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p27 dernière colonne tableau 21 lire γQ,iψ 0,i Qk,I et 1,30.ψ0,i Qk,i
p 27 tableau 22 lire ψ 2,i Qk,i. dans la dernière colonne
10.2.6 États limites en situations accidentelles incendie.
∑ Gkj + ψ 1,1 . Qk 1 + ∑ψ 2i Qi
Avec ψ1=0,5 et ψ2=0 ,3 pour l’habitation par exemple.
Le vent est pris avec ψ2=0 en accompagnement de l’action de base
Attention, l’eurocode ne retient pas une contrainte de compression uniforme sur une largeur
beff, mais une contrainte variable dont la résultante est plus proche de l’axe médian
F x a 1 1
T= ( − ) = ( x − a ) F en posant z = h/2
2 4 4 z 4h
Note : Attention , l’eurocode retient x=(h+0,3a)/4 < beff/4 avec beff= H/2 + 0,65.a
1 0,7a
T= (1 − ) F avec H = 2h
4 h
Par définition, la composante équilibrée σTE n'est pas "linéaire" dans la section ; il en va donc de même
des auto-contraintes qu'elle crée σTE.
Note : La plupart des règles de vérification énoncées dans les eurocodes matériaux ne sont alors plus
directement applicables.
Il est généralement admis de ne pas tenir compte explicitement de la composante équilibrée dans les
calculs de section. Pour les ponts en béton ses effets sont couverts par un ferraillage de peau adapté
Fig 30: Représentation schématique des composantes constitutives d’un profil de température
L'Eurocode1 partie°1-5 impose de considérer un grad ient thermique négatif. Dans ce cas, la fibre
inférieure du tablier par exemple est plus chaude que la fibre supérieure. Ce cas correspond au
refroidissement du tablier pendant la nuit (les déperditions de chaleur sont plus élevées sur la face
supérieure que sur la face inférieure). Les moments hyperstatiques engendrés par un gradient
thermique négatif tendent la fibre supérieure d'une poutre.
La distinction entre variation rapide et lente du thermique, introduite dans le BAEL n'a pas été reprise
dans le eurocode. L'intégralité de l'action thermique doit être considérée comme une action de courte
durée. C’est nouveau.
L’action doit donc être calculée avec le module sécant Ecm.
α T I fiss
ω=− ⋅ ⋅ ∆TM
h I brute
Attention, l'action thermique intervient dans toutes les combinaisons d'actions aux ELS (annexe A2 de
l'Eurocode 0), donc également dans la combinaison quasi-permanente (contrairement aux pratiques
antérieures). On peut toutefois négliger l'action thermique aux ELU [EC2-1-1 2.3.1.2].
f yk
(k − 1)
γs
P 69 Cela conduit, à une pente égale à
f yk
ε −
γ s .Es
uk
soit 953 MPa pour les aciers de type A de ductilité moyenne (k = 1,05)
soit 727 MPa pour les aciers à haute ductilité (k = 1,08)
d’ou pour des allongements d’aciers supérieurs à 2,17.10-3 une contrainte de
σ = 435 + 727 (ε -2,17 10-3) < 470 MPa pour les aciers à haute ductilité
σ = 435 + 953 (ε -2,17 10-3) < 455 MPa pour les aciers à ductilité normale
-----------------------------------------------
Ch 2 :
P 79 1.3.4 annexe nationale ∆Cdev=5 cnom=20+5
commentaire lire n=∞ et non µ
eme
P 87 4
eme
P 95 2 commentaire mais cette méthode …….calcul entre axes d’appuis
eme
P96 2 paragraphe (1+0,3.α) au moment isostatique
P102 3.3.4 : remplacer comme la courbure est constante sur……(voir commentaire 3.3.4)
1 1
La rotation plastique ultime est prise égale à θu = k .∆( − ).lp
r re
avec lp la longueur plastifiée. (Attention, si la zone plastique s’étend des deux cotés de la rotule cette valeur est à
multiplier par 2 (1,2=0,6x2)) et 1/re la courbure atteinte pour le moment plastique.
En fait, lp est fonction de la hauteur comprimée y et de la distance a entre la rotule et le point de
moment nul. C’est la raison de la correction par le coefficient λ =a/d des rotations limites indiquées
sur la figure 5.6N de l’EC2.
D’autres auteurs corrigent directement la rotation limite par ce coefficient.
On peut retenir une valeur par excès de la rotation limite.
1 1 ε cu − ε ce
θu = k .∆( − ).lp < k . .lp avec y la hauteur comprimée.
r re y
εce correspond au raccourcissement du début du palier plastique de la courbe béton, soit εc2 = 2.10-3. Le
coefficient k est en général inclus dans la formule donnant lp
L’eurocode 2 simplifie et retient lp=0,6.h ou le double si la zone plastique intéresse les deux cotés. Il
donne aussi un résultat global fonction de y/d (xu/d) qui évite le calcul de ε cu − ε ce
λL l
P 127 3.3.6.2 ne pas confondre 1 et l lire pour les triangles 1, 2, 6, 7 …= .δ o ;
6
-----------------------------------------------
∅²
Ch 3 : : p143 fig 3 lire d ≥3∅ et Fbt = π .f yd
4
P 144 ab moitié de la distance entre axes ……
Incorporer p144 avant le para 3
NOTE 1 importante
La France dans ses recommandations précisent les points suivants : Si la poutre comporte des cadres sur appuis qui frettent
les faces latérales , alors on peut considérer que cette zone prés du parement n’existe plus, et on peut traiter ces aciers prés
des faces comme les aciers intermédiaires, avec une armature transversale
Fig conditions à respecter pour le aciers prés des joues des poutres
Rajouter la note 2
Note 2 des recommandations françaises
La France précise que le retour de 5 φ ne s’applique qu’ à la dernière courbure. En effet , il est acté par les membres de la
commission européenne, que cette équation 8-1 est très pénalisante, il a été décidé de retenir l’application de cet article du
retour de 5φ qu à la dernière courbure
Cette disposition va simplifier les ancrages
P 157- 158 5.2.4 Cas des boites d’attentes : remplacer le texte par
Acalcul
.lo=1,5.lbrqd. > max(15.Ǿ ; 20 cm ; 0,45.lbrqd)
Amis en place
Pour un béton C25, on a : 1,5.lbrqd=60.Ǿ en partie basse ou en partie haute si dalle d’épaisseur inférieure à
25 cm.
Si les aciers se recouvrent au maximum de leur capacité, lo=60Ǿ
Note : Le BAEL donne 2x45Ǿ=90Ǿ si les aciers de répartition qui cousent la couture sont au dessous , et
3x45Ǿ=135Ǿ si ils sont placés en dessus.
Si les recouvrements se font sur un même lit, on peut recouvrir 100% dans la même section ; deux cas se
rencontrent :
- soit l’espacement des aciers en recouvrement est supérieur à 10Ǿ, et le recouvrement se fait
sur 1,5.lo avec la couture des aciers de répartition.
