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Dédicace ...............................................................................................................................III
Remerciement ...........................................................................................................................
Liste du personnel administratif et enseignant de la FMSB…………................................
Liste des figures .................................................................................................................
Liste des abréviations .......................................................................................................
Résumé................................................................................................................................
Summary............................................................................................................................
Chapitre 1 : Introduction......................................................................................
1.1 Contexte et justification ....................................................................................................
1.2 Question de recherche .......................................................................................................
1.3 Hypothèse de recherche ....................................................................................................
1.4 Objectifs ............................................................................................................................
Chapitre 2 : Revue de la littérature.....................................................................................
2.1 Rappels des connaissances ................................................................................................
Chapitre 3 : Méthodologie ....................................................................................................
3.7 Considérations éthiques et administratives .......................................................................
Chapitre 4 : Résultats...............................................................................................................
4.1 Caractéristiques démographique et professionnelles des praticiens
4.2 Disponibilité et équipement nécessaire pour l’œsophagoscopie
4.3 Cartographie de la distribution des ressources pour l’œsophagoscopie
Chapitre 5 : Discussion .............................................................................................................
Conclusion ..................................................................................................................................
Recommandations ....................................................................................................................
Référence ..................................................................................................................................
Annexe ...............................................................................................................................XXIII
Dédicaces
Mes parents
Louis et Thérèse
Mon époux
Achille Joël
Mes enfants
Edwige et Louange
REMERCIEMENTS
AuPr ZE MINKANDE JacquelineDoyen de la Faculté de Médine et de Sciences
biomédicales (FMSB)et à son staff administratif et enseignant pour leur disponibilité et pour
la rigueur dans les sites de stage ;
Notre maître le Pr NDJOLO Alexis, nous sommes très sensibles à l’honneur que vous
nous faites en acceptant de diriger ce travail. Nous vous portons en haute estime, en égards à
vos qualités humaines, votre raisonnement clinique et votre conscience professionnelle. Vous
êtes pour nous l’exemple de droiture et du sérieux dans l’exercice de notre profession.
Veuillez accepter, cher maître, le témoignage de notre profonde reconnaissance, et
l’expression de nos remerciements les plus sincères ;
Au Pr NJOCK Richard, Votre sérieux, votre compétence et votre sens du devoir nous
ont énormément marqué. Veuillez trouver ici l’expression de notre respectueuse considération
et notre profonde admiration pour toutes vos qualités scientifiques et humaines. Ce travail est
pour nous l’occasion de vous témoigner notre profonde gratitude ;
Au Pr MINDJA EKO David pour votre disponibilité, votre générosité, avec vous
l’apprentissage de l’ORL s’est déroulé dans un cadre convivial ;
Au Dr MEVA’A BIOUELE Roger,l’acharnement à votre travail et vos qualités
d’encadreur font de vous un homme admirable. Je tiens à vous remercier pour le dévouement
et la patience que vous avez manifestée à mon égard durant ce travail. Vous m’avez permise
d’acquérir de bonnes connaissances et de découvrir la richesse de cette belle spécialité grâce à
vos précieux conseils. Veuillez trouver dans ce travail l’expression de ma reconnaissance et
de mes profonds respects et estime.
A mes parents Mr et Mme DAHDA ; Tous les mots du monde ne sauraient exprimer
l’immense amour que je vous porte, ni la profonde gratitude que je vous témoigne pour tous
les efforts et les sacrifices que vous n’avez jamais cessé de consentir pour mon instruction et
mon bien-être. J’espère avoir répondu aux espoirs que vous avez fondés en moi. Je vous rends
hommage par ce modeste travail en guise de ma reconnaissance éternelle et de mon infini
amour. Vous résumez si bien le mot parent qu’il serait superflu d’y ajouter quelque chose.
Que Dieu tout puissant vous garde et vous procure santé, bonheur et longue vie pour que vous
demeuriez le flambeau illuminant mon chemin ;
A mon époux Achille Joël, que dirai-je ? Les mots me manquentpour exprimer mon
amour et ma reconnaissance pour toi. Tu es un don du ciel. Merci pour ton soutien
incommensurable, ta protection et ton sens de responsabilité dont tu ne cesses de faire preuve.
