N° 1975

L’ébauche de la copie
Bi-Hebdomadaire Gabonais d’Informations Générales
58e Année
500FCFA

Du lundi 15 au mercredi 17 avril 2024 www.agpgabon.ga

Dialogue national inclusif

Une ébauche des résultats du Dialogue national inclusif devrait être disponible cette semaine, au terme des travaux en Commission
débutés le 8 avril dernier et axés sur des thématiques bien précises. Et dans la foulée, les participants à ces assises prévoient de
consigner le fruit de leur réflexion dans des rapports à adopter lors des plénières à venir. Le dernier virage vers le rendu de la
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copie définitive est à portée de vue, pourrait-on dire.

Crédit photos : COM DNI

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2 Agence Gabonaise de Presse
Du lundi 15 au mercredi 17 avril 2024
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L’évéNEmENt
événement@agpgabon.ga

Visite du Président de la Transition en Côte d’ivoire

un déplacement à plusieurs enjeux

La visite de travail et d’amitié effectuée du 11 au 13 avril à Abidjan, la capitale économique de Côte d’ivoire, présente plusieurs
enjeux qui participent de l’avenir du Gabon et du renforcement des relations bilatérales.
Stéphan NGuémA
LibREviLLE / GAboN

C
ette visite qui s’est
tenue après la ren-
contre entre le Chef
de l’Etat, le Général
Brice Clotaire Oligui
Nguema, et son homologue ivoi-
rien Alassane Dramane Ouat-
tara,qui intervenait après la ren-
contre entre les deux hommes
en novembre dernier à Ryad en
Arabie Saoudite, en marge du
premier sommet saoudien-afri-
cain, avait comme premier enjeu,
le retour du Gabon sur la scène
continentale.
En effet, à travers un tête-à-tête
avec son homologue ivoirien
Alassane Ouattara, le Chef de
l’Etat Gabonais avait sollicité l’ap-
pui de ce dernier pour son sou-
tien en ce qui concerne la volonté

