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COÛTS D’INFRASTRUCTURES DE BASE ET DE SOUTIEN

AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
1

Août 2021
2 COÛTS D’INFRASTRUCTURES DE BASE ET DE SOUTIEN
AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
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AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
COÛTS D’INFRASTRUCTURES DE BASE ET DE SOUTIEN
AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
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A.
Evaluation du coût des
investissements en infrastructures
de base pour la viabilisation du
site d’une Zone Economique
Spéciale (ZES)
6 COÛTS D’INFRASTRUCTURES DE BASE ET DE SOUTIEN
AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
COÛTS
CAHIER DES D’INFRASTRUCTURES DE BASE
COÛTS ESTIMATIFS DES ET DE SOUTIEN
INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS
STRUCTURANTES ETD’INDUSTRIALISATION
INDUSTRIALISANTES
7

1. Préalable

Afin de rendre un site attractif et des parcelles viabilisées à la disposition des investisseurs
industriels pour développer leurs activités, un réseau d’infrastructures minimales doit être
implanté soit à l’initiative du gouvernement, soit à charge de l’aménageur du site, soit en
commun dans le cadre d’un Partenariat Public Privé (PPP).

Ce réseau d’infrastructures comprend :

- le système routier interne : Un réseau routier devra être configuré de manière à


desservir et faciliter la circulation interne des usagers entre les différents zoning
(industriel, commercial, résidentiel et administratif) que la ZES devra disposer. Le coût
du système routier est fonction de la topographie de chaque terrain, du nombre et
de la longueur totale des routes envisagés et à tracer en conformité avec le schéma
directeur d’aménagement de la ZES. Ce schéma directeur est élaboré par chaque
autorité provinciale et sera mis à jour par l’aménageur qui manifestera son intérêt à
travailler avec la province.

- la connectivité de distribution d’eau : A défaut d’être connecté à un opérateur


de distribution d’eau existant, il est nécessaire de disposer dans la zone d’une usine
dédiée au traitement des eaux s’appuyant sur un captage et un pompage à partir d’une
source (rivière, fleuve, forage) quelconque pour ensuite assurer une distribution sur la
zone. Le plan directeur doit prévoir un espace dédié à cet usage. Le dimensionnement
et le coût des équipements à installer sont fonctions des besoins en consommation
d’eau évalués pour la ZES.

- la connectivité de distribution d’électricité : La Zone doit être connectée à un


opérateur de distribution d’électricité dont les lignes arrivent jusqu’au site de la ZES
et a même de disposer d’une capacité dédiée aux usages des industriels et résidents
de la Zone. Si la ligne de transmission vers la zone est à haute tension et ne peut être
employée directement à des fins industrielles ou domestiques, il est nécessaire d’avoir
sur le site une station de conversion de l’énergie à haute tension vers les niveaux de
moyenne et basse tension. Des lignes internes de transmission devront ensuite être
construites à partir de la sous station, selon les besoins industriels est domestiques.
Il peut aussi être envisagé la construction d’autre source de production d’énergie
(solaire, thermique, biomasse etc.). Le dimensionnement et le coût des équipements
dépendent des besoins estimés de la consommation en énergie de la ZES.

- le traitement des eaux usées : Un système d’évacuation et de traitement des eaux


usées pour l’ensemble de la ZES. Les différentes industries dans une ZES génèrent
différents types d’eaux usées. Certains industriels pourront requérir le développement
des modules séparés d’usine de traitement des eaux usées ou, alternativement,
construire leur propre usine de traitement avant la collecte des effluents par le système
d’eaux de la ZES. Le dimensionnement et le coût des équipements dépendent des
différents types d’eaux à collecter et traiter ainsi que de la longueur du circuit de
collecte jusqu’à l’usine.
8 COÛTS D’INFRASTRUCTURES
CAHIER DE BASE
DES COÛTS ESTIMATIFS ET DE SOUTIEN
DES INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
STRUCTURANTES ET INDUSTRIALISANTES

- le traitement des déchets solides : Une ZES requiert un dépôt des déchets solides.
Un espace et des infrastructures devraient être créés pour le dépôt de déchets solides.