- soit l’espacement des aciers en recouvrement est inferieur à 10Ǿ, et le recouvrement se fait
aussi sur 1,5.lo mais avec des cadres ou épingles en couture pour éviter le « feuilletage « (découpage de
la dalle sous forme d’un mille feuilles) de la dalle.
**************************************************************************************************************
Ch 5 :
p 191 fig 7 lire ρwmin et non Pwmin
p 198 fig 11 lire ρw= Asw/b.s s et non δ.
P 200 Pour la traction, vérifier que l’angle vérifie 1 + σ ct / f ctm ≤ cotθ ≤ 2,5. 1 + σ ct / f ctm
P 205 créer un nouveau paragraphe
l − av
P 220 6.2.1 corriger par : VEd,réduit2 =β.Pu. avec β = av/2.d et l la portée entre nu de la poutre
l
Remplacer les pages 221 à partir de la fig 32 à 226 avant §7 par
*
Fig. 32 : charge ponctuelle à l’about
Attention: il faut bien distinguer le calcul des cadres, et la vérification de la bielle.
• Première approche
- Soit appliquer la formule 6-9 avec une bielle à 21°8 :
VRd,max =b.z.ν1.fcd/(cotθ+tanθ) =0,42 MN >0,278 MN valide cette inclinaison
- Soit calculer l’angle limite sur la base d’un cisaillement de ;
VEd 0,278
τ Ed = = = 3,43 MPa
b z 0,9.0,45.0,20
1 2τ 1 2 .3,43
θ u = arcsin( Ed ) = arcsin( ) =17°43 <21°8, on retient : 21°8.
2 ν 1 f cd 2 12
Ce qui correspond à une bielle qui s’étend jusqu’ à 2,5.z =1m
Note 1 : attention, l’eurocode impose de vérifier que l'effort tranchant sur appui n'excède
pas VRd,max (6.2.1(8)). En principe si on vérifie la compression de la bielle moyenne à
l’about, on n’a pas à vérifier cette condition. Cette condition limite les risques
d’écrasement des bielles. Donc vérifier que VEd=278 kN < VRDmax
L’espacement des cadres est calculé sur la base du cisaillement de 3,43 MPa:
A sw V
De θ u = 21°8 f yd = 0,45 Ed = 0,28 pour VEd = 0,278 kN
s d
A sw
= 6,4 cm ² / ml soit un cadre HA 8 , avec e = 16 cm à l’about .
s
Ensuite, on détermine le tranchant au droit de la charge: VEd=234 kN,
A sw VEd A sw
f yd = = 5,4 cm ² / ml soit e=19 cm avec V=234 kN
s z.cot(21°8) s
Note : On peut conserver un espacement de 16 cm pour simplifier sur 60 cm
A sw VEd A sw
f yd = = 3,1 cm ² / ml soit e=33 cm avec V=134 kN
s z.cot(21°8) s
Note : 33 cm correspond à l’espacement maximal des cadres (voir plus loin)
VEd 0,278
τ Ed = = = 3,48 MPa , soit toujours une bielle à 21°8.
b z 0,9.0,45.0,20
Note : Et non avec 0,207 MN ( τ Ed = 2,56 MPa qui donnerai dans notre cas le
même angle
Mais attention également, la bielle de 21°8 intéresse la poutre sur z.cotθ=1 m et dépasse
la charge ponctuelle située à 60 cm
Il faut vérifier que la part d’armatures centrées sur 0,75.av =45 cm cousent bien la part
de tranchant transféré sur l’appui, soit
VEd 1 0,207
ΣAsw> = = 4,78 cm²:
f ywd 435
on dispose ces armatures sur la zone délimitée par 0,75 av, c’est à dire 45 cm
On dispose donc de 5 cadres HA 8 soit 5 cm² > 4,78 cm², soit e=11 cm
Et completer par
Si on retient la bielle de 21°8 qui couvre untreillis sur 1m, l’espacement des cadres doit
être alors continuer jusqu’à 1m, et suivre le diagramme du tranchant après la charge
ponctuelle. On suit la courbe du tranchant.
Note : Bien retenir que la formule 6-9 avec une bielle à 21°8 :doit être toujours
vérifiée sur le tranchant non réduit, même si on applique β :
VRd,max = b.z.ν1.fcd/(cotθ+tanθ) =0,42 MN >0,278 MN ok
• Vérification du pourcentage minimum
A sw 0,278 A sw
f yd = = 10,8 cm² / ml soit e=9 cm : très pénalisant
s z.cot(34) s
Exemple 2.
Soit la poutre 70 cm x 113 cm en C25.
7,10 − 2,14
VEd(x=0)=231,7(
7 ,10
2 ) +346,5. = 1065 kN car charges ponctuelles.
7,10
Cette valeur est conservée pour la vérification de la bielle d’about.
La discontinuité se situe à 2,14 m, juste à la zone frontière du 2d = 2,10 m, il n’y a pas transmission
directe de la charge concentrée : on peut donc calculer le tranchant à x=d=1,05 m qui est inférieur
à 2,14 m, car on est plus en zone de discontinuité si la part de charge ponctuelle a été relevée :
Note on pourrait même aller plus loin si la part de cette charge ponctuelle est relevée
juste avant l’extrémité de cette bielle
Si on garde cette valeur de d, on a :
VEd 0,82
τ Ed = = = 1,23 MPa
b z 0,9.1,05.0,7
1 2 τ Ed 1 2.1,23
θ u = arcsin( ) = arcsin( ) <21°8, soit 21°8.
2 ν 1 f cd 2 9,2
Si on retient θ=21°8 soit cotθ =2,5, on a : x=(0,9).1,05 x2,5 = 2,36 m
Note : on voit que la bielle intéresse la zone de discontinuité, on ne peut donc retenir la
charge à 2,36 m
On s’assure bien qu’à l’appui , le VRdmax est vérifié pour le tranchant maxi ;
VEd 1,065 1 2τ
τ Ed = = = 1,59 MPa θ u = arcsin( Ed ) =10° < 21°8 ok
b z 0,9.1,05.0,7 2 ν 1 f cd
VEd
Pour 820 kN ; At/s = = 8 cm²/m ; soit e=25 cm si 2 cadres de HA8
z. fyd . cot θ
5cm
On peut placer le premier cadre entre le nu d’appui et = 12,5cm ; retenons 10 cm.
tan(21°8)
Ensuite 20 cm et 3 fois 25 cm pour couvrir 1,05 m
Ensuite on calcule l’espacement à 2,14 m on a VEd=569 kN
soit 5,55 cm²/m soit un espacement de 36 cm
Donc dans cette zone, on passe de 25 cm à 36cm
Note : pourcentage minimum A/s > 0,70.(0,08. 25 ) / 500 = 5,6 cm²/m soit 36 cm
7,10 − 2,14
Vtransmis=346,5. = 242 kN A=0,242/435=5,6 cm² soit 3 cours de cadre HA8.
7,10
Note : Question : faut il rajouter ces cadres au tranchant ?