Crédit Photo : COM PR

du Gabon de voir annulées les
sanctions de l’Union Africaine.
Le Président de la République
a donc saisi l’occasion de cette
rencontre, pour solliciter l’appui Séance de la conférence de presse des deux Chefs d’Etat après leur tête-à-tête
du président ivoirien afin que ce
dernier plaide en faveur de la
levée des sanctions de l’Union
Africaine qui pèsent sur le Gabon,
depuis le coup patriotique de
Libération intervenue le 30 août
dernier. Une sollicitation à
laquelle le numéro 1 ivoirien a
répondu favorablement en expri-
mant sa disposition à accompa-
gner le Gabon en partageant son
expérience et les valeurs de paix,
de cohésion et de concorde,
chères aux deux Nations. Alas-
sane Ouattara a également tenu
à saluer le déroulement de la
Transition au Gabon, ainsi que la
bonne organisation du Dialogue
national dont il a apprécié l'in- Le Chef de l’Etat au CNRA de Yopougon... ... et à la centrale d’Azito
clusivité.
Autre enjeu est le renforcement Aussi, le développement aura-t-il été un autre enjeu
de coopération bilatérale entre de ce séjour ivoirien du chef de l’Etat Gabonais. Les
les deux pays. Le Gabon qui entre- visites effectuées par ce dernier au Centre National de
tient d’excellentes relations avec Recherche Agronomique (CNRA), situé dans la com-
la Côte d’ivoire depuis 1966, sou- mune de Yopougon, et à la Centrale de production
haite les redynamiser et les ren- d’électricité d’Azito, ont été l’occasion, pour le Président
forcer, afin de les adapter à l’ère de la Transition, de s’inspirer du modèle de dévelop-
du temps, en conformité avec les pement de la Côte d’ivoire, à travers ces deux infra-
réalités du moment et les aspi-
rations de développement de structures.
leurs peuples. Une volonté par- Enfin, le dernier enjeu aura été de partager la vision
tagée par les deux Chefs d’Etat du CTRI à la Communauté gabonaise vivant en Côte
qui se sont félicités de la qualité d’ivoire et de recueillir ses préoccupations auxquelles
des relations d’amitié et de fra- le Chef de l’Etat a instruit le Gouvernement à tout
ternité qui unissent Libreville et mettre en œuvre pour trouver des solutions urgentes.
Abidjan. Non sans émettre le vœu
d’œuvrer à la redynamisation et Tout ceci démontre clairement que la visite effectuée
à la diversification de leur coo- par ''l'homme du 30 août'' en Côte d’ivoire a été un
pération, notamment dans les succès, au regard des résolutions. Des résolutions dont
Le Chef de l’Etat répondant favorablement aux préoccupations
domaines agricole, minier et la mise en œuvre est attendue par les peuples gabonais
énergétique entre autres. et ivoirien. d’une compatriote.
 POLITIQUE
politique@agpgabon.ga
Dialogue national inclusif
Les Gabonais pour des réformes politiques profondes
Les contributions enregis-
trées par la Commission
politique révèlent la volonté
des Gabonais de voir un
Gabon réformé en profon-
deur sur le plan politique et
institutionnel.
STÉPHANE NGUEMA
LIBREVILLE / GABON
C
ette volonté a été dévoi-
lée samedi dernier au
Stade d’Angondjé, lieu
du déroulement du Dia-
logue national inclusif,
où a eu lieu la conférence de presse
de ladite commission animée par
les membres du bureau de cette
commission que dirige Bertrand
Noel Boundzanga. Il était question,
à travers cette rencontre avec les
hommes et femmes de médias, de
permettre aux Gabonais qui ont
envoyé leurs contributions en par-
ticulier et ceux du Gabon tout entier
en général, de suivre tout ce qui se
passe au Dialogue national inclu-
sif.
Sur les régimes proposés, notam-
Vox populis
PROPOS RECUEILLIS PAR
ROSINE NJEH ANGOE
LIBREVILLE / GABON
Pr. Bruno Ella Nguema, membre
de la sous-commission Souverai-
neté nationale
«Les Gabonais veulent des cri-
tères pour acquérir la nationalité
et souhaitent la limitation du flux
d’immigration»
Ce qu’il en ressort, c'est de redon-
ner la force à la nationalité gabo-
naise, de telle sorte qu’ils se sen-
tent en sécurité sur leur territoire
à partir des critères juridiques clai-
rement définis. C’est-à-dire qu’il
ne sera plus question d’acquérir
la nationalité gabonaise sans pas-
ser par des étapes. Car, au cours
des quatorze dernières années,
l’Etat gabonais était en déliques-
cence totale, et les Gabonais
étaient en insécurité physique-
ment, moralement, culturellement
voire spirituellement. D’où il en
ressort un fort souhait pour les
Gabonais de se sentir en sécurité,
au sortir de ce Dialogue national.
Alain Mouagouandi, membre de
la commission ‘’Bien-être social’’,
pour le compte de Dynamique
Unitaire.
«Les Gabonais souhaitent le paie-
ment de leurs rappels-soldes»
Les questions en rapport avec le
salaire ont été abordées lors de
cette journée. Les Gabonais ont
Le panel de la Commission politique conduit
par son président Noël Bertrand Boundzanga.
ment le régime présidentiel, le
régime semi-présidentiel et le
régime parlementaire, la préférence
des Gabonais semble reposer sur le
régime présidentiel avec l’applica-
«Ce qui sous-entend une interdiction
tion de la séparation des pouvoirs.
d’immixtion d’un pouvoir sur un
autre, tel que cela a été le cas dans
le régime déchu, où les pouvoirs judi-
ciaire et législatif étaient des caisses
de résonance du pouvoir exécutif»,
comme l'indique un membre de
cette Commission.
De même, ils proposent la sup-
Ils en parlent
Pr. Bruno Ella Nguema
souhaité voir le Salaire Minimum
Interprofessionnel Garanti (SMG)
être augmenté, tout comme le
point d’indice. Dans leurs proposi-
tions, ils souhaitent également que
leurs rappels-soldes soient payés.
Il va falloir peut-être réfléchir à
une sorte de chronogramme pour
éponger cette dette, parce que la
difficulté de l’État, c’est, il faut le
reconnaître, que tout cet argent
soit payé d’un coup. Le rôle de nos
différentes commissions, c’est de
regarder les différentes possibilités,
pour qu’un jour, cette dette soit
réellement payée.
Christian Bernard Rekoula, mem-
bre de la sous-commission Justice,
Droits et Libertés
«L’avis est que les enquêtes soient
rouvertes sur les dossiers des
crimes»
«Sur les crimes rituels, l’avis des
populations est que les enquêtes
soient rouvertes et que les auteurs
et commanditaires soient traduits
devant les tribunaux. C’est juste-
Du lundi 15 au mercredi 17 avril 2024
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Crédit Photo : Com. DNI
pression de certaines institutions
et administrations. D’abord parce
qu’elles sont budgétivores. Puis,
parce que cette suppression va par-
ticiper à la réduction du train de vie
de l’Etat au profit de l’amélioration
de conditions de vie des Gabonais
et de la réalisation des projets de
développement. Au nombre de ces
institutions et administrations, figu-
rent le Sénat, la Commission Natio-
nale de Lutte Contre la Corruption
et l’Enrichissement Illicite (CNLCEI),
ainsi que les agences comme
l’Agence Nationale de l'Urbanisme
Alain Mouagouandi
ment ce qui fait l’objet des débats.
Il en est de même pour les évène-
ments postélectoraux d’autant plus
que, jusqu’à ce jour, il y a des
familles qui ne savent pas ce que
sont devenus leurs enfants et
parents disparus. Au-delà des
crimes rituels, il y a éventuellement
les crimes économiques. Le Gabon
a brassé, ces dernières années,
énormément d’argent. Le Gabon a
eu plus d’argent ces 20 dernières
années qu’auparavant. Nous avons
initié, il y a quelques années, plu-
sieurs projets, mais sans résultats
concrets. Ce que nous observons
par contre, c’est que, dans tout le
pays, il y a des personnes qui
n’étant que fonctionnaires, dispo-
sent aujourd’hui d’un patrimoine
immobilier assez important. Ces
sont également des questions que
nous traitons.
Pierre Mintsa, membre de la sous-
commission Emploi
«La révision des conditions d’en-
trée à la Fonction publique sont
et des Travaux topographiques
(ANUTTC).
Sur la Constitution, les Gabonais
souhaitent que la nouvelle Loi fon-
damentale soit rigide par la mise
en place des mécanismes qui vont
empêcher sa manipulation. Cette
proposition tire son essence dans
la récurrence de la modification de
l’ancienne loi fondamentale qui a
connu plusieurs révisions au profit
du régime déchu dont le seul objectif
était de se maintenir au pouvoir
pour se maintenir au pouvoir. Les
Gabonais proposent, à cet effet, l’in-
terdiction de toucher l’article qui
interdira la modification de la
Constitution.
Au niveau de la gestion du pays,