Outre ce réseau d’infrastructures de base, des gros travaux de génie civil doivent être
réalisés (mouvement de terre, terrassements, etc.) et dépendent de la configuration des
terrains !

De ce qui précède, l’exercice ex-nihilo consistant à évaluer le coût des investissements


à réaliser dans une ZES manque de pertinence. Néanmoins, sur base des informations
tirées de deux dossiers examinés à l’AZES, un ordre de grandeur pour ces différents
investissements prévus par les aménageurs peut être donné.

Pour la ZES de Maluku, d’une superficie totale exploitable de 211 ha, on note les données
suivantes pour ces infrastructures de base (chiffres en dollars américains) :

Tableau 1. Coût d’aménagement de la ZES de Maluku

Rubriques Coûts

Mouvement des terres et routes 27 875 064

Travaux de terrassement 2 2 000 000

Réseaux hydrauliques et sanitaires et Traitement des déchets 25 340 726

Réseaux Electriques, communications et sécurité 6 334 223

Usine de potabilisation d’eau 385 253

Station de traitement des eaux usées 1 033 496

Total 82 968 762

Il convient de noter que :

- Le gouvernement central participe dans le coût total de la ZES de Maluku estimé à


USD 103 millions, pour environ USD 20 millions. Le complément des investissements
sera financé par l’aménageur retenu.

- Toutes les 6 zones industrielles ne disposent pas des mêmes externalités positives
comme Kinshasa. Par conséquent, l’accessibilité difficile à certaines zones peut
conduire à une augmentation des coûts de l’acheminement des équipements et de
certains intrants nécessaires à l’exécution des travaux ;

- La ZES de Maluku se trouve à côté d’une sous station à partir de laquelle on peut
connecter le réseau électrique interne, et ces coûts n’incluent pas la construction d’une
sous station ou des infrastructures de production d’énergie. Par ailleurs elle s’appuiera
sur les stations de captage de la Regideso qui ne sont pas éloignées du site. Pour
les ZES en provinces il faudra ajouter des montants additionnels. Ceci peut porter les
couts des investissements à environ 90 ou 100 millions USD par ZES Provinciale. il sied
d’insister néanmoins sur le fait que les coûts doivent tenir compte de la spécificité de
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INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS
STRUCTURANTES ETD’INDUSTRIALISATION
INDUSTRIALISANTES
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chaque zone et des externalités pouvant contribuer soit à augmenter ou à diminuer


les coûts total des investissements à réaliser. Il faudra en sus ajouter les coûts des
études.

2. Evaluation du coût des investissements dans les ZES

Hypothèses :

- Sur la période 2021 – 2023, dans chaque Zone industrielle, il est développé en PPP
une ZES à l’initiative des provinces qui la composent. Tenant compte des études
préalables réalisées dans le cadre de l’implantation des parcs agro industriels et des
intentions des autorités provinciales, les experts ont retenu vingt (20) possibles ZES à
rendre opérationnelles.

Tableau 2. Localisation des ZES et coût de leur aménagement dans


les zones industrielles
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CAHIER DE BASE
DES COÛTS ESTIMATIFS ET DE SOUTIEN
DES INFRASTRUCTURES
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STRUCTURANTES ET INDUSTRIALISANTES

- Si le coût moyen est d’USD 90 millions, pour l’horizon 2021- 2023, il faudra environ USD
1.973 milliards de dollars américains d’investissement en PPP (tableau 2 ci-dessous).

Les provinces devront chacune :

- Identifier des sites d’un minimum de 250 ha, les acquérir et les sécuriser ;

- Réaliser les études (topographique, environnemental, schéma directeur, rentabilité)


dont le coût doit s’ajouter à celui des investissements.

