ACTIVITÉS 4ème CORRIGEES

FICHES PEDAGOGIQUES 4ième
SA N°1 : CONFIGURATIONS DU PLAN
1- Angle au centre d’un cercle

2- Polygones réguliers
3- Nombres décimaux
4- Nombres rationnels
5- Distances
6- Puissances
7- Calculs sur les expressions algébriques
8- Triangles
SA N°2 : CONFIURATIONS DE L’ESPACE
1- Perspective cavalière
2- Pyramides
3- Cône
4- Sphère-Boule
5- Notions de plans et droites de l’espace
6- Arithmétiques : PPCM-PGCD
SA N°3 : APPLICATIONS DU PLAN
1- Symétrie centrale
2- Symétrie orthogonale
3- Projection
4- Translation
SA N°4 : ORGANISATION DES DONNEES
1- Equations-inéquations
2- Proportionnalité
3- Statistique
AFFO Aboudoulaye Page 1

I. ÉLÉMENTS DE PLANIFICATION
1.1Contenus de formation
1.1.1 Compétences
a) Les compétences disciplinaires:

- Résoudre un problème ou une situation-problème en utilisant les concepts et
procédures du langage et du raisonnement mathématique.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects numériques par
l’appropriation des outils, techniques et procédés conventionnels ainsi
que par le traitement des données.
- Appréhender la mathématique dans ses aspects géométriques par
l’appropriation d’outils et de démarches propres à la géométrie.
b) Compétence transdisciplinaire :
- Se préparer à intégrer la vie professionnelle dans une perspective de
réalisation de soi et d’insertion dans la société.
c) Compétences transversales
- Exploiter l’information disponible ;
- Résoudre une situation-problème ;
- Communiquer de façon précise et appropriée;
- Exercer sa pensée critique;
- Travailler en coopération.
1.1.2 Connaissances et techniques

Cercle et angle au centre : Définition ; arc intercepté ; corde.
Distance : Distance d’un point à une droite ; distance de deux droites
parallèles ; points équidistants de deux droites parallèles ; points
équidistants de deux droites sécantes.
Triangles : Propriété de la droite des milieux ; droite passant par le
milieu d’un côté d’un triangle et parallèle au support d’un autre côté ;
droites particulières d’un triangle ; triangle rectangle.
Polygones réguliers : Pentagones et décagones réguliers.
Nombres décimaux : Puissances de 10 à exposants entiers relatifs
– Ecriture d’un nombre décimal sous la forme a.10n avec a   et n   -
Produit de deux nombres décimaux écrits sous la forme a.10n –
AFFO Aboudoulaye 2
Encadrement d’un nombre décimal écrit sous la forme a.10n, par deux
puissances de 10 d’exposants consécutifs - Comparaison de deux
nombres décimaux écrits sous la forme a.10p – Nombre décimal d’ordre
n.
Nombres rationnels : Introduction : Ensemble des nombres
rationnels – repérage sur une droite – Opérations – Approximation
décimale – Arrondi d’ordre n
Puissances : Puissances à exposants entiers naturels – Propriétés
Calculs sur les expressions algébriques : (a + b)2 ; (a – b)2 ;
(a + b)(a - b) ; Développement - Réduction
N.B. : Pour plus d’informations, confère détail des contenus notionnels
de la situation d’apprentissage.
1.1.3 Stratégie objet d’apprentissage : Résolution de problèmes.
1.2 Durée : 56 heures

1.3 Stratégies d’enseignement / apprentissage : Brainstorming,
travail individuel, travail en groupe et travail collectif.
1.4 Matériel : objets familiers
2. DÉROULEMENT
Situation de départ
Texte : Valorisation d’une ferme
FOFO est un élève en classe de 4ème. Ses quatre frères et lui ont
hérité d’une ferme qu’il fait le projet de valoriser. Le schéma ci-dessous
est celui de la ferme qu’il envisage de diviser en quatre grands domaines
par des allées de largeurs 𝑥 et 𝑦 non encore fixées. Il pense mettre des
gazons le long des allées et un parterre circulaire à leur carrefour.
12 dam
Palmeraie Ananas
10 dam
8 dam
Résidences familiales
Cocoteraie
𝑦
18 dam
Les allées qui bordent le domaine prévu
AFFO Aboudoulaye 3
pour les résidences familiales délimitent la parcelle triangulaire

réservée à FOFO. Le reste sera partagé en quatre triangles de mêmes
dimensions entre ses frères. FOFO veut évaluer les différentes
dimensions possibles des subdivisions de la ferme mais pour ses calculs,
il dispose d’une vieille calculatrice sans notice qu’il ne sait pas
manipuler et dont certaines touches sont encore en état. Ces touches
sont les suivantes :
+ - = x ÷ a.10n ·
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
FOFO se propose alors d’étudier d’abord leurs fonctions.

Tâche
Tu vas te construire des connaissances nouvelles en mathématique.
Pour cela tu auras à exécuter les activités suivantes :
Activité0
Lis le texte de la situation de départ puis exprime les idées, réflexions et
questions que ce texte t’inspire.
Stratégie et durée : Brainstorming Durée : 15min
Activité1
Pour tracer des allées, Fofo s’est intéressé au parterre circulaire du
carrefour. Certains points sont sur le pourtour du parterre. C’est grâce à
ces points qu’il a pu construire par la suite des allées sans difficulté. Tu
vas faire la même chose que lui.
Consignes
Fofo représente le pourtour du parterre par un cercle (C); de centre O
et de rayon 3cm.
1°) Construis ce cercle puis deux de ces points A et B tels que A et B ne
soient pas diamétralement opposés. Trace les demi-droites [OA) et [OB).
̂ est appelé angle au centre du cercle (C). L’arc AB est appelé
L’angle 𝐴𝑂𝐵
arc intercepté par cet angle au centre. Le segment [AB] est appelé corde
qui sous-tend l’arc AB.
2°) Place trois autres points M, N et R sur ce cercle. Cite tous les angles
au centre ainsi que les arcs qu’ils interceptent.
3°) Donne la définition d’un angle au centre.
AFFO Aboudoulaye 4
Stratégies et durées : TI : 10min TG : 10min TC : 10min
Résultats attendus
1°) Construisons le cercle (C), plaçons sue (C) les points A et B tes que
[AB] ne soit pas un diamètre de (C) puis traçons les demi-droites [OA)
et [OB).
R
2°) Plaçons sur le cercle (C) les points M, N et R.
B ̂ ; 𝐴𝑂𝐵
Angles au centre du cercle (C) : 𝑀𝑂𝑁 ̂ ; 𝑅𝑂𝑁̂;
O ̂ ; 𝐴𝑂𝑀
𝐵𝑂𝑅 ̂ ; 𝐴𝑂𝑁
̌ ;𝐴𝑂𝐵 ̌ ; 𝑅𝑂𝑁
̌ ; 𝐵𝑂𝑅
̌ ; 𝐴𝑂𝑀
̌.
M
(C) ̂ intercepte l’arc AM ;
𝐴𝑂𝑀
̌ intercepte l’arc 𝐴𝑀
𝐴𝑂𝑀 ̆ ;
N A …
3°) Définitions
Un angle au centre est un angle qui a pour sommet le centre de cercle.
N.B. : L’Enseignant ne parlera pas d’angle saillant ou d’angle rentrant.
Activité 2
Dans le souci de déterminer la correspondance entre certains angles et les
arcs qu’ils interceptent, Fofo a procédé à des mesures qu’il a consignées dans le
tableau suivant en utilisant 3,14 comme valeur approchée de π.
Longueur L de l’arc 3,14 6,28 7,85 14,13
en cm
Angle au centre α 18° 36° 45° 81°
correspondant à
l’arc
Consignes
𝐿
a- Evalue sur chaque colonne le rapport .
𝛼
b- Recopie et complète les phrases suivantes :
« La longueur d’un arc de cercle est ….. à la mesure de l’angle au centre
qui l’intercepte »
« A une longueur d’arc L = 2πr, on fait correspondre un angle au centre
de mesure … ».
c- Considérons deux angles au centre α et α’ interceptant
respectivement deux arcs de longueurs L et L’. Recopie et complète ce
qui suit :
𝐿 𝐿′
 … ;
𝛼 𝛼′
 Si α = α’ alors L …. L’ ;
 Si L = L’ alors α …… α’.
Stratégies et durées : TI : 10min TG : 10min TC :10min
AFFO Aboudoulaye 5
Résultats attendus
𝐿
a- Evaluons sur chaque colonne le rapport .
𝛼
Longueur L de l’arc 3,14 6,28 7,85 14,13
en cm
Angle au centre α 18° 36° 45° 81°
correspondant à
l’arc
𝐿 0,17 0,17 0,17 0,17
𝛼
b- Recopions et complétons les phrases suivantes :
« La longueur d’un arc de cercle est proportionnelle à la mesure de
l’angle au centre qui l’intercepte »
« A une longueur d’arc L = 2πr, on fait correspondre un angle au centre
de mesure égale à 360° ».
c- Recopions et complétons ce qui suit :
𝐿 𝐿′
 = ;
𝛼 𝛼′
 Si α = α’ alors L= L’ ;
 Si L = L’ alors α = α’.
Propriété
La longueur d’un arc de cercle est proportionnelle à la mesure de l’angle
au centre qui l’intercepte.
Activité 3
Consignes
1°) Chaque allée débouche sur le parterre par un arc de cercle. Recopie
et complète la phrase suivante : « A un angle de 360° correspond la
longueur P égale à …. d’un cercle ».
2°) Construis un cercle (C) de diamètre [AB] et de centre O puis place
̂ mesure 90°, mes𝐴𝑂𝑀
les points C et M tels que l’angle 𝐴𝑂𝐶 ̂ =α et
AB = 3𝑐𝑚.
̂.
a- Précise l’arc qu’intercepte l’angle au centre 𝐴𝑂𝑀
𝑟 𝜋∝
b- Démontre que LAM = .
180°
c- Déduis-en la longueur de chacun des arcs AB et 𝐴𝐶 ̆.
Résultats attendus
1°) Chaque allée débouche sur le parterre par un arc de cercle. Complète
la phrase suivante : « A un angle de 360° correspond la longueur P égale
à 2𝝅𝒓 d’un cercle ».
AFFO Aboudoulaye 6
̂ intercepte l’arc AM.

2 - a°) L’angle au centre 𝐴𝑂𝑀
C
(C)
A O B
α
M
360° 2𝜋𝑟 𝛼 ×2𝜋𝑟 𝑟𝜋𝛼
b– 𝛼 LAM Donc LAM = 360° et par suite LAM = 180°.
c–
̂
𝑟 × 𝜋 ×𝑚𝑒𝑠 𝐴𝑂𝐵 3 × 𝜋 ×180°
 LAB = ; donc LAB = et par suite LAB = 3π𝑐𝑚.
180° 180°
 mes 𝐴𝑂𝐶
̂ + mes 𝐴𝑂𝐶̌ = 360° ; donc mes 𝐴𝑂𝐶 ̌ = 360° - 90° et par
suite
̌
mes 𝐴𝑂𝐶 = 270°.
̌
̆ = 𝑟 × 𝜋 ×𝑚𝑒𝑠 𝐴𝑂𝐶 ; donc L𝐴𝐶
 L𝐴𝐶 ̆ = 3 × 𝜋 ×270° et par suite L𝐴𝐶
̆ =
180° 180°
4,5π𝑐𝑚.
Propriété
Soit (C) un cercle de rayon 𝑟 et 𝐿 la longueur d’un arc de (C) intercepté
𝑟 𝜋𝛼
par un angle au centre de mesure α. On a : 𝐿 = .
180°
Activité 4
Pour l’éclairage du parterre circulaire, Fofo
C décide de placer 4 lampadaires. Pour ce faire, l’un
(C)
de ces frères lui propose le plan réalisé ci-contre où
le cercle (C) de centre O représente le parterre
D
O
circulaire et les points A, B, C et D la position de 4
A
lampadaires tels que AB = CD.
B Fofo se demande si les arcs AB et CD ont la même

longueur.
Consignes
1- a°) Justifie que les triangles AOB et COD sont superposables.
b°) Déduis-en que mes 𝐴𝑂𝐵 ̂ = mes 𝐶𝑂𝐷 ̂.
2°) Justifie que les arcs AB et CD ont la même longueur.
3°) Recopie et complète les propriétés suivantes :
AFFO Aboudoulaye 7
P1 : « Dans un cercle, si deux angles au centre ont la même mesure, alors

ils interceptent deux arcs de …… ».
P2 : « Dans un cercle, si deux arcs ont la même longueur, alors ils sont
interceptés par deux angles au centre de …… ».
A B Résultats attendus
O C
(C)
D
1- a°) Justifions que les triangles AOB et COD sont superposables.
AO = OC = 𝑟 ; OB = OD = 𝑟 et AB = CD ; d’où les triangles AOB et COD sont
superposables.
b°) Déduisons que mes 𝐴𝑂𝐵 ̂ = mes 𝐶𝑂𝐷 ̂.
̂ et 𝐶𝑂𝐷
𝐴𝑂𝐵 ̂ .sont des angles homologues des triangles AOB et COD
superposables ; d’où mes 𝐴𝑂𝐵 ̂ = mes 𝐶𝑂𝐷 ̂.
2°) Justifions que les arcs AB et CD ont la même longueur.
̂
𝑟 × 𝜋 ×𝑚𝑒𝑠 𝐴𝑂𝐵 ̂
𝑟 × 𝜋 ×𝑚𝑒𝑠 𝐶𝑂𝐷
LAB = ; LCD = ̂ = mes 𝐶𝑂𝐷
et mes 𝐴𝑂𝐵 ̂ ; d’où
180° 180°
LAB = LCD.
3°) Propriétés
P1 : Dans un cercle, si deux angles au centre ont la même mesure, alors ils
interceptent deux arcs de même longueur.
P2 : Dans un cercle, si deux arcs ont la même longueur, alors ils sont
interceptés par deux angles au centre de même mesure.
Activité 5
L’un des frères de Fofo lui propose un autre plan de réaménagement
du parterre circulaire en lui proposant un cercle (C) de centre I
représentant le carrefour et les points M, N, P et Q représentant 4
lampadaires tels que MN = PQ. Ainsi Fofo se demande si les arcs MN et
PQ n’ont pas la même longueur.
Consignes
1 - a°) Justifie que [MN] est une corde du cercle (C).
b°) Donne deux autres cordes du cercle (C) puis précise les arcs que
sous-tendent chacune d’elle.
2 - a°) Justifie que les triangles MIN et PIQ sont superposables puis
déduis-en que mes 𝑀𝐼𝑁 ̂ = mes 𝑃𝐼𝑄 ̂.
AFFO Aboudoulaye 8
b°) Démontre que les arcs MN et PQ ont la même longueur.

3°) Recopie et complète les propriétés suivantes :
« Dans un cercle, si deux cordes ont la même longueur, alors elles sous-
tendent deux arcs de …… ».
« Dans un cercle, si deux arcs ont la même longueur, alors les cordes qui
les sous-tendent ont la …… ».
Informations : Deux points appartenant à un même cercle déterminent
un segment appelé corde de ce cercle. Les extrémités de cette corde
déterminent deux arcs de cercle que sous-tend cette corde.
Résultats attendus
M 1 - a°) Justifions que [MN] est une corde du cercle (C).
N
M ∊ (C) et N ∊ (C) ; d’où [MN] est une corde du cercle (C).
I Q b°) On a : [PQ] et [NP].
A ̆.
(C) La corde [PQ] sous-tend les arcs PQ et 𝑃𝑄
Q
̆.
La corde [NP] sous-tend les arcs NP et 𝑁𝑃
P
2 - a°) Justifions que les triangles MIN et PIQ sont superposables puis
déduis-en que mes 𝑀𝐼𝑁 ̂ = mes 𝑃𝐼𝑄 ̂.
IM = IQ = 𝑟 ; IN = IP = 𝑟 et MN = PQ ; d’où les triangles MIN et PIQ sont
superposables. Par conséquent mes 𝑀𝐼𝑁 ̂ = mes 𝑃𝐼𝑄 ̂ (comme angles
homologues).
b°) Démontrons que les arcs MN et PQ ont la même longueur.
̂ et 𝑃𝐼𝑄
Les angles 𝑀𝐼𝑁 ̂ interceptent respectivement les arcs MN et PQ, et
̂ = mes 𝑃𝐼𝑄
mes 𝑀𝐼𝑁 ̂ ; d’où les arcs MN et PQ ont la même longueur.
3°) Propriétés
P1 : Dans un cercle, si deux cordes ont la même longueur, alors elles sous-
tendent deux arcs de même longueur.
P2 : Dans un cercle, si deux arcs ont la même longueur, alors les cordes qui
les sous-tendent ont la même longueur.
Définition
On appelle corde d’un cercle tout segment dont les extrémités
appartiennent à ce cercle.
Application
B et C sont des points d’un cercle C(I ; 𝑟) tel que 𝑟 = 3,6𝑐𝑚 et que 𝐵𝐶
̆
ait pour longueur 18,84 𝑐𝑚.
Consignes
AFFO Aboudoulaye 9
1°) Calcule la longueur de l’arc BC puis déduis-en la mesure de l’angle au

̂.
centre 𝐵𝐼𝐶
2°) Les droites (BI) et (IC) coupent respectivement le cercle (C) aux
points D et E. Calcule la longueur de l’arc BE.
3°) Démontre que les arcs BE et DC ont la même longueur.
4°) Cite trois cordes du cercle (C) puis précise les arcs que sous-tendent
chacune d’elle.
5°) Démontre que les cordes [BC] et [DE] ont la même longueur.
6°) Justifie la nature du quadrilatère BCDE. (Prends 𝜋 = 3,14).
Stratégies et durées : TI : 10min TC : 25min
Résultats attendus
1°) Calculons la longueur de l’arc BC puis déduis-en la mesure de l’angle
̂.
au centre 𝐵𝐼𝐶
 𝐿𝐵𝐶 + 𝐿𝐵𝐶̆ = P et P = 2𝜋𝑟 ; donc 𝐿𝐵𝐶 = 2𝜋𝑟 − 𝐿𝐵𝐶 ̆ . Ainsi
𝐿𝐵𝐶 = 2× 3,14 × 3,6 − 18,84 et par suite 𝐿𝐵𝐶 = 3,768𝑐𝑚.
̂
𝑟 𝜋 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐼𝐶
 𝐿𝐵𝐶 = ̂ = 𝐿𝐵𝐶 ×180° , d’où mes 𝐵𝐼𝐶
; donc mes 𝐵𝐼𝐶 ̂ = 60°.
180° 𝑟𝜋
2°) Calculons la longueur de l’arc BE.
(C) C  mes 𝐵𝐼𝐸
̂ + mes 𝐵𝐼𝐶 ̂ = 180° ; donc
̂ = 180° - mes 𝐵𝐼𝐶
mes 𝐵𝐼𝐸 ̂ et par suite mes 𝐵𝐼𝐸
̂ = 120°.
̂
𝑟 𝜋 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐼𝐸 3,6 ×3,14 ×120°
D
I 60°
B  𝐿𝐵𝐸 = ; donc 𝐿𝐵𝐸 = , d’où
180° 180°
120° 𝐿𝐵𝐶 = 7,536𝑐𝑚.
3°) Démontrons que les arcs BE et DC ont la même
E longueur.
 mes 𝐵𝐼𝐸̂ = mes 𝐷𝐼𝐶̂ (comme angles opposés par le sommet) ;

̂ interceptent respectivement les arcs BE
̂ et 𝐷𝐼𝐶
les angles au centre 𝐵𝐼𝐸
et DC ; d’où 𝐿𝐵𝐸 = 𝐿𝐷𝐶 .
4°) Citons trois cordes du cercle (C). On a : [BE] ; [BC] et [BD].
 La corde [BE] sous-tend les arcs BE et 𝐵𝐸 ̆.
 La corde [BC] sous-tend les arcs BC et 𝐵𝐶 ̆.
 La corde [BE] sous-tend les arcs BD et 𝐵𝐷 ̆.
5°) Démontrons que les cordes [BC] et [DE] ont la même longueur.
 mes 𝐵𝐼𝐶̂ = mes 𝐷𝐼𝐸̂ (comme angles opposés par le sommet) ;
̂ et 𝐷𝐼𝐸
les angles au centre 𝐵𝐼𝐶 ̂ interceptent respectivement les arcs BC
et DE ; d’où 𝐿𝐵𝐶 = 𝐿𝐷𝐸 .
AFFO Aboudoulaye 10
 La corde [BC] sous-tend l’arc BC ; la corde [DE] sous-tend l’arc DE

et 𝐿𝐵𝐶 = 𝐿𝐷𝐸 ; d’où BC = DE.
6°) Justifie la nature du quadrilatère BCDE.
I est le milieu des diagonales [BD] et [CE] du quadrilatère BDCE ; donc
BDCE est un parallélogramme. De plus BD = CE ; d’où BDCE est un
rectangle.
Activité 6
Un autre plan du réaménagement du parterre circulaire proposé par
un deuxième frère de Fofo est un cercle de (C) de centre O et de rayon
3cm où les points A, C, E, G et I représentent les positions de 5
lampadaires tels que mes 𝐴𝑂𝐶̂ = mes 𝐶𝑂𝐸 ̂ = mes 𝐸𝑂𝐺 ̂ = mes 𝐺𝑂𝐼 ̂ = mes
̂ . Fofo cherche ainsi à connaître la nature précise du polygone
𝐼𝑂𝐴
délimité par les positions de ces cinq lampadaires puis étudier la
possibilité de placer 5 autres points B, D, F, H et J représentant les
positions de 5 autres lampadaires.
Consignes
1°) Représente le cercle (C) puis place sur ce cercle les points A, C, E, G
et I.
2°) Justifie que les cinq côtés du polygone ACEGI ainsi défini ont la
même longueur, puis construis ce polygone.
̂ , 𝐶𝑂𝐸
3°) Construis les bissectrices des angles 𝐴𝑂𝐶 ̂ , 𝐸𝑂𝐺
̂ , 𝐺𝑂𝐼
̂ et 𝐼𝑂𝐴̂ qui
coupent le cercle respectivement aux points B, D, F, H et J.
4°) Justifie que le polygone ABCDEFGHIJ est un polygone régulier à dix
côtés puis donne le nom de ce polygone.
Résultats attendus
C
1°) Représentons le cercle (C) puis place sur
B D
ce cercle les points A, C, E, G et I.
A 72° E Soit α la mesure de chacun des cinq angles
au centre.
J O F 360°
On a : α = ; donc α = 72°.
(C) 5
I G
H
AFFO Aboudoulaye 11
2°) Justifions que les cinq côtés du polygone ACEGI ainsi défini ont la
même longueur, puis construisons ce polygone.
 Les angles 𝐴𝑂𝐶
̂ , 𝐶𝑂𝐸
̂ , 𝐸𝑂𝐺̂ , 𝐺𝑂𝐼̂ et 𝐼𝑂𝐴 ̂ interceptent
respectivement les arcs AC, CE, EG, GI et IA, et
̂ = mes 𝐶𝑂𝐸
mes 𝐴𝑂𝐶 ̂ = mes 𝐸𝑂𝐺 ̂ = mes 𝐺𝑂𝐼 ̂ = mes 𝐼𝑂𝐴̂ = 72° ; donc
𝐿𝐴𝐶 = 𝐿𝐶𝐸 = 𝐿𝐸𝐺 = 𝐿𝐺𝐼 = 𝐿𝐼𝐴 .
 Les cordes [AC], [CE], [EG], [GI] et [IA] sous-tendent
respectivement
les arcs AC, CE, EG, GI et IA, et 𝐿𝐴𝐶 = 𝐿𝐶𝐸 = 𝐿𝐸𝐺 = 𝐿𝐺𝐼 = 𝐿𝐼𝐴 ; donc
AC = CE = EG =GI = IA.
 Les points A, C, E, G et I appartiennent au cercle (C) et
AC = CE = EG =GI = IA ; donc le polygone ACEGI est inscrit dans le cercle
(C) et a 5 côtés de même longueur ; d’où ACEGI est un pentagone
régulier.
3°) Construisons les bissectrices des angles 𝐴𝑂𝐶 ̂ , 𝐶𝑂𝐸
̂ , 𝐸𝑂𝐺
̂ , 𝐺𝑂𝐼̂ et 𝐼𝑂𝐴̂
qui coupent le cercle respectivement aux points B, D, F, H et J. (Voir
figure).
4°) Justifions que le polygone ABCDEFGHIJ est un polygone régulier à
dix côtés puis donnons le nom de ce polygone.
 Les angles 𝐴𝑂𝐵
̂ , 𝐵𝑂𝐶
̂ , 𝐶𝑂𝐷̂ , 𝐷𝑂𝐸
̂ , 𝐸𝑂𝐹 ̂ , 𝐹𝑂𝐺
̂ , 𝐺𝑂𝐻
̂ , 𝐻𝑂𝐼
̂ , 𝐼𝑂𝐽
̂ et 𝐽𝑂𝐴̂
interceptent respectivement les arcs AB, BC, CD, DE, EF, FG, GH, HI, IJ et
̂ = mes 𝐵𝑂𝐶
JA, et mes 𝐴𝑂𝐵 ̂ = mes 𝐶𝑂𝐷 ̂ = mes 𝐷𝑂𝐸 ̂ = mes 𝐸𝑂𝐹 ̂=
̂ = mes 𝐺𝑂𝐻
mes 𝐹𝑂𝐺 ̂ = mes 𝐻𝑂𝐼 ̂ = mes 𝐼𝑂𝐽 ̂ = mes 𝐽𝑂𝐴 ̂ ; donc
𝐿𝐴𝐵 = 𝐿𝐵𝐶 = 𝐿𝐶𝐷 = 𝐿𝐷𝐸 = 𝐿𝐸𝐹 = 𝐿𝐹𝐺 = 𝐿𝐺𝐻 = 𝐿𝐻𝐼 = 𝐿𝐼𝐽 = 𝐿𝐽𝐴 .
 Les cordes [AB], [BC], [CD], [DE], [EF], [FG], [GH], [HI], [IJ] et [JA]
sous-tendent respectivement les arcs AB, BC, CD, DE, EF, FG, GH, HI, IJ et
JA, et 𝐿𝐴𝐵 = 𝐿𝐵𝐶 = 𝐿𝐶𝐷 = 𝐿𝐷𝐸 = 𝐿𝐸𝐹 = 𝐿𝐹𝐺 = 𝐿𝐺𝐻 = 𝐿𝐻𝐼 = 𝐿𝐼𝐽 = 𝐿𝐽𝐴 ;
donc
AB = BC = CD =DE = EF = FG = GH = HI =IJ = JA.
 Les points A, B, C, D, E, F, G, H, I et J appartiennent au cercle (C) et
AB = BC = CD =DE = EF = FG = GH = HI =IJ = JA ; donc le polygone
ABCDEFGHIJ est inscrit dans le cercle (C) et a 10 côtés de même
longueur ; d’où ABCDEFGHIJ est un décagone régulier.
Définitions
 Un polygone régulier est un polygone inscriptible dans un cercle et
ayant ses côtés de même longueur.
 Un pentagone régulier est un polygone régulier qui a 5 côtés.
 Un décagone régulier est un polygone régulier qui a dix côtés.
AFFO Aboudoulaye 12
Activité 7
Fofo voulant évaluer les différentes dimensions possibles aux
subdivisions de la ferme, veut se servir de la vieille calculatrice sans
notice dont il dispose.
Consignes
1
𝑥 = 10 ; 𝑦 = 3 ; 𝑎 = 10 ; 𝑏 = 105 et 𝑐 = 10−8 sont les nombres
−3 −5
10
proposés pour étudier les fonction de la touche 10n .
1
1°) Complète 10−3 = 0, … 1 et 3 = 0, … 1 puis compare 𝑥 et 𝑦.
10
2 - a°) Calcule 𝑎 ∙ 𝑏 puis complète l’égalité suivante : 10n × 10−n = 10…
où n ∊ ℕ.
b°) Justifie que 10n × 10−n = 1 (avec n ∊ ℕ ) puis déduis-en que
100 = 1.
3°) Ecris sous forme de 10n ou10−n (avec n ∊ ℕ) chacune des
𝑎 𝑏
expressions 𝑏 ∙ 𝑐 ; 𝑥 ∙ 𝑦 ; et .
𝑏 𝑐
4°) Ecris sous forme d’une puissance de 10 chacune des opérations
suivantes :
𝐴 = (10−3 )4 ; 𝐵 = (10−3 )−7 ; 𝐶 = 103 × 10−9 ; 𝐷 = 10−4 × 10−5 et
𝐸 = 102 × 106 .
Résultats attendus
1
1°) On a : 10−3 = 0, OO1 et 3 = 0, 001 ; donc 𝑥 = 𝑦.
10
2 - a°) Calculons 𝑎 ∙ 𝑏 puis complétons l’égalité suivante :
10n × 10−n = 10… où n ∊ ℕ.
On a : 𝑎 ∙ 𝑏 = 10−5 × 105 ; donc 𝑎 ∙ 𝑏 = 10−5+5 et par suite 𝑎 ∙ 𝑏 = 100 .
Ainsi 10n × 10−n = 100 avec n ∊ ℕ.
b°) Justifions que 10n × 10−n = 1 puis déduisons que 100 = 1.
1 10n
 ∀ n ∊ ℕ, on a: 10n × 10−n = 10n × n ; d’où10n × 10−n = n et
10 10
par suite 10n × 10−n = 1.
 ∀ n ∊ ℕ, on a: 10n × 10−n = 100 et 10n × 10−n = 1 ; donc 100 =
1.
3°) Ecrivons sous forme de 10n ou10−n (avec n ∊ ℕ) chacune des
𝑎 𝑏
expressions 𝑏 ∙ 𝑐 ; 𝑥 ∙ 𝑦 ; et .
𝑏 𝑐
−3 𝑎 𝑏
On a : 𝑏 ∙ 𝑐 = 10 ; 𝑥 ∙ 𝑦 = 10−6 ; = 10−10 et = 1013 .
𝑏 𝑐
AFFO Aboudoulaye 13
4°) Ecrivons sous forme d’une puissance de 10 chacune des opérations

suivantes :
𝐴 = 10−12 ; 𝐵 = 1021 ; 𝐶 = 10−6 ; 𝐷 = 10−9 et 𝐸 = 108 .
Définition
1
Soit n un entier naturel, 10−n est l’inverse de 10n soit 10−n = n.
10
10−n = 0, 000 … 1(n chiffres après la virgule dont (𝑛 − 1)zéros).
10−n = 100 … 0(dont n zéros après 1).
Propriétés
Soit n et m deux entiers naturels.
10n
10n × 10m = 10n+m ; (10n )m = 10m+n et = 10n−m .
10m
Activité 8
Les nombres 𝑥 = 6,25 × 10 et 𝑦 = (0,25 × 10−3 ) × (32 × 10−2 )
−3
sont les dimensions en 𝑘𝑚 des allées proposées par l’un des frères de
Fofo. Ainsi Fofo décide de mieux évaluer ses dimensions pouvant lui
permettre de faire une bonne subdivision de la ferme.
Consigne 1
625
1 - a°) Justifie que 6,25 = 625 × 10−2 (tu pourras utiliser le rapport ).
100
b°) Déduis-en que 𝑥 = 625 × 10−5 .
2°) Trouve une écriture de 𝑦 sous forme de 𝑎 × 10n où 𝑎 et n sont des
entiers relatifs.
3°) On suppose que 𝑦 = 8 × 10−5 . Donne un encadrement de 𝑦 par
deux puissances de 10 d’exposants consécutifs.
4°) Compare 𝑥 et 𝑦.
Résultats attendus
1 - a°) Justifions que 6,25 = 625 × 10−2 .
625 625 1
On a : = 6,25 ; donc 6,25 = 2 . Ainsi 6,25 = 625× 2 ; d’où
100 10 10
6,25 = 625 × 10 . −2
b°) Déduisons que 𝑥 = 625 × 10−5 .

On a : 𝑥 = 6,25 × 10−3 et 6,25 = 625 × 10−2 ; donc
𝑥 = 625 × 10−2 × 10−3 . Ainsi 𝑥 = 625 × 10−2−3 et par suite
𝑥 = 625 × 10−5 .
2°) Trouvons une écriture de 𝑦 sous forme de 𝑎 × 10n où 𝑎 et n sont
des entiers relatifs.
𝑦 = (0,25 × 10−3 ) × (32 × 10−2 ) ; donc 𝑦 = (0,25 × 32) × 10−3−2 et
par suite 𝑦 = 8 × 10−5 .
AFFO Aboudoulaye 14
3°) Donnons un encadrement de 𝑦 par deux puissances de 10

d’exposants consécutifs.
1 < 8 < 10 ;
1× 10 < 8 ×10 < 10×10-5 ;
-5 -5
10-5 < 8 ×10-5 < 10 – 4 :

d’où 10−5 < 𝑦 < 10−4 .
4°) Comparons 𝑥 et 𝑦.
On sait que : 𝑥 = 625 × 10−5 et 𝑦 = 8 × 10−5 .
On a : 625 > 8 ; donc 625 × 10−5 > 8 × 10−5 et par suite 𝑥 > 𝑦.
Propriétés
Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres décimaux, n et m deux entiers relatifs.
 (𝑎 × 10n ) × (𝑏 × 10m ) = (𝑎 × 𝑏) × 10n+m ;
𝑎×10n 𝑎
 = × 10n−m (avec 𝑏 ≠ 0).
𝑏×10m 𝑏
Remarque
Un nombre décimal peut s’écrire sous diverses façons sous la forme de
𝑎 × 10n avec 𝑎 et n des entiers relatifs.
Retenons
Pour comparer deux nombres décimaux écrits sous la forme a ×10n, on
écrit ces nombres sous la forme de produit de nombres entiers relatifs non
nuls par une même puissance de 10 et on compare les nombres entiers
relatifs obtenus.
Consigne 2
1 - a°) Par exemple 𝑥 est un nombre décimal d’ordre 5 car 𝑥 = 625 ×
10−5 . Précise l’ordre de chacun des nombres décimaux suivants : 𝑎 =
3,72 × 10−9 ; 𝑏 = 0,0026 × 10−2 et 𝑐 = 25 × 10−8 .
b°) Justifie que 𝑐 est aussi un nombre décimal d’ordre 10.
1 1
2°) Trouve une écriture décimale du nombre 𝑧 = × .
7 𝑥
3°) Donne le nombre décimal d’ordre 2 provenant de 𝑧. (Ce nombre
décimal d’ordre 2 provenant de 𝑧 est appelé troncature à 2 décimales de
𝑧).
4°) Donne la troncature à 1 décimale et la troncature à 4 décimales de 𝑧.
Résultats attendus
1°) Précisons l’ordre de chacun des nombres décimaux suivants : 𝑎 =
3,72 × 10−9 ; 𝑏 = 0,0026 × 10−2 et 𝑐 = 25 × 10−8 .
 On a : 𝑎 = 3,72 × 10−9 ; donc 𝑎 = 372 × 10−11 ; d’où 𝑎 est un
AFFO Aboudoulaye 15
nombre décimal d’ordre 11.

 On a : 𝑏 = 0,0026 × 10−2 ; donc 𝑏 = 26 × 10−6 ; d’où 𝑏 est un
nombre décimal d’ordre 6.
 On a : 𝑐 = 25 × 10−8 ; donc 𝑐 est un nombre décimal d’ordre 8.
b°) Justifions que 𝑐 est aussi un nombre décimal d’ordre 10.
On a : 𝑐 = 25 × 10−8 ; donc 𝑐 = 25 × 10−10 ; d’où 𝑐 est un nombre
décimal d’ordre 10.
1
2°) Trouvons une écriture décimale du nombre 𝑧 = 𝑥.
7
1 1 1
On a : 𝑧 = × ; donc 𝑧 = × 625 × 10 et par suite 𝑧 ≈ 22,857142.
−5
7 𝑥 7
3°) Le nombre décimal d’ordre 2 provenant de 𝑧 est 22,85 ; donc 22,85
est la troncature à 2 décimales de 𝑧.
4°)
 La troncature à 1 décimales de 𝑧 est 22,8 :
 La troncature à 4 décimales de 𝑧 est 22,8571.
Définitions
 n est un entier naturel.
On appelle nombre décimal d’ordre n un nombre décimal qui peut être
écrit sous la forme du produit d’un nombre entier relatif par 10−𝑛 .
 n est un entier naturel non nul. On appelle troncature à n décimales
d’un nombre 𝑥, le nombre décimal d’ordre n obtenu en ne conservant que
les n premiers chiffres après la virgule de l’écriture de 𝑥.
Application
On donne 𝑥 = 1,25 × 10 −5
; 𝑦 = 7500 × 10−9 ; 𝑎 = 0,185 × 10−4 et
𝑏 = 4255000 × 10−10 .
Consignes
1 - a°) Ecris chacun des nombres 𝑥 ; 𝑦 ; 𝑎 et 𝑏 sous forme de p × 10q où
p et q sont des entiers relatifs.
b°) Déduis-en une comparaison des nombres 𝑥 ; 𝑦 ; 𝑎 et 𝑏.
2°) Donne un encadrement de 𝑎 par deux puissances de 10 d’exposants
consécutifs.
3°) Justifie que 𝑥 est un nombre décimal d’ordre 9.
4 - a°) Ecris sous forme de p × 10q où p et q sont des entiers relatifs
𝑏
chacune des expressions 𝐴 = 𝑥 ∙ 𝑦 × 10+11 et 𝐵 = × 10−3 puis évalue
𝑎
𝐴
le rapport 𝐶 = .
𝐵
b°) Trouve la troncature à 3 décimales du nombre 𝐶.
AFFO Aboudoulaye 16
Résultats attendus
1 - a°) Ecrivons chacun des nombres 𝑥 ; 𝑦 ; 𝑎 et 𝑏 sous forme de p × 10q
où p et q sont des entiers relatifs.
On a : 𝑥 = 125 × 10−7 ; 𝑦 = 75 × 10−7 ; 𝑎 = 185 × 10−7 et
𝑏 = 4255 × 10−7 .
b°) Déduisons une comparaison des nombres 𝑥 ; 𝑦 ; 𝑎 et 𝑏.
2°) Donne un encadrement de 𝑎 par deux puissances de 10 d’exposants
consécutifs.
On a : 𝑥 = 125 × 10−7 ; 𝑦 = 75 × 10−7 ; 𝑎 = 185 × 10−7 et 𝑏 = 4255 ×
10−7 .
Ainsi, on a : 750 < 1250 < 1850 < 4255 ; donc
750 × 10−8 < 1250 × 10−8 < 1850 × 10−8 < 4255 × 10−8 ; d’où
𝑦 < 𝑥 < 𝑎 < 𝑏.
3°) Justifions que 𝑥 est un nombre décimal d’ordre 9.
𝑥 = 125 × 10−7 ; donc 𝑥 = 12500 × 10−9 ; d’où 𝑥 est un nombre
décimal d’ordre 9.
4 - a°) Ecrivons sous forme de p × 10q où p et q sont des entiers relatifs
𝑏
chacune des expressions 𝐴 = 𝑥 ∙ 𝑦 × 10+11 et 𝐵 = × 10−3 puis
𝑎
𝐴
évaluons le rapport = .
𝐵
9375
On trouve : 𝐴 = 9375 × 10−3 ; 𝐵 = 23 × 10−3 et 𝐶 =
23
9375
b°) On a : 𝐶 = ; donc 𝐶 ≈ 407,60869565 et par suite la troncature
23
à 3 décimales du nombre 𝐶 est 407,608.
Activité9
Sur une droite graduée, afin de bien faire la répartition des domaines et
3
de bien positionner les allées, Fofo place un point d’abscisse . Il se
5
propose de placer d’autres points en utilisant ses connaissances
antérieures.
Consigne1
1°) (D) est une droite graduée en cm de point origine O. Place les points
1 5 3 15
A, B, C et D d’abscisses respectives ; ; et .
2 2 2 4
2°) Construis les symétriques A’, B’, C’ et D’ respectifs des points A, B, C
et D par rapport à O.
3°) Ecris l’abscisse de chacun des symétriques de ces points.
Que représente l’abscisse de :
- A’ pour celle de A ;
AFFO Aboudoulaye 17
- B pour celle de B’ ;
- C’ pour celle de C ;
- D pour celle de D’.
Ces nombres sont appelés nombres rationnels.
𝑎
Tout nombre qui peut s’écrire sous la forme où a et b sont des entiers
𝑏
relatifs , b≠0, est un nombre rationnel. L’ensemble des nombres rationnels
est noté Q.
Résultats attendus
1 5 3 15
1°) Plaçons les points A, B, C et D d’abscisses respectives ; ; et sur
2 2 2 4
une droite graduée de repère (O,I).
D’ B’ C’ A’ O AI C B D (D)
-7 -5 15 -3 3 -1 0 1 1 3 2 3 4 5 6 7
− 5 −
4 − 2 1 2 2 5 15
2 −
2 2 4
2°) Construisons les symétriques A’, B’, C’ et D’ respectifs des points A, B,

C et D par rapport à O. (Voir repère (O,I)).
3°) Ecrivons l’abscisse de chacun des symétriques de ces points.
1 5 3 15
On a : 𝑥𝐴′ = − ; 𝑥𝐵′ = − ; 𝑥𝐶 ′ = − et 𝑥𝐷′ = − .
2 2 2 4
1 1 5 5 3 3 15
− est l’opposé de ; − est l’opposé de ; − est l’opposé de et −
2 2 2 2 2 2 4
15
est l’opposé de .
4
15 5 3 1 1 3 5 15
Les nombres − ; − ; − ; − ; ; ; et sont des nombres
4 2 2 2 2 2 2 4
rationnels.
Définition
On appelle nombre rationnel, tout nombre qui peut s’écrire sous la
𝑎
forme où 𝑎 et 𝑏 sont des entiers relatifs et 𝑏 ≠ 0.
𝑏
1 1 3
Ex : − ; et sont des nombres rationnels.
2 2 2
Propriétés
𝑎 et 𝑏 sont des entiers naturels, 𝑏 ≠ 0.
a a a
P1 :    ;
bb b
a a
P2 :  .
b b
Consigne2
1°) Donne trois exemples de :
- Nombres rationnels positifs ;
AFFO Aboudoulaye 18
- Nombres rationnels négatifs.

