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RESUMÉ DU PROJET
L’Hôpital Otema et l’ISTSAN, deux institutions implantées dans la ville de Lodja,
dans le Sankuru en RD Congo, travaillent de concert pour mener une étude
épidémiologique sur les principes actifs anti-paludéens de la plante Artémisia dans
le but de promouvoir sa consommation en tisane en traitement prophylactique et/ou
curatif contre le paludisme.
Ce projet aura pour but de déterminer le degré d’efficacité de cette plante dans la
lutte contre le paludisme et, dans le cas de résultats probants, de sensibiliser la
population locale à son usage en traitement prophylactique et/ou curatif naturel
contre le paludisme et de la former à cultiver cette plante de manière courante.
CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le paludisme constitue la première cause de mortalité en Afrique équatoriale, où se
situe la République Démocratique du Congo.
Si des traitements prophylactiques ou curatifs existent contre cette infection, leur
usage présente des contraintes non négligeables.
Les traitements prophylactiques pharmaceutiques, outre leur prix prohibitif pour l’une
des populations les plus pauvres de la planète, sont systématiquement
accompagnés d’effets secondaires pouvant être lourds et parfois irréversibles (perte
d’audition, déformation du goût, impact sur le foie, etc.).
Les traitements curatifs présentent un coup financier important pour les personnes
affectées et ne sont pas systématiquement accessibles puisqu’ils doivent être
administrés par intraveineuse par un personnel soignant qualifié à domicile ou lors
d’une hospitalisation.
Face à cette réalité, l’Artemisia constitue une possible piste naturelle, accessible et
peu onéreuse pour lutter contre le paludisme.
La molécule d’artémisinine est déjà connue pour ses propriétés anti-paludéennes
mais demeure principalement exploitée dans un contexte de production de produits
pharmaceutiques industriels. Ces produits, bien qu’ayant fait leurs preuves ne sont
pas adaptés à toutes les situations rencontrées en RD Congo, notamment celles de
l’extrême pauvreté et de l’enclavement géographique.
La ville de Lodja n’est pas la plus enclavée et compte une agglomération de 250 000
habitants. Cette ville où sont implantées les deux principales institutions porteuses
du projet Artemisia - Santé - Palu est avantageuse par la proximité des institutions
avec la population et par la disponibilité des espaces cultivables suffisants à la mise
en œuvre du projet.
Le projet « Artemisia - Santé - Palu » est un projet de santé publique intégré et multi-
acteurs.
Il se déroule en 4 étapes ;
Alors que l’artemisia est connue dans toutes les latitudes tropicales et équatoriales
du monde ainsi que par l’industrie pharmaceutique pour ses qualités anti-
paludéennes, son usage naturel a parfois été oublié au profit des traitements
pharmaceutiques qui présentent l’avantage de pouvoir mener de grandes
campagnes de traitement de manière rationalisée.
Sans remettre en question l’utilité évidente des traitements pharmaceutiques
habituellement distribués, Le Docteur Elonge a voulu explorer une piste venant
compléter les traitements curatifs par de possibles traitements prophylactiques, voire
curatifs, naturels, dans l’espoir de ralentir, voire d’enrayer les cas de paludisme dans
le zones géographiques enclavées ou pour les personnes pour lesquelles l’accès
aux traitements pharmaceutiques est impossible.
CADRE LOGIQUE
Contribuer à réduire le taux de la mortalité liée au paludisme et les infections parasitaires dans le Sankuru
par l’utilisation des propriétés de l’artemisia
Objectifs spécifiques
Résultats
Contexte interne
Contexte interne
Contexte externe
Contexte externe