- Lancer des appels à manifestation d’intérêt et d’offre pour recruter les aménageurs ;

- Evaluer les terrains qu’elles disponibiliseront pour fixer la valeur de leur apport
dans les PPP,

- A défaut de voir les investissements de base financés totalement par les partenaires
privés, déterminer le pourcentage de leur participation dans le financement des
infrastructures de base.
COÛTS
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INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS
STRUCTURANTES ETD’INDUSTRIALISATION
INDUSTRIALISANTES
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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

CARTOGRAPHIE DES ZONES ECONOMIQUES SPECIALES

12°30'0"E 15°0'0"E 17°30'0"E 20°0'0"E 22°30'0"E 25°0'0"E 27°30'0"E 30°0'0"E


5°0'0"N

5°0'0"N
Gbadolite
Dingila-Bambili
Businga

ZONE
Bumba
INDUSTRIELLE
2°30'0"N

2°30'0"N
Text

NORD-EST
Bafwasende
ZONE Kolwezi
Beni
INDUSTRIELLE
NORD-OUEST
0°0'0"

0°0'0"
Walikale
Rutshuru
Kirundu

ZONE
2°30'0"S

2°30'0"S
INDUSTRIELLE
Kindu
ZONE EST
Maluku INDUSTRIELLE Baraka
OUEST Kasongo
Mweka
Bukanga Lonzo
ZONE
5°0'0"S

5°0'0"S
INDUSTRIELLE Kalemie
CENTRE
Ngandajika
Luiza
Kaniama
7°30'0"S

7°30'0"S
ZONE
Océan Atla ntiqu e
INDUSTRIELLE
SUD-EST
10°0'0"S

10°0'0"S
Kolwezi
12°30'0"S

12°30'0"S

12°30'0"E 15°0'0"E 17°30'0"E 20°0'0"E 22°30'0"E 25°0'0"E 27°30'0"E 30°0'0"E

Local isation

CENTRAL AFRICAN REP.


S. SUDAN

CAMEROON
NORD-UBANGI
BAS-UELE
Zone Economique Spéciale
SUD-UBANGI HAUT-UELE
MONGALA
EQ. GUINEA ITURI

EQUATEUR
TSHOPO ZONE_INDUSTRIELLE
GABON UGANDA
NORD-KIVU
TSHUAPA
SANKURU
RWANDA ZONE INDUSTRIELLE CENTRE
CONGO MAI-NDOMBE SUD-KIVU

ANGOLA
KINSHASA
KASAI MANIEMA BURUNDI ZONE INDUSTRIELLE EST
KONGO CENTRAL KWILU KASAI CENTRAL TANZANIA

KASAI LOMAMI ZONE INDUSTRIELLE NORD-EST


KWANGO ORIENTAL TANGANYIKA
HAUT-LOMAMI ZONE INDUSTRIELLE NORD-OUEST
HAUT-KATANGA MALAWI
ANGOLA LUALABA ZAMBIA ZONE INDUSTRIELLE OUEST
MALAWI
ZONE INDUSTRIELLE SUD-EST
MOZAMBIQUE

Congo Challenge
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AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
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AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
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B.
Evaluation du coût
des infrastructures
de transport
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COÛTS
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INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS
STRUCTURANTES ETD’INDUSTRIALISATION
INDUSTRIALISANTES
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Le processus d’industrialisation et la constitution des zones industrielles impliquent


l’interconnexion entre elles, et l’accentuation de la fluidité des transactions en termes de
mobilité et des marchandises échangées.

Dans cet ordre d’idées, la présente section identifie et évalue le coût sur des bases
assez frustres, des infrastructures diverses nécessaires pour la mise en œuvre effective
et efficace des six zones industrielles : voies aériennes, fluviales, lacustres et maritimes,
ferroviaires et les plates-formes multimodales.

