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REPUBLIQUE DU CAMEROUN
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Paix-Travail-Patrie
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Ministry of Higher Education
Ministère de l’Enseignement Supérieur
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University of Ngaoundere
Université de Ngaoundéré
THEME:
ETUDE DU POLYMORPHISME DE L’ADN
Pr DJITIE
1
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ................................................................................................................... 2
I. Type de polymorphisme de l’ADN ................................................................................. 3
1. Translocations, inversions, délétions, fusions et insertions ...................................... 3
2. Mutations ponctuelles ................................................................................................. 4
3. Séquences répétées en tandem (VNTR: Variable Number of Tandem Repeats) .. 4
a. Satellites .................................................................................................................... 4
b. Minisatellites ............................................................................................................ 5
c. Microsatellites (ou STR: Short Tandem Repeats) ................................................ 6
II. LES TECHNIQUES DE DETECTION DU POLYMORPHISME DE L’ADN .... 7
1. PCR-RFLP (Polymerase Chain Réaction - Restriction Fragment Length
Polymorphism)..................................................................................................................... 7
2. PCR en Temps Réel (qPCR) ....................................................................................... 9
3. ELECTROPHORESE DE GEL .............................................................................. 11
4. SEQUENÇAGE DE L'ADN ..................................................................................... 13
5. SNP Arrays (Single Nucleotide Polymorphism Arrays) ........................................ 18
6. MALDI-TOF (Matrix-AssistedLaser Désorption/Ionisation Time-of-Flight) ..... 20
III. Utilisation du polymorphisme de l’ADN en recherche génétique et médicale ..... 22
IV- limitations et controverses liées au polymorphisme de l'ADN.................................... 23
1. Fiabilité des techniques de détection........................................................................ 23
2. problèmes éthique et de confidentialité des données génétiques ........................... 23
3. Confidentialité Des Banques De Données ................................................................ 25
CONCLUSION ...................................................................................................................... 26
REFERENCES ...................................................................................................................... 27
QUESTIONNAIRES GENIE GENETIQUE TPE 2 .......................................................... 30
1
INTRODUCTION
Le polymorphisme de l'ADN sont les différentes variations dans la séquence
nucléotidique de l'ADN entre les individus d'une même espèce. Ces variations peuvent
se manifester par des changements d'un seul nucléotide (polymorphisme nucléotidique
ou SNP) ou par des réarrangements plus importants de segments d'ADN
(polymorphisme de structure). L'étude du polymorphisme de l'ADN revêt une grande
importance dans de nombreux domaines de la science à l'instar de comprendre
l'évolution et la diversité génétique au sein des populations, étudier les variations
génétiques présentes dans une population et est essentielle en génétique et en médecine.
Dans notre travail nous présenterons d'abord les types de polymorphisme de l'ADN
ensuite les techniques de détection du polymorphisme de l'ADN et enfin l'utilisation du
polymorphisme de l'ADN en recherche et limitation et controverce liée au
polymorphisme de l'ADN.
2
I. Type de polymorphisme de l’ADN
1. Translocations, inversions, délétions, fusions et insertions
Les études cytogénétiques de cas pathologiques humains ou animaux ont révélé
l’existence d’altérations plus ou moins importantes des molécules d’ADN, conduisant
à la formation de remaniements chromosomiques (Popescu 1989). Dans certaines
populations naturelles, certains remaniements chromosomiques se maintiennent à des
fréquences élevées et, par conséquent, peuvent être considérés comme des
polymorphismes: les fusions centriques chez les gazelles (Gazella subgutturosa) et
l’oryx d’Arabie (Oryx leucorix) ou les inversions paracentriques chez Drosophila
melanogaster, les passereaux et les pigeons. Chez les animaux d’élevage certaines
translocations Robertsoniennes (1/29 chez les bovins, translocations Massey 5/26, 8/11
et 7/25 dans certaines races ovines) peuvent être considérées comme un
polymorphisme chromosomique. Des polymorphismes consécutifs à des inversions
ont également été décrits, dans la régionq13 du chromosome 2 humain par exemple
(inversion péricentrique). Les délétions/insertions, qui sont généralement la cause
d’anomalies phénotypiques graves, peuvent cependant être des polymorphismes,
comme dans le cas de la variation de taille du chromosome Y chez l’Homme, les
bovins ou le cheval. A l’échelle moléculaire, ces remaniements chromosomiques
peuvent provoquer des fusions de gènes, en orientation directe ou inversée, souvent
associées à des délétions allant de quelques nucléotides à une centaine de bases. Dans
le cas de la leucémie myéloïde chronique par exemple, une translocation apparemment
réciproque entre les chromosomes 9 et 22 entraîne la fusion du gène bcr (Hsap22) et du
proto-oncogène c-abl (Hsap9), avec perte variable d’une partie de la région 5’ de c-abl.
