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Coordinateur
TRAORÉ Soma, Chercheur à
l’Institut de Recherches Mathématiques (I.R.MA)
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Auteurs
IM
E
La collection Harmonie a pour objectif de mettre à la disposition des apprenants et
des enseignants, des ouvrages de mathématiques conformes aux nouveaux programmes
R
en vigueur. Elle ambitionne de couvrir tous les niveaux des ordres d'enseignement.
Les annales de cette collection répondent à une demande du terrain, après le réajustement
A
des programmes d'enseignement et l'adoption de nouvelles structures pour l’épreuve de
mathématiques. Elles permettent aux élèves des classes d'examen et à leurs encadreurs
d’organiser une préparation optimale.
N
Ce recueil de sujets de mathématiques comporte trois grandes parties : les outils, les méthodes
et les sujets types de baccalauréat.
E
La première partie met en place les outils essentiels d'analyse, de géométrie, de probabilités
et de statistiques.
IM
Les auteurs
S
SOMMAIRE
E
Suites numériques ........................................................................................................................ 23
OUTILS POUR LA GÉOMÉTRIE .......................................................................................... 27
Nombres complexes ..................................................................................................................... 28
R
Nombres complexes et géométrie ................................................................................................ 31
Barycentre .................................................................................................................................... 35
Lieux géométriques ...................................................................................................................... 36
A
OUTILS POUR LES PROBABILITÉS ................................................................................... 37
Dénombrement ............................................................................................................................. 38
Probabilités simples ...................................................................................................................... 41
Probabilités conditionnelles ......................................................................................................... 42
N
Variables aléatoires ...................................................................................................................... 44
Schéma de Bernoulli ..................................................................................................................... 45
OUTILS POUR LES STATISTIQUES .................................................................................... 47
Série statistique double ................................................................................................................ 48
E
MÉTHODES POUR L'ANALYSE ........................................................................................... 53
Déterminer .................................................................................................................................... 54
IM
Calculer ........................................................................................................................................ 55
Étudier .......................................................................................................................................... 56
Justifier, démontrer ...................................................................................................................... 58
Construire, représenter ................................................................................................................. 60
Résoudre ....................................................................................................................................... 61
MÉTHODES POUR LA GÉOMÉTRIE .................................................................................. 63
C
E
Positions relatives de deux courbes
Propriété Interprétation graphique
R
∀ x ∈ E, f(x) < 0 La courbe (Cf ) est au-dessous de (OI) sur E.
A
∀ x ∈ E, f(x) > 0 La courbe (Cf ) est au-dessus de (OI) sur E.
N
La courbe (Cf ) est au-dessus de (Δ) sur E.
E
Éléments de symétrie d'une courbe
Propriété Interprétation graphique
IM
(a – x) ∈ Df ⟺ (a + x) ∈ Df et
C
(a – x) ∈ Df ⟺ (a + x) ∈ Df et de symétrie de (Cf ).
f(2a – x) = f(x).
P
(a – x) ∈ Df ⟺ (a + x) ∈ Df et
S
f(a – x) + f(a + x)
= b.
2 Le point A(a ; b) est un centre
x ∈ Df ⟺ (2a – x) ∈ Df et de symétrie de (Cf ).
f(2a – x) + f(x)
= b.
2
8
E
R
A
N
OUTILS
E
Pour LA GÉOMÉTRIE
IM
C
É
P
S
NOMBRES COMPLEXES
DÉFINITIONS ET NOTATIONS
Définitions
→ →
Le plan est muni d'un repère orthonormé direct (O ; e1, e2).
■ On appelle nombre complexe toute expression
E
z de la forme : z = x + iy, avec i2 = –1 (x ∈ ℝ ; y ∈ ℝ).
■ Le point M de coordonnées (x ; y) est le point
R
image de z.
■ Le nombre x est la partie réelle de z ; on note : Re(z) = x.
■ Le nombre y est la partie imaginaire de z ; on note : Im(z) = y.
A
■ Le module de z est : |z| = r = OM = x2 + y2.