Non , car ici la présence des cadres pour reprendre le tranchant entre VEd = 820 kN et 569 kN
permet de remonter la part de Pu ; nous avons 3 cadres sur cette zone
5,20
On a donc VEd =0,200.( − 0,45) =0,43 MN< 0,46 MN ok
2
Note : il est intéressant de constater que la bielle sur appui est aussi validée (voir $ 7.2 plus loin)
En effet, si on retient une bielle courante de 45°, l’angle de la bielle sur l’appui est égale à
cotθ ’ = 0,5 , soit un angle θ ‘ =63° (voir plus loin) avec a’1=0.30 m
VEd 0,54 f
σ= = =7,78 MPa < 0,77. ck =12,8 ok
b a '1 sin²θ ' 0,25 x 0,30. sin(63°) 1,5
Mais, l’ EC2 permet d’affiner le calcul en recherchant une bielle plus inclinée que 45°
Dans notre exemple, le calcul des cadres peut être mené à d=0,45 m car cette valeur est supérieure
à z.cotθ =0,45.0,9.1= 0,40 m, calculée avec 45°
5,20 V
Note : Pour VEd =0,200.( − 0,45) =0,43 MN, on a τ = Ed = 4,3 Mpa
2 bz
Il faut vérifier à d le VRDmax, pour cela on peut revenir à la notion d’angle limite.
1 2 τ Ed
Ce cisaillement de 4,3MPa permet d’obtenir un angle de bielle θ u = arcsin( ),
2 ν 1 f cd
1 2 .4,3
soit arcsin( ) =35° < 45° : et retenir 35° s’avère plus économique que 45°. Le
2 9,2
calcul des cadres est donc à mener à z.cot(35°) =0 ,45.0,9.cot(35°)= 0,57 m > 0,45 m
5,20
VEd(35°) = 0,20.( − 0,57) = 0,40 MN < 0,46
2
Note : Il faut bien discerner l’angle de la bielle pour le calcul des cadres et l’angle pour la
vérification des compressions calculé sans décalage du tranchant
A sw VEd
f yd = pour VEd = 0,40 kN soit A/s=16,2 cm²/m
s z.cot(35°)
soit un cadre HA 10 e=10 cm sur les premiers 57 cm
A l’abscisse 57 cm ≈ 60 cm, quel angle peut on retenir ?
Pour éviter l’écrasement de la bielle à la zone de raccordement, l’angle est calculé à cette abscisse,
c’est à dire pour VEd =0,4MN
1 2τ 1 2.4
soit θ u = arcsin( Ed ) = arcsin( ) =60,4/2=30,2
2 ν 1 f cd 2 9,2
Note : Pour calculer les cadres, on retient le tranchant à z.cot(30°,2) = 70 cm plus loin
d’ou le tranchant à 0,57 +0,70=1,27 m
5,20 V
VEd =0,20.( − 1,27) =0,267 MN, soit τ = Ed =2,67 Mpa
2 bz
A sw VEd
f yd = pour VEd = 0,267 kN soit A/s=8,8 cm²/m
s z.cot(30,17)
Soit un cadre HA 10 e=18 cm sur les 70 cm
Comme le cisaillement à 1,27 m est inférieur à 2,8 Mpa (voir cours), la bielle est prise à 21°8, on
évalue donc le cisaillement à zcot(21°8°)=1m plus loin, soit à 2,27m du nu d’appui
Note : On peut recalculer l’angle limite à 1,27m et trouver un angle < 21°8
1 2τ 1 2.2,67
θ u = arcsin( Ed ) = arcsin( ) =14°< 21°8. Ok
2 ν 1 f cd 2 9,2
Le tranchant peut donc être calculé à z.cot(21°8)=2,5x0,4= 100 cm plus loin
5,20
VEd(x=2,27m) =0,20.( − 2,27) =0,O66 MN
2
A sw VEd
f yd = pour VEd = 0,066 kN soit A/s=1,5 cm²/m
s z.cot(21°8)
A sw 0,08. 25
Le pourcentage minimum:conduit à = .0,20 = 1,6cm² / m
s 500
0 ,97 m > 0,75.0,45=0,33 m.
soit en résumé 7 cadres e=10 sur 60 cm 4 cadres e=18 sur les 70 cm suivant et enfin des cadres
tous les 33 cm
cot 35°
Note : Dans notre cas, on dispose de 6 treillis élémentaires m=z. = 6 dans la zone d’about
s
cot 30°,2 cot 21,8
et m=z. = 4 sur les 70 cm suivant et enfin m=z. = 3 tous les 1 m.
0,18 0,33
Note on vérifie bien que
cot 21°8
VRd = ν f cd (bw . z ).( ) =0,31MN >V Ed(xx)=0,067
1 + cot ²21°8
Et au niveau du raccordement X’X’ , la bielle se resserre pour se raccorder à 30°2
cot 30°,2
VRd = ν f cd (bw . z ).( ) =0,40MN > VEd(xx)=0,40 ok :
1 + cot ²30,2
Fig 36 exemple de raccordement de bielles.
P 231 : remplacer la fig 41 par :
1
P 231 corriger tanθ ‘ = z/a ou sinθ’ =
a
1 + ( )²
z
(cot θ − cot α )
P 234 corriger au 7.2.3 cotθ’ = )
2
Resumé
Ch 7 :
P325 milieu de page hauteur utile 1,25-0,093 =1,16 m avec 0,093= (5x56+5x88+4x136)/14
p 273 non pas sur le ϕ∞ de la formule (7.20)
P 283 attention ……..France : cette annexe est restée informative
p 318 en annexe 1 : pas d’annexes en fait sur le site web d’eyrolles www.editions-eyrolles.com
ch 8 :
p 326 ce calcul est en fait valable
p 326 bas de page :
p 331 rajouter avant le $ Vérification directe ….. la Note importante : L’eurocode impose de
vérifier que l'effort tranchant sur appui n'excède pas VRd,max
Cette condition limite les risques d’écrasement des bielles. il faut vérifier qu’avec VEd=1458
1,458 1 2τ
kN , τ Ed = = 2,68MPa θ u = arcsin( Ed ) =13°7 <21°8
0,9 x1,10 x 0,55 2 f cd1
p 331 vérification directe de la condition VEd ≤ VRd,max
Avec VRd,max = bwz ν fcd / (cot θ + tan θ) (6-9)
On se donne des valeurs de cot θ :
cotθ =1 pour θ = 45: VEd= 1,458MN < 0.55x0.9x1.10x12/2 = 3,27 MN ok
cotθ =2,5 pour 21°8: VEd=1,458 MN<0.55x0.9x1.10x12/(2,5+0,4)=2,25 MN ok
p 233 après le premier paragraphe
Note : on aurait pu même retenir le premier cadre à 15/0,4=37 cm (bielle rouge et non bleue voir dessin ci
dessus)
Attention-----------
Fig 6 modifiée par
fig : cadres espacement.
Texte à rajouter P 334 avant le paragraphe 3 « zones d ‘about «
2-2 cas de la surface de reprise
C’est un point qui n’est pas très explicite dans l’EC2. il semble qu’on puisse l’aborder de plusieurs méthodes.