2°) Complète avec ϵ, ∉, ⊂ ou ⊄ les écritures suivantes :
2 2 32 11 2
3 … ℚ ; …. ID ; … ℚ ; …. ℚ ; − … Z ; 0,51 … ID ; 0 …. ℚ ; -4 …. ℕ ; ….
5 7 8 7 5
3
ℚ ; … ID ; -4 …. ℚ et -5 … ℤ.
7
ℕ …. ID ; ID …. ℤ ; ℤ …. ℚ ; ℕ … ID …. ℤ …. ℚ.
3°) Donne trois exemples de nombres rationnels qui ne sont pas des
nombres décimaux relatifs.
Résultats attendus
1°) Donnons trois exemples de :
2 8
- Nombres rationnels positifs :+ ; 4 et + .
7 3
7 13
- Nombres rationnels négatifs : -5 ; − et .
4 4
2°) Complétons avec ϵ, ∉, ⊂ ou ⊄ les écritures suivantes :
2 2 32 11 2
3 ∊ ℚ ; ∊ID ; ∊ ℚ ; ∊ ℚ ; − ∉ Z ; 0,51 ∊ ID ; 0 ∊ ℚ ; -4 ∉ ℕ ; ∊ ℚ ;
5 7 8 7 5
3
∉ ID ; -4 ∊ ℚ et -5 ∊ ℤ.
7
ℕ ⊂ ID ; ID ⊂ ℤ ; ℤ ⊂ ℚ ; ℕ ⊂ ID ⊂ ℤ ⊂ ℚ.
3°) Donnons trois exemples de nombres rationnels qui ne sont pas des
11 2 32
nombres décimaux relatifs. On a : ; et .
7 −13 17
Retenons
L’ensemble des nombres rationnels est ℚ.
ℚ- est l’ensemble des rationnels négatifs ;
ℚ+ est l’ensemble des rationnels positifs ;
ℚ∗ est l’ensemble des rationnels non nuls.
Remarque
Tous les nombres décimaux relatifs sont des rationnels, donc ID  ℚ.
Activité 10
Consignes
1°) Compare les nombres rationnels suivants :
2 3 2 11
et ; et ; 4 et -5 ; 0,333 et 3,14.
5 8 7 7
2°) Range les nombres rationnels suivants dans l’ordre croissant :
2 3 2 11
; ; ; ; 4 ; -5 et 13.
5 8 7 7
2 3
3°) Compare les nombres rationnels suivants : − et − .
5 8
Résultats attendus
AFFO Aboudoulaye 19
1°) Comparons les nombres rationnels suivants :

2 3
et
5 8
2 16 3 15 16 15 2 3
= et = . 16 > 15 ; donc > et par suite > .
5 40 8 40 40 40 5 8
4 et -5
4 > 0 et -5 < 0 ; donc 4 > -5.
0,333 et 3,14
On a : 0,333 > 3,14.
2
2°) Rangeons dans l’ordre croissant les nombres rationnels suivants : ;
5
3 2 11
; ; ; 4 ; -5 et 13.
8 7 7
2 112 3 105 2 80 11 440 1120 3640
On a : = ; = ; = ; = ;4= ; 13 = .
5 280 8 280 7 280 7 280 280 280
80 < 105 < 112 < 440 < 1120 < 3640 ; donc
80 105 112 440 1120 3640 2 3 2 11
< < < < < et par suite < < < < 4 < 13.
280 280 280 280 280 280 7 8 5 7
2 3 2 11
Ainsi, par ordre croissant, on a : -5 ; ; ; ; ; 4 ; 13.
7 8 5 7
2 3
3°) Comparons les nombres rationnels suivants : − et − .
5 8
2 3 2 3
On a : > ; donc − < − .
5 8 5 8
Propriétés
 De deux nombres rationnels positifs, le plus grand est celui
qui a la plus grande distance à zéro ;
 Tout nombre rationnel négatif est plus petit que tout nombre
rationnel positif.
 De deux nombres rationnels négatifs, le plus petit est celui
qui a la plus grande distance à zéro ;
Remarques
- Pour comparer deux nombres rationnels de même signe, il faut
d’abord les réduire au même dénominateur.
- Lorsque deux nombres rationnels sont dans un ordre donné, leurs
opposés sont dans l’ordre inverse.
Activité 11
Consignes
1
1°) Si la palmeraie représente le de l’aire de la ferme et le champ
7
2
d’ananas les , quelle serait la fraction de la ferme réservée à la
11
résidence, à la cocoteraie et aux allées.
AFFO Aboudoulaye 20
4 2 6 8 9 12 4 6
2°) Effectue les opérations suivantes : − ; − − ; + − .
5 3 7 3 7 5 3 2
Résultats attendus
1°) Soit 𝑥 la fraction de la partie de la ferme réservée à la résidence, à la
cocoteraie et aux allées.
1 2 77 11 14 52
On a : 𝑥 = 1 − ( + ) ; donc 𝑥 = − − et par suite 𝑥 = .
7 11 77 77 77 77
4 2 6 8 9 12
2°) Effectuons chacune des opérations suivantes : − ; − − ; +
5 3 7 3 7 5
4 6
− .
3 2
4 2 12 10 4 2 2
− = − ; donc − = .
5 3 15 15 5 3 15
6 8 9 6 8 9 18 52 27 61
− − = − − ; donc − − =− .
7 3 7 7 3 7 21 21 21 21
12 4 6 12 4 6 72 40 90 22
+ − = + − ; donc + − = .
5 3 2 5 3 2 30 30 30 30
Activité 12
consignes
2
1°) Détermine le nombre par lequel il faut multiplier pour obtenir 1.
5
3 2 11
2°) Fais de même pour chacun des nombres suivants : − ; − ; ; 4 ; -
8 7 7
5.
Ces multiplicateurs ainsi obtenus sont appelés inverses respectifs de
chacun de ces nombres.
𝑎
3°) Définis l’inverse d’un nombre rationnel non nul .
𝑏
Résultats attendus
2 5
1°) Le nombre par lequel il faut multiplier pour obtenir 1 est .
5 2
2°) Le nombre par lequel il faut multiplier :
3 8
 − pour obtenir 1 est − ;
8 3
2 7
 − pour obtenir 1 est − ;
7 2
11 7
 pour obtenir 1 est ;
7 11
1
 4 pour obtenir 1 est ;
4
1
 −5 pour obtenir 1 est − .
5
Définitions
 Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres rationnels non nuls. 𝑎 et 𝑏 sont des
inverses si leur produit est égal à 1.
AFFO Aboudoulaye 21
𝑎 𝑏
L’inverse de est .
𝑏 𝑎
 r et s sont des nombres rationnels et s est non nul.
On appelle quotient de r par s le nombre rationnel q tel que
r=s×q
r
On note q = ou q = r : s.
s
r est le numérateur et s est le dénominateur du quotient.
r
Le quotient est le produit de r par l’inverse de s :
s
r 1
=r× .
s s
Activité 13
Consignes
11
1°) Avec la calculatrice, donne une valeur décimale de puis encadre-le
7
par deux décimaux consécutifs d’ordre 3.
Ces deux décimaux respectifs sont appelés approximations décimales
11
d’ordre 3 par défaut ou par excès de .
7
11
2°) Donne l’approximation décimale d’ordre 2 par excès de .
7
11
3°) Donne l’arrondi d’ordre 2 puis l’arrondi d’ordre 1 de .
7
Résultats attendus
11
1°) On a : ≈ 1,57142857.
7
11
Encadrons par deux décimaux consécutifs d’ordre 3.
7
11
On a : 1, 571 < < 1,572.
7
11
1,571 est appelé approximation décimale d’ordre 3 par défaut de et
7
1,572
11
est appelé approximation décimale d’ordre 3 par excès de .
7
11
2°) L’approximation décimale d’ordre 2 par excès de est 1,58.
7
11 11
3°) L’arrondi d’ordre 2 de est 1,57 et l’arrondi d’ordre 1 de est 1,6.
7 7
Définition
Soit n un entier naturel.
L’arrondi d’ordre n d’un nombre rationnel 𝑥 est l’approximation
décimale d’ordre n « la plus proche » de 𝑥.
AFFO Aboudoulaye 22
Application
2 5 13
21 53 7 3 12 × 8
On donne 𝑥 = − + − 7(10 − × );𝑦 = 3 6
1 2 et 𝑧 = 7
−26 × .
49 138 20 4 153 − + 3
2 3 3
Consignes
1°) Ecris plus simplement 𝑥 ; 𝑦 et 𝑧.
2°) Donne un encadrement de 𝑥 par deux nombres décimaux
consécutifs d’ordre 2.
3°) Donne les arrondis d’ordre 3 et d’ordre 2 de 𝑥.
4°) Donne les approximations décimales d’ordre 4 par excès et d’ordre 3
par défaut de 𝑧.
Résultats attendus
1°) Ecrivons plus simplement 𝑥 ; 𝑦 et 𝑧.
80 447 969 10 4
On obtient 𝑥 = ;𝑦 = et 𝑧 = − .
1 149 540 3 7
2°) Donnons un encadrement de 𝑥 par deux nombres décimaux
consécutifs d’ordre 2.
80 447 969
On a : 𝑥 = ; donc 𝑥 ≈ 69,98274875 et par suite 69,98 < 𝑥 <
1 149 540
69,99.
3°) L’arrondi d’ordre 3 de 𝑥 est 69,983 et l’arrondi d’ordre 2 de 𝑥 est
69,98.
4°) Donnons les approximations décimales d’ordre 4 par excès et
d’ordre 3 par défaut de 𝑧.
4
On a : 𝑧 = − ; donc 𝑧 = −0,57142857.
7
4
 -0,572 < − < -0,571 ; d’où -0,572 est l’approximation décimale
7
d’ordre 3 par défaut de 𝑧.
4
 -0,5715 < − < -0,5714 ; d’où -0,5714 est l’approximation
7
décimale d’ordre 4 par excès de 𝑧.
Activité 14
Consignes
2 4 5 4 6 −3 4 6 6
1°) Calcule les produits suivants : ;− ;− ; ; .
5 7 8 7 7 7 5 5 5
2 2 2 2 3 3 3
2°) Effectue les opérations suivantes : × × × ; × × .
5 5 5 5 8 8 8
Ecris chacune de ces opérations sous la forme d’une puissance.
AFFO Aboudoulaye 23
Résultats attendus
2 4 5 4 6 −3 4 6
1°) Calculons les produits suivants : ;− ;− ; ;
5 7 8 7 7 7 5 5
6
.
5
2 4 8 5 4 5 6 3 18 4 6 6 72
= ;− =− ;− (- ) = ; ; = .
5 7 35 8 7 14 7 7 49 5 5 5 25
2 2 2 2 3 3 3
2°) Effectuons les opérations suivantes : × × × ; × × .
5 5 5 5 8 8 8
2 2 2 2 16 3 3 3 27
× × × = ; × × = .
5 5 5 5 625 8 8 8 512
2 2 2 2 2 3 3 3 3
Sous forme d’une puissance, on a : × × × = ( )4 et × × = ( )3.
5 5 5 5 5 8 8 8 8
Définition
 si n est nombre entier naturel plus grand que 1, alors
n
a a a a a an
  = × × ×……× = n
b b b b b b
n facteurs
 Si n = 1, alors   1 =
a a
b b
Activité 15
Consignes
4
1°) Complète les égalités suivantes par des puissances de :
5
4 4 4
4 4 ( )15 ( )6 ( )15 4
( )6 ( )15= …. ; 5
4 =⋯; 5
4 15 = ⋯; 5
4 = ⋯ ; [( )6 ]3 = …..
5 5 ( )6 ( ) ( )15 5
5 5 5
2 4
2°) Complète l’égalité suivante : ( )12 × ( )12 = (… )…
3 5
2 2 2
3°) Donne le signe de chacun des nombres suivants : (− )4 ; (− )5 ; -( )6.
3 3 3
Résultats attendus
4
1°) Complétons les égalités suivantes par des puissances de :
5
4 4 4
4 4 4 ( )15 4 ( )6 4 ( )15 4 4
( )6 ( )15= ( )21 ; 5
4 = ( )9 ; 5
4 15 = ( )−9 ; 5
4 = ( )0 ; [( )6 ]3 =
5 5 5 ( )6 5 ( ) 5 ( )15 5 5
5 5 5
4
( )18 .
5
2 4 8
2°) Complétons l’égalité suivante : ( )12 × ( )12 = ( )12 .
3 5 15
AFFO Aboudoulaye 24
2 2
3°) Donnons le signe de chacun des nombres suivants : (− )4 ; (− )5 ; -
3 3
2
( )6 .
3
2
 4 est l’exposant du nombre (− )4 et 4 est un nombre entier
3
2
naturel pair ; donc (− )4 est un nombre positif.
3
2
 5 est l’exposant du nombre (− )5 ; 5 est un nombre entier
3
2 2 5
naturel impair et − est négatif ; d’où (− ) est un nombre négatif.
3 3
2
 6 est l’exposant du nombre ( )6 et 6 est un nombre entier
3
2 2
naturel pair ; donc ( )6 est
un nombre positif et par conséquent -( )6 est
3 3
négatif.
Propriétés
𝑎 et 𝑏 sont des nombres rationnels, m et n sont des nombres entiers
naturels plus grands que 1.
 (𝑎 × 𝑏)n = 𝑎n×𝑏n
 𝑎m×𝑎n = 𝑎m+n
 Si a est non nul et si m < n alors
am 1
n
 nm
a a
 Si 𝑎 est non nul et si m > n alors
m
a
n
 a mn
a
am
 Si 𝑎 est non nul et si m = n alors 1
an
 (𝑎m)n = 𝑎 mn
Si n est pair, alors (-𝑎)n = 𝑎n
 Si n est impair, alors (-𝑎)n = -𝑎n
Application
2 3 1 1
( )2 ×( )2 (− )4 ×(− )2
On donne 𝑥 et 𝑦 définis par : 𝑥 = 3
1 4
4
et 𝑦 = 3
4
3
.
×2 [( )2 ]3
8 3
Consigne
Ecris plus simplement 𝑥 et 𝑦.
Résultats attendus
Ecrivons plus simplement 𝑥 et 𝑦.
1 1
On trouve 𝑥 = et 𝑦 = .
8 4096
AFFO Aboudoulaye 25
Activité 16
Pour bien apprécier son découpage,
A B
Fofo nomme ABCD cette forme comme
l’indique la figure ci-contre. Il se
demande quelle peut bien être la distance
C entre les droites (AB) et (CD), la distance
D
du point B à la droite (CD) …. ?
Consignes
Chaque matin, Téné, la maman de Fofo sort de sa case pour aller puiser
de l’eau à la rivière voisine. Cette rivière a un rivage rectiligne comme
l’indique la figure ci-dessous :

Résultats attendus
Soit (D) la direction de la rivière et A le point représentant la case de
Fofo.
1°) Soit H le point d’intersection de la droite (D) et de la perpendiculaire

à (D) et passant par A.
AFFO Aboudoulaye 26
La longueur AH est la longueur du chemin le plus court que Tené peut

emprunter.
AH est appelée distance du point A à la droite (D). On note 𝑑[A ; (D)] =
AH.
2°) On a : 𝑑[B ; (CD)] = 𝑑[A ; (CD)] = AD.
Définition
(D) est une droite. A est un point n’appartenant pas à) (D).
H est le point d’intersection de (D) et de la perpendiculaire à (D) passant
par A.
On appelle distance du point A à la droite (D) la distance AH.
-------------------------------------------------------------------------------------------
Activité 17
(D) est une droite, S un point n’appartenant pas à (D) tel que (SH)
perpendiculaire à (D) avec H un point de (D) comme l’indique la figure.
Consignes
1°) Compare SH à chacune des distances SA, SB et SC.
2°) Soit M un point de (D) distinct de H. Complète : SH … SM.
3°) Quelle est alors, la distance du point S à la droite (D) ?
4°) Recopie et complète la propriété suivante :
Propriété
La distance d’un point à une droite est ……….. ou ……… à la distance
de ce point à tout point de cette ……….
Si d désigne la distance d’un point A à une droite (D), alors pour tout
point M de (D) on a : d = ……. ou d < …...
Résultats attendus
AFFO Aboudoulaye 27
1°) Comparons SH à chacune des distances SA, SB et SC.

On a : SH < SA ; SH < SB et SH < SC.
2°) Soit M un point de (D) distinct de H. (Voir figure).
Complétons : SH < SM.
3°) La distance du point S à la droite (D) est alors la distance SH.
4°) Propriété
La distance d’un point à une droite est inférieure ou égale à la distance
de ce point à tout point de cette droite.
Si d désigne la distance d’un point A à une droite (D), alors pour tout
point M de (D) on a : d = AM ou d < AM.
Application
Consignes
En considérant la figure de l’activité 16 trouve la distance du point B
à la droite (DC), la distance du point C à la droite (AB), la distance du
point A à la droite (AB).
Résultats attendus
On a : 𝑑[B ; (DC)] = AD ; 𝑑[C ; (AB)] = DA et 𝑑[A ; (AB)] = AA = 0.
---------------------------------------------------------------------------------------------
Activité 18
On considère la représentation de l’activité 16.
Consignes
1°) Justifie que (AB) // (CD).
2°) Soit M un point de la droite (AB), quelle est sa distance à la droite
(CD) ?
De même, en considérant un point M de la droite (CD), quelle est sa
distance à la droite (AB) ?
3°) Compare ces deux distances.
« (AB) // (CD) et (AD) ⟘ (CD) ; on appelle distance des droites ….. (AB)
et (CD), la distance …. ».
Résultats attendus
1°) Justifions que (AB) // (CD).
On a : (AD ⏊ (DC) et (AD) ⏊ (AB) ; d’où (AB) // (DC).
2°)
AFFO Aboudoulaye 28
Soit M un point de la droite (AB). On a : 𝑑[M ; (CD)] = AD.

Soit M un point de la droite (CD). On a : 𝑑[M ; (AB)] = AD.
3°) Comparons 𝑑[M ; (CD)] et 𝑑[M ; (AB)].
On a : 𝑑[M ; (CD)] = AD et 𝑑[M ; (AB)] = AD ; donc 𝑑[M ; (CD)] = 𝑑[M ;
(AB)].
« (AB) // (CD) et (AD) ⟘ (CD) ; on appelle distance des droites
parallèles (AB) et (CD), la distance AD ».
Définition
(D1) et (D2) sont deux droites parallèles. Une perpendiculaire en un
point A à (D1) coupe (D2) en un point B.
On appelle distance des droites parallèles (D1) et (D2) la distance AB.
------------------------------------------------------------------------------------------
Activité 19
(D1) et (D2) sont deux droites parallèles. La perpendiculaire en un point
A à la droite (D1) coupe la droite (D2) en point B.
Consigne 1
1°) Construis la médiatrice (Δ) du segment [AB] puis marque le point I
intersection des droites (D1) et (D2).
2°) Donne la distance des droites parallèles (D1) et (D2).
3°) Justifie que ; 𝑑[(Δ) ;(D1)]= 𝑑[(Δ) ;(D2)] puis complète alors la phrase
suivante : « Tout point de (Δ) est …. des droites (D1) et (D2) ».
(Δ) est appelé axe médian des deux droites parallèles (D1) et (D2).
4°) Définis l’axe médian de deux droites parallèles (D1) et (D2).
Résultats attendus
1°) Construisons la médiatrice (Δ) du segment [AB] puis marquons le

point I intersection des droites (D1) et (D2). (Voir figure).
2°) Donnons la distance des droites parallèles (D1) et (D2).
On a : 𝑑[(D1) ; (D2)] = AB.
AFFO Aboudoulaye 29
3°) Justifions que ; 𝑑[(Δ) ;(D1)]= 𝑑[(Δ) ;(D2)].

On a : 𝑑[(Δ) ;(D1)]= AI et 𝑑[(Δ) ;(D2)] = AI ; d’où 𝑑[(Δ) ;(D1)]=
𝑑[(Δ) ;(D2)].
Complétons alors la phrase suivante : « Tout point de (Δ) est
équidistant des droites (D1) et (D2) ».
(Δ) est appelé axe médian des deux droites parallèles (D1) et (D2).
4°) Définition
Soit (D1) et (D2) deux droites parallèles. La perpendiculaire en A à la
droite (D1) coupe (D2) en B. On appelle axe médian des droites
parallèles (D1) et (D2), la droite (L) médiatrice du segment [AB].
-------------------------------------------------------------------------------------------
Consigne 2
Recopie et complète les phrases suivantes :
« Si un point appartient à l’axe médian de deux droites …… alors il est
…… de ces deux droites ».
« Si un point est équidistant de deux droites parallèles, alors il
appartient à …. de ces droites parallèles ».
Résultats attendus
Recopions et complétons les phrases suivantes :
« Si un point appartient à l’axe médian de deux droites parallèles alors
il est équidistant de ces deux droites ».
« Si un point est équidistant de deux droites parallèles, alors il
appartient à l’axe médian de ces droites parallèles ».
Propriétés
P1 : Si un point appartient à l’axe médian de deux droites parallèles alors
il est équidistant de ces deux droites.
P2 : Si un point est équidistant de deux droites parallèles alors il
appartient à l’axe médian de ces deux droites.
------------------------------------------------------------------------------------------------
Activité 20
AFFO Aboudoulaye 30
Consignes
1°) Démontre que MH = MK. (Tu utiliseras des triangles superposables).
2°) Recopie et complète alors la phrase suivante : « Si un point
appartient à la …. d’un angle, alors il est ….. des supports des côtés de cet
angle ».
Résultats attendus
1°) Démontrons que MH = MK.
 (OM) étant la bissectrice de l’angle 𝐴𝑂𝐵 ̂ , alors
mes 𝑀𝑂𝐻̂ = mes 𝑀𝑂𝐾 ̂.
 mes 𝑀𝑂𝐻 ̂ = mes 𝑀𝑂𝐾 ̂ , mes 𝑂𝐻𝑀 ̂ = mes 𝑂𝐾𝑀 ̂ = 90° et [OM]
côté commun des triangles OMH et OMK ; donc les triangles OMH et
OMK sont superposables et par conséquent MH = MK (comme angles
homologues).
 𝑑[M ; (OA)] = MH, 𝑑[M ; (OB)] = MK et MH = MK ; donc
𝑑[M ; (OA)] = 𝑑[M ; (OB)]. On dit alors que le point M est équidistant des
droites (OA) et (OB).
2°) Recopions et complétons alors la phrase suivante : « Si un point
appartient à la bissectrice d’un angle, alors il est équidistant des
supports des côtés de cet angle ».
Propriétés
P1 : Si un point appartient à la bissectrice d’un angle, alors il est
équidistant des supports des côtés de cet angle.
P1 : Si un point est équidistant des supports des côtés d’un angle, alors il
appartient à la bissectrice de cet angle.
------------------------------------------------------------------------------------------------
Activité 21
(OA) et (OB) sont deux droites sécantes non perpendiculaires du
plan ; (D) et (D’) sont les bissectrices respectives des angles 𝐴𝑂𝐵 ̂ et
̂ ; M un point de (D) ; N un point de (D’) et E un point de la droite
𝐴𝑂𝐸
(OB) tel que E ∉ [OB).
Consignes
AFFO Aboudoulaye 31
1°) Démontre que les droites (D) et (D’) sont perpendiculaires.

2°) Recopie et complète le tableau de correspondance suivant :
Droite Droite symétrique Droite symétrique par
par rapport à (D) rapport à (D’)
(OA) ……….. ………..
(OB) ……….. ………..
(D) ……….. ………..
(D’) ……….. ………..
3°) Déduis-en que (D) et (D’) sont des axes de symétries de deux droites
sécantes (OA) et (OB).
Résultats attendus
1°) Démontrons que les droites (D) et (D’) sont perpendiculaires.

 (OM) étant la bissectrice de l’angle 𝐴𝑂𝐵
̂ , alors
̂ = mes 𝐴𝑂𝐵
2 mes 𝐴𝑂𝑀 ̂.
 (ON) étant la bissectrice de l’angle 𝐴𝑂𝐸
̂ , alors
̂ = mes 𝐴𝑂𝐸
2 mes 𝐴𝑂𝑁 ̂.
 Ainsi, on a : mes 𝐴𝑂𝐵
̂ + mes 𝐴𝑂𝐸 ̂ = 2 mes 𝐴𝑂𝑀 ̂ + 2 mes
̂ ; donc 2 (mes 𝐴𝑂𝑀
𝐴𝑂𝑁 ̂ + mes 𝐴𝑂𝑁 ̂ ) = mes 𝐵𝑂𝐸̂.
̂ + mes 𝐴𝑂𝑁
o 2 (mes 𝐴𝑂𝑀 ̂ ) = mes 𝐵𝑂𝐸̂ et mes 𝐵𝑂𝐸 ̂ = 180° ; donc
2 (mes 𝐴𝑂𝑀 ̂ ) = 180° et par suite mes 𝐴𝑂𝑀 ̂ + mes 𝐴𝑂𝑁 ̂ = 90°.
o mes 𝐴𝑂𝑀 ̂ = mes 𝑀𝑂𝑁 ̂ et mes 𝐴𝑂𝑀 ̂ + mes 𝐴𝑂𝑁 ̂ = 90° ;
̂ = 90° et par conséquent (OM) ⏊ (ON).
donc mes 𝑀𝑂𝑁
o (OM) ⏊ (ON) ; O, M ∊ (D), et O, N ∊ (D’) ; d’où (D) ⏊ (D’).
2°) Recopions et complétons le tableau de correspondance suivant :
Droite Droite symétrique Droite symétrique par

par rapport à (D) rapport à (D’)
(OA) (OB) ou (OE) ou (BE) (OB) ou (OE) ou (BE)
(OB) (OA) (OA)
(D) (D) (D)
(D’) (D’) (D’)
3°) Déduisons que (D) et (D’) sont des axes de symétries de deux droites
sécantes (OA) et (OB).
AFFO Aboudoulaye 32
o S(D) (OA) = (OB) et S(D)(OB) = (OA) ; d’où (D) est un axe de

symétrie des droites sécantes (OA) et (OB). (a)
o S(D’) (OA) = (OB) et S(D’)(OB) = (OA) ; d’où (D’) est un axe de
symétrie des droites sécantes (OA) et (OB). (b)
o De (a) et (b), on déduit que (D) et (D’) sont des axes de symétries des
droites sécantes (OA) et (OB).
--------------------------------------------------------------------------------------------
Activité 22
(OA) et (OB) sont deux droites sécantes non perpendiculaires. (D) et
(D’) sont des axes de symétrie des deux droites sécantes (OA) et (OB).
Consignes
1°) M est un point de (D) ou de (D’) ; justifie que M est équidistant de
(OA) et de (OB).
2°) Un point N est équidistant de (OA) et de (OB). Justifie que N est un
point de (D) ou de (D’).
3°) Recopie et complète les phrases ci-dessous :
« Si un point appartient à un axe de symétrie de deux droites sécantes
(OA) et (OB) alors …………………. »
« Si un point est équidistant de deux droites sécantes (OA) et (OB), alors
il appartient ……………….. ».
Résultats attendus
1°) M est un point de (D) ou de (D’) ; justifions que M est équidistant de
(OA) et de (OB).
(D) et (D’) étant les axes de symétrie des deux droites sécantes (OA) et
(OB) ; alors (D) et (D’) sont les bissectrices respectives des angles
formés par le deux droites sécantes (OA) et (OB). Par conséquent
M ∊ (D) ou M ∊ (D’) équivaut à : d[M ; (OA)] = d[M ; (OB)] soit M
équidistant des droites (OA) et (OB).
2°) Un point N est équidistant de (OA) et de (OB). Justifions que N est un
point de (D) ou de (D’).
o d[M ; (OA)] = d[M ; (OB)] ; donc N appartient à l’une des
bissectrices des angles formés par les deux droites sécantes (OA) et
(OB). (1)
o (D) et (D’) étant les axes de symétrie des deux droites sécantes
(OA) et (OB) ; alors (D) et (D’) sont les bissectrices respectives des
angles formés par le deux droites sécantes (OA) et (OB). (2)
o De (1) et (2), on déduit que N ∊ (D) ou N ∊ (D’).
3°) Recopions et complétons les phrases ci-dessous :
« Si un point appartient à un axe de symétrie de deux droites sécantes
(OA) et (OB) alors il est équidistant des droites (OA) et (OB)»
AFFO Aboudoulaye 33
« Si un point est équidistant de deux droites sécantes (OA) et (OB), alors

il appartient à un axe de symétrie des droites (OA) et (OB)».
Propriétés
P1 : Si un point appartient à l’axe de symétrie de deux droites sécantes non
perpendiculaires, alors il est équidistant de ces deux droites.
P2 : Si un point est équidistant de deux droites sécantes, alors il appartient
à l’un des axes de symétrie de ces deux droites.
------------------------------------------------------------------------------------------------
Application
A et B sont deux points du plan distincts de 4𝑐𝑚. (Δ) et (Δ’) sont deux
droites perpendiculaires à la droite (AB) respectivement aux points A et
B.
Consignes
1 - a°) °) Justifie que les droites (Δ) et (Δ’) sont parallèles.
b°) Place sur (Δ) et (Δ’) respectivement les points C et D distincts des
points A et B.
Trouve 𝑑[(Δ) ; (Δ’)] ; 𝑑[A ; (Δ’)] ; 𝑑[ D ; (Δ)] ; 𝑑[C ; (Δ)] et 𝑑[B ; (AC)].
2°) Les bissectrices respectives des angles 𝐵𝐴𝐶 ̂ et 𝐴𝐵𝐷 ̂ se coupent en M.
a°) Justifie que la droite (AM) est un axe de symétrie des droites
(AB) et (Δ).
b°) Démontre que le point M est équidistant des droites (Δ) et (Δ’).
3°) Soit I le milieu du segment [AB] et (L) la droite passant par les points
I et M.
a°) Justifie que la droite (L) est l’axe médian des droites parallèles
(Δ) et (Δ’).
b°) Détermine 𝑑[I ; (Δ)] ; 𝑑[M; (Δ’)] et 𝑑[(L) ; (Δ)].
Résultats attendus
1 - a°) Justifions que les droites (Δ) et (Δ’) sont parallèles.

On a : (Δ) ⏊ (AB) et (Δ’) ⏊ (AB) ; donc (Δ) // (Δ’).
b°) Plaçons sur (Δ) et (Δ’) respectivement les points C et D distincts
des points A et B. (Voir figure).
On a : 𝑑[(Δ) ; (Δ’)] = 4𝑐𝑚 ; 𝑑[A ; (Δ’)] = 4𝑐𝑚 ; 𝑑[ D ; (Δ)] = 4𝑐𝑚 ;
𝑑[C ; (Δ)] = 0𝑐𝑚 et 𝑑[B ; (AC)] = 4𝑐𝑚.
2 - a°) Justifions que la droite (AM) est un axe de symétrie des droites
(AB) et (Δ).
AFFO Aboudoulaye 34
M appartient à la bissectrice de l’angle 𝐵𝐴𝐶̂ ; donc 𝑑[M ; (AC)] = 𝑑[M ;

(AB)] et par suite M appartient à l’axe de symétrie des droites (AC) et
(AB).
A ∊ (Δ) et C ∊ (Δ) ; donc M appartient à l’axe de symétrie des droites
(AC) et (AB) équivaut à : M appartient à l’axe de symétrie des droites (Δ)
et (AB).
b°) Démontrons que le point M est équidistant des droites (Δ) et
(Δ’).
 M appartient à la bissectrice de l’angle 𝐵𝐴𝐶̂ ; donc
𝑑[M ; (AC)] = 𝑑[M ; (AB)].
 M appartient à la bissectrice de l’angle 𝐴𝐵𝐷 ̂ ; donc
𝑑[M ; (AB)] = 𝑑[M ;(BD)].
 𝑑[M ; (AC)] = 𝑑[M ; (AB)] et 𝑑[M ; (AB)] = 𝑑[M ; (BD)] ; donc
𝑑[M ; (AC)] = 𝑑[M ; (BD)] ; d’où M est équidistant des droites (Δ) et (Δ’).
3 - a°) Justifions que la droite (L) est l’axe médian des droites parallèles
(Δ) et (Δ’).
𝑑[(L) ; (Δ)] = AI ; 𝑑[(L) ; (Δ’)] = IB et AI = IB ; donc 𝑑[(L) ; (Δ)] = 𝑑[(L) ;
(Δ’)]. D’où la droite est l’axe médian des droites parallèles (Δ) et (Δ’).
b°) On a : 𝑑[I ; (Δ)] = 2 𝑐𝑚 ; 𝑑[M; (Δ’)] = 2 𝑐𝑚 et 𝑑[(L) ; (Δ)]= 2 𝑐𝑚.
Consignes
1°) Calcule en fonction de a :
- l’aire de la palmeraie,
- l’aire de la cocoteraie et
- l’aire du champ d’ananas.
2°) Détermine l’aire de l’allée de largeur 𝑦.
3°) Reprends tous les calculs de la question n°1 pour a = 1.
Résultats attendus
1°) Soit 𝐴1 l’aire de la palmeraie, 𝐴2 celle de la cocoteraie et 𝐴3 celle du
champ d’ananas. On a :
AFFO Aboudoulaye 35
o 𝐴1 = 𝑐 × 𝑐 et 𝑐 = 𝑎 + 2 ; d’où 𝐴1 = (𝑎 + 2)(𝑎 + 2) ou 𝐴1 = (𝑎 + 2)²

et
par suite 𝐴1 = (𝑎² + 4𝑎 + 4)𝑑𝑎𝑚².
o 𝐴2 = 𝐿 × 𝑙, 𝐿 = 𝑎 + 3 et 𝑙 = 𝑎 + 2 ; d’où 𝐴2 = (𝑎 + 3)(𝑎 + 2) soit
𝐴2 = (𝑎² + 5𝑎 + 6)𝑑𝑎𝑚².
(𝐵+𝑏)×ℎ
o 𝐴3 = , 𝐵 = 𝑎 + 6, 𝑏 = 𝑎 + 5 et ℎ = 𝑎 + 2; d’où
2
(2𝑎+11)(𝑎+2) 2𝑎²+15𝑎+22
𝐴3 = soit 𝐴3 = 𝑑𝑎𝑚².
2 2
2°) Soit 𝐴 l’aire de largeur 𝑦.
𝐴 = 𝐿 × 𝑙, 𝐿 = 𝑎 + 2 + 𝑥 + 𝑎 + 3 et 𝑙 = 𝑦 ; donc 𝐴 = (2𝑎 + 𝑥 + 5) × 𝑦 et
par suite 𝐴 = (2𝑎𝑦 + 𝑥𝑦 + 5𝑦)𝑑𝑎𝑚².
3°) Reprenons tous les calculs de la question n°1 pour a = 1.
Pour a = 1, on a :
𝐴1 = 1² + 4 × 1 + 4 ; donc 𝐴1 =9 𝑑𝑎𝑚² ;
𝐴2 = 1² + 5 × 1 + 6 ; donc 𝐴2 = 12 𝑑𝑎𝑚² ;
2×1²+15×1+22 39
𝐴3 = ; donc 𝐴3 = 𝑑𝑎𝑚².
2 2
Synthèse
2𝑎²+15𝑎+22
𝐴1 = (𝑎 + 2)² ; 𝐴2 = (𝑎 + 3)(𝑎 + 2) et 𝐴3 = par exemple des
2
expressions appelées expressions littérales.
 Par exemple, l’expression littérale (𝑎 + 3)(𝑎 + 2) est un produit
qui admet deux facteurs. Ces facteurs sont : (𝑎 + 3) et (𝑎 + 2).
 La forme développée du produit (𝑎 + 3)(𝑎 + 2) est 𝑎² + 5𝑎 + 6.
 La forme développée 𝑎² + 5𝑎 + 6 est appelée somme
algébrique.
 La somme algébrique 𝑎² + 5𝑎 + 6 admet trois termes qui
sont : 𝑎² ; +5𝑎 et +6.
 Chaque terme d’une somme algébrique admet deux parties :
la partie numérique et la partie littérale. Par exemple, pour
le terme +5𝑎, la partie numérique est +5 et la partie littérale
est 𝑎.
 (𝑎 + 3)(𝑎 + 2) est un produit ; 𝑎² + 5𝑎 + 6 est une somme et
(𝑎 + 3)(𝑎 + 2) = 𝑎² + 5𝑎 + 6 ; donc :
 (𝑎 + 3)(𝑎 + 2) est la factorisation de 𝑎² + 5𝑎 + 6 et :
 𝑎² + 5𝑎 + 6 est 𝑎² + 5𝑎 + 6 le développement de (𝑎 + 3)(𝑎 + 2).
---------------------------------------------------------------------------------------------
Activité 24
Consignes
Développe et réduis les expressions suivantes :
A=2(3 + a) ; B = -3(𝑥 - 5) ; C = (𝑥 + 3)² ; D = (𝑥 – 3)² ; E = (𝑥 + 3)( 𝑥 – 3) ;
AFFO Aboudoulaye 36
F = (a + b)² ; G = (a – b)²; et H =(a – b)( a + b).

Résultats attendus
Développons et réduisons les expressions suivantes :
A=6 + 2a ; B = −3𝑥 + 15 ; C = 𝑥² + 6𝑥 + 9; D = 𝑥² − 6𝑥 + 9 ; E = 𝑥² − 9;
F = 𝑎² + 2𝑎𝑏 + 𝑏²; G = 𝑎² − 2𝑎𝑏 + 𝑏² et H = 𝑎² − 𝑏².
Propriété (identités remarquables).

Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres rationnels.
(𝑎 + 𝑏)2 = 𝑎² + 2𝑎𝑏 + 𝑏² ;
(𝑎 − 𝑏)2 = 𝑎² − 2𝑎𝑏 + 𝑏² ;
(𝑎 − 𝑏)(𝑎 + 𝑏) = 𝑎² − 𝑏².
---------------------------------------------------------------------------------------------
Application
Consignes
1°) Ecris sous forme de produit de facteurs du premier degré les
expressions suivantes : a² + 4 a +4 ; 𝑥 ² - 9 ; a² - 4 a +4 ; 3 a ² - 3 et 4 𝑥 ² -
25.
2°) Calcule de manière performante les nombres suivants : 21² ; 19² et
31² - 30².
Résultats attendus
1°) Ecrivons sous forme de produit de facteurs du premier degré les
expressions suivantes :
a² + 4 a +4 = (𝑎 + 2)² ;
𝑥 ² - 9= (𝑥 − 3)(𝑥 + 3) ;
a² - 4 a +4= (𝑎 − 2)² ;
3 a ² - 3 = 3(𝑎 − 1)(𝑎 + 1) et 4 𝑥 ² - 25= (2𝑥 − 5)(2𝑥 + 5).
2°) Calculons de manière performante les nombres suivants : 21² ;
19² et
31² - 30².
 21² = (20 + 1)² ; donc 21² = 20² + 2×20×1 + 1² et par suite 21² =
441.
 19² = (20 - 1)² ; donc 19² = 20² - 2×20×1 + 1² et par suite 19² =
361.
 31² - 30² = (31 – 30)(31 + 30) ; donc 31² - 30² = 1 × 61 et par suite
31² - 30² = 61.
AFFO Aboudoulaye 37
Activité 25
Koffi se demande comment faire le partage de la parcelle triangulaire
réservée aux quatre frères en quatre triangles de mêmes dimensions.
Consigne1
ABC est un triangle. B’ et C’ sont les milieux respectifs des côtés [AC] et
[AB]. Construis le point K symétrique de B’ par rapport à C’.
1°) Justifie que AKBB’ est un parallélogramme.
2°) Justifie que KBCB’ est un parallélogramme. Déduis de ces
1
justifications que (B’C’) // (BC) et B’C’ = BC.
2
3°) Construis le point A’ milieu de [BC], puis écris toutes les autres
relations et égalités.
Résultats attendus
 B’ milieu de [AC] ; donc AB’ = B’C or AB’ = KB ; donc KB = B’C.

