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Chapitre 1 :
La notion d’entreprise
Section I : Qu’est ce que l’entreprise ?
1. Définition de l’entreprise
On peut définir l’entreprise comme : « une organisation économique autonome,
disposant de moyens humains et matériels qu’elle combine en vue de produire
des biens et services destinés à la vente ».
1
2
[Tapez
le
texte]
énergie, équipements productifs) s’adresse à des marchés de facteurs et y
distribue des revenus.
Marchés amont et marchés aval
2.2
L’entreprise
une
unité
de
répartition
primaire
de
revenus
Tout
en
étant
une
unité
de
production,
l’entreprise
est
un
agent
de
répartition
des
revenus.
Ainsi,
lorsqu’elle
réalise
son
chiffre
d’affaires,
elle
génère
une
valeur
ajoutée
issue
d’un
surplus
de
la
valeur
produite
sur
les
consommations
intermédiaires.
VA
=
P
-‐
CI
La
production
est
alors
égale
au
CA
corrigé
de
la
variation
des
stocks
de
produits
finis.
Une
grande
partie
de
la
VA
va
être
distribuée
aux
partenaires
de
l’entreprise
sous
forme
de
revenus
représentant
la
rémunération
des
facteurs.
On
a
ainsi
:
• Les
impôts
versés
aux
pouvoirs
publics;
• Les
cotisations
versées
aux
organisations
sociales;
• Les
salaires
versés
au
personnel;
• Les
intérêts
versés
aux
apporteurs
de
capitaux
extérieurs;
• Les
dividendes
distribués
aux
associés,
ou
le
bénéfice
prélevé
par
le
propriétaire.
2
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
Le
reste
de
la
valeur
ajoutée
par
l’entreprise
sera
constitué
des
DAP
et
des
bénéfices
non
distribués.
Les
revenus
versés
aux
nombreux
agents
économiques
en
relation
avec
l’entreprise
sont
qualifiés
de
primaires
à
cause
de
leur
caractère
non
définitif.
En
effet,
ils
peuvent
subir
d’autres
prélèvements
(impôts
sur
le
revenu)
où
être
complétés
par
des
revenus
sociaux
issus
d’une
répartition
secondaire
(allocations
et
aides
sociales).
3.
L’entreprise
une
cellule
sociale
L’entreprise
est
un
lieu
de
vie,
prés
de
la
moitié
des
heures
éveillées
sont
passées
par
le
travailleur
dans
son
entreprise.
On
dit
d’ailleurs
que
le
statut
et
le
comportement
du
travailleur
sont
fortement
marqués
par
sa
place
dans
le
processus
de
production
(travail
à
la
chaîne
ou
travail
de
responsabilité;
une
ambiance
chaleureuse
ou
rapports
difficiles
avec
les
collègues,
les
clients,
les
supérieurs).
A
ce
propos,
les
psychosociologues
américains
ont
montré
dans
les
années
50,
l’importance
et
la
variété
des
besoins
ressentis
par
les
travailleurs.
On
peut
donc
percevoir
l’entreprise
comme
un
groupe
social,
hétérogène
dans
sa
composition,
et
devant
concourir
à
la
réalisation
d’objectifs
communs,
dans
un
cadre
unique
organisé
d’une
certaine
manière.
Dés
lors,
la
confrontation
d’intérêts
divers
voire
contradictoires
peut
mener
à
des
situations
de
conflit
concernant
la
place,
le
rôle
et
la
rémunération
des
hommes.
4.
L’entreprise
un
centre
de
décisions
économiques
L’entreprise
est
un
centre
de
décisions
concernant
les
produits
existants,
les
prix
pratiqués,
la
combinaison
productive
(technique
et
facteurs
de
production).
Ces
décisions
sont
liées
à
l’allocation
des
ressources
disponibles
et
sont
prises
sur
la
base
du
calcul
économique,
c'est-‐à-‐dire
une
confrontation
entre
les
avantages
retirés
et
les
coûts
liés.
Le
calcul
économique
est
réalisé
grâce
à
une
collecte
de
l’information
économique
et
l’usage
de
techniques
d’aide
à
la
décision.
Les
décisions
économiques
de
l’entreprise
s’exercent
dans
le
cadre
d’une
autonomie
de
décision
garantie
par
la
libre
disposition
d’un
patrimoine.
3
4
[Tapez
le
texte]
4
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
Chapitre
2:
L’approche
Systémique
de
l’entreprise
A.
La
notion
de
Système
Des
systèmes
apparemment
très
différents
peuvent
s’avérer
très
proches
si
on
les
analyse
par
une
approche
systémique.
Mais
que
signifie
la
notion
de
système
?
Ce
terme
a
été
développé
par
le
Baron
Ludwig
Von
Bertalanffy
et
vulgarisé
par
Joël
de
Rosnayen
1975.
Le
système
est
alors
défini
comme:
«un
ensemble
d’éléments
en
interactions
dynamiques
organisées
en
fonction
d’un
but».
1.