L’application de la règle des coutures donne avec VEd calculé pour la bielle à 21°8 à l’abscisse z.cot θ =
2,50m VEd=923kN, retenue pour le calcul des cadres, soit un cisaillement
0,923
τ Ed = = 1,7 MPa -
0,9 x1,10 x 0,55
Comme y< hf=0,15 , on a au droit de la reprise β=1 ; et σN=0 si l’on considère aucune composante
verticale de compression. On doit alors vérifier pour une surface de reprise lisse, puisque non traitée, (
µ=0,6) : τ Ed < cfctd + µσn + ρ fyd µ. ==> 1,7 <? 0,2 x 1,46 + (Asw/sb) x 0,6x435
Asw/s > 0,55(1,7- 0,292)/261 = 29 cm²/ml, à comparer à la section d’acier fournie par le calcul
classique Asw ≥
0,923
= 8,6cm² / m . Soit 3,4 fois plus !!
s 0,9.1,1..2,5.435
Note : Mr THONIER présente le calcul comparatif entre les armatures d’effort tranchant
et les aciers de couture
4,5
Correctif
4
3,5
3
cot =1 lisse
2,5 cot =1 rugueux
ρ '/ρ
cot =1 indenté
2
cot =2,5 lisse
1,5 cot =2,5 rugueux
cot =2,5 indenté
1
0,5
0
0 1 2 3 4 5 6 vEd
Si par contre, on admet que les bielles de béton transitent avec une bielle inférieure à 45°, on
obtient :
Par projection des forces sur le plan horizontal P et sur la normale à P, il vient :
Selon la note du ch 9 sur les coutures
si on admet que les bielles se transmettent avec un angle différent de 45°, on a
Fig recapitulative
• 2 eme approche :
On peut reprendre les formules des cadres en ne retenant la part µ
Asw VEd
=
s 0,9.d.f yd ( µ .cot θ)
Asw 0,923
D’ou = = 14cm² / m
s 0,9.1,10.435.0,6.2,5
Je trouve plus car je n’ai pas déduit le c.fctd du cisaillement autorisé en couture qui reprend
0,292x0,55x0,9x1,1=0,159 MN
A suivre ..
Conclusion : La France estime que la règle des coutures ne s’applique pas aux poutres (BAEL). A ce jour, la
position française est de ne pas retenir une dérogation couture pour les poutres calculées avec des bielles à 45°
comme pour le BAEL
P 344 M(x)=p/2.x(l-x)+MB.x/l
70,5x4,9 4,90
= (5 − 4,90) − 129,5 x = −109,3 kN.m
2 5
Le moment au nu d’appui si appuis de 20 cm sans réduction
70,5x4,9 4,90
M(x)=p/2.x(l-x)+MB.x/l = (5 − 4,90) − 185 x = −163,7 kN.m
2 5
p 355 Arrêt des armatures ……(ou le 1,2xAcalcul)
l² l²
p359 lire MELSqp = p. + q = 6x 5,50²/10 + 1,5 x0,3x5,5²/20=18,83 kN.m
10 20
l² l²
et non MELSqp = p. + q = 6x 5,50²/13,33 + 1,5 x0,3x5,5²/10=14,98 kN.m
13,33 10
p362 -fig 24 supprimer 0,85 dans le dessin
p 369 : fig 1 modifier le dessin comme suit :
Ch 9 :
p374 ajouter un paragraphe 1.5. Ancrage des armatures longitudinales tendues
« Dans le cas de moments sur appuis, les armatures tendues prévues sue beff (EC2 9.2.1) doivent être
ancrées au dela de la bielle destinée à transmettre l’effort à l’âme » voir fig 1
P 380
Comparaison avec le BAEL : cas des prédalles : Pour un béton de classe C25/30, on a, pour une surface
lisse, vRdi = c fctd = 0,20.1,8/1,5 = 0,24 MPa : 0,24 < 0,35 MPa du BAEL qui correspond plus à une surface
faiblement rugueuse ( vRdi = c fctd = 0,4.1,8/1,5 = 0,48 MPa : 0,48 > 0,35 MPa )
CH 10
0,10
p 393 τ Ed = =0,82 MPa
2.0,13.0,47
1 2 x 0,82
P 394 : θ l = arcsin( ) = 5°23 < 21°6
2 0,54.16,7
1 TEd
P 398 : TEd ≤ 2ν .α cw .f cd .A k .t ef,i sin θ . cosθ θ l = arcsin( )
2 α cw .t ef .ν . f cd
VEd f
P 402 : modifier τRdc,cs= β < VRd,max = 0,4.ν f cd = 0,3(1 - ck )fcd (6-53)
uo d 250
Ch 11
P 403 : pour un C25/30, la valeur de 0,4 ν f cd =3,6 MPa (et non 0,5 ν f cd ) Addendum 2009
VEd f
P 406 τ Rdc,cs= β < VRd,max = 0,4 ν f cd = 0,24(1 - ck )fcd (6.53) Addendum2009
uo d 250
Dans la note vRd,max= 0,4 ν f cd τRd,max=3,6MPa
fck
Le BAEL fixe la valeur limite du cisaillement à 0,2 x (facteur d’épaisseur (10 h /3)) : Soit un
1,5
cisaillement de 3,33 MPa pour une épaisseur de 30 cm. 5% de moins !! mais il diffuse plus.
VEd 0,70
P 410 Au nu, on a : τ = β = 1,15. = 1,92 MPa
uo.d 4 x0,50 x0,21
VRd, max = 0,4 ν f cd = 0,4 x 0,6(1 − 25 / 250) 25 / 1,5 = 3,6 MPa ok
Ch 12 :
p 458 6.5.1 : λ = lo 12 / h avec h la hauteur de la section dans le sens du flambement et lo sa longueur de
flambement définie comme dans l’EC2 à partir de la longueur libre entre nus des planchers
p 460 posant e1=eo+ea+ (H/P).(lf/2)
M1 + P.f l² 1
p 469--470 ne pas confondre 1 et l lire M= f= . car lf = 2 x l /2 = l
1−
P.l π² r
2K
1 1
p 470 ne pas confondre 1 et l lire lf²= l ² . lire dans les formules p 470 .
Pl Pl
1− 1−
2K 2K
4h 2
p 470 rajouter après le terme l 2 f =
Nh
1−
k
Pour se ramener à la colonne modèle de hauteur lf/2, il faut majorer le moment M1 par
M1
M'1 = avec l/2 = hauteur entre l’encastrement et le point d’inflexion des moments
Pl
1-
2K
Note1 : attention à l’encastrement des poteaux sur un pieux unique !En règle générale un poteau est pris articulé
sur un pieu.
Note 2 : Pour l’étude du flambement des portiques, les poteaux sont encastrés élastiquement sur les traverses.