L’enjeu de la logistique est qu’un bien ou un service n’a de valeur qu’à la mise à disposition
du client. Fournir une bonne accessibilité logistique demande donc des délais de livraison
respectés (pour éviter la rupture de stock), de la précision au niveau des créneaux de
livraison, de la flexibilité et un canal de distribution fiable, tout en maîtrisant les coûts.

Il est nécessaire par conséquent d’avoir une chaîne logistique fiable, dont tous les maillons
de la chaîne de transport sont fonctionnels, fiables et en bon état de fonctionnement. Le
réseau routier desservant les plateformes multimodales, y compris les voies d’accès aux
plateformes multimodales, doivent donc être en bon état, fluides, et garantir des temps
de parcours similaires à partir de l’origine de la marchandise et jusqu’à la destination de
celle-ci tout au long de l’année.

De même, les réseaux ferroviaires et fluviaux, officiants comme colonne vertébrale du


système multimodal, doivent répondre à ces mêmes niveaux d’exigence. De plus, pour
compenser les surcoûts occasionnés par le transbordement entre modes, ils devront être
particulièrement compétitifs au niveau de leurs coûts d’exploitation propres.

Les gains occasionnés par l’usage du mode fluvial et/ou ferroviaire devront donc être
supérieurs aux coûts générés par l’utilisation des différents modes de transport et le coût
occasionné par le transbordement dans les plateformes multimodales.

a. Les infrastructures aéroportuaires

Les trois aéroports internationaux de classe A (Kinshasa, Kisangani, Lubumbashi)


sont localisés aux périphéries de grands pôles économiques où des effets induits
sont escomptés en termes de création de nouvelles activités lucratives et d’emplois
(compagnies d’assistance en escale, commerces et services, etc.). Avec les autres aéroports
ci-après, Goma, Mbuji-Mayia et Gbadolite, la majorité du trafic aérien est échangé entre
ces aéroports situés dans des régions stratégiques du pays au plan économique.

Il est estimé que les trois aéroports (N’djili, Luano et Bangoka) représentent près du tiers
du trafic en mouvements, 54% des trafics de passagers et 62% du fret transporté. La
réhabilitation/modernisation des autres aéroports nationaux permettra de rééquilibrer
géographiquement le trafic et accroitre son volume.

Les principaux indicateurs de performance mesurables qui seront utilisés pour évaluer les
efforts accomplis dans le cadre de ces investissements a réaliser sont entre autres : (i) le
nombre moyen annuel d’accidents/incidents du transport aérien ; (ii) le taux de croissance
du trafic aérien international, intra-régional et domestique ; (iii) le taux de couverture de
l’espace aérien en équipements modernes d’aide à la navigation aérienne ; (iv) le niveau
des recettes d’exploitation de la RVA.
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CAHIER DE BASE
DES COÛTS ESTIMATIFS ET DE SOUTIEN
DES INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
STRUCTURANTES ET INDUSTRIALISANTES

Tableau 3. Les axes aériens (aéroportuaires) prioritaires pour l’interconnexion


des zones industrielles
Sources : AECOM Aviation, CEPTM, RVA et Estimations de Congo Challnge
CAHIER
COÛTS

Les aéroports internationaux de classe B (Gbadolite, Kananga, Kindu et Mbuji-Mayi) assureront des dessertes intérieures ainsi
que vers les pays limitrophes à la RDC. Ces aéroports seront pourvus de contrôles frontaliers et de systèmes/équipements
de sécurité et sûreté, mais la taille des aérogares pourra être plus modeste compte tenu des volumes anticipés de pointe
moins importants.