Les
caractéristiques
d’un
système
1.1
Système
ouvert
ou
fermé
Lorsqu’il
est
en
relation
constante
avec
l’environnement,
avec
lequel
il
échange
des
informations,
de
l’énergie
et
dans
lequel
il
rejette
de
l’entropie,
on
dira
du
système
qu’il
est
ouvert
(ex:
Organisme
vivant).
Dans
le
cas
contraire,
c'est-‐à-‐dire
lorsqu’il
n’échange
pas
de
l’énergie,
de
l’information
avec
son
environnement
et
qu’il
accumule
de
l’entropie
jusqu'à
épuisement,
on
dira
du
système
qu’il
est
fermé
(Ex:
pile
non
rechargeable).
1.2
Système
complexe
ou
non.
Étant
constitué
d’une
grande
variété
d’éléments
organisés
hiérarchiquement,
et
ayant
des
fonctions
spécifiques,
les
systèmes
sont
rarement
simples.
En
outre,
la
complexité
des
systèmes
est
renforcée
par
la
diversité
des
interactions
et
leur
caractère
non
linéaire.
2.
Les
composantes
d’un
système
2.1
L’Aspect
structural
d’un
système
L’aspect
structural
d’un
système
se
rapporte
à
l’existence
:
•
d’une
limite
ou
frontière
qui
le
sépare
de
l’extérieur;
• de
liaisons
permettant
les
échanges
avec
l’environnement
• et
de
réservoirs
qui
reçoivent
les
stocks
d’informations,
d’énergie
ou
de
matières
provenant
de
l’extérieur.
2.2
Aspect
fonctionnel
d’un
système
L’aspect
fonctionnel
d’un
système
fait
intervenir
un
certain
nombre
de
notions:
• Les
flux
d’énergie,
de
matières,
d’informations
véhiculées
par
les
réseaux
de
communication
qui
alimentent
les
réservoirs;
• Les
vannes
qui
règlent
les
débits
des
flux;
• Les
délais
qui
concernent
les
vitesses
de
circulation
et
les
durées
de
stockages;
Enfin,
les
rétroactions
qui
combinent
les
effets
des
trois
premières
notions
et
permettent
ainsi
les
ajustements
nécessaires.
5
6
[Tapez
le
texte]
3.
L’évolution
des
systèmes
Par
les
ressources
qu’ils
prennent
de
l’environnement
et
l’entropie
qu’ils
y
Rejettent,
les
systèmes
évoluent.
Un
processus
d’autorégulation
permet
cette
évolution
qui
résulte
du
jeu
combiné
des
boucles
de
rétroaction,
des
vannes
et
des
réservoirs.
On
distingue
deux
types
de
boucles
de
rétroaction:
• Les
boucles
de
rétroaction
positives
qui
accélèrent
la
transformation
dans
le
même
sens
que
précédemment
(+
+)
ou
(-‐-‐).
Le
résultat
sera,
dans
ce
cas,
l’explosion
ou
l’extinction
du
système.
(Prolifération
cancéreuse
ou
récession
économique).
• Les
boucles
de
rétroaction
négatives:
sources
de
stabilité,
elles
régulent
le
système
en
agissant
dans
un
sens
opposé
à
celui
des
résultats
antérieurs
(+
-‐)
ou
(-‐+).
Dans
ce
cas,
la
régulation
du
système
se
fait
autour
d’un
équilibre.
L’évolution
des
systèmes
peut
être
étudiée
en
fonction
de
deux
types
de
variables:
• Les
variables
de
flux
(action
sur
les
vannes)
qui
permettent
la
régulation
des
débits;
• Les
variables
d’état
(analyse
des
résultats)
qui
mesurent
l’accumulation
réalisée.
Exemple
B.
L’application
de
l’approche
systémique
à
l’entreprise
L’étude
du
système
entreprise
se
fait
en
repérant
les
différentes
variables
d’entrée
(données
externes),
de
sortie
(les
actions
du
système)
ou
essentielles
6
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
(donc
l’action
est
directement
liée
à
la
réalisation
des
objectifs).
On
veille
ensuite
à
l’analyse
des
règles
et
procédures
de
transformation.
On
voit
enfin
comment
le
système
est
piloté
c’est-‐à-‐dire
comment
les
objectifs
sont
fixés,
quelles
sont
les
variables
d’action
et
comment
l’évolution
de
l’entreprise
est
contrôlée
(Comment
est
gérée
l’entreprise).
1.
Les
variables
du
système
entrepris
• Les
entrées:
Il
s’agit
ici
des
facteurs
de
production
mais
aussi
de
tout
ce
qui
est
nécessaire
au
fonctionnement
de
l’entreprise:
matières
1éres,
capacité
de
travail,
équipements,
capitaux,
informations
générales
sur
l’environnement.
•
Le
processus
de
transformation:
Il
dépend
de
certaines
règles
et
procédures(les
lois
physico-‐chimiques
de
production,
le
droit
du
travail,
le
droit
fiscal….).
La
transformation
se
fait
à
l’intérieur
de
sous-‐systèmes
existant
au
sein
du
système-‐entreprise
et
obéissant
chacun
à
une
finalité
propre
liée
à
la
finalité
globale
de
l’entreprise.