Tu as toujours su être à mes côtés dans les bons comme dans les mauvais moments. Que le
Seigneur bénisse notre couple et nous donne la grâce de vivre longtemps afin d’accomplir
tous nos projets ;
A mes frères et sœursAnnie, Eric, Larissa, Flora et Gloria: Nous avons vécue
ensemble, partagé de bons moments et reçues la même éducation.Je voudrais vous exprimer à
travers ces lignes tous mes sentimentsd’amour, et mes sincères remerciements pour vos
énormes soutiens et générosité à mon égard.Que Dieu vous protège et consolide d’avantage
les liens sacrés qui nous unissent ;
A mes enfants Edwige et Louange, vous êtes ma source de motivation, mon tout. Que
Dieu vous bénisse, vous protège et vous accorde longue vie sur terre ;
A mes amis Mr et Mme NGOUMENE, mes amis pour toujours, j’ai la certitude que
notre amitié nous fera gravir les montagnes ;
À tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail que je
n’ai pas pu citer nommément ici. Merci !
1. Personnel administratif
Doyen Pr ZE MINKANDE Jacqueline
Vice- Doyen chargé de la programmation Pr NTSAMA ESSOMBA Claudine Mireille
et du suivi des activités académiques
Vice-Doyen chargé de la Scolarité, des Pr MAH Evelyn MUNGYEH
Statistiques et du Suivi des Etudiants
Vice- Doyen chargé de la Recherche et de Pr NGO UM Esther Juliette épse MEKA
la Coopération
Chef de la Division des Affaires Dr NSEME ETOUCKEY Eric
Académiques, de la Scolarité et de la
Recherche
Chef de la Division des Affaires M. MEKA Gaston
Administratives et Financières
Coordonnateur Général du Cycle de Pr ONGOLO ZOGO Pierre
Spécialisation
Chef de Service Financier M. MPACKO NGOSSO Charles Romuald
Chef de Service de l’Administration Pr SAMBA Odette NGANO ép.
Générale et du Personnel TCHOUAWOU
Chef de Service des Diplômes Mme ASSAKO Anne DOOBA
Chef de Service de la Scolarité et des Mme HAWA OUMAROU
Statistiques
Chef de Service de la Scolarité et des Mme FAGNI MBOUOMBO AMINA épouse
Statistiques Adjoint ONANA
Chef de Service du Matériel et de M. NNA Etienne Prosper
laMaintenance
Bibliothécaire en Chef par intérim Mme FROUISSOU née MAME Marie-Claire
3. Personnel enseignant
4. Directeurs honoraires du CUSS
Liste De Tableaux
Tableau I : Fiche d’enquête
Cm : Centimètre.
1.3Objectifs
1.3.1Objectifgénéral
Le but de ce travail consistait àfaire l’état des lieux de la pratique de l’œsophagoscopie
au tube rigide au Cameroun.
2.1.1 Historique
L'idée d'utiliser une instrumentation pourvue d'un éclairage pour examiner les cavités
du corps humain mit très longtemps à se faire jour. Le premier qui proposa le recours à un tel
procédé fut Bozzini Philippe, médecin gynécologue francfortois. Dans un livre publié en 1807
intitulé « le conducteur de lumière », il écrivit : « j'ai trouvé l'idée d'éclairer les cavités du
corps humain. Je pense qu'il doit être possible d'introduire dans ces cavités, un corps luisant ;
celui-ci pourrait à l'aide d'une baguette être introduit dans les diverses cavités d'un corps
vivant animal et les éclairer. Un tube introduit simultanément permettra à la vue de pénétrer ».
Vingt ans plus tard, l'abbé Ségalas, urologue français, présente à l'académie de médecine en
1826, un speculum urétrocysticien éclairé par une bougie dont il se sert pour examiner la
vessie. [4].