des contributions au niveau poli-
tique révèlent l’envie des Gabonais
de voir les institutions du pays assu-
mer leur responsabilité. Notam-
ment, en rendant compte de leur
gestion et faire d’elles des compta-
bles de leurs actes posés.
S’agissant de la Fonction de Pre-
mier ministre, la redéfinition de ce
poste a été proposée afin de mar-
quer une rupture avec les pratiques
du passé où le chef du Gouverne-
ment était réduit à un simple colla-
Christian Bernard Rekoula
en débat»
Dans ce débat, l’élément-phare qui
ressort est la révision des conditions
d’accès à la Fonction publique en
termes de critères d'âge. Vous savez
que, pour être à la Fonction
publique, il fallait être recruté à 35
ans maximum et, dépassé cet âge,
vous devenez contractuel sous le
statut local. Dès lors que nous
reconnaissons que ces jeunes sont
victimes du gel, il va falloir qu’on
statue sur leur cas. Cela voudrait
dire que nous devons remettre en
cause les critères de 33 ans pour
participer à un concours d’entrée
à la Fonction publique, mais plutôt
aller au-delà de 33 ans. La Fonction
publique ne peut pas absorber tous
ces demandeurs d’emploi. Il est
alors question de mettre en place
une synergie de telle sorte que, tous
les dossiers soient évalués y compris
ceux qui ont subi le gel depuis 2015.
Qu’ils regardent ceux qui peuvent
être recrutés par la Fonction
publique et ceux qui doivent être
orientés vers le secteur privé où il
Agence Gabonaise de Presse
3
Page
borateur du Président de la Répu-
blique.
En ce qui concerne le plan judi-
ciaire, les Gabonais aspirent à une
justice indépendante qui ne sera
plus aux ordres du pouvoir exécutif.
En effet, sur les neuf cent quarante-
trois (943) contributions reçues,
huit cent quatre (804) contributions
sont axées à l’indépendance de la
Justice. D’où ils proposent d’ailleurs
le retour de la Cour constitutionnelle
dans le pouvoir judiciaire, tel que
cela était libellé dans le Constitution
de mars 1991 issue de la Conférence
nationale de 1990.
Et dans le domaine de la justice,
les Gabonais veulent la répression
des crimes financiers et rituels, la
légalisation du mariage coutumier
tout en conditionnant comme préa-
lable avant le mariage civil, ainsi
que la régularisation de la dot. Tout
en mettant un point d'honneur sur
l’interdiction, sur le sol gabonais,
du mariage homosexuel qui va à
l’encontre des us et coutumes du
pays.
Toutes ces propositions tradui-
sent clairement que les Gabonais
veulent un Etat de Droit et la démo-
cratie.
Crédit Photo : RNA
Jean-Aimé Moucketou
va falloir mener des actions fortes,
de sorte que les employeurs puis-
sent accorder la priorité à l’em-
bauche des Gabonais. Ceci, pour
réduire le taux de chômage qui
est de 37% au Gabon.
Jean-Aimé Moucketou, représen-
tant de la Diaspora
«La rémunération des journa-
listes fait partie des sujets de dis-
cussions».
La situation salariale des profes-
sionnels de la Communication est
débattue dans notre commission
Justice-Droits et Libertés. Dans les
pays que je fréquente et faisant
l’investigation, je constate que le
journaliste dans notre pays est
mal payé. Je pense qu’il faut que
le journaliste soit bien rémunéré.
On peut parler du manque de
matériel, mais s’il n’est pas bien
payé, son statut n’est pas respecté,
je pense qu’on ne peut parler de
communication.
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Ports du Gabon / 50ème anniversaire OPRAG
Doter les ports gabonais d'un arrière-pays
international et d'un hinterland
Af i n d e f a i re f a ce à l a
concurrence mondiale,
l’Etat envisage de trans-
former les ports gabonais
en ports intelligents.
LORIALE KOMbA MAnFOUMbY
LIbREvILLE / GAbOn
D
oter les ports
gabonais d'un
arrière-pays
international
est une vision
prospective audacieuse et
courageuse pour dynamiser
les ports et renforcer leur
compétitivité dans la sous-
région. L'arrière-pays fait
référence à la partie conti-
nentale adjacente aux ports,
et il devient international
lorsque des marchandises
provenant ou à destination
de cet espace traversent une
frontière.
Actuellement, la plupart
des marchandises transitant
par les ports gabonais sont
Ports africains
Objectif : avoir des ports intelligents et résilients
La conférence conjointe de l'Association Panafricaine de Coopération Portuaire (APCP) et International Association of Ports and Harbors (IAPH), or-
ganisée du 11 au 12 avril dernier à Libreville, à l'occasion du cinquantenaire de l’Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG), s’est soldée par
plusieurs recommandations, dont la digitalisation des ports africains.
LKM
LIbREvILLE / GAbOn
A
u regard de la com-
pétitivité à l’échelle
mondiale, il est
plus qu’important
à ce jour de penser
à la digitalisation des ports afri-
cains. Elle permettra de rendre
ces ports plus intelligents et
résilients, en améliorant leur
efficacité opérationnelle et en
favorisant leur transition vers
des infrastructures durables.
Selon la Chargée des affaires
économiques de la Conférence
des Nations-Unies sur le Com-
merce et le Développement
(CNUCED), Chef de projet intel-
ligent et durable, Luisa Rodri-
guez, cela implique le dévelop-
pement de stratégies nationales,
l'établissement d'un plan d'ac-
t i o n e t l a ré f l ex i o n s u r l a
manière de construire des ports
axés sur les énergies renouve-
lables. Non sans oublier le volet
lié au renforcement des capa-
Du lundi 15 au mercredi 17 avril 2024 - https://www.agpgabon.ga
La nécessité de dynamiser les ports et renforcer leur compétitivité dans la sous-région.
produites localement. Cepen-
dant, il est souhaitable que
nos ports puissent accueillir
des marchandises provenant
d'autres pays. Pour ce faire,
il est important de doter ces
ports d'un hinterland natio-
cités et au dialogue régional en
c o l l a b o ra n t ave c d ' a u t re s
acteurs.
Le port d'Abidjan en Côte
d'Ivoire est cité en exemple
pour son engagement dans la
digitalisation et sa volonté de
devenir une véritable infra-
structure durable et intelli-
gente. Au cours des deux der-
nières années, l'État de Côte
d'Ivoire a acquis à 100 % le gui-
chet unique du commerce exté-
rieur, qui est maintenant une
société d'État. La nouvelle direc-
tion du guichet unique a pour
objectif principal de rendre opé-
rationnel le module relatif aux
activités portuaires.
Un exemple à suivre pour
bien d’autres pays africains,
dont le Gabon afin d’être rési-
lients face aux situations catas-
trophiques comme la pandémie
de Covid-19 qui a désorganisé
l'ensemble du transport mari-
time et la situation d'insécurité
qui règne au niveau du canal de
Suez, obligeant les navires à
modifier leurs routes habi-
nal.
Le Gabon dispose d'un lit-
toral de 950 km, le deuxième
plus long du golfe de Guinée
après l'Angola. Cependant,
selon les experts, les ports
du Gabon sont défavorisés en
tuelles en contournant l'Afrique.
Sur le plan environnemental,
les pays de l'Afrique de l'Ouest
et du Centre se doivent d’avoir
Un nouvel espace en lien avec le port viendra améliorer les services du port gabonais.
ECOnOMIE
economie@agpgabon.ga
Crédit Photo s DR
raison de facteurs géomor-
phologiques, de conditions
d'approfondissement peu
favorables et de capacités
d'accueil limitées pour les
navires de grande capacité.
Aussi, le manque de diversi-
la certification ISO 14001 : 2004
pour leur engagement en
matière d'environnement, ainsi
que d'autres certificats de qua-
fication de marchandises et
l'exploitation qui est essen-
tiellement articulée autour
du produit de base que sont
les mines, ne favorisent pas
le commerce extérieur du
pays.
Pour les experts, l'objectif
est d'élargir le marché gabo-
nais en captant des parts de
marché des pays voisins qui
cherchent à diversifier leurs
voies d'accès à l'exportation
et à l'importation. Cela néces-
site le développement et la
modernisation de nos infra-
structures portuaires pour
faire face à la concurrence
régionale.
Equiper les ports d'un
arrière-pays international
présenterait ainsi plusieurs
avantages. Cela permettrait
par exemple de diversifier les
débouchés pour le Gabon et
d'élargir l’influence politique.
Pour l’heure, l'Ogooué-
Ivindo a été identifié comme
point de départ pour ces pro-
jets intégrateurs.
lité. L’obtention de ces certifi-
cations démontre l'engagement
envers la durabilité et la pro-
tection de l'environnement.
Crédit Photo s DR