 [KB] et [B’C] sont les côtés opposés du quadrilatère KBCB’,
(KB) // (B’C) et KB = B’C ; d’où KBCB’ est un parallélogramme.
1
Déduisons que (B’C’) // (BC) et B’C’ = BC.
2
o [KB’] et [BC] sont les côtés opposés du parallélogramme KBCB’ ;
donc
(KB’) // (BC) et KB’ = BC.
o (KB’) // (BC) et C’ ∊ (KB’) ; donc (B’C’) // (BC).
1 1
o C’ milieu de [KB] ; donc B’C’ = KB, or KB = BC ; d’où B’C’ = BC.
2 2
3°) Construisons le point A’ milieu de [BC]. (Voir figure).
Ecrivons toutes les autres relations et égalités.
o Dans le triangle ABC, on a : A’ milieu de [BC] et C’ milieu de [AB] ;
1
donc (A’C’) // (AC) et A’C’ = AC.
2
o Dans le triangle ABC, on a : A’ milieu de [BC] et B’ milieu de [AC] ;
1
donc (A’B’) // (AB) et A’B’ = AB.
2
AFFO Aboudoulaye 38
------------------------------------------------------------------------------------------------
Consigne2
Recopie et complète les phrases suivantes :
Dans un triangle,
 Si une droite passe par les milieux de deux côtés ; alors elle est …..
au support du ….. côté.
 La longueur du segment qui joint les milieux de deux côtés est
égale à la ….. de la longueur du troisième côté.
 ABC est un triangle ; complète le déductogramme ci-dessous :

Résultats attendus
Recopions et complétons les phrases suivantes :
Dans un triangle,
 Si une droite passe par les milieux de deux côtés ; alors elle est
parallèle au support du troisième côté.
 La longueur du segment qui joint les milieux de deux côtés est
égale à la moitié de la longueur du troisième côté.
 ABC est un triangle ; complétons le déductogramme ci-dessous :
Propriétés
P1 : Dans un triangle, la droite passant par les milieux de deux côtés est
parallèles au support du troisième côté.
P2 : Dans un triangle, la longueur du segment qui joint les deux milieux est
égale à la moitié de la longueur du troisième côté.
---------------------------------------------------------------------------------------------
Activité 26
AFFO Aboudoulaye 39
ABC est un triangle, C’ le milieu de [AB]. La droite (D) parallèle à (BC)

et passant par C’ coupe [AC] en M.
Consignes
1°) Construis le point M’, symétrique de M par rapport à C’ puis justifie
que le quadrilatère AMBM’ est un parallélogramme.
2°) Justifie que le quadrilatère M’MCB est un parallélogramme puis
déduis-en que M est le milieu du segment [AC].
3°) Recopie et complète la phrase suivante : « Dans un triangle, si une
droite passe par le milieu d’un côté et parallèle au support d’un autre
côté, alors elle passe par …. troisième côté ».
4°) Complète le déductogramme ci-dessous :

Résultats attendus
2°) Justifions que le quadrilatère M’MCB est un parallélogramme.

 [AM] et [M’B] étant les côtés opposés du parallélogramme AMBM’,
alors AM = M’B et (AM) // (M’B).
 (AM) // (M’B) et C ∊ (AM) ; donc (MC) // (M’B).
 (D) // (BC) et M, M’ ∊ (D) ; donc MM’) // (BC).
 On a : (MM’) (BC) et (MC) // (M’B) : donc le quadrilatère M’MCB
est un parallélogramme.
Déduisons que M est le milieu du segment [AC].
 [M’B] et [MC] sont des côtés opposés du parallélogramme M’MCB ;
donc M’B = MC.
 On sait que AM = M’B et M’B = MC ; donc AM = MC or M ∊ [AC] ;
d’où M est le milieu du segment [AC].
3°) Recopions et complétons la phrase suivante : « Dans un triangle, si
une droite passe par le milieu d’un côté et parallèle au support d’un
autre côté, alors elle passe par le milieu du troisième côté ».
AFFO Aboudoulaye 40
4°) Complétons le déductogramme ci-dessous :
Propriété
Dans un triangle, si une droite passe par le milieu d’un côté et est
parallèle au support d’un autre côté, alors elle passe par le milieu du
troisième côté.
---------------------------------------------------------------------------------------------
Application
Soit ABC un triangle rectangle en A tel que AB = 4,5𝑐𝑚 et AC = 6𝑐𝑚 . La
médiatrice (D) du côté [AB] coupe respectivement les droites (AB) et
(BC) aux points M et N.
Consignes
1°) Démontre que le point N est le milieu du segment [BC].
2°) Construis le point P milieu du côté [AC] puis justifie que les droites
(PN) et (AB) sont parallèles.
3°) Détermine chacune des distances MN et NP.
Résultats attendus
Considérons le triangle ABC. On a : M milieu de [AB] ; M ∊ (D) et

(D) // (AC) ; donc (D) passe par le milieu de [BC].
(D) passe par le milieu de [BC] et N est l’intersection de (D) et (BC) ;
donc N est le milieu de [BC].
2°) Construisons le point P milieu du côté [AC]. (Voir figure).
Justifions que les droites (PN) et (AB) sont parallèles.
Dans le triangle ABC, on a : N milieu de [BC] et P milieu de [AC] ; d’où
(PN) // (AB).
3°) Déterminons chacune des distances MN et NP.
AFFO Aboudoulaye 41
 Dans le triangle ABC, on a : N milieu de [BC] et P milieu de [AC] ;

1
donc NP = AB et par suite NP =2,25𝑐𝑚.
2
 Dans le triangle ABC, on a : N milieu de [BC] et M milieu de [AB] ;
1
donc MN = AC et par suite MN = 3𝑐𝑚.
2
---------------------------------------------------------------------------------------------
Activité 27
ABC est un triangle ; O est le point de concours des médiatrices des
segments [AB] et [AC].
Consignes
1°) Justifie que OA = OB = OC puis déduis-en que O appartient à la
médiatrice du segment [BC].
2°) Justifie que A, B et C appartiennent au cercle de centre O.
3°) Recopie et complète la phrase suivante : « Dans un triangle, les trois
médiatrices sont …. en un point centre d’un …. passant par les sommets
de ce triangle ».
Résultats attendus
3°) Recopions et complétons la phrase suivante : « Dans un triangle, les

trois médiatrices sont concourantes en un point centre d’un cercle
passant par les sommets de ce triangle ».
Définition
Le cercle circonscrit à un triangle est le cercle passant par les trois
sommets de ce triangle.
Propriété
Les trois médiatrices d’un triangle sont concourantes. Leur intersection
est le centre de cercle circonscrit à ce triangle.
------------------------------------------------------------------------------------------------
Activité 28
Construis un triangle ABC. (AI) et (BJ) sont deux hauteurs du triangle
ABC. Construis le triangle A’B’C’ tel que :
AFFO Aboudoulaye 42
- La parallèle à (AB) passant par C et la parallèle à (BC) passant par

A se coupent au point B’.
- La parallèle à (AC) passant par B coupe (AB’) en C’ et (CB’) en A’.
Consignes
1°) Démontre que les points A, B et C sont les milieux respectifs des
segments [B’C’], [C’A’] et [A’B’].
2°) Construis les hauteurs du triangle ABC puis démontre qu’elles sont
les médiatrices du triangle A’B’C’.
3°) Déduis de la question précédente que les trois hauteurs d’un triangle
ABC sont concourantes.
Résultats attendus
1°) Démontrons que les points A, B et C sont les milieux respectifs des
segments [B’C’], [C’A’] et [A’B’].
 (AB) // (A’C) et (AC) // (A’B) ; donc ABA’C est un
parallélogramme et par suite AB = A’C et AC = A’B.
 BC = B’A et BC = AC’ ; donc B’A = AC’. Or A ∊ [B’C’] ; d’où A est le

milieu du segment [B’C’].
 AC = A’B et AC = BC’ ; donc A’B = BC’. Or B ∊ [A’C’] ; d’où B est le
milieu du segment [A’C’].
2°) Construisons les hauteurs du triangle ABC. (Voir figure).
Démontrons que les hauteurs (AI), (BJ) et (CK) sont les médiatrices du
triangle A’B’C’.
o (BC) // (B’C’) et (AI) ⏊ (BC) ; donc (AI) ⏊ (B’C’). De plus A est le
milieu du segment [B’C’] ; d’où (AI) est la médiatrice du segment [B’C’]
et par suite (AI) est une médiatrice du triangle A’B’C’.
o (AC) // (A’C’) et (BJ) ⏊ (AC) ; donc (BJ) ⏊ (A’C’). De plus B est le
milieu du segment [A’C’] ; d’où (BJ) est la médiatrice du segment [A’C’]
et par suite (BJ) est une médiatrice du triangle A’B’C’.
o (AB) // (A’B’) et (CK) ⏊ (AB) ; donc (CK) ⏊ (A’B’). De plus C est le
milieu du segment [A’B’] ; d’où (CK) est la médiatrice du segment [A’B’]
et par suite (CK) est une médiatrice du triangle A’B’C’.
3°) Déduisons que les trois hauteurs d’un triangle ABC sont
concourantes.
AFFO Aboudoulaye 43
 (AI), (BJ) et (CK) sont les médiatrices du triangle A’B’C’ ; d’où elles
sont concourantes.
 (AI), (BJ) et (CK) sont les hauteurs du triangle ABC et elles sont
concourantes ; d’où les trois hauteurs d’un triangle ABC sont
concourantes.
Définitions
 Une hauteur d’un triangle est une droite passant un sommet de ce
triangle et perpendiculaire au support du côté opposé à ce sommet.
 Le point de concours des trois hauteurs d’un triangle est appelé
orthocentre du triangle.
------------------------------------------------------------------------------------------------
Application
MNP est un triangle tel que l’angle 𝑁𝑀𝑃 ̂ est obtus. ABC est un
triangle rectangle en B.
Consignes
1°) Reproduis chacun de ces deux triangles.
2°) Construis l’orthocentre du triangle MNP.
3°) Précise l’orthocentre du triangle ABC.
Résultats attendus
1°) Reproduisons les triangles ABC et MNP.
2°) Construisons l’orthocentre H du triangle MNP.

3°) B est l’intersection des hauteurs (AB) et (BC) du triangle ABC ; d’où
b est l’orthocentre du triangle ABC.
---------------------------------------------------------------------------------------------
Activité 29
ABC est un triangle. Les bissectrices des angles 𝐴𝐵𝐶 ̂ et 𝐴𝐶𝐵 ̂ se coupent
en I.
Consignes
1°) Justifie que I est équidistant des droites sécantes (BA) et (BC) de
même des droites sécantes (BC) et (CA) puis déduis-en que I appartient
à la bissectrice de l’angle 𝐵𝐴𝐶 ̂.
2°) Complète la phrase suivante : « Les trois bissectrices d’un triangle sont …. ».
AFFO Aboudoulaye 44
3°) O, P et Q sont les projetés orthogonaux de I respectivement sur les

côtés [AB], [AC] et [BC]. Justifie que O, P et Q appartiennent à un même
cercle dont tu préciseras le centre. Construis ce cercle.
Ce cercle est appelé cercle inscrit au triangle ABC.
4°) Complète la phrase suivante : « Le point de ……. est le …….. du cercle
inscrit dans ce triangle ».
Stratégies et durées : TI : 15min TG : 15min TC :
30min
Résultats attendus
2°) Recopions et complétons la phrase suivante : « Les trois bissectrices d’un

triangle sont concourantes ».
3°) Justifions que O, P et Q appartiennent à un même cercle dont on
précisera le centre.
 On a : d[I ; (AB)] = IO ; d[I ; (AC)] = IP ; d[I ; (BC)] = IQ et
d[I ; (AB)] = d[I ; (AC)] = d[I ; (BC)] ; donc IO = IP = IQ. D’où les points I, P
et Q appartiennent au cercle (C) de centre I.
 Construisons ce cercle. (Voir figure).
 Ce cercle (C) est appelé cercle inscrit au triangle ABC.
4°) Recopions et complétons la phrase suivante : « Le point de concours
des bissectrices d’un triangle est le centre du cercle inscrit dans ce
triangle ».
Propriétés
Les bissectrices d’un triangle sont concourantes.
L’intersection des bissectrices d’un triangle est le cnetre de cercle inscrit
dans ce triangle.
Définition
Le cercle inscrit dans un triangle est le cercle intérieur à ce triangle et
tangent au support de ces côtés.
Application
Consignes
AFFO Aboudoulaye 45
1°) ABC est un triangle. Construis le cercle circonscrit au triangle ABC

puis le cercle inscrit dans ce triangle.
2°) C(O ; 3cm) est un cercle inscrit au triangle EFG. Construis ce cercle,
puis le triangle EFG et les trois bissectrices de ce triangle à la règle.
Résultats attendus
A
(C’)
1°) Construisons le cercle (C)

circonscrit et le cercle (C’) O
inscrit dans le triangle ABC. C
B
(C)
2°) Construisons le triangle

EFG ; le cercle C(O ; 3𝑐𝑚)
inscrit dans ce triangle EFG O
puis les trois bissectrices
de ce triangle à la règle. (C)
F
E
A Activité 30
Examine la figure codée ci-dessus. La droite (D) est la
médiane du triangle ABC passant par le sommet A.
Consignes
1°) Définis une médiane d’un triangle.
2°) Dans chacun des triangles AA’C et AA’B, construis la
hauteur passant par le sommet A.
3°) Compare les aires des ces deux triangles, puis conclus.
B A’
C
(D)
15min
AFFO Aboudoulaye 46
Résultats attendus
1°) Définition
Dans un triangle, une médiane est une droite qui passe par un sommet
et par le milieu du côté opposé à ce sommet.
2°) Dans chacun des triangles AA’C et AA’B,

construisons la hauteur passant par le sommet A.
3°) Comparons les aires des ces deux triangles, puis
conclus
𝐴′ 𝐵 × 𝐴𝐻 𝐴′ 𝐶 × 𝐴𝐻
On a : 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐴′ 𝐵) = ; 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐴′ 𝐶) = et
2 2
A’B = A’C ; d’où 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐴′ 𝐵) = 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐴′ 𝐶).
B H A’
C
(D)
Définition
Dans un triangle, une médiane est une droite qui passe par un sommet et
par le milieu du côté opposé à ce sommet.
Propriété
La médiane d’un triangle partage ce triangle en deux triangles de même
aire.
Activité 31
ABC est un triangle, B’ et C’ sont les milieux respectifs de [AC] et [AB].
Les médianes (BB’) et (CC’) sont sécantes en G.
Consignes
1°) Démontre que la droite (AG) est une médiane du triangle ABC. Pour
cela :
a- Marque le point E symétrique de A par rapport à G puis le point A’
intersection des droites (BC) et (AE).
b- Justifie que les droites (BE) et (CG) sont parallèles ;
c- Justifie de la même façon que (CE) // (BG) ;
d- Déduis-en que CGBE est un parallélogramme et que (AG) passe
par le milieu A’ du côté [BC].
2
2°) Démontre que AG = AA’ (Tu exprimeras AA’ et AG en fonction de AE).
3
3°) Recopie et complète la phrase suivante : « Les trois médianes d’un
triangle sont ….. et leur point de concours appelé centre de gravité est
AFFO Aboudoulaye 47
situé au …… de chaque médiane à partir du sommet. On a : AG = …. AA’ ;

BG = …..».
Résultats attendus
A 1 - a°) Marquons le point E symétrique de A par rapport à G
puis le point A’ intersection des droites (BC) et (AE). (Voir
B’ figure).
b°) Justifions que les droites (BE) et (CG) sont parallèles.
C’  E est le symétrique de A par rapport à G ; donc G est
G C le milieu de [AE].
A’  Dans le triangle ABE, on a : C’ milieu de [AB] et G
milieu de [AE] ; donc (C’G) // (BE).
 Les points C’, G et C sont alignés et (C’G) // (BE) ;
B par conséquent (CG) // (BE).
E
c°) Justifions que (CE) // (BG).

 Dans le triangle ABE, on a : B’ milieu de [AC] et G milieu de [AE] ;
donc (B’G) // (CE).
 Les points B’, G et B sont alignés et (B’G) // (CE) ; par conséquent
(BG) // (CE).
d°) Déduisons que CGBE est un parallélogramme et que A’ est le
milieu du côté [BC].
 On a : (BG) // (CE) et (CG) // (BE) ; d’Où CGBE est un
parallélogramme.
 Les diagonales [BC] et [EG] du parallélogramme CGBE se coupent
en A’ ; d’où A’ est le milieu des segments [EG] et [BC].
 A’ ∊ (AG) ; A’ est le milieu du côté [BC] et A est le sommet opposé
au côté [BC] ; d’où la droite (AG) est une médiane du triangle ABC.
 Les médianes (AA’), (BB’) et (CC’) du triangle ABC se coupent
alors au point G appelé centre de gravité du triangle ABC.
2
2°) Démontrons que AG = AA’.
3
 G étant le milieu de [AE], alors AG = GE.
1
 A’ étant le milieu de [EG], alors A’G = GE.
2
1 1
 G ∊ [AA’] ; donc AG + GA’ = AA’. Or A’G = GE ; d’où AG + GE
2 2
=AA’.
AFFO Aboudoulaye 48
1 1 3
 AG + GE =AA’ et AG = GE ; donc AG + AG =AA’. Ainsi AG =AA’
2 2 2
𝟐
et par suite AG = AA’.
𝟑
Propriétés
P1 : Les trois médianes d’un triangle sont concourantes. Leur intersection
est appelée entre de gravité de ce triangle.
2
P2 : Le centre de gravité d’un triangle est situé au de chaque médiane à
3
partir du sommet.
Acttivité 32
ABC est un triangle isocèle de sommet principal A. A’ est le milieu de
̂.
[BC] et (D) la bissectrice de l’angle 𝐵𝐴𝐶
Consignes
Justifie que :
1°) (D) est une médiane du triangle ABC; (Pour cela, tu justifieras à l’aide
de deux triangles superposables, que (D) et (AA’) sont confondues).
2°) (D) est une médiatrice du triangle ABC ;
3°) (D) est une hauteur du triangle ABC.
25min
Résultats attendus
A 1°) Justifions que (D) est une médiane du triangle ABC.
 ABC est un triangle isocèle en A ; donc AB = AC et
̂ = mes 𝐴𝐶𝐵
mes 𝐴𝐵𝐶 ̂.
 A’ milieu de [BC] ; donc A’B = A’C.
 mes 𝐴𝐵𝐴’̂ = mes 𝐴𝐵𝐶 ̂ (comme angle commun) ; mes 𝐴𝐶𝐴’̂ = mes 𝐴𝐶𝐵 ̂
(comme angle commun) et mes 𝐴𝐵𝐶 ̂ = mes 𝐴𝐶𝐵 ̂ ̂
̂ ; donc mes 𝐴𝐵𝐴′ = mes 𝐴𝐶𝐴′.
B C ̂ = mes 𝐴𝐶𝐴′
 On a : AB = AC, A’B = A’C et mes 𝐴𝐵𝐴′ ̂ ; d’où les triangles ABA’
A’ et ACA’ sont superposables.
(D)
 𝐵𝐴𝐴’
̂ et 𝐶𝐴𝐴’
̂ sont des angles homologues des triangles ABA’ et
ACA’
̂ = mes 𝐶𝐴𝐴′
superposables ; donc mes 𝐵𝐴𝐴′ ̂ et par conséquent (AA’) est
̂.
la bissectrice de l’angle 𝐵𝐴𝐶
 (D) étant la bissectrice de l’angle 𝐵𝐴𝐶
̂ et (AA’) la bissectrice de
l’angle
̂ , alors les droites (D) et (AA’) sont confondues.
𝐵𝐴𝐶
 (AA’) est une médiane du triangle ABC ; (AA’) et (D) sont
confondues :
d’où (D) est une médiane du triangle ABC.
2°) Justifions que (D) est une médiatrice du triangle ABC.
 On a : A’B = A’C, AB = AC et A ≠ A’ ; donc (AA’) est la médiatrice de
AFFO Aboudoulaye 49
[BC].
 A ∊ (D), A’ ∊ (D’) et (AA’) médiatrice du segment [BC] ; d’où (D) est
la
médiatrice de [BC] et par conséquent (D) est une médiatrice du triangle
ABC.
3°) Justifions que (D) est une hauteur du triangle ABC.
 (D) est la médiatrice de [BC] ; donc (D) ⏊ (BC).
 Dans le triangle ABC, on a : (D) ⏊ (BC), A ∊ (D) et le sommet A
opposé
au côté [BC] ; d’où (D) est la hauteur du triangle ABC relative au côté
[BC].
Propriété
Dans un triangle isocèle, la médiane issue du sommet principal est à la fois
bissectrice, médiatrice et hauteur.
Activité 33
ABC est un triangle tel que la bissectrice de l’angle 𝐵𝐴𝐶 ̂ passe par le
milieu A’ de [BC].
Consignes
1°) Justifie que ce triangle est isocèle. (Pour cela justifie que AB et AC
sont des bases de deux triangles de même hauteur et de même aire).
droite est à la fois bissectrice et …. alors ce triangle est ….. ».
20min
Résultats attendus
A 1°) Justifions que le triangle ABC est isocèle.
 A’ est le milieu de [BC] et est le sommet opposé au côté [BC] ; donc
(AA’) est une médiane du triangle ABC et par conséquent
𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐵𝐴′ ) = 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐶𝐴′ ).
 Soit H et K les projetés orthogonaux de A’ respectivement sur [AB] et [AC].
H K ̂ et A’ ∊ (AA’) ; donc
(AA’) étant la bissectrice de l’angle 𝐵𝐴𝐶
B C d[A’ ; (AB)] = d[A’ ; (AC)] et par suite A’H = A’K.
A’ 𝐴𝐵 ×𝐴′𝐻 𝐴𝐶 × 𝐴′𝐾
 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐵𝐴′ ) = et 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐶𝐴′ ) = .
2 2
𝐴𝐵 ×𝐴′𝐻 𝐴𝐶 × 𝐴′𝐾
 Ainsi, 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐵𝐴 = 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐶𝐴 ) équivaut à :
′) ′
= ;
2 2
donc
𝐴𝐶 × 𝐴′𝐾
𝐴𝐵 = .
𝐴′𝐻
𝐴𝐶 × 𝐴′𝐾
 𝐴𝐵 = et A’H = A’K ; donc AB = AC et par conséquent le
𝐴′𝐻
triangle ABC est isocèle en A.
AFFO Aboudoulaye 50

une droite est à la fois bissectrice et médiane alors ce triangle est
isocèle ».
Propriété
Dans un triangle, si une droite est à la fois bissectrice et médiane alors ce
triangle est isocèle.
Activité 34
ABC est un triangle tel que la hauteur relative au côté [BC] passe par le
milieu A’ de [BC].
Consignes
1°) Justifie que ce triangle est isocèle.
droite est à la fois hauteur et …. alors ce triangle est ….. ».
20min
Résultats attendus
A 1°) Justifions que le triangle ABC est isocèle.
 A’ milieu de [BC] ; donc A’B = A’C.
 (AA’) est la bissectrice de l’angle BAC ; donc mes 𝐵𝐴𝐴’ ̂.
̂ ̂
 On a : A’B = A’C ; mes 𝐴𝐴′𝐵 = mes 𝐴𝐴′𝐶 = 90° et mes 𝐵𝐴𝐴’ ̂;
d’où les triangles ABA’ et ACA’ sont superposables.
 [AB] et [AC] sont les côtés homologues des triangles ABA’ et ACA’
B C superposables ; d’où AB = AC et par conséquent le triangle ABC est un triangle
A’ isocèle en A.

une droite est à la fois hauteur et bissectrice alors ce triangle est
isocèle».
Propriété
Dans un triangle, si une droite est à la fois hauteur et bissectrice alors ce
Activité 35
EFG est un triangle tel que la hauteur relative à (FG) passe par le milieu I
du côté [FG].
Consignes
1°) Justifie que la hauteur (EI) est aussi une médiane du triangle EFG.
2°) Justifie que EFG est un triangle isocèle.
droite est à la fois hauteur et …. alors ce triangle est ….. ».
AFFO Aboudoulaye 51
Résultats attendus
1°) Justifions que la hauteur (EI) est aussi une médiane du triangle EFG.
E E est le sommet opposé au côté [FG] et I est le milieu de [FG] ; d’où (EI) est une
médiane du triangle EFG.
2°) Justifions que le triangle EFG est isocèle.
o I milieu de [FG] ; donc FI = IG.
o [EI] est le côté commun aux triangles EFI et EGI, FI = IG et
̂ = mes 𝐸𝐼𝐺
mes 𝐸𝐼𝐹 ̂ = 90° ; donc les triangles EFI et EGI sont superposables.
F o [EF] et[EG] sont les côtés homologues des triangles EFI et EGI
G
I superposables ; d’où EF = EG et par conséquent le triangle EFG est isocèle en E.
3°) Recopions et complète la phrase suivante : « Dans un triangle, si une

droite est à la fois hauteur et médiane alors ce triangle est isocèle ».
Propriété
Dans un triangle, si une droite est à la fois hauteur et médiane alors ce
Activité 36
ABC est un triangle équilatéral. A’, B’ et C’ sont les milieux respectifs
des côtés [BC] ; [AC] et [AB].
Consignes
1°) Justifie que chaque médiatrice est à la fois médiane, bissectrice et
hauteur.
2°) Justifie alors que le centre de cercle circonscrit du triangle ABC est à
la fois centre de gravité, centre de cercle inscrit et orthocentre.
Résultats attendus
A
1°) Justifions que chaque médiatrice est à la fois médiane, bissectrice et
hauteur.
Considérons la médiatrice (AA’) du côté [BC].
C’ B’  On a : A’ milieu de [BC], A’ ∊ (AA’) et A est le sommet opposé au côté
G [BC] ; d’où (AA’) est une médiane du triangle ABC.
(C)
 On a : AB = AC ; donc le triangle ABC est isocèle en A. de plus (AA’)
est la médiane du triangle ABC issue du sommet principal A ; par
conséquent (AA’) est une bissectrice du triangle ABC.
B A’ C  (AA’) étant la médiatrice de [BC], alors (AA’) ⏊ (BC). De plus A est
AFFO Aboudoulaye le sommet opposé au côté [BC] et A ∊ (AA’) ; d’où (AA’) est une hauteur52du
triangle ABC.
 En somme, la médiatrice (AA’) est à la fois médiane, bissectrice et

hauteur du triangle ABC.
 De la même manière, les médiatrices (BB’) et (CC’) sont aussi à la
fois médianes, bissectrices et hauteurs du triangle ABC.
2°) Justifions alors que le centre de cercle circonscrit du triangle ABC est
à la fois centre de gravité, centre de cercle inscrit et orthocentre.
Soit O l’intersection des médiatrices (AA’), (BB’) et (CC’).
 O étant l’intersection des médiatrices (AA’), (BB’) et (CC’), alors O
est
le centre du cercle circonscrit au triangle ABC. (1)
 (AA’), (BB’) et (CC’) sont les médianes, bissectrices et hauteurs du
triangle ABC ; d’où leur intersection O est à la fois centre de gravité,
centre de cercle inscrit et orthocentre du triangle ABC. (2)
De (1) et (2), on déduit que le centre de cercle circonscrit O du triangle
ABC est à la fois centre de cercle inscrit, centre de gravité et orthocentre.
Propriétés
P1 : Dans un triangle équilatéral, chaque médiane est à la fois hauteur,
bissectrice et médiatrice.
P2 : Dans un triangle équilatéral, le centre de gravité est à la fois centre de
cercle circonscrit, centre de cercle inscrit et orthocentre.
Activité 37
Fofo veut connaître la longueur du plus grand côté de la partie
triangulaire qui lui revient. Pour cela, il réalise le plan défini ci-dessous
et se demande si l’égalité 𝑎² = 𝑏² + 𝑐² n’est pas vérifiée.
Consignes
K 𝑐 B 𝑏 ABC est un triangle rectangle en A. On considère la figure
A codée ci-contre obtenue à partir du triangle ABC où AKGE est
𝑏 un carré.
𝑐
1°) En utilisant des triangles rectangles superposables.
H 𝑎 Démontre que le quadrilatère BCFH est un carré.
2 - a°) Calcule de deux manières différentes l’aire du carré
BCFH.
C b°) Déduis-en une comparaison de 𝑎² et 𝑏² + 𝑐².
𝑐
3°) Recopie et complète la phrase suivante : « Si un triangle est
𝑏 rectangle, alors le …. de la longueur de l’hypoténuse est égale à
la somme des carrés des longueurs des deux autres ….. ».
G 𝑏 F 𝑐 E
AFFO Aboudoulaye 53
Résultats attendus
1°) Démontrons que le quadrilatère BCFH est un carré.
 AB = CE = FG = KH, AC = EF = GH = BK et
̂ = mes 𝐹𝐸𝐶
mes 𝐵𝐴𝐶 ̂ = mes 𝐹𝐺𝐻̂ = mes 𝐵𝐾𝐻 ̂ = 90° ; d’où les triangles
ABC, FEC, FGH et BKH sont superposables. Par conséquent BC = FC = FH
= BH (comme côtés homologues) et mes 𝐴𝐵𝐶 ̂ = mes 𝐵𝐻𝐾 ̂ (comme
angles homologues).
 mes 𝐴𝐵𝐶
̂ + mes 𝐶𝐵𝐻̂ + mes 𝐻𝐵𝐾 ̂ = mes 𝐴𝐵𝐾 ̂ or mes 𝐴𝐵𝐾 ̂ = 180° ;
̂ + mes 𝐶𝐵𝐻
donc mes 𝐴𝐵𝐶 ̂ + mes 𝐻𝐵𝐾 ̂ = 180° et par suite
̂ = 180° - (mes 𝐴𝐵𝐶
mes 𝐶𝐵𝐻 ̂ + mes 𝐻𝐵𝐾 ̂ ).
 Le triangle BHK étant rectangle en K, alors
̂ + mes 𝐻𝐵𝐾
mes 𝐵𝐻𝐾 ̂ = 90° or mes 𝐴𝐵𝐶 ̂ = mes 𝐵𝐻𝐾 ̂ ; donc
mes 𝐴𝐵𝐶 ̂ = 90°.
 mes 𝐶𝐵𝐻
̂ = 180° - (mes 𝐴𝐵𝐶 ̂ + mes 𝐻𝐵𝐾̂ ) et
mes 𝐴𝐵𝐶 ̂ = 90° ; donc mes 𝐶𝐵𝐻 ̂ = 180° - 90° et par suite
̂ = 90°.
mes 𝐶𝐵𝐻
 On a : BC = FC = FH = BH et mes 𝐶𝐵𝐻
̂ = 90° ; d’où le quadrilatère
BCFH
est un carré.
2 - a°) Calculons de deux manières différentes l’aire 𝐴 du carré BCFH.
1ère méthode
On a : 𝐴 = 𝐵𝐶² or BC = 𝑎 ; donc 𝑨 = 𝒂².
2ème méthode
𝐴𝐵 ×𝐴𝐶
On a : 𝐴 = 𝐴𝐾² − 4 × ( ) or AK = 𝑏 + 𝑐, AB = 𝑏 et AC = 𝑐 ; donc 𝐴 =
2
𝑏×𝑐
2
(𝑏 + 𝑐) − 4 × et par suite 𝐴 = 𝑏² + 𝑐².
2
b°) Déduisons une comparaison de 𝑎² et 𝑏² + 𝑐².
On a : 𝐴 = 𝑏² + 𝑐² et 𝐴 = 𝑎² ; d’où 𝑎² = 𝑏² + 𝑐².
3°) Recopions et complétons la phrase suivante : « Si un triangle est
rectangle, alors le carré de la longueur de l’hypoténuse est égale à la
somme des carrés des longueurs des deux autres côtés de l’angle
droit ».
Propriété de Pythagore
Dans un triangle rectangle, le carré de la longueur de l’hypoténuse est
égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés de l’angle
droit.
A
Soit ABC un triangle rectangle en B.
D’après la propriété de Pythagore, on a :
AFFO Aboudoulaye 54
AC² = AB² + BC².
B C
A Activité 38
Un frère de Fofo réalise un triangle ABC dont les longueurs
des côtés vérifient la relation AB² = AC² + BC² tel que
l’indique la figure ci-contre. Fofo observe ce triangle et se
demande si ce n’est pas un triangle rectangle.
C B
Consignes
1°) Reproduis le triangle ABC puis construis un point E tel que
̂ = 90° et BC = EC.
mes 𝐴𝐶𝐸
2°) Justifie que AE = AB puis déduis-en que les triangles ABC et ACE sont
superposables.
̂ = 90° puis déduis-en la nature exacte du
3°) Justifie que mes 𝐴𝐶𝐵
triangle ABC.
4°) Recopie et complète la phrase suivante : « Si un triangle est tel que le
…. de la longueur d’un côté est égal à la somme des carrés des longueurs
des deux autres côtés, alors ce triangle est …… ».
Résultats attendus
A
̂ = 90° et BC = EC. (Voir figure).
1°) Construisons le point E tel que mes 𝐴𝐶𝐸
2°) Justifions que AE = AB.
 Considérons le triangle AEC rectangle en C. d’après la propriété de
Pythagore, on a : AE² = AC² + EC².
 BC = E C par hypothèse, donc BC² = EC².
B  On a : AE² = AC² + EC² et BC² = EC² ; donc AE² = AC² + BC².
E
C
 Par hypothèse, on a : AB² = AC² + BC² or AE² = AC² + BC² ; donc

AB² = AE² et par suite AE = AB car AE et AB sont des longueurs, donc
des nombres positifs.
Déduisons que les triangles ABC et ACE sont superposables.
 Le côté [AC] est commun aux triangles ABC et AEC, BC = EC et
AB = AE ; donc les triangles ABC et AEC sont superposables.
̂ = 90°.
3°) Justifions que mes 𝐴𝐶𝐵
AFFO Aboudoulaye 55
̂ et 𝐴𝐶𝐵
𝐴𝐶𝐸 ̂ sont des angles homologues des triangles ABC et AEC
̂ = mes 𝐴𝐶𝐵
superposables ; donc mes 𝐴𝐶𝐸 ̂ . Or mes 𝐴𝐶𝐸 ̂ = 90° ; d’où mes
̂ = 90°.
𝐴𝐶𝐵
Déduisons la nature exacte du triangle ABC.
̂ = 90° ; donc le triangle ABC est rectangle en C.
On a : mes 𝐴𝐶𝐵
4°) Recopions et complétons la phrase suivante : « Si un triangle est tel
que le carré de la longueur d’un côté est égal à la somme des carrés des
longueurs des deux autres côtés, alors ce triangle est rectangle».
Propriété (Réciproque de la propriété de Pythagore).

Si un triangle est tel que le carré de la longueur d’un côté est égal à la
somme des carrés des longueurs des deux autres côtés, alors ce triangle est
rectangle.
Soit ABC un triangle. Si AB² = AC² + BC², alors le triangle ABC est
rectangle en C.
Application
A B Il avait été dit à Fofo que les dimensions de sa parcelle sont
Parcelle de Fofo 12𝑑𝑎𝑚 ; 5𝑑𝑎𝑚et 13𝑑𝑎𝑚.
Consignes
1°) Justifie la nature du triangle ABC représentant la parcelle
de Fofo.
2°) Fofo a la certitude que sa parcelle a la forme d’un triangle ABC

rectangle en A. Détermine la longueur du troisième côté dans chacun
des cas suivants :
a°) AC = 3,6𝑑𝑎𝑚 et AB = 4,8𝑑𝑎𝑚 ;
b°) BC = 6,25𝑑𝑎𝑚et AC = 3,75𝑑𝑎𝑚 ;
c°) BC = 51𝑚 et AB = 45𝑚.
Résultats attendus
1°) Justifions la nature du triangle ABC.
On a : BC² = 169 et AB² + AC² = 169 ; donc BC² = AB² + AC². Ainsi, d’après la
réciproque de la propriété de Pythagore le triangle ABC est rectangle en A.
2°) Déterminons la longueur du troisième côté dans chacun des cas suivants :
a°) AC = 3,6𝑑𝑎𝑚 et AB = 4,8𝑑𝑎𝑚. Calculons BC.
Le triangle ABC étant rectangle en A, alors d’après la propriété de Pythagore, on a :
BC² = AB² + AC² ; donc BC² = 36 et par suite BC = 6 𝒅𝒂𝒎.
b°) BC = 6,25𝑑𝑎𝑚et AC = 3,75𝑑𝑎𝑚. Calculons AB ;
On sait que : BC² = AB² + AC² ; donc AB² = BC² - AC² et par suite AB² = 25. D’où
AFFO Aboudoulaye 56
AB = 5 𝒅𝒂𝒎.
c°) BC = 51𝑚 et AB = 45𝑚. Calculons AC.
On sait que : BC² = AB² + AC² ; donc AC² = BC² - AB² et par suite AC² = 36. D’où AC =
6 𝒅𝒂𝒎.
1.1Contenus de formation
1.1.1 Compétences
procédures du langage et du raisonnement mathématiques.

Perspective cavalière : Représentation en perspective cavalière de
quelques solides de l’espace.
Pyramide - cône : Patron ; réalisation ; aire et volume.
Sphère et boule : Aire et volume.
Notion de droites et plans dans l’espace : Droites et plans ; positions
relatives de deux plans ; positions relatives d’une droite et d’un plan ;
positions relatives de deux droites.
AFFO Aboudoulaye 57
Arithmétique : P.P.C.M. - P.G.C.D.


2. DÉROULEMENT
Texte : Plan d’une maison.
Boriou, le père de Kami, veut mettre en valeur son terrain
rectangulaire de 25m sur 30. L’ouvrage prévu est composé d’un
bâtiment central, d’une paillote et d’un garage à toit pyramidal.
Boriou s’adresse à l’architecte Bienfait qui lui propose un plan du
bâtiment central et sa coupe représentés ci-dessous.
Boriou dépose cette proposition sur sa table à côté d’un objet

sphérique attrayant.
Kami, attiré par l’objet sphérique, se rapproche de la table et découvre
ainsi le plan et la coupe du bâtiment central. Emerveillé par ce joli
tableau, Kami est curieux de savoir les principes qui en ont guidé la
construction.
Tâche : Tu vas te construire des connaissances nouvelles en
mathématique. Pour cela tu auras à exécuter les activités suivantes :
Activité 0
AFFO Aboudoulaye 58
Lis le texte de la situation de départ puis exprime les idées, réflexions

et questions que t’inspire ce texte.
Stratégie : Brainstorming Durée : 15min
A
Activité 1
C
B
Kami est curieux de connaître les principes qui ont guidé
D Bienfait pour la réalisation de ce plan et sa coupe. Il se
rapproche ainsi d’un élève de la classe de 4ième qui lui
réalise un plan du bâtiment central sans le toit et les
E cloisons comme l’indique la figure ci-contre où
E
F ABCCDEFGH est un cube, AB = 4𝑐𝑚 et AD = 2𝑐𝑚.
E
H
G Consigne1
1°) La face ABCD est dans un plan horizontal. Cite une autre face située
dans un plan horizontal.
2°) La face BCGF est dans un plan vertical de profil. Cite une autre face
située dans un plan vertical de profil.
3°) La face AEFB est dans un plan vertical de face. Cite une autre face
située dans un plan vertical de face.
10min
Résultats attendus
1°) La face EFGH est aussi dans le plan horizontal.
2°) La face ADHE est aussi dans le plan vertical de profil.
3°) La face DCHG est aussi dans le plan vertical de face.
Consigne 2
1°) Pour le même document :
a°) Cite les faces représentées sans déformation puis donne leur
nombre.
b°) Cite toutes les autres faces représentées avec déformation puis
donne leur nombre.
2°) Recopie et complète les phrases suivantes :
AFFO Aboudoulaye 59
« Les faces de l’objet qui sont dans un plan … de face sont représentées
sans déformation ».
« Les faces de l’objet représentées avec déformation sont dans un plan …
ou dans un …. de profil ».
Résultats attendus
1 – a°) Il ya deux faces représentées sans déformation. Il s’agit des faces
DCGH et ABFE.
b°) Il y a 4 faces représentées avec déformation à savoir : ABCD,
EFGH, ADHE et BCGF.
2°) Recopions et complétons les phrases suivantes :
« Les faces de l’objet qui sont dans un plan vertical de face sont
représentées sans déformation ».
« Les faces de l’objet représentées avec déformation sont dans un plan
horizontal ou dans un plan vertical de profil ».
Consigne3
1-a°) Cite des arêtes à supports parallèles.
b°) Recopie et complète la phrases suivante : « Les arêtes de l’objet à
supports …. sont représentées par des …… à supports ……. sur le
dessin ».
2°) Cite les arêtes cachées puis recopie et complète la phrase suivante :
« Les arêtes cachées de l’objet sont représentées par des ….. sur le
dessin ».
Résultats attendus
1-a°) Citons des arêtes à supports parallèles.
On a : [AB] et [DC] ; [DH] et [CG] ; [AD] et [CB] ; [AE] et [BF] …
b°) Recopions et complétons la phrase suivante : « Les arêtes de
l’objet à supports parallèles sont représentées par des segments à
supports parallèles sur le dessin ».
2°) Les arêtes de l’objet qui sont cachées sur le dessin sont : [AE], [EF] et
[EH].
Recopions et complétons la phrase suivante : « Les arêtes cachées de
l’objet sont représentées par des traits en pointillés sur le dessin ».
Consigne 4
AFFO Aboudoulaye 60
1°) Recopie et complète : AE = …. AB ; GF = … AB ; BF = …. AB et DA = ….