Dès cette époque, l'endoscopie laryngotrachéale allait être l'objet de quelques tentatives. En
1829, à Londres, Babington essaya sans succès l'endoscopie du larynx à l'aide de la lumière
d'une bougie réfléchie par un miroir. En 1843, Desormeaux reprit l'instrument de Ségalas,
remplaçant l'éclairage à bougie par une lampe à pétrole mais l'éclairage était toujours
insuffisant. En 1854, Manuel Garcia, professeur espagnol de chant, va lancer la laryngoscopie
en observant ses propres cordes vocales grâce à la lumière solaire réfléchie sur un miroir
dentaire placé au fond de la gorge. Czemack, à Budapest, améliore le système optique en
remplaçant le miroir plan par un miroir concave avec un orifice central, précurseur du miroir
frontal. Il divulgua la méthode et répandit l'usage par ses démonstrations à travers toute
l'Europe. La laryngoscopie indirecte était donc née. Mais les dangers du passage du plan
glottique, freinèrent les ardeurs des endoscopistes car l'anesthésie locale n'existait pas encore.
L'oesophagoscopie prit alors le pas sur la trachéobronchoscopie. [5].
En 1860, Voltolini et Lewin tentèrent d'écarter les parois de l'œsophage à l'aide d'une pince
courbe pour examiner la muqueuse. Ils conclurent que les courbes de l'œsophage constituent
un obstacle sérieux à l'inspection prolongée.
En 1867, Semelder et Stoerk à Vienne, à partir d'un instrument dérivé de celui de
Desormeaux, réalisèrent la première œsophagoscopie de l'histoire.
En réalité, c'est en Allemagne, à Fribourg, que l'oesophagoscopie allait réellement se
développer avec Kussmaul. Perfectionnant l'instrumentation de Desormeaux en modifiant
l’éclairage (1868). Pour perfectionner sa technique, il l'étudia chez des avaleurs de sabre. Il
conclut que chez tout sujet normal, on pouvait introduire dans l'oesophage, un tube de 13 mm
de diamètre.
Moreil Mackenzie, à Londres, en 1878 mis au point un appareil composé de deux tubes
rigides sur lesquels s'articulaient des anneaux. Ceux-ci par commande externe pouvaient être
introduits dans l'œsophage en position verticale, puis devenir horizontaux dans l'œsophage
écartant ainsi les parois. Mais son oesophagoscope ne dépassait pas la partie supérieure de
l'oesophage.
Après l'invention de l'éclairage électrique en 1879, l'endoscopie allait pouvoir progresser.
Mickulicz en 1881, utilisa des tubes rigides sur un mandrin. Son premier éclairage comportait
des lampes distales, mais celles-ci n'étaient pas encore miniaturisées et provoquaient donc des
brûlures. L'appareillage devint réellement fonctionnel lorsque Leiter mis au point un pan
électroscope à éclairage proximal adaptable à toute sorte de tubes endoscopiques. Von Hacker
le successeur de Mickulicz améliora le confort du malade en appliquant à l'ORL les
possibilités de l'anesthésie locale par badigeonnage de la muqueuse laryngée à la cocaïne. La
miniaturisation des ampoules est l'œuvre de Max Einhoum à New York. [6].
1894 - 1896 constitue la période des premières tentatives de laryngoscopie directe et de
trachéo-bronchoscopie soit trente ans environ après l'oesophagoscopie. Née en Europe, c'est
aux Etats-Unis que l'endoscopie se développa grâce à Coolidge, Einhorm et surtout Chevalier
Jackson qui la perfectionna et diffusa la méthode [4].
Œsophage cervical
T2
Œsophage thoracique
T6
Œsophage abdominal
T10
Vascularisation
La vascularisation artérielle de l’œsophage provient au niveau cervical des artères
thyroïdiennes inférieures et au niveau thoracique des artères bronchiques etaortiques.
Pour le segment inférieur de l'œsophage, elle est sous la dépendancedes artères coronaires
stomachiques, spléniques et diaphragmatiques.
Les veines naissent d'un plexus sous muqueux et d'un plexuspéri-œsophagien surtout
important dans le tiers inférieur. Elles se jettent dans lesveines adjacentes, les veines azygos et
les veines thyroïdiennes inférieures
Lymphatiques
Le drainage lymphatique de l'extrémité supérieure de l'œsophage se fait versla base du
cou. Le drainage de l'œsophage thoracique se fait en haut vers lesganglions inter-trachéo-
bronchiques et en bas vers les vaisseaux de la région cœliaque.
Innervation de l’œsophage
Elle est assurée par les nerfs vagues qui longent l'œsophage de chaque côté.