ECONOMIE
economie@agpgabon.ga
Construction d'une cité administrative à Libreville
20 milliards CFA d'économies en perspective
Heureuse coïncidence, l'initiative fait partie des propositions des Gabonais, au titre des contributions citoyennes au Dialogue National Inclusif,
s'agissant de l'amélioration des conditions de travail dans l’administration publique.
La cité administrative devrait, par ailleurs, embellir cette partie de Libreville.
FREDDY EYOGUE
LIBREVILLE / GABON
A
près des décen-
nies de location
pour plusieurs
administrations
publiques, les
nouvelles autorités du Gabon
entendent sortir de ce cercle
vicieux, avec la construction
d'une cité administrative à
Libreville, dans la zone de
Plaine-Orety.
L'idée étant de regrouper des
services publics en ce lieu, afin
d’optimiser leur fonctionne-
ment, de renforcer le patri-
moine de l’Etat, et de réaliser
L’idée est d’optimiser le fonctionnement des administrations.
Du lundi 15 au mercredi 17 avril 2024 - https://www.agpgabon.ga
des économies d’échelle. Ce
d'autant plus que l'Etat affiche
une impressionnante ardoise
locative de plus de 20 milliards
FCFA par an.
Le Premier ministre, Ray-
mond Ndong Sima, a récem-
ment présenté le projet au Pré-
sident de la Transition, Brice
Clotaire Oligui Nguéma, qui en
a donné son quitus.
«L’opération de dédommage-
ment des populations avait déjà
été effectuée. Dans les semaines
ou mois à venir, celles-ci seront
invitées à libérer la zone, afin
de lancer la construction de
cette cité administrative»,
indique-t-on du côté du Ser-
vice de la Communication de
Crédit Photo : COM PR
la Primature.
En plus de cette cité admi-
nistrative dont la construction
est attendue à Plaine-Orety,
une autre Cité administrative
dite Émeraude -il s'agit de
deux bâtiments R+8- est en
train de sortir de terre entre
le magasin SanGel et l'Institu-
tion Immaculée Conception.
C'est une réalisation CTRI mise
en œuvre par le Génie militaire
et la Société publique de
construction et de réhabilita-
tion des édifices publics (Soco-
rep).
Comme on le voit, le CTRI est
déterminé à sortir l'Etat gabo-
nais du cercle vicieux de la
location.
Crédit Photo : COM PR
CHRONIQUE DE L’ENVIRONNEMENT
Végétalisation urbaine au Gabon : Une oppor-
tunité verte pour la jeunesse
*ADRIEN N’KOGHE-MBA*
LIBREVILLE / GABON
À
l'aube de chocs cli-
matiques extrêmes
qui promettent de
redessiner le
visage de nos cités,
la végétalisation des villes au
Gabon apparaît non seulement
comme une nécessité écolo-
gique mais aussi comme une
formidable opportunité écono-
mique, en particulier pour la
jeunesse gabonaise.
Selon le cabinet Verisk Maple-
Croft, deux tiers des villes afri-
caines seront sévèrement
impactées par le changement
climatique d'ici 2035. Le Gabon,
avec 87 % de sa population
résidant en milieu urbain, se
trouve à la croisée des chemins
: continuer sur la voie du déve-
loppement urbain traditionnel
ou embrasser une transforma-
tion verte qui pourrait être le
moteur d'un avenir durable.
La végétalisation des espaces
urbains est une réponse directe
aux îlots de chaleur de ces
zones urbaines significative-
ment plus chaudes que leurs
environs ruraux ou naturels,
dues à l'activité humaine et à
la concentration de structures
artificielles. En intégrant des
espaces verts tels que parcs,
jardins verticaux et toitures
végétalisées, nous pouvons non
seulement améliorer la qualité
de l'air et réduire les tempéra-
tures urbaines, mais également
créer un cadre de vie plus
agréable et sain pour tous les
citoyens.
Cependant, l'aspect le plus
stimulant de la végétalisation
des villes réside dans son
potentiel de création d'emplois
pérennes, particulièrement
pour les jeunes Gabonais.
Actuellement, un tiers de notre
jeunesse est au chômage, une
statistique alarmante qui
appelle des solutions inno-
vantes et inclusives. Le secteur
de la végétalisation urbaine
offre une variété d'emplois,
depuis la conception paysagère
jusqu'à l'entretien des espaces
verts, en passant par la
recherche en agronomie et le
développement de nouvelles
5
Page
Agence Gabonaise de Presse
technologies vertes.
En investissant dans la for-
mation des jeunes Gabonais
dans ces domaines verts, nous
ne stimulons pas seulement
l'emploi local, mais également
toute une chaîne de valeur asso-
ciée à l'économie verte. Cela
inclut les pépinières locales, la
production et la distribution de
matériaux écologiques, ainsi
que le développement de start-
ups spécialisées dans les inno-
vations durables. Ces entre-
prises pourraient devenir des
leaders non seulement au
niveau national, mais aussi sur
le marché africain en expan-
sion, où la demande pour des
solutions urbaines durables
continue de croître.
La végétalisation des villes
gabonaises est donc plus
qu'une mesure écologique ;
c'est une stratégie économique.
Elle représente une chance de
transformer le défi du chômage
des jeunes en une opportunité
de développement personnel
et collectif, tout en contribuant
à la lutte contre le changement
climatique.
Il est essentiel que les pou-
voirs publics, en collaboration
avec le secteur privé et les ins-
titutions éducatives, mettent en
place des programmes de for-
mation ciblés et soutiennent
financièrement les initiatives
vertes. Le temps est venu pour
l e G a b o n d e p re n d re d e s
mesures audacieuses vers un
avenir plus vert et inclusif.
Face à l'imminence de chocs
climatiques extrêmes, la végé-
talisation de nos villes est plus
qu'une option ; c'est une néces-
sité impérative. Pour notre
environnement, pour notre éco-
nomie, et surtout, pour notre
jeunesse.
* Directeur général de
l’Institut Léon Mba et prési-
dent de l’association Les
Amis de Wawa pour la
préservation des forêts du
bassin du Congo
Page
6 Agence Gabonaise de Presse
PRÉOCCUPATIONS AUTOUR DES CONCOURS
Constat
L’ouverture des concours et le parcours des candidats
La prise d'assaut des administrations publiques du Gabon, particulièrement à Libreville, par les demandeurs d'emploi montre l'impact de l’arrêt du
gel des recrutements, concours et stages dans la fonction publique, décidé par le Premier ministre raymond ndong sima.
LAurE nGoLo LEPEPE
LiBrEviLLE / GABon
D
epuis la signa-
ture, par le Pre-
mier ministre
Raymond Ndong
Sima, de l'arrêté
numéro 00009/PM/MFPRC du
24 novembre 2023, mettant
un terme au gel des recrute-
ments, des concours, des titu-
larisations, avancements et
reclassements dans la Fonc-
tion publique, on note une
effervescence sans pareille,
dans toutes les administra-
tions du pays. Des centaines
voire des milliers d’usagers y
affluent, qui pour déposer des
dossiers d’intégration ou de
participation à un concours,
qui pour s’enquérir de sa
situation administrative etc.
C’est donc un arrêté qui fait
du bien à beaucoup de Gabo-
nais, qui ne cachent d’ailleurs
pas leur satisfaction.
Il faut dire que les choses
sont en train de changer en
bien dans notre pays. Tant et
si bien qu’on constate avec
bonheur, que les concours ne
sont plus lancés en catimini
Le critère d’âge : un obstacle pour la majorité des postulants
Depuis l’entrée en vigueur
de l ’a r r ê t é
000009/PM/MfPrc du 24
novembre 2023 mettant un
terme au gel des recrute-
ments, concours, examens,
titularisations, avance -
ments, stages et reclasse-
ments, plusieurs concours
d ’e n t r é e à l a fo n c t i o n
publique sont lancés. seu-
lement, le critère d’âge est
rédhibitoire pour bon nom-
bre de postulants. En clair
les Gabonais diplômés,
ayant dépassé l’âge fixé
dans la plupart des
concours d’État, s’en trou-
vent disqualifiés du fait de
cet écueil.
friDA BoMBA
LiBrEviLLE / GABon
L
a relance des
concours d’entrée à
la Fonction publique
au Gabon sous l’ère
des nouvelles autori-
tés de la Transition constitue
une nouvelle opportunité pour
les jeunes diplômés gabonais.
Cependant, pour que cette
L’EPcA, un des établissements appelé à recevoir les admis
aux concours d’Etat.
comme on le déplorait autre-
fois. De fait c’était souvent à
l’avant-veille pour ne pas dire
à la dernière minute, qu’on
annonçait la tenue d’un
concours. Ce qui laissait très
peu de temps aux différents
candidats pour constituer les
dossiers. En plu, il fallait
mouiller la gorge, mettre du
beurre dans les épinards pour
avoir la chance de déposer son
politique soit réellement béné-
n fique à tous, il serait peut-être
nécessaire de revoir le critère
d’âge pour plus d’inclusivité lors
des recrutements dans la Fonc-
tion publique.
Si l’âge de départ à la retraite
a été repoussé à 62 ans, et l’âge
limite d’entrée à la Fonction
publique à 44 ans, il serait alors
souhaitable que l’Etat poursuive
dans cette dynamique, dès cette
année, en modifiant les critères
d’âge-limite de participation aux
concours nationaux.
De fait, le critère d’âge imposé,
par exemple, par les organisa-
teurs des concours, tels que
l’EPCA et l’ENA, pour ne citer
que ces grandes écoles, est
considéré, par de nombreux
Gabonais en général et postu-
lants en particulier, comme une
breux candidats. «J'ai 34 ans,
barrière majeure pour de nom-
étant un candidat externe, je ne
peux plus passer ce concours,
c’est injuste. Alors que si ce
concours se déroulait à la période
de gel, j’aurais postulé», regrette
Hérode Mouity, citoyen gabo-
nais, qui n’est malheureusement
Du lundi 15 au mercredi 17 avril 2024
https://www.agpgabon.ga
dossier, sans même être sûr de
gagner. Bref toutes ces bar-
rières ou chaines de corrup-
tion ont, semble-t-il été levées.
Désormais tout est clair et se
fa i t d a n s l a t ra n s p a re n c e
comme l’exigent les nouvelles
autorités du pays. Qui sont en
train de mettre en place une
politique favorisant l’égalité
des chances. Plus personne ne
d o i t ê t re l é s é e n i , e n c o re
pas le seul à se plaindre.
Face à cette situation, des dis-
positions devraient être prises
Depuis la levée du gel des concours, c’est la ruée vers les centres d’examens
Crédit Photo s : DR
moins, laissée au bord de la
route.
Ainsi, les concours tels que
ceux du cadastre, de la douane,
de l’EPCA (Ecole de prépara-
tion aux carrières administra-
t ives) ou encore de l ’ENA
(Ecole nationale d’administra-
tion) ont été médiatisés sur
toutes les plateformes d’infor-
mation pour atteindre le plus
grand nombre à travers le pays
pour pallier cette problématique
et donner la possibilité à tous
de postuler. Cela permettrait
d'être conforme avec les nou-
focus
focus@agpgabon.ga
et même au-delà.
À cela s’ajoute la révision de
certaines mesures qui ont été
prises pour donner l’opportu-
nité à tout le monde. À l’exem-
ple du critère d’âge de 33 ans
pour être recruté à la Fonction
publique qui a été repoussé à
44 ans. Un acte louable, salué
par les Gabonais en attente de
l’amélioration de leur situa-
tion administrative, ou dési-
ra n t i n té g re r l a Fo n c t i o n
publique. En effet, nombreux
sont ceux qui avaient déjà
dépassé l’âge requis pour
e n t re r d a n s l a Fo n c t i o n
publique.
Toutefois, une révision du
critère d’âge serait très atten-
due par de nombreux jeunes
diplômés gabonais désireux
de participer aux concours de
l’ENA et l’EPCA.
Il est, par ailleurs, noter que
le gouvernement s’attèle à
accélérer le processus de régu-
larisation des situations admi-
nistratives des agents. C'est
ainsi que 50 projets de textes
pour 250 à 300 personnes par
texte sont en cours de traite-
ment par les services compé-
tents.
veaux dispositifs liés à l'âge de
la retraite (62 ans) et à l'accès à
la Fonction publique (44 ans)
Crédit Photo s DR
 FOcus
focus@agpgabon.ga
Du lundi 15 au mercredi 17 avril 2024
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Agence Gabonaise de Presse