AB.
2-a°) Quelle est la figure géométrique obtenue pour chacune des faces
ayant subi une déformation sur le dessin ?
b°) Quelle est la forme géométrique obtenue pour chacune des faces
représentées sans déformation sur le dessin ?
Résultats attendus
𝟏
1°) Recopions et complétons : AE = 1 AB ; GF = AB ; BF = 1 AB et
𝟐
𝟏
DA = AB.
𝟐
2-a°) Toutes les faces représentées sans déformation sur le dessin sont
des carrés.
b°) Toutes les faces représentées avec déformation sur le dessin sont
des parallélogrammes.
Consigne5
1°) Détermine les mesures des angles : 𝐴𝐷𝐶̂ , 𝐴𝐵𝐶̂ , 𝐸𝐻𝐺
̂ , et 𝐸𝐹𝐺
̂ en
utilisant le dessin puis compare-les.
2°) Recopie et complète : (HE) … (HG); (AD) … (DC) ; (CB) …. (BF) et
(AD) … (DH).
 « Les arêtes de l’objet à supports …. au plan vertical de face sont
représentées par des segments à supports parallèles faisant un angle de
mesure fixée sur avec la représentation de l’….. sur le dessin ».
 « Les longueurs des segments du dessin représentant les arêtes de
l’objet ayant des supports perpendiculaires au plan vertical de face sont
….. par un …. ».
10min
Résultats attendus
̂ , 𝐴𝐵𝐶
1°) Déterminons les mesures des angles : 𝐴𝐷𝐶 ̂ , 𝐸𝐻𝐺
̂ , et 𝐸𝐹𝐺
̂ en
utilisant le dessin puis comparons-les.
̂ = 60° ; mes 𝐴𝐵𝐶
On a : mes 𝐴𝐷𝐶 ̂ = 60° ; mes 𝐸𝐻𝐺
̂ = 60° et mes 𝐸𝐹𝐺
̂=
̂ = mes 𝐴𝐵𝐶
60° ; donc mes 𝐴𝐷𝐶 ̂ = mes 𝐸𝐻𝐺̂ = mes 𝐸𝐹𝐺
̂.
2°) Recopions et complétons : (HE) ⏊ (HG); (AD) ⏊ (DC) ; (CB) ⏊ (BF)
et (AD) ⏊ (DH).
AFFO Aboudoulaye 61
 « Les arêtes de l’objet à supports perpendiculaires au plan vertical

de
face sont représentées par des segments à supports parallèles faisant un
angle de mesure fixée sur avec la représentation de l’objet sur le dessin ».
 « Les longueurs des segments du dessin représentant les arêtes de
multipliées par un coefficient c ».
Activité 2
Voici ci-dessous une représentation du bâtiment central sans son toit, ni
les cloisons :
Consignes
A
Recopie les phrases ci-après en remplaçant
les pointillés par les mots ou groupes de mots
B
suivants pour énoncer les règles de la
représentation en perspective cavalière :
E perpendiculaires ; de mesure fixée ; déformation ;
traits en pointillés ; sont multipliées ; parallèles.
D F R1 : « Les arêtes à supports parallèles sur l’objet
C
sont représentées par des segment à supports …..
sur le dessin ».
R2 : « Toute face de l’objet située dans un plan
vertical de face est représentée sans …… ».
H R3 : « Les arêtes cachées sur l’objet sont
G
représentées par des ……».
R4 : « Les arêtes de l’objet à supports perpendiculaires au plan vertical

de face sont représentées par des segments à supports …… et faisant un
angle ….. α avec la représentation sur le dessin ». (α est appelé
l’inclinaison des fuyantes sur l’horizontale).
R5 : « Les longueurs des segments du dessin représentants des arêtes de
l’objet ayant des supports …….. au plan vertical de face …… par un
coefficient c » (c est appelé coefficient de réduction).
Résultats attendus
Recopions les phrases ci-après en remplaçant les pointillés par les
mots ou groupes de mots suivants pour énoncer les règles de la
représentation en perspective cavalière : perpendiculaires ; de mesure
fixée; déformation; traits en pointillés ; sont multipliées ; parallèles.
AFFO Aboudoulaye 62
R1 : « Les arêtes à supports parallèles sur l’objet sont représentées par

des segment à supports parallèles sur le dessin ».
R2 : « Toute face de l’objet située dans un plan vertical de face est
représentée sans déformation ».
R3 : « Les arêtes cachées sur l’objet sont représentées par des traits en
pointillés».
R4 : « Les arêtes de l’objet à supports perpendiculaires au plan vertical
de face sont représentées par des segments à supports parallèles et
faisant un angle de mesure fixée α avec la représentation sur le dessin ».
(α est appelé l’inclinaison des fuyantes sur l’horizontale).
R5 : « Les longueurs des segments du dessin représentants des arêtes de
l’objet ayant des supports perpendiculaires au plan vertical de face
sont multipliées par un coefficient 𝑐 » (𝑐 est appelé coefficient de
réduction).
Propriétés
Pour dessiner un objet de l’espace ou réaliser sa copie conforme, on est
appelé à respecter les règles de la représentation en perspective cavalière
qui sont :
R1 : Les arêtes à supports parallèles sur l’objet sont représentées par des
segment à supports parallèles sur le dessin.
R2 : Toute face de l’objet située dans un plan vertical de face est
représentée sans déformation.
R3 : Les arêtes cachées sur l’objet sont représentées par des traits en
pointillés.
R4 : Les arêtes de l’objet à supports perpendiculaires au plan vertical de
face sont représentées par des segments à supports parallèles et faisant
un angle de mesure fixée α avec la représentation sur le dessin. (α est
appelé l’inclinaison des fuyantes sur l’horizontale).
R5 : Les longueurs des segments du dessin représentants des arêtes de
multipliées par un coefficient 𝑐. (𝑐 est appelé coefficient de réduction).
NB : L’Enseignant fera remarquer aux apprenants que les trois

premières règles sont celles de la représentation en perspective.
Application
Le garage sans toit a la forme d’un cube d’arête 3𝑚 et le bâtiment
central sans le toit a la forme d’un pavé droit dont les dimensions sont
10𝑚, 4𝑚 et 8𝑚.
Consignes
AFFO Aboudoulaye 63
1
1°) En prenant 𝑐 = et α = 30° représente le garage en perspective
2
1
cavalière à l’échelle de .
100
1
2°) En prenant 𝑐 = et α = 45°, représente en perspective cavalière le
2
1
bâtiment central à l’échelle de .
200
Résultats attendus
1°) Représentons en perspective cavalière
1 1
le garage à l’échelle de 100 (𝑐 = 2 et
α = 30°).
Soit 𝑎′ l’arête réduite.
1 1
On a : 𝑎′ = 𝑎 × 100 ; donc 𝑎′ = 3𝑚 × 100 et
par suite 𝑎′ = 3𝑐𝑚.
α = 30°
2°) Représentons en perspective cavalière ce bâtiment

1 1
central à l’échelle de 200 (𝑐 = 2 et α = 45°).
On suppose que : 𝐿 = 10𝑚 ; 𝑙 = 8𝑚 et ℎ = 4𝑚.
Calculons les dimensions réduites : 𝐿′, 𝑙′ et ℎ′.
10𝑚 ×1
On a : 𝐿′ = 200 ; donc 𝐿′ = 0,05𝑚 et par suite 𝐿′ = 5𝑐𝑚.
8𝑚 ×1
On a : 𝑙 ′ = ; donc 𝐿′ = 0,04𝑚 et par suite 𝑙 ′ = 4𝑐𝑚.
200 α = 45°
4𝑚 ×1
On a : ℎ′ = ; donc ℎ′ = 0,02𝑚 et par suite ℎ′ = 2𝑐𝑚.
200
Activité 3
Le toit du garage a la forme pyramidale. Kami voudrait reproduire
plus tard ce toit en perspective. Il cherche à connaître l’aire minimale de
tuile nécessaire pour couvrir ce garage. Il voudrait aussi connaître le
volume d’air que peut comporter ce garage.
Consigne 1
La figure suivante est la représentation en perspective du toit du garage.
AFFO Aboudoulaye 64
S
1°) Donne le nom du solide SABCD.
2°) Décris le solide ABCD (en utilisant le vocabulaire ;
arête, sommet, face latérale, base) cette figure puis
définis le solide ayant cette forme.
3°) Parmi les représentations ci-dessous, cite ceux qui
B
sont de même nature que le solide SABCD tout en
précisant la nature de leur base respective.
A C
2 3
5
4 6
Résultats attendus
1°) Le solide SABCD est une pyramide.
2°) L est un solide de l’espace qui admet :
- Une base (le carré AVCD) ;
- 4 faces latérales triangulaires ;
- 5 sommets ;
- 8 arêtes.
Définissons une pyramide
Une pyramide est un solide de l’espace limité par une face polygonale appelée base
et des faces latérales triangulaires.
3°) Les pyramides représentées ci-dessous sont :
- N°1 : pyramide à base pentagonale ;
- N°2 : pyramide à base triangulaire (encore appelé tétraède) ;
- N°4 : pyramide à base carrée.
Définition
On appelle pyramide tout solide de l’espace obtenu en joignant les
sommets d’un polygone à un point S non situé dans le plan de ce polygone.
Le polygone est appelé base de la pyramide ; le point S est appelé sommet
principal de la pyramide.
Remarques
AFFO Aboudoulaye 65
 Une pyramide est dite régulière lorsque le polygone de base est

régulier
et que les faces latérales sont des triangles isocèles tous superposables.
Dans ce cas, la longueur du segment de droite déterminé par le sommet S
et le pied H de la hauteur relative à la base de chaque triangle est
constante. Cette longueur est appelée apothème de la pyramide régulière.
 lorsque le polygone considéré est un triangle, chacune des faces de
la pyramide obtenue peut être considérée comme une base.
Consigne 2
Pour une pyramide donnée, recopie et complète chaque ligne du tableau
ci-dessous :
Nombre de côtés Nombre de Nombre Nombre de Nombre de
sur le polygone de faces d’arêtes sommets faces
base latérales
3
8
6
9
13
𝑛
Résultats attendus
Pour une pyramide donnée, recopions et complétons chaque ligne du
tableau ci-dessous :
Nombre de côtés Nombre de Nombre Nombre de Nombre de

sur le polygone de faces d’arêtes sommets faces
base latérales
3 3 6 4 4
4 4 8 5 5
5 5 10 6 6
8 8 16 9 9
13 13 26 14 14
𝑛 𝒏 𝟐𝒏 𝒏+𝟏 𝒏+𝟏
S
AFFO Aboudoulaye Activité 4 66
Consignes
1°) Reproduis le dessin ci-contre puis complète – le pour
obtenir la représentation d’une pyramide.
2°) SABC est une pyramide de sommet S et de base
Résultats attendus
S
1°) Reproduisons le dessin ci-
contre puis complétons – le
pour obtenir la
représentation d’une
pyramide.
B
C S
A
4,5𝒄𝒎
S
B 5,5𝒄𝒎
2°) Construisons un patron de la pyramide 5𝒄𝒎
5,2𝒄𝒎
SABCD de sommet S et de base triangulaire 4𝒄𝒎 Base C
tel que AB = 4 𝑐𝑚 ; BC = 5 𝑐𝑚 ; AC = 6 𝑐𝑚 ;
6𝒄𝒎
SA = 5,2𝑐𝑚 ; SB = 4,5𝑐𝑚 et SC = 5,5𝑐𝑚. A
 Réalisons une telle pyramide. (à faire à la maison et à

contrôler par le professeur). S
Activité 5
Le garage a la forme d’un cube d’arête 𝑐 = 4𝑚 et son toit a la forme
d’une pyramide régulière d’apothème 𝑎 = 5𝑚 et de hauteur ℎ =4,5𝑚
Consigne 1
1
A l’échelle de :
100
1°) Représente en perspective cavalière le toit du garage en prenant 𝑐 =
1
et α = 45°.
2
2°) Réalise un patron de ce toit.
AFFO Aboudoulaye 67
Résultats attendus
Calculons les dimensions réduites (𝑎′, 𝑐′ et ℎ′) du toit du garage.
1 1
On a : 𝑐 ′ = 𝑐 × ; donc 𝑐 ′ = 4𝑚 × et par suite 𝑐′ = 4𝑐𝑚.
100 100
1 1
On a : 𝑎 = 𝑎 ×
′
; donc 𝑎 = 5𝑚 ×
′
et par suite 𝑎′ = 5𝑐𝑚.
100 100
1 1
On a :ℎ′ = ℎ × ; donc ℎ′ = 4,5𝑚 × et par suite ℎ′ = 4,5𝑐𝑚.
100 100
1°) Le toit du garage est une pyramide régulière à base

carrée.
 Représentons en perspective 𝒉 = 4,5𝒎
1
cavalière ce toit du garage à l’échelle de 100.
1
( 𝑐 = 2 et α = 45°).
1
 A l’échelle de 100, on a : ℎ′ = 4,5𝑐𝑚 et 𝑐 ′ = 4𝑐𝑚.
𝒄=
4𝒎
2°) Réalisons un patron

de ce toit.
1
 A l’échelle de 100, on
a : 𝑎′ = 5𝑐𝑚 et 𝑐 ′ =
4𝑐𝑚.
𝒄 = 4𝒎
𝒂=
5𝒎
AFFO Aboudoulaye 68
Consigne 2
Calcule l’aire de la surface totale de tuile nécessaire pour couvrir ce
garage.
Résultats attendus
Soit 𝐴𝑡 l’aire de la surface, 𝐴𝑏 l’aire de la base et 𝐴𝑙 l’aire de la surface latérale.
 𝐴𝑏 = 𝑐² ; donc 𝐴𝑏 = 4² et par suite 𝐴 = 16𝑚².
 𝐴𝑙 = 2 × 4 ; donc 𝐴𝑙 = 2 × 4 et par suite 𝐴𝑙 = 40𝑚².
𝑐 ×𝑎 4×5
 𝐴𝑡 = 𝐴𝑙 + 𝐴𝑏 ; donc 𝐴𝑡 = 16𝑚² + 20𝑚² et par suite 𝐴𝑡 = 56𝑚².

Activité 6
Dans un cube d’arête 5 𝑐𝑚, on a mis trois volumes de sable d’une
pyramide ayant même base et même hauteur que ce cube.
Consignes
Trouve le volume d’une pyramide ayant même base et même
hauteur qu’un cube d’arête 𝑎 puis déduis-en le volume de cette
pyramide.
Résultats attendus
Soit 𝑉 le volume d’une pyramide ayant même base et même hauteur
qu’un cube d’arête 𝑎.
1
On a : 𝑉 = × 𝑎3.
3
Déduisons le volume 𝑉 de cette pyramide.
1 1 125
On a : 𝑉 = × 𝑎3 ; donc 𝑉 = × 53 et par suite 𝑉 = 𝑐𝑚3.
3 3 3
Synthèse
𝑷𝒚𝒓𝒂𝒎𝒊𝒅𝒆𝒔
𝑷𝒚𝒓𝒂𝒎𝒊𝒅𝒆𝒔 𝒓é𝒈𝒖𝒍𝒊è𝒓𝒆𝒔
𝒒𝒖𝒆𝒍𝒄𝒐𝒏𝒒𝒖𝒆𝒔 𝑬𝒙𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆 S
𝒉𝒂𝒖𝒕𝒆𝒖𝒓 𝑯
A D
H O
𝒄 C
B
AFFO Aboudoulaye
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒: 𝑆𝑖 𝐴𝐵𝐶𝐷 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑐𝑎𝑟𝑟é 𝑒𝑡 𝑆𝐴 = 𝑆𝐵 = 𝑆𝐶 = 𝑆𝐷, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷
69
1 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑦𝑟𝑎𝑚𝑖𝑑𝑒 𝑟é𝑔𝑢𝑙𝑖è𝑟𝑒 à 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑟é𝑒.
𝑉 = 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 × ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒 𝑐𝑎𝑠 ∶ ℎ𝑎𝑢𝑒𝑢𝑟 𝐻 = 𝑆𝑂; 𝑎𝑝𝑜𝑡ℎè𝑚𝑒 a = 𝑆𝐻;
3 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐ô𝑡é 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑙𝑦𝑔𝑜𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑐 = 𝐴𝐵; 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒
𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑙𝑦𝑔𝑜𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑛 = 4.
4× 𝑎×𝑐
 𝐴𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙𝑒: 𝐴𝑙 =
Application
Le toit du garage a la forme d’une pyramide régulière à base carrée de
côté 𝑐 = 4𝑚 et de hauteur ℎ =4,5𝑚.
Consigne
Calcule le volume du toit du garage.
Résultats attendus
Soit 𝑉 le volume du toit du garage.
𝐴𝑏 × ℎ
On a : 𝑉 = (avec 𝐴𝑏 = l’aire de base et ℎ = hauteur); donc 𝑉 =
3
𝑐×𝑐×ℎ
et par suite 𝑉 = 21𝑐𝑚3.
3
S Activité 7
Le toit de la paillote a une forme conique. Pour avoir une idée de cette forme,
Kami fait tourner très rapidement une équerre autour de l’une de ces
hauteurs. Il obtient la figure ci-contre.
Consignes
Que représente le point S ; les segments [SA] ; [SB] et [SC] ; la longueur 𝑎 du
segment [SA] ; la longueur 𝑟 du segment [OB] ; la droite (OS) puis la longueur
ℎ du segment [SO] pour le cône ?
A B Stratégies et durées : TI : 5min TG : 5min TC : 20min
O
C
Résultats attendus
Pour le cône :
- Le point S représente le sommet ;
- Les segments [SA] ; [SB] et [SB] sont des génératrices ;
AFFO Aboudoulaye 70
- La longueur 𝑎 du segment [SA] est l’apothème ;

- La longueur 𝑟 du segment [OB] est le rayon ;
- La droite (OS) est l’axe ;
- La longueur ℎ du segment [SO] est la hauteur.
Activité 8
Kami achète une boîte de vernis de même forme que la paillote. Cette
α boîte a pour rayon 𝑟 = 3𝑐𝑚 et pour hauteur ℎ = 4𝑐𝑚. Il souhaite
fabriquer un solide de l’espace de même forme et de mêmes dimensions
que cette boîte. Ainsi, il se rapproche d’un de ces camarades, élève en
𝒂
B classe de quatrième qui lui réalise la figure ci –contre.
Consignes
1°) Représente en perspective cette boîte de vernis.
2°) Dis ce représente cette figure pour cette boîte conique.
A 𝒓
Stratégies et durées :3°) Ecris
TI une relation entre 𝑟,TG
: 10min 𝑎 et: α. (Pour cela,TC
10min calcule la longueur de
: 20min
l’arc AB et le périmètre du disque de base puis compare-les).
Résultats attendus
1°) Représentons en perspective cette boîte de vernis.

2°) Cette figure est le patron d’un cône de révolution.
3°) Ecrivons une relation entre 𝑟, 𝑎 et α.
𝑎𝜋𝛼 𝑎𝜋𝛼
 On a : 𝐿𝐴𝐵 = 180° , 𝑃 = 2𝑟𝜋 et 𝐿𝐴𝐵 = 𝑃 ; donc 180° = 2𝑟𝜋.
𝑎𝜋𝛼 2𝑟𝜋×180°
 De l’égalité 180°
= 2𝑟𝜋, on a : α = 𝑎𝜋
et par suite
360° × 𝑟
α = .
𝑎
Retenons
Soit α la mesure de l’angle au centre du secteur angulaire
représentant le patron de la surface latérale d’un cône de révolution de
rayon 𝑟 et d’apothème 𝑎.
360° × 𝑟
On a : α = .
𝑎
Application
Une boîte conique a pour rayon 3𝑐𝑚 et pour apothème 6𝑐𝑚.
Consigne
Réalise un patron de ce cône de révolution.
Résultats attendus
Soit α la mesure de l’angle au centre du secteur angulaire
représentant le patron de la surface latérale de ce cône de révolution.
On a : α = 360°𝑎 × 𝑟 ; donc α = 360°6 × 3 et par suite α = 180°.
AFFO Aboudoulaye
𝑎 = 6𝑐𝑚 71
α = 180°
𝑟 = 3𝑐𝑚
Activité 9
Kami reconnaît maintenant le toit de la paillotte a une forme
conique et a pour rayon 6𝑚 et pour apothème 10𝑚. Il voudrait
connaître l’aire de la surface de tuile qui a servi la couverture du toit de
cette paillotte ainsi que le volume d’air qu’il contient.
Consignes
1°) Justifie que l’aire de la surface latérale d’un cône de révolution de
rayon 𝑟 et d’apothème 𝑎 est 𝐴𝑙 = 𝜋𝑟𝑎. (Tu pourras considérer le patron
de la surface latérale d’un tel cône de révolution).
2°) Détermine l’aire de la surface de tuile qui a servi la couverture du
toit de cette paillotte.
3°) On remplit un cylindre avec, exactement, trois volumes de sable de
cône ayant même base et même hauteur que ce cylindre
En tenant compte de la manipulation précédente, donne la formule
de calcul du volume d’un cône de rayon 𝑟 et de hauteur ℎ.
4°) Détermine le volume d’air que contient le toit de la paillotte du père
22
de Kami. (Prends π = ).
7
Résultats attendus
1°) Justifions que l’aire de la surface latérale d’un cône de révolution de
rayon 𝑟 et d’apothème 𝑎 est 𝐴𝑙 = 𝜋𝑟𝑎.
On considère le patron de la surface latérale d’un cône de
α révolution ci-contre.
On a : 𝐴𝑙 α
𝜋𝑎²𝛼
𝒂 𝜋𝑎² 360° ; donc 𝐴𝑙 = 360°
.
360°× 𝑟
𝐴𝑙 B 360°× 𝑟 𝜋𝑎²𝛼 𝜋𝑎²×
On a : 𝛼 = 𝑎
et 𝐴𝑙 = 360°
; donc 𝐴𝑙 = 360°
𝑎
et par
suite 𝐴𝑙 = 𝜋𝑟𝑎.
A
AFFO Aboudoulaye 72
2°) Soit 𝐴𝑙 l’aire de la surface de tuile qui a servi la couverture du toit de

cette paillotte.
On a : 𝐴𝑙 = 𝜋𝑟𝑎 ; donc 𝐴𝑙 = 𝜋 × 6 × 10 et par suite 𝐴𝑙 = 60𝜋𝑚3.
3°) Soit 𝑉 le volume du cône et 𝑉′ celui du cylindre.
1
On a : 𝑉 = 𝑉′ or 𝑉 ′ = 𝜋𝑟²ℎ (avec 𝑟 le rayon et ℎ la hauteur du cône et
3
𝜋𝑟²ℎ
du cylindre) ; d’où 𝑉 = .
3
4°) Déterminons le volume d’air que contient le toit de la paillotte du
père de Kami.
D’après la propriété de Pythagore, on a : 𝑎² = ℎ² + 𝑟² (avec 𝑎, ℎ et 𝑟
respectivement l’apothème, la hauteur et le rayon d’un cône de
révolution) ; donc ℎ = √𝑎2 − 𝑟² et par suite ℎ = 8𝑚.
Soit 𝑉 le volume d’air que contient le toit de la paillotte du père de Kami.
22
𝜋𝑟²ℎ ×6²×8 2112
On a : 𝑉 = ; donc 𝑉 = 7
et par suite 𝑉 = 𝑚3
3 3 7
Synthèse
𝑪ô𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒓é𝒗𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
 𝐴𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙𝑒 : 𝐴𝑙 = 𝜋𝑟𝑎 ;

 𝐴𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒:: 𝜋𝑟²
𝒂 𝒉  𝐴𝑖𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 : 𝐴𝑡 = 𝐴𝑙 + 𝐴𝑏 = 𝜋𝑟(𝑎 + 𝑟)
1
 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒: 𝑉 = 3 𝜋𝑟²ℎ
 𝑃𝑟𝑜𝑝𝑟𝑖é𝑡é 𝑑𝑒 𝑃𝑦𝑡ℎ𝑎𝑔𝑜𝑟𝑒 : 𝑎² = ℎ² + 𝑟²
Activité 10
Toujours en cherchant à connaître ces objets, qui se trouvaient sur la
table, Kami s’intéresse à l’objet sphérique et constate qu’il a pour rayon
𝑟 = 3𝑐𝑚.
Consignes
22
Calcule l’aire et le volume de cet objet sphérique. (Prends π = ).
7
Résultats attendus
Soit 𝐴 l’aire et 𝑉 le volume de l’objet sphérique.
AFFO Aboudoulaye 73
22 792
 𝐴 = 4𝜋𝑟² ; donc 𝐴 = 4× × 3² et par suite 𝐴 = 𝑐𝑚².
7 7
22
4𝜋𝑟 3 4× ×33 792
 𝑉= ; donc 𝑉 = 7
et par suite 𝑉 = 𝑐𝑚3.
3 3 7
Synthèse
𝑺𝒑𝒉è𝒓𝒆𝒔 − 𝑩𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔
𝐴𝑖𝑟𝑒: 𝐴 = 4𝜋𝑟²
4𝜋𝑟 3
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒: 𝑉 = 3
Activité 11
Voici ci-dessous la représentation en perspective cavalière du
bâtiment central sans le toit et les cloisons. Kami se demande comment
lire cette représentation qui n’est rien d’autre qu’une représentation
dans l’espace..
Consigne 1
A Activité 11
Voici ci-dessous la représentation en
B perspective cavalière du bâtiment central sans le
toit et les cloisons. Kami se demande comment
lire cette représentation qui n’est rien d’autre
E qu’une représentation dans l’espace..
Consignes
D F 1°) Sur cette représentation, cite deux droites
C parallèles et deux droites sécantes.
2°) Justifie la position des droites (AB) et (HG).
3°) Cite deux droites ni parallèles ni sécantes de
cette représentation.
H
4°) Reproduis le pavé droit ABCDEFGH et trace les droites passant

respectivement par les points A et H, puis B et G.
Précise la nature du quadrilatère ABGH obtenu.
Résultats attendus
AFFO Aboudoulaye 74
1°) Sur cette représentation, citons

- deux droites parallèles : (AB) et (EF).
- deux droites sécantes : (DC) et (DG).
2°) Justifions la position des droites (AB) et (HG).
On a : (AB) // (EF) et (EF) // (HG) ; d’où (AB) // (HG).
3°) Citons deux droites ni parallèles ni sécantes de cette représentation.
On a : (AD) et (EF).
4°) Reproduisons le pavé droit ABCDEFGH et traçons les droites passant
respectivement par les points A et H, puis B et G.
D F
Précisons la nature du quadrilatère ABGH obtenu.

[AB] et [HG] sont les côtés opposés du quadrilatère ABGH ; AB = HG et
(AB) // (HG) ; donc ABGH est un parallélogramme.
L’Enseignant précise que :
 « Le parallélogramme ABGH est la représentation d’un plan de
l’espace. Ce plan est noté (ABG) ou (ABH) ou (BGH) ou (AGH) ».
 « Les points A et G par exemple appartiennent au plan ABG ;par
conséquent la droite (AG) est incluse dans le plan (ABG) ».
Remarques
On convient de représenter un plan par un parallélogramme
C•
A •
P
•B
AFFO Aboudoulaye 75
La droite qui passe par deux points distincts d’un plan est contenue dans
ce plan : A et C étant deux points distincts du plan (P), la droite (AC) est
contenue dans le plan (P).
On note (AC)  ( P).
Consigne2
Recopie les phrases ci-après en remplaçant les pointillés par l’un des
mots ou groupes de mots suivants pour énoncer des propriétés relatives
aux droites et plans de l’espace : seul, droites, n’appartenant pas, plan,
points.
 Deux …. distincts de l’espace déterminent une droite et une seule.
 Trois points non alignés déterminent un … et un …
 Une droite et un point ….. à cette droite déterminent un ….. et un
seul.
 Deux droites parallèles et distinctes déterminent un ….. et un ….
 Deux droites sécantes déterminent un ….. et un ...
Résultats attendus
Recopions les phrases ci-après et remplaçons les pointillés par l’un des
mots ou groupes donnés.
 Deux points distincts de l’espace déterminent une droite et une
seule.
 Trois points non alignés déterminent un plan et un seul.
 Une droite et un point n’appartenant pas à cette droite
déterminent un plan et un seul.
 Deux droites parallèles et distinctes déterminent un plan et un
seul.
 Deux droites sécantes déterminent un plan et un seul.
Propriétés
Dans l’espace,
P1 : Deux droites parallèles et distinctes déterminent un plan et un seul.
P2 : Deux droites sécantes déterminent un plan et un seul.
P3 : Une droite et point n’appartenant pas à cette droite déterminent un
plan et un seul.
P4 : Trois points non alignés déterminent un plan et un seul.
Activité 12
Soit ABCDEF un prisme droit à base triangulaire telle que AB =4𝑐𝑚 ;
AFFO Aboudoulaye 76
AC = 3 𝑐𝑚 ; AD = 8 𝑐𝑚 et (AB) ⏊ (AC).
Consignes
1°) Reproduis en perspective le prisme droit ABCDEF.
2°) Pour cette représentation, donne :
a- six plans ;
b- trois plans distincts contenant la droite (AF) ;
c- deux droites contenues dans le plan (ABC) et une droite non
incluse dans ce plan ;
d- deux droites coplanaires (deux droites contenues dans un même
plan).
e- deux droites non coplanaires.
3°) Justifie que :
a- Les points A, B et F déterminent un plan et un seul.
b- Les droites (AD) et (BE) déterminent un plan et un seul.
c- Les droites (EC) et (DC) déterminent un plan et un seul.
Résultats attendus
1°) Reproduisons en perspective le prisme droit ABCDEF.
A 2°) Pour cette représentation, donnons
a- six plans : (ABC) ; (ABE) ; ADF) ; (CFE) ; (FDE) et (BCD).
b- trois plans distincts contenant la droite (AF) : (ADF) ; (ABF) et
C B (AEF).
c- deux droites contenues dans le plan (ABC) : (AB) et (BC).
- une droite non incluse dans le plan (ABC) : (EF) ou (BD).
d- deux droites coplanaires (deux droites contenues dans un même
plan). On a : (AD) ⊂ ((ABE) et (BD) ⊂ (ABE) ; donc (AD) et (BD)
D sont coplanaires.
e- deux droites non coplanaires : (BE) et (FD).(Deux droites ni
sécantes ni parallèles).
F E
3°) Justifions que :
a- Les points A, B et F déterminent un plan et un seul.
Les points A, B et F sont non alignés ; d’où ils déterminent un plan et un
seul.
b- Les droites (AD) et (BE) déterminent un plan et un seul.
Les droites (AD) et (BE) sont parallèles ; d’où elles déterminent un plan
et un seul.
c- Les droites (EC) et (DC) déterminent un plan et un seul.
Les droites (EC) et (DC) sont sécantes au point C ; d’où elles déterminent
un plan et un seul.
Définitions
AFFO Aboudoulaye 77
 Deux droites coplanaires sont deux droites contenues dans un même

plan.
 Deux droites non contenues dans un même plan sont non
coplanaires.
Remarques
 Deux droites sécantes ou parallèles sont coplanaires.
 Deux droites ni sécantes ni parallèles sont non coplanaires.
Activité 13
Kami est intéressé par les positions des droites sur la coupe du
bâtiment et sur le toit du garage.
Consignes
1°) Précise la position de la droite (Δ) par rapport au plan (P) en
considérant les schémas précédents (1 et 2).
(Δ)
C
B A B
A
P P A
P
(Δ) (Δ) 3
1 2
2°) Précise la position de la droite (AB) par rapport au plan (P) en

considérant le schéma 3.
3°) Dégage les conditions dans lesquelles une droite (Δ) et un plan (P)
sont sécants, parallèles ou perpendiculaires en complétant les phrases
suivantes :
 « On dit qu’une droite (Δ) et un plan (P) sont sécants lorsqu’ils
ont un …. commun et un …. ».
 « On dit qu’une droite (Δ) est perpendiculaire à un plan (P)
lorsqu’elle est … à deux droites …. de ce plan ».
 On dit qu’une droite (Δ) est parallèle à un plan (P) lorsqu’elle est
… à une droite de ce plan ».
Résultats attendus
1°) Précisons la position de la droite (Δ) par rapport au plan (P) en
considérant les schémas précédents (1 et 2).
AFFO Aboudoulaye 78
Schéma 1 : (Δ) et (P) sont sécants.

Schéma 2 : (Δ) et (P) sont perpendiculaires.
2°) Précisons la position de la droite (AB) par rapport au plan (P) en
considérant le schéma 3.
Schéma 3 : (Δ) et (P) sont parallèles.
3°) Dégageons les conditions dans lesquelles une droite (Δ) et un plan
(P) sont sécants, parallèles ou perpendiculaires en complétant les
phrases suivantes :
 « On dit qu’une droite (Δ) et un plan (P) sont sécants lorsqu’ils
ont un point commun et un seul ».
 « On dit qu’une droite (Δ) est perpendiculaire à un plan (P)
lorsqu’elle est perpendiculaire à deux droites sécantes de ce
plan ».
 On dit qu’une droite (Δ) est parallèle à un plan (P) lorsqu’elle est
parallèles à une droite de ce plan ».
Définitions
o On dit qu’une droite et un plan sont sécants lorsqu’ils ont un point
commun et un seul.
A
(P )
(D)
o On dit qu’une droite est perpendiculaire à un plan lorsqu’elle est
perpendiculaire à deux droites sécantes de ce plan.
(D1) (D2)
A
(P )
(Δ) lorsqu’elle est parallèle

o On dit qu’une droite est parallèle à un plan
à une droite de ce plan.
(Δ)
(D)
(P )
AFFO Aboudoulaye 79
Remarques
 Par un point de l’espace, il passe plusieurs droites.
 Une droite qui n’est pas sécante à un plan est parallèle à ce plan.
Application
Soit ABCDEFGH un pavé droit.
Consignes
1°) Donne :
- une droite perpendiculaire au plan (EFG) ;
- une droite parallèle au plan (EFG)
- une droite sécante au plan (EFG).
2°) Justifie que :
a- (AB) ⁄⁄ (DCG).
b- (FG)  (DCG).
Résultats attendus
A B
1°) Donnons :
 une droite perpendiculaire au plan
D C (EFG). On a : (AE) ou (DH) ou (BF) ou
(CG).
 une droite parallèle au plan (EFG). On
E F a : (AD) ou (AB) ou (BC) ou (DC) …
 une droite sécante au plan (EFG). On
a : (AG) ou (AE) ou (BH) …
H G
2°) Justifions que :
a- (AB) ⁄⁄ (DCG).
 [AB] et [DC] sont deux côtés opposés du rectangle ABCD ; donc
(AB) // (DC).
 (AB) // (DC) et (DC) ⊂ (DCG) ; d’où (AB) // (DCG).
b- (FG)  (DCG).
(CG) et (HG) sont deux droites sécantes et incluses dans le plan DCG ;
(FG) ⏊ (CG) et (FG) ⏊ (HG) ; d’où (FG) ⏊ (DCG).
Activité 14
Kami s’intéresse maintenant à la position de certains plans de la
représentation du bâtiment central.
Consignes
AFFO Aboudoulaye 80
En considérant alors un pavé droit ABCDEFGH représentant le dessin

du bâtiment central :
1°) Cite une droite perpendiculaire à deux plans à la fois puis précise la
position relative de ces deux plans.
2°) Cite une droite contenue dans un plan et qui est perpendiculaire à
un autre plan puis précise la position relative de ces deux plans.
3°) Recopie les phrases ci-après en remplaçant les pointillés par l’un des
mots suivants pour énoncer des définitions concernant les positions
relatives de deux plans : sont pas sécants, perpendiculaire, seule droite
 « On dit que deux plans sont sécants lorsqu’ils n’ont qu’une …
commune ».
 « On dit que deux plans sont parallèles lorsqu’ils ne …………. ».
 « On dit que deux plans sont perpendiculaires lorsque l’un
contient une droite ……. à l’autre ».
Résultats attendus
1°) Citons une droite perpendiculaire à deux plans à la fois puis
précisons la position relative de ces deux plans.
On a : (AE) ⏊ (ABC) et (AE) ⏊ (EFG) et par conséquent les plans (ABC)
et (EFG) sont parallèles.
2°) Citons une droite contenue dans un plan et qui est perpendiculaire à
un autre plan puis précisons la position relative de ces deux plans.
On a : (AE) ⊂ (AEH) et (AE) ⏊ (EFG) et par suite (AEH) ⏊ (EFG).
3°) Recopions les phrases ci-après en remplaçant les pointillés par l’un
des mots suivants pour énoncer des définitions concernant les positions
relatives de deux plans : sont pas sécants, perpendiculaire, seule droite
 « On dit que deux plans sont sécants lorsqu’ils n’ont qu’une seule
commune ».
 « On dit que deux plans sont parallèles lorsqu’ils ne sont pas
sécants».
 « On dit que deux plans sont perpendiculaires lorsque l’un
contient une droite perpendiculaire à l’autre ».
Définitions
 On dit que deux plans sont sécants lorsqu’ils n’ont qu’une seule
droite commune.
 On dit que deux plans sont parallèles lorsqu’ils ne sont pas sécants.
 On dit que deux plans sont parallèles lorsqu’ils ne sont pas sécants.
Propriété
AFFO Aboudoulaye 81
Deux plans qui admettent une perpendiculaire commune sont

parallèles.
(P )
(P ‘)
Application
On considère le pavé droit de la consigne 1 de l’activité 11.
(Δ)
Consignes
Justifie que :
1°) les plans(ABC) et (EFG) sont parallèles ;
2°) les plans (AEC) et (EFG) sont sécants puis précise leur intersection ;
3°) les plans (ABC) et (ABF) sont perpendiculaires.
Résultats attendus
A B
1°) Justifions que les plans(ABC) et (EFG) sont
parallèles.
On a : (AE) ⏊ (ABC) et (AE) ⏊ (EFG) ; d’où
D C (ABC) // (EFG).
2°) Justifions que les plans (AEC) et (EFG) sont sécants
puis précise leur intersection.
On a : (EG) ⊂ (EFG) et (EG) ⊂ (AEC) ; d’où les plans
E F (AEC) et (EFG) sont sécants.
Ainsi, on a : (AEC) ∩ (EFG) = {(EG)}.
3°) Justifions que les plans (ABC) et (ABF) sont
H perpendiculaires.
G
On a : (BC) ⊂ (ABC) et (BC) ⏊ (ABF) ; d’où (ABC) ⏊ (ABF).
Activité 15
On considère le pavé droit de la consigne 1 de l’activité 11.
Consigne 1
1°) Justifie que :
a- Les plans (AEH) et (BCF) sont parallèles ;
b- La droite (BG) est contenue dans le plan (BCF) ;
c- La droite (BG) est parallèle au plan (AEH).
AFFO Aboudoulaye 82
2°) Recopie la phrase ci-après en remplaçant les pointillés par l’un des
mots suivants, pour admettre une propriété : parallèle, plan, contenue,
plans.
« Lorsque deux plans sont parallèles, toute droite …. dans l’un des …. est
….
à l’autre … ».
Résultats attendus
A B 1 - a°) Justifions que les plans (AEH) et (BCF) sont parallèles.
On a : (EF) ⏊ (AEH) et (EF) ⏊ (BCF) ; d’où (AEH) // (BCF).
b°) Justifions que la droite (BG) est contenue dans le plan (BCF).
D C On a : B ∊ (BCF) et G ∊ (BCF) ; d’où (BG) ⊂ (BCG).
c°) Justifions que la droite (BG) est parallèle au plan (AEH).
On a : (BG) ⊂ (BCG) et (BCG) // (AEH) ; donc (BG) // (AEH).
2°) Recopions la phrase ci-après en remplaçant les pointillés par
l’un des mots suivants, pour admettre une propriété : parallèle,
E F plan, contenue, plans.
« Lorsque deux plans sont parallèles, toute droite contenue dans
l’un des plans est parallèle à l’autre plan ».
H G
Propriété
Lorsque deux plans sont parallèles, toute droite contenue dans l’un de ces
plans est parallèle à l’autre plan.
Consigne 2
1°) Justifie que :
a- Les droites (AB) et (EF) sont parallèles ;
b- Les droites (AB) et (CD) sont parallèles ;
c- Les droites (EF) et (DC) sont parallèles.
2°) Recopie la phrase ci-après en remplaçant les pointillés par l’un des
mots suivants, pour admettre une propriété : parallèles, même
troisième.
« Dans l’espace, si deux droites sont parallèles à une …….. alors elles sont
…… entre elles ».
3°) Justifie que les droites (BC) et (EH) sont parallèles.
Résultats attendus
A B 1 - a°) Justifions que les droites (AB) et (EF) sont parallèles.
[AB] et [EF] sont deux côtés opposés du rectangle ABFE ; donc
AFFO Aboudoulaye (AB) // (EF). 83
D C b°) Justifions que les droites (AB) et (DC) sont parallèles.
[AB] et [DC] sont deux côtés opposés du rectangle ABCD ; donc
(AB) // (DC).
c°) Justifions que les droites (EF) et (DC) sont parallèles.
On a : (AB) // (EF) et (AB) // (DC) ; d’où (EF) // (DC).
« Dans l’espace, si deux droites sont parallèles à une troisième alors

elles sont parallèles entre elles ».
3°) Justifions que les droites (BC) et (EH) sont parallèles.
On a : (BC) // (AD) et (AD) // (EH) ; d’où (BC) // (EH).
Propriété
Dans l’espace, si deux droites sont parallèles à une même troisième,
alors elles sont parallèles entre elles.
Remarques
Toutes propriétés de la géométrie plane s’appliquent dans chaque plan de
l’espace.
Mais attention, dans l’espace :
 Deux droites n’ayant aucun point commun peuvent ne pas être
parallèles ;
 Deux droites étant parallèles, on peut trouver des droites qui
coupent l’une et qui ne coupent pas l’autre ;
 Par un point d’une droite donnée, on peut tracer plusieurs droites
perpendiculaires à cette droite ;
 On peut trouver deux droites perpendiculaires à une même droite
et qui ne sont pas parallèles.
Activité 16
Un ami de Boriou a décidé d’installer sur sa ferme un bâtiment
respectant le même plan que celui de Boriou. Mais il a changé les
dimensions pour avoir plus d’espace.
Son salon a 51 𝑑𝑚 de large sur 93 𝑑𝑚 de long. Il décide de le carreler
en utilisant des carreaux carrés dont le côté a une longueur maximale,
sans qu’il n’y ait de carreaux coupés. Kami se demande quel peut être le
nombre de carreaux nécessaires pour le carrelage.
Consigne 1
AFFO Aboudoulaye 84
1°) Trouve les diviseurs de 51 et de 93.

