de Jones (1995) est Y = ( ALY )1 −α K α
Hypothèses : 1) Le progrès technique est à l'état régulier un trend exogène (fonction de n), 2)
les rendements sont constants sur K et LY, 3) la concurrence est imparfaite, le capital reçoit
moins que son produit marginal ce qui laisse du revenu pour rémunérer la recherche et la
production de A.
D'après la fonction de production, le résidu est encore : (1 − α ) D A = D Y − α D K − (1 − α ) D L Y
A Y K LY
Notons qu'à la différence du cas précédent, cela n'est vrai qu'à l'état régulier1 . Mais notons que
comme dans le cas précédent le résidu est le taux de PT exogène multiplié par la part du
1
Qu'en est il en dynamique transitoire ?
travail dans la production de bien. En fait, c'est toujours le cas pour les modèles qui se
réduisent (à l'équilibre) à cette fonction de production agrégée.
3) Discussion