7
Page

PRÉOCCUPATIONS AUTOUR DES CONCOURS

Résultats des concours

La délibération tardive des résultats :

un frein à la transparence ?
Les délibérations tardives des résultats après le déroulement des concours et examens d’etat suscitent le doute dans l’opinion qui estime, à tort ou
à raison, que ces retards seraient une occasion de manipulation des résultats initiaux.

TGM / LnL de la mascarade. Un autre

LiBreviLLe / GaBOn exemple ? Le concours d’en-
trée à l’Institut national de for-

L
e retard accusé
dans les délibéra-
tions et l’affichage
des résultats plonge
souvent beaucoup
de postulants dans l’angoisse
ou fait craindre ‘’quelques
manipulations douteuses’’.
Toute chose qui, pour eux, jette
une ombre de suspicion sur les
organisateurs. En effet, les
longues et pénibles attentes
laissent transparaître un vent
mation d’action sanitaire et
sociale (Infass) lancé en août
2023, mais dont les résultats
n’ont été publiés que le 10 avril
écoulé, soit neuf mois après
son déroulement. Là encore
plane un sérieux doute quant
à la fiabilité de ces résultats.
Les mêmes craintes sont for-
mulées à propos du concours
d’entrée à l’Institut national
de la Jeunesse et des Sports
(INJS), dont les résultats ne
sont pas prêts d’être connus.

de magouilles tout en érodant
la confiance. Ce qui fait que
les résultats publiés, sont sou-
vent contestés par certains
recalés.
On peut citer en exemple le
concours d’entrée à la police
nationale dont les résultats ont
été publiés très tardivement.
Ici, on a noté que les premiers
résultats avaient été annulés
Ici on évoque le nombre très
élevé de candidats, de l’ordre
de six mille, ce qui n’est pas
pour faciliter les choses juste-
ment.
Dans tous les cas, on ne peut
que se demander pourquoi
met-on autant de temps pour
délibérer un concours ? Pour
répondre à cette question, les
organisateurs évoquent, d’une
nombreux sont ceux qui se désistent suite à la délibération tardive des résultats.
marée humaine qui prend d’as-
saut les centres d’examens,
dépassant parfois les capacités
d’accueil, comme on l’a vu avec
le recrutement à la Santé mili-
Crédit Photo s DR
assez longue. Ce qui occa- Enfin, il serait nécessaire de
sionne une certaine lourdeur, mettre en place des méca-
magouilles. «Si les examens
et occasionne souvent des
nismes visant à une délibéra-
étaient clairs dans ce pays, on
n'allait jamais observer ce
tion rapide des résultats. Ce

genre de choses. », s’est indigné

à cause des magouilles, ce qui
a entraîné la suspension puis
la mise en résidence surveillée
de six officiers supérieurs et
subalternes présumés auteurs
part, l’afflux très important des
candidats à chaque concours,
étant entendu que le gel des
concours a duré très long-
t e m p s . C ’ e s t s o uve n t u n e
taire.
D’autre part, la chaîne des
services intervenant dans le
processus des concours est
Joël Mbine, parent d’un postu-
lant à un concours en attente
de délibération.
qui donnerait de la crédibilité
aux concours et épargnerait
toute suspicion aux organisa-
teurs.

Pour la création d’une entité de gestion des concours d’etat

La création d’une entité capable d’organiser les concours nationaux de la Fonction publique comme c’est le cas actuellement avec la direction générale
des examens et concours (dGec) chargée de la gestion du baccalauréat, du BePc et du ceP serait une aubaine.

Frida BOMBa la conception des épreuves jusqu’à

LiBreviLLe / GaBOn la publication des résultats. De ce

D
ans le souci de
rechercher l’effica-
cité tout en limitant
le favoritisme et la
mascarade, la mise
en place d’une telle structure
serait une opportunité unique
pour professionnaliser les proces-
sus de sélection, renforcer la
fait, la problématique de l’affi-
chage tardif des résultats par les
responsables devrait être résolue.
Car elle serait également chargée
de mettre en place des méca-
nismes de contrôle et de surveil-
lance, afin de prévenir toute
forme de partialité ou de favori-
tisme dans le déroulement des
concours.

risant l'intégrité. «En investissant

confiance du public tout en valo-
dans cette initiative, l’État pourrait
démontrer son engagement envers
la promotion du mérite et de l’éga-
lité des chances, tout en répondant
aux attentes légitimes des citoyens
en matière de bonne gouvernance
et de transparence», estime un
plus que « les dés sont pipés
A ce niveau, certains ne diront
d'avance », car le mécanisme mis
en place veillera à ce que chaque
point soit respecté.
Face à ces différents points énu-
mérés, la création d’une entité
d’organisation des concours natio-
Crédit Photo s DR