2°) Quel est le plus grand diviseur commun de 51 et 93 ?
Résultats attendus
1°) Soit A l’ensemble des diviseurs de 51 et celui des diviseurs de 93.
On a : A = {1 ; 3 ; 17} et B = {1 ; 3 ; 31 ; 93}.
2°) Les diviseurs communs de 51 et 93 sont 1 et 3. Le plus grand de ces
diviseurs communs est 3. Ainsi 3 est appelé PGCD de 51 et 93. On note
PGCD (51 ; 93) = 3.
Définition
On appelle PGCD de plusieurs entiers naturels, le plus grand de leurs
diviseurs communs. Le PGCD de plusieurs entiers naturels est le plus
grand des diviseurs du plus petit d’entre eux qui soit diviseur de chacun
des autres entiers naturels.
Consigne 2
1°) Décompose 51 et 93 en produit de facteurs premiers.
2°) Trouve à partir de ces décompositions le plus grand diviseur
commun de 51 et 93.
3°) Déduis-en le nombre de carreaux à acheter par l’ami de Boriou.
Résultats attendus
1°) Décomposons 51 et 93 en produit de facteurs premiers.
On a : 51 = 3 × 17 et 93 = 3 × 21.
2°) Trouvons à partir de ces décompositions PGCD (51 ; 93).
On a : PGCD (51 ; 93) = 3 × 1 et par suite PGCD (51 ; 93) = 3.
3°) Soit N le nombre de carreaux à acheter par l’ami de Boriou.
On désigne par 𝑐 la longueur du côté du carreau à utiliser par l’ami de
Boriou.
 La longueur du côté du carreau à utiliser par l’ami de Boriou étant
maximale et qu’un carreau ne soit pas découpé, alors 𝑐 =
𝑃𝐺𝐶𝐷(51; 93) ; d’où 𝑐 = 3𝑑𝑚.
93 51
 Ainsi, on a : N = × et par suite N = 527carreaux.
3 3
Retenons
On distingue trois méthodes de détermination du PGCD de deux ou
plusieurs entiers naturels.
1ère méthode :
Vérifier si le plus petit de ces entiers est un diviseur de chacun des deux
autres.
AFFO Aboudoulaye 85
1. Si oui, le plus petit de ces entiers naturels est le PGCD cherché.

2. Si non, vérifier si chacun des autres diviseurs du plus petit de
ces entiers naturels est aussi diviseur de chacun des deux
autres. Le PGCD cherché est le plus grand des diviseurs du
plus petit de ces entiers naturels.
2ème méthode :
Diviser chacun de ces entiers naturels par un même diviseur commun.
Diviser les quotients obtenus par un même diviseur commun et ainsi de
suite jusqu’à ce que les quotients obtenus n’aient pour diviseur commun
que 1.
Le PGCD cherché est le produit des diviseurs communs essayés avec succès.
3ème méthode :
On décompose chacun des entiers naturels en un produit de facteurs
premiers. Le PGCD cherché est le produit de des facteurs premiers
communs à toutes les décompositions, chaque facteur étant affecté du plus
petit de ses exposants apparus dans les décompositions.
Application
Une société spécialisée dans la fabrication des savons décide
désormais de conserver les savons de forme cubique d’arête 𝑎 qu’elle
fabriquera dans des cartons en forme de pavé droit de longueurs 90𝑐𝑚 ;
de largeur 75𝑐𝑚 et de hauteur 60𝑐𝑚.
Tu vas aider le responsable de la société à connaître la longueur
maximale de l’arête d’un savon et le nombre de savons nécessaires pour
remplir chaque carton.
Consignes
1°) Détermine 𝑎.
2°) Déduis-en le nombre 𝑁 de savons nécessaires pour remplir un
carton.
Résultats attendus
1°) Déterminons 𝑎.
On a : 𝑎 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(90; 75; 60).
90 = 2 × 3² × 5 ; 75 = 3 × 5² et 60 = 2² × 3 × 5. Ainsi
PGCD(90 ; 75 ; 60) = 3 × 5 et par suite PGCD(90 ; 75 ; 60) = 15 soit 𝑎 =
15𝑐𝑚.
2°) Déduisons le nombre 𝑁 de savons nécessaires pour remplir un
carton.
90 75 60
On a : 𝑁 = × × et par suite 𝑁 = 120 savons.
15 15 15
AFFO Aboudoulaye 86
Activité 17
Les magasins de vente de carreaux et de plâtre font des remises
exceptionnelles, le premier tous les 12 jours et le deuxième tous les 15
jours. L’ami de Boriou étant à Parakou, se demande quel peut être le
jour où il pourrait profiter simultanément de la vente promotionnelle
des deux magasins.
Consigne1
1°) Trouve les dix premiers multiples de chacun des nombres 12 et 15.
2°) Quel est le plus petit commun multiple non nul de 12 et 15 ?
3°) Décompose 12 et 15 chacun en produit de facteurs premiers.
4°) Comment à partir de ces deux décompositions peux-tu trouver le
plus petit commun multiple non nul de 12 et 15 ?
Résultats attendus
1°) Soit A l’ensemble des dix premiers multiples de 12 et B l’ensemble
des dix premiers multiples de15.
On a : A = {0 ; 12 ; 24 ; 36 ; 48 ; 60 ; 72 ; 84 ; 96 ; 108} et
B = {0 ; 15 ; 30 ; 45 ; 60 ; 75 ; 90 ; 105 ; 120 ; 135}.
2°) Le plus petit commun multiple non nul de 12 et 15 est 60 et on note
PPCM (12 ; 15) = 60.
3°) Décomposons 12 et 15 en produit de facteurs premiers.
On a : 12 = 2² × 3 et 15 = 3 × 5.
4°) Trouvons à partir de ces deux décompositions le PPCM de 12 et de
15. On a : PPCM(12 ; 15)= 2² × 3 × 5 ; donc PPCM(12 ; 15) = 60.
Définition
On appelle PPCM de plusieurs entiers naturels, le plus petit des multiples
communs à ces entiers. Le PPCM de plusieurs entiers naturels est le plus
petit des multiples du plus grand d’entre eux qui soit multiple de chacun
des deux autres.
Retenons
 On distingue deux méthodes de détermination du PPCM de deux ou
plusieurs entiers naturels.
1 méthode :
ère
Vérifier si le plus grand de ces entiers naturels est un multiple de chacun

des deux autres.
1- Si oui, le plus grand des entiers naturels est le PPCM cherché.
2- Si non, vérifier si chacun des autres multiples successifs du plus
grand de ces entiers naturels est aussi un multiple de chacun des
deux autres. Le PPCM cherché est le plus petit des multiples du plus
AFFO Aboudoulaye 87
grand de ces entiers naturels qui est aussi multiple de chacun des
deux autres.
2 méthode :
ème
On décompose chacun de ces entiers naturels en un produit de facteurs

premiers. Le PPCM est le produit de tous les facteurs premiers de toutes
les décompositions, chaque facteur étant affecté du plus grand de ses
exposants apparu dans les décompositions.
- utiliser le PPCM.
 On utilise le PPCM de deux ou plusieurs entiers naturels pour :
- Réduire deus ou plusieurs fractions au même dénominateur ;
- Déterminer la période séparant deux apparitions simultanées de
plusieurs phénomènes dont les fréquences de manifestation sont
différentes.
Consigne 2
Détermine le nombre de jours séparant deux ventes promotionnelles,
simultanées et consécutives dans les deux magasins.
Résultats attendus
On a : PPCM (12 ; 15) = 60 ; donc le nombre de jours séparant deux
ventes promotionnelles, simultanées et consécutives dans les deux
magasins est 60 jours .
Application
Consignes
1°) Détermine le PPCM de 51 et 93.
2°) Calcule PPCM (45 ; 75) ; PPCM (12 ; 77) et PPCM (48 ; 144).
11 43 121
3°) Calcule A = + − .
720 180 630
Résultats attendus
1°) On a : 51 = 3 × 17 et 93 = 3 × 21 ; donc PPCM (51 ; 93) = 3 × 17 × 21
et par suite PPCM (51 ; 93) = 1071.
2°) Calculons PPCM (45 ; 75) ; PPCM (12 ; 77) et PPCM (48 ; 144).
 45 = 3² × 5 et 75 = 3 × 5² ; donc PPCM (45 ; 75) = 3² × 5² et par
suite PPCM (45 ; 75) = 225.
 12 = 2² × 3 et 77 = 7 × 11 ; donc PPCM (12 ; 77) = 2² ×3 × 7 × 11
 48 = 24 × 5 et 144 = 24 × 3² ; donc PPCM (48 ; 144) = 24 × 3² × 5
AFFO Aboudoulaye 88
11 43 121
3°) Calculons A = + − .
720 180 630
 720 = 24 × 3² × 5 ; 180 = 2² × 3² × 5 et 630 = 2 × 3² × 5 × 7.
Ainsi PPCM (720 ; 180 ; 630) = 24 × 3² × 5 × 7 et par suite
PPCM (720 ; 180 ; 630) = 5040.
11 43 121 11×7 43×28 121×8
 A= + − ; donc A = + − . Ainsi
720 180 630 720×7 180×28 630×8
77 1204 968 77+1204−968 313
A= + − et par suite A = soit A = .
5040 5040 5040 5040 5040
AFFO Aboudoulaye 89
1.1 Contenus de formation
1.1.1 Compétences

Symétrie centrale : Notion d’application ; définition de symétrie

centrale ; propriétés.
Symétrie orthogonale : Définition ; propriétés.
Projection : Définition ; propriété du milieu d’un segment ; repérage
dans le plan (repère cartésien ; repère orthogonal ; repère
orthonormé ; couple de coordonnées d’un point : abscisse, ordonnée).
Translation : Notion de vecteur ; addition de vecteurs ; translation
et vecteur ; propriétés ; conservation de l’alignement, des distances et
des mesures d’angles ;
Caractérisation vectorielle d’un parallélogramme.
AFFO Aboudoulaye 90

1.2 Durée : 20heures

2- DEROULEMENT
Situation de départ.
Texte :
Des élèves de la classe de quatrième veulent comprendre comment
soumissionner à un appel d’offre de construction de bâtiment d’utilité
publique. Gaou leur professeur de mathématique s’est exclamé : « c’est
comme un concours ! ». Il leur demande dans un travail de groupe, de
proposer un plan de construction de cinq bâtiments destinés à la location
vente ; chaque groupe doit défendre sa proposition en exposant ses
avantages et les principes mathématiques utilisés pour sa réalisation. L’un
des membres du groupe de Giovanni construit le plan représenté ci-
dessous dont ils veulent dégager les caractéristiques.
AFFO Aboudoulaye 91
Bâtiment 3 Bâtiment4
I
K
A2 X
H2 W
B2
Y
G2 V
E2
S
Bâtiment 2 F2 U Bâtiment 5
D2
T
C2 Z
J
C1 O
D1
F1
Bâtiment 1
E1
G1
B1
H1
A1
AFFO Aboudoulaye 92
Tâche : Tu vas te construire des connaissances nouvelles en

mathématique. Pour cela tu auras à exécuter les activités suivantes :
Activité 0
Lis le texte de la situation de départ puis exprime les idées, réflexions
que t’inspire ce texte.
Stratégie : Brainstorming Durée : 15 min
Activité 1
Giovanni fait observer aux membres de son groupe que sur le dessin
du plan du bâtiment 5 les sommets se déduisent de ceux du dessin du
plan du bâtiment 1 par une correspondance utilisant le point O ; mais il
ne sait pas comment formuler mathématiquement son constat.
SO Consigne 1
A1 1°) Identifie le ou les correspondant(s) de

chacun des sommets du bâtiment 1.
B1
2°) Complète le tableau de
C1
correspondance ci-contre.
X
3°) De quelle correspondance s’agit-il ?
W
Résultats attendus
SO
1°) Identifions le ou les correspondant(s) de
A1 X chacun des sommets du bâtiment 1.
Les sommets C1, D1, F1, E1, G1, H1, A1 et B1 du
B1 Y
bâtiment 1 ont pour correspondants
C1 Z respectifs les sommets Z, T, U, S, V, W, X et Y.
2°) Complétons le tableau de
A1 X correspondance ci-contre.
3°) Il s’agit d’une symétrie centrale de
B1 W
centre O.
AFFO Aboudoulaye 93
C1 T
Définitions
 On appelle application du plan dans le plan, toute correspondance
qui à
chaque point du plan associe un point du plan et un seul.
 Un point O du plan étant donné, la symétrie centrale de centre O est
l’application du plan dans le plan qui au point O associe le point O et qui à
tout autre point M du plan associe le point M’ tel que O soit milieu du
segment [MM’].
Consigne 2
Observe le plan réalisé par l’un des membres du groupe de Giovanni,
puis complète les phrases suivantes :
 Le bâtiment 2 est le symétrique du … par la symétrie centrale de
centre ….
 Le bâtiment 5 est l’… du bâtiment 3 par la … de centre I.
 Les points A1, B1 et C1 sont les antécédents respectifs des points
…. par la symétrie centrale de centre ….
 Les points … et … sont les images respectives des points E1 et D1
par la symétrie centrale de centre O.
Résultats attendus
Observons le plan réalisé par l’un des membres du groupe de Giovanni,
puis complétons les phrases suivantes :
 Le bâtiment 2 est le symétrique du bâtiment 4 par la symétrie
centrale de centre I.
 Le bâtiment 5 est l’image du bâtiment 3 par la symétrie centrale
de centre I.
 Les points A1, B1 et C1 sont les antécédents respectifs des points
X, Y et Z par la symétrie centrale de centre O.
 Les points S et T sont les images respectives des points E1 et D1
par la symétrie centrale de centre O.
AFFO Aboudoulaye 94
Consigne 3
1°) Complète le tableau de correspondance ci-
S0 contre par des antécédents ou images convenables.
2°) Justifie que :
[A1 B1]  A1B1 = XY
 mes C1 B1 A1= mes Z Y X
(B1 C1)  (TZ)  (D1C1)
3°) Que représente SO (G) pour le bâtiment 5 sur le
C1 B1 A1 dessin si G est le milieu du segment [A1C1] ? Quelle
(T Z) est alors l’image du cercle de centre G et de rayon
GA1 ?
4°) Recopie et complète les phrases suivantes pour énoncer les
propriétés relatives à la symétrie centrale :
P1 : Les images par une symétrie ……. des points alignés sont des points
….
P2 : Si les points A et B ont pour images respectives les points A’ et B’ par
une symétrie …, alors la droite (AB) a pour image la droite (A’B’).
P3 : L’image par une symétrie centrale d’une droite (D) est une droite
(D’) …. à (D) ;
une …., alors le segment [AB] a pour image le segment …. et AB = …..
P5 : L’image d’un ….. par une symétrie centrale est un angle de même … ;
P6 : L’image par une symétrie centrale du milieu d’un segment est ….. du
segment image ;
P7 : Les images par une …. de deux droites perpendiculaires sont deux
droites ….. ;
P8 : Les images par une ……. de deux droites parallèles sont deux droites
….
P9 : L’image par une symétrie centrale ….. de centre I est un cercle de
même rayon ayant pour centre l’….. de I.
Résultats attendus
1°) Complétons le tableau de correspondance ci-contre par des
antécédents ou images convenables.
S0 2°) Justifions que :
 A1B1 = XY
[A1 B1] [XY] [A1B1] est le symétrique du segment [XY] par rapport au point O ;
d’où A1B1 = XY.
(B1 C1) (YZ)  mes C1 B1 A1= mes Z Y X
C1 B1 A1 est le symétrique de l’angle ZYX par rapport au point O ; d’où
C1 B1 A1 ZYX mes C1 B1 A1= mes Z Y X
 (TZ)  (D1C1)
(D1AFFO
C1) Aboudoulaye
(T Z) (TZ) est le symétrique de (D1C1) par rapport au point O ; d’où 95
(TZ) // (D1C1).
3°)
3°)
 Soit SO (G) = G’ ; G étant le milieu du segment [A1C1] et [XZ]
symétrique de [A1C1] par rapport au point O, alors G’ est [XY]
le milieu du
segment [XZ].
 Soit (C) le cercle de centre G et de rayon GA1. On a : SO(G) = G’ et
SO(A1) = X ; donc SO([GA1]) = [G’X] et par conséquent l’image du cercle
(C) par la symétrie centrale de centre O est le cercle (C’) de centre G’ et
de rayon G’X.
4°) Recopions et complétons les phrases suivantes pour énoncer les
P1 : Les images par une symétrie centrale de points alignés sont des
points alignés.
une symétrie centrale, alors la droite (AB) a pour image la droite (A’B’).
P3 : L’image par une symétrie centrale d’une droite (D) est une droite
(D’) parallèle à (D) ;
une symétrie centrale, alors le segment [AB] a pour image le segment
[A’B’] et AB = A’B’.
P5 : L’image d’un angle par une symétrie centrale est un angle de même
mesure ;
P6 : L’image par une symétrie centrale du milieu d’un segment est le
milieu du segment image ;
P7 : Les images par une symétrie centrale de deux droites
perpendiculaires sont deux droites perpendiculaires ;
P8 : Les images par une symétrie centrale de deux droites parallèles
sont deux droites parallèles.
P9 : L’image par une symétrie centrale d’un cercle de centre I est un
cercle de même rayon ayant pour centre l’image de I.
Activité 2
ZITA est dans le groupe de Giovanni. Après quelques manipulations,
elle remarque que les dessins bâtiments 1 et 2 sont deux figures
symétriques par rapport à la droite (OJ). Elle se demande si on peut
AFFO Aboudoulaye 96
définir une correspondance utilisant la droite (OJ) et qui permettrait

d’obtenir le dessin bâtiment 1 à partir de celui du bâtiment 2.
Consigne 1
1°) De quelle correspondance s’agit-il selon toi ?
2°) Identifie le (s) correspondant (s) de chacun des sommets du
bâtiment 1.
3°) Dans cette correspondance, y a-t-il un point ayant plus d’un
correspondant ?
4°) Cite d’autres cas de figures du plan qui se correspondent de la même
manière.
Résultats attendus
1°) Il s’agit d’une symétrie orthogonale.
2°) Les sommets C1, D1, F1, E1, G1, H1, A1 et B1 du bâtiment 1 ont pour
symétriques respectifs par rapport à la droite (OJ) les sommets C2, D2,
F2, E2, G2, H2, A2 et B2.
3°) Dans une symétrie orthogonale, un point n’a qu’un seul
correspondant appelé image de ce point.
4°)
Les bâtiments 2 et 5 sont symétriques par rapport à la droite (OI).
Les bâtiments 3 et 4 sont symétriques par rapport à la droite (OI).
Les bâtiments 2 et 3 sont symétriques par rapport à la droite (IK).
Les bâtiments 4 et 5 sont symétriques par rapport à la droite (IK).
Définition
Une droite (D) du plan étant donnée, la symétrie orthogonale d’axe (D) est
l’application du plan dans le plan qui à tout point M de (D) associe le point
M et à tout point M n’appartenant pas à (D) associe le point M’ tel que (D)
soit la médiatrice du segment [MM’].
AFFO Aboudoulaye 97
Consigne 2
S(OJ)
On désigne par S(OJ) la symétrie orthogonale d’axe
(OJ).
B1
1°) Complète le tableau de correspondance ci-contre
C2 par des antécédents ou images convenables.
D1 2°) Justifie que :
[B1 C1]  B1C1 = B2C2
(C1 D1)  mes B1 C1D1= mes B2 C2D2

3°) Que représente S(OJ) (G) pour le bâtiment 2 si G
B1C1D1
est le milieu du segment [A1C1] ? Quelle est alors
(F2G2) l’image du cercle de centre G et de rayon GA1 ?

4°) Recopie et complète les phrases suivantes pour énoncer les
P1 : Les images par une symétrie ……. des points alignés sont des points
….
une symétrie …, alors la droite (AB) a pour image la droite (A’B’).
une …., alors le segment [AB] a pour image le segment …. et AB = …..
P4 : L’image d’un ….. par une symétrie orthogonale est un angle de même
…;
P5 : L’image par une symétrie orthogonale du milieu d’un segment est …..
du segment image ;
P6 : Les images par une …. de deux droites perpendiculaires sont deux
droites ….. ;
P7 : Les images par une ……. de deux droites parallèles sont deux droites
….
P8 : L’image par une symétrie orthogonale d’ ….. de centre I est un cercle
de même rayon ayant pour centre l’….. de I.
AFFO Aboudoulaye 98
Résultats attendus
S(OJ)
1°) Complétons le tableau de correspondance ci-contre par des
antécédents ou images convenables.
B1 B2 2°) Justifions que :
 B 1 C 1 = B2 C 2
C1 C2 [B1C1] et [B2C2] sont des segments symétriques par rapport à la droite
(OJ) ; d’où B1C1 = B2C2.
 mes B1C1D1= mes B2 C2D2
D1 D2 B1C1D1 et B2 C2D2 sont deux angles symétriques par rapport à la droite
(OJ) ; d’où mes B1C1D1= mes B2 C2D2.
[B1 C1] [B2C2] 3°)
 Soit S(OJ) (G) = G’ ; G étant le milieu du segment [A1C1] et [A2C2]
est le symétrique de [A1C1] par rapport à la droite (OJ), alors G’ est le
(C1 D1) (C2D2) milieu du segment [A2C2].
 Soit (C) le cercle de centre G et de rayon GA1. On a : S(OJ)(G) = G’
B1C1D1 B2C2D2 Et S(OJ)(A1) = A2 ; donc S(OJ)([GA1]) = [G’A2] et par conséquent l’image du
cercle (C) par la symétrie orthogonale d’axe (OJ) est le cercle (C’) de
(F1G1) (F2G2) centre G’ et de rayon G’A2.
4°) Recopions et complétons les phrases suivantes pour énoncer les

P1 : Les images par une symétrie orthogonale de points alignés sont des B2
B2
points alignés.
une symétrie orthogonale, alors la droite (AB) a pour image la droite
(A’B’).
une symétrie orthogonale, alors le segment [AB] a pour image le
segment [A’B’] et AB = A’B’.
P4 : L’image d’un angle par une symétrie orthogonale est un angle de
même mesure ;
P5 : L’image par une symétrie orthogonale du milieu d’un segment est le
milieu du segment image ;
P6 : Les images par une symétrie orthogonale de deux droites
perpendiculaires sont deux droites perpendiculaires ;
P7 : Les images par une symétrie orthogonale de deux droites
parallèles sont deux droites parallèles.
P8 : L’image par une symétrie orthogonale d’un cercle de centre I est un
cercle de même rayon ayant pour centre l’image de I.
Activité 3
AFFO Aboudoulaye 99
ZITA s’amuse à joindre, par des segments, les sommets qui occupent
des positions similaires sur les dessins des bâtiments 2 et 4. Elle
constate que les supports de ces segments sont parallèles à celui du
segment [A2B2] et qu’ils coupent la droite (KI) en des points. Elle se
demande si elle n’est pas en train d’établir une application du plan dans
lui-même qui à tout point M associe le point N, intersection de la droite
(KI) avec la parallèle à (A2B2) passant par M. Elle fait part de sa
préoccupation aux membres de son groupe et cela suscite une vive
discussion.
Consigne1
K I
A2 Le groupe reproduit le bâtiment 2 et la droite (KI)
comme l’indique la figure ci-contre puis note 𝑝 cette
correspondance.
H2
1°) Sans reproduire la figure, construis par la
E2 correspondance 𝑝 les images respectives des sommets
du bâtiment 2 puis nomme A’, B’, C’ et D’ les images
G2
D2 respectives des sommets A2, H2, E2 et D2.
2-a°) Donne les images des points K et I par la
B2 F2 correspondance 𝑝.
b – Précise les antécédents par 𝑝 de A’.
c - Justifie si 𝑝 est une application.
C2
Résultats attendus
K A’ B’ C’ I D’
A2 1°) Construisons par la correspondance 𝑝 les images

respectives des sommets du bâtiment 2 puis nommons
H2 A’, B’, C’ et D’ les images respectives des sommets A2, H2,
E2 et D2. (Voir figure ci-contre).
E2 2-a°) Les images des points K et I par la
G2 correspondance 𝑝 sont respectivement K et I.
D2 b – Les antécédents par 𝑝 de A’ sont A2 et B2.
c - Justifie si 𝑝 est une application.
B2 F2
Par la correspondance 𝑝, l’image A’ a deux antécédents
A2 et B2 ; et par conséquent 𝑝 n’est pas une application.
AFFO Aboudoulaye 100

C2
Définition
 (D) et (L) sont deux droites sécantes. On appelle projection de (D)
parallèlement à (L), l’application du plan dans le plan qui, à chaque point
M associe M’, point commun à la droite (D) et à la parallèle à (L) passant
par M. Le point M’ est appelé projeté de M sur (D) parallèlement à (L).
La droite (D) est la base de la projection. Le point M’ est le projeté de M.

La droite parallèle à (L) passant par M est la projetante de M.
 Lorsque les droites (D) et (L) sont perpendiculaires, la projection
sur (D) parallèlement à (L) est appelée projection orthogonale sur
(D).
Consigne2
Considérons la figure ci-dessous et la projection 𝑝 sur ()
parallèlement à (L)
(L) 1°) Construis les images 𝑝 (A) = A’

𝑝 (B) = B’, 𝑝 (C) = C’, 𝑝 (M) et 𝑝 (K) des points A, B, C,
M
M et K par l’application P.
K 2°) Soit I le milieu du segment [AB]. 𝑝 ([AB]) est
A l’ensemble des images des points de [AB] par 𝑝.
- Détermine 𝑝 ([AB]) et 𝑝 ([MK]) puis donne une
caractérisation du projeté d’un segment.
(Δ)
- Construis I’ = 𝑝 (I) ; que représente I’ pour 𝑝 ([AB]).
M’ B
- Si N  (Δ) détermine 𝑝 (N). Conclus.
Résultats attendus
(L) 1°) Construisons les images 𝑝 (A) = A’ ; 𝑝 (B) = B’ ; 𝑝 (C) = C’ ; 𝑝 (M) et 𝑝 (K) des
points A, B, C, M et K par l’application 𝑝. (Voir figure).
M 2°) Soit I le milieu du segment [AB]. 𝑝 ([AB]) est l’ensemble des images des
points de [AB] par 𝑝.
- Déterminons 𝑝 ([AB]) et 𝑝 ([MK]) puis donne une caractérisation du projeté
K d’un segment.
A On a : 𝑝 ([AB]) = [A’B’] et 𝑝 ([MK]) = {M’}. Donc le projeté d’un segment est un
segment ou un ensemble réduit à un point.
I
- Construisons I’ = 𝑝 (I). (Voir figure).
A’ I’ On a : I milieu de [AB], I’ = 𝑝 (I) et [A’B’] = 𝑝 ([AB]) ; d’où I’ est le milieu du
C’ segment [A’B’].
(Δ) M’ B
- Si N  (Δ) déterminons 𝑝 (N).
Si N  (Δ), alors 𝑝 (N) = N.
Conclusion
C Tout point appartenant à la base d’une projection est son propre image par
cette projection.
Propriétés
P1 : Le projeté d’un segment est un segment ou un ensemble réduit à un
point.
P2 : Le projeté du milieu d’un segment est le milieu du projeté de ce
segment
Activité 4
Pour mieux dégager les caractéristiques du plan de son groupe, GIOVANNI
propose à ses coéquipiers de repérer, sur le dessin, les sommets des bâtiments à
l’aide des axes (OI) et (OJ).
Pour mieux s’expliquer il réalise la figure ci-dessous où il réalise une projection
orthogonale de chacun des points considérés sur les axes (OI) et (OJ). Sur l’axe (OI) il
prend comme unité de longueur OI =1𝑐𝑚 et sur l’axe (OJ) il prend OJ = 1𝑐𝑚.
Ainsi il affirme que, par exemple le point A :
 a son abscisse 𝑥 sur l’axe (OI) et 𝑥 = 2 puis on note 𝑥𝐴 = 2.
 a son ordonnée 𝑦 sur l’axe (OJ) et 𝑦 = 3 puis on note 𝑦𝐴 = 3.
Par suite 𝑥𝐴 = 2 et 𝑦𝐴 = 3 ; donc le point A a pour couple de coordonnées (2 ; 3) et
on note A(2 ; 3).
B
C 4
3 A
Consignes
1°) Précise le couple de coordonnées (𝑥 ; 𝑦 ) de chacun des points B, C et
D.
2°) Reproduis le repère (O ; I, J) considéré puis place les points E(4 ; -2) ;
F(-4 ; 0) ; G(0 ; 6) et H(6 ; 2).
Résultats attendus
1°) Précisons le couple de coordonnées (𝑥 ; 𝑦 ) de chacun des points B, C
et D. On a : B(7 ; 5) ; C(-3 ; 4) et D(-2 ; -5).
2°) Reproduisons le repère (O ; I, J) considéré puis plaçons les points
E(4 ; -2) ; F(-4 ; 0) ; G(0 ; 6) et H(6 ; 2). (Voir figure ci-dessous).

B
C 4
3 A
2
H
J
F
-6 -5 -4 -3 -2 -1 O I 2 3 5 G 7
-1 O
-2
E
-3
D -5
Définition -6
(O ; I, J) est un repère du plan. Le point O est l’origine de

𝒚 ce repère.
𝑥 est l’abscisse du point M dans le repère (O, I, J).
𝑦 est l’ordonnée du point M dans le repère (O, I, J).
K M (𝑥, 𝑦) est le couple de coordonnées du point M dans le
repère (O, I, J).
La droite (OI) munie du repère (O, I) est l’axe des
abscisses.
O H 𝒙
I La droite (OJ) munie du repère (O, J) est l’axe des
ordonnées.
Définitions
 Un repère est dit orthogonal si ses axes perpendiculaires.
 Un repère (O, I, J) est dit orthonormé ou orthonormal s’il est
orthogonal et si OI = IJ = 1.
Activité 5
3 A On considère le système d’axes de repère (OI) et
(OJ) de même origine O. Le point M est alors
AFFO Aboudoulaye
𝒚 M repéré par son couple de coordonnée (𝑥,104
𝑦). On
note M(𝑥, 𝑦).
J
C Consignes
1°) Détermine les couples de coordonnées des
O 2 𝒙 4
-2 -1 I points : A, B, I, J, O, et C
Résultats attendus
3 A 1°) Déterminons les couples de coordonnées des
points : A, B, I, J, O, et C.
W On a : A(2 ; 3) ; B(-1 ; -1) ; I(1 ; 0) ; J(O ; 1) ;O(0 ; 0)
𝒚 M
et C(4 ; 0).
J
C
2°) Construisons à la règle et au compas les points
-2 -1 O 2 𝒙 4 U(2, -2) ; V(3, -1) et W(-1, 2). (Voir figure ci-
I
B
-1
V contre).
-2
U
Activité 6
Les coéquipiers de GIOVANNI découvrent un autre avantage pour leur
plan ; son orientation géographique permettrait une bonne aération des
bâtiments. Ils ont alors matérialisé sur le plan, les différents courants
d’air d’un vent Sud - Nord selon leur vitesse comme ci-dessous :
A1 A2
A3
A4
B4 B1
C1
C2
B3
C3
B2
Consigne 1 C4

Observe attentivement les courants d’air puis :

1°) classe dans le tableau ci-dessous ceux dont les vitesses sont dans la
même direction ;
Première
A3
direction
Deuxième
B4
direction
2°) ceux dont les vitesses sont dans le même sens.
Résultats attendus
1°) Classons dans le tableau ci-dessous les courants d’air dont les
vitesses sont dans la même direction ;
Première
A1 A3 A2 A4
direction
Deuxième
C1 C2 C3 C4 B4 B1 B2 B3
direction
2°) Classons les courants d’air dont les vitesses sont dans le même sens.
Sens 1 : A1 ; A2 ; A3 et A4.
Sens 2 : B1 ; B2 ; B3 et B4.
Sens 3 : C1 ; C2 ; C3 et C4.
Consigne 2
Sur la représentation du plan, les droites (OI), (IK), (OJ) et (JK)
représentent respectivement les routes R1, R2, R3 et R4. Complète
chacune des phrases par l’une des expressions suivantes : le sens I → O ;
le sens O → I ; le sens
J → K ; le sens K → J ; le sens K → I.
1°) Pour aller du bâtiment 1 au bâtiment 4, en empruntant la route R1, je
vais dans …..
vais dans …..
vais dans …..
vais dans …..

Résultats attendus
Complétons chacune des phrases par l’une des expressions suivantes : le
sens I → O ; le sens O → I ; le sens J → K ; le sens K → J ; le sens K → I.
vais dans le sens O → I.
vais dans le sens J → K.
vais dans le sens K → J.
vais dans le sens J → K.
Par exemple la route R1 représentée par la droite (OI) et allant de O
⃗⃗⃗⃗ et se lit « vecteur O, I ».
vers I se note 𝑂𝐼
Définition
Un vecteur est caractérisé par sa direction, son sens et sa norme
(longueur).
Exemple :
(D) Le vecteur 𝑢
⃗ a pour
A - Direction : la droite (D) ;
⃗
𝒖 - Sens : celui du point A vers le point B ;
A - Norme : distance AB et on note ||𝑢 ⃗ || = AB.
Application
Soit ABCD un parallélogramme de centre O.
Consignes
1°) Sur le parallélogramme ABCD, cite :
a°) Trois vecteurs ayant la même direction.
b°) Trois vecteurs n’ayant pas la même direction.
c°) Deux vecteurs ayant même direction et des sens contraires.
d°) Deux vecteurs ayant même direction et même sens.
⃗⃗⃗⃗⃗ .
2°) Donne les caractéristiques du vecteur 𝐴𝐶
Résultats attendus
B 1 –a°) Trois vecteurs ayant la même direction. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴.
A
b°) Trois vecteurs n’ayant pas la même direction. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐵𝐷
𝐴𝐵 ; 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
c°) Deux vecteurs ayant même direction et des sens contraires.
AFFO Aboudoulaye On a : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . 107
O d°) Deux vecteurs ayant même direction et même sens. On a : 𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ .
2°) Donnons les caractéristiques du vecteur 𝐴𝐶
 Direction : droite (AC).
 Sens : A vers C.
Activité 7
I O
C1 C’
D1 D’
F1
B1 E1
G1 E’
H1
A1
GIOVANNI souhaite que le bâtiment 6 soit l’image du bâtiment 5 par le

glissement qui transforme le point I en O. Pour cela, il réalise le plan
défini ci-dessous et déclare à ces camarades que :
« Les points C’, D’ et E’ sont les images respectives des points C1, D1 et E1
par la translation de vecteur 𝐼𝑂 ⃗⃗⃗⃗ . Cette application est notée 𝑡⃗⃗⃗⃗ .
𝐼𝑂
⃗⃗⃗⃗
La distance IO est appelée norme du vecteur 𝐼𝑂, la droite (IO) sa direction
et son est celui de I vers O sur la droite (IO). On note 𝑡⃗⃗⃗⃗ 𝐼𝑂 (C1) = C’, 𝑡⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑂 (D1) =
D’ et 𝑡𝐼𝑂
⃗⃗⃗⃗ (E1) = E’.
De plus 𝑡𝐼𝑂 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ (C1) = C’ par exemple signifie que 𝐼𝑂 = 𝐶1 𝐶’ ».
Consignes
1°) Sans reproduire la figure, construis les images A’, B’, F’, G’ et H’
respectives des points A1, B1, F1, G1 et H1 par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗ 𝐼𝑂.
2°) Justifie que 𝐼𝑂 = 𝐹1𝐹’.
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Résultats attendus
I O
C1 C’ 1°) Construisons les images A’, B’,
F’, G’ et H’ respectives des points A1,
AFFO Aboudoulaye B1, F1, G1 et H1 par la translation 108de
D1 D’
F1 vecteur 𝐼𝑂⃗⃗⃗⃗ . (Voir consigne).
F’
B1
2°) Justifions que ⃗⃗⃗⃗𝐼𝑂 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹1 𝐹’.
G1 E1 E’
G’ 𝐼𝑂 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑡 (F ) = F’ ; d’où ⃗⃗⃗⃗ 𝐹 𝐹’.
Définition
A et B sont des points du plan.
B La translation qui applique A sur B est notée : 𝑡𝐼𝑂
⃗⃗⃗⃗ .
M’
On lit : translation du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 .
A ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M’ est l’image de M par la translation de vecteur 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 équivaut à : 𝐴𝐵 = 𝑀𝑀′
M
Activité 8
ABCD est un parallélogramme de centre I.
Consignes
1°) Justifie que (AB) // (CD) et que AB = CD.
2°) Justifie que I est le milieu des segments [AC] et [BD].
3°) Pour cette représentation, donne deux vecteurs égaux et deux
vecteurs opposés.
Informations
« Deux vecteurs sont dits égaux lorsqu’ils ont la même direction, le même
sens et la même longueur ».
« Deux vecteurs sont dits opposés lorsqu’ils ont la même direction, la
même longueur et des sens contraires ».
Résultats attendus
B
1°) Justifions que (AB) // (CD) et que AB = CD.
A
[AB] et [DC] sont des côtés opposés du parallélogramme ABCD ;
d’où (AB) // (DC) et AB = DC.
2°) Justifions que I est le milieu des segments [AC] et [BD].
I Les diagonales [AC] et [BD] du parallélogramme ABCD se coupent
en I ; d’où I est le milieu des segments [AC] et [BD].
3°) Pour cette représentation,
D C  Donnons deux vecteurs égaux : ⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐼 = ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐶 ou ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐶 …
 Deux vecteurs opposés : 𝐴𝐵 et 𝐶𝐷 puis on note 𝐴𝐵 = - ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐷.
Définitions
 Deux vecteurs qui ont la même direction, le même sens et la même
longueur sont dits égaux.

 Deux vecteurs qui ont la même direction, la même longueur et les

sens contraires sont dits opposés.
Activité 9
Consignes
1-a°) Construis les images respectives A’, B’ et J’ des points A, C et J par la
B ⃗⃗⃗⃗ .
translation 𝑂𝐼
b°) Précise la position du point J’ par rapport à la droite (A’C’).
C Comment sont alors les points A’, C’ et J’ ?
2°) Détermine l’image par la translation ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 de la droite (AB).
3°) Recopie et complète les phrases suivantes par l’un des groupes de
J mots suivants : la droite (A’B’), des points alignés, droite parallèle.
 Les images par une translation de points alignés sont ……
A  Si les points A et B ont pour images respectives les points A’ et B’,
O I
par une translation, alors la droite (AB) a pour image ….
 L’mage par une translation d’une droite (D) est une …… à (D).
Résultats attendus
B B’ 1-a°) Construisons les images respectives A’, B’ et J’ des points A, C
et J par la translation ⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐼 . (Voir figure ci-contre).
C b°) Précisons la position du point J’ par rapport à la droite (A’C’).
On a : J’ ∊ (A’C’) et par suite les points A’, J’ et C’ sont alignés.
J’ 2°) Déterminons l’image par la translation ⃗⃗⃗⃗ OI de la droite (AB).
J On a : t OI (A) = A’ et t (C) = C’ ; donc t (AC) = (A’C’).
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
OI ⃗⃗⃗⃗
IO
A’ (AB) et (AC) sont confondues et t ⃗⃗⃗⃗ IO (AC) = (A’C’) ; d’où la droite
A O (A’C’) est l’image de la droite (AB) par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐼 .
I
3°) Recopions et complétons les phrases suivantes par l’un des groupes
de mots suivants : la droite (A’B’), des points alignés, droite parallèle.
 Les images par une translation de points alignés sont des points
alignés.
 Si les points A et B ont pour images respectives les points A’ et B’,
par une translation, alors la droite (AB) a pour image la droite
(A’B’).
 L’mage par une translation d’une droite (D) est une droite
parallèle à (D).
Activité 10
𝑢
⃗ Consignes
̂
1-a°) Reproduis la figure et construis l’image de l’angle 𝐼𝑂𝐽
O par la translation 𝑡𝑢⃗ . Cette image est-elle un angle ? Compare
AFFO Aboudoulaye la mesure de l’angle 𝐼𝑂𝐽 ̂ à celle de son image. 110
b°) Compare la longueur du segment [OI] à celle de son
J image.
2°) Recopie et complète les phrases suivantes par l’un des
groupes de mots suivants : même mesure, segment [A’B’],
Résultats attendus
1-a°) Reproduisons la figure et construisons l’image de l’angle
̂ par la translation 𝑡𝑢⃗ . (Voir figure ci-contre).
𝐼𝑂𝐽
𝑢
⃗ ̂ ) et mes 𝐼𝑂𝐽
̂ ) = (𝐼’𝑂’𝐽’
On a : t u⃗ (𝐼𝑂𝐽 ̂.
̂ = mes 𝐼’𝑂’𝐽’
b°) Comparons la longueur du segment [OI] à celle de son
O O’ image. On a : t u⃗ ([OI]) = [O’I’] et OI = O’I’.
2°) Recopions et complétons les phrases suivantes par l’un des
groupes de mots suivants : même mesure, segment [A’B’], une
J J’
translation.
 « Si les points A et B ont pour images respectives les
points A’ et B’, par une translation, alors le segment [AB] a pour
I’ image par cette translation, le segment [A’B’] et
I AB = A’B’ ».
 « L’image d’un angle par une translation est un angle de
même mesure ».
Propriétés
P1 : L’image par une translation d’une droite (D) est une droite parallèle à
(D).
P2 : Les images par une translation de points alignés sont des points
alignés.
une translation, alors la droite (AB) a pour image la droite (A’B’).
une translation, alors le segment [AB] a pour image le segment [A’B’] et
AB = A’B’.
P5 : L’image d’un angle par une translation est un angle de même mesure.
Activité 11
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐷𝐶
Quatre points A, B, C et D sont tels que 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
Consignes
1°) Justifie que (AB) est parallèle à (DC).

