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TD : Thermodynamique III ∼ Diffusion thermique Physique : PC

TH3 – Diffusion thermique

A – Travaux dirigés

TH31 – Taille des mammifères marins


1°)
a) Σ reçoit un transfert thermique en r, à travers la sphère intérieure de surface 4π
r² et en perd en r + dr, à travers la sphère extérieure de surface 4π(r+dr)² :
𝜕𝜕φ 𝜕𝜕(4π 𝑟𝑟 2 𝑗𝑗𝑡𝑡ℎ )
δ𝑄𝑄𝑒𝑒 = �φ(𝑟𝑟, 𝑡𝑡) − φ(𝑟𝑟 + 𝑑𝑑𝑑𝑑, 𝑡𝑡)�𝑑𝑑𝑑𝑑 = − 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 = − 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
∂(𝑟𝑟²𝑗𝑗𝑡𝑡ℎ )
⇔ δ𝑄𝑄𝑒𝑒 = �φ(𝑟𝑟, 𝑡𝑡) − φ(𝑟𝑟 + 𝑑𝑑𝑑𝑑, 𝑡𝑡)�𝑑𝑑𝑑𝑑 = −4π 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑
∂𝑟𝑟

b) Le système Σ est immobile (dEc = 0) et indéformable (δW = 0) ; on lui applique


le premier principe entre les dates t et t + dt :
∂𝑢𝑢
𝑑𝑑𝑑𝑑 = δ𝑄𝑄 ⇔ 𝑑𝑑𝑑𝑑 ρ𝑑𝑑τ = δ𝑄𝑄𝑒𝑒
∂𝑡𝑡
∂𝑇𝑇 ∂(𝑟𝑟²𝑗𝑗𝑡𝑡ℎ )
⇔ ρ𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 4π𝑟𝑟²𝑑𝑑𝑑𝑑 = −4π 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑
∂𝑡𝑡 ∂𝑟𝑟
∂𝑇𝑇 ∂(𝑟𝑟²𝑗𝑗𝑡𝑡ℎ )
⇔ ρ𝑐𝑐 𝑟𝑟² = −
∂𝑡𝑡 ∂𝑟𝑟
∂𝑇𝑇 1 ∂(𝑟𝑟²𝑗𝑗𝑡𝑡ℎ )
⇔ ρ𝑐𝑐 =−
∂𝑡𝑡 r² ∂𝑟𝑟
∂𝑇𝑇
Par la loi de Fourier : ����⃗
𝚥𝚥𝑡𝑡ℎ = −λ 𝑢𝑢 ����⃗ on obtient :
∂𝑟𝑟 𝑟𝑟
2 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝜕𝜕𝜕𝜕 λ 𝜕𝜕 �𝑟𝑟 𝜕𝜕𝜕𝜕 �
ρ𝑐𝑐 =
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑟𝑟 2 𝜕𝜕𝜕𝜕

2 𝜕𝜕𝜕𝜕
λ 𝜕𝜕�𝑟𝑟 𝜕𝜕𝜕𝜕 �
2°) En régime permanent : =0
𝑟𝑟 2 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝜕𝜕𝜕𝜕
⇒ 𝑟𝑟 2 = α = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
𝜕𝜕𝜕𝜕
𝜕𝜕𝜕𝜕
⇒ = α/𝑟𝑟 2
𝜕𝜕𝜕𝜕
α
⇒ 𝑇𝑇(𝑟𝑟) = − + β
𝑟𝑟
Or à l’infini : 𝑇𝑇(𝑟𝑟 → ∞) = 𝑇𝑇∞ = β

Reste à déterminer α.
Au contact du mammifère, il y a continuité du flux thermique d’où :
𝜕𝜕𝜕𝜕 α
𝑃𝑃 = φ(𝑅𝑅+ ) = −λ (𝑟𝑟 = 𝑅𝑅) × 4𝜋𝜋𝑅𝑅2 = −λ 2 × 4𝜋𝜋𝑅𝑅2
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑅𝑅
Laurent Pietri ~1~ Lycée Joffre - Montpellier
TD : Thermodynamique III ∼ Diffusion thermique Physique : PC

𝑃𝑃
⇒α =−
4𝜋𝜋λ
𝑃𝑃
⇒ 𝑇𝑇(𝑟𝑟) = + 𝑇𝑇∞
4𝜋𝜋λ𝑟𝑟
𝑃𝑃
⇒ 𝑇𝑇𝑐𝑐 = 𝑇𝑇(𝑅𝑅) = + 𝑇𝑇∞
4𝜋𝜋λ𝑅𝑅

3°) La puissance cédée par le mammifère s’écrit donc :