ancien directeur général de l’ENA. naux pourrait constituer une solu-

En effet, cette entité aurait pour tion idoine pour garantir l’impar-
mission principale de superviser tialité, en donnant les mêmes
l’ensemble des aspects liés à l’or- chances de réussite à tous les pos- une structure pour gérer les concours d'etat à l'avenir
ganisation des concours, depuis tulants.
Page
8 Agence Gabonaise de Presse
Salon international du livre de jeunesse de Libreville
Le rendez-vous a tenu toutes ses promesses
Le Salon international du livre de jeunesse de Libreville (SILjL) ouvert le 9 avril écroulé par la Première Dame Zita Oligui nguema, a connu son clap
de fin le samedi 13 avril dernier, par un concours de lecture pour enfants du primaire, après plusieurs autres activités (ateliers, communications
scientifiques) menées pendant cinq jours, ou encore la présentation de l'ouvrage de guy Arlain nang Engo, sur les mandats présidentiels et la gou-
vernance politique.
ROSInE njEh AngOE
LIbREvILLE / gAbOn
L
e premier Salon
international du
livre de jeunesse
de Libreville aura
été un bon trem-
plin, sur lequel les maisons
d'éditions, distributeurs,
auteurs et lecteurs ont eu
l'opportunité de se retrouver.
Il faut dire que ce salon, qui
a reçu près de 3 000 visi-
teurs, jeunes et seniors, a
connu un franc un succès par
la qualité et la réussite des
activités qui y ont planté le
décor.
Au nombre de ses activités,
celle qui clôt l'évènement, le
dénommé "les champions de
concours de lecture
la lecture Justine Mintsa". Et
c’est la jeune Sendza
Marocko Véronica, de l'école
le Guide de nos enfants
d'Akanda, qui a remporté
l’épreuve et porté haut l'éten-
dard de son établissement.
Grâce à sa première place
acquise avec 9,66/10, elle
d’ailleurs reçu de nombreux
lots. Devançant Epita Adjaye
La valorisation des livres en langues vernaculaires
Lors du Salon international
du livre de jeunesse de
Libreville (SIL jL), les
langues vernaculaires
gabonaises via des
ouvrages (livres de pré-
noms, de chants, de
contes, mots mêlés, alpha-
bet et autres) ont été expo-
sées. Une belle manière de
vendre la Culture gabo-
naise, mais surtout d’incul-
quer aux enfants ce qui fait
la particularité des cou-
tumes gabonaises au tra-
vers des livres.
RnA
LIbREvILLE / gAbOn
A
u milieu de nom-
breux ouvrages
exposés pour la
promotion des
livres de jeunesse,
ceux en rapport avec les
langues gabonaises sont bien
représentés.
Pour Princilia Hahima l’une
des promotrices de ces
ouvrages, il s’agissait de la pro-
motion du patrimoine gabo-
La Première Dame lors de la visite des expositions
Jean Andy, 2e avec 9,63/10
et Redjawo Kpoti Gabriel, 3e
avec 9,32/10.
Pour le Dr Mireille Essono,
secrétaire général de l'Asso-
ciation pour la Promotion du
concours "Les champions de
Livre et des Arts (APLA), le
la lecture Justine Mintsa"
invite les élèves du primaire,
notamment ceux de qua-
trième (4) et cinquième (5)
années, à la lecture à voix
haute de textes de littérature
de jeunesse.
ductions. « Nous faisons la pro-
nais à travers plusieurs pro-
motion du patrimoine gabonais
à l’exemple du livre Izeva, qui
veut dire jeux en langue myènè.
Ce livre est un condensé de mots
mêlés en plusieurs langues du
Gabon, en Punu, en Fang, en
Myènè, en Nzébi » a-t-elle expli-
qué.
Des ouvrages qui pourraient
être ajoutés aux programmes
éducatifs gabonais. Car l’on
constate que parents et enfants
du Gabon, ont délaissé les
langues maternelles, au profit
des langues étrangères dont
beaucoup ne maîtrisent d’ail-
leurs pas bien.
sur place, « c’est une opportu-
Selon un parent rencontré
nité qui nous est offerte de reve-
nir à nos racines culturelles. Nos
enfants sont la clé de nos tra-
ditions ».
De ce fait, plusieurs visiteurs,
des élèves, des étudiants ou
encore des personnalités, ont
apprécié la valorisation de ces
différentes langues locales.
Pour Jérémy Rogombi, un
promoteur participant au
Du dimanche 15 au mercredi 17 avril 2024
Autre moment tout aussi
important parmi tant d'au-
tres de ce salon, la présenta-
«L'épopée de la durée des
tion de l'ouvrage intitulé,
mandats présidentiels en
Afrique et ailleurs, ou le règne
du roi pifomètre dans le
monde», de l'écrivain gabo-
nais Guy Arlain Nang Engo,
qui y propose des pistes de
solutions pour atteindre le
développement en Afrique et
ailleurs.
«Dans un monde en
salon, « l’Alphabet Myènè,
dénommé Alphabet Nange »
(Gnagué), est né du manque de
certaines lettres et signes dans
celui élaboré par Raponda Wal-
ker », a-t-il révélé, avant de
poursuivre, « Nous avons
remarqué que feu Raponda
Walker n’avait pas pu transcrire
certains caractères, du fait peut-
Un livre gabonais en langues vernaculaires
https://www.agpgabon.ga
Photo de famille, APLA, le représentant du ministre
de l'Education nationale et les gagnants du concours
de lecture
constante évolution politique,
où les mécanismes de pouvoir
façonnent les destins des
Nations, plongée au cœur des
débats sur la durée des man-
dats politiques, la gouver-
nance démocratique et l'équi-
libre entre stabilité et
changement».
Selon cet expert en analyse
et évaluation des projets,
spécialiste en étude de faisa-
bilité, la durée des mandats
présidentiels jusqu'à l'heure
actuelle s'est faite au pif.
être du manque de ces lettres
et mots dans les ordinateurs et
autres outils utilisés à son
époque ».
To u j o u r s s e l o n J é r é my
Rogombi, certains mots avaient
été francisés. Et, l’alphabet «
nange » est écrit avec les carac-
tères qui manquaient. Il s’agit
donc d’une amélioration du
SOCIETE
société@agpgabon.ga
Crédit Photo DR
Dans le sens où il propose un
mandat de 9 ans, comme les
9 provinces, pour le Gabon.
Mais aussi un référendum
pour le "Oui" ou le "Non" du
peuple pour le maintien ou
non, des militaires au pou-
voir, pour éviter qu’ils ne
soient pollués par la poli-
tique.
Le salon qui s'est achevé
sur une note de satisfaction
générale posera ses valises
au Cameroun en 2025, pour
la 2e édition.
dictionnaire de Raponda Wal-
ker et non une contradiction.
Au sortir de ce Salon inter-
national, il faut dire que toutes
les structures et les auteurs qui
font dans la promotion des
langues nationales, ont sou-
haité voir ces dernières être
intégrées dans le système édu-
catif gabonais.
Crédit Photo WAN
 PROVINCES
provinces@agpgabon.ga
Du lundi 15 au mercredi 17 avril 2024
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Page 9
Ogooué-Ivindo / Makokou / Dialogue national inclusif

Les populations frappées par les coupures

intempestives d’électricité
Depuis le début des assises du Dialogue national inclusif (DNI), les populations de la commune de Makokou n’arrivent pas à suivre le déroulement
des travaux. Les raisons de cette privation sont dues aux délestages répétitifs devenus légion dans la capitale ogivine.

NICAISE MAHOMBO MBELATA garantir le service continu de

MAKOKOU / GABON l'électricité et de l'eau, bien que

L
la région ait connu une expan-
a volonté exprimée sion et un accroissement démo-
par le Président de graphique.
la Transition, Brice Pour atteindre ses objectifs
Clotaire Oligui
futurs, «le Comité pour la Tran-
aux enjeux de communication
Nguema, et le Gou-
vernement de la République de sition et la Restauration des ins-
faire suivre le déroulement de titutions (CTRI) devrait penser à
cet important événement natio- des solutions durables et défini-
nal qui marque un tournant tives», estime un ancien sous-
décisif pour la Transition et pour préfet originaire de l'Ivindo.
l'histoire de la Nation, demeure
Lors de son récent séjour dans

Crédit Photos : AGP

un vœu pieux dans la province
de l’Ogooué-Ivindo, en raison
des délestages quotidiennement
observés.
En effet, depuis le début de ce
Dialogue, le 2 avril dernier, les
populations makovistes n'au-
ront rien retenu des émissions
radiotélévisées organisées, pour
la circonstance, pour mieux
informer le peuple gabonais des
enjeux de cet événement majeur
pour le pays. Car, celles-ci vivent
le calvaire des coupures intem-
pestives et récurrentes.
la province de l'Ogooué-Ivindo,
le Président Brice Clotaire Oligui
Les commerçantes du quartier Mbolo écoulant Nguema a annoncé la construc-
leurs marchandises à l'aide des bougies. tion, sur les chutes de l'Ivindo,
d'un barrage qui pourrait pro-
Les émissions sur le Dialogue cipé fin permettrait aux usagers qui doit permettre aux Gabonais duire 600 kwt. Tout comme il a
national inclusif sont diffusées de la Société d'Énergie et d'Eau de réécrire une nouvelle page fait savoir, aux populations, la
au moment où les postes de de l'histoire de leur pays ne commande de dix-huit groupes,
du Gabon (SEEG) de prendre des
radio et de télévision sont à l'ar- concerne pas seulement ceux dont six sont destinés à la pro-
dispositions préventives pour la vince de l’Ogooué-Ivindo. Vive-
rêt, en raison des coupures conservation des aliments et la résidant à Makokou ; mais éga-
d’électricité. Ces coupures, qui lement toutes les autres localités ment que, dans les tout pro-
durent parfois plus de deux préservation des appareils élec- de la province. D’autant plus que chains jours, les délestages
jours, interviennent sans avis troménagers. les équipements n’ont pas été puissent prendre fin dans la ville
préalable ; un signalement anti- Cette grand-messe nationale renouvelés ni renforcés, pour de Makokou et ses environs.