Le
découpage
du
système
en
sous-‐systèmes
peut
être
de
la
forme:
Approvisionnement-‐Production-‐
Distribution.
•
Les
sorties:
elles
concernent
les
résultats
grâce
auxquels
on
peut
voir
si
les
objectifs
ont
été
atteints:
chiffre
d’affaires,
satisfaction
clients,
satisfaction
et
épanouissement
du
personnel,
etc.
2.
L’entreprise
et
ses
systèmes
L’entreprise
en
tant
que
système
ouvert
sur
l’environnement
dépend
largement
de
celui-‐ci.
Elle
doit
constamment
s’y
adapter
ou
essayer
de
le
modifier
à
son
avantage.
Pour
cela,
elle
doit
recueillir
et
traiter
de
multiples
informations
et
prendre
des
décisions
dont
certaines
engagent
son
avenir.
Le
sous-‐système
d’information
et
le
sous-‐système
de
décision
constituent
donc
deux
aspects
très
importants
du
fonctionnement
de
l’entreprise.
7
8
[Tapez
le
texte]
2.1.
Le
système
d’information
de
l’entreprise
a)
Définition
À
la
suite
de
Mélèse
J,
on
peut
dire
que
l’entreprise
comprend
trois
systèmes
imbriqués:
• Un
système
technologique
chargé
de
la
transformation
et
du
traitement
des
flux
de
matières
;
• Un
système
d’information
qui
regroupe
tous
les
moyens
matériels
et
humains
nécessaires
au
traitement
de
l’information
utile
à
la
gestion;
• Un
système
de
décision
qui
s’appuie
sur
le
système
d’information
pour
piloter
le
système
technologique.
b)
Le
management
ou
pilotage
de
l’entreprise.
b1.
Le
management
Le
terme
de
management
est
directement
tiré
de
l’anglais
et
il
signifie
gestion,
direction,
pilotage.
Le
management
d’une
entreprise
recouvre
donc
les
différents
types
de
pilotage.
Les
auteurs
du
management
sont
:
• P.
Drucker:
Pour
lui,
le
manager
doit
fixer
les
objectifs,
mais
aussi
analyser
et
organiser
les
activités,
motiver
et
communiquer,
contrôler,
former
le
personnel;
• E.
Mayo
:
Pour
cet
auteur,
le
management
doit
permettre
de
concilier
l’organisation
humaine
et
l’organisation
technique.
• H.
Mintzberg
:
Le
manager
exerce
une
fonction
qui
intègre
différents
rôles
complémentaires
:
un
rôle
interpersonnel
ou
relationnel
(leader,
agent
de
liaison);
un
rôle
informationnel
(noeud
d’information,
porte
parole
de
l’entreprise);
un
rôle
décisionnel
(adaptation,
initiation
de
projet,
supervision,
régulation,
répartition
des
ressources
et
négociation).
8
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
• Le
service
du
contrôle
de
gestion
constitue
le
module
de
contrôle;
s’il
n’existe
pas,
c’est
le
module
pilote
ou
le
chef
d’entreprise
qui
assure
le
contrôle.
• Le
module
opérationnel
est
constitué
parles
différents
départements
9
10
[Tapez
le
texte]
techniques
:
Marketing,
production,
approvisionnement,
etc.
• Le
module
pilote,
qui
représente,
au
niveau
global,
le
chef
d’entreprise
ou
La
direction
générale,
fixe
les
objectifs
à
partir
d’informations
sur
l’environnement
(opportunités/menaces)
et
sur
les
capacités
de
l’entreprise
(forces
et
faiblesses).
Le
pilotage
social:
la
politique
de
communication
Il
existe
une
relation
entre
la
rupture
de
communication
et
les
grèves.
Cette
rupture
provient
elle-‐même
de
communications
qui
se
dégradent
ou
de
l’absence
de
feed-‐back
qui
rend
impossible
toute
régulation.
Ainsi,
pour
éviter
les
dysfonctionnements
et
assurer
un
climat
social
favorable,
il
est
nécessaire
d’établir
au
sein
de
l’entreprise:
• des
communications
ascendantes;
• des
feed-‐back
à
tous
les
niveaux;
• une
quantité
d’information
optimale;
une
crédibilité
des
émetteurs
d’informations.
De
cette
façon
on
pourra
assurer,
dans
l’entreprise,
un
pilotage
social
qui
mène
à
la
stabilité
et
à
l’harmonie,
conformément
à
l’exécution
correcte
de
la
responsabilité
sociale
de
l’entreprise
(RSE).
Pilotage
stratégique,
tactique
et
d’exploitation
• Le
pilotage
stratégique
:
il
est
tourné
vers
le
long
terme
pour
doterl’entreprise
d’un
potentiel
durable
de
performance;
• Le
pilotage
tactique
:
il
cherche
à
optimiser
l’emploi
des
ressources
pour
mettre
en
application
la
stratégie
au
cours
d’une
année;
• Le
pilotage
d’exploitation
:
il
se
rapporte
à
la
gestion
courante
et
concerne
l’utilisation
quotidienne
des
ressources.
2.2
Le
système
de
décision
«C’est
par
les
décisions
que
se
manifeste
le
pouvoir
et
que
vivent
les
entreprises».