15.∅
La longueur de recouvrement minimum lo = max
200.mm
On veillera à respecter l’espacement minimum de 0 ,6 Min[20Ø ; Min(a ; b) ; 400 mm] =
Min[12Ø ; 0,6xMin (a ; b) ; 24 cm] sur une hauteur égale au max de la plus grande
dimension du poteau et de lo si HA ≥ 14 mm.
Et si les aciers sont supérieurs à HA 20, mettre au moins 3 cadres
Note 3 : Attention, dans le cas, ou on a besoin d’acier comprimée, ou que le calcul en flexion
composée avec le max de (h/30 ; 2 cm) impose une section comprimée , on couture les
recouvrements de façon uniforme.
Attention : L’eurocode impose un calcul des coutures seulement si les aciers sont
supérieurs ou égal à 20 mm. Cette prescription nous apparaît dangereuse !!!
7.3.2 Exemples
Exemple 1-Cas d’un poteau de 40 x 45 en C25/30 , reprenant un effort
normal NEd= 3,38 MN
On donne Lf= 1,40 m pour une hauteur libre entre plancher de 2,10 m
140. 12
L’élancement λ = = 12 < λ lim = 20. A.B.C / n =12,8
40
0,7.Nser
Note : Avec A=0,8 car ϕef = 2,4. = 1,2 avec ho = 212
1,4.Nser
B=1,2 c=0,7 n=1,11
note : Le BAEL aurait conduit à 24 cm² en partie courante soit à 4 HA 20 par face et 3
cadres HA8 EN RECOUVREMENT
Exemple 2 : Soit le poteau articulé en pied 35 x 60 et en tête, soumis à NG =0,4 MN Nq=0,3
MN. Hauteur totale : = 5 m et lo = 5 m
fck = 30 MPa fyk = 500 MPa : ψ2 (quasi permanence) = 0,3
Armatures : 8 HA 16
12
On a λ = 5 = 49 , 5
0 , 35
Avec un tel élancement la méthode simplifiée ne s’applique pas
On va donc retenir les effets du second ordre
θ i = θ 0 .α h .α m et Hi = 2.θi.N
1
θ0 = ,α h =
2
= 0 ,894 , α m = 1 d’où θ i =
0 ,894
= 0,0047
200 5 200
Soit une excentricité égale à 0,0047x 2,50m=1,18 cm < 2 cm
Il faut donc conserver cette excentricité de 2 cm, soit en fait une inclinaison de 0,008 > 0,0047
Force horizontale à disposer à mi-hauteur du poteau contreventé
2K r K ϕ e yd f yd
1/r = K r K ϕ 1/ro = = Kr.Kϕ
0,9 d 0,45d E s
Kϕ = 1+β .ϕef = 1+β φ∝ MEqp/MEd (5.37)
Kr = (nu-n)/(nu- nbal) (5.36)
Avec n = NEd/(Acfcd) où fcd = fck/γc et
Nu = Ac fcd + Asfyd
A s f yd
nu = Nu/ Acfcd = 1 + ω avec ϖ=
A c f cd
nbal = 0,4
NEd = 1,35.0,4 + 1,5.0,3 = 0,99 MN
0,99
n= = 0,236
30
0,35.0,6.
1,5
−4 500
8 . 2 , 01 . 10 .
1 , 15
n u = 1 + = 1,166
30
0,35.0,60.
1,5
nu − n = 1,21 > 1 d’où Kr = 1
n u − 0,4
30 49 , 5
β = 0,35 + fck/200-λ/150 β = 0,35 + − = 0 ,17
200 150
2ε yd f yd
1/ro= (εyd + εs)/0,9d = = avec εyd = fyd/Es
0,9d 0,45d E s
1 435
= = 0,0156
ro 200000.0,45.0,31
1 1
d’où 1/r = Kr.Kϕ ==> = 0,0156.1,026 = 0,016
ro r
M2 = Ned . e2 avec e2 = (1/r) lo² / c
c = π² = 10 si moment constant c = 8 ou c = 12 si moment triangulaire symétrique.
e2 = 0,016.5²/12 = 0,033
[ ]
M 2 = 0,99 .0,033 = 0,033 MN.m
0,375 0,99
A= − = 11cm ²
(1 − 0,6.03,24)0,31.435 435
Ce calcul donne les armatures suivantes : A = 11cm² par face ; soit 22 cm²
Ici 11 cm² section tendue : il faut 8 HA20 ( 4 par face).
À comparer au 8 HA 16 = 16 cm² ferraillage insuffisant.
Au niveau des appuis, pas de flambement, il faut retenir une excentricité minimum égale au max (2cm ;
35/30)=2 cm.
Soit MEd=0,99x 0,02=0 ,0198 MNm.
Calcul en flexion composée donne A =7,5 cm² : Nous avons 12,56 cm² en partie courante
∅ 435 7,5
1,5. . = 32.∅ = 64cm
soit lo=
4 3 12,56
Couture 3,14/0,5=6,3, sois 7 HA 8 sur 64 cm
En partie courante s=min ( 20 x 2=40 cm; 40 cm; b=35 cm) = 35 cm.
Et sur 60 cm 0,6x35=21 cm soit 4 cadres sur 64 cm et non 60 cm car HA 20(> HA 14).
On conservera les 7 HA 8. ou 4 HA 10
Note : Cas d’aciers longitudinaux en HA 16 : si je place 12 HA 16, l’ EC2 permet de ne pas se
preocuper de la couture, sous reserve qu’il y ait des aciers. La longueur de recouvrement est de
∅ 435 7,5
1,5. . = 33.∅ = 53cm
4 3 12
On peut retenir 4 HA 6 sur 53 cm pour ne pas dépasser les 21 cm
Mais je ne couds même pas la moitié de la section d’un HA 16 (4x0,28 <2) !!
Note le BAEL aurait retenu 3 cadres
NQ = 0,5 MN
22 000
où Ecd = Ecm/1,2 = . (fcm/10)0,3 = 29 167 MPa
1,2
π 2 . 13,7
NB = = 2,11 MN
82
P 480 : à la fin de du $ 9.1 : mètre la note : la section doit être également vérifiée sous NEd ;
MEd=NEd.max(h/30 ; 2cm) avec h=40 cm
9.2 EXERCICE 2
FQ = 0,25 MN
Imperfections initiales
θ i = θ 0 .α h .α m et Hi = 2.θi.N
1
θ0 = ,α h =
2
= 0 ,894 , α m = 1 d’où θi =
0 ,894
= 0,0047
200 5 200
NEd = 1,35.0,4 + 1,5.0,3 = 0,99 MN
Attention l’annexe nationale impose une excentricité de 2 cm soit 2/250=0,008> 0,0047 : d’ou H=2(0,99).0,008
Force horizontale à disposer à mi-hauteur du poteau contreventé
2K r K ϕ e yd f yd
1/r = K r K ϕ 1/ro = = Kr.Kϕ
0,9 d 0,45d E s
Kϕ = 1+β .ϕef = 1+β φ∝ MEqp/MEd (5.37)
Kr = (nu-n)/(nu- nbal) (5.36)
Avec n = NEd/(Acfcd) où fcd = fck/γc et
Nu = Ac fcd + Asfyd
A s f yd
nu = Nu/ Acfcd = 1 + ω avec ϖ=
A c f cd
nbal = 0,4
NEd = 1,35.0,4 + 1,5.0,3 = 0,99 MN
0,99
n= = 0,236
30
0,35.0,6.