Haut-Ogooué / Franceville / Enseignement supérieur

Une plateforme stratégique dans l’élaboration des outils pédagogiques

«N
La première grande rencontre des recteurs des universités publiques et des directeurs généraux des grandes écoles et instituts de recherche, qui
s’est tenue du 12 au 13 avril 2024 à Franceville, est une plateforme stratégique dans le secteur de l’Enseignement supérieur. Elle a été mise en place
pour faire des propositions opérationnelles sur les questions liées à la qualité des programmes, des outils pédagogiques et juridiques à mettre en
œuvre, pour que, d’ici juin, la plupart des établissements d’enseignement supérieur soient en conformité avec le système LMD.

n’avons pas une bonne compré-

hension. On constate que chaque
TANIA LEWOUSSI ABOUMANGA
établissement a son calendrier,
MOUSSOUNDA
tout comme au sein d’une faculté,
FRANCEVILLE / GABON

otre voca- chaque département a son calen-

tion est de drier. Nous devons également
mettre nos réfléchir sur la gouvernance
apprenants financière et sur la vie sociale des
au centre étudiants», a indiqué le recteur
du processus d’apprentissage, de l’Université Omar Bongo
pour que ceux-ci s’insèrent mieux (UOB), le Pr. Jean-Jacques Eko-
Crédit Photos : AGP

dans la société et le monde pro- mié.

fessionnel. De ce fait, nous devons
prendre en compte la question
Il faut rappeler que la confé-

de l’apprenant de sorte qu’il dis-

rence des recteurs et directeurs

pose de tous les outils. Il faut aller

généraux est un organe prévu Les autorités et experts posant pour la postérité.

dans le fond pour faire des pro-

par les textes fondamentaux de

positions concrètes. La question

l’Enseignement supérieur, à
donc, ils sont les mieux indiqués raviver la flamme de cet organe centrale.
du calendrier académique est une
savoir la loi 21/2000 du 10 jan-
pour réfléchir sur les pro- capital de gestion qui s’inspire L'initiative de cette conférence
question importante. La pratique
vier 2001, qui a été très peu acti-
grammes, les textes et les outils du règlement n°08/03UEAC6-
du LMD que nous avons faite
vée. Or, c’est un organe impor- est très appréciée par le monde
pédagogiques à mettre en 019-CM-10 qui crée la Confé-
jusqu’à présent a abouti à une
tant qui rassemble les universitaire et par les respon-
œuvre.
élasticité dans les calendriers
responsables d’établissements. rence des recteurs des univer- sables des mutuelles Étudiants.