Les aéroports nationaux (Beni, Bukavu, Bunia, Kolwezi, Kalemie, Mbandaka, Tshikapa et Gemena) permettront au réseau
STRUCTURANTES
DES D’INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS

de relier les chefs-lieux à la Capitale et assurer le développement économique de leurs zones industrielles. Ces aéroports
COÛTS ESTIMATIFS DES

devront être sûrs et sécuritaires et devront avoir des liaisons aériennes directes vers la Capitale.
DE BASE

Les aéroports secondaires (Bumba, Bandundu, Isiro, Kikwit, Lodja et Matadi) auront une fonction dans le développement
économique des zones industrielles, mais leur niveau de trafic est nettement moins important. Un minimum d’infrastructures
a été considéré, mais les priorités de développement se définiront en fonction des budgets disponibles.
INDUSTRIALISANTES
INFRASTRUCTURES
ETD’INDUSTRIALISATION
ET DE SOUTIEN
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18 COÛTS D’INFRASTRUCTURES
CAHIER DE BASE
DES COÛTS ESTIMATIFS ET DE SOUTIEN
DES INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
STRUCTURANTES ET INDUSTRIALISANTES

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

CARTOGRAPHIE DES INFRASTRUCTURES AEROPORTUAIRES

12°30'0"E 15°0'0"E 17°30'0"E 20°0'0"E 22°30'0"E 25°0'0"E 27°30'0"E 30°0'0"E


5°0'0"N

5°0'0"N
Gbadolite

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INDUSTRIELLE
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12°30'0"S

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Localisation

CENTRAL
AFRICAN REP. S. SUDAN
CAMEROON Nord-ubangi
Bas-uele Haut-uele
Sud-ubangi
Mongala
Ituri

Tshopo UGANDA
Equateur
GABON CONGO Tshuapa Nord-kivu

Mai-ndombe
RWANDA
ZONE INDUSTRIELLE
Sud-kivu BURUNDI
ZONE INDUSTRIELLE CENTRE
Sankuru

ANGOLA Kins hasa Kasai


Kwilu Maniema TANZ ANIA
Kongo Central Lomami
ZONE INDUSTRIELLE EST
Infrastructures Aéroportuaires
Kasai
Oriental Tanganyika
Kwango
Kasai Central
ZONE INDUSTRIELLE NORD-EST

ANGOLA
Lualaba
Haut-lomami

Haut-katanga
ZAMBIA
o Aéroport International ZONE INDUSTRIELLE NORD-OUEST
ZONE INDUSTRIELLE OUEST
o Aéroport National ZONE INDUSTRIELLE SUD-EST

Congo Challenge
COÛTS
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INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS
STRUCTURANTES ETD’INDUSTRIALISATION
INDUSTRIALISANTES
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b. Les lignes de chemin de fer

Les axes choisis sont fonction principalement : a) de ceux reliant au moins deux zones
industrielles, b) de ceux permettant un désenclavement interne dans la zone industrielle
par une connexion entre plusieurs centres ou villes stratégiques intégrant les corridors
industriels.

Tableau 4. Les axes ferroviaires prioritaires pour l’interconnexion


des zones industrielles
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DES INFRASTRUCTURES
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STRUCTURANTES ET INDUSTRIALISANTES

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

LIGNES DE CHEMINS DE FER

12°30'0"E 15°0'0"E 17°30'0"E 20°0'0"E 22°30'0"E 25°0'0"E 27°30'0"E 30°0'0"E


5°0'0"N

5°0'0"N
Buta Ville Isiro Ville Aru Ville
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ZONE
2°30'0"N

2°30'0"N
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INDUSTRIELLE
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2°30'0"S

2°30'0"S
Kindu

ZONE
INDUSTRIELLE
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ZONE
INDUSTRIELLE ZONE
5°0'0"S

5°0'0"S
OUEST INDUSTRIELLE
Kalemie
CENTRE

Kabalo

La
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7°30'0"S
any
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Kamina Ville ZONE
INDUSTRIELLE
ro
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SUD-OUEST
cM