1,5
−4 500
8 . 2 , 01 . 10 .
1 , 15
n u = 1 + = 1,166
30
0,35.0,60.
1,5
12
λ = 5 = 49 , 5
0 , 35
30 49 , 5
β = 0,35 + fck/200-λ/150 β = 0,35 + − = 0 ,17
200 150
5
M 0Eqp = (0,0078 + 0 x0 , 25 ) = 0,0098 MN.m
4
ATTENTION/ ψ2=0,3 appliqué sur NQ mais pas sur FQ
5
M 0Ed = (0,01584 + 1,5. 0,25) = 0,49 MN.m
4
ϕef ?
La valeur de ϕ est donnée par l’abaque 3,1
Pour ho = 2Ac/u = 2 x 0,35 x 0,60/2 x (0,35 + 0,60) = 0,22 m = 220 mm.
Si on charge le poteau à to = 30 j abaque donne pour la sécante à l’origine et le point d’intersection
à to=30 ≈ 2,9 pour un C30 (le calcul exact donne 2,97) ; retenons 3.
0,098
ϕ ef = 3. = 0,6
0,49
K ϕ = Max [1 + 0 ,17 . 0 ,6 ;1]= 1,10
2ε yd f yd
1/ro= (εyd + εs)/0,9d = = avec εyd = fyd/Es
0,9d 0,45d E s
1 435
= = 0,0156
ro 200000.0,45.0,31
1 1
d’où 1/r = Kr.Kϕ ==> = 0,0156.1,34 = 0,017
ro r
M2 = Ned . e2 avec e2 = (1/r) lo² / c
c = π² = 10 si moment constant c = 8 ou c = 12 si moment triangulaire symétrique.
e2 = 0,017.5²/12 = 0,036
[ ]
M 2 = 0,99 .0,036 = 0,0355 MN.m
P 483 exercice 3
Soit le poteau encastré en pieds suivant :
Hauteur 5 m ; Section 30 × 50 béton classe C30 (fcd = 30/1,5 = 20 MPa).
Ces charges G, Q sont appliquées avec une excentricité de 20 cm par rapport à l’axe du poteau.
Ce poteau reçoit également une charge de vent (EN 1991-4°) en tête de 14,4 kN.
θ 0 = 1 / 200
1
α m = 0,5(1 + )
n
où l représente la hauteur (5 m) et n le nombre d’éléments continus verticaux, ici
n = 1,
θ i = θ 0 α h α m => 1/200 × 2/ 5 × 1 = 0,00447 m
Vérifions l’excentricité de 2 cm : θi x 5 =0,022m ok > 2 cm
d’où le moment sollicitant total corrigé de l’excentricité additionnelle Hi = θi. NEd
MEd = 165 + 0,00447 × 285 = 166 kNm.
L’effet du second ordre n’est pas examiné si l’élancement du poteau soumis au torseur
(NEd,MEd) vérifie :
( 1 + 2ω )(1,7 - rm)]/ n
1
λ ≤ 20 [ (5.13)
1 + 0,2ϕ eff
avec MEqp le moment non pondéré sous action quasi permanente à l’ELS ;
MEd = 165 + 0,00447 × 285 x5= 171 kNm
Sous un couple de 1MNm appliqué sur un nœud en tête, on obtient une rotation w de
0,021
soit k = (0,021/1) × (114/8) = 0, 3
0,021 0,021
Note 1 ou x15848 si on l’exprime en fonction de E, soit ( x15848 x
E E
0,0072 xE =0,30)
8
Note 2 : le calcul exact donne pour un couple unité , appliqué à un portique encastré en pieds , une
L 1+ k It / L
rotation ϖ= . avec L la portée de la traverse et EI t de la traverse et k=
EI t 4 + 3k Ip / H
Note 3 :pour un portique articulé en pieds, le calcul donne pour un couple unité une rotation
L 3 + 4k
ϖ= .
12.EI t 1 + k
d’où lo = 8 × (1 + 0,3/1,30) = 9,48 m
d’ou λ= lf . 12 / a = 53,11 ≈ 53 avec a = 0,60 m
note 3 : Comment affiner le terme EI ?
On estime la raideur de la barre EI
EI = Kc . Ecd Ic + Ks . Esd Is (5.21)
Cette formule ne peut s’appliquer à des structures hyperstatiques fissurables.
L’eurocode 2 renvoie à la formule 7-18
1 M 1 1 M M
de = = ξ ( ) I + (1 − ξ )( ) II + ξ + (1 − ξ )
r EIe r r EI II EI I
I I .I II
on tire Ie = avec ξ = 1-βMcr/M
ξI I + (1 − ξ ) I II
Mcr = fctm.bh²/6 = 2,6/0,4.0,6²/6 = 0,0624 MNm
ξ = 1-βMcr/M = 1 - 0,5 = 1 - 1 × 6,24/10,18 = 0,39 car sollicitation due au vent.
Le calcul en flexion ELS donne y = 0,36 m sous Nservice = 965/1,4 = 689 kN, Mser = 278/1,4
= 200 kNm
3 3 -4 4
If = III = by /3 + n.A.(d-y)² = 0,40.0,36 /3 + 12,6 × 24.10 (0,55-0,36)² = 0,0073 m
Les valeurs ELS = ELU/1,4 et n Eb/Es = 12,6.
Pour l’inertie non fissurée, on peut retenir :
II = bh3/12+2nA.(h/2-c)²= 0,40.0,603/12+2×12,624.10-4(0,25)² = 0,0109 m4
I I .I II 0,0109.0,0073
Ie = = = 0,0093 m
4
M0
M1 =
N .h'
1−
ke
278
avec h’= 8. =4,55m
278 + 210
θ EI c EIc
de k = . M= ϑ
M lc k . lc
EIc 114
M = ke.θ ke = = = 48 MN .rad
k . lc 0,3.8
M 1 = 278 / 0,90 = 300 mkN ici négligeable
Pour les consoles courtes, l’EC2 impose 1 < tan(θ) < 2,5 soit 45° < θ < 68° en annexe J 3
0,278
Avec un moment de 278 KN.m soit FEd =0,245 + =0,72 MN soit 17 cm²
0,9.0,65
Il faut donc ancrer 17 cm²
Ces 17cm² ancrent 0,72 MN > 0,48 nécessaire pour dévier la bielle.
On a pas besoin de renforcer les aciers
Pour la vérification de la bielle dans le nœud, 0,75x0,9x16,7 =11,3 MPa
La compression de la bielle C1 doit être inférieure à 0,85.ν’ fcd
Si FCd = 1,18 MN on a bien 1,18 = 0,965 +0,205
0,80
La bielle de compression doit avoir une largeur de =18 cm soit projetée de
0,40.11,3
0,18/sin(53°)=0,23 m
En fait comme la section comprimée sous la poutre est de 0,8x22=18 cm , il y a un petit
élargissement de la bielle pour aller rechercher la bielle inclinée.