académiques, parce que nous

Ils ont la charge de la gouver- La mise en place de cette ins- s i t é s e t re s p o n s a b l e s d e s Il reste à en matérialiser les pro-
nance des établissements, et tance exprime une volonté de organes de recherche d’Afrique positions et décisions.
Page
10
Gabon / Diaspora / Dialogue national inclusif
Contribution-record
Le Gabon n’est pas un pays qui a une véritable tradition d’émigration. toutefois, cette question est prise en charge au niveau institutionnel, afin
de créer les canaux permettant de drainer les flux de capitaux issus des communautés vivant à l’étranger, sous forme d’investissements. La contri-
bution-record de la diaspora gabonaise au dialogue national inclusif témoigne l’intérêt d’apporter leur soutien au Comité pour la transition et la
restitution des Institutions (CtrI) pour envisager des voies et moyens de rendre le pays prospère et puissant.
abraham LenGoUmbI
LIbrevILLe / Gabon
I
ls sont venus d'Afrique,
d'Europe et d'Amérique
pour prendre part à ce
Dialogue national inclusif
qui constitue un évène-
ment historique pour le Gabon.
Beaucoup parmi les dizaines de
milliers de Gabonais ont envoyé
leurs contributions en vue de ces
assises.
Cette communauté d’hommes
et femmes de qualité disséminés
dans nombre de pays montre ici
sa détermination à apporter sa
contribution au projet d’émer-
gence du Gabon qui pourrait sor-
tir du Dialogue national inclusif
et son soutien au Comité pour la
Transition et la Restitution des
Institutions (CTRI).
Le Dialogue national inclusif
ouvert le 2 avril dernier constitue
l’occasion pour cette diaspora
gabonaise de faire des proposi-
tions pour un meilleur appui des
structures étatiques. Ils souhai-
teraient aussi mettre en place une
Afrique / Conflit Soudan
L'agence des nations-Unies pour les réfugiés tire la sonnette d'alarme
Un an après le début du conflit au Soudan, la situation humanitaire demeure "cahotique" selon l'organisation des nations-Unies (onU), en gé-
néral et singulièrement le haut-Commissariat des nations-Unies pour les réfugiés (UnhCr).
CarIne edwIGe mIndZe
LIbrevILLe / Gabon
L
e conflit qui a
débuté au Sou-
dan le 15 avril
2023, entre l'ar-
mée au pouvoir
dans le pays et les forces
paramilitaires, interpelle au
plus haut niveau les ins-
tances humanitaires dont le
l'Agence des Nations-Unies
pour les Réfugies (UNHCR).
L'organisme a récemment
alerté sur cette guerre qui a
fait des milliers de morts au
Soudan et provoqué une
crise migratoire.
Pour l'instance Onusienne,
le Soudan et les pays voisins
sont emprunts à des dépla-
cements de milliers de per-
sonnes qui continuent,
depuis le début du conflit
dans cette partie de la pla-
nète, de fuire désespérément
le pays chaque jour.
Agence Gabonaise de Presse
Du lundi 15 au mercredi 17 avril 2024
La contribution-record de la diaspora témoigne de leur volonté
de participer activement aux assises
plateforme à l’instar du mouve-
ment citoyen «Eveil» de France
très présent au Dialogue national,
à travers laquelle des liens seront
tissés (entre la diaspora et les pro-
moteurs installés au Gabon, entre
la diaspora et l’administration,
ainsi que la société civile gabo-
naise, etc.) et des ressources mises
«Le conflit en cours a brisé la
vie des gens, occasionnant la
peur et les pertes. Les attaques
contre les civils et les violences
sexuelles et sexistes liées au
conflit se poursuivent sans
relâch», a souligné le Porte-
parole de l'UNHCR, Olga Sar-
rado Mur, lors d'une confé-
rence de presse tenue mardi
9 avril 2024 dernier.
Ce conflit, aux dires du res-
ponsable de l'UNHCR, a détruit
la presque totalité des classes
moyennes de ce pays. En chif-
fres, c'est environ 1,8 millions
de personnes qui ont quitté le
Soudan avec près de 7 millions
de déplacés internes, rapporte
par ailleurs, que «cette situa-
l'Agence onusienne qui relève
tion malheureuse augmente la
pression sur les infrastructures
surchargées et exacerbant ainsi
que les vastes besoins humani-
taires».
dan du Sud est le pays qui a
Aussi, rencherit-elle, le «Sou-
accueilli le plus grand nombre
de Soudanais avec près de
https://www.agpgabon.ga international@agpgabon.ga
à disposition (informations, per-
sonnes-ressources, banque de
projet, site Internet, etc.).
«La diaspora gabonaise y parti-
cipe aussi pour l'élaboration d'une
nouvelle Constitution qui réponde
aux attentes du Gabonais de 2024,
car chaque génération est un nou-
La crise au Soudan provoque une onde de choc de la faim
640.000 personnes essentiel-
lement du Sud-Soudan».
Outre ces réalités indiquées
par l'UNHCR, s'ajoute l'insé-
curité alimentaire qui touche
18 millions de personnes et
qui a atteint le niveau 4. C'est
le niveau de faim le plus grave
jamais enregistré dans le
pays. Une situation qui, selon
InternatIonaL
Crédit Photo DR
veau peuple», font savoir les par-
ticipants.
Il est à noter que la probléma-
tique de la prise en compte par le
Comité pour la Transition et la
Restauration des Institutions, des
compatriotes vivant à l’étranger
se pose sous deux aspects. La
les experts de l'ONU, aggrave
la sécurité alimentaire dans
le pays.
Pour sa part, la Directrice
du Bureau de la Coordination
des Affaires humanitaires des
Nations Unies (OCHA), Edem
Wosornu, a souligné que la
Communauté internationale
doit prendre des mesures
prise en charge sociale (accom-
pagnement de l’expatriation au
retour, y compris le soutien dans
les situations de détresse), d’une
part, et l’accompagnement pro-
fessionnel, d’autre part.
Au Gabon, les structures éta-
tiques existantes permettent un
accompagnement social dans les
cas de décès survenus à l’étranger
de ressortissants gabonais.
Cependant, elles ne permettent
pas encore d’assurer une réelle
participation des Gabonais vivant
à l’étranger au développement de
leur pays.
Cette situation est certainement
imputable à deux raisons princi-
pales, à savoir l’absence d’une
réelle organisation des Gabonais
à l’étranger et le manque d’effi-
cacité des structures étatiques
chargées de les encadrer. Il faut
espérer que la nouvelle ère qui
s’ouvre et la tenue du Dialogue
national vont permettre d’y rémé-
dier.
Crédit Photo DR
immédiates pour faire face à
l'aggravation de la crise
humanitaire que traverse le
Soudan.
Au regard de cet état de
choses, Mme Wosornu a lancé
un appel à la communauté
internationale afin de répon-
dre à l'urgence de la crise au
Soudan.
 sPorTs
sports@agpgabon.ga
Omnisports / Dialogue National Inclusif / Sous-commission Jeunesse et Sport
1832 contributions en examen
La sous-commission Jeunesse et sport a, sur sa table, 1832 contributions sur lesquelles elle devra réfléchir, afin de répondre aux aspirations de la
jeunesse et des sportifs en général.
MaxiMe arnaud
owono essono
LibreviLLe / Gabon
P
o u r c e fa i re , l e s
membres de cette
sous-commission
ont décidé consen-
suellement de
répartir les différentes théma-
tiques propres au sport et à la
«Nous avons fait une cartogra-
jeunesse, dans trois panels.
phie sur la jeunesse, avec huit
thèmes et plusieurs sous-
thèmes. Mais nous avons aussi
élaboré une cartographie du
sport. Trois panels traiteront
des différentes thématiques», a
précisé le président de cette
sous-commission, l'ancien
footballeur international gabo-
Le national-Foot sur la sellette
L'instabilité du championnat
d'élite sera l'un des sujets
abordés au sein de la sous-
commission Jeunesse et
sport, d'autant que plu-
sieurs compatriotes souhai-
tent une meilleure organi-
sation de cette compétition.
waLk Massassa
LibreviLLe / Gabon
À
l'arrêt depuis bien-
tôt un an, le Cham-
pionnat national
sera soumis à l'exa-
men, dans la sous-
commission "Jeunesse et Sport"
des assises actuelles d'Angondjé.
Alors que d'aucuns suggèrent
simplement la restructuration
et le redémarrage des compéti-
tions nationales, pour toutes les
disciplines confondues, d'autres
ont déjà opté pour une dissolu-
tion du National-Foot 1 et 2
sinon une meilleure organisation
de ces compétitions, selon le rap-
port de synthèse sur les contri-
butions des thématiques à abor-
der au cours de ces assises
parvenu à l'AGP.
Cette position qui sera débat-
tue avant d'être soumise en plé-
nière, résulte de la perte de cré-
dibilité existant désormais entre
le public gabonais et cette com-
pétition censée être un évène-
ment sportif souverain. Prévu
redémarrer le 30 mars écoulé
dans un premier temps, le coup
d'envoi du National-Foot avait
été encore reporté pour le 20
des membres de la sous-commission Jeunesse
et sport en travaux
n a i s , Ré my E b a n e g a . L e s
panels se pencheront sur des
questions relatives, entre
avril au plus tard. Sauf qu'un
nouveau report semble se pro-
filer à l'horizon. La Ligue natio-
nale de Football professionnel
(Linafp) et les clubs n'ayant tou-
jours pas perçu le "nerf de la
guerre". Une manne qui devrait
arriver mardi ou mercredi, a-t-
on appris samedi au terme de
l'assemblée générale ordinaire
de la Linafp.
Cela dit, le Gabon n'a plus
connu de saison complète depuis
bientôt dix ans. Une situation qui
laisse penser qu'il existe un réel
problème de fond et, par consé-
quent, la solution serait peut-
national-Foot : incertitudes autour
de la date de reprise
Du dimanche 15 au mercredi 17 avril 2024
https://www.agpgabon.ga
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hommes et femmes. Une plé- issues de ce Dialogue national
nière adoptera ensuite les inclusif, prévu s'achever le 30
conclusions de ces réflexions, avril prochain.
Football / Reprise du National-Foot
Toujours pas de fumée blanche
L'assemblée générale ordinaire de la Ligue nationale
de Football professionnel (Linafp) censée acter le démar-
Crédit Photo DR
rage du national-Foot au 20 avril prochain s'est finale-
ment achevée sans grande annonce quant à la reprise
du national-Foot. Les clubs, encore moins la Linafp,
n'étant toujours pas entrés en possession de leurs sub-
ventions nécessaires pour la relance des activités
autres, aux disparités obser-
vées entre les zones rurales et
urbaines, les inégalités
être de tout revoir. Aussi bien les
hommes que les textes. Bref, une
refonte totale de ce tournoi.
Outre la question du National-
Foot, plusieurs pistes de solution
visant à relancer le sport de
Crédit Photo DR
façon générale seront aussi dis-
cutées durant cette grand-messe.
Entre autres, la séparation du Le national-Foot pourrait ne pas débuter
politique et du sport, la définition le 20 avril prochain
du statut du sportif, la mutation
le 13 avril et nous étions censés
des clubs de D1 et D2 en sociétés
rependre le 20 du même mois.
à objet sportif (SOS), ainsi que JP
Les mises en route s'effectueront
la promotion et la facilitation de LibreviLLe / Gabon
L
mardi et mercredi, mais aucun
l'accès au sport pour les per-
moyen substantif n'a encore été
sonnes vivant avec un handicap. a 16e assemblée
mis à la disposition de la Linafp
générale ordinaire
et des clubs. Il n'est donc pas
de la Ligue natio-
évident que le 20 avril nous
nale de Football
puissions respecter cet engage-
professionnel n'a
ment. La prochaine date sera
guère balayé les incertitudes
fixée lorsqu'on aura réglé les
liées au démarrage du cham-
questions financières», a ajouté
pionnat national, si bien que
avril 2024 au plus tard» sem-
la date prévisionnelle du «20
attendons toujours la subven-
Brice Mbika Ndjambou. «Nous
ble désormais intenable pour
une raison toute simple. "Ce tion des clubs et de la Linafp.
C'est ce qui permettrait à ce
qu'on puisse s'organiser pour
qu'il faut noter, c'est qu'il y
rendre effective la compétition»,
a eu beaucoup de discussions
relatives au budget, parce
que c'est ce chapitre qui inté- a pour sa part souhaité le pré-
resse quasiment tout le sident de l'association des
monde. Les clubs ont émis Clubs professionnels du Gabon,
plusieurs interrogations Landry Nkeyi.
parmi lesquelles on joue L'incertitude autour de la
comment et avec quels date du démarrage du Natio-
moyens ? S'est interrogé le nal-Foot n'a toutefois pas
Président de la Linafp, Brice
Crédit Photo DR
empêché les clubs de valider
Mbika Ndjambou.
«il n'est plus question pour
les rapports moral et financier
qui que ce soit aujourd'hui de
de la saison précédente, ainsi
donner une date. Nous sommes
que le projet de budget de la
future saison.
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