L’analyse moléculaire a mis en évidence l’existence d’événements de délétions,
fusions, inversions ou insertions à l’échelle de quelques bases à quelques kilobases.
Toute insertion ou délétion d’un nombre de bases non multiple de trois entraîne une
modification du cadre de lecture (mutation frameshift lorsqu’elle se produit dans un
exon traduit). Ce type de mutation fait généralement apparaître en aval un codon non
sens prématuré conduisant à la formation d’une protéine tronquée. Une variation d’un
nombre de bases multiple de trois maintient le cadre de lecture, mais entraîne la perte
ou l’addition d’acides aminés, comme dans le cas de la délétion ∆F508 de la
mucoviscidose.
3
2. Mutations ponctuelles
Les mutations ponctuelles, qui n’intéressent qu’une région très limitée du génome
(quelques nucléotides, au maximum), sont la source prépondérante de polymorphisme.
En effet, les estimations réalisées chez l’Homme suggèrent qu’un individu non
consanguin présente une base à l’état hétérozygote tous les 200 à 1000 nucléotides.
La modification la plus simple est le remplacement d’une base par une autre. La
substitution d’une base purique par une base purique (A / G) ou d’une base
pyrimidique par une base pyrimidique (C / T) constitue une transition. Les
remplacements d’une base purique par une base pyrimidique et réciproquement (A,G /
C,T) sont des transversions. Il existe donc quatre transitions et huit transversions
possibles. Dans les régions codantes, ces substitutions peuvent modifier la nature de
l’acide aminé codé, en fonction principalement de leurs positions dans le codon. En
effet, compte tenu de la dégénérescence du code génétique et en ne considérant que les
triplets codant pour des acides aminés, 5 % des mutations de la première base, 0 % des
mutations de la seconde et 72 % des mutations de la troisième base n’entraînent pas de
changement d’acide aminé (mutations silencieuses). Pour la troisième base, près de 90 %
des transitions sont silencieuses, contre 30 % des transversions. Par exemple, le
glutamate est codé par les deux codons GAA et GAG. Une transition de la troisième
base du codon (A→G) est silencieuse, alors que les transversions (A→C ou A→T)
entraînent le remplacement du glutamate par l’aspartate. Dans l’hypothèse d’une
pression de sélection visant à conserver la fonction du peptide codé, les transitions sont
donc probablement mieux tolérées que les transversions. C’est sans doute pourquoi les
différences observées entre les séquences des gènes orthologues de différentes espèces
de mammifères sont plus souvent causées par des transitions. Des bases peuvent
également être délétées ou ajoutées, conduisant à une modification du cadre de lecture.
Les séquences répétées en tandem (ou VNTR pour Variable Number of Tandem
Repeats) sont de taille variable, constituées de répétitions en tandem d’un motif
unitaire de taille également variable. Selon la taille du motif et de la répétition, on
distingue les satellites (Csink et Henikoff 1998), les minisatellites (Jarman et Wells
1989) et les microsatellites (Karlin et Burge 1995)
a. Satellites
La centrifugation en gradient de densité d’ADN génomique a mis en évidence des
bandes mineures (ou satellites) d’une densité différente de la bande majeure
4
représentant la fraction principale de l’ADN. Classiquement, trois bandes peuvent être
identifiées, chacune comportant différentes familles de séquences répétées appelées
séquences satellites. Le motif répété en tandem comporte de 2 à 100 nucléotides. Il
existe dans les unités de répétition une organisation hiérarchisée de séquences où l’on
peut reconnaître des motifs de plus en plus courts. Chez les primates par exemple, les
satellites II contiennent une répétition en tandem du motif AATTCC, alors que al’ADN
satellite alpha, constituant principal de l’hétérochromatine centromérique, est
caractérisé par une répétition d’une unité de 171 paires de bases. La variation du
nombre de répétitions des satellites entraîne un polymorphisme de quantité
d’hétérochromatine constitutive en région péricentromérique, visualisé par la
technique de bandes C chez certaines espèces comme les bovins chez lesquels huit
satellites ont été décrits. Ces séquences ne sont généralement pas transcrites et sont
considérées comme de l’ADN ‘poubelle’ ou ‘camelote’ (junk DNA). Le tableau 1
résume les principales caractéristiques des satellites.