Océan
La

Atlantique
10°0'0"S

10°0'0"S

Lubumbashi
12°30'0"S

12°30'0"S

Luano

12°30'0"E 15°0'0"E 17°30'0"E 20°0'0"E 22°30'0"E 25°0'0"E 27°30'0"E 30°0'0"E

Localisation

CENTRAL
AFRICAN REP. S. SUDAN
CAMEROON Nord-ubangi
Bas-uele Haut-uele
Sud-ubangi
Mongala
Ituri
Lignes de chemin de fer
Tshopo UGANDA
Equateur
GABON CONGO Tshuapa Nord-kivu

Mai-ndombe
RWANDA
ZONE INDUSTRIELLE
Sankuru Sud-kivu BURUNDI

ANGOLA Kins hasa


Kwilu Kasai Maniema
ZONE INDUSTRIELLE CENTRE
TANZ ANIA

ZONE INDUSTRIELLE EST


Kongo Central Lomami
Kasai
Oriental Tanganyika
Kwango
Kasai Central

Haut-lomami
ZONE INDUSTRIELLE NORD-EST
Lualaba
ZONE INDUSTRIELLE NORD-OUEST
ANGOLA Haut-katanga
ZAMBIA ZONE INDUSTRIELLE OUEST
ZONE INDUSTRIELLE SUD-OUEST

Congo Challenge
COÛTS
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INFRASTRUCTURES
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c. Les infrastructures portuaires, lacustres et maritimes

Tous les ports sont à réhabiliter (dragage et balisage du fleuve Congo et ses affluents).
Il sied également d’envisager la construction des autres ports (intermédiaires) et quais
d’accostage.

Une hypothèse avancée ici est celle d’un coût de construction d’un port ordinaire à
20 millions de dollars américains, avec des structures minimales et aux standards
internationaux.

Tableau 5. Les ports fluviaux, lacustres et maritimes stratégiques de la RDC


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CAHIER DE BASE
DES COÛTS ESTIMATIFS ET DE SOUTIEN
DES INFRASTRUCTURES
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INDUSTRIALISANTES
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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


CARTOGRAPHIE DES INFRASTRUCTURES PORTUAIRES
LACUSTRES ET MARITIMES
12°30'0"E 15°0'0"E 17°30'0"E 20°0'0"E 22°30'0"E 25°0'0"E 27°30'0"E 30°0'0"E

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Localisation

CENTRAL
AFRICAN REP. S. SUDAN
CAMEROON Nord-ubangi
Bas-uele Haut-uele
Sud-ubangi
Mongala
Ituri
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¦ Infrastructures portuaires, lacustres et maritimes
Tshopo UGANDA
Equateur
GABON CONGO Tshuapa Nord-kivu

Mai-ndombe
RWANDA ZONE INDUSTRIELLE

Kins hasa
Sankuru Sud-kivu BURUNDI
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ANGOLA Kwilu Kasai Maniema TANZ ANIA
Kongo Central
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Oriental
Hydrographie
Kwango Tanganyika
Kasai Central
ZONE INDUSTRIELLE NORD-EST
Haut-lomami
Lualaba
ZONE INDUSTRIELLE NORD-OUEST
ANGOLA Haut-katanga Lac, océan
ZAMBIA ZONE INDUSTRIELLE OUEST
Cours d'eau ZONE INDUSTRIELLE SUD-EST

Congo Challenge
24 COÛTS D’INFRASTRUCTURES
CAHIER DE BASE
DES COÛTS ESTIMATIFS ET DE SOUTIEN
DES INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
STRUCTURANTES ET INDUSTRIALISANTES

d. Les infrastructures routières

Les axes routiers retenus ici sont ceux qui font partie des axes ultra-prioritaires et qui
nécessitent d’être asphaltés et transformés, dès que possible en autoroutes, en vue de
faciliter la fluidité du trafic des marchandises et des personnes entre deux ou plusieurs
zones industrielles. Toutes ces routes sont en conséquence des routes nationales (RN).