𝑃𝑃 = 4𝜋𝜋λ𝑅𝑅(𝑇𝑇𝑐𝑐 − 𝑇𝑇∞ )
Le mammifère peut produire une puissance de :
4
𝑃𝑃𝑓𝑓 = 𝑎𝑎 π𝑅𝑅3
3
Afin que le mammifère puisse maintenir sa température il faut que :
𝑃𝑃𝑓𝑓 ≥ 𝑃𝑃
4
⇔ 𝑎𝑎 π𝑅𝑅3 ≥ 4𝜋𝜋λ𝑅𝑅(𝑇𝑇𝑐𝑐 − 𝑇𝑇∞ )
3
3λ(𝑇𝑇𝑐𝑐 − 𝑇𝑇∞ )
⇔ 𝑅𝑅 ≥ �
𝑎𝑎

Application numérique : 𝑅𝑅𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 42𝑐𝑐𝑐𝑐 d’où un diamètre de 84cm, ce qui est proche des
1m annoncé.

Laurent Pietri ~2~ Lycée Joffre - Montpellier


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TH32 – Double vitrage


1°) En régime permanent :
𝜕𝜕 2 𝑇𝑇 𝑇𝑇(0) = 𝑇𝑇𝑖𝑖
= 0 ⇒ 𝑇𝑇(𝑥𝑥) = 𝐴𝐴𝐴𝐴 + 𝐵𝐵 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 �
𝜕𝜕𝑥𝑥 2 𝑇𝑇(𝑒𝑒) = 𝑇𝑇𝑒𝑒
𝑇𝑇𝑒𝑒 − 𝑇𝑇𝑖𝑖
⇒ 𝑇𝑇(𝑥𝑥) = 𝑥𝑥 + 𝑇𝑇𝑖𝑖
𝑒𝑒
D’où :
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑇𝑇𝑒𝑒 − 𝑇𝑇𝑖𝑖 1
φ1 = 𝑗𝑗𝑡𝑡ℎ 𝑆𝑆 = −λ 𝑆𝑆 = −λ 𝑆𝑆 = (𝑇𝑇 − 𝑇𝑇𝑒𝑒 )
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑒𝑒 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ 𝑖𝑖
𝑒𝑒
⇒ 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ =
λ𝑆𝑆

2°)
a) En régime permanent et dans le configuration proposée le flux φ2 se conserve à
travers la paroi d’où :
𝑇𝑇𝑖𝑖 − 𝑇𝑇𝑒𝑒 = (𝑇𝑇𝑖𝑖 − 𝑇𝑇1 ) + (𝑇𝑇1 − 𝑇𝑇2 ) + (𝑇𝑇2 − 𝑇𝑇𝑒𝑒 ) = �𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 + 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 + 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 �φ2
𝑇𝑇𝑖𝑖 − 𝑇𝑇𝑒𝑒 𝑇𝑇𝑖𝑖 − 𝑇𝑇𝑒𝑒
⇔ φ2 = =
2 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 + 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 2 𝑒𝑒 + 𝑒𝑒 ′
λ𝑆𝑆 λ′ 𝑆𝑆
Donc :
𝑒𝑒
φ2 λ𝑆𝑆 1
= = ∼ 0,02
φ1 2 𝑒𝑒 + 𝑒𝑒 ′ 𝑒𝑒 ′ λ
λ𝑆𝑆 λ′ 𝑆𝑆 2 + 𝑒𝑒 λ′
b) On en déduit :
𝑒𝑒 𝑇𝑇 − 𝑇𝑇1 𝑇𝑇𝑖𝑖 − 𝑇𝑇𝑒𝑒 φ
⎧ = 𝑖𝑖 = ⇒ 𝑇𝑇1 = 𝑇𝑇𝑖𝑖 − 2 (𝑇𝑇𝑖𝑖 − 𝑇𝑇𝑒𝑒 ) = 291,6𝐾𝐾
⎪ λ𝑆𝑆 φ2 φ1 φ1
⎨ 𝑒𝑒 𝑇𝑇2 − 𝑇𝑇𝑒𝑒 𝑇𝑇𝑖𝑖 − 𝑇𝑇𝑒𝑒 φ2
⎪λ𝑆𝑆 = = ⇒ 𝑇𝑇2 = 𝑇𝑇𝑒𝑒 + (𝑇𝑇 − 𝑇𝑇𝑒𝑒 ) = 270,4𝐾𝐾
⎩ φ2 φ1 φ1 𝑖𝑖
On remarque que la température varie peu dans le verre dans le cas du double vitrage.