b. Minisatellites
Les minisatellites hypervariables sont extrêmement polymorphes, tant du point de vue
du nombre de répétitions que de la taille des unités répétées. Les unités partagent
cependant un motif central (ou core) GGGCAGGANG. Ce motif présente une
homologie avec la séquence chi, séquence signal de recombinaison chez E. Coli et
serait de ce fait susceptible de favoriser les recombinaisons et donc le polymorphisme
des minisatellites. Le tableau 2 en présente les principales caractéristiques. L’ADN
télomérique constitue une autre famille majeure de minisatellites. Le motif
hexanucléotidique TTAGGG est répété sur environ 10 à 15 kb chez l’Homme et 30 kb
chez la souris. De même que pour les satellites, le rôle biologique des minisatellites
n’est pas élucidé, sauf dans le cas de l’ADN télomérique dont une fonction supposée
est de protéger l’extrémité des chromosomes de la dégradation et d’en permettre la
réplication.
5
c. Microsatellites (ou STR: Short Tandem Repeats)
Les microsatellites comportent des séries de répétitions d’un motif de base court (1
à 4 pb) et sont répartis sur l’ensemble du génome. Le nombre de répétitions ne dépasse
pas 25 et la taille de la séquence n’excède généralement pas 150 paires de bases. Le
tableau 3 présente la fréquence des principales séries chez les mammifères. Bien que
les répétitions alternées purine-pyrimidine (comme dans le cas des répétitions CA)
soient capables de modifier la conformation de l’ADN invitro (ADN-Z), la fonction in
vivo des microsatellites reste inconnue. Les répétitions de trinucléotides en tandem
constituent un cas particulier, dans la mesure où un coportement anormal de
microsatellites (CAG)n ou (CCG)n a pu être montré, en liaison avec certaines maladies
humaines. En effet, au dessus d’une certaine longueur critique, les répétitions sont
instables au cours de la mitose et de la méiose et ne sont pratiquement jamais
transmises sans modifications à la descendance: des extensions ou des délétions
peuvent apparaître, en fonction de la longueur de la répétition et du sexe du parent.
Chez les patients atteints de la maladie de l’X fragile, le motif CGG, normalement
répété de 6 à 54 fois, est présent de 200 à plus de 1000 fois. Par un mécanisme inconnu,
ces extensions affectent la méthylation de l’ADN et la structure chromatidienne,
conduisant à l’inactivation des gènes adjacents. D’autres sites fragiles n’entraînant
aucun effet phénotypique ont également été observés sur d’autres chromosomes
humains, ovins et bovins (constrictions achromatiques)
6
II. LES TECHNIQUES DE DETECTION DU POLYMORPHISME
DE L’ADN
L'étude du polymorphisme de l'ADN constitue une pièce maîtresse dans la
compréhension de la diversité génétique au sein des espèces, y compris la nôtre. Les
polymorphismes, qu'ils soient sous la forme de SNP (Single Nucleotide
Polymorphisms) ou de variations plus complexes, portent des informations cruciales
sur l'évolution, la susceptibilité aux maladies et la réponse aux traitements. IL existe
ainsi plusieurs techniques de détection du polymorphisme de l'ADN, dont certains
sont :
➢ Étapes de la PCR-RFLP:
• Amplification par PCR: La région génomique d'intérêt est amplifiée par PCR,
produisant de multiples copies spécifiques
• Digestion par une Enzyme de Restriction: L'ADN amplifié est traité avec une
enzyme de restriction, clivant l'ADN à des sites prédéfinis.
7
Figure 1:PCR-RFLP (Polymerase Chain Réaction - Restriction Fragment Length Polymorphism)
➢ Applications de la PCR-RFLP:
➢ Avantages de la PCR-RFLP:
- Accessibilité: Utilise des techniques bien établies, largement accessibles dans les
laboratoires.