→ →
■ L'argument de z (z ≠ 0) est : Arg(z) = θ = Mes(e1, OM).
Tout nombre réel de la forme θ + 2kπ, où k ∈ 𝕫 est un argument de z.
N
Différentes formes d'un nombre complexe
La forme algébrique de z est : z = x + iy, avec (x, y) ∈ ℝ2 et i2 = –1.
La forme trigonométrque de z est: z = [r ; θ] = r(cosθ + isinθ).
E
La forme exponentielle de z est : z = reiθ.
IM
Relations entre x, y, r et θ
É
P
S
28
E
R
A
N
OUTILS
E
Pour LES PROBABILITÉS
IM
C
É
P
S
DÉNOMBREMENT
Définitions
A est une partie (ou un sous-ensemble) de E lorsque A ⊂ E.
Le complémentaire de A dans E, noté CAE ou A, est l'ensemble E\A des points de E
n'appartenant pas à A.
E
Propriétés (Lois de Morgan)
Soient A et B deux parties d’un ensemble fini E.
R
■ A ∪ B = A ∩ B.
■ A ∩ B = A ∪ B.
A
Définitions
Deux ensembles sont disjoints lorsque leur intersection est vide.
Deux ensembles A et B sont égaux lorsque A ⊂ B et B ⊂ A.
Partition
N
Des parties d’un ensemble E forment une partition de E lorsque :
- elles sont non vides ;
E
- elles sont disjointes deux à deux ;
- leur réunion est égale à E.
IM
Définition
Le cardinal d'un ensemble fini A est le nombre d'éléments de A.
On note : Card(A).
C
Propriétés
Soient A et B des parties d’un ensemble fini E.
É
PRODUIT CARTÉSIEN
Définition
Le produit cartésien de l’ensemble A par l’ensemble B est l’ensemble des couples (a ; b)
tels que : a ∊ A et b ∊ B.
On note : A × B.
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E
R
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OUTILS
E
Pour LES STATISTIQUES
IM
C
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P
S
SÉRIE STATISTIQUE DOUBLE
DÉFINITIONS ET EXEMPLES
Définition
On considère deux caractères quantitatifs X et Y sur une même population de n individus.
On note : x1 , x2 , x3 , … , xp les valeurs (ou modalités) du caractère X ;
y1, y2 , y3, … , yp les valeurs du caractère Y ;
E
nij l’effectif du couple (xi , yj).
On appelle série statistique double de caractère (X, Y), l’ensemble des triplets (xi, yj, nij).
R
Exemple
Dans une maternité, on a relevé pour chacune des 20 naissances d’une journée, l’âge X
de la mère (en années) et la masse Y du nouveau-né (en kilogrammes).
A
Les résultats sont regroupés dans le tableau à double entrées ci-dessous.
X 16 18 20 22 26
Y
2,6
2,8
0
1
0
1
N 0
0
0
3
1
0
E
3 0 2 0 2 2
3,2 0 0 3 1 0
IM
3,4 0 2 0 0 0
3,6 0 0 1 0 1
On définit ainsi une série double (X, Y).
C
Séries marginales
Pour chaque colonne, on fait la somme des effectifs et on écrit les résultats en bas.
Pour chaque ligne, on fait la somme des effectifs et on écrit les résultats à droite.
É
P
S
48
E
R
A
N
MÉTHODES
E
Pour L'ANALYSE
IM
C
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P
S
DÉTERMINER
Déterminer l'ensemble de définition d'une fonction
Pour déterminer l'ensemble de définition d'une fonction, on procède comme il suit :
- identifier, dans l'expression de la fonction, les termes de la forme 1 , u(x) et ln[w(x)] ;
u(x)
- déterminer les conditions d'existence de ces termes, sachant que :
1
existe si et seulement si u(x) ≠ 0,
E
u(x)
v(x) existe si et seulement si v(x) ≥ 0,
ln[w(x)] existe si et seulement si w(x) > 0 ;
R
- conclure.
Déterminer les points d'intersection de deux courbes
A
Le plan est muni d’un repère (O, I, J).