En ce qui concerne le secteur routier, l’hypothèse de travail retenue est celle d’un coût
moyen de 1,2 million de dollars américains pour la construction d’un km de route asphaltée.
COÛTS
CAHIER DES D’INFRASTRUCTURES DE BASE
COÛTS ESTIMATIFS DES ET DE SOUTIEN
INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS
STRUCTURANTES ETD’INDUSTRIALISATION
INDUSTRIALISANTES
25

Tableau 6. Les routes nationales interconnectant les zones industrielles


26 COÛTS D’INFRASTRUCTURES
CAHIER DE BASE
DES COÛTS ESTIMATIFS ET DE SOUTIEN
DES INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
STRUCTURANTES ET INDUSTRIALISANTES

N.B. : Désenclavement indique les routes nationales devant servir à la mobilité intra zone
industrielle.
COÛTS
CAHIER DES D’INFRASTRUCTURES DE BASE
COÛTS ESTIMATIFS DES ET DE SOUTIEN
INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS
STRUCTURANTES ETD’INDUSTRIALISATION
INDUSTRIALISANTES
27

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


CARTOGRAPHIE DES ROUTES NATIONALES
INTERCONNECTANT LES ZONES INDUSTRIELLES
12°30'0"E 15°0'0"E 17°30'0"E 20°0'0"E 22°30'0"E 25°0'0"E 27°30'0"E 30°0'0"E
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Localisation

CENTRAL
AFRICAN REP. S. SUDAN
CAMEROON Nord-ubangi Bas-uele Haut-uele
Sud-ubangi
Mongala
Ituri
UGANDA
Equateur Tshopo
GABON CONGO Tshuapa Nord-kivu

Mai-ndombe
RWANDA
ZONE INDUSTRIELLE
Sankuru Sud-kivu BURUNDI

ANGOLA Kinshasa
Kwilu Kasai Maniema
ZONE INDUSTRIELLE CENTRE
Kongo Central Kasai
Oriental
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" ZONE INDUSTRIELLE EST
Kwango

ZONES RELIEES
Kasai Central

Haut-lomami
ZONE INDUSTRIELLE NORD-EST

ANGOLA Lualaba
RN inter zones industrielles ZONE INDUSTRIELLE NORD-OUEST
RN intra zones ZONE INDUSTRIELLE OUEST
ZAMBIA
Haut-katanga

TRONCONS NON CONCERNES ZONE INDUSTRIELLE SUD-EST

Congo Challenge
28 COÛTS D’INFRASTRUCTURES
CAHIER DE BASE
DES COÛTS ESTIMATIFS ET DE SOUTIEN
DES INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
STRUCTURANTES ET INDUSTRIALISANTES

e. Les infrastructures énergétiques (électricité)

Les investissements en infrastructures énergétiques portent essentiellement sur


l’hydroélectricité et l’exploitation du gaz méthane. La raison est simple : le poids de
l’hydroélectricité et le gaz méthane est de loin plus important que toutes les autres
sources d’énergie.

Tableau 7. Coût des sites hydroélectriques et de production de gaz méthane

Source : Snel

L’évaluation des coûts des centrales hydroélectriques est basée sur deux facteurs
importants :

- Le coût des infrastructures de production, c’est-à-dire de la centrale elle-même ;


- Le coût lié au transport du courant électrique : l’équivalent de 30% du coût de
production lorsque le montant est inférieur à 350 millions de dollars américains.
Notez que le poste d’arrivée est estimé approximativement à 10 millions de dollars
américains. Les centrales financées par le secteur privé et/ou les partenaires au
développement ont un coût nul dans le tableau.
COÛTS
CAHIER DES D’INFRASTRUCTURES DE BASE
COÛTS ESTIMATIFS DES ET DE SOUTIEN
INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS
STRUCTURANTES ETD’INDUSTRIALISATION
INDUSTRIALISANTES
29