3°)
a) On néglige les échanges superficiels en prenant ℎ → ∞.
1 1
b) Soit : φ = ℎ𝑆𝑆 �𝑇𝑇𝑠𝑠 − 𝑇𝑇𝑓𝑓 � = �𝑇𝑇𝑠𝑠 − 𝑇𝑇𝑓𝑓 � ⇒ 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ =
𝑅𝑅𝑅𝑅ℎ ℎ𝑆𝑆
c) La paroi est maintenant constituée :

Laurent Pietri ~3~ Lycée Joffre - Montpellier


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- De trois résistances en série pour la vitre simple ;


1 1 𝑒𝑒 1
(𝑇𝑇𝑖𝑖′ − 𝑇𝑇𝑒𝑒′ ) = φ1′ �𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑖𝑖 + 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 + 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑒𝑒 � = � + + � φ1′
𝑆𝑆 ℎ𝑖𝑖 λ ℎ𝑒𝑒
- De sept résistances en série pour la double-vitre :
(𝑇𝑇𝑖𝑖′ − 𝑇𝑇𝑒𝑒′ ) = φ′2 �𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑖𝑖 + 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 + 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑖𝑖 + 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 + 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑖𝑖 + 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 + 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ,𝑒𝑒 �
1 3 2𝑒𝑒 𝑒𝑒 ′ 1 ′
= � + + + �φ
𝑆𝑆 ℎ𝑖𝑖 λ λ′ ℎ𝑒𝑒 2
Donc :
1 𝑒𝑒 1
φ2 ′ + +
ℎ𝑖𝑖 λ ℎ𝑒𝑒
= ∼ 0,35
φ1′ 3 2𝑒𝑒 𝑒𝑒 ′ 1
+
ℎ𝑖𝑖 λ + λ′ + ℎ𝑒𝑒
Ce rapport est nettement plus élevé que celui trouvé à la question 2°) ; les échanges
superficiels thermiques entre l’air et les vitres ne sont pas à négliger.

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TH33 – Ailette de refroidissement

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B – Exercices supplémentaires

TH34 – Effet « cave »

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TH35 – Fil parcouru par un courant électrique


1°) Le système Σ est immobile et indéformable d’où le premier principe entre t et t+dt :
∂𝑢𝑢 ∂𝑇𝑇
𝑑𝑑𝑑𝑑 = δ𝑄𝑄 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑑𝑑 ρ𝑑𝑑τ = ρ𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑τ
∂𝑡𝑡 ∂𝑡𝑡
Σ reçoit un transfert thermique en r, à travers le cylindre intérieur de surface 2πrl et en
perd en r+dr, à travers le cylindre extérieur de surface 2π(r+dr)l et reçoit
éventuellement l'énergie Pdt à l'intérieur de son volume dτ :
𝜕𝜕φ 𝜕𝜕(2π𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑗𝑗𝑡𝑡ℎ )
δ𝑄𝑄𝑒𝑒 = �φ(𝑟𝑟, 𝑡𝑡) − φ(𝑟𝑟 + 𝑑𝑑𝑑𝑑, 𝑡𝑡)�𝑑𝑑𝑑𝑑 = − 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 = − 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝜕𝜕(𝑟𝑟𝑗𝑗𝑡𝑡ℎ )
δ𝑄𝑄𝑒𝑒 = �φ(𝑟𝑟, 𝑡𝑡) − φ(𝑟𝑟 + 𝑑𝑑𝑑𝑑, 𝑡𝑡)�𝑑𝑑𝑑𝑑 = −2𝜋𝜋𝜋𝜋 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜕𝜕𝜕𝜕
En tenant compte de l’énergie thermique créée :
∂(𝑟𝑟𝑟𝑟𝑡𝑡ℎ )
δQ = −2π𝑙𝑙 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑃𝑃 𝑑𝑑𝑑𝑑 2π𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑙𝑙
∂𝑟𝑟
D’où :
∂𝑇𝑇 ∂(𝑟𝑟𝑟𝑟𝑡𝑡ℎ )
ρ𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 2π𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑙𝑙 = −2π𝑙𝑙 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 2π𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑙𝑙
∂𝑡𝑡 ∂𝑟𝑟
∂𝑇𝑇 ∂(𝑟𝑟𝑟𝑟𝑡𝑡ℎ ) 𝜕𝜕𝜕𝜕 1 𝜕𝜕(𝑟𝑟𝑟𝑟𝑡𝑡ℎ )
⇔ ρ𝑐𝑐 𝑟𝑟 = − + 𝑃𝑃 𝑟𝑟 ⇔ ρ𝑐𝑐 =− + 𝑃𝑃
∂𝑡𝑡 ∂𝑟𝑟 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑟𝑟 𝜕𝜕𝜕𝜕
∂𝑇𝑇
Or : ����⃗
𝚥𝚥𝑡𝑡ℎ = −λ 𝑢𝑢 ����⃗
∂𝑟𝑟 𝑟𝑟
𝜕𝜕𝜕𝜕
𝜕𝜕𝜕𝜕 λ 𝜕𝜕 �𝑟𝑟 𝜕𝜕𝜕𝜕 �
⇒ ρ𝑐𝑐 = + 𝑃𝑃
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑟𝑟 𝜕𝜕𝜕𝜕