■ Pour déterminer les points d'intersection des courbes représentatives de deux fonctions f et g,
f(x) = g(x)
on résout le système : .
y = f(x)
N
■ En particulier, pour déterminer le point d'intersection de deux droites d'équations ax + by + c = 0
ax + by + c = 0
E
et a'x + b'y + c' = 0, on résout le système : .
a'x + b'y + c' = 0
Déterminer une équation d'une tangente à une courbe
IM
- le premier terme ;
- la raison r = un + 1 – un.
P
E
1. Justifier que les deux nombres complexes ont la même partie réelle et la même partie
imaginaire.
R
2. Justifier que ces deux nombres complexes ont le même module et le même argument
principal.
Justifier qu'un nombre complexe est nul
A
Pour justifier qu'un nombre complexe est nul, on peut appliquer l'une des méthodes suivantes :
1. Justifier que sa partie réelle et sa partie imaginaire sont nulles.
2. Justifier que son module est nul.
N
Démontrer qu'un nombre complexe est un nombre réel
Pour démontrer qu'un nombre complexe est un nombre réel, on peut appliquer l'une des
méthodes suivantes :
E
1. Démontrer que la partie imaginaire du nombre complexe est nulle.
2. Démontrer que le nombre complexe est égal à son conjugué.
IM
2 2
Démontrer que deux droites sont parallèles
P
Pour démontrer que deux droites (AB) et (EF) sont parallèles, on peut appliquer l’une des
méthodes suivantes :
Utilisation de l’outil des configurations
S
1. Justifier que (AB) et (EF) sont parallèles (ou perpendiculaires) à une même droite.
2. Justifier que (AB) et (EF) sont coupées par deux angles alternes-internes (ou corres-
pondants) de même mesure.
3. Justifier que (AB) et (EF) sont les côtés opposés d’un parallélogramme.
Utilisation de l’outil vectoriel
→ →
4. Justifier que les vecteurs AB et EF sont colinéaires.
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E
R
A
N
MÉTHODES
E
Pour LES PROBABILITÉS
IM
C
É
P
S
DÉTERMINER, CALCULER
E
Calculer des probabilités conditionnelles
R
Pour calculer des probabilités conditionnelles mettant en œuvre les événements A et B
avec p(A) ≠ 0, on peut :
P(A∩B)
1. Utiliser la formule : PA(B) = .
A
P(B)
2. Utiliser la formule des probabilités totales.
3. Utiliser un arbre pondéré.
N
Déterminer la loi de probabilité d'une variable aléatoire
Pour déterminer la loi de probabilité d'une variable aléatoire X, on peut procéder comme il suit :
E
- déterminer les valeurs x1 ; x2 ; … ; xn, prises par X ;
- calculer p(X = x1) ; p(X = x2) ; … ; p(X = xn) ;
IM
..........................................…............................
F(x) = p1 + p2 + … + pn = 1, si x ∈ [xn ; +∞[.
S
74
E
R
A
N
MÉTHODES
E
Pour LES STATISTIQUES
IM
C
É
P
S
(xi, yj, nij ) est une série statistique à deux caractères (X, Y).
(xi, ni) et (yj, nj) sont les séries marginales de cette série statistique.
DÉTERMINER, CALCULER
Déterminer les paramètres d'une série double
Pour déterminer X, Y, X2, Y2 et XY, on peut utiliser le tableau de calculs ci-dessous.
E
R
A
Déterminer les coordonnées du point moyen
Pour déterminer les coordonnées du point moyen G, on peut procéder comme il suit :
N
- calculer la moyenne X de la série marginale (xi, ni) ;
- calculer la moyenne Y de la série marginale (yj, nj).
(X ; Y) sont les coordonnées du point moyen G.
E
Déterminer la droite de régression de Y en X
Pour déterminer une équation de la droite régression (Δ) de Y en X par la méthode des
IM
Cov(X, Y)
2. - Calculer : a = ;
V(X)
- utiliser l'équation de (Δ) découlant de l'appartenance du point moyen G(X ; Y) à cette
É
Pour déterminer une équation de la droite régression (Δ’) de X en Y par la méthode des
moindres carrés, on peut utiliser l'une des méthodes suivantes.