Selon
le
lexique
de
gestion,
la
décision
peut
être
définie
comme:
10
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
«l’action
de
faire
le
choix
d’une
solution
à
un
problème
identifié».
Dans
une
entreprise
les
décisions
sont
variées
et
peuvent
être:
• à
long
terme,
à
moyen
terme
ou
à
court
terme;
• stratégiques,
tactiques
ou
opérationnelles;
• programmables
ou
non
programmables;
• certaines,
aléatoires
ou
incertaines.
Pour
faciliter
la
prise
de
décision,
quelle
que
soit
la
nature
du
problème
à
résoudre,
on
peut
recourir
à
des
outils
d’aide
à
la
décision:
simulation,
modélisation,
programmation,
recherche
opérationnelle,
etc.
Le
processus
de
décision
comprend
un
certain
nombre
d’étapes
dont
chacune
présente
un
intérêt
dans
la
maîtrise
des
conséquences
liées
à
la
décision:
11
12
[Tapez
le
texte]
En
matière
de
décision,
deux
modèles
sont
à
envisager:
Le
modèle
néoclassique
:
H.A.
Simon
a
décrit
ici
le
processus
de
décision
rationnelle
à
travers
son
célèbre
modèle
IMC,
qui
comporte
trois
étapes
:
• compréhension
et
identification
du
problème
(Intelligency);
• analyse
exhaustive
des
solutions
praticables
(Modelisation);
• choix
de
la
solution
retenue
(Choice).
Le
choix
correspond
alors
à
un
optimum,
ce
qui
est
peu
réaliste.
La
théorie
de
la
rationalité
limitée:
Pour
H.
Simon,
la
plupart
des
gestionnaires
se
contentent
de
choix
qu’ils
jugent
satisfaisants
à
partir
de
critères
minima.
En
effet,
ils
se
heurtent
à
:
l’information
imparfaite;
la
faiblesse
des
capacités
de
calcul
et
les
interdépendances
entre
les
entreprises
Exemple
de
prise
de
décision
en
avenir
incertain
Une
firme
doit
choisir
la
meilleure
stratégie
de
production
par
rapport
à
plusieurs
niveaux
de
demande
de
son
produit.
Exemple
de
prise
de
décision
en
avenir
incertain
Les
différentes
actions
ou
stratégies
possibles
(S).
Les
différents
événements
(E)
susceptibles
d'affecter
chacune
de
ces
stratégies.
l'événement
concerne
la
réalisation
du
niveau
de
demande
L'estimation
des
résultats
associés
à
chaque
couple
stratégie/événement
(exprimée
en
unités
monétaires,
milliers
de
francs
par
exemple).
• Par
exemple,
si
l'entreprise
choisit
la
stratégie1(produire
2000
tonnes)
et
que
l'événement1se
produit
(le
niveau
de
demande
est
de
2000
tonnes),
le
gain
sera
de
100.
La
lecture
du
tableau
est
donc
facile.
Exemple
de
prise
de
décision
en
avenir
incertain
Trois
méthodes
peuvent
être
utilisées
pour
choisir
la
meilleure
stratégie
:
• La
méthode
MAXIMIN
• La
méthode
MAXIMAX
• La
méthode
du
regret
maximum
le
plus
faible
(RMF)
12
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
Méthode
MAXIMIN
MAXIMIN
représente
la
contraction
de
deux
termes
-‐-‐maximum
et
minimum.
Cette
méthode
consiste
à
comparer
les
résultats
minimums
des
diverses
stratégies
et
à
retenir
celle
pour
laquelle
le
résultat
minimum
est
le
plus
élevé.
Les
minimums
sont
:
• 100
pour
la
stratégie
1
• 50
pour
la
stratégie
2
• 0
pour
la
stratégie
3
• (-‐100)
pour
la
stratégie
4.
Le
MAXIMIN
est
de
100,
la
stratégie
choisie
est
donc
S1.
Cette
stratégie
est
donc
basée
sur
la
prudence
et
vise
surtout
à
préserver
l'entreprise
d'éventuelles
pertes
importantes.
Cette
stratégie
consiste
à
éviter
la
prise
de
risques.
Méthode
MAXIMAX
MAXIMAX
représente
la
contraction
de
deux
termes
–maximum
et
maximum.
Il
s'agit
de
choisir
la
stratégie
susceptible
de
rapporter
le
gain
maximum.
Les
maximums
sont
:
• 100
pour
la
stratégie
1
• 200
pour
la
stratégie
2
• 300
pour
la
stratégie
3
• 450
pour
la
stratégie
4
Le
MAXIMAX
est
de
450,
la
stratégie
choisie
est
donc
la
stratégie
4.
À
l'inverse
de
la
stratégie
précédente,
cette
stratégie
néglige
totalement
le
risque
de
pertes.
Elle
correspond
donc
à
un
comportement
offensif,
optimiste
et
risqué.
Méthode
RMF
La
stratégie
du
regret
maximum
le
plus
faible
représente
le
modèle
d'analyse
intermédiaire
entre
la
première
méthode
(axée
sur
la
prudence)
et
la
deuxième
(axée
sur
le
risque).