Rappels physiologiques
Le sphincter pharyngo-œsophagien, normalement fermé pour s'opposer à l'entrée d'air
dans l'œsophage lors de la respiration, s'ouvre à l'arrivée du bol alimentaire dans
l'hypopharynx, lors du 3ème temps de la déglutition. Puis grâce aux ondes péristaltiques, le
bol progresse vers le cardia, lui aussi fermé et au repos, qui s'ouvre dans l'estomac. [8].
2.2 .Œsophagoscopie
2.2.1. Définitions et généralités
L'œsophagoscopie selon le dictionnaire des termes de médecine le Garnier Delamare,
se définit comme une méthode d'exploration visuelle de l’œsophage à l'aide d'un
œsophagoscope[9].
L'œsophagoscope est un instrument destiné à permettre l'examen visuel direct de l’œsophage
et à l’éclairer à l'aide d'une lumière extérieure dont les rayons étaient autrefois réfléchis par
les parois de l'appareil ou bien actuellement à l'aide d'une lampe électrique portée dans la
cavité même de l’œsophage [10].
L'œsophagoscope occupe une place incontournable dans la prise en charge des corps
étrangers œsophagiens et le diagnostic des pathologies œsophagiennes. Elle ne peut se
concevoir sans une stricte organisation de l'espace où elle doit se dérouler et ne peut
également se concevoir sans une instrumentation adéquate, complément indissociable des
systèmes optiques et sans une anesthésie.
2.2.2. Ressources nécessaires à la réalisation de l’œsophagoscopie
L'œsophagoscopie est une intervention qui doit être réalisée au sein d'un bloc
opératoire afin de bénéficier de toutes les conditions nécessaires à une anesthésie générale.
L'organisation de l'espace doit s'attacher à :
Présenter efficacement les documents iconographiques de façon à être accessibles au regard
de l’opérateur ;
➢ Installer correctement le patient afin de permettre de mobiliser la tête du patient au
cours de l'intervention, ceci grâce à une table à têtière
➢ Disposer d’une prise électrique pour l’aspirateur, de l’oxygène, le matériel
d’anesthésie, d’intubation, d’assistance ventillatoire, de monitorage cardiaque, voire
de défibrillation
➢ Bien positionner le matériel et le personnel.
Chaque intervenant, anesthésiste ou chirurgien, doit disposer d'un « territoire» où
sontgroupés ses appareils. L'anesthésiste occupe la « partie inférieure» de la salle à partir
des hanches du malade. L'opérateur occupe la « partiesupérieure» de la salle avec son
instrumentiste.
Il est constitué :
Endoscopes (figure 4 et 5) qui peuvent être de deux types : Les œsophagoscopes rigides
qui sont des tubes rigides adaptés à l’âge du patient équipés de lumière froide permettant une
bonne vision directe. Ils sont complétés par des optiques à lentilles de verre ou de quartz auto
éclairantes par des systèmes de câbles à lumière froide. La lumière a un diamètre suffisant
pour permettre d’introduire simultanément une l’optique grossissante axiale, latérale (angle de
vision de 30° par rapport à l’axe optique). Les œsophagoscopes souples, en fibres de verre ou
fibroscopes. II comprend des canaux de fibres de verre pour l'introduction de la lumière, un
canal pour la vision de l'opérateur, un canal aérateur, un canal aspirateur et un canal opérateur
pour pinces à biopsie ou pour fibre de laser ;
Source de lumière froide: elle doit être de 150 W au minimum (figure 3);
Matériel divers: aspirateurs, canule d’aspirateur rigide ou souple, pinces à emporte
pièce (à mors curette, crocodile ou adapté éventuellement à la taille et à la forme du
corps étranger), pinces à biopsie.
Figure 3 : source de lumière et câble [9].
Prévention des infections
Du fait de la pandémie du VIH et de la fréquence des virus de l'hépatite B etC, tout
matériel utilisé doit subir un cycle à quatre temps : la décontamination (les instruments sont
plongés dans une solution chlorée à0,5 % pendant 10 minutes); le nettoyage (les instruments
sont frottés à la brosse souple avec de l'eaucontenant un détergent); le séchage (les
instruments sont rincés et séchés à l'air); et la stérilisation qui ce fait à l'autoclave ou au
formol.