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

CARTOGRAPHIE DES INFRASTRUCTURES ENERGETIQUES

12°30'0"E 15°0'0"E 17°30'0"E 20°0'0"E 22°30'0"E 25°0'0"E 27°30'0"E 30°0'0"E


5°0'0"N

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12°30'0"S

12°30'0"S

12°30'0"E 15°0'0"E 17°30'0"E 20°0'0"E 22°30'0"E 25°0'0"E 27°30'0"E 30°0'0"E

Localisation

CENTRAL
AFRICAN REP. S. SUDAN
CAMEROON

d
Nord-ubangi
Bas-uele Haut-uele
Sud-ubangi
Mongala
Ituri Infrastructures energétiques électriques
Tshopo UGANDA

ZONE_INDUSTRIELLE
Equateur
GABON CONGO Tshuapa Nord-kivu

Mai-ndombe
RWANDA
ZONE INDUSTRIELLE CENTRE
Sud-kivu BURUNDI
ZONE INDUSTRIELLE EST
Sankuru

ANGOLA Kins hasa Kasai


Kwilu Maniema TANZ ANIA

ZONE INDUSTRIELLE NORD-EST


Kongo Central Lomami
Kasai
Oriental Tanganyika
Kwango
Kasai Central

Haut-lomami
ZONE INDUSTRIELLE NORD-OUEST
Lualaba
ZONE INDUSTRIELLE OUEST
ANGOLA Haut-katanga
ZAMBIA ZONE INDUSTRIELLE SUD-EST
ZONE INDUSTRIELLE SUD-OUEST

Congo Challenge
30 COÛTS D’INFRASTRUCTURES
CAHIER DE BASE
DES COÛTS ESTIMATIFS ET DE SOUTIEN
DES INFRASTRUCTURES
AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
STRUCTURANTES ET INDUSTRIALISANTES

f. Récapitulatif des couts des infrastructures connexes aux zones industrielles


(en millions de USD)

Le tableau 8 indique que le niveau d’investissement nécessaire pour porter le processus


d’industrialisation de la RDC sur les rails est estimé à 58, 5 milliards de dollars américains.
Il comprend un ensemble des routes jugées prioritaires, des lignes de chemin de fer, des
aéroports et pistes d’atterrissage des aéronefs, des ports lacustres, fluviaux et maritimes,
de l’énergie hydroélectrique ainsi que des zones économiques spéciales.

Tableau 8. Coût total des infrastructures de base en zones industrielles

Les gros investissements portent sur la fourniture de l’énergie électrique pour libérer
l’entrepreneuriat privé et attirer les investisseurs étrangers. Les deux grands sites
stratégiques du pays (Inga et Wanni Rukula) devraient être redynamisés pour ce faire.

Ensuite, il faut fluidifier le trafic routier en asphaltant certaines routes nationales (RN)
mettant en liaison les zones industrielles et permettant de connecter toutes les provinces
de la république avec le reste du monde. Ces axes retenus dans ce document devraient,
en principe et en toute urgence, être construits en autoroutes.

C’est pour cela que le réseau ferroviaire doit être réhabilité et pour certains axes, construit.
C’est le cas des tronçons Ilebo – Kinshasa, Matadi-Banana et les lignes de chemins de fer
dans le Nord du pays (Bumba-Aketi-Isiro-Mungbere-Aru).

Il devient donc nécessaire que la question des infrastructures de transport soit prise en
charge par les travaux portant sur le Plan quinquennal des transports de manière à garantir
une meilleure interpénétration de grands outils de planification du développement de la
RDC.
COÛTS D’INFRASTRUCTURES DE BASE ET DE SOUTIEN
AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION
31
32 COÛTS D’INFRASTRUCTURES DE BASE ET DE SOUTIEN
AU PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION

CAHIER DES COÛTS ESTIMATIFS DES


INFRASTRUCTURES STRUCTURANTES
ET INDUSTRIALISANTES

www.minindustrie.gouv.cd

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