Elle
permet
de
choisir
une
décision
intermédiaire
entre
le
risque
et
laprudence.
Il
est
nécessaire
ici
d'établir
la
matrice
des
regrets.
Matrice
des
regrets
13
14
[Tapez
le
texte]
Supposons
que
l'événement
E1
se
réalise,
la
meilleure
stratégie
est
alors
S1.
Si
la
stratégie
effectivement
choisie
est
S1,
l'entreprise
n'a
pas
de
regrets
d'où
0
dans
la
case
S1/E1.
Si
par
contre
la
stratégie
effectivement
choisie
est
S2,
on
réalise
un
gain
de
50
alors
qu'avec
S1
ce
gain
aurait
été
de
100.
Le
regret
s'exprime
par
la
différence
100
-‐
50
=
50
d'où
50
dans
la
case
E1/S2,
et
ainsi
de
suite
......
Méthode
RMF
On
relève
ensuite
les
regrets
maximums
pour
chaque
stratégie
:
• 350
pour
la
stratégie
1
•
250
pour
la
stratégie
2
• 150
pour
la
stratégie
3
• 200
pour
la
stratégie
4
On
choisit
ensuite
la
stratégie
pour
laquelle
le
regret
maximum
est
le
plus
faible
soit
la
stratégie
3.
Exemple
de
Décision
en
avenir
aléatoire
En
avenir
aléatoire,
il
est
possible
d'affecter
une
probabilité
aux
différents
événements
possibles.
Par
exemple,
si
on
affecte
une
probabilité
de
réalisation
à
chaque
niveau
possible
de
demande
on
obtiendra
:
–Pour
l'événement
1,
une
probabilité
de
réalisation
de
20
%
soit
un
coefficient
de
probabilité
égal
à
0,2.
–Pour
l'événement
2,
une
probabilité
de
réalisation
de
40
%
soit
un
coefficient
de
probabilité
égal
à
0,4.
–Pour
l'événement
3
une
probabilité
de
réalisation
de
30
%
soit
un
coefficient
de
probabilité
égal
à
0,3.
–Pour
l'événement
4
une
probabilité
de
réalisation
de
10
%
soit
un
coefficient
de
probabilité
égal
à
0,1.
14
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
Ici,
le
critère
utilisé
sera
l'espérance
mathématique
de
gain
(EMG)
Explication
:
on
obtient
les
chiffres
dans
les
cases
en
multipliant
le
gain
obtenu
par
le
coefficient
de
probabilité.
Par
exemple,
en
E1/S1,
on
obtient
20.
Le
chiffre
20
représente
ici
100
(le
gain)
X
0.2
(le
coefficient
de
probabilité).
La
stratégie
choisie
est
donc
S2
car
elle
offre
l'espérance
mathématique
de
gain
la
plus
élevée.
15
16
[Tapez
le
texte]
CHAPITRE 3: L'ENVIRONNEMENT DE
L'ENTREPRISES
A) L'environnement
Définition: L'environnement est constitué de l’ensemble des éléments extérieurs
à l'entreprise mais susceptibles d'en influencer le fonctionnement ou l'activité.
L'environnement de l'entreprise présente plusieurs dimensions dont chacune est
aussi importante que les autres.
1) Le cadre géographique: Il détermine le milieu physique et les spécificités
démographiques.
2) L'environnement technologique: Il détermine le niveau général de la
technologie. Par les moyens qu'il peut procurer à la concurrence, cet
environnement s'impose à l'entreprise qui doit régulièrement s'y adapter.
3) L'environnement économique: Cet environnement présent deux aspects :
Un aspect structurel et un autre de nature conjoncturelle. Tous ces1ieux aspects
méritent d'être pris en considération. Ainsi une crise boursière et une inflation
sont autant de phénomènes économiques que l'entreprise ne peut ignorer.
L'environnement économique peut être considéré en «amont» ou en «aval» de
l'activité de l'entreprise:
En« amont », l'entreprise pourrait s'intéresser à la nature et, au nombre des
intervenants sur les marchés des facteurs de production (travailleurs,
fournisseurs, banquiers ...) ainsi qu'à la structure et à l'évolution de ces marchés.
En« aval) l'entreprise doit porter un regard constant sur la structure des marchés
dans lesquels elle vend ses produits ou services, le poids des concurrents, le
nombre et la nature des consommateurs ...
4) L’environnement politique: le droit commercial et le droit fiscal, de même
que les règles et dispositions de la politique économique des pouvoirs publics,
font évoluer les normes et données du calcul économique (taux d’impôts, taux
d'intérêts, taux de change...)
5) L'environnement social et culturel :L'environnement social est le domaine
des attentes et besoins des travailleurs.
Toutes les questions liées à ces besoins sont prises en charge et défendues par
les salariés et leurs représentants. L'environnement culturel comprend les
valeurs, les modes de vie et de pensées de la société dans laquelle évolue
l’entreprise.
Toutes les contraintes qui pèsent sur l'entreprise trouvent leur origine dans les
divers environnements qui l’entourent.