2°) Détermine l’image de la droite (AD) par la translation de vecteur 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
puis déduis-en la position relative des droites (AD) et (BC).
3°) Justifie la nature du quadrilatère ABCD.
4°) Recopie et complète la phrase suivante : Si quatre points A, B, C et D
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐷𝐶
non alignés sont tels que 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ , alors le quadrilatère ABCD est un ……
Résultats attendus
1°) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐷𝐶 ; donc ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗𝐷𝐶 ont la même direction et par conséquent
B C (AB) // (DC).
2°) Déterminons l’image de la droite (AD) par la translation de vecteur 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
On a : t ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB (A) = B et t ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB (D) = C ; donc t ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB (AD) = (BC) et par suite (AD) // (BC).
3°) Justifions la nature du quadrilatère ABCD.
On a : (AB) // (DC) et (AD) // (BC) ; d’où ABCD est un parallélogramme.
4°) Recopions et complétons la phrase suivante : Si quatre points A, B, C et D non
A D ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐷𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ , alors le quadrilatère ABCD est un parallélogramme.
alignés sont tels que 𝐴𝐵
Propriétés
P1 : Si un quadrilatère ABCD est un parallélogramme, alors les vecteurs
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐷𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont égaux.
P2 : Si quatre points A, B, C et D sont tels que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐶 alors le
quadrilatère ABCD est un parallélogramme.
Application
On donne un triangle ABC, le point M milieu de [AC] et le point D image
de A par la symétrie de centre B.
Consignes
1°) Construis le point E image de M par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵.
2°) Démontre que les quadrilatères ABEM, BDEM et BECM sont des
parallélogrammes.
3°) Démontre que E est le milieu de [DC].
4°) Construis les points A’ et M’ images respectives des points A et M par
la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐵.
Justifie que :
a- Les points A’, M’ et B sont alignés.
b- M’ est le milieu du segment [A’B].
c- Les droites (AC) et (A’B) sont parallèles.
Résultats attendus
⃗⃗⃗⃗⃗ .
1°) Construisons le point E image de M par la translation de vecteur 𝐴𝐵
A A’ (Voir figure ci-contre).
2°) Démontrons que les quadrilatères ABEM, BDEM et BECM sont des
parallélogrammes.
AFFO Aboudoulaye  ABEM 112
M M’ On a : t AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (M) = E ; donc 𝐴𝐵 = 𝑀𝐸 et par conséquent le quadrilatère
ABEM est un parallélogramme.
B  BDEM
C
 On a : SB(A) = D ; donc AB = BD.
 BECM
 [EB] et [AM] sont deux côtés opposés du parallélogramme
ABEM, donc EB = AM et (EB) // (AM).
 M milieu du segment [AC] ; donc AM = MC, or EB = AM ;
donc MC = EB.
 (EB) // (AM) et C ∊ (AM) ; donc (EB) // (MC).
 [EB] et [MC] sont deux côtés opposés du quadrilatère BECM,
MC = EB et (MC) // (EB) ; par conséquent le quadrilatère
BECM est un parallélogramme.
3°) Démontrons que E est le milieu de [DC].
 [MB] et [CE] sont deux côtés opposés du parallélogramme
BECM ; donc MB = CE.
 [MB] et [ED] sont deux côtés opposés du parallélogramme
BDME ; donc MB = ED.
 MB = ED et MB = CE ; donc CE = ED or E ∊ [CD]. Par suite E
est le milieu du segment [DC].
4°) Construisons les points A’ et M’ images respectives des points A et M
par la translation de vecteur 𝐶𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ . (Voir figure ci-dessous).
Justifions que :
a- Les points A’, M’ et B sont alignés.
On a : t ⃗⃗⃗⃗⃗
CB (A) = A’, t ⃗⃗⃗⃗⃗
CB (M) = M’, t ⃗⃗⃗⃗⃗
CB (C) = B, et A, M et C sont alignés ; d’où
les points A’, M’ et B sont alignés.
b- M’ est le milieu du segment [A’B].
On a : t CB ⃗⃗⃗⃗⃗ (A) = A’et t CB
⃗⃗⃗⃗⃗ (C) = B ; donc t CB
⃗⃗⃗⃗⃗ ([AC]) = [A’B].
⃗⃗⃗⃗⃗ ([AC]) = [A’B] ; M milieu de [AC] et t CB
t CB ⃗⃗⃗⃗⃗ (M) = M’ ; d’où M’ est le milieu du segment
[A’B].
c- Les droites (AC) et (A’B) sont parallèles.
On a : t CB ⃗⃗⃗⃗⃗ (A) = A’et t CB
⃗⃗⃗⃗⃗ (C) = B ; donc t CB
⃗⃗⃗⃗⃗ (AC) = (A’B) et par conséquent
(AC) // (A’B).

1.1 Contenus de formation
1.1.1 Compétences

1.1.2 Connaissances et techniques.

Equations et inéquations : Equations de la forme ax +b = 0 dans
Q ; notion d’inéquation du premier degré à une inconnue.
Proportionnalité : Proportionnalité et rapports égaux ; propriétés des
rapports égaux ; quatrième proportionnelle ; partages proportionnels.
Statistique : Vocabulaire ; classification des données ; effectifs ;
fréquence (en %) ; moyenne ; diagrammes.
1. 1.3 Stratégie objet d’apprentissage : Résolution de problèmes
1.3 Stratégies d’enseignement/apprentissage : Brainstorming, travail

individuel, travail en groupe et travail collectif
1.4 Matériel : Objets familiers

2. DÉROULEMENT
Texte : Cartes gagnantes.
A l’occasion de la semaine culturelle, les élèves de 4e ont organisé un jeu
qui consiste à acheter des cartes pour gagner un prix. Chaque carte est
rectangulaire, a un sommet marqué O et porte sur l’une de ses faces un
dessin caché du prix à gagner. 50 cartes ont été confiées à Zoé pour en
assurer la vente.
Zoé constate au cours de l’empilement des cartes que si une plus petite est
posée sur une plus grande de telle façon que tous les sommets marqués O
coïncident et qu’une longueur de la plus petite se juxtapose à une longueur
de la plus grande, alors une diagonale de la plus grande se trouve dans le
prolongement d’une diagonale de la plus petite.
En vue de bien reconnaître les cartes qui lui sont confiées, Zoé marque
une lettre de l’alphabet au sommet opposé à O sur chaque carte puis elle
attribue au sommet ainsi marqué la longueur et la largeur de la carte après
les avoir mesurées.
Une esquisse de représentation dans un plan de cet empilement est la
suivante :
[OA], [OB], [OC], [OD] ……sont des diagonales de cartes. Elle dresse alors
pour mémoire le tableau suivant :
A B C D ……………
(cm)Longueur 2 4 5,6 6,6 ……………..
(cm) Largeur 1,1 2,2 3,08 3,63 ………………
Ce tableau lui servira à faire le point de ses ventes.

La prise des mesures étant de plus en plus fastidieuse, Zoé se demande
après la quatrième tentative, quoi faire pour alléger la constitution du
tableau des marques des cartes gagnantes.
115
AFFO Aboudoulaye
Tâche : Tu vas te construire des connaissances nouvelles en mathématique. Pour cela tu

auras à exécuter les activités suivantes :
Activité 0
Lis le texte de la situation de départ puis exprime les idées, réflexions et
questions que t’inspire ce texte.
Stratégie : Brainstorming Durée : 15min
Activité 1
Zoé a reçu 30 cartes de la première distribution. Au cours des
distributions, elle déclare à Aline : j’ai vendu le triple du nombre de cartes
gagnantes que tu as reçues ainsi que 16 autres cartes et il me reste 2 cartes
non vendues. Après, j’ai encore reçu 2 cartes. Aminata se demande
comment connaître le nombre de cartes reçues par Aline.
Consignes
1°) En désignant par 𝑥 le nombre de cartes gagnantes vendues par Aline,
a°) Ecris l’égalité qui traduit la phrase suivante provenant de la
déclaration de Zoé à Aline : « j’ai vendu le triple du nombre de cartes
gagnantes que tu as ainsi que 16 autres cartes et il me reste 2 cartes non
vendues ».
b°) Détermine 𝑥.
2°) Recopie et remplace les pointillés par les mots ou groupes de mots qui
conviennent :
- « Lorsqu’on ajoute un même …. à chaque membre d’une égalité, on
obtient une nouvelle ….. »;
- « Lorsqu’on multiplie par un même nombre …. chaque membre d’une
égalité, on obtient une nouvelle ….. ».
Résultats attendus
1-a°) On a : 30 − (3𝑥 + 16) = 2.
L’égalité 30 − (3𝑥 + 16) = 2 admet une inconnue désignée par la lettre 𝑥 ;
c’est donc une équation d’inconnue 𝑥.
Pour l’équation 30 − (3𝑥 + 16) = 2 : 30 − (3𝑥 + 16) est le premier
membre et 2 est le deuxième membre.
b°) Déterminons 𝑥.
30 − (3𝑥 + 16) = 2 équivaut à :30 − 3𝑥 − 16 = 2 ; donc
−3𝑥 = 2 − 30 + 16 et par suite −3𝑥 = −12 soit 𝑥 = 4.
On dit que 4 est solution de l’équation 30 − (3𝑥 + 16) = 2.
116
AFFO Aboudoulaye
2°) Recopions et remplaçons les pointillés par les mots ou groupes de mots
qui conviennent :
- « Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une égalité,
on obtient une nouvelle égalité»;
- « Lorsqu’on multiplie par un même nombre non nul chaque membre
d’une égalité, on obtient une nouvelle égalité ».
Synthèse
Résoudre une équation, c’est trouver l’ensemble des solutions de cette
équation.
Propriétés
P1 : Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une égalité, on
obtient une nouvelle égalité.
P2 : Lorsqu’on multiplie par un même nombre non nul chaque membre d’une
égalité, on obtient une nouvelle égalité.
Activité 2
On donne l’équation : 14 𝑥 + 7 = 0.
Consignes
1°) Recopie et complète les égalités suivantes par les nombres qui
manquent :
14𝑥 + 7 + (−7) = 0 + ⋯ ;
14𝑥 + ⋯ = 0 + ⋯ ;
1
14𝑥 × … = (−7) × et 𝑥 = ⋯
14
- « Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une ……. , on
obtient une nouvelle …… qui a les mêmes solutions que l’équation de
départ ».
d’une …, on obtient une nouvelle …… qui a les mêmes solutions que
l’équation de départ ».
Résultats attendus
1°) Recopions et complétons les égalités suivantes par les nombres qui
manquent :
14𝑥 + 7 + (−7) = 0 + (−𝟕) ;
14𝑥 + 𝟎 = 0 + (−𝟕) ;
𝟏 1 𝟏
14𝑥 × = (−7) × et 𝑥 = − .
𝟏𝟒 14 𝟐
- « Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une
117
AFFO Aboudoulaye
équation, on obtient une nouvelle équation qui a les mêmes solutions que
l’équation de départ ».
d’une équation, on obtient une nouvelle équation qui a les mêmes
solutions que l’équation de départ ».
Propriétés
P1 : Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une équation, on
obtient une nouvelle équation qui a les mêmes solutions que l’équation de
départ.
P2 : Lorsqu’on multiplie par un même nombre non nul chaque membre d’une
équation, on obtient une nouvelle équation qui a les mêmes solutions que
l’équation de départ.
Activité 3
On donne les équations suivantes : 4𝑥 + 5 = 𝑥 − 3 ; 6𝑥 − 7 = −𝑥 + 21 ;
5𝑥 − 9 = −2𝑥 + 6.
Consignes
Détermine l’ensemble des nombres rationnels solutions de chacune de ces
équations.
Résultats attendus
Soit S l’ensemble des nombres rationnels solutions de chacune de ces
équations.
8 8
4𝑥 + 5 = 𝑥 − 3 équivaut à : 𝑥 = − ; donc Sℚ={− }.
3 3
6𝑥 − 7 = −𝑥 + 21 équivaut à : 𝑥 = 4 ; donc Sℚ={4}.
15
5𝑥 − 9 = −2𝑥 + 6 équivaut à : 𝑥 = ; donc Sℚ={4}.
7
Application
Pour un montant de 175 000F, un marchant a vendu 35𝑚 de tissu et a
réalisé un bénéfice de 35000F.
Consigne
En désignant par 𝑥 le prix d’achat d’un mètre de tissu, traduis cet énoncé
par une équation puis détermine le prix d’achat d’un mètre de tissu.
Résultats attendus
118
AFFO Aboudoulaye
En désignant par 𝑥 le prix d’achat d’un mètre de tissu, traduisons cet

énoncé par une équation puis déterminons le prix d’achat d’un mètre de
tissu.
On a : 35𝑥 + 35000 = 175000.
35𝑥 + 35000 = 175000 équivaut à : 𝑥 = 4000.
Donc le prix d’achat d’un mètre de tissu est alors 4000F.
Activité 4
Annie a acheté trois cartes de même prix. Elle constate qu’en ajoutant 70F
CFA au prix d’achats des trois cartes, elle trouve une somme inférieure à
1000f CFA.
Consigne 1
Écris l’inégalité qui traduit l’énoncé : « Annie a acheté trois cartes de même
prix. Elle constate qu’en ajoutant 70f CFA au prix d’achats des trois cartes,
elle trouve une somme inférieure à 1000f CFA ».
Informations
Cette inégalité est appelée inéquation de la forme 𝒂𝒙 + 𝒃 < 𝑐.
𝒂𝒙 + 𝒃 est le premier membre de cette inéquation et c le second
membre.
Résultats attendus
Écris l’inégalité qui traduit cet énoncé
Soit 𝑥 le prix d’achat d’une carte. On a : 3𝑥 + 70 < 1000.
3𝑥 + 70 < 1000 est appelée inéquation d’inconnue 𝑥.
3𝑥 + 70 est le premier membre de cette inéquation et 1000 est le deuxième
membre.
Consigne2
Parmi les nombres suivants : 150, 278, 453, 567, et 369, cite ceux qui
vérifient l’inéquation obtenue à la consigne 1.
Information
On appelle solution d’une inéquation tout nombre vérifiant cette
inéquation.
Résultats attendus
Parmi les nombres suivants : 150, 278, 453, 567, et 369, citons ceux qui
vérifient l’inéquation 3𝑥 + 70 < 1000.
 3𝑥 + 70 < 1000 équivaut à : 𝑥 < 310.
 150 < 310 ; donc 150 est une solution de l’inéquation
3𝑥 + 70 < 1000.
119
AFFO Aboudoulaye
 278 < 310 ; donc 278 est une solution de l’inéquation

3𝑥 + 70 < 1000.
 453 >310 ; donc 453 n’est pas une solution de l’inéquation
3𝑥 + 70 < 1000.
 567 > 310 ; donc 567 n’est pas une solution de l’inéquation
3𝑥 + 70 < 1000.
 369 > 310 ; donc 369 n’est pas une solution de l’inéquation
3𝑥 + 70 < 1000.
Par suite, sur cette liste les nombres solutions de cette équation sont : 150
et 278.
Retenons
Résoudre une inéquation, c’est déterminer l’ensemble des solutions de cette
inéquation.
Activité 5
Consignes
1°) Dans chacun des cas suivants, compare 𝑎et 𝑏 puis 𝑎 + 𝑐 et 𝑏 + 𝑐.
𝑎 𝑏 c 𝑎+𝑐 𝑏+𝑐
5 1 2
4
1 1 -8
−
3 2
2°) Recopie et complète la phrase suivante : « Lorsqu’on ajoute un même
nombre à chaque membre d’une ……, on obtient une nouvelle inégalité de ….
sens ».
Résultats attendus
1°) Dans chacun des cas suivants, comparons 𝑎et 𝑏 puis 𝑎 + 𝑐 et 𝑏 + 𝑐.

𝑎 𝑏 c 𝑎+𝑐 𝑏+𝑐
5 1 2 7 9
4 4
1 1 -8 23 17
− − −
3 2 3 2
1 9
On a : 5 > et 7 > ; donc 𝑎 > 𝑏 et 𝑎 + 𝑐 > 𝑏 + 𝑐.
4 4
1 1 23 17
On a : > − et − > − ; donc 𝑎 > 𝑏 et 𝑎 + 𝑐 > 𝑏 + 𝑐.
3 2 3 2
2°) Recopions et complétons la phrase suivante : « Lorsqu’on ajoute un
même nombre à chaque membre d’une inégalité, on obtient une nouvelle
inégalité de même sens ».
120
AFFO Aboudoulaye
Propriété
Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une inégalité, on
obtient une nouvelle inégalité de même sens.
Activité 6
Consignes
1°) Dans chacun des cas suivants, compare 𝑎 et 𝑏 puis 𝑎 × 𝑐 et 𝑏 × 𝑐.
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎×𝑐 𝑏×𝑐
5 4 2
−
7
1 1 -8
−
3 2
-5 4 3
−
5
3 9 2
8 7
- « Lorsqu’on multiplie par un même nombre positif non nul chaque
membre d’une ……, on obtient une nouvelle inégalité de même …. »;
- « Lorsqu’on multiplie par un même nombre négatif non nul chaque
membre d’une ……, on obtient une nouvelle …. de sens contraire ».
Résultats attendus
1°) Dans chacun des cas suivants, comparons 𝑎 et 𝑏 puis 𝑎 × 𝑐 et 𝑏 × 𝑐.
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎×𝑐 𝑏×𝑐
5 4 2 10 8
− −
7 7
1 1 -8 8 4
− −
3 2 3
-5 4 3 3 12
− −
5 5
3 9 2 3 18
8 7 28 7
5 10
 On a : − < 4 et − < 8 ; donc 𝑎 < 𝑏 et 𝑎 × 𝑐 < 𝑏 × 𝑐.
7 7
1 1 8
 On a : > − et − < 4 ; donc 𝑎 > 𝑏 et 𝑎 × 𝑐 < 𝑏 × 𝑐.
3 2 3
12
 On a : −5 < 4 et 3 > − ; donc 𝑎 < 𝑏 et 𝑎 × 𝑐 > 𝑏 × 𝑐.
5
3 3 18
 On a : < 9 et < ; donc 𝑎 < 𝑏 et 𝑎 × 𝑐 < 𝑏 × 𝑐.
8 28 7
121
AFFO Aboudoulaye
- « Lorsqu’on multiplie par un même nombre positif non nul chaque

membre d’une inégalité, on obtient une nouvelle inégalité de même sens »;
- « Lorsqu’on multiplie par un même nombre négatif non nul chaque
membre d’une inégalité, on obtient une nouvelle inégalité de sens
contraire ».
Propriétés
P1 : Lorsqu’on multiplie par un même nombre positif non nul chaque membre
d’une inégalité, on obtient une nouvelle inégalité de même sens.
P2 : Lorsqu’on multiplie par un même nombre négatif non nul chaque membre
d’une inégalité, on obtient une nouvelle inégalité de sens contraire.
Activité 7
Consignes
Recopie et complète les inégalités par les nombres ou les signes qui
conviennent :
1°) 4𝑥 + 5 < 𝑥 − 3 équivaut à : 4𝑥 + 5 − 5 < 𝑥 − 3 + (… )
équivaut à : 4𝑥 + (−𝑥) < 𝑥 − 8 + (… )
équivaut à : 3𝑥 < ⋯
1
équivaut à : × 3𝑥 < -8 × …
3
équivaut à : 𝑥 = ⋯
2°) – 4𝑥 + 5 < 𝑥 − 3.
équivaut à : −4𝑥 + 5 − 5 < 𝑥 − 3 + (… )
équivaut à : – 4𝑥 + (−𝑥) < 𝑥 − 8 + (… ) ;
1 1
équivaut à : −5𝑥(− )… (−8)( − ) ;
5 5
8
équivaut à : 𝑥 … .
5
Résultats attendus
Recopions et complétons les inégalités par les nombres ou les signes qui
conviennent :
1°) 4𝑥 + 5 < 𝑥 − 3 équivaut à : 4𝑥 + 5 − 5 < 𝑥 − 3 + (−𝟓)
équivaut à : 4𝑥 + (−𝑥) < 𝑥 − 8 + (−𝒙)
équivaut à : 3𝑥 < −𝟖
1 𝟏
équivaut à : × 3𝑥 < -8 ×
3 𝟑
𝟖
équivaut à : 𝑥 = − .
𝟑
2°) – 4𝑥 + 5 < 𝑥 − 3.
équivaut à : −4𝑥 + 5 − 5 < 𝑥 − 3 + (−𝟓)
équivaut à : – 4𝑥 + (−𝑥) < 𝑥 − 8 + (−𝒙) ;
122
AFFO Aboudoulaye
1 1
équivaut à : −5𝑥(− ) > (−8)( − ) ;
5 5
8
équivaut à : 𝑥 > .
5
Activité 8
Consignes
Recopie et complète les phrases suivantes pour énoncer les propriétés
relatives aux inéquations.
Propriétés
P1 : Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une ….., on
obtient une nouvelle inéquation de même sens qui a les mêmes …… que
l’inéquation de départ.
P2 : Lorsqu’on multiplie par un même nombre ….. non nul chaque membre
d’une ……, on obtient une nouvelle ……. de même sens qui a les mêmes
solutions que l’inéquation de départ.
P3 : Lorsqu’on multiplie par un même nombre …… non nul chaque membre
d’une ……, on obtient une nouvelle ……. de sens contraire qui a les mêmes
solutions que l’inéquation de départ.
Résultats attendus
Recopions et complétons les phrases suivantes pour énoncer les
propriétés relatives aux inéquations.
Propriétés
P1 : Lorsqu’on ajoute un même nombre à chaque membre d’une inéquation,
on obtient une nouvelle inéquation de même sens qui a les mêmes solutions
que l’inéquation de départ.
P2 : Lorsqu’on multiplie par un même nombre positif non nul chaque membre
d’une inéquation, on obtient une nouvelle inéquation de même sens qui a les
mêmes solutions que l’inéquation de départ.
P3 : Lorsqu’on multiplie par un même nombre négatif non nul chaque
membre d’une inéquation, on obtient une nouvelle inéquation de sens
contraire qui a les mêmes solutions que l’inéquation de départ.
Retenons
 Soit 𝑥 + 𝑎 = 𝑏 ; 𝑎𝑥 = 𝑏 et (𝑎𝑥 + 𝑏)(𝑐𝑥 + 𝑑) = 0 des équations
d’inconnue 𝑥 où 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 sont des nombres rationnels.
 𝑥 + 𝑎 = 𝑏 équivaut à : 𝑥 = 𝑏 − 𝑎.
𝑏
 𝑎𝑥 = 𝑏 équivaut à : 𝑥 = (avec 𝑎 ≠ 0).
𝑎
 (𝑎𝑥 + 𝑏)(𝑐𝑥 + 𝑑) = 0 équivaut à : (𝑎𝑥 + 𝑏) = 0 ou (𝑐𝑥 + 𝑑) = 0.
123
AFFO Aboudoulaye
 Soit 𝑥 + 𝑎 < 𝑏 et 𝑎𝑥 < 𝑏 des inéquations d’inconnue 𝑥 où 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑

sont des nombres rationnels.
 𝑥 + 𝑎 < 𝑏 équivaut à : 𝑥 < 𝑏 − 𝑎.
𝑏 𝑏
 𝑎𝑥 < 𝑏 équivaut à : 𝑥 < si 𝑎 > 0 ou 𝑥 > si 𝑎 < 0.
𝑎 𝑎
Remarque
L’ensemble des solutions d’une inéquation est décrit par une phrase.
Par exemple, les solutions dans ℚ de l’inéquation 𝑥 < 𝑎 d’inconnue 𝑥, sont
les nombres rationnels plus petits que 𝑎 .
Application
Consignes
1°) Résous dans ℚ chacune des inéquations suivantes :
3𝑥 < 4,8 ;
−4𝑥 + 3 < 5 ;
2 9
− 𝑥<− ;
3 4
2𝑥 + 3 < 4𝑥 + 5 ;
−2(𝑥 + 4)(3𝑥 − 5) = −6(𝑥 + 3)2 − 16.
2°) Donne le plus grand nombre entier solution de l’inéquation
−2(𝑥 + 4)(3𝑥 − 5) = −6(𝑥 + 3)2 − 16.
3°) Paula, une camarade de classe se Zoé, dépense moins de 1800F pour
avoir acheté 10 stylos à bille à 60F l’unité et 8 stylos à.
En désignant par 𝑥 le prix en franc d’un stylo à plume :
a- Ecris l’inéquation correspondant à cette situation.
b- Trouve trois valeurs possibles du prix d’un stylo à plume.
Résultats attendus
1°) Résolvons dans ℚ chacune des inéquations suivantes :
 3𝑥 < 4,8 équivaut à : 𝑥 < 1,6. Ainsi les solutions dans ℚ de l’inéquation
3𝑥 < 4,8 d’inconnue 𝑥, sont les nombres rationnels plus petits que 1,6 .
1
 −4𝑥 + 3 < 5 équivaut à : 𝑥 > − . Ainsi les solutions dans ℚ de
2
l’inéquation −4𝑥 + 3 < 5 d’inconnue 𝑥, sont les nombres rationnels plus
1
grands que − .
2
2 9 27
 − 𝑥 < − équivaut à : 𝑥 > . Ainsi les solutions dans ℚ de
3 4 8
2 9
l’inéquation − 𝑥 < − d’inconnue 𝑥, sont les nombres rationnels plus
3 4
27
grands que .
8
 2𝑥 + 3 < 4𝑥 + 5 équivaut à : 𝑥 > −1. Ainsi les solutions dans ℚ de
124
AFFO Aboudoulaye
l’inéquation 2𝑥 + 3 < 4𝑥 + 5 d’inconnue 𝑥, sont les nombres rationnels

plus grands que−1.
 −2(𝑥 + 4)(3𝑥 − 5) = −6(𝑥 + 3)2 − 16 équivaut à : 𝑥 < −5. Ainsi les
solutions dans ℚ de l’inéquation −2(𝑥 + 4)(3𝑥 − 5) = −6(𝑥 + 3)2 − 16
d’inconnue 𝑥, sont les nombres rationnels plus petits que−5.
2°) Le plus grand nombre entier solution de l’inéquation

−2(𝑥 + 4)(3𝑥 − 5) = −6(𝑥 + 3)2 − 16 est -4.
3 - a°) Ecrivons l’inéquation correspondant à cette situation.
On obtient : 10 × 60 + 8𝑥 < 1800.
b°)
 10 × 60 + 8𝑥 < 1800 équivaut à : 𝑥 < 150. Ainsi les
solutions dans ℚ de l’inéquation 10 × 60 + 8𝑥 < 1800 d’inconnue 𝑥, sont
les nombres rationnels plus petits que 150.
 Trois valeurs possibles du prix du stylo à plume : 100F ; 120 F et
140F.
Activité 9
Aline constate que le tableau obtenu par Zoé en remplissant les quatre
premières colonnes est un tableau de proportionnalité.
Consignes
1°) Reproduis le tableau de Zoé puis justifie que c’est un tableau de
proportionnalité.
2°) Dans la suite du remplissage, Zoé se contente d’une dimension et
obtient le tableau suivant :
A B C D E F G H
(cm)Longueur 2 4 5,6 6,6 7,2 9,2
(cm) Largeur 1,1 2,2 3,08 3,63 5,5 6,16
Détermine les dimensions manquantes dans le tableau.
Résultats attendus
1°) Reproduisons le tableau de Zoé puis justifions que c’est un tableau de
proportionnalité.
A B C D ……………
(cm)Longueur 2 4 5,6 6,6 ……………..
(cm) Largeur 1,1 2,2 3,08 3,63 ………………
125
AFFO Aboudoulaye
2 4 5,6 6,6
On a : = = = =≈ 1,81 ; d’où ce tableau est un tableau de
1,1 2,2 3,08 3,63
proportionnalité.
2°) Dans la suite du remplissage, Zoé se contente d’une dimension et
obtient le tableau suivant :
A B C D E F G H
Longueur(𝑐𝑚) 2 4 5,6 6,6 7,2 10 9,2 11,2
Largeur (𝑐𝑚) 1,1 2,2 3,08 3,63 3,96 5,5 5,06 6,16
Déterminons les dimensions manquantes dans le tableau.
o E
2 7,2 1,1×7,2
On a : = ; donc 𝑙 = et par suite 𝑙 = 3,96𝑐𝑚.
1,1 𝑙 2
o F
2 𝐿 5,5×2
On a : = ; donc 𝐿 = et par suite 𝐿 = 10𝑐𝑚.
1,1 5,5 1,1
o G
2 9,2 1,1×9,2
On a : = ; donc 𝑙 = et par suite 𝑙 = 5,06𝑐𝑚.
1,1 𝑙 2
o H
2 𝐿 6,16×2
On a : = ; donc 𝐿 = et par suite 𝐿 = 11,2𝑐𝑚.
1,1 6,16 1,1
Activité 10
On donne le tableau suivant :
𝑎 𝑏 𝑐 𝑑
𝑢 𝑣 𝑥 𝑦
Consigne
Écris les égalités qui traduisent que ce tableau est un tableau de
proportionnalité.
Résultats attendus
Écrivons les égalités qui traduisent que ce tableau est un tableau de
proportionnalité.
𝑎 𝑏 𝑐 𝑑
Ce tableau est un tableau de proportionnalité signifie que = = = .
𝑢 𝑣 𝑥 𝑦
Activité11
𝑎 , 𝑏 , 𝑐 et 𝑑 sont des nombres rationnels avec 𝑏 et 𝑑 non nuls.
Consignes
Justifie que :
𝑎 𝑐
1°) Si = alors 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐.
𝑏 𝑑
126
AFFO Aboudoulaye
𝑎 𝑐
2°) Si 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐 alors = .
𝑏 𝑑
Résultats attendus
𝑎 𝑐
1°) Justifions que : si = alors 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐.
𝑏 𝑑
 𝑏 et 𝑑 sont des nombres rationnels nonb nuls ; donc 𝑏 × 𝑑 ≠ 0.
𝑎 𝑐 𝑎 𝑐
 On a : = et 𝑏 × 𝑑 ≠ 0 ; donc × 𝑏 × 𝑑 = × 𝑏 × 𝑑 et par
𝑏 𝑑 𝑏 𝑑
conséquent
𝑎 𝑐
𝑎 × 𝑑 = 𝑏 × 𝑐. D’où, si = alors 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐 (avec 𝑎, 𝑏 , 𝑐 et 𝑑 sont des
𝑏 𝑑
nombres rationnels, 𝑏 ≠ 0 et 𝑑 ≠ 0).
𝑎 𝑐
2°) Justifions que : si 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐 alors = .
𝑏 𝑑
1
 On a : 𝑏 ≠ 0 et 𝑑 ≠ 0 ; donc 𝑏 × 𝑑 ≠ 0 et par conséquent ≠ 0.
𝑏×𝑑
1 1 1 𝑎
 On a : 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐 et ≠ 0 ; donc 𝑎𝑑 × = 𝑏𝑐 × et par suite =
𝑏×𝑑 𝑏×𝑑 𝑏×𝑑 𝑏
𝑐
.
𝑑
𝑎 𝑐
D’où, si 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐 alors = 𝑏𝑐 (avec 𝑎, 𝑏 , 𝑐 et 𝑑 sont des nombres
𝑏 𝑑
rationnels, 𝑏 ≠ 0 et 𝑑 ≠ 0).
Propriété
𝑎 𝑐
« = » équivaut à : « 𝑎 × 𝑑 = 𝑏 × 𝑐 »
𝑏 𝑑
Activité 12
𝑎 , 𝑏 , 𝑐 et 𝑑 sont des nombres rationnels avec 𝑏, 𝑑, 𝑏 − 𝑑 et 𝑏 + 𝑑 non nuls.
𝑎 𝑐
On donne l’égalité suivante : = .
𝑏 𝑑
Consignes
Justifie que :
𝑎 𝑎+𝑐
1°) = ;
𝑏 𝑏+𝑑
𝑎 𝑎−𝑐
2°) = (Tu pourras utiliser la propriété établie à la consigne 3).
𝑏 𝑏−𝑑
Résultats attendus
𝑎 , 𝑏 , 𝑐 et 𝑑 sont des nombres rationnels avec 𝑏, 𝑑, 𝑏 − 𝑑 et 𝑏 + 𝑑 non nuls.
𝑎 𝑐
On donne l’égalité suivante : = .
𝑏 𝑑
𝑎 𝑎+𝑐
1°) Justifions que = .
𝑏 𝑏+𝑑
127
AFFO Aboudoulaye
𝑎 𝑐
 𝑎 , 𝑏 , 𝑐 et 𝑑 étant des nombres rationnels avec 𝑏, 𝑑 non nuls et = ,
𝑏 𝑑
alors 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐 ; donc 𝑎𝑏 + 𝑎𝑑 = 𝑎𝑏 + 𝑏𝑐.
 𝑎𝑏 + 𝑎𝑑 = 𝑎𝑏 + 𝑏𝑐 équivaut à : 𝑎(𝑏 + 𝑑) = 𝑏(𝑎 + 𝑐).
𝑎
 Ainsi 𝑏 ≠ 0, 𝑏 + 𝑑 ≠ 0 et 𝑎(𝑏 + 𝑑) = 𝑏(𝑎 + 𝑐) impliquent que : =
𝑏
𝑎+𝑐 𝑎 𝑐 𝑎 𝑎+𝑐
. Par conséquent si = , alors = (avec 𝑏 ≠ 0 et 𝑏 + 𝑑).
𝑏+𝑑 𝑏 𝑑 𝑏 𝑏+𝑑
𝑎 𝑎−𝑐
2°) Justifions que = .
𝑏 𝑏−𝑑
𝑎 𝑐
 𝑎 , 𝑏 , 𝑐 et 𝑑 étant des nombres rationnels avec 𝑏, 𝑑 non nuls et = ,
𝑏 𝑑
alors 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐 ; donc−𝑎𝑑 = −𝑏𝑐 et par suite 𝑎𝑏 − 𝑎𝑑 = 𝑎𝑏 − 𝑏𝑐.
 𝑎𝑏 − 𝑎𝑑 = 𝑎𝑏 − 𝑏𝑐 équivaut à : 𝑎(𝑏 − 𝑑) = 𝑏(𝑎 − 𝑐).
𝑎
 Ainsi 𝑏 ≠ 0, 𝑏 − 𝑑 ≠ 0 et 𝑎(𝑏 − 𝑑) = 𝑏(𝑎 − 𝑐) impliquent que : =
𝑏
𝑎−𝑐 𝑎 𝑐 𝑎 𝑎−𝑐
. Par conséquent si = , alors = (avec 𝑏 ≠ 0 et 𝑏 − 𝑑).
𝑏−𝑑 𝑏 𝑑 𝑏 𝑏−𝑑
Propriété
𝑎 , 𝑏 , 𝑐 et 𝑑 sont des nombres rationnels avec 𝑏, 𝑑, 𝑏 − 𝑑 et 𝑏 + 𝑑 non nuls. «
𝑎 𝑐 𝑎 𝑐 𝑎+𝑐 𝑎−𝑐
= » équivaut à : « = = = ».
𝑏 𝑑 𝑏 𝑑 𝑏+𝑑 𝑏−𝑑
Activité13
𝑎 𝑐
𝑎 , 𝑏 , 𝑐 et 𝑥 sont des nombres rationnels non nuls tels que = .
𝑏 𝑥
Consignes
Détermine 𝑥.
Informations
Le nombre 𝒙 est appelé quatrième proportionnelle des nombres 𝒂, 𝒃 et
𝒄 pris dans cet ordre.
Résultats attendus
Déterminons 𝑥.
𝑎 𝑐 𝑏×𝑐
De l’égalité = , on a : 𝑥 = .
𝑏 𝑥 𝑎
𝑏×𝑐
Le nombre 𝑥 = est la quatrième proportionnalité des nombres
𝑎
rationnels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 pris dans cet ordre.
Application
Lors de la semaine culturelle, Jean, Eudes et Rémi ont gagnés en francs,
respectivement 2000, 2500 et 5000. Sovi déclare avoir gagné la quatrième
proportionnelle de ces nombres pris dans cet ordre.
Consignes
1°) Détermine le gain de Sovi.
2°) Si l’ordre des gains avait été 5000F, 2500F et 2000F, détermine sans
calcul le gain de Sovi et Eudes.
128
AFFO Aboudoulaye
Résultats attendus
1°) Soit 𝑥 le gain de Sovi.
2000 5000 2500×5000
On a : = ; donc 𝑥 = et par suite 𝑥 = 6250. Le gain de Sovi
2500 𝑥 2000
est 6250F.
2°) Si l’ordre des gains avait été 5000F, 2500F et 2000F, déterminons sans
calcul le gain de Sovi et Eudes.
Par identification, le gain de Eudes est 2500F et celui de Sovi est de 1000F.
Activité 14
Dans la salle de Zoé, 15 élèves ont 12 ans, 18 ont 13ans, 7 ont 14ans et 10
ont 15ans selon une enquête menée par un ami de Zoé. Les résultats de
cette enquête déterminent une série statistique.
Elle se demande quel peut être le pourcentage des élèves qui ont moins de
15ans et voudrait représenter les données.
Consigne1
1°) Détermine la population étudiée puis précise son effectif.
2°) Indique le caractère étudié puis donne sa nature.
3°) Cite les modalités.
Résultats attendus
1°) Population : l’ensemble des élèves.
Soit E l’effectif total de cette série statistique. On a : E = 15 + 18 + 7 + 10 soit
E = 50.
2°) Caractère étudié : âge des élèves.
Nature : quantitative.
3°) Citons les modalités de cette série statistique. On a : 12 ; 13 ; 14 et 15.
Consigne2
1°) Présente le tableau des effectifs de la série statistique obtenue à la
consigne1.
2°) Dresse le tableau des effectifs des fréquences de cette série statistique.
Résultats attendus
129
AFFO Aboudoulaye
1°) Présentons le tableau des effectifs de la série statistique obtenue à la

consigne1.
Modalités 12 13 14 15 Total
Effectifs 15 18 7 10 50
2°) Dressons le tableau des effectifs des fréquences de cette série
statistique.
Effectifs 15 18 7 10 50
Fréquences 30 36 14 20 100
(%)
Soit 𝐹 la fréquence d’une modalité, 𝑒 l’effectif de la modalité et 𝐸 l’effectif
𝑒 𝑒×100
total. On a : 𝐹 = ou 𝐹(%) = .
𝐸 𝐸
Retenons
Fréquence
On appelle fréquence d’une modalité, le quotient de l’effectif de cette modalité
par l’effectif total. Elle peut s’exprime en fraction ou en nombre décimal
d’ordre 2 ou en pourcentage.
𝑒 𝑒 × 100
F = ou F(%) = avec 𝑒 l’effectif de chaque modalité et 𝐸 l’effectif total.
𝐸 𝐸
Remarques
Dans une série statistique :
- la somme de toutes les fréquences est égale à 1 lorsqu’elles sont
exprimées en fractions ou en nombre décimal d’ordre 2 ;
- la somme de toutes les fréquences est égale à 100 lorsqu’elles sont
exprimées en pourcentages.
Activité 15
Une enquête réalisée sur les couleurs déterminantes des tenues de
certains élèves de la classe de Zoé a donné les résultats suivants :
« gris, bleu, noir, vert, blanc, bleu, bleu, gris, noir, blanc,
vert, blanc, gris, noir, vert, blanc, noir, bleu, vert, gris, vert,
bleu, bleu, noir, vert, blanc, bleu, noir, vert, blanc, bleu, gris ».
Consignes
1°) Indique le caractère étudié puis donne sa nature.
2°) Dresse le tableau des effectifs et des fréquences de la série statistique.
3°) Donne le mode de cette série statistique.
Résultats attendus
1°) Caractère étudié : la couleur des tenues.
130
AFFO Aboudoulaye
Nature : qualitative.
2°) Dressons le tableau des effectifs et des fréquences de la série statistique.
Modalités Bleu Noir Vert Blanc Gris Totaux
Effectifs 8 6 7 6 5 32
Fréquences 25 18,75 21,87 18,75 15,63 100
(%)
𝑒×100
total. On a : 𝐹(%) = .
𝐸
3°) Donnons le mode de cette série statistique.
La modalité bleu a l’effectif le plus grand effectif qui est 8 ; donc le mode de
cette série statistique est « bleu ».
Retenons
Le mode d’une série statistique est la modalité qui a le plus grand effectif.
Activité 16
Durant les derniers devoirs, Zoé a obtenu les moyennes suivantes dans
les matières suivants : 14 sur 20 en mathématiques dont le coefficient est
3 ; 07 sur 20 en SPCT dont le coefficient est 2 et 10 sur 20 en SVT dont le
coefficient est 2. Pour son orientation à la fin de l’année, on voudrait
connaître sa moyenne dans les matières scientifiques.
Consignes
1°) Dresse le tableau des effectifs et des fréquences des notes de Zoé.
2°) Calcule la moyenne de Zoé en sciences.
Résultats attendus
1°) Dressons le tableau des effectifs et des fréquences des notes de Zoé.
Modalités 14 7 10 Totaux
Effectifs 3 2 2 7
Fréquences 42,86 28,57 28,57 100
(%)
𝑒×100
total. On a : 𝐹(%) = .
𝐸
2°) Soit 𝑀 la moyenne de Zoé en sciences.
14 × 3 + 7 × 2 + 10 × 2 76
On a : 𝑀 = ; donc 𝑀 = et par suite 𝑀 ≈ 10,85.
7 7
Retenons
Moyenne
La moyenne est le quotient de la somme des produits de chaque modalité par
son effectif, par l’effectif total. Elle se calcule lorsque le caractère étudié est
quantitatif.
131
AFFO Aboudoulaye
Activité 17
Consigne
Représente le diagramme en bâtons de la série statistique étudiée à la
consigne1 de l’activité 14.
Résultats attendus
Représentons le diagramme en bâtons de la série statistique étudiée à la
consigne1 de l’activité 14.
Effectifs 15 18 7 10 50
Effectifs
20
18
16
14
12
10
12 13 14 15 1Modalités
132
AFFO Aboudoulaye
Diagramme en bâtons
Activité 18
Consigne
Représente le diagramme semi-circulaire de la série statistique étudiée
dans l’activité 15.
Résultats attendus
Représentons le diagramme semi-circulaire de la série statistique
étudiée dans l’activité 15.
Modalités Bleu Noir Vert Blanc Gris Totaux