S
Cov(X, Y)
1. - Calculer : a' = et b' = X – a'Y ;
V(Y)
- écrire une équation de (Δ’) sous la forme : x = a'y + b'.
Cov(X, Y)
2. - Calculer : a' = ;
V(Y)
- utiliser l'équation de (Δ’) découlant de l'appartenance du point moyen G(X ; Y) à
cette droite : x – X = a(y – Y).
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S
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A
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E
Sujet
Sujet1
Exercice 1
Écris sur ta copie le numéro de chaque affirmation suivi de (V) si l’affirmation est vraie et (F)
si l’affirmation est fausse.
1. Si f est une fonction continue et paire sur un intervalle [-a ; a], (a > 0),
a
alors ∫ a f(x)dx = 0.
2. Toute suite croissante et minorée converge.
3. Soient A, B et C trois points non alignés d’affixes respectives a, b et c.
E
ABC est un triangle rectangle en A si et seulement si c – a est un nombre imaginaire pur.
b–a
R
4. Soient A et B deux points distincts du plan.
→ →
L’ensemble des points M du plan tels que AM.AB = – 2 est un cercle.
A
Exercice 2
Pour chaque énoncé incomplet, trois réponses a), b) et c) sont proposées dont une seule permet
d’avoir l’énoncé juste.
Écris sur ta copie le numéro de l’énoncé suivi de la lettre correspondant à la réponse juste.
b) −1
N
1. La limite en +∞ de la fonction f définie par f(x) = x2 + 2x – x est égale à :
a) −2 c) 1.
2. Soient f la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par f(x) = x(lnx)2 et f ' sa dérivée. On a :
E
a) f’(x) = (lnx)2 b) f’(x) = (lnx)2 + 2lnx c) f’(x) = xlnx.
3. Le nombre complexe (-1+ i)12 est égal à :
a) 64i b) 0 c) −64.
IM
Exercice 3
C
On lance un dé parfait et équilibré cinq fois de suite et on désigne par X le nombre d’apparitions
du 6.
1. Justifie que X suit une loi binomiale et précise ses paramètres.
É
Exercice 4
1
S
82
S
P
É
C
IM
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N
A
R
E
Sujet 1
Exercice 1
1. F 2. F 3. V 4. F.
Exercice 2
1. c) 2. b) 3. c) 4. b).
Exercice 3
1. Cette expérience est un schéma de Bernoulli car il s’agit de la répétition d’une épreuve
qui se déroule à chaque fois dans les mêmes conditions (lancer d’un dé normal) et on ne
E
s’intéresse qu’à la réalisation ou non d’un certain événement que l’on désigne par « succès »
(ici l’apparition du 6).
La variable aléatoire X égale au nombre de « succès » suit donc une loi binomiale.
R
1
Puisque l’épreuve est répétée cinq fois et que la probabilité du « succès » est , les paramètres
1 6
de X sont n = 5 et p = .
A
6
2. On sait que : P(X = k) = C k5 ( 1 )k ( 5 )5 – k.
6 6
a) Donc : P(X = 0) = C5 ( ) ( ) = ( 5 )5 = 3125 .
0 1 0 5 5
6 6 6 7776
N
b) On en déduit que : P(X > 0) = 1 – P(X = 0) ;
c’est-à-dire : P(X > 0) = 1 – ( 5 )5 = 4651 .
6 7776
E
5
c) L’espérance mathématique est : E(X) = np = .
6
IM
Exercice 4
1. Primitives de f : x ↦ xex
F : x ↦ (ax + b)ex est une primitive sur ℝ de f : x ↦ xex si et seulement si F'(x) = f(x) pour
tout x de ℝ.
On obtient : ∀ x ∈ ℝ, (ax + a + b)ex = xex ; d’où a = 1 et b = –1.
C
a) On a : In + 1 = ∫01 xn+1exdx.
Posons : u(x) = xn + 1 et v'(x) = ex.
On a : u'(x) = (n + 1)xn et v(x) = ex.
S
116
S
P
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C
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N
A
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