Le même calcul pour la zone haute la projection donne 0,18/sin(37°)=0,3 m
-------------------------------------------------
ch 13 :
F.(b eff − a)
p 510 sous la fig 10 lire T calculé sur la base de avec F = FAB
4.b eff
--------------------------------------------------------------------
ch 14 :
P526 et 527 lire Ac=N’uc/fyd et Ad= N’uc/fyd
p 531 1.1.4 lire σp<qs et non θp idem σp<1,33qs ; et lire c=b’/2-e au lieu de a’/2-e
p 532 1.2 la relation simplifiée « hf /do > 2 peut être utilisée»
P 536 1.3.3 fig 8 : lire xe= b’/2 -0,35.b et non b’-0,35b
y
dpu NEd Nu
P 536 Fs= ∫ dF .dy et = = avec e=Mu/Nu
dy b' a '.(b'−2e)
0 a ' ( − 0,35b)
2
Nu
dF/(y)=dpu/zi d’ou dF= ( y )dy .
a '.(b'−2e).zi
p 537 remplacer après la 2 eme ligne
xe xe
Nu Nu
Fs(x)= ∫ dFdy = ∫ ( y )dy = (( x e )² − y ²)
x x
a ' (b'−2e).zi 2.zi.a ' (b'−2e)
L’ancrage de l’armature sera assuré sans crochets si fr > f (on a alors systématiquement l’effort résistant supérieur à
l’effort sollicitant),
fr> fmax pas de crochet.
Note : Aussi il n’est pas nécessaire de disposer des crochets aux extrémités des barres si la condition suivante
est vérifiée :
le calcul est équivalent à dire que
Asx Asy
P542 lire ρ = * = pourcentage moyen
bd x bd y
0,2
CR,dc = 0,18 / γc et k = Min[2 ; 1+ avec d en m]
d
4,514. 2,6
.( − 0,35.0,60)²
Nu..(b' / 2 − 0,35b)² 2 2
d’ou Fmax= == = 1,76 MN
1,8.d ..a '.(b'−2e) 0,9.0,65.(2,60 − 2.0)
A = 1,76/470 = 38 cm² si acier classe B
Soit 12 HA 20 e=250/11=23 cm sur 2,60m
Dans le sens perpendiculaire, on place
4,514. 2,6
.( − 0,35.0,60)²
Nu..(b' / 2 − 0,35b)² 2 2
Fmax = = = 1,8MN
1,8.d ..a '.(b'−2e) 0,9.0,63.(2,60 − 2.0)
Soit 39 cm² sur 2,60 m 13 HA 20
Crossage des n=12 barres HA 20
1- soit on applique la relation lb < b’/4 -0,175.b.
∅ 470
Attention la longueur d’ancrage lbd= . = 43,5 ∅
4 2,7
Note : Lb =43,5.∅ = 87cm < ? 2,60/4 -0,175x 0,60=0,55 m crosses. (et non 40
avec435 MPa
Note : on voit que τ =2,69 est très proche de fbd =2,7 MPa car la section mise en place
correspond à la section calculée.
Ferraillage de la semelle
P 557 558 559 2.2 cas d’une charge excentrée
Soit une semelle 2x1,80 m² reprenant un poteau de 30x30
NEd 3,36
La contrainte est égale à : σ = = = 1,037 < 1,25MPa ok
2( a2' − e)b' 2( 22 − 0,10)1,80
On retient la largeur a’ calculée en semelle centrée sous NEd et on rajoute 2e
Note : pour le dimensionnement ,on calcule sous charge centrée
0,5 e
a’= (3,36/1,25) =1,64 m et on rajoute 2 =20cm dans le sens du moment : soit
1,60+0,20=1,80m : on a retenu 2m > 1,80m et 1,80 m dans l’autre sens
a '−a a '− a
La hauteur d est évaluée dans la fourchette < d < 2( )
4 2
Soit 0,43 m < d < 1,50 m ; retenons 70 cm soit h=75 cm
poids semelle =1,80 x 2 x 0,75 x 25 = 37,50 kN
NEd’ = NEd +1,35. poids semelle
NEd’ = 3,36 +1,35 X0,0375 = 3,41 MN
Comme 2e =2x0,10=0,20 m < a’/2 + 0,35a =1+0,35x0,30
1,27
VEdRED = NEd [1 - Ac / (A’ B’)] = 3,45 .(1- ) = 2,10 MN
(2 − 0,20) x1,80
Attention ce calcul est faux : Il faut retenir VEdred=VEd-∆VEd
∆VEd=la valeur nette de la force de réaction verticale à l’intérieur du contour de contrôle
considéré, c’est à dire la réaction du sol moins le poids propre de la fondation.
3,36 1,27
VEdRED = NEd [1 - Ac / (A’ B’)] = 3,45.(1- ) = 2,13 MN
3,45 (2 − 0,20) x1,80
Calculons vEd = βVEdRed / (u d)
MEd u
avec β=1+k .
VEd W
Pour un poteau rectangulaire : a1=a2=a k=0,6
a1 ²
W= + a 1 .a 2 + 2.a 2 .x + 4 x 2 + π .x.a 1
4
a1 est la dimension du poteau parallèlement à l'excentricité de la charge
0,3²
W= + 0,30² + 2.0.30.0,45 + 4.0,452 + π .0,45.0,30 =1,62 m
4
0,336 4,027
β=1+0,6 . = 1,24
2,13 1,62
2,10
vEd = βVEd / (u d) =1,24 =0,92 MPa
4,027.0,70
vRd = CR,dc.k.(100 ρ fck)1/3 (2 d /a)
avec CR,dc = (0,18/1,5.) =0,12 et ρ = (Asx / (A .dx).( = 25/(180X70)=0,0020
avec k = 1+(200/d)0,5= 1+(200/750)0,5 = 1,52 < 2 ok
vRd = 0,12x1,52x(100 x 0,002x 25)1/3(2x0,70/0,45) = 0,97 MPa >0,92 ok vérifié
et au droit du poteau, ;
vEd = βVEdRed / (u d) =1,24 . 2,1/((4x0,30)0,70) = 3,1
MEd u1
avec β=1+k . =1,24
VEd W 1
on s’assure que 3,1< 0,4 .0,56.17 = 3,8 MPa ok
dans le sens perpendiculaire, on a une semelle sous charge centrée N =3,45MN.
ch 15 :
p 572 ajouter sous fig 2
Ajouter sous la figure la note
Note : L’EC2 (annexe J2-2 Note) impose que les bielles de compression fassent un
angle θ compris entre 21°8 et 45° si l’armature sous tend la bielle dans deux directions
Pour les consoles courtes, l’EC2 impose 1 < tan(θ) < 2,5 soit 45° < θ < 68° en annexe
J3
Note : Pour une bielle du treillis à 21°8 et une ar mature droite, l’angle θ’ de la bielle
d’about est défini par tanθ’ = 0,8 : θ’ = 38°66 < 45° on n’est pas très cohérent. On dvra it
limiter l’inclinaison à 0,8 < tan(θ) < 2,5
Page 580
• CALCUL DE LA TRAVERSE
Section en travée
Le moment Mu = 0,462 MNm.