8
➢ Limitations:
➢ Principes Fondamentaux:
9
Figure 2:Agents se liant à l’ADN double brin (Double-stranded DNA binding dyes: Lightcycler
assay).
(a) Durant la dénaturation, le SYBR Green I libre exhibe peu de fluorescence. (b) À la
température d’appariement, quelques molécules se lient au double brin d’ADN naissant
résultant en une émission de fluorescence lors de l’excitation. (c) Durant la phase de
polymérisation, de plus en plus de molécules se lient au brin naissant et l’accroissement de la
fluorescence peut-êtresuivi en temps reel.
➢ Avantages de la qPCR:
- Coût: Peut être plus onéreuse que des méthodes moins quantitatives.
10
3. ELECTROPHORESE DE GEL
➢ Principes Fondamentaux:
- Coloration des Fragments: Une fois la migration terminée, le gel est coloré avec
des agents spécifiques pour visualiser les fragments d'ADN.
En raison de son squelette chargé négativement, l'ADN est fortement attiré par une électrode
positive. Lors de l'électrophorèse sur gel d'agarose, le gel est orienté horizontalement dans une
solution tampon. Les échantillons sont chargés dans des puits situés sur le côté du gel le plus
proche de l'électrode négative, puis extraits à travers le tamis moléculaire de la matrice d'agarose
en direction de l'électrode positive. La matrice d'agarose empêche le mouvement des plus grosses
molécules à travers le gel, tandis que les molécules plus petites le traversent plus facilement. Ainsi,
la distance de migration est inversement corrélée à la taille du fragment d'ADN, les fragments
plus petits parcourant une plus grande distance à travers le gel. La taille des fragments d'ADN
d'un échantillon peut être estimée en la comparant à des fragments de taille connue dans une
échelle d'ADN également traitée sur le même gel. Pour séparer de très gros fragments d'ADN, tels
que des chromosomes ou des génomes viraux, l'électrophorèse sur gel d'agarose peut être
modifiée en alternant périodiquement l'orientation du champ électrique pendant l'électrophorèse
sur gel en champ pulsé (PFGE). Dans la PFGE, les petits fragments peuvent se réorienter et
migrer légèrement plus rapidement que les fragments plus grands. Cette technique peut donc
servir à séparer de très gros fragments qui se déplaceraient autrement ensemble lors d'une
électrophorèse standard sur gel d'agarose. Dans n'importe laquelle de ces techniques
d'électrophorèse, les emplacements des fragments d'ADN ou d'ARN dans le gel peuvent être
détectés par différentes méthodes. Une méthode courante consiste à ajouter du bromure
d'éthidium, un colorant qui s'insère dans les acides nucléiques à des endroits non spécifiques et
qui peut être visualisé lorsqu'il est exposé à la lumière ultraviolette. D'autres colorants plus sûrs
que le bromure d'éthidium, un cancérogène potentiel, sont désormais disponible
11
12
Figure 3:électrophorèse du gel
➢ Applications de l'Électrophorèse de Gel:
➢ Limitations:
4. SEQUENÇAGE DE L'ADN
➢ Principes Fondamentaux:
14
souvent d’une électrophorèse capillaire. Chaque ddNTP étant marqué par un
fluorophore différent, un signal lumineux sera généré, spécifique de la
base didéoxy incorporée. Les fragments étant de taille différente et la résolution allant
jusqu’à une base de différence, il sera simple de recueillir ce signal et en déduire la
séquence. Les signaux lumineux sont analysés par un logiciel spécifique, et le résultat
de l’analyse peut être lu, par exemple, sous forme d’un électrophorégramme de
lecture facile. Des logiciels d’interprétation des séquences sont également disponibles.
Pour confirmer un résultat, toute réaction de séquence d’un fragment d’ADN est
systématiquement faite sur le brin sens et le brin antisens.
➢ Avantages:
➢ Inconvénient:
PCR Allele-Specific (AS-PCR): Une Approche Ciblée pour la Détection Précise des
Polymorphismes d'ADN
15
La PCR Allele-Specific (AS-PCR)
La AS- PCR représente une méthode ciblée et efficace pour la détection des
polymorphismes d'ADN, mettant l'accent sur la spécificité de l'amplification pour
discriminer entre les différentes variantes génétiques.