2.2.5. Anesthésie pour l’œsophagoscopie [8].
Elle se fait sous anesthésie générale et connaît un regain d'intérêt en raison de
nombreux produits trèsmaniables récemment commercialisés et de nouvelles techniques de
ventilation quiontrévolutionné l'abord du larynx. Divers modes de ventilation peuvent
êtreutilisé:La ventilation spontanée peut être conservée pour les actes où lamobilité du larynx
est à observer; pour une immobilité des cordes vocales, l'apnée peut être obtenu soitpar
approfondissement de l'anesthésie ou de l'analgésie soit parcurarisation; le jet de ventilation à
haute fréquence laisse la glotte libre et protège contreinhalation des sécrétions.
Ces divers modes de ventilation permettent tous de mener à bien lesOesophagoscopieset
le choix de l'une ou l'autre méthode doit être fait selon leterrain, le type de chirurgie, le siège
et le type de la lésion.
2.2.6. Technique [11].
Le patient est en décubitus dorsal sous anesthésie général avec ou sans intubation, la tête
sur une têtière mobile.
L'œsophagoscope introduit par la bouche, suit le voile du palais, la paroipharyngée
postérieure. Il déplisse le sphincter pharyngo-oesophagien (bouche deKillian) puis l'œsophage
cervical et thoracique jusqu'au cardia. La tête estmobilisée de façon que l'œsophagoscope soit
toujours dans l'axe de l'œsophage.
Perforation de l’œsophage
Il s’agit d’une urgence chirurgicale du fait du risque de morbidité et de mortalité,
surtout en l’absence de diagnostic et de traitement précoce. La fuite de sécrétions gastriques et
œsophagiennes dans le médiastin provoque une médiastinite septique et un risque de
défaillances multiples. Les signes cliniques d’alerte sont la douleur thoracique, en arrière dans
le dos, une odynophagie, une tachycardie, une polypnée, de la fièvre un emphysème sous-
cutané, un sepsis.
Le traitement consiste à mettre le patient à jeun strict, administrer une antibiothérapie à large
spectre, stabilisation hémodynamique et monitoring en soins intensifs et à confirmer le
diagnostic soit par une radiographie de thorax ou un transit radio de la déglutition, voir
envisager si nécessaire, un traitement chirurgical
Chapitre 3 : Méthodologie
3.1 Type d’étude
Il s’agissait d’une enquêtedescriptive et transversale.
Population source :
Nous avons mené une enquête via internet auprès des médecins Camerounais.
Population cible :
Elle était constituée de tous les praticiens ORL exerçants sur le territoire national.
Critère d’inclusion :
Etaient inclus tous ceux ayant répondu à notre questionnaire.
Critères d’exclusion :
5.5Variables à analyser
Nous avons eu à collecter les données sur le profil démographique (région et ville de
fonction), le profil professionnel (année d’obtention du diplôme, mode d’exercice, réalisation
de l’œsophagoscopie, fréquence annuelle …), l’existence/fonctionnalité du matériel et du bloc
opératoire et l’appartenance du matériel que nous rédiger sous forme de tableau suivant :
Profil
démographique et
professionnelle
Sexe Masculin
Féminin
Région Nord
Sud
Est
Ouest
Centre
Littoral
Extrême nord
Nord ouest
Adamaoua
Sud ouest
Ville
Année de diplômation
Nombre d’années d’exercice dans
la formation sanitaire actuelle
Mode d’exercice ? Secteur Public
secteur Privélaïque
secteur privé
confessionnel
Si public, quel type de structure ? CMA
Hôpital de district
Hôpital
régional/régional
annexe
Hôpital central et
assimilé
Hôpital général/CHU
Autre à préciser
Existence et fonctionnalité du
matériel d’œsophagoscopie
Nombre d’oesophagoscope 1
2
Plus de 2
Etat du matériel Fonctionnel
Pas fonctionnel
Tailles disponibles Enfant
Adulte
Lieu de réalisation Dans votre lieu de
fonction
Dans le privé
Les deux
Appartenance du matériel Votre structure
sanitaire
Personnel
Existence d’un bloc opératoire Oui
Non
fonctionnalité du bloc Oui
Non
Présence du personnel anesthésie Oui
Non
Nous avons reçu la réponse de 75 ORL sur les 92 envoyés ce qui faisait un taux de réponse de
81,5%
1. caractéristiques démographiques et
professionnelles des praticiens ORL.