Effectifs 8 6 7 6 5 32
α en degré 45 33,75 39,38 33,75 28,12 180
Soit α la mesure de l’angle a centre du secteur angulaire représentant
chaque modalité, 𝑒 l’effectif de la modalité et 𝐸 l’effectif total.
𝑒 × 180°
On a : α = .
𝐸 Légende
Bleu
Noir
Vert
Blanc
Gris
Diagramme semi-circulaire
133
AFFO Aboudoulaye
SITUATION D’EVALUATION N°1

Contexte
Le chef d’Arrondissement d’une localité du pays désire réaménager la cours de son arrondissement (une
parcelle rectangulaire de dimensions 50 𝑚 sur 40 𝑚.
Dans son plan, le mât sera placé au centre de la cours et les pots de fleurs à 3m du mât à la ronde puis
une ligne droite équidistante des supports côtés les plus longs de la cours.
Il confit ladite tâche à son agent de soutient qui à son tour a des difficultés pour répondre aux exigences
de son chef.
Tâche : Tu vas l’aider en répondant aux questions suivantes.
Problème 1
Soit ABCD la parcelle représentant la cours de l’Arrondissement.
1
1°) Construis à l’échelle de le rectangle ABCD ayant pour centre le point O puis la droite (L)
100
équidistante des droites (AB) et (CD).
2°) Donne la distance du point A :
a- à la droite (DC),
b- à la droite (AC),
c- à la droite (BC).
3°) Justifie que les droites (AB) et (DC) sont parallèles puis précise la distance des droites parallèles (AB)
et (DC).
4°) Dis ce que représente la droite (L) pour les droites parallèles (AB) et (CD).
Problème 2
Soit (C) le cercle de centre O et de rayon 2 𝑐𝑚 représentant le mât. Le cercle (C) recoupe (AC) en I et J et
(BD) en M et N avec I ϵ [AO] et M ϵ [OB].
̂ est un angle au centre du cercle (C) puis précise l’arc qu’il intercepte.
5°) Justifie que 𝐵𝑂𝐶
6°) Démontre que les arcs IN et MJ ont la même longueur.
7°) Démontre que IN = MJ.
8°) On suppose que mes 𝐼𝑂𝑁 ̂ = 30°. Calcule la longueur de l’arc 𝐼𝑁
̆.
Problème 3
Pour mieux décorer le mât, il désire subdiviser le cercle (C) en trois secteurs angulaires d’aires
respectives 𝑟, 𝑡 et 𝑠 telles que 𝑟 = 4,25∙ 10-2 𝑚² ; 𝑡 = 4500∙10-7 𝑚² et 𝑠 = 0,0025 𝑚².
9°) Ecris 𝑟, 𝑠 et 𝑡 sous la forme de 𝑎 ∙10n où a et n sont des entiers relatifs.
10°) a- Donne l’ordre du nombre décimal 𝑠.
b – Donne la troncature à trois décimales du nombre 𝑠.
𝑟
11°) Ecris sous forme de 𝑎 ∙10n le nombre .
𝑠
Contexte
Alidou est un élève de la classe de 4ième. Il a été passable en mathématiques lors de la première série des
évaluations du 1ier semestre. Le weekend dernier, il a décidé de mettre le temps à profit en recherchant de
bonnes notions mathématiques sur les configurations du plan. Pour ce faire, il choisit dans un document
mathématique, un exercice sur lequel il passe des heures sans trouver de réponse.
Tu es invité à aider Aliou à résoudre son problème.
134
AFFO Aboudoulaye
Problème
1°) Ecris sous forme d’une puissance de 10 chacun des nombres suivants : 0,0001∙10-4 ; 10-5∙10-9 ;
1
(1000)-4 ; .
10000
2°) Ecris sous forme de 𝑎 ∙10P (𝑎 ϵ ℤ ; p ϵ ℤ) chacun des nombres ci-dessous : 𝑟 = 4,25∙10-2 ; 𝑡 = 45000∙10-7
et 𝑠 = 0,0025.
3°) Compare 𝑟, 𝑠 et 𝑡.
4°) Donne l’ordre de chacun des nombres r, s et t.
𝑟
5°) Calcule et 𝑡 ∙ 𝑠.
𝑠
6°) a – Donne la troncature à 2 décimales de 𝑟.
b – Trouve le nombre décimal d’ordre 3 successeur de 𝑡.

Contexte
Pour les journées culturelles édition 2012, le président du comité d’organisation commande deux
trophées pour les meilleurs en football et en athlétisme. Les solides 1 et 2 dessinés ci- dessous
représentent respectivement le trophée de la meilleure équipe de football et celui du meilleur athlète.
M N
I
Q P
T
̂ = 90° ;
mes 𝑀𝑁𝑃
AE = 3 𝑐𝑚 ;
EH = 5 𝑐𝑚 ;
EF = 4 𝑐𝑚 ;
MN = NP = PQ =MQ = 4 𝑐𝑚 ;
B C SP = SQ = SM = SN ;
SI = 5 𝑐𝑚 ;
A S TV = 5 𝑐𝑚 ;
D UV = 6 𝑐𝑚 ;
TO = 4 𝑐𝑚.
G V
O U
F
E H Trophée n° 2
Trophée n°1
Lors du déroulement des journées culturelles, les trois candidats à l’athlétisme : Abdel, Adéchina et Paul
ayant pris départ simultanément à 8h 00 parcourent régulièrement une piste circulaire. Abdel fait le tour
toutes les 20 minutes, Adéchina toutes les 45 minutes et Paul toutes 30 minutes.
A la fin des activités, le capitaine de la meilleure équipe de football désire connaître les propriétés
géométriques et l’aire de la surface des trophées à recevoir par la meilleure équipe et le meilleur athlète.
Tâche : Tu vas aider le capitaine et le représentant des élèves à :
- calculer l’aire de la surface totale du trophée
- calculer le volume du trophée
- à identifier le meilleur athlète.
Problème 1
1°) Représente en perspective cavalière le pavé droit ABCDEFGH.
1
(Prends α = 30° et c = ).
2
2°) Justifie la nature du quadrilatère MNPQ puis précise celle du solide SMNPQ.
3°) Calcule l’aire de la surface totale du solide SMNPQ puis celle du trophée 1.
4°) Donne la nature du solide AEFGH puis calcule son volume.
135
AFFO Aboudoulaye
Problème 2
Paulette, un professeur du collège propose au représentant des élèves les questions suivantes pour leur
permettre d’étudier correctement les propriétés géométriques de ces trophées.
5°) Justifie que :
a) (EF) et (DC) sont coplanaires ;
b) (EH) et (AB) sont non coplanaires.
6°) a) Démontre que (AE) ⏊ (EFH)
b) Déduis que (ADH) ⏊ (EFH)
7°) a) Réalise le patron du solide TUV.
b) Calcule le volume du trophée 2.
Problème 3
Le représentant des élèves dans la comite d’organisation désire connaitre le meilleur athlète avant la
remise du trophée.
8°) a) Calcule PPCM (20 ; 30 ; 45) et PGCD (20 ; 30 ; 45).
b) Déduis la période séparant la rencontre simultanée des trois athlètes.
9°) Trouve l’heure à laquelle les trois athlètes se rencontreront pour la première fois à leur point de
départ.
10°) a) calcule le nombre de tours effectués par chacun de ces athlètes.
c) A qui est destiné le trophée du meilleur athlète ?

Contexte :
L’an dernier, un Maire d’une commune à lancé les travaux de la construction de l’hôtel de ville de la
commune. Au cours de cette séance a eu lieu la cérémonie de la pose de la première pierre. La première
pierre posée a la forme d’un pavé droit de longueur
236 47
𝐿 = 33 𝑑𝑚, de largeur 𝑙 = ( )0 × 32011 × 3-2010 × 2 𝑑𝑚, et hauteur ℎ = (3²)-3 × 38 𝑑𝑚.
2 2003
Pour motiver les ouvriers, l’entrepreneur leur a permis la restauration et le rafraîchissement. Les
expressions suivantes représentent les dépenses en euros de l’entrepreneur.
A(𝑥) = (2 𝑥 +1) (𝑥 +3) -4 (𝑥 +3) et B(𝑥) = ( 𝑥 2-8 𝑥 +16) + (2 𝑥 +5) (𝑥 - 4) où 𝑥 désigne la quantité de
matières utilisées.
Bio, le responsable du comité d’organisation de cette cérémonie désire peindre la pierre, puis faire le
bilan au chargé des affaires financières, mais il a des difficultés pour réaliser son désir.
Tâche : Tu vas aider monsieur Bio à répondre à ses préoccupations.
Problèmes 1
1°) Développe, réduis puis ordonne suivant les puissances décroissantes de 𝑥 l’expression A (𝑥).
2-a°) Factorise l’expression 𝑥 2-8 𝑥 +16
b°) Ecris en produit de facteurs du premier degré en 𝑥 chacune des expressions A (𝑥) et B (𝑥).
3°) Pour 𝑥 = 20, détermine la dépense effectuée en F CFA si 1 euro vaut 600F CFA.
Problème 2
Pour faciliter l’accès au site de construction, le responsable du site s’était proposé déménager une voix.
A cet effet,
4°) Construis
a°) deux droites (∆1) et (∆2) sécantes en O puis marque sur (∆1) et (∆2) respectivement les points A et
B telle que OA = OB.
̂ . La perpendiculaire à (∆2) et passant par B coupe (∆) au point I.
b°) La bissectrice (∆) de l’angle 𝐴𝑂𝐵
c°) La droite (L) parallèle à (∆2) et passant par I.
5°) Démontre que le point I est équidistant des droites (∆1) et (∆2).
6°) Détermine d [(∆2) ;(L)] ; d [O ; (L)] et d [B ; (∆2)].
Problème 3
Monsieur Bio désire peindre la pierre après avoir connu ses dimensions.
7°) Justifie que chacune des dimensions de la pierre est un entier naturel
8°) Pour 𝐿 = 8 𝑑𝑚, 𝑙 = 6 𝑑𝑚 et ℎ = 9 𝑑𝑚, détermine l’aire de la surface à peindre de la pierre.
9°) Calcule la quantité en litres de peinture à utiliser pour peindre la pierre sachant que 3,7 𝑑𝑚 3 de
peinture sont utilisés pour 1 𝑑𝑚 2 de superficie.

Contexte : Les héritiers.
Moussa était un vieux mathématicien. A sa mort, ses fils ont découvert dans son testament le document
ci-dessous : « Je vous laisse 5 bijoux de masses
136
AFFO Aboudoulaye
1 2 3
(1+ ) × ( )5
2 4 3 3 2 34 5 1 3610 13 4
𝑥= 3
2
× 𝑘𝑔 ; et 𝑦 = − (− ) × ( )3 × 𝑘𝑔 ; 𝑧 = 𝑘𝑔 ; 𝑡 = × × 𝑘𝑔 et 𝑢 = 𝑘𝑔.
[( )²]3 3 2 3 33 2 3304 (32 )153 7 3
2
Ces bijoux de masses 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 et 𝑢 sont enterrés respectivement dans les coins A, B, C, D et G de la
résidence familiale, ABCD étant un quadrilatère de centre O tel que AC = BD et O milieu de [AC] et de [BD].
Le moins lourd est de l’or ».
Aliou, l’ainé du vieux Moussa est élève en classe de quatrième. Il décide d’aider ses frères à reconnaître le
coin où est enterré le bijou en or qu’il a hérité.
Tâche :
Tu vas aider Aliou à :
- Déterminer la masse du bijou en or,
- Reconnaître le coin où est enterré le bijou en or.
Problème 1
13
1°) Vérifie que 𝑥 = 2𝑘𝑔 ; 𝑦 = 3𝑘𝑔 ; 𝑡 = 𝑘𝑔.
7
2°) Compare 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 et 𝑢.
3°) Déduis-en la masse du bijou en or.
4°) Donne un encadrement de 𝑡 par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 2 puis un encadrement
de 𝑢 par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 3.
5°) a – Donne les approximations décimales d’ordre 2 par défaut puis d’ordre 3 par excès de 𝑡.
b– Quels sont les arrondis d’ordre 2 et d’ordre 4 de 𝑡 ?
Problème 2
Dans le souci de reconnaître le coin où est enterré le bijou en or qu’ils ont hérité, Aliou procède à un plan
de recherche.
6°) Construis le quadrilatère ABCD de manière que AC = 6 𝑐𝑚, et AD = 3 𝑐𝑚. La droite (Δ) parallèle à
(AD) et passant par O coupe (AB) en G.
a- Justifie que le quadrilatère ABCD est un rectangle.
b- Détermine d[O ; (Δ)] ; d[A ; (Δ)] ; d[G ; (Δ)] et d[(AD) ; (Δ)].
7°) a – Justifie que le point G est le milieu du segment [AB].
b-Justifie ce que représente la droite (Δ) pour les droites (AD) et (BC).
8°) a – Démontre que la droite (Δ) est la bissectrice de l’angle ̂𝐴𝑂𝐵.
b – Déduis-en que le point G est équidistant des droites (AO) et (OB).
9°) Trouve le coin où est enterré le bijou en or du vieux Moussa.
Problème 3
Après le partage des héritages, monsieur Aliou voudrait vendre son bijou en or. A cet effet, il lance un
appel d’offre et obtient trois acheteurs qui lui proposent les coûts en milliers de francs CFA suivants :
C1(𝑥) = 𝑥² + 4 𝑥 + 4 − 3(𝑥 + 2) + (4𝑥 + 8)(𝑥 + 4) + (𝑥 + 2) ;
C2(𝑥) = (9𝑥 2 − 4) + (9𝑥 2 − 12𝑥 + 4) et C3(𝑥) = (𝑥 + 5)2 − 16 où 𝑥 désigne la masse du bijou en or à
livrer.
10°) Développe et réduis chacune des expressions C1(𝑥) ; C2(𝑥) et C3(𝑥).
11°) Ecris en produit de facteurs du premier degré en 𝑥 les expressions C1(𝑥) ; C2(𝑥) et C3(𝑥).
4 4 4
12°) Calcule C1 ( ) ; C2( ) et C3( ) puis déduis-en le coût le plus avantageux pour la livraison de son bijou
3 3 3
en or.

Contexte :
Iliassou est un jardinier d’Ikani disposant d’une parcelle ABCD. Pour la répartition des cultures sur son
domaine, il sollicite le concours d’un agriculteur moderne qui lui propose le plan réalisé ci- dessous.
A E B
AB = 60𝒎
BC = 40𝒎
AE = EB = 30𝒎
EC = ED
137
AFFO Aboudoulaye
D C
Il envisage planter les laitues sur la portion ADE, les tomates sur la portion DEC et les carottes sur la
portion BEC.
1 1 1
+ + 510 2 5 5 6 18 40
Les expressions 𝑥 = 4 5 2 2512 × 10 ; 𝑦 = × ( )20 × [( )3 ]7 × ( )−1 et 𝑧 = × × représentent
− (5²)4 5 2 2 4 9 6
3 18
respectivement les masses en 𝑘𝑔 de tomates, de laitues et de carottes produites régulièrement par
semaine par Iliassou lors d’une saison.
Après ses récoltes, Iliassou décide de livrer ses produits. Les prix en dizaines de francs CFA de livraison
des tomates T(𝑥), des laitues L(𝑦) et des carottes C(𝑧) sont définies respectivement par
T(𝑥) = (𝑥 + 3)(𝑥 − 3) + 3(𝑥 + 3)(𝑥 − 1) ;
5
L(𝑦)= (2𝑦 + 4)2 − (𝑦 + 2)² et C(𝑧)= 3(𝑧 + 3)(𝑧 − 1) + 4(𝑧 − 1)(𝑧 + 4). Les de la recette totale seront
13
3
utilisés pour le financement des travaux de la saison prochaine, les pour les intrants et le reste pour
7
d’autres achats comme les lampadaires à positionner, ….
Pour mettre en application les recommandations de l’agriculteur pour une meilleur récolte à la saison
prochaine, Iliassou invite Koudouss élève en classe de 4ième à l’aider à évaluer ses recettes et à
reconnaître la nature et les dimensions des différents domaines de son jardin. Mais il rencontre certaines
difficultés.
Tâche : tu vas aider Koudouss à
- Reconnaître la nature des différents domaines du jardin de Iliassou ;
- Evaluer les recettes de Iliassou ;
- Déterminer le lieu où sera implanté le lampadaire.
Problème 1
1°) Justifie la nature de chacune des figures ABCD, DEC et DAE.
2°) Calcule 𝑥 ; 𝑦 et 𝑧.
5
3°) Donne un encadrement de par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 2.
13
4°) a – Donne les approximations décimales d’ordre 2 par défaut et d’ordre 3 par excès du nombre
3
rationnel .
7
3 5
b– Donne les arrondis d’ordre 2 des nombres et .
7 13
Problème 2
Iliassou décide d’aménager une entrée pour faciliter l’accès dans son jardin et placer un projecteur en un
lieu équidistant des droites (CE) et (DC).
1
5°) Reproduis le jardin de Iliassou avec les différents domaines à l’échelle de puis construis les
1000
̂ ̂
droites (Δ1) et (Δ2) bissectrices respectives des angles 𝐷𝐸𝐶 et 𝐶𝐷𝐸 .
a- Marque le point M intersection des droites (Δ1) et (Δ2).
b- Justifie que les droites (AB) et (CD) sont parallèles.
c- Détermine d[A ; (DC)] ; d[C ; (AE)] ; d[M ; (Δ1)] et d[(AB) ; (DC)].
6°) a - Démontre que le point M est équidistant des droites (CE) et (DC).
̂.
b – Justifie que le point M appartient à la bissectrice de l’angle 𝐷𝐶𝐸
c - Déduis-en le point remplissant les conditions du lieu où sera implanté le lampadaire.
7°) Construis l’axe médian (Δ) des droites parallèles (AB) et (DC).
Problème 3
Après ses recherches, Koudouss affirme que : 𝑥 = 30 ; 𝑦 = 25 et 𝑧 = 20. Dans ce cas, Iliassou se demande
quelle serait sa recette totale pour les un mois de récolte de la saison et le montant à réserver aux intrants.
8°) a- Développe et réduis chacune des expressions T(𝑥) ; L(𝑦) et C(𝑧).
b - Ecris en produit de facteurs du premier degré les expressions T(𝑥) ; L(𝑦) et C(𝑧).
9°) a- Calcule T(30) ; L(25) et C(20).
b – Justifie que la recette totale de monsieur Iliassou lors de cette saison est de 363 360 F CFA.
c – Déduis-en l’arrondi d’ordre 1 du montant prévu pour l’achat des intrants.
138
AFFO Aboudoulaye
BONNE COMPOSITION !
Contexte : L’aménagement d’une ferme.
Le schéma 1 ci- dessous est celui de la ferme de monsieur HALID. Pour son réaménagement, Monsieur
HALID veut réaliser des séparations. Les séparations seront faites avec des arbres qu’il veut planter autour
de la ferme et le long des artères. Il veut aussi l’agrandir en achetant à côté, le domaine représenté par le
schéma 2.
Enfin, monsieur HALID veut installer dans la parcelle EFD un puissant lampadaire pour éclairer tout son
domaine.
Il s’adresse à Bariou, élève en classe de 4ème pour l’aider.
T
A
Q
4 𝒅𝒂𝒎
P
(C) 𝟑𝒅𝒂𝒎 OP = 3 𝒅𝒂𝒎 ;
PQ = 4 𝒅𝒂𝒎 ; E
D
RS = 6 𝒅𝒂𝒎 ; 50𝒎
O
𝟖𝒅𝒂𝒎
SQ = 8 𝒅𝒂𝒎.
(AB) // (DF)
R B
F C
8 𝒅𝒂𝒎
120 𝒎
S
Schéma n°1
Schéma n°2
Tâche : En utilisant tes connaissances en mathématiques, tu vas aider monsieur Halid à déterminer :
- l’aire du triangle EFD.
- Le coût le plus avantageux pour sa commande.
Problème 1
1°) Justifie la nature de chacun des triangles RSQ et ROT
2°) Calcule RQ
3°) Démontre que le triangle OPQ est rectangle.
Problème 2
Bariou voudrait connaître les propriétés géométriques de la parcelle EFD pour l’installation du
lampadaire.
4°)
a) Justifie que les droites (AC) et (EF) sont parallèles.
b) Justifie que D est milieu de [AC].
5°) Calcule AB ; EF ; ED et FD sachant que 1302 = 16900
6°) Calcule l’aire du triangle EFD.
1
7°) Reproduis le triangle EFD à l’échelle de .
1000
8°) Soient I et J les milieux respectifs des côtés [FD] et [ED].
a- Marque le point G intersection des droites (IE) et (JF)
b- Exprime EG en fonction de EI.
9°) On suppose que EI = 32,50𝑚. A quelle distance du point I doit –on installer le lampadaire ?
Problème3
Monsieur HALID a commandé des plants d’arbres pour la réalisation des séparations. A cet effet, un appel
d’offre a été lancé. Deux dossiers dont les coûts C1 et C2 en milliers francs CFA vérifiant les relations
suivantes ont été retenus :
C1 (𝑥) = 4(2 𝑥 + 1) (𝑥 – 3) + (𝑥 – 3)2
C2 (𝑥)= 2(9 𝑥 2 + 12 +4) + (3 𝑥 + 2) (𝑥 – 1) où 𝑥 désigne le nombre de plants d’arbres à acheter.
10°)
139
AFFO Aboudoulaye
a- Développe et réduis chacune des expressions C1(𝑥) et C2(𝑥).

b- Mets C1 (𝑥) et C2 (𝑥) sous forme d’un produit de facteurs du 1er degré en 𝑥.
10°) Lequel des coûts C1 et C2 est avantageux s’il achetait 100 plants d’arbres.
BONNE CHANCE !

Contexte :
Pour rendre attrayante la devanture du nouvel bâtiment administratif du collège d’enseignement
général de Manigri, le Surveillant général propose les plans réalisés ci-dessous.
R
D
C E milieu de [SH] ;
5𝒅𝒂𝒎
RS = RT= 7,5 𝒅𝒂𝒎 ;
P RM = MH ;
(C) 3𝒅𝒂𝒎 AC =6,4 𝒅𝒂𝒎 ;
M AB = 4,8 𝒅𝒂𝒎 ;
N
I PC = 5 𝒅𝒂𝒎 ;
6,4𝒅𝒂𝒎
PI = 3 𝒅𝒂𝒎 ;
I est le centre du
cercle (C).
B 4,8𝒅𝒂𝒎 60°
S E H T
A
Schéma n°1 Schéma n°2
Après le réaménagement, il sera construis dans un espace de cet environnement une paillote de type
moderne.
Lors d’un nettoyage, Karim un élève de la classe de 4ième découvre ce plan de réaménagement et souhaite
l’étudier pour améliorer son niveau de compréhension de certains contenus notionnels vus en classe.
A cet effet, il invite son camarade Toundé à l’aider. Mais très tôt ils sont confrontés à d’énormes difficultés.
Tâche : Tu vas aider Karim et son camarade à
- connaître la nature des figures inscrites dans ce plan ;
- réaliser l’un de ces plans ;
- déterminer le prix le plus avantageux pour l’achat des carreaux.
Problème 1
1°) Justifie la nature de chacun des triangles RST, ABC et BID.
2°) Détermine la distance BC.
3°) Déduis-en la nature du triangle PIC.
Problème 2
Karim et son camarade se demandent comment reproduire et tracer un cercle circonscrit au triangle RST.
1
4°) Reproduis le triangle RST à l’échelle de .
1000
a- Démontre que le point N est le milieu du segment [RT].
b- Déduis-en la distance MN.
5°) Justifie que les droites (EM) et (RS) sont parallèles.
2
6°) Marque le point G intersection des droites (RH) et (SN) puis justifie que SG = SN.
3
7°) Démontre que SG = RG = TG puis construis le cercle (C’) circonscrit au triangle RST.
Problème 3
L’administration a fait le projet de carreler la nouvelle paillotte qui sera érigée dans cet environnement.
Pour ce fait le comptable a contacté deux sociétés A et B spécialisées dans la vente des carreaux et qui lui
proposent les coûts en millions de francs CFA vérifiant les relations suivantes :
CA (𝑥) = (2𝑥 -3)2 + (4 𝑥 -6)( 𝑥 +4) et CB (𝑥) = (9 𝑥 2-4)-(3 𝑥 +2)(- 2𝑥 +5) +4(3 𝑥 +2)2 où 𝑥 représente le
nombre de cartons de carreaux
140
AFFO Aboudoulaye
8°) a) Développe et réduis CA (𝑥) et CB (𝑥).

b) Ecris CB (𝑥) sous forme d’un produit de facteurs du premier degré en 𝑥.
9°) Précise le coût le plus avantageux pour le comptable s’il achetait exactement 8 cartons de carreaux.
BONNE COMPOSITION !

Contexte :
Une entreprise de transformation des noix de karité vient d’acheter un domaine rectangulaire dans ta
localité où elle désire implanter son usine et ses différents bâtiments.
Les solides 1, 2 et 3 représentent respectivement le plan du bâtiment administratif, le plan de la paillote et
le dessin du château d’eau. S
A B
𝒂
D C
Q P
E
F O
M N
H G
Solide 1
L K
Solide 3
I J
Solide 2
L’entreprise désire employer un directeur, trois contrôleurs et 34 ouvriers puis
dépenser un montant de 2 160 000F CFA pour le payement des salaires mensuels. A cet effet,
l’entrepreneur fait appel à sa fille Clarisse, élève en classe de quatrième pour l’aider et aussi profiter pour
tester ses connaissances en mathématiques.
Tâche : tu vas aider Clarisse à
- Etudier la nature des solides proposés ;
- Calculer les aires et les volumes respectifs des solides proposés ;
- Etudier la position des droites et des plans contenant les faces du solide 1 ;
- A déterminer le salaire de chaque employé.
Problème 1
1°) a – Donne deux autres noms du plan (ABC).
b – Justifie que la droite (BD) est incluse dans le plan (ABC).
2°) Démontre que (DH) ⏊ (ABC) puis déduis-en que (AEH) ⏊ (ABC).
3°) a – Démontre que les plans (AEH) et (BCF) sont parallèles.
b – Déduis-en que (AE) // (BCF).
4°) Justifie que les droites (AC) et (EG) sont coplanaires.
Problème 2
L’architecte chargé de ces infrastructures précise que le solide 3 a pour rayon 𝑟 = 3,6𝑚 et pour hauteur
ℎ = 4,8𝑚.
5°) Donne le nom du solide 3.
7°) Détermine la mesure α de l’angle au centre du secteur
6°) Pour le solide 3, calcule :
angulaire représentant le patron de la surface latérale.
a- L’aire de la surface totale 𝐴𝑡 ;
b- Le volume 𝑉 .
Problème 3
141
AFFO Aboudoulaye
Pour le solide 2, l’architecte déclare : "MNPQIJKL est un cube d’arête 6 𝑚 ; SO = 4,8 𝑚 : SM = SP = SQ = SN

et que 𝑎 = 4𝑚". Clarisse voudrait connaître le volume d’air que contient cette paillote.
1
8°) Représente en perspective cavalière à l’échelle de 9°) a – Justifie la nature du solide SMNPQ.
100
1 b – Calcule l’aire totale du solide SMNPQ.
le cube MNPQIJKL (prends α=45° et 𝑐 = ). 10°) Trouve le volume 𝑉 d’air que peut contenir le solide 2.
2
11°) Détermine le salaire d’un ouvrier, d’un contrôleur et celui du
directeur sachant qu’un contrôleur gagne 25 000F de plus qu’un
ouvrier et que le salaire du directeur est 4 fois celui d’un ouvrier
augmenté de 35000F.

Problème 1
1
1°) Construisons à l’échelle de le rectangle ABCD A B
100
ayant pour centre le point O puis la droite (L) I
équidistante des droites (AB) et (CD). O M
(L)
Calculons les dimensions réduites de la cour.
 50 𝑚
50 𝑚 × 1 N J
On a : = 0,05 𝑚
100 D C
= 5 𝑐𝑚. (C)
 40 𝑚
On a :
40 𝑚 × 1
= 0,04 𝑚 3°) Justifions que les droites (AB) et (DC) sont parallèles.
100 [AB] et [DC] sont des côtés opposés d’un rectangle ; d’où
= 4 𝑐𝑚. (AB) // (DC). Ainsi, la distance des droites parallèles
2-a°) La distance du point A à la droite (DC) est 40 𝑚. (AB) et (DC) est 40 𝑚.
b°) La distance du point A à la droite (AC) est 0 𝑚. 4°) On a : 𝑑[(AB) ; (L)] = 𝑑[(AB) ; (L)] = 20 𝑚 ; donc la
c°) La distance du point A à la droite (BC) est 50 𝑚. droite (L) est l’axe médian des droites parallèles (AB) et (CD).
Problème 2
̂ est un angle au centre du
5°) Justifions que 𝐵𝑂𝐶
cercle (C) puis précisons l’arc qu’il intercepte. 7°) Démontrons que IN = MJ.
Les cordes [IN] et [MJ] sous-tendent respectivement les arcs
 est le centre du cercle (C) et O est le sommet
IN et MJ, et 𝐿𝐼𝑁 = 𝐿𝑀𝐽 ; d’où IN = MJ.
̂ ; d’où 𝐵𝑂𝐶
de l’angle 𝐵𝑂𝐶 ̂ est un angle au centre ̆.
8°) Calculons la longueur de l’arc 𝐼𝑁
du cercle (C). ̌ = 360° - mes ION ; donc
On a : mes 𝐼𝑂𝑁
 L’angle au centre BOC intercepte l’arc MJ. ̌ = 360° - 30°. Par suite mes 𝐼𝑂𝑁
mes 𝐼𝑂𝑁 ̌ = 330°. Ainsi
6°) Démontrons que les arcs IN et MJ ont la même 𝐿𝐼𝑁
̌
𝑟×𝜋×𝑚𝑒𝑠𝐼𝑂𝑁 2×𝜋×330°
soit 𝐿𝐼𝑁
11𝜋
̆ = = ̆ = 𝑚.
longueur. 180° 180° 3
̂ et 𝑀𝑂𝐽
𝐼𝑂𝑁 ̂ sont deux angles opposés par le sommet ;
̂ = mes 𝑀𝑂𝐽
d’où mes 𝐼𝑂𝑁 ̂.
Les angles au centre 𝐼𝑂𝑁̂ et 𝑀𝑂𝐽̂ interceptent respectivement
les arcs IN et MJ ; d’où les arcs IN et MJ ont la même longueur.
Problème 3
9°) Ecrivons 𝑟, 𝑠 et 𝑡 sous la forme de 𝑎 ∙10n où a et n sont des entiers relatifs.
On a : 𝑟 = 425∙ 10-4 𝑚² ; 𝑡 = 45∙10-5 𝑚² et 𝑠 = 25∙ 10-4 𝑚².
10-a°) On a : 𝑠 = 25∙ 10-4 ; donc 𝑠 est un nombre décimal d’ordre 4.
b°) On a : 𝑠 = 0,0025 ; donc la troncature à trois décimales du nombre 𝑠 est 0,002.
𝑟 𝑟
11°) Ecrivons sous forme de 𝑎 ∙10n le nombre . On obtient : = 17 ∙ 100.
𝑠 𝑠

Problème
1°) Ecrivons sous forme d’une puissance de 10 chacun des nombres suivants : 0,0001∙10-4 ; 10-5∙10-9 ;
1
(1000)-4 ; .
10000
1
On a : 0,0001∙10-4 = 10-8; 10-5∙10-9 = 10-14 ; (1000)-4 = 10-1 ; = 10-4.
10000
2°) Ecrivons sous forme de 𝑎 ∙10P (𝑎 ϵ ℤ ; p ϵ ℤ) chacun des nombres ci-dessous : 𝑟 = 4,25∙10-2 ; 𝑡 =
45000∙10-7 et 𝑠 = 0,0025.
On a : 𝑟 = 425∙10-4 ; 𝑡 = 45∙10-4 et 𝑠 = 25∙10-4.
3°) Comparons 𝑟, 𝑠 et 𝑡.
142
AFFO Aboudoulaye
25 < 45 < 425 ; donc 25∙10-4 < 45∙10-4 < 425∙10-4. Ainsi, par ordre croissant on a : 25∙10-4 ; 45∙10-4 ;
425∙10-4
4°) Donnons l’ordre de chacun des nombres r, s et t.
𝑟 = 425∙10-4 ; d’où 𝑟 est un nombre décimal d’ordre 4.
𝑡 = 45∙10-4 ; d’où 𝑡 est un nombre décimal d’ordre 4.
𝑠 = 25∙10-4 ; d’où 𝑠 est un nombre décimal d’ordre 4.
𝑟 𝑟
5°) Calculons et 𝑡 ∙ 𝑠. On obtient : = 17 et 𝑡 ∙ 𝑠 =1125∙10-8.
𝑠 𝑠
6°) a – Donnons la troncature à 2 décimales de 𝑟.
On a : 𝑟 = 0,0425 ; donc la troncature à 2 décimales de 𝑟 est O,O4.
b – Trouvons le nombre décimal d’ordre 3 successeur de 𝑡.
On a : 𝑡 = 0,0045 ; donc le nombre décimal d’ordre 3 provenant de 𝑡 est O,004. Par conséquent le nombre
décimal d’ordre 3 successeur de 𝑡 est 0,005.

Problème 1
1°) Représentons en perspective cavalière le pavé droit ABCDEFGH.
1
(Prenons α = 30° et c = ).
2
B C 2°) Justifions la nature du quadrilatère MNPQ puis
précisons celle du solide SMNPQ.
 MN = NP = PQ =MQ = 4𝑐𝑚 et mes 𝑀𝑁𝑃̂ = 90° ;
A
D donc MNPQ est un carré.
 MNPQ est un carré et SP = SQ = SM = SN ;
donc le solide SMNPQ est une pyramide
G régulière à base carrée.
F
E H
3°) Soit 𝐴𝑡 l’aire de la surface totale du solide SMNPQ puis celle du trophée 1.
4 × 𝑀𝑀 × 𝑆𝐼 4×4×5
On a : 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝑆𝑀𝑁𝑃𝑄) = + 𝑀𝑁² ; donc 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝑆𝑀𝑁𝑃𝑄) = + 4² soit 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝑆𝑀𝑁𝑃𝑄) = 56𝑐𝑚².
2 2
𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻) = 2 × (𝐸𝐻 + 𝐸𝐹) × 𝐴𝐸 + 2 × 𝐸𝐻 × 𝐸𝐹 ; donc 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻) = 2 × (5 + 4) × 3 +
2 × 5 × 4 soit 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻) = 94𝑐𝑚².
𝐴𝑡 = 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝑆𝑀𝑁𝑃𝑄) + 𝑎𝑖𝑟𝑒(𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻) ; donc 𝐴𝑡 = 56 + 94 et par suite 𝑨𝒕 = 𝟏𝟓𝟎 𝒄𝒎².
4°) Le solide AEFGH est une pyramide à base rectangulaire. Soit V son son volume.
𝐸𝐻 × 𝐸𝐹 × 𝐴𝐸 5×4×3
On a : V = ; donc V = soit V = 20 𝒄𝒎3.
3 3
Problème 2 6-a°) Démontrons que (AE) ⏊ (EFH).
5-a°) Justifions que (EF) et (DC) sont coplanaires ;  (EF) ⊂ (EFH) et (EH) ⊂ (EFH)
 [EF] et [HG] sont des côtés opposés du  (EF) et (EH) sont deux droites sécantes en E
rectangle EFGH ; d’où (EF) // (HG).
 (AE) ⏊ (EF)
 [DC] et [HG] sont des côtés opposés du
 (AE) ⏊ (EH)
rectangle DCGH ; d’où (DC) // (HG).
 Par conséquent (AE) ⏊ (EFH).
 (EF) // (HG) et (DC) // (HG) ; donc
b°) Déduisons que (ADH) ⏊ (EFH).
(EF) // (DC) et par conséquent les droites
(AE) ⊂ ADH) et (AE) ⏊ (EFH) ; d’où (ADH) ⏊ (EFH).
(EF) et (DC) sont coplanaires.
b°) Justifions que (EH) et (AB) sont non coplanaires.
(EH) et (AB) sont deux droites ni sécantes ni parallèles ;
d’où (EH) et (AB) sont coplanaires.
7-a°) Réalisons le patron du solide TUV.
Soit α la mesure de l’angle au centre du
secteur angulaire représentant le patron de la 𝑎 = 5𝑐𝑚
surface latérale.
𝑟 ×360° 3 ×360°
On a ; α = ; donc α = soit α =
𝑎 5
216°.
b°) Soit V’ le volume du trophée 2.
𝜋𝑟²ℎ 𝜋×3²×4
On a : V’ =
3
; donc V’ = 3
et par suite 𝑟 = 3c𝑚
V’ = 𝟏𝟐𝝅𝒄𝒎3.
143
AFFO Aboudoulaye
Problème 3 10-a°) Soit N1 le nombre de tours effectués par Abdel,

8-a°) Calculons PPCM (20 ; 30 ; 45) et PGCD (20 ; 30 ; 45). N2 le nombre de tours effectués par Adéchina et N3
On trouve PPCM (20 ; 30 ; 45) = 180 et PGCD (20 ; 30 ; 45) = 5. le nombre de tours effectués par Paul.
3ℎ 3 × 60𝑚𝑖𝑛
b°) On a : PPCM (20 ; 30 ; 45) = 180 ; donc la période N1 = = ; donc N1 = 9 tours.
20𝑚𝑖𝑛 20𝑚𝑖𝑛
séparant la rencontre simultanée des trois athlètes est N2 =
3ℎ
=
3 × 60𝑚𝑖𝑛
; donc N2 = 4 tours.
45𝑚𝑖𝑛 45𝑚𝑖𝑛
180 minutes soit 3 heures. 3ℎ 3 × 60𝑚𝑖𝑛
N3 = = ; donc N3 = 6 tours.
9°) Soit T l’heure à laquelle les trois athlètes se rencontreront 30𝑚𝑖𝑛 30𝑚𝑖𝑛
pour la première fois à leur point de départ. b°) On a : 9 > 6 > 4 ; donc le meilleur athlète a fait 9
tours et par conséquent ledit trophée est destiné à
On a : T = 8h + 3h ; donc T = 11h. Abdel qui le meilleur athlète.