➢ Principes Fondamentaux:
• Analyse des Produits Amplifiés: Les produits de PCR sont analysés par
électrophorèse ou d'autres méthodes pour identifier la présence de l'allèle
spécifique.
16
Figure 5: La PCR Allele-Specific (AS-PCR)
➢ Applications de l'AS-PCR:
- Typage Allélique: Identification des variantes spécifiques d'un gène ou d'une région
génomique.
➢ Avantages de l'AS-PCR:
17
- Dépendance de la Conception des Amorces: La réussite de la méthode repose sur
une conception précise des amorces.
Les SNP Arrays (Single Nucleotide Polymorphism Arrays) sont une technologie
avancée de génomique qui permet la détection simultanée de milliers à des millions
de SNP, offrant une vue exhaustive des variations génétiques au niveau des
nucléotides individuels.
➢ Principes Fondamentaux:
- Puces à ADN: Les SNP Arrays utilisent des puces à ADN qui contiennent des
sondes spécifiques pour différentes variantes de SNP.
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Figure 6: Les SNP Arrays (Single Nucleotide Polymorphism Arrays)
➢ Limitations
- Coût: Peut être relativement coûteux, en particulier pour des études à grande
échelle.
- Dépendance de la Puce: La qualité des résultats dépend de la conception précise de
la puce à ADN.
19
6. MALDI-TOF
(Matrix-AssistedLaser Désorption/Ionisation Time-of-Flight)
Principes Fondamentaux:
- Accélération et Séparation des Ions: Les ions ainsi formés sont accélérés dans un
champ électrique et se déplacent jusqu'à un détecteur TOF (Time-of-Flight) où ils
sont séparés en fonction de leur temps de vol.
- Analyse par Spectrométrie de Masse: La masse des ions est mesurée avec une
grande précision, permettant l'identification des différentes variations génétiques.
20
Figure 7: MALDI-TOF (Matrix-Assisted Laser Désorption/Ionisation Time-of-Flight
➢ Applications de MALDI-TOF:
21
III. Utilisation du polymorphisme de l’ADN en recherche génétique et
médicale
22
IV- limitations et controverses liées au polymorphisme de l'ADN
les problèmes éthiques rencontrés aujourd’hui en génétique médicale dans les pays
développés et dans les pays en développement. Ces problèmes sont les suivants :
égalité d’accès aux services, conseil volontaire ou obligatoire, tests et dépistage,
sauvegarde de l’individu et choix des parents, communication intégrale de
l’information, confidentialité ou devoir d’information des membres de la famille
présentant un risque génétique, protection de l’information génétique contre une
tierce partie institutionnelle, conseil directif ou non directif, utilisation non médicale
du diagnostic prénatal (notamment choix du sexe) et différents aspects de la
recherche et de la thérapie génique.
24
• Contrôle continu de la qualité des services, notamment des méthodes de
laboratoire (non-malfaisance).
25
CONCLUSION
Au terme de notre travail nous pouvons dire que l'étude du polymorphisme de
l'ADN joue un rôle crucial dans de nombreux domaines tels que la génétique,
l'évolution, la médecine et même les enquêtes criminelles. Grâce à cette approche,
nous pouvons mieux comprendre la diversité génétique au sein des populations,
identifier les facteurs de risque pour certaines maladies, et établir des liens de parenté.
Les avancées technologiques, telles que le séquençage à haut débit, ont
considérablement amélioré nos capacités d'analyse et ouvert de nouvelles
perspectives de recherche. Cependant, les recherches futures devraient également se
concentrer sur l'éthique et la protection de la vie privée des individus, ainsi que sur
l'utilisation responsable des informations génétiques. En somme, l'étude du
polymorphisme de l'ADN est une discipline passionnante qui continue de faire
progresser nos connaissances sur la complexité de la vie et de l'humanité.
26
REFERENCES
27
PARTIE
II
29
QUESTIONNAIRES GENIE GENETIQUE TPE 2
1-Définition, rôle et importance du génie génétique.
• d’identifier et d’isoler,
• de modifier et de transférer,
• de cloner et d’amplifier,
Transgène: séquence isolée d’un gène étranger transféré à un organisme qui n’est pas
son organisme originel.