B) Les opportunités et les menaces de l’environnement
Lorsque les données de l’environnement s'imposent, à l'entreprise, on parle de
contrainte des variables d'environnement. A côte de ce type de variables, il
existe d'autres sur lesquels l'entreprise peut agir pour atteindre ses buts: on les
appelle variables d'action.
16
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
l) L’incertitude de l’environnement
17
18
[Tapez
le
texte]
Pour s'adapter à son environnement, l'entreprise doit anticiper l’évolution de
celui-ci, mais cette anticipation est risquée car les prévisions qui la Sous-tendent
comportement un certain degré d’incertitude.
Pour réduire ce risque, les entreprises qui en ont les moyens utilisent des
procédés sophistiqués notamment le calcul des probabilités et la théorie des
jeux.
2) les opportunités et les menaces
Les événements favorables à l'entreprise et qui sont issus de l'environnement
sont appelés «opportunités ». Les événements contraires sont des «menaces»
qu'il faut surmonter.
Dans les deux cas, des actions de gestion doivent être entreprises et qui
impliquent toujours l'utilisation des ressources disponibles au sein de
l'entreprise. C'est ainsi, que l'entreprise arrive à s'adapter à son environnement.
Il faut préciser par ailleurs qu'une bonne anticipation de l'évolution de
l'environnement peut permettre à une entreprise de transformer une menace en
une opportunité, grâce à l'utilisation judicieuse des variables d'action. C'est le
cas lorsqu'une rumeur constitue une menace commercial pour une entreprise qui
non seulement reconnait le problème, mais utilise cette même rumeur pour
bénéficier d'une opportunité publicitaire (exemple: Perrier).
C) Les relations avec les autres entreprises ou relations inter-entreprises)
Dans le cadre de son activité normale, une entreprise est amenée à entretenir des
relations de complémentarité ou de concurrence avec d'autres entreprises.
1) Relations concurrentielles
En matière concurrentielle, on peut distinguer plusieurs situations:
- La concurrence directe: il s'agit d'une concurrence qui s'exerce sur le marché
principal de l'entreprise (même produit; même clientèle).
- La concurrence indirecte: c'est le cas lorsque l'entreprise est concurrencée par
d'autres entreprises situées dans son marché environnant. Le produit de
l'entreprise est substituable à un autre produit de nature différente (Coca Cola et
un verre de bissap).
- La concurrence sur les autres marché : Il s'agit d'une concurrence qui se situe
dans les marchés amont et qui permet d’obtenir la main d'oeuvre la plus
qualifiée, les meilleures matières premières, etc .
18
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
19
20
[Tapez
le
texte]
2) Les relations de complémentarités
a) La complémentarité des entreprises
Il existe communauté d’intérêt entre les deux partenaires que constituent le
client et le fournisseur. La croissance des entreprises, clientes peut en effet,
constituer une base pour le développement des entreprises des fournisseurs. De
même tout gain de productivité dans les entreprises des fournisseurs, s'il est
répercuté sur les conditions d'échanges avec les clients, peut être favorable à ces
derniers.
Ces relations complémentarité existent le long de la chaîne liant toutes les
entreprises commerçant entre elles depuis les matières premières (en amont)
jusqu'au consommateur final (en aval). Cette chaîne est appelée « filière ».
b). la coopération inter-entreprise.
Cette coopération est généralement matérialisée par divers contrats tels que les
contrats de sous-traitance et les contrats de franchise.
La coopération entre les entreprises peut être formalisée aussi par l’adoption de
certaines formes de sociétés prévues dans l'acte uniforme sur le droit ides
commerciales de l'OHADA (l'UEMOA). Les formes les plus couramment
utilisées sont dans ce cas, les sociétés en participation (n'ayant pas de
personnalité juridique distincte) et les groupements d'Intérêt économique (GIE).
Des entreprises différentes peuvent aussi se doter d'une filiale commune pour
prendre en charge un aspect particulier de leur activité (Stratégie d'Alliance et
Expériences de Réseautage).
D). Le milieu d’implantation (local, régional)
Les lieux d'implantation choisis par l'entreprise pour installer son siège et ses
établissements sont fonctions des avantages et des contraintes rencontrés dans
les différentes régions et localités. Les critères utilisés pour décider d’une
implantation sont de plusieurs ordres.
a) La proximité des différents marchés
L'implantation de l'entreprise sera fonction, dans certains cas, de l'importance
relative des marchés. Ainsi, une entreprise de transformation de matières
premières se mettra à proximité de ses marchés de matières premières; une
entreprise de service sera, quant à elle, à côté de sa clientèle.
b) Les pôles de développement
Certaines localités attirent généralement les entreprises parce qu’elles
constituent de véritables pôles de développement économique.
On parle de pôle de développement économique pour désigner une
concentration d'activités suffisante (Établissements recherches, infrastructures
de transport, etc.) pour exercer des l'environnement. Ces effets génèrent des
gains de synergie liés à la concentration d’activités.
c), Les infrastructures de transport
Afin d'intégrer plus facilement son espace économique, l'entreprise peut avoir
besoin de s'implanter à proximité d'un réseau de transport permettant de relier
20
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
21
22
[Tapez
le
texte]
22
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
23
24
[Tapez
le
texte]
-‐
Elles
se
représentent
comme
des
entreprises
familiales
dans
lesquelles
il
existe
une
confusion
entre
la
propriété
et
les
responsabilités
de
gestion.