Contexte :
L’an dernier, un Maire d’une commune à lancé les travaux de la construction de l’hôtel de ville de la
commune. Au cours de cette séance a eu lieu la cérémonie de la pose de la première pierre. La première
pierre posée a la forme d’un pave droit de longueur
236 47
L = 33 dm, de largeur l = ( )0 × 32011 × 3-2010 × 2 dm, et hauteur h = (3²)-3 × 38 dm.
2 2003
Pour motiver les ouvriers, l’entrepreneur leur a permis la restauration et le rafraîchissement. Les
expressions suivantes représentent les dépenses en euros de l’entrepreneur.
A(𝑥) = (2 𝑥 +1) (𝑥 +3) -4 (𝑥 +3) et B(𝑥) = ( 𝑥 2-8 𝑥 +16) + (2 𝑥 +5) (𝑥 - 4) où 𝑥 désigne la quantité de
matières utilisées.
Bio, le responsable du comité d’organisation de cette cérémonie désire peindre la pierre, puis faire le
bilan au chargé des affaires financières, mais il a des difficultés pour réaliser son désir.
Tâche : Tu vas aider monsieur Bio à répondre à ses préoccupations.
Problèmes 1
1°) Développons, réduisons puis ordonnons suivant les puissances décroissantes de 𝑥 l’expression A (𝑥).
On a : A(𝑥) = 2 𝑥² + 6𝑥 + 𝑥 + 3 -4 𝑥 -12 ; donc A(𝒙) = 2 𝒙² + 𝟑𝒙 − 𝟗.
2-a°) Factorisons l’expression 𝑥 2-8 𝑥 +16.
On a : 𝑥 2-8 𝑥 +16 = 𝑥² − 2 × 𝑥 × 4 + 4² ; d’où 𝒙 2-8 𝒙 +16 = (𝒙 − 𝟒)².
b°) Ecrivons en produit de facteurs du premier degré en 𝑥 chacune des expressions A (𝑥) et B (𝑥).
 A(𝑥) = (2 𝑥 +1) (𝑥 +3) -4 (𝑥 +3) ; donc A(𝑥) = (𝑥 +3)[ (2 𝑥 +1) -4 ] et par suite
A(𝒙) = (𝒙 +3)(2 𝒙 -3).
 B(𝑥) = ( 𝑥 2-8 𝑥 +16) + (2 𝑥 +5) (𝑥 - 4) ; donc B(𝑥) = (𝑥 − 4)²+ (2 𝑥 +5) (𝑥 - 4).
Ainsi B(𝑥) = (𝑥 − 4)[(𝑥 − 4)+ (2 𝑥 +5)] et par suite B(𝒙) = (𝒙 − 𝟒)(𝟑𝒙 + 𝟏).
3°) Pour 𝑥 = 20, déterminons la dépense D effectuée en F CFA si 1 euro vaut 600F CFA.
A(20) = 2 × 20² + 3 × 20 − 9 ; donc A(20) = 851.
B(20) = (20 − 4) × (3 × 20 + 1) ; donc B(20) = 976.
On a : D = [A(20) + B(20)] × 600 ; donc D = (851 + 976) × 600 et par suite D = 1 096 200 F CFA.
Problème 2
4-a°) Construisons deux droites (∆1) et (∆2) sécantes en O puis marque sur (∆1) et (∆2) respectivement les
points A et B telle que OA = OB.
(∆1) b°) Construisons la bissectrice (∆) de l’angle 𝐴𝑂𝐵 ̂ et le
(L) point I. (Voir figure ci-contre).
A c°) Construisons la droite (L). (Voir figure ci-contre).
5°) Démontrons que le point I est équidistant des droites
I (∆) (∆1) et (∆2).
O (Δ) est la bissectrice de l’angle AOB et I ∊ (Δ) ; donc d[I ;
(OA)] = d[I ; (OB)], or O, A ∊ (Δ1) et O, B ∊ (Δ2), d’où le point
I est équidistant des droites (∆1) et (∆2).
B 6°) Déterminons d [(∆2) ;(L)] ; d [O ; (L)] et d [B ; (∆2)].
(∆2) On a : d [(∆2) ;(L)] = IB ; d [O ; (L)] = IB et d [B ; (∆2)] = 0.
144
AFFO Aboudoulaye
Problème 3
7°) Justifions que chacune des dimensions de la pierre est un entier naturel.
236
 𝐿 = 33 𝑑𝑚 ; donc 𝐿 = 236 – 33 𝑑𝑚. Ainsi 𝐿 = 23 𝑑𝑚 soit 𝐿 = 8 𝑑𝑚 ; d’où la longueur 𝐿 de la pierre est
2
un entier naturel.
47
 𝑙 = ( )0 × 32011 × 3-2010 × 2 𝑑𝑚 ; donc 𝑙 = 1 × 32011-2010 × 2 𝑑𝑚 . Ainsi 𝑙 = 1 × 31 × 2 𝑑𝑚 ; soit
2003
𝑙 = 6 𝑑𝑚 ; d’où la largeur 𝑙 de la pierre est un entier naturel.
 ℎ = (3²)-3 × 38 𝑑𝑚 ; donc ℎ = 32×(−3) × 38 𝑑𝑚. Ainsi ℎ = 3−6+8 𝑑𝑚 et pat suite ℎ = 9 𝑑𝑚 ; d’où la
hauteur ℎ de la pierre est un entier naturel.
8°) Déterminons l’aire 𝐴𝑡 de la surface à peindre de la pierre.
𝐴𝑡 = 2 × (𝐿 + 𝑙) × ℎ + 2 × 𝐿 × 𝑙 ; donc 𝐴𝑡 = 2 × (8 + 6) × 9 + 2 × 8 × 6 et par suite 𝑨𝒕 = 𝟑𝟒𝟖𝒅𝒎².
9°) Soit 𝑄 la quantité en litres de peinture à utiliser pour peindre la pierre.
348𝑑𝑚²×3,7𝑑𝑚3
𝑄= ; donc 𝑄 = 1287,6 𝑑𝑚3 ; d’où donc 𝑄 = 1287,6 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠.
1𝑑𝑚²

Problème 1
13
1°) Vérifions que 𝑥 = 2𝑘𝑔 ; 𝑦 = 3𝑘𝑔 ; 𝑡 = 𝑘𝑔.
7
1 3610 13
1 2 𝑡= × × 𝑘𝑔 ;
3 3
3
(1+2 ) × (2)5 4 2 34 3304 (32 )153 7
𝑥= 3 3 × 𝑘𝑔 ; 𝑦 = − (− ) × ( )3 × 3 𝑘𝑔 ; 3610 13
[( )²] 3 2 3 3
2
3 3
donc ; 𝑡 = 3−304 × ×
3 2
2 3 3306 7
3
(2 ) × (2)5 4
donc 𝑦 = ( ) × ( ) × 3 13
Donc 𝑥 = × 2 3 = 3−304 × 3 610−306
×
3
( )6 3 3 2 3 7
2 =( × ) × 3 = 3−304+304 ×
13
3 7
(2) 2 3
4 3 7−6 4 7
= × =( ) × =1×3; 13
3
( )6 3 2 3 = 30 × ;
2
3 4
d’où 𝑦 = 3 𝑘𝑔. 7
13
= × ; d’où 𝑥 = 2 𝑘𝑔. d’où 𝑡 = 𝑘𝑔.
2 3 7
2°) Comparons 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 et 𝑢. 3°) Déduisons la masse du bijou en or.

13 4
On a : 𝑥 = 2𝑘𝑔 ; 𝑦 = 3𝑘𝑔 ; 𝑡 = 𝑘𝑔 ; On a : 𝑢 < 𝑡 < 𝑥 < 𝑧 < 𝑦 ; donc la masse du bijou en or est 𝑢 = 𝑘𝑔.
7 3
5
𝑧 = 𝑘𝑔 et 𝑢 = 𝑘𝑔.
4 4°) Donnons un encadrement de 𝑡 par deux nombres décimaux
2 3 consécutifs d’ordre 2 puis un encadrement de 𝑢 par deux nombres
PPCM(2 ; 3 ; 7) = 42.
2×42 84 84 décimaux consécutifs d’ordre 3.
𝑥 =2= = ; donc 𝑥 = 𝑡=
13 13
≈ 1,857142 ; donc 1,85 < < 1,86.
1×42 42 42
3×42 126 125 7 7
𝑦 =3= = ; donc 𝑦 = 4 4
1×42 42 42 𝑢 = ≈ 1,3333 ; 1,333 < < 1,334.
13 13×6 78 78 3 3
𝑡= = = ; donc 𝑡 = 5-a°) L’approximations décimale d’ordre 2 par défaut de 𝑡 est 1,85.
7 7×6 42 42
5 5×21 105 105 L’approximation décimale d’ordre 3 par excès de 𝑡 est 1,858.
𝑧= = = ; donc 𝑧 =
2 2×21 42 42
4 4×14 56 56 b°) L’arrondi d’ordre 2 de 𝑡 est 1,86.
𝑢= = = ; donc 𝑢 =
3 4×14 42 42 L’arrondi d’ordre 4 de 𝑡 est 1,8571.
56 < 78 < 84 < 105 < 125 ; donc
56 78 84 105 125
< < < < ; d’où 𝑢 < 𝑡 < 𝑥 < 𝑧 < 𝑦.
42 42 42 42 42
Problème 2
6°) Construisons le quadrilatère ABCD de manière que AC = 6𝑐𝑚, et AD = 3𝑐𝑚.
A G B La droite (Δ) parallèle à (AD) et passant par O coupe (AB) en G. (Voir figure ci-
contre).
a°) Justifions que le quadrilatère ABCD est un rectangle.
Les diagonales [AC] et [BD] du quadrilatère ABCD ont le même milieu O ; donc
O ABCD est un parallélogramme. De plus AC = BD ; d’où le parallélogramme ABCD
est un rectangle.
b°) Déterminons d[O ; (Δ)] ; d[A ; (Δ)] ; d[G ; (Δ)] et d[(AD) ; (Δ)].
On a : d[O ; (Δ)] = 0 𝑐𝑚; d[A ; (Δ)] = AG ; d[G ; (Δ)] = 0 𝑐𝑚 et
d[(AD) ; (Δ)] = AG.
D C 7-a°) Justifions que le point G est le milieu du segment [AB].
Considérons le triangle ABD. On a : O milieu de [BD], (Δ) // (AD) et G
(Δ) intersection de (Δ) et A(B) ; d’où G est le milieu du segment [AB].
b-Justifions ce que représente la droite (Δ) pour les droites (AD) et (BC).
145
AFFO Aboudoulaye
[AD] et [BC] sont des côtés opposés du rectangle ABCD ; donc (AD) // (BC). De plus
d[(AD) ; (Δ)] = d[(BC) ; (Δ)] = AG ; d’où (Δ) est l’axe médian des droites parallèles (AD) et (BC).
8-a°) Démontrons que la droite (Δ) est la bissectrice de l’angle ̂ 𝐴𝑂𝐵.
OA = OB ; donc le triangle AOB est isocèle en O. de plus G est le milieu du côté opposé au sommet O ; donc
(OG) est la médiane du triangle isocèle AOB et issue du sommet principal O. Par conséquent (OG) est la
bissectrice de l’angle ̂𝐴𝑂𝐵 .
(OG) est la bissectrice de l’angle ̂
𝐴𝑂𝐵 ; et O, G ∊ (Δ) ; d’où (Δ) est la bissectrice de l’angle ̂
𝐴𝑂𝐵.
b°) Déduisons que le point G est équidistant des droites (AO) et (OB).
(Δ) est la bissectrice de l’angle ̂
𝐴𝑂𝐵 et G ∊ (Δ) ; donc d[G ; (OA)] = d[G ; (OB)]. D’où le point G est
équidistant des droites (AO) et (OB).
4
9°) 𝑢 = 𝑘𝑔 étant la masse du bijou en or du vieux Moussa, on déduit que le bijou en or est enterré dans le
3
coin G de la cour.
Problème 3
10°) Développons et réduisons chacune des 4 4 4
expressions C1(𝑥) ; C2(𝑥) et C3(𝑥). 12°) Calculons C1 ( ) ; C2( ) et C3( ) puis déduisons le coût le
3 3 3
On obtient C1(𝑥) = 5𝑥² + 26𝑥 + 32 ; C2(𝑥) = plus avantageux pour la livraison de son bijou en or.
4 680 4 4 217
18𝑥 2 − 12𝑥 et C3(𝑥) = 𝑥 2 + 10𝑥 + 9. On obtient : C1 ( ) = ; C2( ) = 16 et C3( ) = .
3 9 3 3 9
11°) Ecrivons en produit de facteurs du 680 217
Comparons ; 16 et .
premier degré en 𝑥 les expressions C1(𝑥) ; 9 9
144
C2(𝑥) et C3(𝑥). 16 = .
9
144 217 680
On obtient C1(𝑥) = (𝑥 + 2)(5𝑥 + 16) ; C2(𝑥) = 144 < 217 < 680 ; donc < < . Ainsi
9 9 9
6𝑥(3𝑥 − 2) et C3(𝑥) = (𝑥 + 1)(𝑥 + 9). 4 4 4
C2( ) < C3( ) < C1( ) et par conséquent le coût le plus
3 3 3
avantageux pour la livraison de son bijou en or est C1(𝑥 ).

Problème 1
1°) Justifions la nature de chacune des
figures ABCD, DEC et DAE. 2°) a - Calculons  𝑦
 ABCD  𝑥 510 2 5
1 1 1 On a : 𝑦 = × ( )20 × [( )3 ]7 ×
+ + (5²)4 5 2
ABCD admet 4 côtés et On a : 𝑥 = 4 2 12
5 25 × 10 5
̂ = mes 𝐵𝐴𝐶
mes 𝐴𝐵𝐶 ̂ = mes 𝐴𝐷𝐶 ̂ = 90°, −
3 18
( )−1
2
5
d’où ABCD est un rectangle.
= 6
5 × 10 510 220 521 5−1
 DEC 18 = × × ×
On a : E ∉ (DC) et ED= EC donc DEC est 5 18 58 5 20
221 2−1
= × × 10 d’où 𝒙 = 5 10
×220 ×5 21 −1
×5
un triangle isocèle en E. 6 5 =
𝟑𝟎 𝒌𝒈 58 ×520 ×221 ×2−1
 DAE 510+21−1 ×220
̂ = 90°, d’où
On a : E ∉ (AD) et mes 𝐷𝐴𝐸 =
58+20 ×221−1
20
DAE est un triangle rectangle en D. 5 30
×2
= 20
28
5 ×2
= 530−28
 𝑧 3 = 5². D’où : 𝒚 = 𝟐𝟓𝒌𝒈.
6 18 40 6×18×40 4320 4°) a - On a : ≈ 0,4285714285
On a : 𝑧 = × × donc = = . 7
4 9 6 4×9×6 216 3
Par suite 𝒛 = 𝟐𝟎 𝒌𝒈.  L’approximation décimale d’ordre 2 par défaut de est 0,42.
7
5 3
3°) Donnons un encadrement de par deux  L’approximation décimale d’ordre 3 par excès de est 0,429.
7
13 3 5
nombres décimaux consécutifs d’ordre 2. b - Donnons les arrondis d’ordre 2 des nombres et
7 13
5 𝟓 3
≈ 0,3846153846 ; donc 0,38 < < 0,39.  L’arrondi d’ordre 2 de est 0,43.
13 𝟏𝟑 7
5
 L’arrondi d’ordre 2 de est O,38.
13
Problème 2
1
Reproduisons le jardin de Illiassou avec les différents domaines à l’échelle de puis construisons les
1000
̂ ̂
droites (Δ1) et (Δ2) bissectrices respectives des angles 𝐷𝐸𝐶 et 𝐶𝐷𝐸 .
Calculons les dimensions réduites A E B
(Δ2)
146
AFFO Aboudoulaye
(Δ)
M
 AB = 60 𝑚
60𝒎 ×1
On a: = 0,06𝑚 = 6 𝒄𝒎
1000
 BC = 40 𝑚
40𝒎 ×1
On a: = 0,04𝑚 = 4 𝒄𝒎
1000
 AE = EB = 30 𝒎
30𝒎 ×1
On a: = 0,03𝑚 = 3 𝒄𝒎.
1000
5°) a - Marquons le point M intersection des droites (Δ1) et (Δ2). (Voir figure).
b - Justifions que les droites (AB) et (DC) sont parallèles.
(AB) ⏊ (AD)
On a : Donc (AB) // (DC)
(DC ⏊ (AD)
c - Déterminons d[A ; (DC)] ; d[C ; (AE)] ; d[M ; (Δ1)] et d[(AB) ; (DC)].
On a: (AD) ⏊ (DC) et D ∈ (DC) donc d[A ; (DC)] = AD =BC = 40 𝑚 ;
On a: (BC) ⏊ (AE) et B ∈ (AE) donc d[C ; (AE)] = AD =BC = 40 𝑚 ;
On a: M ∈ (Δ1) donc d[M ; (Δ1)]= MM = 0 𝑚
On a: (AB) // (DC) et (AD) ⏊ (AB) donc d[(AB) ; (DC)] = AD =BC = 40 𝑚 .
6°) a - Démontrons que le point M est équidistant des droites (CE) et (DC).
̂ , donc d[M ; (EC)]= d[M ; (DE)]. (1)
M ∈ (Δ1) et (Δ1) est la bissectrice de l’angle 𝐷𝐸𝐶
̂ , donc d[M ; (DE)]= d[M ; (DC)]. (2)
M ∈ (Δ2) et (Δ2) est la bissectrice de l’angle 𝐶𝐷𝐸
De et , on déduit que : d[M ; (EC)]= d[M ; (DC)]. D’où le point M est équidistant des droites (CE) et
(1) (2)
(DC).
b - Justifions que le point M appartient à la bissectrice de l’angle 𝐷𝐶𝐸̂.
On a : d[M ; (EC)]= d[M ; (DC)], par conséquent le point M appartient à bissectrice de l’angle 𝐷𝐶𝐸 ̂.
c - Déduisons le point remplissant les conditions du le lieu où sera implanté le lampadaire.
Le point M étant équidistant des droites (CE) et (DC), alors le lampadaire sera implanté au point M.
7°) Construisons l’axe médian (Δ) des droites parallèles (AB) et (DC).
(Voir figure).
Problème 3
b - Ecrivons en produit de facteurs du premier
8°) a - Développons et réduisons chacune des
degré les expressions T(𝑥) ; L(𝑦) et C(𝑧).
expressions T(𝑥) ; L(𝑦) et C(𝑧).
 On a : T(𝑥) = (𝑥 + 3)(𝑥 − 3) + 3(𝑥 + 3)(𝑥 −
 On a : T(𝑥) = (𝑥 + 3)(𝑥 − 3) + 3(𝑥 + 3)(𝑥 − 1)
1)
Donc T(𝑥) = 𝑥² − 3² + 3𝑥² − 3𝑥 + 9𝑥 − 9
Donc T(𝑥) = (𝑥 + 3)[(𝑥 − 3) + 3(𝑥 − 1)]
Soit T(𝒙) = 𝟒𝒙² + 𝟔𝒙 − 𝟏𝟖.
T(𝑥) = (𝑥 + 3)[ 𝑥 − 3 + 3𝑥 − 3]. D’où
 On a : L(𝑦)= (2𝑦 + 4)2 − (𝑦 + 2)²
T(𝑥) = (𝑥 + 3)(4𝑥 − 6) soit T(𝒙) = 2(𝒙 + 𝟑)(𝟐𝒙 − 𝟑)
Donc L(𝑦) = (2𝑦)2 + 2 × 2𝑦 × 4 + 42 − (𝑦 2 + 2 × 𝑦 × 2 + 22 )
 On a : L(𝑦)= (2𝑦 + 4)2 − (𝑦 + 2)2
= 4𝑦² + 16𝑦 + 16 − 𝑦² − 4𝑦 − 4 . Donc L(𝑦)= [(2𝑦 + 4) − (𝑦 + 2)][ (2𝑦 + 4) + (𝑦 + 2)]
Soit L(𝒚) = 𝟑𝒚² + 𝟏𝟐𝒚 + 𝟏𝟐 L(𝑦)= [2𝑦 + 4 − 𝑦 − 2][ 2𝑦 + 4 + 𝑦 + 2] d’où
 On a : C(𝑧)= 3(𝑧 + 3)(𝑧 − 1) + 4(𝑧 − 1)(𝑧 + 4) L(𝑦)= (𝑦 + 2)(3𝑦 + 6) soit L(𝒚)= 𝟑(𝒚 + 𝟐)(𝒚 + 𝟐).
Donc C(𝑧)= 3 𝑧² − 3𝑧 + 9𝑧 − 9 + 4𝑧² + 16𝑧 − 4𝑧 − 16.  On a : C(𝑧)= 3(𝑧 + 3)(𝑧 − 1) + 4(𝑧 − 1)(𝑧 +
Soit C(𝒛)= 𝟕𝒛𝟐 + 𝟏𝟖𝒛 − 𝟐𝟓 4)
Donc C(𝑧)= (𝑧 − 1)[3(𝑧 + 3) + 4(𝑧 + 4)].
D’où C(𝑧)= (𝑧 − 1)[3𝑧 + 9 + 4𝑧 + 16]
9°) a - Calculons T(30) ; L(25) et C(20). bsoit
- Soit M la recette
C(𝒛)= totale+de𝟐𝟓)
(𝒛 − 𝟏)(𝟕𝒛 monsieur
. Illiassou lors de cette
 On a : T(𝑥) = 4𝑥² + 6𝑥 − 18 saison. Justifions que M =363 360 F CFA.
donc T(30)= 4 × 30² + 6 × 30 – 18 On a : M = [T(30) × 4 + L(25) × 4 + C(20)× 4] × 10 F CFA
= [3762 × 4 + 2187 × 4 + 3135 × 4 ] × 10
D’où T(30) = 4 × 900 + 180 -18 soit T(30) = 3762 .
= (15 048 + 8 748 + 12 540) × 10.
 On a : L(𝑦) = 3𝑦² + 12𝑦 + 12 D’où M =363 360 F CFA .
donc L(25) = 3 × 25² + 12 × 25 + 12 d’où c - Déduisons l’arrondi d’ordre 1 du montant prévu pour
L(25) = 3 × 625 + 300 +12 soit L(25) = 2187 . l’achat des intrants.
 0n a : C(𝑧) = 7𝑧² + 18𝑧 − 25 Soit Mi le montant prévu pour les intrants.
donc C(20) = 7 × 20² + 18 × 20 – 25 d’où On a : Mi = 363 360 × =
3 1 090 080
≈ 155 725,71429.
7 7
C(20) = 7 × 400 + 360 – 25 soit C(20) = 3135 . L’arrondi d’ordre 1 du montant prévu pour l’achat des intrants
est alors égal à 155 725,7 F CFA.
147
AFFO Aboudoulaye
Problème 1
1°) a – Donnons deux autres noms du plan (EFH). (EF) ⊂ (EFH) et (EH) ⊂ (EFH)
On a : (EFG) et (FGH). (EF) et (EH) sont sécantes en E
b – Justifions que la droite (EG) est incluse (AE) ⏊ (EF)
dans le plan (EFH). (AE) ⏊ (EH) ; par conséquent (AE) ⏊ (EFH).
On a : E ∊ (EFH) et G ∊ (EFH) : d’où (EG) ⊂ (EFH). Déduisons que (AEC) ⏊ (EFH).
2°) Démontrons que (AE) ⏊ (EFH). On a : (AE) ⏊ (EFH) et (AE) ⊂ (AEC) ; d’où (AEC) ⏊ (EFH).
3°) a – Démontrons que les plans (ABC) et (EFH) sont parallèles. 4°) Justifions que les droites (BD) et (FH)
On a : (AE) ⏊ (EFH) et (AE) ⏊ (ABC) ; d’où (EFH) // (ABC). sont coplanaires.
b – Déduisons que (AB) // (EFH).
On a : (AB) ⊂ (ABC) et (ABC) // (EFH) ; d’où (AB) // (EFH). (DH) ⏊ (CG)
On a : Donc (DH) // (BF)
(BF ⏊ (CG)
[DH] et [BF] sont deux côtés opposés du quadrilatère DBFH, (DH) // (BF) et DH = BF ; donc DBFH est un
parallélogramme. Ainsi (BD) // (FH) (comme supports de deux côtés opposés d’un parallélogramme). Par
conséquent les droites (BD) et (FH) sont coplanaires.
Problème 2
5°) Le solide 3 est un cône de révolution.
6°) Soit ℎ la hauteur de ce cône de révolution. 𝑉=
𝑟²𝜋ℎ
; donc 𝑉 =
4,5²×𝜋×6
soit 𝑽 = 𝟒𝟎, 𝟓𝝅𝒎3.
D’après la propriété de Pythagore on a : 3 3
1
𝑎² = ℎ² + 𝑟² ; donc ℎ² = 𝑎² − 𝑟² et par suite 𝒉 = 𝟔𝒎. 7°) Réalisons un patron de ce solide à l’échelle de .
100
Soit 𝐴𝑡 l’aire de la surface totale de ce cône de révolution. Soit α la mesure de l’angle au centre du secteur
On a : 𝐴𝑡 = 𝜋𝑟(𝑎 + 𝑟) ; donc 𝐴𝑡 = 54𝜋𝑚². angulaire représentant le patron de la surface latérale.
𝑟 ×360° 4,5 ×360°
Soit 𝑉 le volume de ce cône de révolution On a ; α = ; donc α = soit α = 216°.
𝑎 7,5
Calculons les dimensions réduites
 𝑎 = 7,5𝑚.
7,5𝑚 ×1
=0,075 𝑚 = 7,5 𝒄𝒎.
100
𝑎 = 7,5𝑚  𝑟 = 4,5𝑚
4,5𝑚 ×1
=0,045 𝑚 = 4,5 𝒄𝒎
100
𝑟 = 4,5𝑚
Problème 3
8°) Représentons en perspective cavalière à
1
l’échelle de le cube MNPQIJKL
100
 Calculons l’arête réduite 9°) a – Justifions la nature du solide SMNPQ.
𝑎 = 6𝑚 MNPQ est un carré et SM = SN = SP = SQ ; donc SMNPQ est
6𝑚 ×1
=0,06 𝑚 = 6 𝒄𝒎 une pyramide régulière à base carrée.
100
b – Soit 𝐴 l’aire totale du solide SMNPQ.
Q P On a : 𝐴 =
𝑛 ×𝑎 ×𝑐
+ 𝑐² ; donc 𝐴 =
4×4×6
+ 6² soit 𝑨 = 𝟖𝟒𝒎².
2 2
10°) Trouvons le volume 𝑉 d’air que peut contenir le solide 2.
On a : 𝑉 = 𝑉(𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑀𝑁𝑃𝑄𝐼𝐽𝐾𝐿) +
M N 𝑉(𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑀𝑁𝑃𝑄) ; donc
𝑀𝑁² × 𝑆𝑂 6² × 4,8
𝑉 = 𝑀𝑁3 + ; donc 𝑉 = 63+ et par suite 𝑽 =
3 3
𝟐𝟕𝟑, 𝟔𝒎3.
L K
α=45°
I J 148
AFFO Aboudoulaye

Problème 1
1°) Justifions la nature de chacun des triangles
RST, ABC et BID. 2°) Déterminons la distance BC.
 RST Considérons le triangle ABC rectangle en A. D’après la
RS = RT ; donc le triangle RST est un triangle isocèle propriété de Pythagore, on a : BC² = AB² + AC². Ainsi BC² =
en R. De plus (RH) est la fois hauteur et la médiane 4,8² + 6,4² soit BC² = 64. Par suite BC = 8 𝒅𝒂𝒎.
issue du sommet R ; d’où le triangle RST est un 3°) Déduisons la nature du triangle PIC.
8
triangle équilatéral. 𝐵𝐶
I milieu du segment [BC] ; donc IC = = soit IC = 4 𝑑𝑎𝑚.
2 2
 ABC On a : PC² = 25 et IC² + IP² = 25 ; donc PC² = IC² + IP².
[BC] est le diamètre du cercle (C) et A ∊ (C) ; Donc, d’après la réciproque de la propriété de Pythagore,
d’où ABC est un triangle rectangle en A. le triangle PIC est rectangle en I.
 BID
BI = ID = 𝑟 et (BI) ⏊ (ID) ; d’où le triangle BID est un
triangle rectangle et isocèle en I.
Problème 2
1
4°) Reproduisons le triangle RST à l’échelle de .
1000 a°) Démontrons que le point N est le milieu du segment [RT].
Calculons les dimensions réduites.
(MN) ⏊ (RH) et (TH) ⏊ (RH) ; d’où (MN) // (TH).
RS = 7,5𝑑𝑎𝑚
7,5𝑑𝑎𝑚×1 Dans le triangle RTH, on a : M milieu de [RH],
= 0,0075𝑑𝑎𝑚 (MN) // (TH) et N l’intersection des droites (MN) et (RT) ;
1000
= 7,5 𝑐𝑚. R d’où N est le milieu du segment [RT].
b°) Déduisons la distance MN.
Dans le triangle RTH, on a : M milieu de [RH],
(MN) // (TH) et N milieu du segment [RT] ; donc
1 1 1
MN = TH or TH = ST. Ainsi MN = ST et par suite
2 2 4
MN = 1,875 𝒄𝒎.
(C’) 5°) Justifions que les droites (EM) et (RS) sont parallèles.
M N Dans le triangle RSH, on a : M milieu de [RH] et E milieu de
[SH] ; d’où (EM) // (RS).
6°) Marquons le point G intersection des droites
G (RH) et (SN). (Voir figure ci-contre)
2
Justifions que SG = SN.
60° 3
(RH) et (SN) sont les médianes du triangle RST et
S E H T G l’intersection de (RH) et (ST) ; d’où G est le centre
2
de gravité du triangle RST et par conséquent SG = SN.
3
7°) Démontrons que SG = RG = TG.

 H milieu de [ST] et (RH) ⏊ (ST) ; donc (RH) est la médiatrice du segment [ST]. De plus G ∊ (RH) ;
d’où SG = GT.
 RST est un triangle équilatéral et (SN) la médiane relative au côté [RT] ; donc (SN) est la
médiatrice du côté [RT]. De plus G ∊ (SN) ; d’où GR = GT.
 On a : SG = TG et GR = TG ; d’où SG = TG = GR.
 Construisons le cercle (C’) circonscrit au triangle RST. (Voir figure ci-dessus).
Problème 3
8-a°) Développons et réduisons CA (𝑥) et CB (𝑥).
On obtient CA (𝑥) = 8𝑥² − 2𝑥 − 15 et CB (𝑥) = 51𝑥² + 37𝑥 + 2
b°) Ecrivons CB (𝑥) sous forme d’un produit de facteurs du premier degré en 𝑥.
149
AFFO Aboudoulaye
On obtient CA (𝑥) = (2𝑥 -3)(4 𝑥 + 5) et CB (𝑥) = (3 𝑥 +2)(17𝑥 + 1).

9°) Précisons le coût le plus avantageux pour le comptable s’il achetait exactement 8 cartons de carreaux.
On a : CA (8) = 8 × 8² − 2 × 8 − 15 et CB (8) = 51 × 8² + 37 × 8 + 2 ; donc CA (8) = 481 et CB (8) = 3562.
481 < 3562 ; donc le coût le avantageux pour le comptable s’il achetait exactement 8 cartons de carreaux
est le coût CA.

Problème 1
1- a°) Donnons deux autres noms du plan (ABC).
3-a°) Démontrons que les plans (AEH) et (BCF) sont parallèles.
On a : (ABD) et (BCD).
(AB) ⏊ (AEH) et (AB) ⏊ (BCF) ; d’où (AEH) // (BCF).
b°) Justifions que la droite (BD) est incluse
b °) Déduisons que (AE) // (BCF).
dans le plan (ABC).
(AE) ⊂ (AEH) et (AEH) // (BCF) ; d’où (AE) // (BCF).
B ∊ (ABC) et D ∊ (ABC) ; d’où (BD) ⊂ (ABC).
4°) Justifions que les droites (AC) et (EG) sont coplanaires.
2°) Démontrons que (DH) ⏊ (ABC).
(AE) // (DH) et (DH) // (CG) ; donc (AE) // (CG).
(AD) et (DC) sont sécantes en A ;
[AE] et [CG] sont deux côtés opposés du quadrilatère ACGE ;
(AD) ⊂ (ABC) et (DC) ⊂ (ABC) ;
(AE) // (CG) et AE = CG ; donc ACGE est un parallélogramme.
(DH) ⏊ (AD) ;
[AC] et [EG] sont deux côtés opposés du parallélogramme
(DH) ⏊ (DC) ;
ACGE ; donc (AC) // (EG). D’où les droites (AC) et (EG) sont
D’où (DH) ⏊ (ABC).
coplanaires.
Déduisons que (AEH) ⏊ (ABC).
(DH) ⊂ (AEH) et (DH) ⏊ (ABC) ; par conséquent
(AEH) ⏊ (ABC).
Problème 2
5°) Le solide 3 est un cône de révolution.
b°) Calculons le volume 𝑉 du solide 3.
6-a°) Calculons l’aire de la surface totale 𝐴𝑡 du solide 3. 𝜋𝑟²ℎ 𝜋 × 3,6² × 4,8
𝑉= ; donc 𝑉 = et par suite 𝑽 = 𝟐𝟎, 𝟕𝟑𝟔𝝅𝒎3.
D’après la propriété de Pythagore, on a : 𝑎² = ℎ² + 𝑟² ; 3 3
donc 𝑎² = 4,8² + 3,6² et par suite 𝒂 = 𝟔𝒎. 7°) Déterminons la mesure α de l’angle au centre du secteur
angulaire représentant le patron de la surface latérale.
𝐴𝑡 = π𝑟(𝑎 + 𝑟) ; donc 𝐴𝑡 = π × 3,6(6 + 3,6) et par 𝑟 × 360° 3,6 × 360°
On a : α = ; donc α = et par suite α = 216°.
suite 𝑨𝒕 = 𝟑𝟒, 𝟓𝟔 𝒎². 𝑎 6
Problème 3
1 1
8°) Représentons en perspective cavalière à l’échelle de le cube MNPQIJKL ( α=45° et 𝑐 = ).
100 2
Calculons l’arête réduite du cube.
6𝑚 ×1
=0,06 𝑚 = 6 𝒄𝒎
100
Q P 9°) a – Justifions la nature du solide SMNPQ.

MNPQ est un carré et SM = SN = SP = SQ ; donc SMNPQ est une pyramide
régulière à base carrée.
M N b – Soit 𝐴 l’aire totale du solide SMNPQ.
𝑛 ×𝑎 ×𝑐 4×4×6
On a : 𝐴 = + 𝑐² ; donc 𝐴 = + 6² soit 𝑨 = 𝟖𝟒𝒎².
2 2
10°) Trouvons le volume 𝑉 d’air que peut contenir le solide 2.
L K On a : 𝑉 = 𝑉(𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑀𝑁𝑃𝑄𝐼𝐽𝐾𝐿) + 𝑉(𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑀𝑁𝑃𝑄) ; donc
𝑀𝑁² × 𝑆𝑂 6² × 4,8
𝑉 = 𝑀𝑁3 + ; donc 𝑉 = 63+ et par suite 𝑽 = 𝟐𝟕𝟑, 𝟔𝒎3.
3 3
α=45°
I J
11°) Déterminons le salaire d’un ouvrier, d’un contrôleur et celui du directeur.
Soit 𝑥 le salaire d’un ouvrier, 𝑦 d’un contrôleur et 𝑧 celui du directeur.
 On a : 34𝑥 + 3𝑦 + 𝑧 = 2 160 000 ; 𝑦 = 𝑥 + 25000 et 𝑧 = 4𝑥 + 35000. Ainsi, on a :
34𝑥 + 3(𝑥 + 25000) + 4𝑥 + 35000 = 2 160 000.
 34𝑥 + 3(𝑥 + 25000) + 4𝑥 + 35000 = 2 160 000 équivaut à : 41𝑥 + 110000 = 2 160 000 et par
suite 𝑥 = 50000.
 Pour 𝑥 = 50000, on a : 𝑦 = 50000 + 25000 ; donc 𝑦 = 75000.
 Pour 𝑥 = 50000, on a : 𝑧 = 4 × 50000 + 35000 ; donc 𝑧 = 235000.
150
AFFO Aboudoulaye
 Le salaire d’un ouvrier est 50000F, celui d’un contrôleur est 75000F et celui du directeur est
235000F.
151
AFFO Aboudoulaye

ACTIVITÉS 4ème CORRIGEES

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

ACTIVITÉS 4ème CORRIGEES

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

FICHES PEDAGOGIQUES 4ième

SA N°1 : CONFIGURATIONS DU PLAN

1- Angle au centre d’un cercle

SA N°2 : CONFIURATIONS DE L’ESPACE

SA N°3 : APPLICATIONS DU PLAN

SA N°4 : ORGANISATION DES DONNEES

AFFO Aboudoulaye Page 1

a) Les compétences disciplinaires:

1.1.2 Connaissances et techniques

1.1.3 Stratégie objet d’apprentissage : Résolution de problèmes.

1.2 Durée : 56 heures

pour les résidences familiales délimitent la parcelle triangulaire

FOFO se propose alors d’étudier d’abord leurs fonctions.

Stratégies et durées : TI : 10min TG : 10min TC : 10min

̂ intercepte l’arc AM.

B Fofo se demande si les arcs AB et CD ont la même

P1 : « Dans un cercle, si deux angles au centre ont la même mesure, alors

b°) Démontre que les arcs MN et PQ ont la même longueur.

1°) Calcule la longueur de l’arc BC puis déduis-en la mesure de l’angle au

 mes 𝐵𝐼𝐸̂ = mes 𝐷𝐼𝐶̂ (comme angles opposés par le sommet) ;

 La corde [BC] sous-tend l’arc BC ; la corde [DE] sous-tend l’arc DE

4°) Ecrivons sous forme d’une puissance de 10 chacune des opérations

b°) Déduisons que 𝑥 = 625 × 10−5 .

3°) Donnons un encadrement de 𝑦 par deux puissances de 10

10-5 < 8 ×10-5 < 10 – 4 :

nombre décimal d’ordre 11.

2°) Construisons les symétriques A’, B’, C’ et D’ respectifs des points A, B,

- Nombres rationnels négatifs.

1°) Comparons les nombres rationnels suivants :

Stratégies et durées : TI : 5min TG : 5min TC : 10min

Stratégies et durées : TI : 5min TG : 5min TC : 5min

1°) Soit H le point d’intersection de la droite (D) et de la perpendiculaire

La longueur AH est la longueur du chemin le plus court que Tené peut

1°) Comparons SH à chacune des distances SA, SB et SC.

Soit M un point de la droite (AB). On a : 𝑑[M ; (CD)] = AD.

1°) Construisons la médiatrice (Δ) du segment [AB] puis marquons le

3°) Justifions que ; 𝑑[(Δ) ;(D1)]= 𝑑[(Δ) ;(D2)].

1°) Démontre que les droites (D) et (D’) sont perpendiculaires.

1°) Démontrons que les droites (D) et (D’) sont perpendiculaires.

Droite Droite symétrique Droite symétrique par

o S(D) (OA) = (OB) et S(D)(OB) = (OA) ; d’où (D) est un axe de

« Si un point est équidistant de deux droites sécantes (OA) et (OB), alors

1 - a°) Justifions que les droites (Δ) et (Δ’) sont parallèles.

M appartient à la bissectrice de l’angle 𝐵𝐴𝐶̂ ; donc 𝑑[M ; (AC)] = 𝑑[M ;

o 𝐴1 = 𝑐 × 𝑐 et 𝑐 = 𝑎 + 2 ; d’où 𝐴1 = (𝑎 + 2)(𝑎 + 2) ou 𝐴1 = (𝑎 + 2)²

F = (a + b)² ; G = (a – b)²; et H =(a – b)( a + b).

Propriété (identités remarquables).

 B’ milieu de [AC] ; donc AB’ = B’C or AB’ = KB ; donc KB = B’C.

Stratégies et durées : TI : 5min TG : 5min TC : 10min

ABC est un triangle, C’ le milieu de [AB]. La droite (D) parallèle à (BC)

Stratégies et durées : TI : 15min TG : 15min TC : 30min

2°) Justifions que le quadrilatère M’MCB est un parallélogramme.

4°) Complétons le déductogramme ci-dessous :

Considérons le triangle ABC. On a : M milieu de [AB] ; M ∊ (D) et

 Dans le triangle ABC, on a : N milieu de [BC] et P milieu de [AC] ;

3°) Recopions et complétons la phrase suivante : « Dans un triangle, les

- La parallèle à (AB) passant par C et la parallèle à (BC) passant par

 BC = B’A et BC = AC’ ; donc B’A = AC’. Or A ∊ [B’C’] ; d’où A est le

2°) Construisons l’orthocentre H du triangle MNP.

3°) O, P et Q sont les projetés orthogonaux de I respectivement sur les

2°) Recopions et complétons la phrase suivante : « Les trois bissectrices d’un

1°) ABC est un triangle. Construis le cercle circonscrit au triangle ABC

1°) Construisons le cercle (C)

2°) Construisons le triangle