Sur les 75 réponses obtenues nous avons constaté une concentration importante des 0RL dans
les villes de Yaoundé et Douala avec un pourcentage respectif de 48% et 29,3% (tableau 2).
96% des ORL ont été formé sur la pratique de l’œsophagoscopie dont 94,7% en cycle de
résidanat et 1,3% étant déjà médecin ORL (tableau 4). Seulement 66,7% soit 50 ORL
pratiquent l’œsophagoscopie au tube rigide
57,3% des praticiens ORL soit 44 ont à leur disposition au moins une boite
d’œsophagoscopie (tableau VI). Seulement 32 ORL ont à leur disposition une boite
d’œsophagoscopie au tube rigide fonctionnel. Sur les 11 boites restantes 63,6% soit 7 boites
sont détériorés, 36,4% soit 5 boites sont incomplètes (tableau VIl). 93,3% d’ORL ont à leur
disposition un bloc opératoire dont le personnel anesthésiste est présent auprès de 97, 3% des
ORL avec un effectif majoritaire pour infirmiers anesthesite 63% contre 37% de médecin
anesthésistes (tableau VIII).
Oui 70 93,3
Non 5 6,7
Disponibilité anesthésiste
Oui 73 97,3
Non 2 2,7
Qualité anesthésiste (n=75)
MAR
27 37,0
IADE
46 63,0
Figure 6: répartition des ORL ayant l’oesophagoscope disponible selon les régions
Figure 7 : répartition des ORL disposant l’oesophagoscope fonctionnel selon les régions
Figure 8 : répartition des ORL par régions
7. DISCUSSIONS
1. caractéristiques démographiques et
professionnelles des praticiens ORL.
La concentration des ORL plus marquée dans les villes de Yaoundé et Douala corrobore
avec celle retrouvée dans l’étude de choffor menée en 2021 qui montrait une distribution
inégale des praticiens ORL sur l’étendu national plus marquée dans ces deux villes avec
un pourcentage respectif de ;;;;;;; ce qui pourrait se justifier par le fait que ces deux villes
soient les capitales, la densité de la population et les activités économiques y sont plus
élevées.
9. Références
1. Pfau P, Removal and management of esophageal foreign bodies. Tech GastrointEndosc.
2014 ; 16:32–39.
2. Monat S, Barouk J, Le Rhun M.Prise en charge des corps étrangers du tractus digestif
supérieur. Hépato-Gastro.2001 ;8:179–87.
3. MohamedA, Keita M. L’endoscopie Dans un Service Orl Sub-Saharien : Cas Du Mali
Notre Expérience Sur 10 Ans, A Propos De 374 Cas. Médecine D'Afrique Noire : 2001,
48 (2).
4. Mounier-Kuhn P, Gaillard J, Haguenauer JP.Histoire de l'œsophagoscopie et de la
bronchoscopie. J Med Lyon. 1966;47:1621-1622.
5. Remacle M et Lawson G.Exploration du larynx. EncyclMed chir (Elsevier, Paris), Oto-
rhino-laryngologie, 1997, 20-635-A-10
6. Frèche C, Rouvier P, Piquet J. L'endoscopie diagnostique et thérapeutique en ORL. Edition
Arnette PARIS 1989,422 pages.
7. Legent F, Fleury P, Narcy P, Beauvillain. pathologie cervico-faciale 4ème éditionMasson,
Paris, 1982, 1996 pages.
8. Moreau, Goullet de Ruby M, Babin E.Anatomie et physiologie de l'oesophage. Encycl.
Med. Chir. (Elsevier Paris), ORL, 20-800-1-10, 1999,6 pages.