Ainsi,
on
y
délègue
très
difficilement
le
pouvoir
et
la
décentralisation
y
est
presque
toujours
impossible.
-‐
Elles
sont
souvent
mal
gérées
car
on
y
applique
très
rarement
un
contrôle
interne:
absence
du
calcul
des
coûts
de
revient
et
de
détermination
des
BFR.
-‐
La
méconnaissance
des
BFR
occasionne
dans
les
PME
des
problèmes
de
trésorerie
et
l’absence
de
ressources
financières
extérieures
y
pose
de
grands
problèmes
de
financement
à
long
terme.
Au
Sénégal
on
retrouve
les
PME
dans
tous
les
secteurs
mais
leur
domaine
traditionnel
est
celui
de
la
sous-‐traitance,
de
la
petite
série
spécialisée
ou
d’un
créneau
libéré
par
les
grandes
entreprises.
Les
limites
financières
et
organisationnelles
des
PME
les
confient
dans
des
marchés
régionaux.
C’est
ainsi
que
de
plus
en
plus
on
les
retrouve
dans
des
expériences
de
mise
en
réseau
indispensable
pour
un
rayonnement
international.
Toutefois,
elles
ont
un
avantage
certain
sur
les
grandes
entreprises
grâce
à
leur
souplesse
et
leur
facilité
d’adaptation.
D’ailleurs
certains
chercheurs
ont
montré
dans
leurs
travaux
que
les
meilleures
grandes
entreprises
du
monde
sont
celles
qui
gèrent
comme
des
petites
entreprises,
sur
les
plans
organisationnels
et
humains.
Les
PME
sont
souvent
très
dynamiques,
elles
créent
des
emplois
et
développent
l’innovation,
c’est
la
raison
pour
laquelle
on
encourage
leur
créations
dans
tous
les
pays
du
monde.
c) Les
grandes
entreprises
Cette
notion
très
relative
regroupe
des
entreprises
pouvant
adopter
des
formes
diverses
telle
que
le
groupe
national
ou
international.
Les
grandes
entreprises
se
caractérisent
par
un
effectif
important
mais
aussi
une
surface
financière
appréciable.
Leur
capacité
financière
est
liée
à
leur
nature
de
société,
dans
la
plupart
des
cas.
En
effet,
le
nombre
élevé
d’associés
leur
permet
de
mobiliser
des
moyens
importants
tant
au
niveau
du
capital
qu’à
celui
des
ressources
extérieurs.
Le
pouvoir
y
appartient
à
la
«
technostructure
»
(terme
utilisé
par
Galbraith
pour
désigner
l’ensemble
des
cadres
de
haut
niveau
hiérarchique)
au
détriment
des
associés.
La
mise
en
œuvre
des
principes
d’organisation
et
de
gestion
les
plus
élaborés
est
à
l’origine
des
problèmes
sociaux
aigus
dans
ce
type
d’entreprise.
Les
problèmes
sociaux
ou
«
déséconomies
d’échelle
»
dus
à
l’effet
de
taille
(démotivation,
non
qualité,
…)
amènent
souvent
les
dirigeants
des
grandes
entreprise
à
éclater
en
petites
unités
(Small
is
beautifull).
24
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
25
26
[Tapez
le
texte]
Schéma
d’un
groupe
:
Société-‐mère
60%
40%
70%
10%
Filiale
A
60%
Participation
Filial
B
Sous-‐filiale
30%
10%
10%
Participation
multiple
15%
On
voit,
à
travers
l’exemple
ci-‐dessus,
que
la
participation
peut
être
:
simple,
en
cascade,
circulaire,
croisée.
La
participation
croisée
est
réglementée
par
la
loi.
c.2)
La
firme
multinationale
La
firme
multinationale
(FMN)
procède
d’une
autre
logique
que
celle
d’un
groupe.
Elle
n’est
pas
forcément
une
GE
car
elle
peut
aussi
être
une
PME.
Le
critère
retenu
ici
est
celui
de
la
localisation
des
lieux
de
production
et
de
mode
de
gestion.
Une
FMN
possède
des
unités
de
production
réparties
dans
plusieurs
pays
et
gérées
selon
une
stratégie
mondiale.
Cette
stratégie
de
dislocation
volontaire
est
motivée
par
l’application
de
diverses
stratégies
possibles
:
• Une
stratégie
de
réduction
des
coûts
:
main
d’œuvre
bon
marché,
approvisionnement
plus
facile
;
• Une
%
stratégie
commerciale
d’implantation
pour
contourner
les
barrières
douanières
;
• Une
stratégie
opportuniste
pour
profiter
des
législations
nationales
plus
ou
moins
rigoureuses
en
matière
de
droit
du
travail,
de
normes
de
pollution,
de
taxation
des
profits,
etc.
Les
FMN
participent
à
la
division
internationale
du
travail
(DIT)
qui
spécialise
le
différents
pays
composant
le
monde
sur
des
activités
précises.