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TH36 – Chauffage d’une pièce

Laurent Pietri ~ 11 ~ Lycée Joffre - Montpellier


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Laurent Pietri ~ 12 ~ Lycée Joffre - Montpellier


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TH37 – Résistances thermiques en coordonnées sphériques et


cylindriques
1°) Un bilan d’énergie donne :
𝑑𝑑𝑑𝑑 = δ𝑄𝑄
𝜕𝜕𝜕𝜕
⇔ ρ𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑τ = (φ(𝑟𝑟, 𝑡𝑡) − φ(𝑟𝑟 + 𝑑𝑑𝑑𝑑, 𝑡𝑡))𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜕𝜕𝜕𝜕
En régime stationnaire :
𝜕𝜕φ
⇔ 0 = 𝑑𝑑𝑑𝑑 ⇒ φ(𝑟𝑟) = φ0
𝜕𝜕𝜕𝜕
2°) En coordonnées sphériques :
φ = 𝑗𝑗𝑡𝑡ℎ × 4𝜋𝜋𝑟𝑟 2
𝜕𝜕𝜕𝜕
φ = −λ 4𝜋𝜋𝑟𝑟 2 = φ0
𝜕𝜕𝜕𝜕
φ
⇒ 𝑑𝑑𝑑𝑑 = − 0 2 𝑑𝑑𝑑𝑑
4πλ𝑟𝑟
φ0 1 1
⇒ 𝑇𝑇2 − 𝑇𝑇1 = � − �
4πλ 𝑅𝑅2 𝑅𝑅1
φ 1 1
⇒ 𝑇𝑇1 − 𝑇𝑇2 = 0 � − �
4πλ 𝑅𝑅1 𝑅𝑅2
1 1 1
⇒ 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ = � − �
4πλ 𝑅𝑅1 𝑅𝑅2
𝐷𝐷𝐷𝐷
1 1 𝑒𝑒 1 𝑒𝑒
Si 𝑅𝑅2 = 𝑅𝑅1 + 𝑒𝑒 alors =
⏞ �1 − 𝑅𝑅 � ⇒ 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ = 4πλ �𝑅𝑅2�
𝑅𝑅2 𝑅𝑅1 1 1
𝑒𝑒
⇒ 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ =
λ𝑆𝑆

3°) En coordonnées cylindriques :


𝜕𝜕𝜕𝜕
φ = 𝑗𝑗𝑡𝑡ℎ × 2𝜋𝜋𝜋𝜋𝜋𝜋 ⇔ φ = −λ 2𝜋𝜋𝜋𝜋𝜋𝜋 = φ0
𝜕𝜕𝜕𝜕
φ
⇒ 𝑑𝑑𝑑𝑑 = − 0 𝑑𝑑𝑑𝑑
2𝜋𝜋λ𝑟𝑟𝑟𝑟
φ 𝑅𝑅2
⇒ 𝑇𝑇2 − 𝑇𝑇1 = − 0 ln � �
2πλ𝑙𝑙 𝑅𝑅1
φ0 𝑅𝑅2
⇒ 𝑇𝑇1 − 𝑇𝑇2 = 𝑙𝑙𝑙𝑙 � �
2πλ𝑙𝑙 𝑅𝑅1
1 𝑅𝑅2
⇒ 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ = 𝑙𝑙𝑙𝑙 � �
2πλ𝑙𝑙 𝑅𝑅1
𝐷𝐷𝐷𝐷
𝑅𝑅 𝑒𝑒 𝑒𝑒
Si 𝑅𝑅2 = 𝑅𝑅1 + 𝑒𝑒 alors ln � 2� =
⏞ ⇒ 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ = 2π𝑅𝑅
𝑅𝑅 𝑅𝑅 1 1 1 λ𝑙𝑙
𝑒𝑒
⇒ 𝑅𝑅𝑡𝑡ℎ =
λ𝑆𝑆

Laurent Pietri ~ 13 ~ Lycée Joffre - Montpellier


TD : Thermodynamique III ∼ Diffusion thermique Physique : PC

TH38 – Thermorégulation type « Manchots »

Laurent Pietri ~ 14 ~ Lycée Joffre - Montpellier

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