3- Définition de mutagène.
Mutagène: gène qui a été modifié pour produire une protéine recombinante
4- Définition de séquençage.
30
6- Comment à partir d’absorbance pouvez-vous contrôle la pureté d’un ADN
extrait?
Le maximum d'absorption des acides nucléiques se situe à 260 nm. Les protéines
absorbent aussi à 260 nm mais avec un maximum d'absorption qui se situe vers 280
nm. Le rapport R constitue alors un bon moyen pour apprécier une éventuelle
contamination de la préparation d'ADN par les protéines ou par les RNA.
R = A260nm/A280nm
7- Quel est intérêt de connaitre les sites uniques de restriction dans un vecteur de
clonage?
8-Quelles sont les raisons pour qu’un vecteur lambda soit un vecteur de clonage?
Le polylinker possède plusieurs sites de restriction qui peuvent être utilisés pour
insérer une séquence d’intérêt
31
10- Après avoir définir enzyme de restriction, précisez les nomenclatures et citer
leur différentes types en précisant celui qui est valorisée en génie génétique.
Les enzymes de restriction sont des endonucléases qui coupent d’une manière
définie et reproductible l’ADN double-brin quelle que soit son origine.
Enzyme de type I
Enzyme de type II
Seules les enzymes de type II qui coupent au niveau du site de reconnaissance sont
utilisés en génie génétique parce qu’on peut contrôler parfaitement le site de coupure
et donc les extrémités engendrées.
32
- Un second gène marqueur phénotypique (soit un deuxième gène de résistance
à un second antibiotique ou le gène Lac Z' )
- Un ou plusieurs sites de restriction (polylinker)
Les plasmides de première génération n'ont pas les propriétés requises pour les
manipulations génétiques. Alors que les plasmides de seconde génération possèdent
deux gènes de résistance
aux antibiotiques : l’un pour la tétracycline TcR et l’autre pour l’ampicilline AmpR et
20 sites uniques pour les enzymes de restriction
- Leur origine
- La taille de l’insert
14- Quelle différence faites-vous entre une banque génomique et une banque
ADN complémentaire.
Construire une banque génomique consiste à fragmenter l’ADN tout entier d’une
cellule et à introduire chaque fragment dans un vecteur, puis dans un hôte approprié
soit par transformation soit par injection pour la multiplication
- Les introns
L’ARNm dans le cytoplasme contient une queue poly-A à son extrémité 3’ car ayant
déjà subit les modifications post-transcriptionnelles alors l’ARNm situé dans le
noyau ne possède pas une queue poly-A
• l’ADN à amplifier
• MgCl2
• dNTP
• Taq polymérase
34
Le criblage par des oligonucléotides de synthèse :
- Le criblage par des anticorps
- L’électrophorèse
- Le séquençage
- Analyse du génome et de ses modifications : Le Southern blot
- La PCR
- Étude des polymorphismes : RFLP, VNTR, SSTR, SSCP
- Puces à ADN (microarray) ou ADN chips
21- Citer les applications du génie génétique dans 4 domaines de votre choix.
Banque ADN complémentaire joue un rôle important dans le séquençage des ADNc
de tous les ARNm d’une cellule
35
- SSCP (single Strand Conformation Polymorphism)
- SSTR (Short Séquences of Tandem Repeats)
- La PCR
- Le clonage
- Southern blot
- Northern blot
- Western blot
- Dot blot
- Electrophorèse
- Séquencage
- Enzymes de restriction
- Vecteurs de clonage
• L’ADN génomique est d’abord fragmenté par une enzyme de restriction appropriée
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• Les fragments sont ensuite séparés par électrophorèse sur gel d’agarose,
• L’ADN dénaturé (simple brin) est transféré par capillarité sur un support solide
(filtre de nitrocellulose ou nylon)
• Le support solide est hybridé avec une sonde monobrin marquée à faible astringence
puis lavé
• Le ou les fragments reconnus par la sonde sont révélés par la technique de
l’autoradiographie.
Etapes:
Intérêt:
Application:
29-Intéret de la transgénèse.
2. Les risques liés à la consommation des produits OGM comme les protéines de la
vache folle qui provoque des troubles chez l’homme.
38
3. Les risques liés à l’environnement: Ces risques sont liés à la dissémination des
organismes transgéniques
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