26
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
27
28
[Tapez
le
texte]
uniforme,
de
1
000
000f
CFA
entièrement
libérés
à
la
constitution
et
divisés
en
parts
sociales
ne
pouvant
être
inférieur
à
5
000f
CFA.
Les
associés
d’une
SARL
ne
sont
pas
forcements
des
commerçants
et
leur
responsabilité
sont
limitées
à
leur
apport.
C’est
un
type
de
société
pas
difficile
à
constituer
et
d’un
coût
de
fonctionnement
réduit
;
c’est
la
forme
idéale
pour
démarrer
une
activité.
Lorsqu’elle
ne
comprend
qu’un
seul
associé,
on
parle
SURL
-‐ La
société
anonyme
unipersonnelle
Lorsque
la
société
anonyme
ne
comprend
qu’un
seul
actionnaire,
on
parle
de
SAU.
Dans
cette
forme
de
société,
les
décisions
qui
doivent
être
prises,
qu’il
s’agisse
des
décisions
relevant
de
la
compétence
de
l’assemblée
générale
ordinaire
ou
extraordinaire,
le
sont
par
l’actionnaire
unique.
a.3)
Autres
entreprise
du
secteur
privé
On
peut
en
retenir
quatre
:
-‐ La
société
en
commandite
simple
(Michelin)
C’est
forme
juridique
particulière
avec
une
séparation
très
nette
des
responsabilités
entre
les
commandités
qui
assurent
la
gestion
et
prennent
les
risques,
d’une
part
;
et,
d’autre
part,
les
commanditaires
qui
apportent
les
capitaux
sans
participer
à
la
gestion.
Les
associés
commandités
sont
solidairement
et
indéfiniment
responsables
alors
que
les
commanditaires
ne
sont
pas
responsables
des
dettes
sociales
que
dans
la
limite
de
leurs
apports.
-‐ Les
GIE
Ils
permettent
la
mise
en
commun
des
moyens
pour
développer
les
activités
de
leurs
membres.
C’est
le
fruit
d’une
collaboration
entre
entreprises
pour
mener
des
activités
en
commun
(recherches,
commercialisation,
…).
Il
n’y
a
pas
de
capital
minimum
et
la
responsabilité
y
est
illimitée
et
solidaire
entre
les
membres,
à
l’égard
des
tiers.
28
AMICALE
DE
LA
FACULTE
DES
SCIENCES
ECONOMIQUES
ET
DE
GESTION
29
30
[Tapez
le
texte]
c) Les
entreprises
du
secteur
public
Au
Sénégal,
au
lendemain
de
l’indépendance,
l’Etat
a
opté
pour
un
modèle
socialiste
caractérisé
par
un
interventionnisme
actif
dans
le
domaine
économique.
C’est
ainsi
que
beaucoup
d’entreprises
appartenant
au
secteur
public
sont
nées.
L’expérience
a
montré
que
cette
option
n’était
pas
des
meilleures.
D’ailleurs,
depuis
quelques
années,
de
plus
en
plus,
l’Etat
se
retire
des
secteurs
économiques
au
profit
des
privés.
On
distingue
plusieurs
types
d’entreprises
dans
le
secteur
public.
c.1)
Les
entreprises
semi-‐publiques
Dans
ce
type
d’entreprise,
l’Etat
participe
au
financement
et
à
la
gestion
de
l’entreprise
aux
cotés
des
privés.
On
y
trouve
:
• Les
sociétés
d’économie
mixtes
:
Dans
ces
types
d’entreprises,
l’Etat
s’associe
avec
un
ou
plusieurs
personnes
privées.
Ex
:
ICS,
SAR,
SONATEL,
etc…
• Les
concessions
:
Ce
sont
des
entreprises
privés
auxquelles
une
collectivité
publique
confie
l’exploitation
d’un
service
public,
dans
certaines
conditions.
• Les
régies
intéressées
:
Il
s’agit
d’entreprises
publiques
dont
la
gestion
est
confiée
à
un
gérant
privé
intéressé
aux
bénéfices.
c.2)
Les
entreprises
publique
:
Dans
ce
type
d’entreprise,
l’Etat
détient
l’intégralité
du
capital.
On
y
distingue
:
• Les
sociétés
nationales
ou
entreprises
nationalisées
:
l’Etat
y
assure
un
contrôle
de
la
stratégie,
mais
la
société
évolue
dans
un
univers
concurrentiel
en
obéissant
aux
normes
de
gestion
privée.
Exemple
:
la
SENELEC,
«
la
poste
»,
la
Sonatel
avant
l’ouverture
du
capital
• Les
établissements
privés
à
caractère
industriel
et
commercial
(EPIC)
:
Avec
une
autonomie
financière,
ces
entreprises
obéissent
à
certaines
règles
du
droit
public,
elles
peuvent
même
employer
des
personnes
appartenant
à
la
fonction
publique.
• Les
régies
directes
:
elles
sont
soumises
aux
règles
de
fonction
publique
et
dépendent
totalement
des
collectivités
publiques
(société
de
nettoiement
de
la
ville).
30