Mu = 0.462 mMN ; Nu =0.022 MN ( négligeable calcul en flexion
simple )
γ = Mu = 1.4
Mser
fck = 25 Mpa < 50 Mpa λ = 0.8
fcd = αcc fck/γc = 1 x 25/1.5 = 16.7 MPa
fyk
σs = fyd = = 500 = 435 MPa
γs 1.15
Mu 0.462
µbu = = = 0.2465 < 0,372
b0d²fcd 0.2 * 0.75² *16.66
zc = d(1-0.6µbu ) = 0.75(1-0.6*0.247) = 0.64 m
As =
MuA =
0.088 -4
= 2.7*10 = 2.7 cm²
zcσs 0.729 × 435
Vérification du cisaillement
VEd = 0.11 MN et constant
VRd, c = Max[ (0.18/γc k(100ρ1fck)1/3 + k1σcp)bwd ; (νmin + k1σcp)bwd ]
k= Min[(1+(200/d)1/2 );2] = Min(1.516 ;2) = 1.516
Nous admettrons Asl = 9 cm²
Donc ρl = Asl/(bw.d) = 9.0*10 /(0.2*0.75) = 0.006
-4
1 2τEd 1 2 * 0.815
θu = Arc sin = Arc sin = 10.44° <21.8°
2 υ 1 fcd 2 0.54 * 16.66
Avec ν1 =0.6(1-fck/250) = 0.6(1-25/250) = 0.54: Les bielles seront donc inclinées à 21.8°
• Armatures transversales
VRd,s = VEd = 0.11 MN
fck 25
Pourcentage mini : ρw, min = 0.08 = 0.08 = 0.08 % Amin =
fyk 500
0.08*sinα*0.2*1.0=0.59 cm²/ml
La valeur retenue est donc de 1.5 cm²/ml
• Ancrage de la bielle d’about :
Fd = 0.5*VEd*cotg 21.8°- MEd/z = 0.5*0.11*2.5-0.088/(0.9*0.75) = 0.007 MN
NOTE ; valeur très faible (EC2 on doit ancrer au minimum 1/4 de la section de travée
mais l’AN en France permet 0)
kk k k2
lo= l max [ 1 + 10 1 2 ; 1 + 1 1 + ]
k1 + k 2 1 + k1 1 + k 2
θ EI c
avec K = .
M lc
k2= infini car rotule
Ipoutre=
0.2 * 0.83 =8.53*10-3 m4.Ipoteaux=
0.2 * 0.4 3 =1.07*10-3 m4
12 12
I/l 8.53 * 4
k= = = 3.2
i/h 1.07 *10
10 3 + 4.3,2
et k1 : si θ=ϖ = . = 368/E rd
12.0,0085.E 1 + 3,2
k1=368/1 x 0,00107/4 = 0,10
k
d’ou si k2∞ alors le terme tend vers 1 + 10 1 =1 si k10
1
dans notre cas il tend vers 2 car k1=0,10
k k2
1 + 1 1 + 2,18 lo=2,18x4
1 + k1 1 + k 2
k 2 k1
lo= 0,5.l max [ 1 + k 2 + 0,45 1 + k + 0,45 =0,77.4 = 3 m
1
Attention, nous retiendrons une longueur de flambement l0 = 4.00 m au lieu de 8,70 m
pour simplifier les calculs et ne pas avoir à calculer les effets du second ordre.
Imperfection géométrique ei = θi.l0/2 avec θi = θ0.αh.αm
1 1
θ0 =1/200 αh = 2/ l = 1 αm= 0.5(1 + ) = 0.5(1 + ) = 0,87
m 2
m =nombre d’éléments continus verticaux = 2
Donc θi = 1*0,87*1.0/200=0.0044 ei = 0.0044*4/2 = 0.0088 m <2 cm
ei = 0.02 m
M=0,11x0,02=0,0022 MNm
n = NEd /(Acfcd) = 0.11/(0.2*0.4*(25/1.5)) = 0.0825
λlim ≤ 20.A.B.C/ n
avec A = 0.7 , B = 1.1 , C = 0.7 car non contreventé
Donc λlim ≤ 20*0.7*1.1*0.7/ 0.08251/2 = 37.53
Comme λ = 4*121/2/0.4 = 34.64 < 37.53 => les effets du second ordre sont totalement
négligé. On est donc ramené à l’étude d’une section en flexion composée
Note ; on doit corriger le moment pour tenir compte de l’encastrement élastique du
poteau comme dans l’article précédent (6-7-2) dans l’évaluation de la colonne modèle
(l’eurocode 2 ne dit rien sur ce point).
Note 2 : Pour l’étude du flambement des portiques, les poteaux sont encastrés
élastiquement sur les traverses.
θ EI c EIc
De k1 = . M= ϑ avec k1=0,10
M lc k1. lc
EIc
M = ke.θ ke = =1/k1=E/368
k1. lc
Il faudrait évaluer le module Eef, on supposera Eeff=15000 MPa
d’ou ke=41
M0
M1 = ==>avec h’=8 m M 1 = 0,09 / 0,98 = 0,091mkN
N .h'
1−
ke
N = 0.09 MN et au nu du poteau M = 0.09 car courbe décalée de al=z/2.cotθ
0,09
e= =0.82 m
0,11
Excentricité par rapport aux aciers tendus eA
eA = 0.82 + 0.15 = 0.97 m
MuA = 0.97*0.11 = 0.107 mMN
Mu 0.107
µbu = = = 0.26
bwd²fcd 0.2 * 0.35² * 16.66
µbu < µlu A’ =0
zc = 0.35(1-0.6*0.26) = 0.295 m
As =
0.107 − 0.11 = 5,8 cm²
0.295 × 435 435
Amin= max(0.26
2.56 0.2*0.35,0.0013*0.2*0.35)=0.93 cm² <5,8 cm² ok
500
• Récapitulatif
T2 reprend 5,5 cm² = 5,8x4350 =25000kg
T1 reprend 2,78 cm² =2,78x4350 =12100 kg
L’angle de bielle direct entre l’intrados et l’extrados est égal à
0,9 x 0,75
tan θ = = 2,14 soit 65° > 45°
0,9 x 0,35
Ou
Autres applications
Tsinθ h 1 0,7a
P 606 sous la figure 16 corriger Ah = (à répartir sur h’=H’/2 = ) et T = (1 − )F
fyd 4 sin θ 4 h'
si on révise le livre si possible indiquer les précisions suivantes
Jean-Marie Paillé
Ingénieur ETP-CHEBAP
Ingénieur Principal à la Socotec
Professeur à l’ESTP
Membre de la commission nationale de normalisation de l’eurocode 2.