9. Johan Fagan, Mark De Groot, Laryngoscopie, Oesophagoscopie Et Bronchoscopie Chez L’adulte.
Atlas D’acces Libre En Chirurgie Orl Et Cervico-Faciale
10. Delamare J, Delamare F, Gelis-Malville E, Delamare L. Dictionnaire des termes de
Médecine. Le Garnier Delamane 24è édition, Maloine Paris, 1995, 1095 pages
ème
11. Burtin P, Carpentier S, Dubin J. Explorations de l'œsophage chez l'adulte 5 éditions
techniques Ency. Méd. Chir. (Paris-France), ORL, 20-80S-A-10, 1994, 10 P.
12. Dubreuil, Haguenauer, A.Morgan. ORL pour le praticien SA-1987 (ParisFrance) pp. 1-29.
13. Benhamou P, Descos B. Endoscopie haute chez le nourrisson et l'enfant. Acta
endoscopica, 29,3, 4 pages.
10. ANNEXES
Message d’information
Je suis Dr Dahda Méché Line Claire Docteur en Médecine et résident en quatrième année du
cycle de spécialisation d’Oto-rhino-laryngologie et Chirurgie Cervico-faciale de la Faculté
des Sciences Biomédicales de l’université de Yaoundé I.
Je mène une enquête sur l’état des lieux de l’œsophagoscopie au tube rigide pour le
traitement des corps étrangers au Cameroun. Le résultat de cette enquête va nous permettre
de dresser une cartographie de la distribution des ressources nécessaire à la pratique de
l’oesophagoscipie au tube rigide au Cameroun afin de contribuer à l’amélioration de la prise
en charge des patients avec corps étranger œsophagien au Cameroun. L’enquête contribuera
également à ma qualification en tant que médecin spécialiste en ORL/CCF.
L’autorisation de mener cette enquête sera obtenue auprès de la Faculté des Sciences
Biomédicales de Yaoundé puis examinée et approuvée sur le plan éthique par le comité
institutionnel d’éthique de la Faculté des Sciences Biomédicales de Yaoundé.
Je vous prie de bien vouloir remplir le questionnaire ci-joint et de le retourner à l’adresse
utilisée pour vous le livrer dans les meilleurs délais. Il faut environ 03-05 minutes pour le
terminer. Votre nom et votre fonction à l’hôpital resteront anonymes dans la publication, ce
qui rend négligeable le risque d’atteinte à votre confidentialité. Votre participation à cette
étude est volontaire et ne s’accompagne d’aucun gain financier ou matériel. Cependant, cela
sera essentiel pour améliorer la prise en charge des corps étrangers œsophagiens au
Cameroun.
Pour toutes questions et éclaircissement bien vouloir s’il vous plait me contacter sur
l’adresse ci après :
Dr Dahda Méché Line Claire
Résidente 4ème année ORL/CCF
De la faculté de médecine
Tel : 679 56 17 51/ 695 57 38 74
Email : linedahda@gmail.com
N° Q QUESTIONS REPONSES
S1 : Caractères démographiques et professionnels
Q1 Quelâgeavez-vous / How old are
you?
Q2 De que genre appartenez-vous / masculin/ male □
Whatgender are you? Féminin/women □
Q3 Quelle est votre région d’exercice / Nord / North □
Where in the Cameroon do you Sud/ south□
practice? Est /East□
Ouest / West □
Centre /Center □
Littoral/Coastline □
Extrêmenord/ Far north□
Nord ouest /North west □
Adamaoua /Adamawa□
Sudouest / South west □
Q4 Quelle est votre ville de
fonction /What is your city of
employment?
Si oui/
If yes
If no/ si
non
Si oui /If
yes A qui appartient-elle?/ Who does it Votre structure sanitaire /Your health facility
belong to? □
Le votre /Yours □
Combien /How much? 1 □
2 □
Plus de 2/ More than 2□
Tailles disponibles/ Sizes available Enfant / Child □
Adulte / Adult □
Q11 La boite d’œsophagoscopie à votre Oui /Yes□
disposition est-elle en état
d’utilisation/ Non /NO□
Is the esophagoscopy box at your
disposal in working order?
Sinon pourquoi/ If no why? -Boite incomplète / Incomplete box □
-Pièces manquantes/Missingpieces □
Laquelle /Which?..............
-Matériel détérioré/Damagedmaterial□
Lequel /Which? …………
-Autres / Others □
58
Rédigée par Dr DahdaMeche line claire